Infiltration en terrain ennemi [Lucifel]

Mewen en avait plus que marre de chercher sans succès des sites d'infection pour le plan M. Elle avait besoin d'action et peut être réussirait elle à faire coup double. Elle pris un glock dans l'armurerie, car même si elle n'aimait pas les armes à feu, elle allait se risquer à infiltrer la sécurité de l'institut et dieu sait seulement sur quoi elle pouvait tomber. Elle parti donc vers les bois aux abords de l'institut de Charles Xavier. De là où elle se trouvait, elle voyait le parc et le mur de l'institut. Elle s'installa confortablement et s'assied en tailleur, puis laissa son esprit vagabonder en une espèce de transe. Au bout d'un certain temps le ciel se grisa d'un gris argenté, c'était le seul repère qui lui permettait de savoir qu'elle était bien dans le cyberespace. Elle imposa à sa forme matricielle une forme de salamandre, toujours efficace lorsqu'il s'agissait de grimper aux murs. Elle s'approcha sous cette forme du mur de l'institut et l'escalada sans problème majeur. Une fois arrivée au sommet elle pris le temps d'observer la sécurité matricielle des lieux. Aucun agent n'était visible, c'était étrange. Peut être la sécurité se ferait plus importante au fur et à mesure qu'elle avancerait. Elle jeta un coup d'oeuil aux caméras orientées vers le bois pour voir si son corps était en vue de ces dernières, quant un utilisateur se connecta. Mewen sourit, elle allait pouvoir l'observer pour accroître son accès. Le mot de passe était crypté, l'utilisateur devait donc être un habitué des systèmes informatiques, mais pour le moment Mewen n'avait touché à rien, donc il était peu probable qu'il la détecte. Mewen, profita qu'un utilisateur était connecté pour fouiller un peu dans les fichiers de l'Institut, lorsqu'elle tomba sur la fiche d'Alexandre Wade, la colère fut si grande qu'elle ne put s'empêcher de détruire le fichier. L'utilisateur vit un fichier être mis à la corbeille puis la corbeille se vider d'elle même. Mewen n'avait pas fait dans la discrétion et elle s'en êtait aperçue un peu tard. L'utilisateur l'avait sans doute remarqué, il fallait déguerpir. Elle refranchit le mur de l'Institut pour rejoindre son corps et s'apprêter à s'en aller

La soirée avançait déjà mais je n'avais toujours pas envie de rentrer chez nous. Je savais comment ça finirais forcément. Je me lèverais et je reviendrais ici. Je passai une main devant mes yeux, la fatigue commençant à me rentrer dans le corps. Ça faisais des jours que je ne dormais que très peu. J'avais tellement de choses en tête que je n'en revenais pas de tenir debout. Pour essayer de vider un peu mon esprit, je décidai d'aller jeter un oeil aux dossiers informatiques des X-men. Je venais d'en obtenir le droit d'accès pour mes recherches. C'était l'un des avantages d'être aussi prêt de devenir X-men. On commençait à me faire confiance. Filtrant entre les pages, les premiers noms sortant étaient les X-men lesp lus récents. Paladin, Gecko, Béhémoth, et leurs noms réelles entourant les surnoms. Les surnoms mutants, c'était pour moi une délivrance. Notre vie était différente à cause de se gêne X et se renommer une fois qu'il a pris sa place, c'était sensé à mon avis.
J'en était à une courte lecture sur les services de Kate « Gecko » Sinclair, portée disparue, quand je remarquai les mouvements étrange de l'internet. Le fichier d'un élève se déplaçant vers la corbeille et celle-ci se vidant. Ça, ça n'avais rien de normal. J'identifiai en vitesse l'IP et lançai une vérification de son emplacement, pour me rendre compte que c'était dans les environs. Je me rendis à ma fenêtre, passant de ma vision régulière vers la vision thermique grâce à mes lunettes. Ceci dit, je devais passer par la version électrique avant et le mouvement ne passa pas inaperçus, je retournai de la thermique à l'électrique pour voir une créature se déplaçant vers les bois. Bonjour l'étrangeté!

Je ne pris même pas le temps de passer par les escaliers, je voulais rattraper cette chose avant qu'elle ne s'enfuit. Directement par la fenêtre, je sautai dans le jardins. Déployant grandes mes ailes, je m'envolai dans la nuit noire. Je filai rapidement vers la forêt et à peine la créature y entrait, que je passais par dessus la cime des arbres. Si la suivre devenait d'une grand difficulté, j'arrivais toujours a la voir entre les branches. Entre les branches, je remarquai alors une jeune femme assis sur le sol. La créature sembla se fondre en elle. Je compris alors que j'avais devant moi celle qui c'était attaque aux fichiers de l'institut. Probablement une élève qui ne se mêle pas de ce qui la regarde. Je plongeai donc en vitesse vers le sol, atterrissant précipitamment derrière la jeune femme.

-Ceci madame, étaient des fichiers privés. Qui êtes-vous, et pourquoi avez vous effacer un fichier?

Mewen était encore en train de récupérer ses sens, lorsqu'elle entendit une voix derrière elle. Elle se releva et se retourna pour voir un adolescent aîlé avec un bras mécanique. D'après ce qu'il lui avait dit il devait l'utilisateur qu'elle avait repéré. Jusqu'à présent il ne l'avait pas reconnue comme la terroriste recherchée qu'elle était, ce qui lui donnait un certain avantage. Elle répondit donc franchement à la question

"Les traitres doivent être éliminés, autant commencer par leur fichier informatique"

Puis elle électrifia la surface de sa peau, avant de foncer vers l'adolescent, tant qu'elle avait l'avantage de la surprise. Elle voulu lui frapper le torse avec la paume de la main pour le sonner pour le compte.

La situation était presque comique. Je ne savais pas encore les pouvoirs de la jeune femme quand elle se jeta sur moi mais au niveau d'entraînement physique que j'avais, en plus de mes avantages technologiques inhérents à mon bras mécanique, je ne craignais que très peu de chose. J'attrapai de ma main mécanique son bras sans ressentir de contre choc important, je contra-attaqua d'un coup de poing de la droite vers le visage sans lâcher le bras de mon adversaire. J'entendis le petit bib caractéristique mais je n'y portai pas d'attention particulière sur le moment. Déplaçant mon corps dans un demi cercle, je tentai d'envoyer le corps de la jeune femme sur un arbre. C'est seulement une fois séparé de mon adversaire que je jetai un oeil à mon bras sur lequel une petite lumière rouge s'éteignait lentement.

-De l'électricité? Dommage pour toi ma grande mais c'est mal joué. Envoie moi tout ce que tu veux comme jus, je peux prendre presque n'importe quoi. C'est quoi cette histoire de traître, ta de la famille à l'institut qui t'a laissé tombé? Si j'étais toi, je mettrais les voiles maintenant!

Je tenais à lui offrir une chance de s'enfuir maintenant. Évidemment, j'irais immédiatement reporté l'accident auprès des X-men. De toute façon, des intrusion comme celle-là, bien que je n'en aie pas conscience, doivent arriver régulièrement alors une de plus ou de moins. Il n'y avait pas grand chose s'affoler.

Mewen par réflexe fit une roulade pour éviter l'arbre et se releva. En temps normal elle aurait profiter de l'opportunité que lui donnait son adversaire pour filer, mais le Marteau avait laisser des traces et l'assurance qu'elle avait gagnée en consommant cette drogue restait ancrée en elle. L'électricité ne fonctionnait pas, tant pis elle essaierait autre chose. Colossus lui avait appris deux ou trois prises qu'elle avait hâte de tester en situation réelle. L'objectif pour elle n'était pas tant de tuer que de dominer sa victime. Elle tenta une balayette tout en répondant à la question de l'inconnu qui ne l'avait toujours pas reconnue par une énigme.

"Certes oui, mon frère de coeur a deserté nos rangs pour rejoindre votre utopie"

Elle lança son bras pour saisir le bras humain de l'ange et lui faire une clé de bras. Tant qu'il serait au sol elle aurait l'avantage sur lui, il fallait donc l'immobiliser le plus tôt possible.

La roulade de mon adversaire m'empêche de lui faire autant de dommage que j'aurais voulu mais j'avais tout mon temps. Je restais calme face à mon adversaire, je ne doutais pas vraiment de mes capacités. Malgré ma mort dans la salle des dangers, je sais que je ne suis pas incompétent. Véga m'avait fait une mission extrêmement dangereuse mais ici, j'avais encore un avantage. Mon adversaire récupéra plus vite que ce à quoi je m'attendais et tenta de me renverser. Elle me dévoila alors une phrase un peu étrange qui me troubla. Cette histoire de frère coeur ne faisais pas... Je dis à voix haute « Alexandre Wade ». Mes lunettes s'activèrent. Cette seconde inattention fut toutefois parfaitement gérée par la jeune femme contre moi. Je me retrouvai avec un bras coincé dans le dos.
C'était stupide comme idée. Mes ailes étaient plus fortes qu'elle ne pouvait l'être. Je les croisai devant moi avant de les retourner très rapidement vers l'arrière. Mes ailes frappèrent de chaque côté du corps de la jeune femme, lui endommageant, peut-être même lui cassant, des côtes. La prise se relâcha immédiatement malgré un dernier coup de douleur. Je sentais toujours une sensation de malaise dans l'épaule mais rien de bien grave. Je me retournai rapidement pour frapper le viage de mon adversaire de mon poing mécanique.

-Laisse moi deviner, une autre cinglée de la Confrérie. J'arrive pas à croire que vous soyez assez stupide pour venir jusqu'ici.

Je sais que je déteste les terroriste depuis des années mais toute la colère qui commençais à monter en moi était à la limite de l'irraisonnée. On dirait que toute la colère et l'envie de meurtre que je retenais depuis ma présence ici était sur le poing d'exploser. Je devais me contenir sinon, quelque chose de terrible allait forcément arriver.

Alors que Mewen semblait maîtriser son adversaire voici que les deux ailes la frappèrent sur les flancs, l'obligeant à lâcher sa prise sous le coup de la douleur. Mewen n'avait aucune protection, elle vait donc sans doute une ou deux côtes cassées et cela lui faisait affreusement mal. Malgré tout elle était encore en état de se battre, et même si elle était incapable de faire certains mouvements au risque de se perforer un poumon, elle pouvait toujours se servir de ses pieds.

"Nous ne sommes pas plus stupides que vous qui croyez que les humains peuvent nous considérer autrement que comme des monstres."

dit elle le souffle coupé. Le combat n'avait que trop durer à son goût, aussi sortit elle le glock qu'elle avait emprunté à l'armurerie de la Confrérie et en menaça Lucifel

"Bonb fini de jouer maintenant, on passe aux choses sérieuses"

D'accord, la situation était à mon avantage mais pas de là à dire que c'était déjà une victoire pour moi. Cela se voyais dans le visage de mon adversaire qu'elle ressentait de la douleur dans ses côtes et moi, ce qu'elle m'avait fait au bras, ne durerais pas très longtemps. Je sentais déjà la douleur s'amoindrir. Ceci dit, mon adversaire avait encore de la ressource. Dès le moment ou elle sortis la poigne de l'arme à feu, je savais déjà ce qui m'attendait. Et je n'allais surement pas rester planté là à attendre. D'un coup d'aile sur la droite, je me retrouvai propulser vers la gauche. Presque immédiatement, je me retrouvais à l'abris derrière un arbre. Elle pouvait bien essayer de tirer, ça n'aurais pas changer grand chose. Rapidement, je me faufilai dans la forêt. Les rares craquement de branche d'arbre pourrais peut-être dévoilé l'endroit ou j'étais à un professionnel, restait à savoir le niveau auquel elle était.

Établissant un quart de cercle vers le côté droit de mon adversaire, je retirai une de mes Anges de son fourreau. Chacun son arme à feu, seul le meilleur en sortirais en vie. De toute façon, je savais que ce serais moi. Je gagnais toujours dans les situations semblable. Combien de fois avais-je évité de justesse la mort? Je ne les comptaient plus. Cette fois là, en ferait assurément parti. Je surgis de derrière un buisson, sautant largement au dessus à l'aide de mes ailes. Mon corps était à deux mètres du sol, légèrement plus haut que sa tête. L'arme pointé vers le corps de la femme, je tirai deux fois en sa direction, atterrissant à la frontière du bois, roulant dans sa direction, pour m'évanouir à nouveau dans la nature, espérant ne pas être blessé et l'inverse pour mon adversaire.

Mewen tira au moment où Lucifel se détourna vers la gauche, ce qui eu pour effet de lui faire perdre une balle. Lorsqu'il disparu dans la forêt, Mewen cru qu'il avait fuit jusqu'à ce que deux coups de feu se firent entendre derrière elle. Un affreuse tâche rouge commençait à se répandre sur ses habits tandis qu'un goût de sang se fit sentir dans sa bouche. Elle regarda son torse étonnée et vit les deux trous au niveau des poumons, sont souffle se faisait court et un voile rouge commençait à se lever sur la vision de Mewen. A ce moment elle su qu'elle allait mourir là comme une imbécile. Ses jambes cédèrent sous son poids. Mewen se haïssait, elle aurait dû gagner la bataille. Mais depuis quant les élèves de l'Institut savaient ils manier les armes à feu ? La question resta sans réponse déjà le voile rouge se fit plus sombre. Une idée traversa la tête de Mewen, elle regroupa ses dernières forces et la tâche sombre sur sa vision se grisa, la forêt disparu, il ne restait plus que Mewen et le bras mécanique de Lucifel. Il l'avait tuée, mais elle allait lui pourrir la vie. Le firewall du bras mécanique céda sous les flammes crachées par la salamandre qu'était Mewen dans le cyberespace. Tandis que son corps refroidissait, son esprit s'installait dans les circuits électroniques du bras mécanique. Mewen était morte, mais son esprit demeurait bien vivant. Elle était suffisamment sournoise pour ne pas montrer tout de suite son tour de passe passe à son adversaire. il lui fallait du temps pour comprendre le système de fonctionnement du bras mécanique et lorsqu'elle l'aurait compris et que son assassin s'y attendrait le moins, elle referait surface.

Ma roulade m'arrêta derrière un arbre, à l'écoute d'un son de la part de mon adversaire. J'attendais qu'elle tente une attaque, qu'elle feinte, quoi que ce soit. Il n'y avait aucune raison stratégique de rester planté là, sinon de me faire croire qu'elle était touchée. Je passai en mode de vision thermique, pour observer mon adversaire. Je la voyais, couchée sur le sol, ne faisant aucun mouvement. Elle n'avait même pas l'air de respiré, mais je n'allais surement pas me laisser avoir ainsi. Je restais donc ainsi, dans une position de défense, attendant qu'elle fasse le premier geste. Les moments passèrent et lentement, je remarquai le changement qui arrivait. La couleur jaune du corps de la jeune femme tournait à l'orangé, l'orangé à un brun foncé. Le corps perdait de la chaleur. Le corps perdait de la chaleur. Non, ce n'était pas possible.
Je me suis approché de la jeune femme, l'arme trainant au bout de mon bras pointant au sol. Je m'approchai pour confirmer ce que je craignais. Elle gisait là, au sol. Je n'avais pas de nom pour l'identifier. Elle était morte, je l'avais tué, et je ne savais même pas son nom. Ça faisait longtemps que je n'avais pas tué qui que ce soit, Véga me l'interdisait d'ailleurs. Jusqu'à maintenant, j'avais eu de bonne raisons de tuer chacune de mes victimes. Je savais ce qu'elles étaient et le niveau de danger qu'ils représentaient. Qu'en était-il de la jeune femme dont je venais juste de terminer la vie. Je savais qu'elle avait du cran pour s'attaquer à l'institut et probablement une terroriste de la Confrérie selon ses déclarations mais était elle une fervente de l'organisation ou une âme égarée? Je me rendis alors compte d'une chose encore plus affreuse que celle que j'avais devant moi. Je levai mes yeux vers la forêt, en direction de l'institut, absorbé par cette vision.

Les vagues frappèrent la côtes avec calmes. À quelques mètres de là, un peu de terre fraîche était retournée et une pelle attendait non loin. Je regardais la mer, me posant toute sorte de question. La peur avait passé. Je savais que ce que j'avais fait avait du sens. Je m'étais d'abord défendu et on avait définitivement affaire à une ennemie. Il n'y avait pas eu autant de coup de feu en réponse, autant de douleur physique pour moi, autant d'attaque et de contre-attaque que pour la majeure partie de mes combats. Mais cela ne changeais rien à l'attaque elle même. La seule idée, la seule qui s'acharna sur moi comme une arme blanche plantée dans ma peau, c'était que si je l'avais tué aussi vite. Quelqu'un pouvait me faire la même chose.

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