Oliver Wells (Terminé)

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NOM : Wells PRENOM : Oliver ALIAS ET SURNOM : « Le Toxico », « Black and White », « Face de Cadavre », « Perfector »… l’agent Wells a beaucoup de surnoms venant de ses collègues mais lui-même n’utilise aucun pseudonyme. AGE : 37 ans DATE DE NAISSANCE : 10 février 1974 M ETIER: agent du B.A.M. / pilote de Mandroide NATIONALITE : Américaine GENRE : masculin CLAN : B.A.M.

Particularités :

• Description :
  
  Oliver Wells n’est pas un mutant. Néanmoins, il a été exposé aux effets nocifs d’un pouvoir mutant se présentant sous la forme de radiations extrêmement concentrées. Cela a entrainé chez lui des conséquences irrémédiables. Son apparence physique a profondément été altérée. A ceci s’ajoute d’importants problèmes de santé.
  
  Conséquences de l’irradiation :
  -Dépigmentation de l’épiderme : Oliver n’a plus de résistance naturelle contre le soleil ; il ne peut pas bronzer, il ne peut que brûler.
  -Chute de la pilosité : Oliver est totalement imberbe, il n’a plus un seul poil sur son corps.
  -Effondrement du système immunitaire : la moindre maladie, la moindre infection représente pour Oliver un danger mortel.
  -Hémophilie : le sang d’Oliver ne coagule plus. Le moindre saignement ne se stoppe plus naturellement.
  -Déminéralisation du squelette et de la dentition : les os et les dents d’Oliver sont devenus aussi fragile que du verre.
  -Atrophie musculaire : Oliver ne peut plus faire d’effort, supporter son propre poids est une épreuve.
  -Stérilité : le sperme d’Oliver ne peut plus féconder d’ovules.
  
  Survivre ainsi, autrement que dans une chambre stérile et sous l’assistance constante de machines, n’est pas possible. Pour sauver la vie de l’agent Wells, la médecine et la cyber-technologie ont allié leurs efforts. Oliver n’a pas été le seul à bénéficier d’un tel traitement. Le programme baptisé « New Hope » et lancée à titre expérimental par le gouvernement, à concerné vingt-cinq patients, tous condamnés, tous membre de l’armée, de la police ou des services secrets. Ce programme a été par la suite abandonné car considéré comme trop couteux et peu efficace. Sur les vingt-cinq patients traités, onze ont décédés, quatre ne sortiront jamais d’un milieu médicalisé, seuls dix ont put retrouver une vie. Oliver en fait heureusement parti. En revanche, cette nouvelle vie offerte par l’état n’aura pas la même saveur que l’ancienne, loin de là. Il n’a pas été possible de palier à tous ses problèmes, des choix ont été faits.
  
  Résultats du programme New Hope :
  -Squelette et dentition synthétiques : pour renforcer les os et les dents d’Oliver, une matière plastique synthétique a été injectée à l’intérieur. A présent, la robustesse de ces éléments est trois fois plus élevée que la normale. Cela à l’avantage de minimiser, à l’avenir, la gravité de certaines blessures (évite les fractures, fait ricocher les projectiles de modeste puissance) mais cette protection reste très relative puisqu’elle ne concerne en aucun cas le reste du corps. On peut déceler la matière synthétique lors d’une radio.
  -Cœur et poumon cybernétiques : il était impensable de remplacer tous les muscles atrophiés d’Oliver. Mais cette atrophie entrainait une sérieuse déficience cardiaque et respiratoire sur laquelle on ne pouvait fermer les yeux. Son cœur et ses poumons ont donc été remplacé par des machines alimentées par la chaleur corporelle et constituées elles-aussi dans une matière plastique synthétique. Théoriquement, aucun entretien n’est nécessaire. Ces prothèses sophistiquées ont une durée de vie supérieure à celle d’Oliver. Cet appareillage offre deux spécificités. La première est une facilité pour les injections. En effet, le cœur artificiel possède un canal qui remonte quasiment jusqu’à la surface de la poitrine. Il suffit à Oliver d’y insérer une seringue pour s’administrer un produit. Celui-ci, directement envoyé au cœur, fera effet plus rapidement que s’il avait été introduit ailleurs. Les injections au cœur sont possibles sans cette commodité mais elles nécessitent un minimum de savoir faire et de concentration et sont donc peu envisageables dans le feu de l’action. L’autre spécificité provient des poumons qui intègrent un filtre à air. Ce filtre à la vocation d’éviter l’encrassement de la prothèse mais il permet par la même occasion de résister aux gaz qui agissent par inhalation.
  -Injections quotidiennes : pour remédier à sa déficience immunitaire et à son hémophilie, Oliver doit suivre un traitement journalier constitué de plusieurs piqûres. Ainsi traité, sa situation sur le plan sanguin peut être considérée comme normale. Mais quarante-huit heures sans traitement suffisent pour que les problèmes réapparaissent. Il faut par la suite plus d’une semaine d’injection pour retrouver une situation saine si aucune maladie ou infection n’est venue en profiter. Autant dire qu’il est capital pour Oliver d’être régulier. Autre souci : les produits constitutifs de son traitement ont des effets secondaires qui, chez lui, se manifestent par des crises, des malaises. Cela peut se produire à tout moment. Pour luter contre ce fléau, Oliver doit posséder sur lui en permanence un autre produit afin de se faire une injection des l’apparition des premiers symptômes.
  -Et pour le reste, des habitudes à prendre, des contraintes à respecter : pour luter contre son atrophie musculaire, Oliver doit faire des exercices quotidiens. Il n’a pas le droit de s’exposer au soleil ou alors ce n’est que peu de temps et avec l’usage d’écran total, et encore… les risques même minimisés sont toujours présents. On lui a aussi déconseillé d’avoir des relations sexuelles non protégées car on ignore si son mal, ou tout du moins certains aspects, ne serait pas transmissible.
  
  L’agent Wells reste physiquement diminué mais si la situation l’exige, il n’hésitera pas à tirer profit de sa facilité d’injection. En plus des substances médicales, il possède des produits dopants. Leur usage régulier est totalement proscrit car leurs effets secondaires peuvent mettre en danger la santé de l’individu. Mais dans des cas extrêmes, ils peuvent faire la différence en offrant à Oliveur des facultés physiques plus convenables.
  
  

Description Physique :

• Apparence :
  
  Avant son accident, Oliver Wells était un homme séduisant à la silhouette sportive et au sourire ravageur. Aujourd’hui, il est méconnaissable. Ce qui a le moins changé chez lui, c’est sa taille. Il a certes perdu une poignée de centimètres mais il reste grand avec ses 1.76 mètres. Concernant son poids, c’est une autre histoire. L’homme est à présent d’une maigreur cadavérique. Sa musculature atrophiée est pratiquement invisible. On voit d’avantage le relief de ses os sous sa peau devenue blafarde. Ses cheveux sont tombés, ses autres poils aussi. Le voilà chauve, imberbe, l’épiderme désespérément ridé. Son visage émacié offre un nez presque crochu, des traits tirés, un froid regard bleu et une expression sévère. Il est laid, effrayant même, c’est certain.
  D’un point de vu vestimentaire, l’agent Wells a adopté un style irréprochable. Il porte la plupart du temps un costar cravate impeccablement ajusté ou un costume aux aspirations rétro assez intimident avec son long manteau. Il affectionne les chapeaux melons et les lunettes de soleil. Il n’est également pas rare qu’il soit ganté. Ses chaussures sont toujours bien cirées. Ce qui frappe en regardant Oliver Wells, c’est l’absence totale de couleur ; c’est un homme en noir et blanc, blanc de peau, noir d’habits. Le gris arrive parfois à se faire une place mais il en devient presque fantaisie dans un contexte si terne. C’est voulu, c’est calculé. Oliver ne veut pas inspirer la pitié et refuse de cacher ce qu’il est devenu. Alors il préfère inspirer la rigidité de la loi dont il est l’un des garants.
  
  
• Signes Particuliers :
  
  Outre le fait que le physique d’Oliver Wells en son ensemble est particulier, il a sur la poitrine, à l’emplacement du cœur, une vilaine trace noirâtre. C’est là où il se fait ses injections.
  
  

Caractère :

• Mental :
  
  L’accident n’a que peu changé la façon d’être d’Oliver Wells. Il a juste amplifié les traits de caractère qu’on lui connaissait déjà. Oliver a toujours été quelqu’un de sérieux, discipliné, méthodique. Il a toujours fait passer le travail avant les loisirs. En fait, il n’avait pas vraiment de loisir puisque son travail accaparait pratiquement chaque instant de sa vie. Non, il est plus juste de dire que son travail était son loisir. L’agent Wells aimait ce qu’il faisait. Il ne regrette rien, même aujourd’hui. Avant, malgré son austérité, sa vie sous contrôle, il souriait souvent. A présent, il est rare de voir la joie se dessiner sur son visage. Il demeure froid même quand il ne le désire pas. Il applique au pied de la lettre ce qu’on lui a appris sur la nécessité d’intérioriser les sentiments. Sous certains aspects, on peut le comparer à un robot. Il n’est pas dans ses habitudes de discuter les ordres, de remettre en cause sa hiérarchie. Il a toujours été considéré comme extrêmement fiable car en plus d’obéir quasiment aveuglément, il est prêt à tout pour attendre ses objectifs. Sa ténacité, qui hier a fait sa renommé, le rend aujourd’hui effrayant. Il est terriblement exigent avec lui-même et en devient intransigeant avec les autres. Cette recherche constante de la perfection peut également le rendre désagréable pour ses collègues. Plus destiné au travail en solitaire, il n’attire pas la sympathie. Mais il sait travailler en équipe, ce n’est pas un problème pour lui. De toute façon, comme il le dit lui-même, « il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions ».
  Au fond de lui, Oliver Wells n’aime pas les mutants. Mais il ne laisse pas cette rancœur altérer son jugement. Le contraire serait selon lui une preuve de faiblesse. Il comprend néanmoins aisément que certains humains puissent devenir racistes envers les porteurs du gène X. Il se limite à considérer les organisations mutantes en fonction de leur relation avec la loi. Ainsi, à ses yeux, les Confréristes sont des terroristes et les X-men se substituent illégalement aux forces de l’ordre. Charles Xavier reste plus respectable que Magnéto, cela va sans dire. Concernant ses collègues mutants, l'agent Wells ne laisse toujours pas transparaitre le moindre sentiment hostile. Au début, il se force un peu, après cela devient naturel. Il n'est pas du genre à éprouver un mépris injustifié. Travailler au côté d'un mutant qu'il connait un minimum ne lui pose pas le moindre problème et ce quel que soit les pouvoirs et l'apparence du dit mutant.
  Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Oliver n’est pas spécialement patriote. Ce qu’il désire ardemment défendre, ce n’est pas son pays, c’est l’ordre. Car l’ordre est l’ultime rempart contre le chaos, que l’ordre protège mieux les faibles que le chaos.
  
  

Histoire :

• Talents Particuliers :
  
  L’agent Wells est peut-être diminué physiquement mais il ne faut pas croire pour autant qu’il est inoffensif. Il sait parfaitement se battre, que ce soit à mains nues, avec une arme blanche ou une arme à feu. Il sait neutraliser ou assassiner. Il manipule poisons et explosifs. Son passé d’agent secret lui a conféré des connaissances très polyvalentes. Il connait foule de choses sur le monde du crime. Filature, fouille, crochetage, dissimulation, intimidation, négociation… agir vite et bien est un automatisme pour lui. Ses capacités d’observation et d’improvisation sont particulièrement aiguisées. Il arrive à piloter un grand nombre de véhicules et est habitué aux courses poursuites endiablées. Il a beaucoup voyagé. En plus de l’Anglais, il parle couramment l’Espagnole et le Russe.
  
  Enfin, en entrant au B.A.M., Oliver a appris une foule de choses sur la criminalité mutante. Il ne s’est pas limité au strict nécessaire bien au contraire, il a investi son temps libre à emmagasiner un maximum de savoir, conscient qu’il doit rattraper ses lacunes physiques par sa rigueur et ses connaissances. Il a également été formé au pilotage des armures Mandroides. Il s’est avéré particulièrement doué en la matière. Cela n’est guère étonnant. Le corps de Wells étant plus ou moins devenu une prison pour lui, ces impressionnantes armures de combat lui redonnent une liberté tout simplement grisante. Quand il en porte une, il parvient à se mouvoir avec une aisance saisissante et il agit avec une redoutable efficacité. La puissance de feu dont il dispose alors ne l’empêche pas de garder la tête froide afin de l’utiliser judicieusement.
  
  
• Possessions :
  
  Financièrement, Oliver Wells n’a aucun souci à se faire. Son passé professionnel lui a déjà fais gagner de quoi assurer le reste de son existence. Il est toutefois inconcevable pour lui d’arrêter de travailler et force est de constater qu’il ne profite pas vraiment de son argent. Alors celui-ci dort sur ses comptes bancaires. L’agent possède quand même un confortable appartement en plain cœur de Manhattan ainsi qu’une voiture de sport à faire baver les fous du volent. Ensuite, l’agent Wells possède toujours sur lui une arme à feu. Même au lit, même sous la douche, elle n’est jamais loin. Question de prudence. Enfin, il possède sur lui divers produits. Certains font parti de son traitement. D’autres sont des substances dopantes.
  
  
• Biographie :
  
  Triskelion – 16 décembre 2010
  
  -Bonjour monsieur Wells. Je suis l’agent Jackson chargé du recrutement au sein du B.A.M.. Vous êtes pile à l’heure. La ponctualité mentionnée dans votre dossier semble avérée. Je vous en pris, prenez place.
  -Bonjour.
  -Commençons cet entretien par une question essentielle. Pourquoi le B.A.M. ?
  -Le B.A.M. est selon moi une bonne initiative du gouvernement qui se pare ainsi d’un moyen efficace pour lutter contre le risque mutant. Ne pouvant plus exercer mes anciennes fonctions à la C.I.A. et ne supportant pas l’inactivité, je désire joindre mes efforts à cette bonne initiative.
  -Le risque mutant dites-vous. Comment considérez-vous les mutants ?
  -Je ne généralise pas, je m’en tiens aux faits. Les mutants ont des compétences accrues donc ils représentent un risque accru.
  -Bien. J’ai entre mes mains le tracé de votre vie. Nous allons l’examiner ensemble. Né le 10 février 1974 à Chicago, vous perdez six ans plus tard l’intégralité de votre famille à cause d’Henry Weps, un tueur en série. Vous ne devez votre survie qu’au fait de votre absence pendant le drame, étant en effet à l’école. Cela vous a-t-il marqué ?
  
  Un vague souvenir remonte à la surface. Oliver se revoit en classe. Il est assis, il écrit sous la dicté du maitre. C’est un jour ensoleillé. Il revoit sa feuille illuminée. Tout d’un coup, on frappe à la porte. Un surveillant entre, s’excuse de déranger puis appelle l’enfant Wells. On va le conduire dans le bureau du directeur pour lui annoncer la terrible nouvelle. Il va rester muet. Il devra attendre la nuit pour enfin verser des larmes. Mais ça, il ne s’en souvient plus, on le lui a raconté.
  
  -Qui ne l’aurait pas été ? Mais je vais peut-être vous surprendre en affirment avec le recule que cette tragédie a sans doute été pour moi une chance. Les difficultés endurcissent celui qui les affronte. J’ai dut très tôt me battre pour réussir dans la vie. L’existence dans un orphelinat est loin d’être aussi tendre que celle d’un foyer familial. Par la suite, je pense que ça a été un atout.
  -L’idée qu’Henry Weps ait put être mutant vous a-t-elle traversé l’esprit ?
  -Non car ça n’a au final aucune importance. Il était avant tout tueur en série. La justice l’a retrouvé et condamné à mort. C’est de l’histoire ancienne.
  -Dans votre dossier, il est signalé que vous aimez l’ordre. Cette vocation vient-elle de cet événement ?
  -Peut-être. Je ne serais dire. Mais il est vrai que je n’ai jamais admiré les criminels.
  -Vous grandissez. Vos études sont exemplaires. Votre parcours vous mène en mars 1995 à la C.I.A.. Vous vous mariez peu après, en 96, avec Amanda Macbery. Vous divorcez début 98. Depuis, vous êtes resté célibataire. Pourquoi ce divorce ?
  
  D’Amanda, Oliver se rappelle surtout des disputes. Il la réentend lui crier dessus, lui dire qu’il ne fait pas attention à elle, qu’il la néglige à cause de son « putain de job de merde ». Il essaye de la réconforter. Il l’aime, elle l’aime, mais ça ne pouvait pas marcher. Pourtant, il se sentait si bien avec elle. Elle le complétait admirablement bien avec sa joie de vivre, son esprit enthousiaste. Elle était plus ou moins tout ce qu’il n’est pas. Son travail, hélas, de plus en plus, empiétait sur sa vie privée. Il était absent des semaines entières. Ils allaient finir par se parler plus qu’au téléphone. Non, décidément, c’était voué à l’échec. Il l’avait rendu malheureuse. Il s’en veut toujours un peu. C’est un échec dans sa vie.
  
  -Mon investissement professionnel n’était pas compatible avec une vie en couple.
  -La C.I.A. nous a transmis des informations élogieuses sur vous, bien que parcellaires. Votre activité d’agent secret est destinée à rester secrète, je le comprends très bien. Je m’intéresse toutefois à la dernière de vos opérations. Nous en savons les grandes lignes. Vous avez infiltrez le C.R.I.M., cette organisation de mercenaires d’envergure internationale. Vous avez participé à sa chute. Pour parvenir à vos fins, pour gravir les échelons du C.R.I.M. jusqu’à approcher son leadeur, vous avez vous-même dut commettre nombre d’infractions à la loi. Qu’en pensez-vous ?
  
  Ha, l’agent Jackson, après avoir évoqué sans doute le plus grand échec d’Oliver, aborde sa plus belle réussite. L’opération Jackpot avait duré plus de deux ans, deux ans pendant lesquelles il avait incarné Eliot Stang, un fourbe tueur à gage à la solde du Consortium Radical International du Mercenariat. De simple pion, à force de prouesses et d’abnégation, il avait fini par occuper un poste permanent sur le Red Ghost, le porte-avions QG du C.R.I.M.. Faisant même partie de la garde rapprochée de l’Ordonnateur, il avait put côtoyer cet homme effroyable mais, il faut bien le reconnaitre aussi, d’exception. Frank Acker ne laissait personne indifférent, tout comme sa plus féroce lieutenante, la venimeuse Morgane Ray. Le jour J, Eliot Strang redevenu l’agent Wells avait transmis la position du Red Ghost à l’armée américaine. Il se souvient parfaitement de cette nuit fatidique. Il se souvient avoir émit des objections. Morgane Ray, retenue par une affaire urgente, n’était pas présente ce soir là, or il était capital de l’éliminer elle-aussi. La Maison Blanche avait refusé de reporter l’intervention. Tout était allé si vite ensuite. Ce soir, alors que la DCA du porte-avions se mit à rugir, que le bâtiment était secoué par une pluie de missiles, Oliver crut sa dernière heure venue. Mais, fidèle à sa réputation, il alla jusqu’au bout de sa mission, jusqu’à défier Frank Acker lui-même. Il le revoit, face à lui, arme au poing. Un duel comme dans les films d’action Hollywoodien. Ça c’était passé dans les hangars. Ni l’un ni l’autre n’avait dit mot, Frank avait comprit, son visage peint de fureur parlait pour lui. Ils se battaient encore quand le sol se dérobait sous leurs pieds, quand l’acier des parois se tordait dans d’horribles grincements sous la pression. Le bateau coulait, tout un symbole disparaissait. Oliver se rappelle la morsure des éclairs pourpres de l’Ordonnateur. C’était un mutant et pas l’un des moindres. Pourtant, de ce duel, ce fut l’homme qui triompha. Hacker mort, il pouvait fuir, rejoindre l’équipe venue l’évacuer. Un homme avait suffit à faire effondrer un empire. Oui, ça plus belle victoire. S’il n’avait pas été agent secret, il serait devenu un héros. Mais au fond, il ne regrettait rien. Il n’était pas fait pour être un héros.
  
  -J’avais carte blanche. Pour défendre la démocratie, il faut parfois utiliser des moyens anti-démocratiques. J’ai fais ce qu’on attendait de moi, ni plus, ni moins.
  -Etes-vous du genre à penser que la fin justifie les moyens ?
  -Je pense ce que dit de penser le règlement. J’ai joué le jeu de la C.I.A., je jouerais le jeu du B.A.M. si je suis reçu.
  -Nous en arrivons à votre accident. Septembre 2009, le C.R.I.M. vous retrouve. Un mutant surnommé Atomc tente de vous assassiner. Il fait de vous ce que vous êtes aujourd’hui. Pensez-vous que cette agression a motivé votre candidature au B.A.M. ?
  
  Atomic… Oliver se demande toujours comment ce mutant a put remonter jusqu’à lui. Il est peu probable que sa couverture ait été compromise ce fameux soir où le Red Ghost a sombré. Les communications du porte-avions avaient été neutralisées et il n’y a eu aucun survivant. Mais avec les mutants, comment savoir ? Et si c’était la C.I.A. elle-même la responsable ? L’Ordonnateur avait le bras long. Morgane Ray toujours en vie, le C.R.I.M. continu d’exister. Une bête blessée est d’autant plus féroce. Toujours est-il qu’Atomic avait bien débuté son travail. L’agent Wells, au volent de son véhicule personnel, n’avait rien put faire. Le souffle d’une explosion aussi puissante qu’inattendue balaya l’automobile qui alla s’écraser contre un poteau. La dernière chose dont se souvient Oliver est la sensation qu’on le sortait sans ménagement de l’épave. Puis, les ténèbres l’envahirent. Il ne se réveilla que deux mois plus tard dans un lit d’hôpital.
  
  -Je dirais oui et non à la fois. Oui car cette agression a affecté ma vie professionnelle, me conduisant à l’inactivité donc à me tourner vers vous. Non car cette agression ne m’a pas fait voir le B.A.M. ni les mutants différemment.
  -A ce jour, Atomic est toujours en liberté. Espérez-vous vous venger de lui ?
  -L’idée m’a traversé l’esprit, je ne peux pas le nier. Mais il s’agit d’une affaire personnelle qui n’a pas à interférer avec mon devoir. Si je suis reçu au B.A.M. et que je recroise Atomic, j’agirais avec lui comme avec n’importe quel autre criminel.
  -Bien. Parlez-moi du programme New hope. Qu’en pensez-vous ?
  -Je dois beaucoup à ce programme, beaucoup au gouvernement qui l’a lancé. Il n’était peut-être pas totalement au point mais je me satisfais des bénéfices obtenus.
  -Et votre nouvelle vie, qu’en pensez-vous ?
  -Qu’elle est difficile mais qu’elle vaut mieux que de croupir sur un lit d’hôpital.
  -Etes-vous parvenu à accepter ce que vous êtes devenu ?
  -Je ne sais pas. Je fais avec. Dehors, on me voit comme un mutant. Je trouve cela instructif. J’arrive sans doute un peu mieux à me mettre dans leur peau.
  -Suite à votre accident, vous avez cessé de travailler pour la C.I.A., vous avez démissionné d’après votre dossier, pourquoi ?
  -Je ne suis plus en mesure d’occuper les fonctions qui étaient les miennes. La vie d’agent secret n’est plus faite pour moi. Je ne peux plus voyager aussi facilement, il m’est difficile de passer inaperçu… La C.I.A. m’a proposé de me faire travailler dans les bureaux. J’ai refusé. Je n’avais donc plus ma place là-bas, d’où ma démission.
  -Une dernière question, monsieur Wells : pensez-vous, compte tenu de vos problèmes de santé, être en mesure de travailler pour le B.A.M. ? Je lis ici que vous désirez être sur le terrain.
  -Si je pensais ne pas pouvoir faire l’affaire, je ne serais pas face à vous en ce moment. Du moment que je ne suis pas coupé d’une base fixe, tant que je peux suivre sans entrave mes traitements, je ne vois pas ce qui pourrais m’empêcher d’être agent du B.A.M.. Je ne suis pas assez diminué pour ne plus pouvoir me défendre, soyez-en assuré.
  -Très bien. Ce sera tout. Cet entretien a été pour moi très instructif. Je vais transmettre mes conclusions à ma hiérarchie et je vous recontacte dans les plus brefs délais. A bientôt monsieur Wells.
  -A bientôt monsieur Jackson.
  
  Le lendemain, Oliver Wells est invité à retourner au Triskelion afin d’entamer la formation indispensable à sa prise de fonction. Il montre très vite un vif intérêt envers les armures Mandroides qui représentent à ses yeux un nouveau moyen de palier à son handicap. Il postule donc comme pilote et voit sa requête acceptée. D’élève exemplaire, il devient un agent dévoué corps et âme à sa fonction. Cela fait à présent pratiquement cinq mois que l’agent Wells fait parti du B.A.M.. Egal à lui-même, ses états de services sont irréprochables et il compte bien faire en sorte que cela ne change pas.
  
  

Avatar : Golum (Le Seigneur des Anneaux)
Personnage Marvel ? : Oui [] Non [X]
Double/Triple Compte? : Oui [X] Non []
Si oui, Qui ? : Ernest Lenoir / Karl Hodgkin
Pseudo : Oliver Wells
Votre Age : 25 ans
Comment avez vous connu le Forum ? : -

[Vu par Kurkaru]

tout tes persos sont aussi moche les un que les autres ^^

Bienvenue quand même à ce Bameur

Merci

Je suis allergique au charisme Max.^^
Et quand je me serrais occupé de toi, tu seras plus moche que moi.

Wow c'est une des plus belles présentations que j'ai vu... Peut-être même la meilleure. Tout est extrêmement bien fait et original. Je suis vraiment impressionner et intéressé par ton personnage et ton style. J'ai hate de voir les commentaires des modérateurs.

Bravo et au plaisir de faire équipe au BAM

Bob

Merci Robert Mercer, je suis flatté.
Au plaisir de bavarder avec toi in-RP

Bienvnue Golum ^^

Merci ma précccccieusse pucce !^^

re re bienvenue

Tu n’oublieras pas de mettre le prénom de ton personnage dans ta fiche
merci d'avance

Bisous

Si tu parlais du titre du sujet, Fatale, c'est rectifié.

effectivement c'était bien dans le titre du sujet ^^

merci bien

Suite à une remarque de Kurkaru sur la CB, j'ai complété le caractère du personnage (vers la fin).

Alors, alors
NOM : ok


PRENOM : ok

ALIAS ET SURNOM : avec une tronche pareil, ses collègues lui ont pas file de surnom ?

AGE : ok


DATE DE NAISSANCE : ok


M ETIER: ok


NATIONALITE : ok

GENRE : ok


CLAN : ok


Description :

Le programme rebirth est le nom d'un autre programme américain, celui qui a donné naissance à Captain. Donc si tu pouvais en changer. Es ce que ses implants sont en métaux ferro magnétiques ?


Apparence : ok

Signes Particuliers : Plus tout son physique, en fait -_-


Mental : ok

Talents Particuliers : J'aimerais aussi savoir quel est son niveau de connaissance de la criminalité mutante ? Avec un mandroide, il est aussi à l'aise qu'avec son corps normal ? Il n'a pas pas peur d'utiliser l'armement de ces armures ?


Possessions : ok



Biographie : J'ai un petit problème ici. Tu parles dans ses talents du fait qu'il a déjà reçu une formation, et tu la mentionne dans l'histoire comme allant se produire. J'aimerais que tu t'arranges pour que l'histoire aille jusque la ou ton personnage en est rendu.


Corrige ça et ce sera ok pour moi.

Fiche éditée.
Je pense avoir répondu à toutes les questions^^

Premier avis positif. Encore un et tu pourras être validé. Bon courage.

Oooh, mon pauvre gros ratou, j'en ai mis du temps à me pointer ici (désolée, d'ailleurs, je n'aime pas faire attendre les gens). Mais j'avais promis une modération pour toi, alors la voici.



Particularités :

• Description :
  
  

  Citation :

  -Chute de la pilosité : Oliver est chauve, il n’a plus un seul poil sur son corps.

  → On dira « totalement imberbe » plutôt que chauve, il me semble.
  
  

  Citation :

  Sur les trente-cinq patients traités, onze ont décédés, quatre ne sortiront jamais d’un milieu médicalisé, seuls dix ont put retrouver une vie. Oliver en fait heureusement parti.

  → Et les dix derniers ? Tu n'évoques le sort que de vingt-cinq patients.
  
  

  Citation :

  -Squelette et dentition synthétiques : pour renforcer les os et les dents d’Oliver, une matière plastique synthétique a été injectée à l’intérieur. A présent, la robustesse de ces éléments est passée largement au dessus de la normale, ce qui n’offre pas vraiment d’atout conséquent, sauf peut-être éviter les fractures et les caries.

  → J'aimerais que tu indiques un ordre d'idée, concernant ce à quoi peut résister le squelette d'Oliver en terme de force.
  
  

  Citation :

  L’autre spécificité provient des poumons qui intègrent un filtre à air. Ce filtre permet à Oliver de se passer dans une certaine mesure d’un masque à gaz. Cela reste une protection incertaine. La vocation première du filtre est de luter contre la pollution de l’air et d’ainsi éviter l’encrassement de la prothèse.

  → Est-ce à dire qu'il est inefficace contre l'infiltration de certains gaz ou à partir d'une certaine concentration d'un composant donné dans l'air ambiant ? À préciser un peu.
  
  

  Citation :

  -Et pour le reste, des habitudes à prendre : pour s’exposer au soleil, Oliver doit se badigeonner d’écran total

  → Je suis peut-être un peu naïve, mais depuis Blade je suis un peu sceptique quant à la réelle efficacité de l'écran total sur quelqu'un qui ne peut normalement pas s'exposer aux rayons solaires sans vraiment risquer quelque chose... Bon, Oliver n'est pas un vampire certes, mais étant donné qu'il n'a plus le moindre moyen naturel de défense contre les brûlures dues au soleil, est-ce bien suffisant ?
  
  Pour les produits dopants je dis oui, mais j'aimerais que ce soit rajouté aussi dans les possessions parce que c'est apparemment hors des limites du traitement et que ça peut avoir une utilité pour n'importe qui (donc ça représente un avantage potentiel pour tout le monde).
  
  

Et pour le reste, eh bien, je n'ai rien à dire. C'est une fiche très agréable à lire, même si on ne s'étonne plus de tes talents de rédacteur. Juste ces précisions à mettre au clair et je reviens (plus vite, cette fois...) avec un avis positif. À très vite, donc.

Voilà, fiche éditée.
Normalement, j'ai apporté toutes les précisions demandées.

Pour la résistance du squelette, à la base, j'imaginais un truc qui n'aurait au final aucun impact significatif in-RP. Mais c'est peut-être un peu dommage. J'ai donc très légèrement changé mon fusil d'épaule. Pour le gaz, j'ai simplifié. Le filtre assure une protection théoriquement efficace contre les gaz qui agissent par inhalation (donc totalement inefficace pour les gaz irritant, c'est logique).

Citation :

→ Je suis peut-être un peu naïve, mais depuis Blade je suis un peu sceptique quant à la réelle efficacité de l'écran total sur quelqu'un qui ne peut normalement pas s'exposer aux rayons solaires sans vraiment risquer quelque chose... Bon, Oliver n'est pas un vampire certes, mais étant donné qu'il n'a plus le moindre moyen naturel de défense contre les brûlures dues au soleil, est-ce bien suffisant ?

J'ai connu quelqu'un d'albinos. Il arrivait à aller au soleil et pas qu'un peu ! J'étais avec lui au Mexique à l'occasion d'un voyage scolaire (ça fait longtemps, j'étais petit^^) et là, sur les pantes de ce volcan dont j'ai oublié le nom, ça cognait dur ! Ben, cette personne blanche comme un cachet d'aspirine a pas spécialement cramé, enfin pas plus que tout le monde
Ceci dit, là encore, ce serait dommage de ne pas exploiter cette particularité, cette faiblesse fasse au soleil. Oliver a quand même l'épiderme super abimé.

Sinon, merci pour les compliments

Eh ben voilà, tu vas pouvoir aller gambader en armure dans tout New York, et aux frais de la princesse en plus - elle est pas belle la vie ? ^^

Second avis positif.

Merci bien^^

sublime comme d'hab... Bluffée quoi

... et un brin jalouse de ta plume j'en ai des tonnes sur le dos mais t'as la meilleure xD s'pas juste