Dans la chambre de l'intéressante intéressée (pv)

Je n’avais pas trouvé le sommeil avant une heure du matin, avant ça j’avais trainer par ci par là, cherchant à m’occuper devant la télévision, allant faire un tour à l’extérieur, allant manger quelque chose dans la cuisine mais rien ne m’aura permis de m’endormir si ce n’est après avoir nettoyer mes armes j’ai enfin trouvé le sommeil en oubliant pendant un instant ce qu’il y avait autour de moi.

Je dors depuis trois bonnes heures quand la porte de la chambre s’ouvre et qu’Omega Red pénètre ainsi dans ma chambre mais c’est uniquement lorsqu’il enlève les draps de lit et qu’il fait ce compliment que j’ouvre les yeux, attrape mon arme et la pointe dans sa direction. Je reste alors quelques secondes comme ça sans bouger quand je constate que je n’ai pas de vêtements et qu’il a ôter mes draps de lit.

- « Tu fais toujours ça quand tu rentres dans la chambre d’une femme? »

J’attrape alors immédiatement mon draps et le tiens d’une seule main devant ma poitrine cachant ainsi le reste de mon corps. De l’autre main, je pointe toujours mon arme dans la direction d’Omega Red qui il ne faut pas l’oublier m’a quand même envoyer à l’infirmerie alors qu’il ne devait pas avoir rejoins l’Institut depuis bien longtemps. J’aurais très bien pu tirer mais je sais maintenant très bien que c’est peine perdue car il ne ressent pratiquement rien et cela a tendance à m’agacer.

Je recule alors contre le mur tout en tirant le draps de lit blanc vers moi en attendant qu’Omega Red s’approche en espérant que s’il s’installe sur le lit, il évite de le démolir. Oui, j’ai réellement envie de lui tirer en pleine tête et de lui vider encore une fois mon chargeur mais je sais que cela ne changera absolument rien. Je décide alors d’écouter ce que cet homme tient à me dire car je n’ai pas rejoins l’Institut pour plomber le premier nouveau qui fera un pas de travers en arrivant ici. On fait tous des erreurs. Je lui montre alors mon arme que je replace sous mon oreiller.

- « Allez, cesse donc de me regarder ainsi et parle. »

J’adore quand il entre dans ma chambre sans demander la permission et qu’on plaisante un peu en m’informant que d’habitude c’est pour tuer l’occupant de la chambre que cette personne entre à l’improviste. Je ne dis pas un mot et continue d’analyser ses mouvements et ses moindres gestes.
Moi pudique, pas vraiment mais quand on a un psychopathe qui entre dans sa chambre on a pas vraiment envie de se pavaner nue devant cette personne. Je continue de me taire. Il place alors sa main sur mon épaule, chose qui recouvre ma peau de cet étrange frisson que certains appellent chair de poule? Il semble maintenant s’excuser avant de parcourir mon bras de sa main.

- « Il n’est pas dans ma nature de me pavaner nue devant un inconnu » Je marque un temps d’arrête… « … et tu n’as pas pensé une seconde que d’autres avaient pu trouver le sommeil? N’est-ce pas? »

Je le regarde en jetant un regard interrogateur dans sa direction pour ensuite soupirer et sourire.
Non mais sérieusement, s’il vient me réveiller comme ça à chaque fois qu’il ne trouve pas le sommeil je vais devoir m’enfermer dans la salle des dangers au moins là bas je suis sure de pouvoir passer une bonne nuit, quoi que je risquerais quand même d’avoir de drôles de surprises.

- « Oublie ça. »

Je regarde Omega Red qui se trouve en face de moi et tout en tenant encore de la main gauche la couverture devant ma poitrine, j’attrape la main d’Omega Red avec l’autre et le tire vers moi pour qu’il vienne s’installer sur le lit. Je ne sais pas quelle va être sa réaction, j’espère simplement qu’il ne le prendra pas mal. Je dois avoir un faible pour les méchants-garçons ou bien je suis complètement masochiste. Je pense qu’il y a une part de vrai dans ces deux cas.

Notons que le lit se trouve contre la fenêtre et qu’il n’y a rien de bien particulier dans cette chambre si ce n’est une flopée d’armes en tout genre sur le bureau et sur la commode ainsi que plusieurs combinaisons bien particulières un peu partout. On peut constater que j’ai nettoyer mes armes il y a quelques heures car tout est encore sur le bureau. Je n’ai pas pris la peine de mettre de l’ordre là dedans car j’ai vite plonger dans un sommeil profond avant qu’un intrus ne vienne me perturber alors que je rêvais de descendre le président pour un bon paquet d’argent. Bref, il doit être 04h15 et il se trouve toujours dans ma chambre n'ayant pas encore vraiment justifié sa présence.

Il pose sa main sur ma cuisse, ce qui m'étonne assez mais je ne dis rien, je reste muette jusqu’à ce qu’il me parle en russe et qu’il prononce ces mots que je comprend parfaitement. Ne l’oublions pas, je parle couramment plusieurs langues étrangères ce qui a tendance à être très utile dans diverses situations. Je le regarde dans les yeux en lui adressant un sourire et lui chuchote dans le creux de l’oreille un merci.

- « Спасибо »

Juste un merci sans rien à rajouter sur ce compliment qui semblait n’avoir jamais pu sortir de la bouche de tel homme. Lorsqu’il m’explique pourquoi il vient me voir moi et non pas quelqu’un d’autre je ne peux éviter de laisser échapper un léger rire. Pour quelqu’un qui n’a pas envie de m’éviscérer comme il le dit si bien, il a quand même manqué de peu de me tuer. Bien sur, je peux facilement tirer un trait sur cette histoire et repartir sur de nouvelles bases. De plus, si je dois maintenant juger une personne car elle a tuer, je peux tout aussi bien me mettre dans le même sac.

Il effleure alors mes lèvres ce qui provoque en mois une montée de frissons partant de la cuisse ou il a toujours sa main tout en remontant le long de mon échine. Je profite d’être aussi prêt de lui pour lui chuchoter encore quelques mots en réponse à ce qu’il venait de dire à l’instant. Je lui chuchote alors qu’il a raison et qu’effectivement, on pourrait en discuter plus tard et tout ça en russe. Autant lui montrer qu'il peut facilement me parler dans cette langue car je comprend effectivement tout ce qu'il peut me dire.

- « Вы правы, мы можем обсудить позже. »

Je donne un coup de hanche en balançant la jambe dans le drap. Celui-ci vole devant les yeux d’Arkady ce qui me permet pendant ce court moment de distraction de lui attraper les deux poignets et de me placer juste au dessus de lui pour coller mes lèvres contre les siennes. Ensuite, après avoir décollé mes lèvres des siennes je lui adresse un second sourire tout en maintenant toujours ses poignets et ajoute:

- « Ou si tu préfères en discuter tout de suite… »

Non, il n’a pas envie de discuter et m’envoie de ce fait ravie. Il retourne la situation en quelques secondes en me plaquant violemment sous lui. Je ne peux de ce fait m’empêcher de sourire. La suite relève de l’inexplicable quand on sait que quelques jours avant, ce même homme avec qui je partage ce moment m’a envoyée à l’infirmerie dans un piteux état. Ce n’est pas le genre de chose qui va me laisser refroidie je dois dire. Tout ceci me semble insensé et pourtant bien réel. Qui aurait cru que je me serais retrouvée avec mon agresseur de l’autre jour, dans mon lit.

Je me retire alors du lit en m’extirpant de là et attrape le drap blanc au passage afin de le tenir devant ma poitrine comme tout à l’heure. Je me lève et m’avance vers le bureau ou j’attrape un verre d’eau pour me diriger vers la fenêtre sans jeter un œil à Arkady. Là, je regarde par delà l’épaisse vitre. Il pleut. Je sens le froid à travers cette fenêtre, un verre d’eau à la main, l’autre main tenant ce drap. J’ai encore une fois la chair de poule mais non pas à cause de cet homme qui se trouve dans mon lit mais à cause du froid.

- « Neena... »

Je n’ai pas parlé très fort mais il a sans doute du l’entendre. Je ne sais pas s’il a compris mais peu importe. Je reste là à regarder par la fenêtre ce verre d’eau à moitié vide dans la main. J’espère que personne ne l’a vu entrer ici et que nous n’avons réveillé personne au passage. Chose qui serait quelque peu gênante du moins pour moi, étant donné que peu de choses semblent gêner Omega Red.

- « Tu voulais me dire quelque chose… ou bien tu as perdu ta langue au passage. »

Je reste sur place en penchant la tête sur le coté pour jeter un œil à Arkady en attendant un geste ou une réponse de sa part.

Je suis restée complètement silencieuse jusqu’à ce qu’il s’approche de moi pour passer ses doigt sous mon menton afin de plonger son regard dans le mien. Mes deux mains étant occupées, je reste un instant dans cette même position à fixer ces yeux qui ne laissent paraître aucune émotion. Sans doute car quelqu‘un comme lui ne peut rien éprouver. Je ne chercherai pas plus loin, ça m’est complètement égal.

Il serait préférable, voir nécessaire de retrouver l’objet tant convoité par Omega Red. Pour son bien à lui mais pas uniquement… je pense aux autres aussi… et si je pense à eux c’est bien car je sais ce que ça fait quand il tente de pomper la vie que quelqu’un. Bref, lorsqu’il me propose de les rejoindre lui et l’autre emplumé comme il le dit si bien, je marque un temps de pause avant de me retourner vers lui. Je fixe alors son pantalon avec un air de famine frustrée et en oublie mon idée de départ. Une idée? Quelle idée?

- « Qui t’as permis de remettre ceci. »

Je déboutonne son pantalon sans répondre à sa proposition faite juste avant. Proposition dont j’ai déjà oublié l’existence du moins volontairement. Je lâche le drap de lit que je tenais jusqu’à maintenant devant moi et pousse Omega Red sur le lit aussi brutalement que je puisse le faire car n’oublions pas qu’il est assez costaud… je dirais même plutôt pesant. Mon lit semble avoir encore une fois survécu à sa masse, et j’en suis ravie.

Avant de le rejoindre, je dépose le verre sur le coin de la table de nuit afin que mes deux mains soient libres de profiter du corps de cet homme. Nouvelles étreintes et tout ce qui va avec, je vous laisse imaginer la violence de tout ceci. Je ne suis pas assez bête pour tout vous décrire, je préfère que vous imaginiez la scène à votre sauce. Ne me dites pas que vous manquez d’imagination… tout le monde en est capable. Bref, pour finir, me voilà allongée contre son torse, fermant les lieux pour profiter de cet instant. Je repense alors à l’idée que j’ai eue tout à l’heure avant de… bref, car ayant bien compris… une fois cet objet retrouvé, il n’aura plus rien à faire ici.

- « Considère dés à présent que je serais de la partie pour cette petite chasse au trésor. »

Il attrape mes mains et reprend le dessus sur moi. Il se sert de ses liens pour me maintenir tandis qu’il s’amuse avec mon corps. Nous voilà repartis pour une bonne heure de sexe, oui on allait pas jouer au scrabble… pardonnez moi… je m’égare. S’envoyer en l’air, c’est le meilleur remède contre la solitude n’est-ce pas? Je trouve aussi… C’est le seul moyen de briser les frontières physiques ou morales qui séparent deux êtres totalement différents. Je m’égare encore une fois.

Je me met maintenant à caresser son corps du bout de mes doigts, tantôt couchée sur lui, tantôt assise. Pour finir par passer ma bouche sur son corps, corps qui jusqu’à peu m’était encore inconnu. L’envie est là, l’envie qu’il me saisisse encore mais la nuit est bientôt finie et il n’a pas le droit d’être là. Je savoure chaque instant, je savoure chaque mouvement.

Je me redresse et regarde vers lui, après avoir jouer un peu avec chaque partie de son corps. Je regarde en direction de la fenêtre, le soleil va bientôt se lever. Je me redresse et m’installe sur le bord du lit. Assise, je me retourne vers Arkady en attrapant mes jambes pour les ramener vers moi. Il est tard, il faut maintenant qu’il reparte dans sa chambre.

- « Tu dois partir, enfin… retourne dans ta chambre avant que quelqu’un ne te voie. »

Je regarde une dernière fois son corps en passant mon pouce dans ma bouche, pouce que je mordille au passage. L’ardeur ne se sera pas mesurée à la quantité de fois que nous nous sommes envoyés en l’air mais elle se mesura tout au long des jours dans notre silence, dans le ton de sa voix, dans le manque et l’absence de gestes et dans la distance qui se marquera.

J’ai un léger sourire sur le bord des lèvres, sourire qui me trahit. Je ne rougis pas mais c’est comparable. Je me lève et file prendre quelque chose pour mettre sur mon dos car vu l’heure qu’il est je ferais mieux d’aller prendre une douche.

Mieux que notre précédent combat, oui certainement, en espérant qu’il y ai une prochaine fois… Une envie particulière de lui arracher encore une fois ses vêtements et de l’empêcher de partir mais je reste là, à le regarder se rhabiller sans bouger ne serait-ce que le petit doigt. Il va partir maintenant et je ne sais pas si il reviendra la nuit prochaine mais peu importe.

Il s’approche de la porte, s’apprête à sortir, pose la main sur la poignée et attends quelques secondes, surement pour voir si je daigne le retenir mais je ne fais rien. Je reste là et je lui tourne le dois, m’en allant encore une fois vers cette fenêtre. Non, je ne cours pas après les hommes, non je ne les rattrape pas, c’est eux qui me retiennent. Il va maintenant quitter cette chambre. Je ne me retourne pas mais je murmure quelque chose, quelque chose de presque inaudible.

- « Я надеюсь, что это будет длиться »

Maes West a dit un jour; si par nature, l'homme est une bête de sexe, j'ai toujours eu des animaux de compagnie. Non pas que je considère Arkady comme tel, mais si je compare tous les hommes avec qui j’ai partagé un lit, on peut considérer cette citation.

Je vais maintenant aller prendre une douche et penser un peu plus sérieusement à cet objet tant convoité par Arkady. Je ne sais pas grand-chose sur lui et j’aimerais en savoir plus sur cet objet que nous allons chercher. Pourquoi Arkady est-il venu à l’Institut…. Si c’était pour se servir des x men afin de retrouver cet objet il aurait très bien pu se rendre à la Confrérie et demander leur aide… à moins que ca ne soit un x-men qui possède cet objet ou bien a-t-il autre chose en tête…