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 Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp]

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Kurkaru
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Kurkaru


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MessageSujet: Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp]   Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp] Icon_minitimeDim 3 Juil 2011 - 14:40

Notre héros sans peur ni reproche venait de découvrir le repère du criminel dont les activités avaient tant secoués la ville ses derniers temps. Cela n'avait pas été facile, car l'ennemi lui avait tendu maintes reprises des embuscades et autres chausses trappes. Il avait été blessé à deux reprises, et l'un de ses plus fidèle compagnon y avait laissé la vie. Mais rien ne pouvait le détourner de sa tache de justice, et de vengeance contre les criminels qui hantaient cette belle ville de New York, et il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour les arrêter et les mener devant la justice. Et ceci quand bien même il devrait y laisser la vie. Cette traque lui avait trop couté pour qu'il se permette de faillir fasse à l'ennemi, pour qu'il puisse lui donner la satisfaction de la victoire. Mais l'heure n'était plus aux réflexion. Il fallait qu'il agisse, maintenant, avant qu'il ne se fasse repéré. Qu'il ait pu pénétré tellement en avant dans le QG situé dans un entrepôt ultra sécurisé situé dans un quartier relativement excentré sans se faire remarqué tenait du miracle. Il fallait maintenant qu'il agisse ... Si jamais le chef des criminels s'échappait, tout était perdu. Il n'y aurait plus aucune chance comme celle ci de lui mettre la main dessus, et il y avait de forte chance pour qu'il se venge sur ses amis. Non, il avait déjà trop souffert. Il n'était plus qu'a quelques mètres de la porte ou devait se trouver le chef du gang. Encore un effort et tout serrait terminé, et il aurait accomplit sa mission et apporté la justice. Un pas. Puis un autre... Il était tout prêt. Il vérifia rapidement que son arme était prête à servir, que si jamais il y avait la moindre opposition, il serrait prêt à prendre les mesures qui s'imposerait. Plus qu'un pas, dans la pénombre, la lumière filtrait de la pièce comme la lumière au bout du couloir qui devait conduire au paradis. Il allait enfin pousser la porte quand...

FIN DE L'EPISODE : RETROUVEZ LES PROCHAINES AVENTURES DE ERICK L'ANNEE PROCHAINE.


Kurkaru resta bouche bée devant l'écran. Comment pouvait on attendre un an avant qu'il puisse à nouveau aider son copain pour battre ses ennemis. Même si son copain prenait beaucoup de temps pour progresser dans le couloir, il était quand même très très prêt de la porte, et dans un an il serrait trop tard. A n'en pas douté, les gens de la télé avaient encore rien du tout compris, contrairement à lui, Kurkaru, qui était nettement moins bête. Euh... Enfin, c'est en tout cas le point de vue que défendait Kurkaru, les auteurs signalant bien évidemment qu'ils ne sont liés en rien aux propos de celui ci. Kurkaru se mit ensuite en devoir de se gratter intensément la tête, signe d'une intense réflexion chez lui. Hum, il n'y avait pas trente six solutions. Il fallait qu'il aille sauver son ami lui même, et non pas à travers le poste de télévision comme il le faisait si souvent. Kurkaru se prépara donc aussi rapidement que possible, c'est à dire qu'il escalada à toute vitesse la façade de l'institut pour rejoindre sa cache, enfila la combinaison en molécules instables que Kurt lui avait donné, y fixa le bâton que ce dernier lui faisait utilisé pendant leurs entrainements et qu'il avait fait modifié par un autre élève pour qu'il prenne la forme d'une cuillère, ayant vu la puissance dévastatrice de cet instrument dans une vidéo. Pour une raison qu'il ne comprenait pas, Kurt n'avait plus voulu qu'ils utilisent cet instrument par la suite, et Kurkaru l'avait donc conservé. Il fixa son arme dans son dos, puis se dirigea vers la sortie.

Quelques heures plus tard, il avait rejoint l'endroit qu'il cherchait, moitié en se baladant sur les toites des immeubles moitié en prenant le bus (sans payer, ce concept étant complètement étranger à Kurkaru), ou autres moyens de locomotions tel qu'une trottinette, une brouette et le crane dégarni d'un homme. Ayant trouvé un bâtiment qui correspondait suffisamment à ce qu'il avait vu dans la petite machine à image, Kurkaru était content : il allait pouvoir aider son coupain. Bon, il avait bien conscient que pendant le temps qui s'était écoulé, il avait sans doute un peu progresser, et qu'il ne se trouverait plus la ou il était dans la télé, mais ce n'était pas très grave, Kurkaru ne doutait pas de pouvoir le retrouver sans dommages. Se grattant la tête devant les barbelés électrifiés, Kurkaru cherchait comment il allait pouvoir entrer sur le terrain, l'air un peu perdu....


"Wétilété ? Létéwéti ? Comment qu'on fait pour rentrer, sans cramer, mémé ? On escalade, shéhérazade, de bière, amère, mémère ? "




Dernière édition par Kurkaru le Lun 22 Aoû 2011 - 13:06, édité 1 fois
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Lilian D'Eyncourt
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MessageSujet: Re: Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp]   Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp] Icon_minitimeJeu 7 Juil 2011 - 15:35


Your soul is about to collapse
Your heart bleeds, only empty thoughts exist
Everything you've ever done seems pointless
Helpless, you can't think at all


Après cinq années creuses aux Etats-Unis, Lilian s’était fait à l’idée qu’il ne retrouverait plus jamais la trace de son père. Elle s’arrêtait au club des Damnés de New-York où le nom D’Eyncourt avait un quelque chose de familier. On se souvenait de l’image vaporeuse d’un homme éminemment brillant, rien de plus. L’insaisissable télépathe avait quitté les lieux et les mémoires. Quels buts poursuivaient donc un homme qui traversait le monde en semant l’oubli ? La question était entière. Elle s’obscurcissait avec les années et Lilian entrevoyait qu’une vérité sordide. Les pistes les plus sinistres étaient jalonnées de mystère. Athelstan D’Eyncourt œuvrait sans témoins. Il avait probablement trop d’ennemis pour jouer à une simple partie de cache-cache. Sa méthode était radicale, n’importe quel criminel en cavale rêverait de posséder sa mutation. Mais Lilian était convaincu que son père n’avait rien d’un meurtrier. Ses visées étaient probablement plus complexes. Tous les esprits modifiés étaient des obstacles à son projet. Il ne voyait pas d’autre supposition possible. Pourtant, il s’était passé quelque chose vingt-deux ans plus tôt, quelque chose d’assez grave pour l’inciter à simuler son propre enterrement. Tant de « si » étaient insupportables. Tous ses raisonnements se heurtaient à l’illogisme le plus complet. Chaque fil menait à une impasse. Les éléments qu’il avait récoltés étaient assez troublants pour l’ébranler, mais trop chiches pour le faire avancer. Il avait le sentiment de poursuivre un fantôme qui, sans cesse, niait son existence. L’usure morale l’avait finalement contraint à l’oubli. Depuis trois ans, Lilian s’interdisait de songer à son passé incomplet. Il vivait au présent, toujours insouciant. On ne l’entendait jamais parler d’avenir. Il ne retenait que l’amusement.

Mais le passé avait cette fâcheuse manie de ressurgir là où on ne l’attendait plus. Une nouvelle piste, étrange, glaçante, s’étendait devant lui depuis son dernier passage au club. Les remous du hasard l’avaient jeté dans le cercle le même soir qu’un membre irrégulier, un scientifique de l’Oregon qu’on ne voyait presque jamais. Son nom l’avait interpelé. Il se souvenait avoir été lié un jour – quand ? Il n’arrivait plus à le déterminer – avec un certain Athelstan. Visiblement, la mutation du chercheur avait limité la violence de l’assaut mental. Ils avaient travaillé sur un projet ensemble puis s’étaient brouillés sur les méthodes expérimentales. Athelstan n’avait apparemment aucun scrupules à utiliser des cobayes vivants pour mesurer les limites d’une mutation, « mais il me semble, avait ajouté son témoin, qu’il avait des desseins très personnels. Ce n’était pas la soif de connaissance qui le motivait, mais, je suis navré, je ne me rappelle plus… Le nœud du problème a sans doute été effacé.» Une impasse, une autre, se dressait devant lui. Néanmoins, Lilian n’avait pas réussi à mettre ces révélations de côté. Il avait essayé, bien sûr, en travaillant avec un sérieux déconcertant sur son journal et en s’immergeant dans des fêtes plus débridées les unes que les autres, mais ça ne suffisait pas. Les paroles de l’ex-collaborateur tournaient en boucle dans sa tête. Elles résonnaient à chaque silence, surtout le matin, comme s’il passait ses nuits à en rêver. Il devait bien le reconnaitre, cette histoire ne le laisserait jamais en paix.

Ainsi, après deux semaines d’hésitation, il avait fini par mener l’enquête. Lilian n’était pas très au fait des manipulations génétiques illégales qui s’exerçaient sur les mutants. C’était une affaire qu’il avait toujours suivi de très loin. D’une manière générale, le jeune homme se fichait éperdument de ses semblables. Il menait sa barque seul, en profitant de la faiblesse des humains et en tirant quelques avantages des mutants qui s’associaient à lui. Le reste n’avait absolument aucune importance tant qu’on le laissait tranquille. Ses recherches l’avaient conduit vers un laboratoire en marge de New-York aux activités diablement suspectes s’il en croyait les rares informations qui avaient pu filtrer. Devant les barbelés, il se demandait si la vérité – terrible, sans doute – valait qu’il risquât sa vie. L’ignorance le tourmentait, mais la paix n’était certainement pas au bout du tunnel. Il n’avait rien à gagner et, pour autant, quoiqu’il s’aveuglât dans le plaisir, il n’avait pas grand-chose à perdre. Son existence était celle d’un parasite. En réalité, il l’estimait peu et son humeur déclinait depuis la conversation du club. Lorsque ce genre de chute s’amorçait, il avait tendance à ne plus se soucier de rien. Il se pensait invulnérable parce que sa destruction lui était indifférente. Alors, il éprouvait le besoin irrépressible de se mettre en danger, et, par une ironie cynique du destin, il survivait. Pourquoi ? Parce que la peur et le doute l’abandonnaient, et aussi parce que son pouvoir le prévenait de l’overdose, il fallait aussi l’avouer. Lilian n’avait pas encore atteint cet état mais son regard s’était vidé de tout éclat. S’il entrait, il n’avait pas la moindre idée de ce qui l’attendait. Le plan dont il disposait manquait de précision. Pour autant, personne, à l’accueil, ne lui donnerait d’informations. Tout était tenu au secret. De plus, les scientifiques du laboratoire étaient peut-être aussi amnésiques que les autres. Ce qu’il voulait, c’était trouver une preuve matérielle en évitant, si possible, d’attirer l’attention sur son identité. Cependant, l’infiltration improvisée était une idée folle. Qu’espérait-il, franchement ? Il écrasa une cigarette à peine entamée sous sa ranger et contourna une dernière fois le bâtiment. S’il s’en allait maintenant, il ne reviendrait jamais. C’était préférable mais… Mais il verrait toujours en pensée cette porte barricadée qui refusait de s’ouvrir, qui le condamnait aux si, qui l’arrêtait sur une piste peut-être fausse, peut-être bonne, il ne le saurait pas.

Ses réflexions moroses s’enlisaient désespérément lorsqu’une… chose apparut à quelques mètres de lui. Comme lui, la créature – un être difforme qui avait visiblement muté en sautant plusieurs étapes dans l’évolution de l’homo sapiens – contemplait les grillages avec l’intention manifeste de les franchir. Il l’entendit parler dans une langue qui, de loin, n’avait pas l’air très anglaise ou, tenait alors de la logorrhée bipolaire, ce qui était encore moins engageant. Face à ce drôle de gnome en combinaison, Lilian se sentait soudain très tenté par une fuite discrète et silencieuse. Franchement, il n’avait aucune envie d’être mêlé aux magouilles de ce truc. Il recula, un temps trop tard. S’il avait pilé net en apercevant le mutant, il était déjà trop avancé pour passer inaperçu. L’être était trop petit, il n’était pas préparé à croiser quelqu’un – ou quelque chose – et ne l’avait pas vu. Comme l’attention de l’indésirable se tournait vers lui, le visage de Lilian se ferma complètement. Il attendit, crispé, sa réaction en espérant se faire ignorer.


Dernière édition par Lilian D'Eyncourt le Lun 25 Juil 2011 - 15:45, édité 1 fois
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Kurkaru
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MessageSujet: Re: Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp]   Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp] Icon_minitimeJeu 14 Juil 2011 - 11:51

YOHOHOHOHOHOHOHO ! Qu'es ce qui était drôle ? Euh... Rien. Mais bon, il est important de commencer sur une touche d'humour, ça met dans l'ambiance. Non, franchement, vous imaginez s'il fallait commencer par raconter un truc triste ? Ce serrait invivable. Bon, il faut bien l'avouer, le mieux c'est encore de ne pas raconter le moindre truc triste. Personnellement, les trucs tristes, ça me rend triste, et comme Kurkaru est un grand sensible, il serrait encore plus triste que moins. Et comme j'ai pas vraiment envie de finir à raconter une histoire de maniacodépressif, mieux vaut commencer sur une note d'humour, continuer sur une note de joie de vivre, puis maintenir cette superbe direction. Bon, oui, ou en étions ou, avant d'être grossièrement interrompu par moi même dissertant des vertus positives de l'humour ? A oui. Donc, Kurkaru réfléchissait avec intensité. Enfin, c'est relatif, ein. Avec intensité pour sa petite cervelle. En effet, il y avait quelque chose qui lui posait problème. Après un temps très long (au moins deux fractions de secondes, peut être même trois), Kurkaru réussit à identifier ce qui lui posait problème : les héros devaient avoir des compagnons quand ils allaient se battre contre les méchants, et la, Kurkaru était tout seul. Et même pour un esprit aussi simple que celui de Kurkaru, la confusion entre un est deux est complexe. Sauf dans le cas d'un miroir, bien sur. Mais comme dans le cas présent, il n'y en avait aucun, Kurkaru avait conscience de sa solitude. Donc, suivant sa logique viciée de nain vert dont l'imaginaire était rempli de héros de film et série, ou le bien triomphe toujours, et ou les scénarios se suivent et se ressemblent, il allait avoir besoin d'aide. Par contre, Kurkaru ne voyait pas exactement comment il allait procéder. Il était perdu dans ses pensées (il avait pris la première pensée à droite, au lieu de prendre à gauche, et s'était enferré dans un non sens... Après, il avait du faire demi tour, s'était heurté à une philosophie de pensée à sens unique, avait été arrêté pour pensée non conforme par un agent de contrôle de la pensée unique, puis c'était perdu dans le marais des idées farfelus avant de bref... j'en étais ou, moi ? ) A oui, Kurkaru était perdu dans ses pensée (il avait pris la première pensée à droite... stop, sinon ça va devenir très lourd), quand soudain il aperçu quelqu'un. Bon, en fait, ce quelqu'un lui avait quasiment marché dessus, mais bon, Kurkaru avait l'habitude.

La personne était un homme. Enfin, ça, Kurkaru lui n'en était pas tout à fait sur. Sa seule méthode pour être sur était la méthode de l'observation visuelle directe ou la méthode dite "Pan Pan", qui consistait à frapper à un endroit que la morale réprouve histoire d'identifier la présence ou l'absence de tuyauterie externe. Bref, pour simplifier, nous ferons comme ci Kurkaru était capable de distinguer du premier coup d’œil le sexe de le personne qui se tenait en face de lui. Cet homme donc, était habillé d'une drôle de façon. Pas comme un clown, qui était véritablement drôle, mais d'une façon que Kurkaru avait du mal à décrire, et donc qui était drôle. Comment dire ? Et bien, Kurkaru n'avait pas l'habitude de croiser des individus aussi bien habillés. Surtout quand on considérait que pour lui la notion de vêtement se réduisait le plus souvent à un short, imposé par la décence de l'institut. Alors, forcément... Mais ce genre de détail n'allait pas arrêter Kurkaru quand il avait une idée en tête. Kurkaru dégaina sa cuillère et la brandie sous le nez de l'homme !


"Kikou toua ! Moi c'est Kurkaru, pour faire cour, mais j'ai pas de roues ! Tu vas m'aider, poil au nez, à arrêter, poil sur le bébé, les méchants, pas content, qui veulent faire du mal, à bar, à mon coupain ! Maintenant, viens, pinpin !"

Puis, sans plus se soucier d'être suivit ou pas, Kurkaru se dirigea vers la grille. Ou plus particulièrement, vers ce qui devait être un point d'accès secondaire, bardé de technologie, qui devait demander une authentification par carte, par code, et par empreinte digitale. Le tout surveillé par des caméras de surveillance (oui, les caméras de surveillance surveillent, ça peut surprendre, mais c'est ainsi). Cependant, par un hasard incroyable, dès que Kurkaru fut proche de la porte, celle ci s'ouvrit. Bon, en fait, il n'y avait pas vraiment de hasard : les protocoles de sécurité en cas dysfonctionnement étaient d'ouvrir la porte afin de laisser évacuer le personnel. Et la présence de Kurkaru était un dysfonctionnement majeur. Un peu méfiant, Kurkaru tapota sur la porte avec sa cuillère géante en bois. Dans les films, il fallait faire quelque chose de plus compliqué pour que la porte accepte de s'ouvrir. Mais bon, il n'allait pas non plus se plaindre, car c'était l'aventure ! Et parfois, à l'aventure, on devait avoir de la chance. Kurkaru allait rentrer quand il se souvint des leçons de son maitre au pelage bleu:

*Soit gentil avec les gens, si tu veux qu'ils soient gentils avec toi.*

Bon, la notion de gentillesse n'était pas tout à fait clair pour Kurkaru, mais au moins avait il retenu qu'il fallait parler avec les gens pour en faire preuve. Donc, il allait parler avec le monsieur qui allait l'aider, pour être gentil.


"Tu viens coupain, malin ? Qu'on aille sauvé mon autre coupain, moins malin, deux trois ?"


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Lilian D'Eyncourt
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MessageSujet: Re: Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp]   Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp] Icon_minitimeLun 25 Juil 2011 - 18:34

Il y eut un silence perplexe et une créature qui le fixant avec ses yeux globuleux d'une manière assez angoissante. Lilian ne trouva pas la moindre intelligence à ce regard là. Ce n'était peut-être qu'un pantin, un golem raté, une aberration dirigée par un autre mutant ou échappée du laboratoire qu'il voulait pénétrer. Le jeune homme restait sur ses gardes. Le corps du nain vert n'était pas seulement difforme, il ne dégageait rien. Son pouvoir lui permettait de sentir les pulsions sanguines des autres. C'était un flux discret, chaleureux qui, même s'il n'y prêtait pas vraiment attention, avait un il ne savait quoi de réconfortant. Là, il n'entendait pas la vie à l'intérieur de cette enveloppe de chair nauséabonde. Cette chose semblait artificielle, et il était prêt à la neutraliser au moindre mouvement suspect. Brandir une cuillère de bois en criant des phrases incompréhensibles était suspect, certes... Mais Lilian était finalement trop consterné pour réagir. S'il y avait une menace sérieuse derrière cette mascarade, elle était bien cachée. Dans l'immédiat, il voyait mal comment désarmer un nabot avec un ustensile de cuisine sans avoir l'air ridicule et complètement paranoïaque. La chose disait s'appeler Kurkaru. C'était à peu près tout ce qu'il avait compris. Son esprit était trop logique pour créer du sens à partir d'un tel discours. Il parlait de bébé, de méchant, de copain et d'un tas d'autres choses qui se contentaient manifestement de jouer sur l'homonymie orale. D'ordinaire, les discours déstructurés pour le plaisir de la langue l'amusaient, mais, ici, il n'arrivait pas à saisir l'intérêt de ce verbiage. Cet assemblage de mots, ou, plutôt, de syllabes, était grotesque. Kurkaru ressemblait de plus en plus à la création d'une personnalité fantasque. Il commençait aussi à lui évoquer une sorte de bouffon sorti du moyen-âge, un être trop laid pour susciter autre chose que le rire à l'aide de pirouettes et de calembours. La référence était peut-être là ? Il avait du mal à considérer le petit bonhomme pour ce qu'il était : un mutant simplet.

Après lui avoir vraisemblablement demandé de le suivre, le nain vert se précipita vers l'entrée secondaire du bâtiment. La grille l'avait fait hésiter quelques instants plus tôt puisque l'accès au laboratoire était surveillé par une technologie de pointe qui dépassait ses connaissances. Mais cette impasse ne dérangea pas Kurkaru qui se posta droit devant les caméras. Des lumières rouges clignotèrent à l'entrée, il y eut un déclic et la porte s'ouvrit. Lilian ne savait plus quoi en penser. Soit la créature était connue par le laboratoire, soit il émanait de lui quelque chose qui mettait autant à mal les dispositifs de sécurité que son pouvoir. Il s'approcha doucement en prenant soin de rester dans un angle mort. Pendant un instant il se figura, plein d'espoir, que Kurkaru l'avait oublié. Mais le petit être hésita soudain devant l'entrée et se retourna pour l'inviter à venir sauver son « autre coupain »... Puisque, apparemment, il était aussi son « coupain ». Lilian accepta cette appellation avec un rictus crispé. Il n'avait aucune envie de lui donner son prénom pour l'instant. En revanche, une personne à l'intérieur du bâtiment était peut-être en danger et cette information attisait sa curiosité. Son étrange compagnon semblait un peu mieux renseigné que lui sur les activités du laboratoire et s'il n'était pas manipulé par un esprit loufoque, alors il était inoffensif.

- Et... qu'est-il arrivé à ton autre... copain ? Demanda-t-il prudemment.
Je pourrais t'aider si j'avais une idée plus précise de ce qui se passe derrière ces murs...

C'était peu probable mais la chose pourrait peut-être lui servir de guide dans le laboratoire. Il ne risquait rien à essayer de l'amadouer. Et, s'il ne lui était d'aucune utilité, au moins il pourrait diriger l'attention de la sécurité sur lui. En attendant la réponse de Kurkaru, il repéra du regard les caméra qui entouraient la porte. Puis il ôta son gant droit et tendit un index pour les obstruer avec une matière visqueuse et noirâtre le temps de son passage. Il franchit les grilles après le nain en s'assurant qu'aucun autre dispositif caché ne se déclencherait. Au moins, Kurkaru lui offrait une vague couverture. Il ne lui serait en revanche d'aucune aide pour une régénération sanguine en cas de problème. Le peu de sang qu'il avait perdu au cours de sa manœuvre n'avait pas été renouvelé et il ne voyait pas très bien ce que le nain comptait faire avec sa cuillère... Le peu d'avantages qu'il trouvait à sa présence pourraient vite l'handicaper s'il forçait chaque porte de cette manière, sans se soucier d'être repéré. Etait-il assez fou pour poursuivre cette drôle d'aventure ? Sans doute oui. Lilian n'avait pas l'habitude de revenir sur ses pas. Au-delà de cette histoire de laboratoire, quelque chose l'intriguait vraiment chez ce petit bonhomme vert, et il était parfois comme un enfant, capable de suivre les choses les plus absurdes au monde pourvu qu'il ait des réponses à des interrogations vaines et immédiates.

- Es-tu déjà venu ici ? Demanda-t-il en jetant des regards méfiants autour de lui.

Le bâtiment était encore plus sordide derrière les grilles. On ne les laisserait probablement pas fouiner longtemps comme des touristes. Quel était le plan ? Ah oui, joie, il n'y en avait aucun et il n'était même pas certain que la chose – ou l'être ? Le doute était toujours présent – qu'il avait suivi sur un autre coup de tête fût capable de réflexion.


Dernière édition par Lilian D'Eyncourt le Mar 16 Aoû 2011 - 21:24, édité 1 fois
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Kurkaru
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MessageSujet: Re: Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp]   Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp] Icon_minitimeMer 10 Aoû 2011 - 14:44

Dans la salle de contrôle, les deux hommes de gardes étaient sur les dents. Aucun des deux ne savaient ni pourquoi la caméra de la porte secondaire avait cessé de fonctionner, ni par conséquent ce qui se passait. Ils hésitaient à déclencher quoi que ce soit sans être sur qu'il y avait réellement une intrusion. Leurs chefs n'étaient pas vraiment très tolérant en ce qui concernait les erreurs et leur emploie, bien que pour le moins stressant et étrange était très bien rémunéré. Ils n'avaient pas envie de le perdre à cause d'une simple bourde comme de déclencher une alarme alors qu'il n'y avait pas lieu de ce faire. D'un autre côté, si les deux personnes qui avaient été aperçues étaient en train de pénétrer dans le bâtiment... Ils étaient mal, très mal. Par conséquent, après quelques minutes de réflexion, ils optèrent pour une solution intermédiaire : prévenir leur supérieur hiérarchique direct, et se défausser du problème sur lui. Lequel transféra immédiatement à son propre chef, selon la procédure d'escalade. Moins d'une dizaine de minutes après que les caméras de la porte d'entrée secondaire aient cesser de fonctionner, le chef de la sécurité de Tomorrow Corp débarquait dans les locaux, apparaissant via un portail de téléportation. Tomorrow Corp n'avait rien contre le fait d'employer des mutants en masse, surtout si ceux ci avaient des capacités utiles pour eux ou pour leurs recherches. L'homme qui venait d'arriver était un homme athlétique, qui devait avoir la cinquantaine, qui avaient les tempes grisonnante et portait la moustache. Il ressemblait à une caricature de colonel... Ce qu'il était par ailleurs. Ex colonel, il avait quitté l'armée sur proposition de l'entreprise Tomorow qui lui offrait un salaire bien supérieur. L'homme tira quelques coups sur sa moustache, un tic qu'il avait souvent lorsqu'il était confronté à une situation qu'il jugeait ennuyeuses, puis il interrogea rapidement les deux hommes de garde. Et il mit rapidement le doigt sur leur incompétence :

« Et pourquoi n'avez vous pas envoyé des agents de la sécurité faire une simple patrouille de routine ? D'après les images ils ne sont que deux et n'ont pas vraiment l'air très dangereux. De cette manière il sera simple de voir si la caméra à été endommagée ou pas, et ou se trouve maintenant ces deux individus. »


Les deux agents s'entre-regardèrent... Ils n'y avaient pas pensé, aussi stupide que ça puisse paraître.

«Qu'es ce que vous attendez ? Et dans le doute, appelez un technicien pour cette caméra et faites venir un groupe d'homme de terrain si jamais nos deux invités ont pénétré dans les locaux de l'entreprise. Il ne faudrait pas qu'ils aillent raconter partout ce qu'ils ont pu voir. »


Les deux hommes se mirent en devoir de faire ce qu'on leur avait demander, meilleurs exécutants que décisionnaires. Les agents de sécurité étaient partit vers l'entrée secondaire, quand aux hommes de l'unité d'intervention il commençaient à se rassembler, et allaient être téléporter sous peu, si on leur en donnait l'ordre.

_________________

Kurkaru attendait impatiemment son coupain à la porte, et trépignait d'impatience quand celui ci daigna enfin se rapprocher. Kurkaru ne voyait pas du tout quels pouvaient être les réticences dont l'homme faisait preuve. Tout bêtement parce que lui n'était pas capable d'appréhender qu'il était laid et repoussant pour le commun des mortels, tout comme il était incapable de comprendre le concept de propriété privé. Pour lui, on pouvait entrer ou l'on voulait, du moment que l'on trouvait un moyen. S'il existait un moyen quelconque pour pénétrer dans un endroit, alors c'était que c'était autorisé. Même chose, si un objet pouvait être emporté d'une manière ou d'une autre, alors c'était que son propriétaire était d'accord. Bon, peut être pas complètement d'accord, mais un peu quand même. C'était ce qui expliquait que le réduit sous le toit de l'institut qui servait d'habitation à Kurkaru soit tellement encombré d'objets : il était comme une pie, prenait ce qui brillait ou ce qu'il l'intéressait sur l'instant, et l'entassait dans son nid. Après tout, ça pouvait toujours servir. Bien sur, on pouvait se demander quel utilité un gnome vert pouvait bien trouver à des objets comme des woks, des patins à roulette ou des livres d'histoire de la révolution industrielle, mais bon. A moins bien sur qu'il ne soit en fait un alien infiltré, un petit bonhomme vert essayant de se faire passer pour le bonhomme vert qu'il n'était pas et qui cherchait à rassembler le matériel nécessaire à l'élaboration de son arme intersidérale qui lui permettrait de placer la phrase dévastatrice qui marquerait le monde : «  E.T. Téléphone Maison ». C'était une possibilité. Cependant, les meilleurs experts s'étaient penché sur la question (même le très célèbre monsieur Murphy, connu pour avoir rencontre les cas les plus étrange des états unis) et aucun n'avaient pu affirmer avec certitude que Kurkaru n'était pas ce qu'il était, ou qu'il était ce qu'il n'était pas. Ni même le contraire.

Kurkaru fut très heureux quand son nouveau coupain lui posa une question. Pourquoi ? Et bien, Kurkaru était heureux de nature et on lui avait poser une question. Il suffisait de mettre ces deux fait en relation pour comprendre qu'il aurait été tout aussi heureux si son coupain avait soudainement engagé une danse de transhumance aztèque.... Hum, non, dans le cas de la danse, il aurait été plus heureux, car en plus il aurait pu se trémousser au lieu d'attendre debout sans gesticuler autant qu'il lui était possible.


« Mon autre coupain, deux, trois, il est passé par la ! Quatre cinq six, sans malice, il s'est infiltré, comme l'eau, tarie ! Il voulait battre le méchant qui est ici, pardis ! Un méchant, pas sympa, et même pas papa ! Mais c'est trop dangereux et dans le batiment, aussi ! Mais je vais aller l'aider, car je suis courageux ! Et je suis Kurkaru, aussi, mais je l'ai déjà dis ! »

Il était peu probable que cette brillante explication soit suffisante pour aider beaucoup le pauvre « coupain », de Kurkaru. En fait, a moins de se trouver dans la tête de Kurkaru (… cette expérience est déconseillée aux femmes enceintes et aux personnes vivantes de façon générale, tout traumatisme subséquent ne pourra pas être imputé à l'auteur), il était difficile de comprendre de quoi il retournait.

« C'est super si tu va m'aider ! Mais c'est moi qui vais le sauver, oyé ! Je suis jamais venu ici, ni la bas, prêt du sol ! Mais j'ai tout vu, lustucru ? Des papes, des papes, oui mais des panzanni, versaire ! Sur un écran, d'arrêt ! Alors je sais ou il est, poil de balais ! »

Sur ces mots, Kurkaru se dirigea vers une petite construction, qui ressemblait à celle qui abritent les installations électrique visant à répartir le courant dans un quartier ou en tout cas à un local technique et se faisant, entra dans le champ d'une autre caméra. La porte s'ouvrit encore une fois à son approche, à la plus grande joie de Kurkaru qui pénétra dans la pièce...


Hj : Les vigiles ne vont pas tarder à arriver. Leurs premiers réflexes vont être d'appeler la salle de surveillance. Après ils vont essayer d'arrêter ton perso et Kurkaru et de les mettre dehors. A toi de voir ce que tu fais ^^. Si tu ne retiens pas Kurkaru et qu'il pénètre complètement dans le local technique, il va provoquer une panne généralisé des installations de l'entreprise, sécurité comprise.
Ce qui peut avoir des conséquences... ou pas ^^ A toi de voir, la encore.
A oui, aussi. Désolé pour le retard, mais j'ai enchaîné une fin de stage avec un début de vacance pas chez moi, donc>>
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Lilian D'Eyncourt
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MessageSujet: Re: Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp]   Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp] Icon_minitimeMer 17 Aoû 2011 - 0:51

L’étrangeté d’une situation nous amène parfois à faire des choses absurdes. En temps normal, Lilian n’aurait jamais essayé d’engager une conversation avec une créature comme Kurkaru. Il pressentait que sa réponse serait idiote, mais il avait le vague espoir de trouver au milieu de ce salmigondis une particule assez intéressante pour être gardée… Emporté dans son délire, le nain lui servit une tirade ponctuée d’exclamations enthousiastes et dénuée de toute cohérence. Le jeune homme se demandait avec inquiétude s’il n’était pas tout simplement confronté à un fou. Une personne qui avait les neurones assez grillées pour parler sans avoir conscience de ce qu’elle disait. Que pouvait-il en tirer ? Il savait néanmoins que ce laboratoire était dangereux. Si ce qu’il disait était vrai, quelqu’un s’était fait piégé à l’intérieur et n’avait plus aucun moyen de s’échapper. A deux, sans plan d’attaques, ils avaient toutes les chances de connaître le même sort. Lilian ne s’était encore jamais amusé à infiltrer des bâtiments hautement sécurisés. Malgré ses pouvoirs, il ne s’était pas mis hors la loi. Il avait appris à les maîtriser pour éviter les homicides involontaires et intimider des mutants qui jouaient sur le même terrain que lui, dans les hauts bureaux des métropoles. Ici, il n’avait que la théorie et, peut-être, des réflexes de survie. Il n’aimait pas fuir devant des obstacles qu’il venait de franchir mais, dans ce cas précis, reculer relevait davantage de la sagesse que de la lâcheté. En posant un regard désespéré sur le nain vert il estima son taux de réussite divisé par deux. Seul le hasard pouvait rendre cette chose utile et la chance ne leur sourirait pas longtemps. Une nature chaotique semait le trouble au début. Ensuite, elle était souvent la première à se faire neutraliser. Il n’avait pas grand-chose à gagner en le sacrifiant pour observer. C’était pourtant ce qu’il devrait faire, car la créature s’était élancée vers les bâtiments sans se donner la peine de le consulter. Il ressemblait à un enfant qui partait à l’assaut d’un arbre trop grand pour lui sans imaginer un seul instant l’échec qui l’attendait.

Lilian n’avança pas tout de suite. Les frasques de son étrange compagnon lui importaient peu. Au moins, s’il disparaissait après avoir déclenché une alerte générale, il saurait à quoi s’en tenir. Pour l’instant, il avait laissé à l’entrée quelque chose qui lui appartenait. Le sang visqueux qui recouvrait la caméra de sécurité se liquéfia pour mettre l’objet hors service et revint comme un aimant se coller à la paume de sa main. Simple mesure de précaution. Si une enquête s’ouvrait sur la caméra défectueuse, il ne voulait pas donner d’indices à ses futurs ennemis, et encore moins laisser des traces adn. Même s’il avait toutes les chances de se faire prendre, il préférait limiter les preuves accablantes. Lorsqu’il se retourna, le nain était sur le point d’entrer dans une sorte d’hangar détaché du reste des bâtiments. Et il disait connaître le chemin ? Pénétrer ce local n’avait aucun sens, il n’y trouverait probablement rien de plus que des machines d’alimentation électrique.
Lilian avança en jetant des regards sur toutes les entrées possibles. Ce n’était pas le moment de commencer à traîner en ouvrant toutes les portes. De plus, les caméras semblaient nombreuses et finiraient bien par le repérer pendant que Kurkaru courait devant sans se préoccuper des conséquences… Qu’ils traquent donc ce nain, il pourrait peut-être compter sur l’effet de surprise pour passer les défenses.

- Qu’est ce que du cherches au juste ? Il n’y rien là dedans, à part…

Une pointe d’agacement piquait sa voix, mais il fut interrompu par deux événements, tout d’abord, l’entrée de la créature qui réussi visiblement l’exploit de mettre down tout le système – plusieurs portes s’ouvrirent en même temps, ce qui confirma la thèse selon laquelle son corps dégageait une énergie pas très nette – et des silhouettes se dessinèrent près des grilles qu’ils venaient de franchir. Lilian se plaqua contre le local en espérant ne pas se faire remarquer trop vite. Il préférait éviter la confrontation, même si elle serait sans doute inévitable, surtout avec un partenaire aussi crétin que celui qui le suivait. A vrai dire, il ne savait pas très bien quel comportement adopter. S’ils les trouvaient, il faudrait les mettre hors d’état de nuire, mais jusqu’à quel point ? Il songea à trouver refuge à l’intérieur du bâtiment mais les vigiles marchaient déjà sur eux, soit qu’ils l’avaient repéré malgré sa prudence, soit ils connaissaient déjà la position de Kurkaru grâce aux caméras. Il pourrait toujours expliquer qu’il essayait lui-même d’arrêter l’intrus vert pour quitter cet endroit sans dommages mais quelque chose, une fierté trop obstinée sans doute, retenait ce mensonge. Il retira son deuxième gant et les remplaça par une fine pellicule de sang, prêt à intervenir si les choses dégénéraient trop vite.

[Pas de soucis pour le délai, j'étais aussi en vacances durant cette période ; )
Je ne me suis pas trop avancé dans ce rp, mais je peux toujours éditer si tu préfères que les choses avancent un peu plus. Pour ce qui est du reste des effets de la panne, je te laisse gérer. ^^]
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MessageSujet: Re: Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp]   Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp] Icon_minitimeJeu 18 Aoû 2011 - 16:29

Le Colonnel (appelons le comme ça, puisque t elle était son surnom au sein de Tomorrow Corp), jeta un regard interrogatif aux écrans qui n'affichaient désormais plus rien. C'était impossible que tous les circuits soient tombé en panne au même moment, même en considérant que les intrus aient des pouvoirs mutants. A moins que :

"Qu'es ce qui c'est passé ?"

- Tous les systèmes de sécurités ont sauté en même temps. Et les plombs n'ont pas remplis leur office. Il y a eu surcharge intégrale du système.

-Comment es ce possible ?

-Aucune idée, monsieur. Les dérivations et les sécurités auraient du éviter ça, même en cas de la neutralisation d'une des enceintes de redistribution.

-Qu'es ce que vous avez comme matériel sensible, ici ?

-Et bien... Les expériences F-fuse, les trois spécimens survivants.

-Vous stockez ça dans une zone urbaine ?

-Oui monsieur, afin de préparer leur transfert vers l'Afrique. Un chef de guerre les as acheté, à ce que j'ai compris. Contre le droit de fouiller quelques...

-Je m'en fiche. Responsable Johnson ?

-Oui Monsieur ?

-Prenez la moitié de vos hommes et allé me sécuriser le périmètre ou ce trouvent ces bestioles. Essayez de les garder en vie. Si c'est possible sans perte. Sinon notre acheteur devra se contenter de ce qui reste... Envoyez votre second et le reste de vos hommes neutraliser les intrus. Je les veux. Je ne sais pas comment il s'y sont pris pour neutraliser nos défenses, mais je veux le savoir. Exécution."

Il prit ensuite le talkie walkie posé sur la table et actionna le bouton enclenchant l'émission :

"A tout le personnel, nous sommes en code rouge. Les systèmes ne sont plus opérationnels. Veuillez vous retirer selon la procédure d'évacuation prévue. "

______

HOOOOOOOOOOO..... C'était tout noir ? Mais, pourquoi ? Kurkaru savait que parfois, les lumières n'apparaissaient que ci on accomplissait un rituel magique compliqué. Il fallait localiser un petit objet, se concentrer très fort et toucher cet objet. Puis il fallait s'en éloigner et attendre un peu. Et des fois ça marchait. Sauf que la, il y avait de la lumière avant et plus quand il s'était approché des trucs bizarres sur les murs. Donc, il y avait quelque chose de bizarre. Kurkaru se toucha la figure et les yeux, pour voir si personne ne lui avait mit quelque chose de noir sur les yeux qui ferait qu'en fait il y avait toujours de la lumière alors que lui n'en voyait pas. Mais non. Donc la lumière était partie. Kurkaru n'avait pas le choix. Dans des circonstances pareil, un héros n'a qu'une seule ligne de de conduite : il doit retrouver ce qui a disparu ! Mais d'abord, il devait se diriger vers la lumière au bout du tunnel. Et par conséquent, vers son nouveau coupain, qui le suivait comme doit le faire l'aide du héros. Pour une raison quelconque il s'était complètement caché. Quand il lui avait parlé, tout à l'heure, Kurkaru n'avait pas vraiment écouté. Ça ne l'intéressait pas par rapport à ce qu'il pensait découvrir dans la pièce. Mais au lieu du trésor magique avec des super truc genre pièces d'or, épée et autres coffre remplis de pierre précieuses, il n'y avait trouvé que des trucs sans intérêt. Il revint donc, tout déçu vers son coupain. Il avait l'impression, dans la faible lumière qui filtrait qu'il y avait quelque chose de bizarre à sa main. Mais quand il s'approcha, ça disparu.

"L'es bizarre, nom d'un bulbe, ta main, ça me la coupe, y a du sang, plomb 95, dessus et pardessus mais sans dessus dessous ! Et tu te cache de quoi, tel la grenouille, qui n'est pas une pâte mais bien une nouille ? "

Puis Kurkaru, cherchant à voir de quoi son coupain se cachait. Il aperçut les deux agents qui eux aussi le virent. Kurkaru, ne voyant pas exactement en quoi c'était une menace se dirigea vers eux. Il avait, depuis qu'il avait pénétré dans l'enceinte du complexe. Cependant, il ne la pointait pas non plus sur les agents. Kurkaru se porta à leur rencontre et ceux ci eurent tôt fait de l'avoir encerclé. Enfin, si on considère que l'on pouvait faire un cercle à deux. Kurkaru pencha la tête d'un côté, puis de l'autre, ne sachant pas exactement ce qu'ils attendaient de lui. Tous les deux avaient sortit des pistolet à impulsion électrique et étaient prêt à faire feu.

"Rends toi sans faire d'histoire ! Tu t'es introduit sur une propriété privée ! On a le droit d'ouvrir le feu".


Le type qui avait dit ça devait être plutôt sympa. Ou alors il ressentait une sympathie particulière pour les nabots verts. Généralement les gardes n'étaient pas aussi généreux envers les personnes qui entraient. Ils se contentaient de tirer d'abord. Kurkaru leur fit un grand sourire.


______

Quelque part, ailleurs, des créatures n'entendaient plus un certain bruit. Avec prudence elles heurtèrent l'acier, légèrement. Ne ressentant pas de choc électrique retour, elles se mirent à défoncer celle ci. Quelques minutes plus tard, elles étaient dehors. Et gare à ceux qui allaient se trouver sur leur route.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp]   Kurkaru, Weirds Adventures, Part I [Libre : Demander par mp] Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 22:07

S’infiltrer dans un laboratoire hautement sécurisé sans se faire repérer était irréaliste. Lilian en avait conscience. L’arrivée des vigiles n’était qu’une petite mise en bouche face aux ennuis qui l’attendaient. Ils n’étaient pas entrés dans le bâtiment et, déjà, son compagnon déclenchait une alerté générale. Cet affreux nain ne lui servirait à rien. Il ne pouvait pas le contrôler. Ses actes ne répondaient à aucun comportement logique. Si quelques neurones avaient survécu à sa mutation, elles ne semblaient plus en état de fonctionnement. Pour avancer, il serait nécessaire de le laisser sur la touche… Alors qu’il comptait sur une fuite discrète, Lilian vit Kurkaru devant le dépôt. Deux hommes armés avançaient vers eux mais il ne trouva rien de mieux à faire que les guider vers sa cachette pour débiter un nouveau flot de paroles sans queue ni tête. Sa mâchoire se crispa. Le sang de sa main se souleva avec une furieuse envie de l’étrangler. Il se retint cependant. Les agents approchaient, et, alors qu’il comptait les neutraliser discrètement, le nain vert l’abandonna pour sautiller vers eux. A ce niveau, ce n’était plus de la débilité mais du suicide. Cette créature était-elle simplette au point de ne pas identifier ses propres ennemis ? Même un trisomique aurait eu plus de jugement…

Les deux hommes pointèrent leurs armes sur Kurkaru sans s’inquiéter de la présence d’un éventuel complice. Lilian n’était pas encore menacé. Il se fichait du sort qui attendait le nain – étant établi qu’il ne pourrait rien tirer de lui – mais il avait besoin de sang. Sa sécurité en dépendait. Ses veines se vidèrent doucement et la pellicule rouge s’étendit sur ses bras pour disparaître tous les manches de son t-shirt. Malheureusement, il avait mal anticipé le programme de sa journée au saut du lit…
Un mince filet de sang contournait le hangar afin d’alimenter ses veines. Il avait honte d’aimer la chaleur qui se propageait dans son corps à chaque fois qu’il utilisait son pouvoir. Cette douce sensation était en opposition parfaite avec le malaise de sa victime. L’agent le plus proche de Kurkaru avait lâché son arme. Il s’était allongé sur dos, dans la position la plus supportable, et claquait des dents, les mains crispées, en gémissant qu’il ne voyait plus rien. Alerté par le flux sanguin qui s’échappait de son poignet, le deuxième homme braqua son arme sur le gnome. Lilian l’entendit bredouiller d’une voix tremblante :

- Qu… qu’est-ce que tu lui as fait ?


Ces types n’étaient pas dangereux, songea-t-il. Ils hésitaient à tirer. On les avait probablement formés à des interventions armées fictives. Ils ne connaissaient pas les états d’alerte, seule la peur pouvait presser leurs doigts sur la gâchette. Kurkaru se rapprocha, il y eut un déclic mais rien ne se produisit. Le champ de force du mutant ne bloquait pas seulement ses pouvoirs, il détraquait aussi la technologie environnante. Cette capacité était à double tranchant mais elle avait ses avantages. S’il le gardait à ses côtés il n’aurait à craindre aucune arme de pointe. Lilian hésita et jugea qu’il était idiot de perdre le gnome trop tôt. C’était à l’intérieur du bâtiment que sa capacité à semer la zizanie deviendrait intéressante. Il longea le mur du hangar pendant que l’agent appuyait frénétiquement sur la gâchette. Ses veines s’ouvrirent à nouveau, le sang sillonna son torse et il vit sa cible pâlir. Ses membres s’engourdirent, ses yeux se révulsèrent et il s’effondra lentement par terre. Kurkaru semblait fasciné. Il l’avait déjà oublié.

- C’est bon, ils sont juste un peu sonnés
, souffla-t-il, agacé. Dépêchons-nous, sinon il y en aura d’autres pour nous arrêter.

Il n’était pas certain de convaincre la créature de cette manière mais il n’avait pas le temps de faire de la psychologie avec un déficient mental. Son comportement aléatoire était un avantage qui pourrait se retourner contre lui à tout moment. Il n’insisterait pas pour le garder à ses côtés. Sans attendre plus longtemps, il se dirigea vers une entrée secondaire à l’arrière du bâtiment et se glissa dans l’entrebâillement d’une porte. C’était une pièce aveugle, sans lumière. Lilian chercha à tâtons quelque chose pour éclairer les lieux. Le sang quitta sa peau et rampa dans la pénombre. Le flux enveloppa quelque chose qui, au toucher, ressemblait à une lampe torche. Il le traina jusqu’à ses pieds et Lilian pris l’objet pour l’examiner entre ses mains. Il l’actionna et un faisceau tremblotant lui révéla une sorte de dépôt.

[J'ai pris quelques initiatives pour avancer un peu. S'il y a le moindre souci, j'édite ; ) ]
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