C'est pas la taille du cannon qui compte ... ( PV Domino )

Récemment, Andrew avait réalisé les "lacunes" de son pouvoir, qu'il lui fallait tous les matériaux nécéssaire à la création d'un objet pour pouvoir le créer. Si il n'en manquait que ne serait-ce qu'un gramme de métal pour finir la copie, le tout tomberait par terre, dans une bouillie de matériaux homogènes.

Depuis lors, il regardait tous les produits qu'il touchait, vérifiant la liste des ingrédients de tout ce qu'il trouvait. Beaucoup de listes d'ingrédients le laissa surpris, comme le cheez whiz qui contient du plastique ... Il n'en mangerait pas de si tôt, quoi que ...

Andrew se promenait dans les rues de new york, passant devant les parcs et les fontaines, les magasins en tout genre. Il faisait exceptionnellement beau et chaud, le soleil plombant sur la ville. Il avait voulu prendre un peu d'air frais, car depuis son arrivée à l'institut, il n'était pas sorti. Ce n'est pas de l'air frais qu'il prenait, il voulait sortir de cet "entourage de mutants" où il était dans l'institut. Il avait envie de normalité, et ce n'était pas "normal" de voir des gamins jouer les super héros avec autant d'effet spéciaux.

Habillé de son traditionnel jeans et ses chaussures, on appercevait son chandail noir sous son manteau de cuir. Les mains dans les poches, il se promenait sur une rue achalandée quand une petite boutique attira son attention : prêteur sur gage. C'est plutôt un objet dans la vitrine qui l'interessa : Un Nikon D700 à 2500 $. Sa machoire en tomba ... pas litéralement bien sûr.

Quelques jours auparavant, durant sa première journée au manoir de Xavier, il avait rencontré cette charment demoiselle se prénommant Nyah qui portait fièrement ce même appareil et il l'avait analysé pour ensuite le copier. Il se dit que si il en copiait d'autres, il pourrait en vendre et se faire un peu d'argent.

Il trouva le magasin d'électronique le plus proche et s'approcha des bines à ordures et regarda aux alentours pour savoir si il y avait du monde dans le coin, et il n'y avait que peu de passants. Il se plaça derrière l'énorme contenant de métal et copia un Nikon D700 pour ensuite aller le vendre au prêteur sur gage qu'il avait vu. Entrant dans le bâtiment, il regarda aux alentours, il y avait des objets neufs et usagés de toute sorte, mais surtout de l'électronique.

Un homme imposant devant le comptoir comprit tout de suite ce que l'adolescent voulait. Il arracha l'appareil, l'ouvrant, l'inspectant de tout bord tout côté, l'utilisant un peu pour savoir s'il marchait bien. Le vendeur sortit des billets de sa caisse et les tendit à Andrew qui les pris. Il était un peu surpris de la facilité avec laquelle la transaction avait été faite: pas de question ni de commentaire. Il remarqua un écriteau sur le mur "No question asked".

Il sortit de là et se fit attaquer par une personne qui en voulait probablement à son argent. un couteau de cuisine sous la gorge plus tard, l'individu prenait ses jambes à son coup l;es mains vides. Andrew décida alors d'aller porter cet argent à la banque. Il alla donc s'ouvrir un compte à la banque la plus proche, repartant de là une demi-heure plus tard avec une carte de guichet qu'il glissa dans ses poches.

Il répéta le manège de la vente de l'appareil plusieurs autre fois, chaque fois dans un prêteur différent. Il manqua alors de boutiques, ce serait trop suspect de se pointer deux fois dans le même endroit pour vendre le même appareil.

ayant amassé une belle somme, il fit le tour des magasin d'armes, car il en voulait, que dis-je en désirait un. Il trouva alors ce qu'il cherchait : un bijoux, une merveille dans son genre ... un barrett calibre .50 avec le viseur électronique dernier cri. Il se colla le visage contre le verre, salivant d'avance, il était si près et si loin en même temps.

Un employé, remarquant l'intéret prononcé du jeune homme, s'approcha et demanda :

Est-ce que je peux vous aider ?

Andrew était un peu gêné, il avait fait mainte boutique ce matin là, mais aucun ne lui avait glissé un mot. Il avala sa salive et demanda :

Il est combien le Barrett ?

Sur ce, le commis éclata de rire. Apparemment, il y avait quelque chose de drôle dans ce que Andrew avait dit. Se calmant un peu, il posa sa main sur la vitrine appropriée et dit :

Écoute petit, ceci est un Barrett M82 qui tire des balles de calibre .50. Un tir dans le bras et il arrache. Il n'est même pas légal d'en posséder un pour un civil, encore moins pour un enfant. La seule chance de pouvoir y toucher est si tu prends un cours de tir et ça coûte mille dollars, seize ans ainsi que l'autorisation de tes parents.

il marqua une pose de quelques seconsed, regardant sévèrement l'adolescent dans les yeux et continua :

As tu les trois ?

Non ...

Alors ne reviens que si tu les as.

Il pointa la sortie du doigt, l'invitant à sortir, ce que l'adolescent fit. Il ne savait plus quoi faire. Il ne pouvait quand même pas demander à ses vrai parents une telle chose, surtout après 3 ans et ce qu'il a fait. Il se doutait que ni xavier ni aucun X-men avec un peu de jugement ne le ferait non plus ... il pensa tout de suite à Domino. Pour apporter autant d'armes dans une cuisine d'école il fallait être timbré sur les bords, et de toute façon, elle l'avait invité à un entraînement.

Il retourna un peu déçu à l'institut et chercha Domino. Demandant aux élèves, personne ne semblait savoir ou vouloir le dire. Il trouva finalement l'endroit, une porte que tous les élèves semblaient éviter. Il y avait une note d'écrit dessus "Rejoint moi au gymnase pour ton entraînement"

Il n'y avait ni date ni heure d'indiquée, mais se dit que si le papier trainait encore à la porte, elle devait encore être dans l'endroit de rendezvous. Il se rendit alors dans la dite pièce, un énorme gymnase. Il entra un peu nerveusement, se demandant quel genre de surprise il devait s'àttendre à.

Après notre petite rencontre dans les cuisines de l’Institut, l’idée qu’il vienne s’entrainer au moins une heure en ma compagnie m’est restée en tête. Cependant, le jour même il n’a pas daigné se montrer. Je l’ai cherché mais il semblait avoir disparu. Je l’ai peut être traumatisé qui sait, c’est sans doute pourquoi il ne s’est pas montré dans le gymnase. Je suis donc remontée dans mes compartiments ou j’ai pris une douche avant d’indiquer sur un morceau de papier que je l’invitais à me rejoindre dans le gymnase dés qu’il verrait ce message.

J’ai donc enfilé une tenue un peu plus légère ( un petit short et un débardeur que j’ai volé à Jean car je n’en avais pas) pour me rendre au gymnase ou j’ai attendu deux heures que le gamin se pointe. Je me suis d’abord dit qu’il ne viendrait toujours pas et que je ferais mieux d’aller faire un tour mais je suis quand même restée encore un peu. J’ai eut l’occasion d’effrayé deux gamins qui avaient décidés de s’entrainer au même endroit et j’ai aussi renvoyé une gamine dans sa chambre car elle ne cessait de chantonner une mélodie idiote… Bien sur, je suis persuadée qu’elle n’est pas montée dans sa chambre mais qu’elle est plutôt aller pleurnicher quelque part.

Je suis sur le point de sortir quand au moment ou je pose la main sur la porte celle-ci s’ouvre et je me retrouve devant Andrew qui semble un peu nerveux. Je lui adresse alors un grand sourire et me retourne pour marcher vers le milieu de la pièce. Je m’étire et soupire légèrement avant de croiser les bras et de le fixer quelques secondes.

- « Je pensais que tu t’étais perdu ou que tu avais eut peur! »

Je n’ai absolument pas d’idée de la façon dont je vais procéder. J’aimerais d’abord en savoir un peu plus sur ses pouvoirs. Je lui fait signe de s’approcher.

- « Bon, tout d’abord, tu me parles un peu plus de tes pouvoirs? Et après, on passera au corps à corps. »

Andrew ouvrit la porte du gymnase pour découvrir une Domino en short et débardeur, ce qui faisait contraste de la dernière fois, avec toutes ses armes et son costume moulant. Il recula de quelques pas, surpris de la voir de si près. Domino avec ou sans fusil demeurait une femme intimidante.

Blatérant à propos qu'il s'était perdu ou qu'il avait eu trop peur pour venir à sa rencontre, deux hypothèses très plausibles. La vérité c'est qu'elle n'avait mis ni date ni heure de rendez-vous pour l'entraînement.

Elle fit signe à l'étudiant de s'approcher ce qu'il fit avec prudence. Avançant à tâtons comme si il pourrait y avoir des pièges dans le chemin, il scruta les environs, remarquant que la pièce était vide.

Au moins un point positif avec Domino : elle en venait toujours au fait, sans tourner autour du pot. Elle avait probablement d'autres qualités, mais Andrew ne les connaissait pas. Bref, elle voulait savoir plus en détails les pouvoirs du jeune mutant.

Il n'était toujours pas à l'aise d'en parler verbalement. Il ne savait pas comment s'exprimer clairement sans le montrer. Andrew est un garçon très visuel.

C'est comme si il disait "je suis faché !" lorsqu'il était en colère ... ça n'aurait pas de sens, en tout cas pour lui.

Il passa sa main sur son visage, se demandant bien comment il allait expliquer ça à la cinglée devant lui. Il chercha des yeux un objet à copier pour qu'elle comprenne bien. Il ne voulait pas non plus détruire à nouveau quelque chose appartenant à l'école simplement pour démontrer son pouvoir.

Regardant son instructrice qui semblait s'impatienter, à moins que ce ne soit son air normal, il regarda son débardeur. Il remarqua qu'il semblait être fait de coton, tout comme son propre chandail.

Andrew s'approcha timidement de la mercenaire. Son coeur battait la chamade, car il ne savait pas ce qu'elle allait lui faire si il la touchait. Peut-être le giflerait-elle de nouveau ou pire. Il avala bruyamment sa salive et se tenta.

Il toucha le débardeur de la femme au niveau de l'épaule tout en essayant de ne pas lui regarder les seins. Il ne prit que quelques secondes à analyser le vêtement, les coutures étant la partie la plus complexe de l'objet.

Se reculant à environ deux mètres, il se mit face à sa nouvelle instructrice et utilisa son pouvoir pour copier le débardeur identique à celui de Domino. Son t-shirt noir se désagrégea pour créer le nouveau vêtement. Il y avait de la poussière sombre par terre, ancienne teinture d'un ancien vêtement. À ce moment, il dit :

Je copie les objets.

Il arracha le reste de son chandail et enfila la camisole. Il se frotta ensuite le derrière de la tête nerveusement, se demandant quelle serait la réaction de Domino.

Le gamin a l’air inquiet et un peu troublé… il montre quelques signes de anxiété mais je ne lui fait pas de remarque là-dessus. C'est sans doute du à l'autre jour, j'y suis peut être allée un peu fort ou bien serait-ce tout simplement dû au fait qu'il n'est pas sure de lui? Si c'est le cas, je vais remédier à ça.

Je me contente d’attendre et de voir la façon dont il va me décrire ses capacités à reproduire les objets ou plutôt à les plagier. Il s’approche alors de moi, tend la main avec incertitude et toujours avec nervosité, lui ferais-je peur?

Il touche alors mon débardeur sans trop vouloir le faire et pourtant je ne l'oblige à rien. Il y laisse sa main un instant et analyse le tissu et les coutures quelques secondes. Je le laisse faire sans dire un mot même si rares sont les hommes qui viennent ainsi toucher mon débardeur sans se ramasser une balle de ma part.

Soudain, il se met à reculer avant que son t-shirt disparaisse et laisse place au même débardeur que le mien. Je le regarde d’un œil intéressé et lui adresse un léger sourire à peine visible. Il prononce alors les mots Je copie les objets.

- « J’ai cru comprendre. Pas mal du tout. »

Je m’approche alors à mon tour d’Andrew et touche moi-même le débardeur afin de constater qu’il était tout à fait identique à celui que j’ai moi-même sur le dos mais je me met à rire un instant puis reprend mes esprits et lui tape sur l’épaule assez violemment.

- « Prochaine fois, copie un débardeur pour homme. » Je tire alors sur mon short qui me paraît assez court et frotte ensuite mes mains l’une contre l’autre. « Bon… sais-tu te battre? » Je regarde alors Andrew et soupire « Non laisse tomber, essaie de riposter. »

Je plonge alors sur Andrew sans lui laisser le temps de souffler. Pas que je veuille lui faire du mal, je veux d’abord évaluer la situation et elle semble assez délicate… il n’a pas l’air de savoir se défendre… voyons…

J’attrape alors l’un de ses bras, lui donne un violent coup de hanche dans les reins et tle fait voler sur le sol en deux secondes. Je me place alors à califourchon sur lui et te regarde avec des yeux étonnés et interrogateurs.

- « Ca va ? Tu as une bonne capacité à analyser les objets et à les reproduire, tu ne devrais pas avoir de mal à analyser des techniques et à les mettre au point vu que l'on travaille d'abord la mémoire visuelle pour le reste on verra après. »

Domino félicite le jeune mutant pour son pouvoir puis l'insulte pour son goût vestimentaire "spécial". Andrew sait très bien que quelque chose se prépare, elle va le frapper ou lui demander de se battre au corps à corps. Préparé à toute éventualité, le jeune homme ramassa du fer derrière son dos avec sa main gauche pour la création d'une clé géante comme à leur première rencontre, on ne sait jamais avec cette folle ... il y en avait dans les structures avoisinantes.

Elle le regarde, le juge des yeux, se demandant probablement ce qu'elle allait faire de ce gringalet. Plongeant sur le jeune mutant, elle le saisit par le bras non occupé par son pouvoir, un bon coup de hanche le fait valser, tomber par terre et par la même occasion interrompu la concentration d'Andrew. Un vague amas d'acier tombe sur le sol dans un bruit sourd. la femme s'approche et s'assit en califourchon sur sa victime.

Pris de panique, il pense à une arme et ne pense qu'au vieux couteau de cuisine en fer blanc de sa mère. Il l'avait apporté à son père dans son atelier parce qu'il ne coupait plus, il fallait l'aiguiser. Même un couteau à beurre était plus tranchant. En se concentrant, il créa deux de ces armes et les plaça en ciseaux sure la gorge de Domino. Il était un peu essouflé à cause de l'effort fourni car il s'était dépêché.

Aucune chance qu'il puisse lui trancher la gorge ou la blesser à moins de frapper très fort et c'est ce qu'il voulait. Il voulait lui montrer qu'il était capable de réagir en cas d'urgence. elle lui dit qu'ils allaient pratiquer des techniques de combat avant toute chose.

D'accord.

Lui offrant un air décidé avec une petite teinte de peur, il voulait apprendre et être plus fort. Il savait que Domino serait la bonne professeur pour ce faire, même si il se doutait que ça allait faire mal.

« D’accord » je t’attrape tes deux poignets et les serre assez pour que tu lâches ces deux couteaux à beurre avant de te le planter dans la jambe sans le vouloir. J’y vais assez doucement afin d’éviter de te casser les poignets. Je me redresse, repousse les couteaux avec un mon pied droit et te fais signe de te relever immédiatement. J’ai bien envie de t’apprendre à tirer mais il va falloir montrer de la patience car premièrement, je ne pense pas que les professeurs le verraient d’un bon œil et en plus, je ne te connais pas encore assez bien, de plus, tu prends facilement tout de travers et on apprend pas à tirer à quelqu’un de déséquilibré. Donc un peu de jujitsu pour le moment.

- « Bon, arrête d’utiliser ton pouvoirs à chaque fois que tu as peur » je prend une courte pause afin de réfléchir au comment m‘y prendre et par ou commencer car je n‘ai pas du tout commencer, c‘est juste pour passer le temps et me laisser ainsi le temps de trouver quelque chose à faire... « je suppose que tu ne connais aucune technique de combat…" je ne te laisse pas le temps de répondre « Bien, c’est pas grave, rassures toi! »

Je m’avance vers toi en te frappe grâce à une technique utilisée en décrivant un arc de cercle avec le talon pour mettre mon adversaire au sol. Je te rattrape juste avant que tu ne retombe sur le sol par le col de ton débardeur et te tire vers moi. Je me positionne à coté de toi et te montre la technique plusieurs fois afin que tu l’exerces en même temps que moi avant de la mettre en pratique.

« Je devrais peut être te mettre des protections? » Je ne te laisse toujours pas le temps de répondre « Non c’est inutile hein? T’es bien d’accord »

Normalement je devrais mais c’est pas du tout mon genre et tant que personne nous tombe dessus, je n’aurais pas trop de problème et puis, il ne risque rien avec moi… Je ne vais pas lui faire de mal.. Pour l’instant. Je me place devant toi afin que tu puisses tester cette technique sur moi, bien sur je vais me laisser faire quelque peu mais pour ça il va quand même falloir que tu sois rapide sans quoi je te taperais dans le ventre avec un autre coup de pied. Après, ça une fois que tu auras parfaitement réussi. je remonte discrètement ce petit short, Jean, tu as des grosses fesses!

La dame demande à Andrew d'arrêter d'utiliser son pouvoir quand il a peur ... Plus facile à dire qu'à faire, ce n’est pas elle qui a peur, mais lui ! Elle se redresse et se met en position de combat. Andrew se relève et se frotte les poignets pour tenter d'en soulager la douleur. Elle a de la poigne pour une femme ! Tassant les joujoux métalliques hors du chemin, la professeure demande au jeune homme à propos de ses connaissances en art martial.

Andrew est un expert en jujitsu et en karaté ... dans sa tête. Il a écouté pas mal de films de ce genre et se pense à la hauteur de Domino ... jusqu'à ce qu'elle le frappe. Toutes ses illusions tombent à plat, se rendant compte qu’écouter ce genre de films c'est comme regarder une série scientifique : ce n’est pas parce que tu l'as regardé dix fois que tu vas être expert en la matière.

« Je devrais peut-être te mettre des protections? »
Elle ne le laisse toujours pas le temps de répondre
« Non c’est inutile hein? T’es bien d’accord »

Étrangement, Andrew était d'accord avec la madame, parce que mettre des protections aux genoux, coudes, casque, protection du corps, ça faisait moins mal à la longue, mais ça baisse énormément l'agilité et ça rendrait l'entraînement encore plus long. La seule chose qu'il fit c'est de recréer son chandail original et de le mettre en vitesse, parce que se faire tirer par le col d'un débardeur, c'est pas la chose la plus agréable du monde, en tout cas pas pour Andrew.

Andrew finit rapidement par comprendre la technique à force de se la faire faire. Il dut s'essayer plusieurs fois sur Domino pour réussir, les coups de pied aidant pour la détermination, car il savait très bien que c'était parce qu'il l'avait manqué qu'elle le frappait. Douloureux, mais efficace, un style qui collait très bien à la jeune femme. Il finit par relativement bien maitriser le tout, mais se doutait que ce n'était que le début ... une seule prise ne fait pas de toi une ceinture noire, loin de là.

Après cet entraînement, il utilisa la sueur des deux personnes présentes ainsi que l'humidité ambiante pour créer de la glace, qu'il appliqua à son ventre et son cou. Malgré tous les coups qu'il avait reçus cette journée-là, se faire prendre par le collet et des cous de pieds dans le ventre lui faisait plus mal que le reste du corps.

On enchaine par quoi ensuite ?

Il était évident qu'il ne tiendrait pas plus de deux minutes supplémentaires de cet entraînement, et encore, je suis généreux. Vascillant légèrement, ses yeux se fermaient doucement pour ensuite s'ouvrir en sursaut. Il savait qu'il n'était pas près à continuer, mais ne voulait pas sembler faible devant Domino, peut-être serait-elle plus clémente à son égard si il ressemblait moins à une poule mouillée. Il était déjà étonnant qu'il soit parvenu à maitriser cette technique. Maitriser est un mot fort, il n'e l'avait utilisé que sur une partenaire immobile. Ce serait probablement un automatisme pendant quelques jours avant que son cerveau ne l'assimile complètement.

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