Une surprise de taille. PV Deadpool

A peine rentrée que j’ai déjà pas mal de choses à faire. Une fois arrivée à New York j’ai pris une chambre dans un hôtel cinq étoiles, évidemment, et j’en ai profité pour me rafraichir et me reposer un peu. En venant ici, j’ai appris par le biais d’un bel homme qui parlait sans se méfier dans la cabine couchette d’à coté lors que mon voyage vers Paris, qu’un entrepôt situé sur les docks du port de New York cachait une grande cargaison d’armes venue de Russie. L’homme parlait russe mais tout le monde sait que je parle un tas de langues différente et que ce genre d’information ne m’échappe pas. Chose inévitable, il fallait que je m‘y rende et au plus vite. De nuit, ça serait beaucoup plus facile pour moi.

Après avoir pris une bonne douche, j’ai enfilé ma combinaison et me suis armée de mes deux Colt M1911 ainsi que d’autres petits gadgets dont je ne vois aucune utilité d’en mentionner le nom. C’est à pied que je me suis rendue sur les docks, à pieds, oui car c’est le moyen de transport le moins tape à l’œil surtout quand on est armé. Je préfère ainsi les petites rues et les coupe gorge afin de ne pas me faire remarquer. Vous vous en douterez, je suis arrivée au port sans qu’aucun sdf n’ose s’approcher et dans le cas ou quelqu’un l’aurait fait, il ne m’aurait fallut que quelques secondes pour l’envoyer au tapis. Je n’ai encore croisé personne qui m’a posé de question ou qui m’a interpellé. Jusqu’ici tout se passe bien et je rêve déjà de toutes les armes que je vais pouvoir emporter avec moi. Le seul inconvénient c’est qu’à l’Institut je n’ai pas le droit de les emmener on m’a déjà prévenue mais vu que je reviens d’un grand séjour à l’autre bout du monde ils ne devraient pas trop râler pour si peu.

Il fait nuit, le ciel est dégagé et il fait frais. Les seuls bruits audibles sont, l’eau, les chats, les voitures qui circulent plus loin en arrière plan et malheureusement les gardiens. Il faut toujours qu’il y ait des gardiens. Je monte sur un container sans difficultés et m’approche d’un des gardiens. Lorsque je me trouve juste au dessus de lui, il pointe la torche dans ma direction, là, j’ai juste le temps de me mettre à plat ventre afin de passer inaperçue. Il se remet ensuite à marcher et là, je lui tombe dessus en l’assommant avec le manche de mon Colt M1911, un bon coup dans la nuque et le tour est joué. Je regarde autour de moi, personne en vue et je n’ai pas fait de bruit. Maintenant, dans quel entrepôt se trouve cette cargaison. Les entrepôts sont numérotés et je sais que je n’ai qu’à tapé au hasard. Je prend le neuvième. Je décide de monter par les toits ce qui reste la manière la plus évidente et la plus discrète pour rentrer dans un entrepôt qui de toute évidence doit être gardé. Une fois les deux pieds sur le toit, je fais le tour pour m’assurer que personne ne s’y trouver et m’avance vers la porte qui mène à l’intérieur. Là encore, un petit appareil de sécurité avec un code de quatre chiffres, de zéro à neuf. 0434. Voilà, les quatre chiffres sur lesquels j’appuie et le petit écran prend alors une couleur verte suivit d’un petit bip qui m’indique que la porte est ouverte.

A peine ai-je passé l’embrasure de la porte que j’entends un coup de feu suivit de quelque chose semblable à un feu d’artifice. Là, un gars commence à parler de choses étranges, la belle bleue, trompette, mp… je ne comprend pas un seul mot de ce qu’il me dit là. Je reste néanmoins vigilante cachée derrière les caissons. Je prend mon deuxième Colt dans la main gauche. Je vais alors le distraire pour tenter de faire le tour et le prendre par derrière. Faut vraiment qu’il y ai toujours quelque chose pour compliquer la tâche. Pourquoi les choses ne sont pas aussi faciles qu’elles devraient l’être. Parce que ça serait ennuyant sans doute. J’espère seulement que ce n’est pas un gardien, ce qui m’étonnerait vu le look qu’il se donne.

- «  Tu ne crois pas qu’il y a assez d’armes pour deux. Je ne suis pas venue ici pour faire cosette avec un mec en tenue moulante. »

Lorsque je me rapproche suffisamment de lui, j’arrête de parler afin qu’il ne me repère pas et je pointe mon arme sur sa tête avec l’autre arme je tape sur sa hanche afin qu’il se retourne et me regarde. Habillé comme ça, on pourrait même croire que c’est une blague mais je reste quand même sur mes gardes. Il y assez de caisses, assez de matos pour deux, et puis je ne saurais même pas emporter une caisse avec moi alors bon… Etrange coïncidence que cet homme vienne ici pour la même raison que moi. Je suis tellement occupée à regarder cet étrange individu que je ne me rend même pas compte qu’une dizaine d’hommes entrent dans la pièce sans faire de bruit afin de nous attaquer. C’est lorsque j’entend le bruit d’un chargeur que je tire l’inconnu vers moi pour plonger derrière un container. Je pointe toujours une arme vers lui, je n’ai pas confiance et s’il le faut je lui colle une balle en pleine tête.

Il fait sombre, on y voit presque rien, ça sera d’autant plus simple. Une dizaine d’hommes, vêtus de noir eux aussi. Trois cachés derrière un autre container derrière le notre, un à l’étage, s’il fait le tour sur l’échafaudage il nous a facilement dans sa ligne de mire. Un autre homme se trouve à l’entrée devant la porte que j’ai empruntée pour rentrer, un autre se trouve devant la porte principale de l’entrepôt qui est toujours fermée et pour les autres, je n’en ai aucune idée. Je colle une balle au cagoulé à coté de moi et je me charge des autres… ou je me charge des autres et après je verrais pour cet imbécile. Faut voir…
Je reviens de « vacances » qui m’ont permis de me reposer et de passer à autre chose et voilà que je me retrouve dans un entrepôt avec une dizaine d’hommes à qui je vais devoir collé une balle pour qu’ils me foutent la paix et que je puisse ainsi prendre se dont j’ai envie. Je suis sure que c’est à cause de l’autre que les renforts sont arrivés, je n’ai fait aucun bruit et personne ne m’a vue, alors ça ne peut être que lui!

Là, j’entends un autre bruit de chargeur et là, quelqu’un commence à tirer dans notre direction, je bouge alors pour esquiver les balles et plonge derrière un autre container en tirant dans la direction d’où provient les coups de feu. L’un des gars, celui qui se trouve en hauteur, est touché à la jambe et tombe pour s’écraser sur le sol. Je ne fais plus attention au clown de tout à l’heure et couvre mes arrières. Chacun sa merde j’ai envie de dire. J’entends toujours des coups de feu. J’ai pas le choix, je vais devoir me montrer pour les abattre. Je sais pas ce que je préfère, mes petits vacances au calme ou ça… ça évidemment, qu’est-ce que ça a pu me manquer. L’Action avec un grand « A« , il n’y a que ça de vrai.

J’en ai calmé quatre je sais pas combien il y en a mais pendant que j’attends une ouverture pour leur tirer dessus. J’entends des cris qui proviennent de là ou se trouve le petit gars en tenue moulante. Je sais pas trop ce qu’il se passe de son coté mais je vais pas tarder à le savoir s’il n’a pas envie que j’emporte quelques souvenirs. Je décide d’en finir car ce petit jeu commence à me fatiguer et je saute sur le container en tirant sur les deux fouteurs de troubles tout en ne cessant de me déplacer et par chance, je ne les manque pas. Pendant que je m’occupais de ces deux gars qui avaient vraiment envie de me plomber, l’autre nabot massacrait tous les gars un par un avec un katana. Lorsque le calme revient alors dans l’entrepôt, je me trouve accroupie sur un des container et je regarde dans la direction de l’inconnu qui maintenant qu’il en a terminé avec les braves petits soldats en revient à moi. Juste pour dire, ce gars est complètement cinglé, je pense qu’il vaudrait mieux qu’on lui en colle une en pleine tête afin qu’il arrête de souffrir. Il crie alors un « bon! » dans ma direction et je ne tarde pas à répliquer.

- «  Ou en étions nous nous deux? »

Je pointe alors une de mes armes en direction de ce psychopathe et attend qu’il fasse quelque chose de censé ce qui risque fort de ne pas se produire. Je rêve ou il chantait tout à l’heure lorsqu’il s’en prenait à ces gars, non je ne pense pas avoir rêvé il a bien chanté une chanson idiote… Je sais pas sur qui je suis tombée mais il lui manque vraiment un grain. Je saute du container et m’approche de lui en lui adressant un sourire tout en restant à une certaine distance et en parlant d’un air supérieur. Il a parlé à mes seins et il a maté mes fesses... ensuite, il chantait en massacrant ces gars. Quel étrange personnage.

- «  Dis moi, comment t’appelle-ton? Tu portes souvent cette tenue?  »

J’agite mon arme en désignant son pantalon et son masque. Je peux très bien le plomber là tout de suite mais je vais d’abord attendre qu’il me dise son nom et ensuite, je lui en collerai une en pleine tête.
Car premièrement, je n’apprécie pas qu’on m’attaque à coup de feux d’artifices, ensuite, je n’apprécie pas non plus qu’on empiète sur mon territoire et qu’en plus de ça on me vole la vedette. Je soupire en m’étirant levant mes armes au plafond pour ensuite pointer mon Colt en direction de la cuisse de ce clown. Dommage que je n'ai pas de temps à perdre avec lui, on pourrait bien s'entendre.

- «  Allez mon mignon, voyons si tu fais encore le clown. »

Sur ces mots, je tire une première balle dans la cuisse de l’inconnu et attend de voir la réaction suivant laquelle je l’achèverais ou pas. Le bruit retentit et résonne, rompant ainsi le silence qui régnait maintenant dans le hangar. Je laisse mon arme pointée sur lui tout en faisant un pas en arrière en évitant le corps d'un des hommes qui nous ont attaqué il y a quelques minutes. Je l'enjambe tout en ne cessant de fixer l'autre taré. Là, j'aurais bien envie de le faire danser et chanter par la même occasion mais ça risquerait de très vite m'ennuyer. Je préfère le travail vite fait et proprement. D'une main je braque mon arme sur ses couilles et de l'autre j'indique les armes qu'il a sur lui.

- «  Et si tu touches à une seule de tes armes! je te prive de ce que t’as entre les cuisses. »

Imbécile. Crétin. Ignorant. Irréfléchi. Craquant? Non. Le voilà qui refait encore le pitre et tout ça pour me dire qu’on l’appelle donc Deadpool. Il suffisait juste qu’il me dise Deadpool et j’aurais tiré ma révérence. Non, il faut qu’il fasse le clown c’est plus fort que lui. Je ne sais pas d’où vient cet étrange individu mais une chose est sur il ne peut pas être humain et parler autant. Je lève un sourcils en le regardant s’agiter pour rien. Bref, Deadpool, jamais entendu parler, du moins c’est-ce que je crois. Cela ne me percute pas immédiatement. L’arme braquée sur lui ne l’inquiétait pas. Je tire et il évite la balle sans trop de mal. Il va finir par me plaire au final. il me fait juste remarquer que c’était inutile de lui tirer dessus car soit disant, il aurait une arme cachée là-dessous… ce qui ne laisserait donc pas de place pour le reste mon grand. Deadpool lance alors une bille de fumigène. J‘ai horreur de ça, et cela a tendance à m‘énerver. Je n’ai pas eut le temps de bouger qu’il pointe déjà une lame sous ma gorge et une autre non loin de mon foie. Cependant, j’ai aussi eut le temps de pointer mon arme au même endroit qu’un peu plus tôt. Le voilà qui recommence maintenant, malgré la situation, avec ses stupides blagues. Mon œil de pirate… non mais franchement. Je glisse ma main le long de ma cuisse et attrape un couteau que je garde dans la main droite tandis que mon Colt est toujours pointé entre les cuisses de Deadpool.

- « Mon œil de pirate ça sera la dernière chose que tu verras si tu n’enlèves pas ça de ma gorge. »

Je ne fais pas attention aux choses qu’il a pu prétendre plus haut, car je préfère tout simplement ignorer les malades mentaux. Bien qu’il semble lui aussi être un mercenaire dont les techniques sont remarquables, je doute qu’il ait encore toute sa tête. Si je pense ça c’est parce qu‘il semble complètement sur une autre planète. Soit, c’est moi qui ait un problème soit c’est juste car nous n’avons pas le même humour. Je place mon bras droit de telle façon que mon couteau soit sur le rein de mon adversaire. On est plus ou moins à égalité sauf qu’il ne semble pas avoir peur de perdre quelque morceaux. Que me cache-t-il encore. Quoi qu’il en soit je ne suis pas venue pour perdre mon temps.

- « Bon, cesse de jouer. Lâche tes armes ou vas jusqu’au bout mais je ne suis pas venue ici pour toi mais si tu me tues tu pourrais le regretter. On a franchement mieux à faire tous les deux, tu ne crois pas. »

S’il tente de m’éviscérer vivante, je m’extirpe là, et j’y arriverais. La chance est de mon coté pas de la sienne. J’espère juste qu’il choisira l’autre possibilité ce qui m’évitera de risquer mon corps à cette entrave dangereuse. J’aime les hommes qui manient aussi bien les armes et qui ont l’approche assez brutale. Lui c’est différente, il lui manque un grain. Je préfère jouer le jeu et rester là sans bouger. Attendons de voir ce qu’il va faire. J’appuie alors légèrement avec la lame sur sa tenue moulante et fais de même avec mon Colt. La position est assez délicate mais je reste quand même assez souple pour entreprendre un mouvement pareil. J’aurais bien envie de lui ôter son masque à celui là. Juste par simple curiosité, tout simplement pour voir le visage de mon agresseur.

- « Ca suffit. »

Un coup de rein, me faire entièrement confiance à moi même, le colt contre la lame qui est sur mon foie et le couteau contre l'autre lame placée sous ma gorge pour le repousser en arrière et lui donner un coup sur la poitrine avec le dos de mon arme. La chance est toujours de mon coté. Jusqu'ici elle ne m'aura pas laissé tomber. Je me retourne, jambe légèrement écartée, j'ai lachée le couteau et repris mon deuxième colt. les deux tout droit braqué sur la tête de Deadpool.

- « Appele moi Domino et souviens-toi-en! »

Voilà encore cet étrange personnage partit dans un monologue incompréhensif. Il lâche maintenant ses armes les envoyant au loin et fait de même avec son katana qu’il plante dans le sol. Je fronce un sourcils et vise les munitions et les explosifs qu’il a autour de la ceinture et dont il parle à l’instant. Malgré le fait qu’il vient de se désarmer seul, je reste quand même méfiante quant aux hommes dans son genre.

L’explosion retentit mais lui ne semblant pas trop préoccupé commence à m’expliquer je ne sais quoi. Je commence alors à avoir la migraine et l’envie de lui coller une balle en pleine tête m’éprend. Chose qui n’est pas dans mon habitude, sachez que je suis une femme diplomatique quoi que j’emploie souvent la manière forte plutôt que les mots. Bref, passons. Il m’explique avoir un téléporteur et moi pas et m’informe que tout va exploser.

- « Charmant. »

Il ne me filera surement pas son téléporteur, je ne sais pas combien de temps il me reste. Je m’approche d’une énorme caisse tout en ayant une arme pointée sur Deadpool et avec l’autre main j’ouvre ce conteneur qui me propose alors des Vektor SS-77, j’ouvre un sac qui se trouve au sol, sac que j’avais emmener avec moi mais que j’avais laissé là pendant notre petite partie de sport et je tente alors d’y mettre une de ces armes, j’ouvre alors une deuxième caisson ou là se trouvent différents Colt. Mes yeux s’ouvre grand et un léger sourire apparait sur mes lèvres, j’en dépose quatre dans mon sac et referme celui-ci avant de passer la lanière du sac sur mon épaule. Je me retourne alors une dernière fois vers Deadpool.

- « Ravie d’avoir fait ta connaissance malheureusement, le contact n’est pas passé aussi bien que je l’espérais, et puis je déteste la concurrence. »

Je pointe alors mes deux armes vers la tête de Deadpool et ne manquant pas ma cible cette fois, avec l’aide de mes pouvoirs, la balle vint se loger dans la tête de celui-ci. Je me retourne immédiatement sans regarder en arrière, sans vérifier qu’il soit mort car pour moi une balle placée comme je l’ai fait ne rate personne. Je reprend alors le chemin que j’ai pris pour venir ici, un peu déçue de ne pas avoir pu prendre plus de gadgets, un léger remord quant à ce Deadpool qui fut quelqu’un des plus étranges.
D’autres explosions suivent les précédentes, on entend des sirènes de polices et des camions de pompiers, déjà trop tard, car avec la quantité de poudre que doit contenir ces entrepôts, il est inutile de se donner de la peine, tout partira en fumée.

Je déposerais mes armes dans un coffre à mon nom quelque part en ville, dans un lieu sur car je n’ai pas vraiment le droit d’apporter tout ça à l’institut et je rentrerai ensuite me reposer en repensant à cette drôle de rencontre que je n‘oublierais pas.