Quand sonne minuit et la fin d'une vie (PV Deadpool)

Max éteignit l'ordinateur et se leva, étirant tout les membres encore fonctionnel de sa carcasse à cette heure ci ! Autant dire vu sa fatigue, pas grand chose. Il travaillait beaucoup, et il n'avait tué personne dernièrement pour en absorber l'énergie vitale comme il avait coutume de le faire si bien qu'il n'avait même pas pris de "complément alimentaire". Une vrai tragédie ! Il changerait cela demain. une fois sont ordinateur éteint, il quitta la pièce et la ferma à clé. C'était son lieu de travail, plein de données confidentielles et très sensibles ! Dans le genre à pouvoir l'envoyer en prison si une personne fouillait un peu trop et faisait deux trois rapprochements malencontreux.

Dans la cuisine, il se servit un grand verre d'eau en contemplant les lumières de la City. Il faisait toujours jour ici, comme la fée Électrique remplaçait le dieu Soleil le soir venu. Même pas besoin d'allumer la lumière pour y voir. Il mit son verre au lave vaisselle et enclencha le verrouillage de la baie vitrée. Les portes coulissèrent dans un chuintement, et les pales métalliques du store descendirent sur leurs rails pour faire obstacle à la lumière façon stores vénitiens. La seule lumière qui illuminait le salon était celle des leds et horloges intégrées des appareils électroniques et la lueur rouge de l'indicateur de l'ascenseur à une extrémité. Max se dirigea versa sa chambre à tâtons et se glissa sous sa couette avec bonheur enfin content de plier une journée d'un dur labeur et d'un travail honnête basé sur le malheur des autres et sur le rôle qu'il y jouait pour le provoquer. Il s'endormit du sommeil du juste.

...

Intrus ! Voilà se qui lui cria son esprit. Son don qui lui permettait de détecter les intrus était comme un autre de ses sens, au même titre que l’ouïe se qui lui permit de repérer un intrus dans son appartement. Il attrapa son arme de poing dans sa table de chevet et son portable puis attendit un peu de voir où aller se diriger ce visiteur nocturne.

Hrp : J'ai eu le temps de répondre \o/

La vitre de l'appartement reste sale, jour après jour, ne laissant plus apparaître que des visions floues de l’extérieur. Dans ce petit appartement digne d'un jeune célibataire, un canapé trônait en plein centre de la pièce principale, lui même en face d'une télé posée en équilibre sur un meuble. Sur ce trône s'était affalé un roi bien peu commun qui, avec énervement, regardait une émission où l'on posait des questions de culture people. Bière a la main et chips de l'autre, chaque mauvaise réponse était accompagnée d'une réflexion de Wade qui laissait deux trois gouttes de bière se coller au sol. En caleçon à smiley et habillé d'un marcel comme haut, on sentait que cet homme n'était pas sortit depuis un moment de sa tanière. Même les derniers événements entre les X-men et la confrérie n'avait pas atteint sa sphère d'information.

Soudain, une sonnerie retentit sous un journal datant de deux jours. Décrochant avec nonchalance, Wade porte le téléphone à son oreille jusqu'à entendre que l'on demande Deadpool. Le jeune homme laisse tomber le téléphone et se retire dans sa chambre d'où il ne ressortira que trente secondes plus tard. Il reprend son téléphone sans fil avec cette fois, son fameux masque rouge et noir sur la tête et un pistolet muni d'un silencieux sur l'autre main.

«.....Allo ? Allo ? Il n'y a vraiment perso... »

« Deadpool à l'appareil ! C'est pour quoi ? »

«Ah ! Enfin j'arrive à vous joindre... Vous êtes bien le mercenaire.. »

«Non en fait, je suis le laveur du slip de superman. D'ailleurs, vous saviez que son slip était aussi résistant que lui ? Dur de faire partir une tache... »

«Désolé je me suis trompé de numéro je crois... »

«Jte monte un flan. Mais plutôt que mercenaire, je préfère le plus beau gosse des ''nettoyeurs''. C'est plus classe ! »

« Hmm... Certes...On m'a dit que vous étiez....original, et je vois mieux ce qu'ils voulaient dire. Donc pour en venir à ma demande... Vous êtes donc bien quelqu'un qui ''règle'' le cas de personnes gênantes ? »

« Ça se passe où? »

«New York. Vous avez une première part au début. Ça paye plutôt bien en cas de réussite et... »

«N'en jette plus, je marche. » Dit-il sans hésitation tout en tirant une petite rafale avec son arme dans le cousin déjà en miette sur le canapé. Les balles le traversèrent pour se loger dans le canapé déjà remplit d'anciens tirs. « On se rejoint où pour la première paie ? »

La suite de la conversation n'était qu'un mélange du lieu du rendez-vous et d'éloge de Bea Arthur. Le lieu convenu fut les quais présents sous la statue de la liberté à neuf heures trente du soir. Sans stress, c'est à neuf heure vingt que Deadpool se prépara pour son rencard du soir. Une fois son fameux costume rouge et noir tout propre -pour une fois- unique en son genre vêtu, il passa aux armes sans oublier son téléporteur. Cet objet plutôt rare en son genre était plus un jouet qu'un outil pour le mercenaire. Tantôt il l'utilisait pour se téléporter au frigo, tantôt il se rendait dans les restaurants pour ''emprunter'' un repas tout frais et préparé par des grands chefs. Cette fois, son utilisation est plutôt nécessaire vu l'heure tardive pour se rendre sur l’île. D'une pression du doigt, le farfadet rouge disparut de son appart pour arriver sur les berges des quais. Son employeur ne tarda pas à se montrer lui aussi, mallette à la main et encapuchonné dans des vêtements sombres.

« Vous voilà. ET à l'heure . »

« Salut le timbr...très cher et bien aimé client. Bien sûr que je suis à l'heure ! »

« Il faut dire que vous ne donnez pas spécialement confiance au téléphone. Bref, pour la mission, vous devez trouver et tuer un certain Maximillien Fray cette nuit. Le pourquoi et le comment peuvent sans doute être réglé par cette mallette... »

« File moi ça pour voir le chaperon noir » Prenant des mains la valise de l'étrange contact, Deadpool écarquilla les yeux lorsque ceux-ci se posèrent sur les liasses de billets.« Pourquoi tu veux sa mort ? Je m'en fous...100...300... »

« Une fois que vous avez nettoyé le monde de cette vermine.... écoutez moi ! »

« Oui oui, jt'écoute bill ! 3400... Continue, je suis multifonction comme un couteau suisse. Mais américain. »

« Une fois que vous commettrez le forfais et que vous aurez commis d'énorme dégâts chez cet homme, vous laisserez un billet marqué très exactement ''Les mutants sont libre. Ils sont l'évolution et seront le futur! La confrérie '' et passer votre temps à haïr les humains » Prenant un air dépité en regardant son mercenaire, le contact l'interpella : « Vous m'écoutez au moins...? »

Deadpool se releva, ferma grossièrement la valise laissant dépasser un ou deux billets de cent dollars et se mit au garde-à-vous.

« Oui chef ! Donc je dois aller buter la confrérie pour le compte d'un certain Maxlien ? Euu non Je dois tuer le Maximillien et dire des blablas sur la confrérie en gros. Tope là, c'est fini pour ce gars ce soir ! »

*Bordel, tu aurais pu terminer en rime là ! T'abuse.*

« Ouai, je sais … ça sera pour la prochaine fois . »

« Hein ? Qu'est ce qui sera pour la prochaine fois? »

« Non rien. Bon j'y vais ! A demain au même endroit pour la somme ! » Et instantanément, Deadpool se téléporta à l'adresse présente dans la valise.

« Attendez.... Je ne lui ai même pas dit pour les pouvoirs du type... »

Lorsque Deadpool arriva sur les lieux, la première chose qui frappa Wade fut le quartier : banal a en crever. Apparament, sa victime se trouvais dans une de ces énormes tours de métal-communément appelées bulding-, plus précisément au dernier étage de la plus proche de lui. Une fois sur le toit de la tour voisine grâce à son téléporteur, il sortit des jumelles à visée thermique pour détecter où se trouvais sa cible. Bien que la distance empêchait de voir de façon précise, il vit une personne aller dans une pièce non loin du bureau qui, lui, se voyait depuis sa position.

« Bon, pour attraper une proie dans son terrier, il faut poser des pièges pour l'attraper sans trop d'effort. »

*T'as trouvé ça tout seul ?*

*Je pense pas. On dirait que c'est … mais oui, c'est une citation d'un épisode de chasse et pèche de Arte, une chaine franco-allemande*

« Ouai et ? »

*Ben c'est pas la classe... mais plus intelligent*

Avec son téléporteur, Deadpool se déporta aux alimentations extérieures du bulding, installant des disrupteurs à distance...

«Disrupteur, c'est marrant comme mot. Disrupteur, disrupteur, disrupteur, disrupteur, disrupteur, disrupteur, disrupteur, disrupteur, disrupteur, disrupteur... C'est comme sparadrap !»

Hum... Donc, je disais avant que Deadpool ne m'interrompe que ces disrupteurs peuvent s'activer à distance bloquant ainsi l'ascenseur pour éviter une fuite possible. Il avait apporté avec lui quelques petites mines et explosifs en tout genres tels que des mines soniques, des charges à portes, des fumigènes, des grenades une charge de C4... Un parfait petit arsenal portatif.

*Lorsque Deadpool s'invite chez les gens, c'est au moins par la porte d'entrée ou la pièce la plus luxueuse !*

Il actionna les disrupteurs et coupa toute source de courant dans le coin. Wade se téléporta en plein dans le bureau et fut secoué par la richesse de la tête qu'il doit chasser. Plus riche que ça, tu meurt! Passablement énervé par la différence entre son appart et ici, Wade reprit son sérieux. Les deux katanas dans ses mains, Deadpool traversa l'appart de part en part en criant :

«CHÉRIE, JE SUIS RENTRÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ.... !!!!»

Deadpool fonça directement vers la chambre pour trouver sa cible et ainsi en finir au plus vite avec ça.

Cet individus déambulait dans l'appartement. Maximillien appela le 911 et prévint la police. C'était vraiment n'importe quoi de prévenir la police venant de lui, mais en l’occurrence, quelqu'un était entré sur sa propriété par effraction et en temps que citoyen respectueux des lois, il se devait de faire appel à la police avant de truffer de plomb ce "monte-en-l'air". L'autre option était bien sur que ce visiteur nocturne appartienne au force de l'ordre ou à un groupe de super héros à la manque, et tuer un agent fédéral ou un adolescent qui enquêterait en collant façon Superman, ça risquerait de lui faire mauvaise pub.

«CHÉRIE, JE SUIS RENTRÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ.... !!!!»

Bon ben il allait bouffer du plomb directement dans le bide plus tôt que prévu. Surtout que ce n'était pas vraiment une attitude de policier, alors il allait s'en donner à cœur joie ! Il n'aurait qu'a lui mettre un bibelot dans la main et prétendre qu'il l'avait cru armé, dans le cas où se ne serait pas le cas... L'intrus se dirigea vers la Chambre et Max tira trois coups à travers la porte visant à la perfection grâce à son don. Les balles Hautes vélocités à pointes dures calibre 45 chemisée de bore de son silverballer traversèrent la porte comme si elle n'était pas là. Forcément, ce genre de projectile avait assez de punch pour entamer un gilet en Kevlar. Pas de le traverser à chaque fois mais d'y faire un joli trou ! Il avait laissé le recul augmenter la hauteur de visée à chaque coup. Il avait du faire ventre poitrine gorge. Il n'était pas sur de la dernière, mais les deux premières ne pouvaient pas l'avoir raté. Il avait visé exactement là où il était. Deux balles de ce calibre en pleine barbaque, ça vous mettais KO et passer Ad Patrès avant d'avoir pu dire ses un mot au bon dieu pour son âme.

Il y avait une balle dans l'arme et quatre dans le chargeur. Il enleva le chargeur et le remplaça par un neuf. Il aurait encore huit balles pour répondre à toute situation intempestive avant de devoir remettre le chargeur qui n'en contenait que quatre. Il ouvrit la porte le canon pointé sur la personne. Il n'y voyait rien sans lumière et ce fichu éclairage qui refusait de s'allumer, la poisse ! Il la sentait encore en vie mais au moindre geste suspect, il aurait à nettoyer les morceaux de boites crâniennes et lambeaux de cervelle sur tout le carrelage !

[je n'ai pas précisé dans quel état tu étais, touché ou pas, couché au sol Etc, mais je suis parti du principe que je t'avais touché et que tu étais au sol dans la façon dont j'ai écris, après dis moi si ça te va ou pas que j'édite ou que tu t'adaptes à la logique de ce RP]

Lors de son arrivée, le chaperon rouge chercha la maison de mère grand et tomba sur la cuisine. Bardée d'instrument, de casserole, de couteau, le seul élément qui attira le regard immédiat du mercenaire fut ... Le frigo. Oh joie ! Combiner le meurtre et le coca, il n'y a que ça de vrai ! Il ouvrit la blanche porte avec sa patte pour y saisir une canette de soda. Ce que c'était ? Comme si je … hum... Deadpool s'en souvenait! Son masque qui était maintenant ôté laissait apparaître une peau composée de cicatrice, de bouton et de rebut de peau, une vision peu acceptable pour certain. La pause syndicale passée et le costume dans son intégralitée, il se colla littéralement juste derrière la porte et resta un instant dans une intense réflexion.

« Bon... je le bute comment celui là ? Je le fourre avec du plomb ou le fait rôtir avec accompagnement de grenade façon Joel Robuchon ? »

*Et pourquoi pas opter pour tes flingues ? Tu entre même pas et tu te la joue cool en le tuant de l'autre coté de la porte !*

*On peut aussi mettre sa bite dans un tupperware -je sais pas si le CSA du forum va apprécier ça- ou lui demander directement quel genre de mort il veut ! Parce que par la porte... bof, il te verra même pas quoi !*

«C'est pas faux. Allez, vitrine numéro trois MrLagaf'! Je rentr... »

À peine le pasmonologue de Deadpool fini, trois coups de feu sont tiré depuis l'autre coté. Ils traversèrent la porte pour se loger dans le torse, dans l'épaule tandis que la troisième ne fit que frôler le crane rouge grâce à ses reflexes. Ah le fourbe ! Il a eu la même idée de génie. « Il me doit des droits d'auteur l'enfoiré » soupira t'il avant de s'effondrer sur le sol, trois balles dans le corps. Voilà qui tombait bien, la nuit tombée, le sommeil se fait sentir comme l'odeur des sous vêtement d'un barbare nordique de huit mois. Il fut réveillé quelques instants plus tard par son cerveau qui lui explique alors que Morphée est à ses pieds. La carpette aux allures de coca se réveille et s'adresse directement à lui avant de lui sauter dessus pour tenter de lui placer un uppercut en tournoyant sur lui même.

« "Arg, tu m'a eu Bill" ! » Puis, après un saut carpé sur le coté pour esquiver une quelconque riposte, il beugla lors de son coup « SHORYUKEN ! » en espérant le toucher. Puis, sa toupie finie, il pointa ses uzi sur sa cible en le mettant en joue. L'un sur les jambes pour l’immobiliser si il tentais le moindre mouvement tandis que l'autre pointait sur le coup, pour facilement switcher entre le cœur, le torse et la tête.

« Bha voilà, c'était facile ! Et si tu veux tirer, sache que mes coucous envois dix balles secondes ! Réfléchit donc avant de merder et d'accélérer mon boulot.» Son air sérieux repris et Deadpool pris le temps d'expliquer sa venue. « Bon je vais te faire un résumé du résumé, parce que les lecteurs ils s'en foutent. Je viens te tuer. Hop quarte mots, pas besoin d'en savoir plus ! Bon, pour m'épargner le ''pourquoi'' inutile et lourd je prends les devants. Parce que tu fait chier les mutants. Je devais te filer un message... je euuu... Que les mutants blablabla c'est des homo supérieur, fin le speech habituel d'une équipe qui défend sa cause quoi. Et qu'il fallait pas faire chier la Confrérie. Moi j'en ai rien à cirer de tout ça, je suis la pour la thune. Ils m'ont proposé une somme assez colossale ET une jolie valise pour que je ramène ta tête. Le genre attaché case blindée et chromée de partout quoi. La classe ! Et un badge aimanté ''les humains, c'est des kéké''. Mais lui, je te l'offre si tu veux, comme épitaphe. »

*Pourquoi tu parles de ta récompense comme ça ? C'est quoi l’intérêt ?*

«Chut, je suis sur un gros coup là. J'ai une idée digne de Van Damme » s'auto-chuchota t-il.

« Bon, il se fait tard et le marchant de sable va pas tarder à passer. J't'autorise à dire bonne nuit à pimprenelle avant ton dodo. Ah oui, j'aime ta télé, alors je la prends au passage. Tu préfère quoi pour passer à l'au-dela ? Le fourrage vert explosif ? Le suppositoire de plomb ? Du sushi de ton crane ? Fait ton choix, les jeux sont fait et rien ne va plus ! Puis ce soir, je suis généreux. Je peux faire le deux pour le prix d'un ! A moins que tu n'ais plus intéressant comme plan-même si ça semble mal partit- !?» finit-il avec un sourire satisfait.

Vraiment tracassé le bonhomme, mais alors cinglé. Il avait déjà entendu parler de lui. Deadpool, un tueur à gage à priori ultra performant. Une machine à tuer inarétable. Il n'avait aucune idée de comment s'en sortir. C'était pas de chance pour lui de se retrouver face à... Ca ! Autant essayer de gagner du temps, il ne restait plus que ça à faire

Je vais mourir ? Je suis pas sur, je suis pas du genre à crever facilement, mais apparemment toi non plus mon gars. Deux bastos t'ont pas suffit ? J'ai tout un chargeur pour toi mon grand, je suis pas radin. Si j'ai le temps, je te carrerais bien mon canon dans le fion avec de presser la détente. D'ordinaire je suis pas de ce bord là et je prends soin de mon arme mais je suis toujours de mauvais poils quand on me réveille la nuit.

Lui aussi il pouvait être fracassé quand il voulait et avoir de la réparti.

Y a pas à négocier, t'es un bon dans ton domaine, réussir à rentrer chez moi sans te faire repérer, t'as pas de chance que je t'ai entendu entrer, sinon t'aurais déjà fini ton coup et rentrer chez bobonne pour enlever le masque et mit les pieds sous la table. Tu es Deadpool pas vrai ? J'en suis presque sur ! La tu vois, pour le coup, je me fous un peu de pourquoi on veut me tuer, je vais éviter de me projeter dans l'avenir et de penser à ma vengeance tant que tu seras dans mon salon. T'es devant moi et je suis pas encore mort, alors je suppose que t'es du genre bavard ? Alors causons. Est se que je t'insulterais en te proposant de racheter le contrat qu'on a mis sur ma tête ? Je sais pas t'es de ce genre là. Je te paye et tu oublies qu'on t'a payé pour ça.

Probabilité pour que ça marche ? Proche de zéro, pour que ça le déconcentre et lui laisse une petite ouverture, pas plus de deux pour cent. Quand les chances de mourir avoisine les 100%, on se raccroche à la planche de salut qu'on peut. Si tu fais ce job juste pour l'argent, je peux t'offrir assez pour passer ta vie à compter les billets.

Il commençait à avoir des crampes aux bras à pointer son arme sur le malfaiteur qui en voulait à sa vie. L'arme devenait pesante passait 4 minutes les bras tendus.

Sinon, dis moi voir, tu prendrais combien pour un contrat sur la personne qui t'a embauché ? Je lui enverrai bien un accusé de réception. Un juste retour des choses en somme. Allez, combien pour le tout ? Un million ? Deux ? Cinq ? Une fois mort je pourrais plus dépenser ou économiser ce fric, alors ton prix sera le mien.

Allez, va pour un pour cent de chance qu'il accepte. Le bouton de l'ascenseur ne marchait plus, la cage d'escalier était derrière Deadpool, quand à la fenêtre, impossible de sortir par là. Sa forteresse était devenue une prison et son tombeau. Une pitié que tout cela !

L'appartement plongé dans le noir ne dérangeais pas du tout le mercenaire expérimenté. Il avait préparé ses arrières si l'homme tentait une fuite en coupant le courant et en installant quelques outils supplémentaires. Le seul point noir de tout cela revenait aux trous présents dans son costume à cause des balles. Un tout neuf ! Sortit de la laverie du concierge il y a même pas deux semaines et à peine porté huit fois ! Bon, l'odeur devenais gênante de toute façon pour qu'il soit encore porté une fois de plus. Alors qu'un débat interne entre les deux parties du cerveau de Deadpool fait rage sur l’utilité et la raison de cette débâcle d'information donnée a la cible, celle-ci prends la parole.

« Han ! Me le carrer dans le fion ? T'es en panne d'inspiration ou quoi ? Fait gaffe ou moi jte le met dans le nombril ! »

*Euuu je pense qu'il parlait de son flingue*

« Mais moi aussi ! Et si t'es mal réveillé parce que je t'ai dérangé pendant un rêve porno avec les filles de la star ac', t'as qu'à prendre un Ricoré et tout ira mieux. La vie deviendra rose et moins poilue !»

Deadpool sentait qu'il était tombé encore sur un dingue. Non mais c'est vrai : un type qui se fait menacer par un qars qu'il a plombé juste avant, se met à faire de l'humour et a re-menacer son futur assassin.

« Il y à de vrai taré dans ce monde, je vous jure. »

Puis, dans le même élan -pas l’animal!-, le gars en face du mercenaire reprends encore plus de couille et continue son speech. Ce face à quoi, Deadpool répond phrase contre phrase, digne d'un mortal combat entre Victor Hugo et Voltaire.

« Tu ne m'apprends rien, je suis un bon. J'ai même fait la hausse de mon salaire à cause de la TVA... même si je paie pas d’impôts. Han ! Tu m'as découvert avant mon arrivée ? Mais qu'est ce qui t'a mit la puce a l'oreille ? Un chien ou ta femme ? Ah, bha t'a pas de femme. T'es zoophile ? Jcomprends mieux ce que tu voulais dire par ''je ne suis pas de ce bords là'', petit dégouttant !»

Puis, vint enfin (!!) la proposition de rachat du contrat par Maxou. Pas trop tôt ! Sur le coup, cerveau beugla à Deadpool de se taire et de le laisser déballer son sac avant de dire une connerie et qu'il nous attaque avec comme une vielle. Donc comme ça le plan marchait ? Déjà ? Ouah, quel génie je.... ce mercenaire est ! Une perle rare dans ce monde sordide et en putréfaction qui....

*FINISH HIM*

« Et louper une chance de me faire encore plus de blé ? Nope ! »

Le bras portant l'arme de l'adversaire commençait à légèrement faiblir. En conclure qu'il n'était pas un combattant de première classe ne fut pas bien difficile, même pour un type chauve et habillé en collant rouge. Le prix proposé fut bien trop énorme. Même un taré comme Deadpool sait pertinemment qu'il faut se méfier des annonces alléchantes, surtout celles pour du viagra dans les mails. C'est d’ailleurs la raison principale qui le pouce à ne pas aller trop sur le net. Bref revenons a nos sangliers. L'argent proposé par le cinglé était certes bien alléchant, mais un mercenaire tel que Deadpool sais respecter ses engagements.

*On pourrait lui proposer des cookies empoisonnés ?*

*J'ai une meilleure idée... Tien, d'ailleurs, nos couleur a nous sur ce forum c'est tout les deux dark-quelquechose-.*

La partie du cerveau qui s'occupe du plan dévoila la totalité à son propriétaire et maître incontesté. Le second flingue qui visait les jambes tomba pour chercher un cotillon appelé ''sans-gène'' pour souffler dedant.

« Mec, tu viens de gagner le gros lot. Trois millions et demi serons suffisant. Par contre, je dois tagger sur tes mur le mot ''mutant powa'' ( ou 'human sucks''. Les tags anglais, c'est la classe!) et te tabasser un peu quand même. Le but principal, c'était de faire de ton appart une chambre d'enfant en bordel et passer le message si je me souviens bien.... En fait, je sais plus si je devais te tuer, alors j’allai le faire au cas où... Après, au choix, je fait sauter ton loft ou l'immeuble. J'ai placé au préalable des charges de C4 sur la base du building et j'ai camouflé non loin un lance roquette qui vise ici. Tu le verras, il est camouflé par un déguisement de mouton sur le toit voisin.»

*Mais si tu fait sauter son appart, ton message va pas être illisible ?*

« Han merde... Bon, je le fait pas sauter mais je pique ta télé et ton attaché case ! En échange, je te laisse la vie sauve, et je fait passer ton ''message'' à mon commendataire. Et avec accusé de réception et numéro de commande collisimo pour voir où ça en est. »

Avec le sourire et sa main libre, l'homme aux collants rouges alluma la lumière et prit un peu de son sang pour pointer Maximmillien avec.

« On fait un pacte de sang ? Mais on ne deviens pas frère hein ! Non parce que hein... jveux pas d'un frère moche, tu comprends. »

Un pacte de sang ? Tu préfères pas que je signe ton chèque avec un stylo à encre ? La dernière fois que j'ai invité Vladimir Dracula, il a bu ma dernière bouteille d'AB+, quel enfoiré hein ? Vampires suck !

Lentement, avec d'infinis précautions et une délicatesse qui n'aurait pas démarqué lors de la dissection d'un bébé vivant, il baissa son arme et la coinça dans son pantalon de pyjama. Dans tout les cas, l'assassin avait bien démontré par une expérimentation pratique que sur le plan physiologique, une volée de balles dans la carcasse ne lui faisait ni chaud ni froid, un pouvoir bien utile pour son travail. Pas comme le sien... Le pistolet étant momentanément inutile, il se redressa de face les bras ballants.

Je vais aller dans la commode prendre le chéquier, j'ai pas autant de liquide sur moi, se serait comme une invitation pour les cambrioleurs et les assassins en tout genre, franchement, je sais pas vous, mais moi moins j'en vois mieux je me porte, sans vouloir vous offenser !

Qui l'eut cru, face à une mort quasi certaine, Max pouvait faire de l'humour, peut être pour rattraper toute une vie de retard en la matière, lui qui à 18 ans était déjà le prince de la mort et à 20 ans avait été le Hadés qui régnait sur le monde souterrain, aujourd'hui se découvrait une vocation ratée en la matière. Il n'avait que 10 minutes à vivre pour s'y faire, le temps d'aller chercher le chèque, de le remplir, puis de se faire dessouder par face de mouche.

Sinon, tueur à gage, ça permet de bien vivre ? Et niveau vie social et les filles ça marche comment ? Vous leur dites que vous êtes nettoyeur ? Réorganiseur de vie ? Vos parents doivent être fiers de vous, après tout, vous gagnez bien votre vie et vous êtes parmi les meilleurs sur le marché.

Chaque pas rapprochait sans doute un peu plus l'échéance, tel le condamné marchant vers l'échafaud où le bourreau sous sa cagoule écarlate et aux yeux noirs l'exécuterait d'un coup de couperet bien senti. Le chéquier en main, il réfléchit à son cas et à ses possibilités. Impossible de fuir par l'ascenseur, impossible de descendre par l'extérieur, ne restait que l'escalier, mais la encore, c'était presque 40 étages et avec un tueur à gage à ses trousses, autrement dit, pas bon du tout dans une optique de survie et de préservation de l'espèce. Il fallait trouver un subterfuge de proie pour échapper à un prédateur qu'elle ne pouvait pas combattre. Fuir, se cacher... Et c'est tout ! Ses connaissances zoologiques n'allait guère plus loin, la faute à une chaine sur les animaux qui les passaient presque toujours en train de faire une parade nuptiale ou de garder des petits. Encore qu'ils avaient parfois une autre méthode... Il remplit le chèque et fit demi tour fort de sa nouvelle résolution. Son seul obstacle était le gros empafé en rouge vêtu façon adepte SM, mais il était déjà au coeur de son problème, alors autant le régler non ? Il lui tendit le chèque.

Vous voulez bien attendre la fin du mois pour le poser ? Comme ça en plus si je suis mort, mon compte sera clôturé.

Max se saisit du poignet de Deadpool pour aspirer son énergie vitale et le paralyser. Pas question de le tuer, juste de le neutraliser en lui farcissant le crane de plomb et le menottant quelque part le temps de fuir. S'il le drainait, son facteur guérisseur ne marcherait pas pendant ce laps de temps.

L’homme devenais coopératif, en voilà une bonne nouvelle. Mais il venait de passer du coq à l’âne comme Jean Pièrre Pernaut. Mais le plus important dans l’histoire est que ce coup avait totalement marché. L’homme se dirigea vers le salon pour préparer un chèque, car le liquide est contraignant. Bien que les chèques soient souvent des arnaques, le patron de la société venait de marquer un point non négligeable. En réponse au fait que la vue du pognon le révulse un peu Deadpool s’exprima à son tour :

« Je te comprends mec. J’ai même acheté il y a deux semaine de ça un rouleau de PQ avec des billets dessus. Le pire c’est que c’est cool pour s’essuyer, mais aussi pour jouer au monopoly ! J’ai pas regretter ces 4,85$ d’achat. Mais pas besoin de dire ‘’vous’’. Appelle moi Deadpool c’est tout ! Pour le coté de mercenaire... ça dépends des payeurs. Beaucoup veulent te baiser une fois la mission accomplie. Ceux-là je les émascules et je prends tout ce que je peux chez eux. Pour le coté social, désolé mais ma carte du PS est périmée depuis ma naissance. Donc vaux mieux évier...éviter(saleté de T9) que t’en parle. On t’a dis que ça puait le cochon grillé chez toi ? » nota-t-il avant de se gratter les trous de bastos dans le torse en suivant son payeur.

Une petite hallucination pris la place de la réalité aux yeux du mercenaire. Son futur employeur était maintenant un castor qui lui présentait des maisons pour emménager. Il commenta la première comme trop bruyante. En effet, la maison faisait de la batterie a ses heures perdues. La second quant à elle ressemblait à un château mais ayant la taille d’une voiture. L’homme tout vêtu de collant s’approcha pour la sentir, ce qui eu pour effet de dire que ce n’était franchement pas un endroit pour vivre pour les hommes mais les princesses !

Dans la réalité, Deadpool s’arrêtait à chaque objet d’art, tableaux, vase voir même papier peint qu’avait Max. La ‘’seconde maison’’ n’était rien d’autre qu’un vase ou de magnifique fleurs plongées dans de l’eau ornaient la pièce. Il vit sur une table un coquillage en or qu’il prit en vitesse et qui s’avérera plus tard être le portefeuille de Maximilien. L’hallucination terminée, le mercenaire vit son hôte surprise en train de finir de compléter le papier. Maximilien lui demanda d’attendre la fin de mois pour l’encaisser.

« Attends un peu. Je t’offre la vie sauve, mes service à un prix modique, le fait de pouvoir la négocier et tu veux que j’attende pour encaisser ça ? Maxou, Maxou, Maxou.... N’y pense même pas. J’ai déjà fait ce coup avant même que tu ai eu l’idée de marcher. Mais en échange de ce paiement express, mon service sera express aussi ! Mieux que les service d’e-bay ! »

Lorsqu’il tendis le bras pour prendre le chèque, sa cible lui agrippa son poignet de façon assez ferme. Alors qu’une vanne toute prête allait sortir sur sa relation avec les poils masculins, Deadpool se sentit faiblir assez vivement, ses plaies se mirent à saigner de nouveau. Il ne fallait pas passer par quatre chemin, le commanditaire d’origine avait omit ce détail de ‘’homme kryptonite’’. Il ne restait que la fuite pour le mercenaire en passe de devenir la serpillière la plus sanglante de l’année. Le sang commençait à couler de façon dangereuse et le téléporteur était sa seule chance. Il appuya sur le bouton pour le ramener chez lui avant de s’écrouler a même le sol dans une mare de sang.

« … EN PORTE JARRETELLE !» Sursauta Deadpool, réveille brusquement de son coma.

Trois bonnes heures étaient passé depuis son évanouissement. Avec une difficulté d’un grand père et les réflexes d’une limace, le mercenaire se traîna dans son fauteuil favoris en C4 pour se reposer, laissant un large sillage de sang derrière lui. Il appuya frénétiquement sur le bouton de la télécommande la plus proche pour allumer sa télé. Mais l’objet de commande n’était autre que le déclencheur des explosifs situé sur la base. Sans se rendre compte de sa bourde, il la balança pour enfin prendre la véritable télécommande et suivre son émission. Le fait d'avoir raté(?) les deux contrats faisait bien plus d'effet que le pouvoir de Maximillien...

Au plafond de la Chapelle Sixtine, au milieu de la multitude de réprésentation christiannique, se trouve la fresque la plus célèbre, d'un Dieu ou d'un Saint tendant une main aux doigts crochus vers un autre personnage. Une représentation magnifique où la main était le centre de l'oeuvre, elle qui donnait toute sa puissance au personnage. Maximillien faisait de même, le monde s'était recentré sur sa main aggripée au bras du tueur, une poigne inexorable trainant le pourvoyeur de mort jusqu'aux abysses. De toute sa hauteur, Maximillien toisait celui qui tour à tour avait été son bourreau et sa victime. Privé de force, Deadpool n'était plus qu'une poupée de chiffons à peine capable de respirer. Une domination totale d'un être abject sur un autre, ils évoluaient tout deux dans un monde où la notion de pitié était étrangère. Enhardi par sa victoire écrasante, la disparition de la mouche rouge fut un choc terrible. Elle s'était volatilisée, laissant ses doigts serrés sur du vide. Ce salopard c'était enfuit, il pouvait se téléporter !? Increvable et téléporteur ? Non impossible, ses pouvoirs devaient être bloqués, il n'aurait pas pu s'échapper ainsi. Il devait avoir un complice ou quelque chose du genre.

Max fut dans un premier temps soulagé d'avoir sauvé sa vie, il s'en était fallu de peu que l'assassin ne réussisse sa mission, il aurait pu ne pas parler, tirer directement. Son don lui avait permis de s'en sortir d'extrème justesse. Puis Max se rappela que la plupart des gens n'appréciait pas qu'on essaye de les tuer quand bien même ils essayaient de vous en faire autant et que si Deadpool était en vie, il pourrait tout aussi bien revenir à charge rapidement. Revenir le descendre, voir même se venger à sa façon. Qui pouvait savoir, ou du moins être encore envie de le raconter, quels genre de supplices Deadpool pouvait mettre en place ? Une balle dans le corps dans chaque membre façon résurrection du Christ ? Amputation ? Sévices électriques ? Il devait fuir ! Vite et loin. Mieux vallait quitter cet endroit plutôt que ce monde. Les biens matériels pouvaient être remplacés, lui non ! Alors il fonça dans son bureau récupérer l'ordinateur portables et les disques durs, ses papiers et se rua sur la terrasse où se trouvait sa dernière carte à jouer, un dispositif de descente rapide façon corde de rappel pour descendre les 60 étages en moins de deux minutes. Il n'avait jamais fait ça, achetant ce gadget plus par accumulation de biens et une prudence maladive plutôt que par réel besoin à l'origine. Aujourd'hui, il était très satisfait de cet achat. Sans prendre le risque d'utiliser sa voiture, il prit un taxi pour l'emmener directement au Walhalla. Il n'y aurait que la bas qu'il serait à l'abri, parmi ses hommes de mains, ses agents de sécurité et une myriade de clients qui tueraient quiconque il leur désignerait s'il y avait de l'argent ou de l'alcool à la clé. Une place sure, ou presqu'en somme.

Jamais l'épaisseur des couches de bétons n'avaient paru aussi rassurante à Maximillien qui se sentait un peu plus en sécurité à chaque mètre descendu par l'ascenseur de la boîte clandestine. La vague de musique et de bruits qui le heurta à l'ouverture des portes le fit se sentir plus vivant que jamais. Il avait survécu, il était à l'abri, avec un peu de chance, tout était fini. La porte de son bureau finit d'apaiser Max qui se sentait comme dans un sanctuaire inviolable. Sentiment vite mis à mal quand la télévision allumée, il découvrit son immeuble à la proie des flammes et des explosions. Il n'avait pas hésité à détruire tout un immeuble pour l'atteindre. Le croyait il mort ? Reviendrait il à la charge ? Il serait toujours trop tôt pour en avoir la certitude !

» Ruelle/duel (PV Deadpool)
» Une surprise de taille. PV Deadpool