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 The Walking Dead ( Lamia et autres confreristes)

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Kyle Keneth
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MessageSujet: The Walking Dead ( Lamia et autres confreristes)   The Walking Dead ( Lamia et autres confreristes) Icon_minitimeDim 23 Oct 2011 - 19:18




Je ne voyais pas les choses comme ça.

Je veux dire que d’user le comptoir de ce tripot infâme au cœur de Mutant Town à me demander quand l’enfoiré attablé au fond et son pote à la tronche de viande avarié allaient finir par passer à l’acte en tentant leur chance au full contact avec moi, histoire de pouvoir se payer la prochaine razzia de cette pisse d’âne qui se voulait le nom de bière et que la maquerelle du trou à rat distillait dans la cave en le coupant à l’ammoniac.

Faut dire que j’avais l’allure d’un clodo avec ma capuche rabaissé sur la tronche et ma barbe mal rasée et mes vêtements renardant les égouts à 10 mètres.
Trois mois à jouer undercover pour une mission de merde et courir après le lapin d’Alice au Pays des Merveilles. Plus Jeckil que Hyde, le fameux mutos.

Pour sur que le grand M le voulait même si la finalité m’échappait, Dark Beast était un pion sur un échiquier dont il avançait les pièces une à une face à un ennemi de taille : le destin. J’étais son homme de main et mes ordres, je les connaissais.

Seulement voilà.

Il savait se faire discret même si il égrainait les cadavres en toute discrétion sans les bas fonds des tripots aussi merdique que celui où j’usais mon fute sur un tabouret douteux aujourd’hui. Son truc , c’était la génique et les expérimentations en dehors de toutes limites et surtout débarrassées de toute notion d’éthique. En d’autres temps, il aurait fait Fuhrer en Allemagne, ici, il passait juste pour un cinglé de plus.

Cinglé mais prudent.
Ca oui, j’avais du coupé tous les ponts en m’enfoncer dans une merde au sens propre du terme pour pouvoir côtoyer la lie de l’engeance mutante et crapuleuse afin de collecter des infos sur ma cible. Je le reniflais de proche en proche, le manquant toujours de quelques bouffées de cigarettes. Il savait que le vent lui ramenait ma rumeur, il savait que « le prêcheur » voulait l’avoir. Seulement, une des règles lorsqu’on pêche le gros poissons, c’est qu’il faut savoir aussi bien appâter, ferrer et surtout garder sa gaule bien droite et éviter que finalement le poisson ne casse la ligne. Cette dance se fait à deux et pour marquer le pas, fils, choisis le morceau.

Pas question de le laisser me chopper avant de l’avoir cerné complètement et dans ce cas là, il faut devenir une ombre dans le crépuscule, une merde de chien sur le trottoir. Il me fallait plus que l’anonymat, il me fallait la décrépitude.
Moi je sais pourquoi vous ne regardez même pas un clochard qui gerbe son gros rouge sur le bitume lorsque vous courrez vers vos habitudes, ca vous blesse les yeux tout simplement. Foutaise de votre pitié, ce qui compte c’est que l’affreux jojo n’approche pas votre merveilleux univers aseptisé.

Faut blesser le regard pour se rendre invisible, messieurs dames.
C’est ce que je fais depuis trois mois.

Je ne crèche nulle part, je dors dans des cartons et je cause avec des putains de rats aussi gros que vos conneries de chats. C’est en étant rien qu’on devient intracable.
Evidemment, la légende du prêcheur perdure, on me sait vivant et en quête. Ca doit rassurer Big M mais je gage que ce dernier aime les résultats surtout quand l’attente s’étire. Ce soir, c’est terminé, la traque prend fin.

J’ai localisé la cible et je connais une partie de ses habitudes, il suffit de l’approcher et de la ramener dans les reitres de celui qui m’envois. Ca ne fait pas parti du plan, je devais localiser et observer : c’est fait et cela malgré le mal qu’il se donne pour devenir aussi invisible que moi.

Je sais que je l’emmerde. Mon message reste immuable : « le Précheur te cherche, il t’amènera l’évangile » . J’ai aimé sa réponse dans la planque d’Intereger Quarter, cette pauvre gamine éviscérée et crucifiée dans une pause christique avec le message en lettres de sang : « Ecce Homo ».

Mouais, il vient l’Homme, t’inquiète pas ma poule, et il ne va pas te rater.

Mon contact est donc hors service, dommage, elle avait un chouette décolleté même si elle pissait la came par les narines.

J’ai donc ravagé son labo secret d’Elmer Street avant de punaiser au mur « Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. »…au moins les cours de catéchismes m’auront enfin servit à quelque chose, rien ne se perd, qu’il parait…

Il est temps de refaire surface, maintenant je le sais aussi tendu qu’un string et aussi chaud qu’un régiment de putes. J’ai rompu le silence avec la confrérie, je me demande vraiment qui ils vont m’envoyer, surement pas Louise…bordel, si elle me voit comme ça, je crois que le prêcheur peut entrer dans les Ordres.

L’heure avance et les gus de comptoir s’excitent, ma boisson (du moins j’essaie de me convaincre que c’en était une) stagne dans un verre dépressif, il est temps qu’on réveille les morts, c’est ça ou grossir leurs rangs.

Je jette un regard sévère aux deux golios.
Bah, un de plus, un de moins…

Me gusta.
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Lamia
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MessageSujet: Re: The Walking Dead ( Lamia et autres confreristes)   The Walking Dead ( Lamia et autres confreristes) Icon_minitimeJeu 27 Oct 2011 - 19:20

Lundi, un jour comme un autre avec son lot de clients à percer, à tatouer, à tenter de contenter en créant Le tatouage de leurs espérances. Une petite vie rythmée entre mes nettoyages de quartiers, mon métier et ma mission M quelque peu, je dois l'avouer difficile... J'étais d'accord que l'on me donne une mission, une tâche, mais à l'unique condition qu'elle soit réalisable et celle ci m'avait parut quelque peu hors de ma portée.
S'amuser à courir après des fantômes n'était pas une chose aisée, surtout qu'ils laissaient autant de trace qu'un mauvais rêve. Enfin presque devrais je dire... chanceuse en ce lundi, peut être ? Ce matin je recevais un sms de la part du fameux Kyle Kenneth. Qui d'autre aurait pu me contacter pour me donner un rendez vous à mutant town, un lieu réellement charmant que j'évitais comme la peste elle même. Comment avait il eut mon numéros ? J'étais sur qu'il avait de nombreuses sources pour m'avoir retrouver aussi facilement, après savait il à quoi je pouvais ressembler c'était une autre question. J'espérais juste qu'avec mon look très particulier, il saurait que se serait moi, et personne d'autre la correspondante de la Confrérie.

Ce rat qui traquait autrefois, et peut être encore Dark Beast avait disparu telle une fumée de cigarette, me laissant sa quête inachevée. J'avais donc eut le droit et la ''chance'' de les traquer tous les deux, traquer était un bien grand mot, plutôt tenter de retrouver l'un ou l'autre. Si j'avais de la chance.
Je ne m'étais brièvement atteler au cas de ce mutant, regardant les photos et étudiant les informations de lui qui m'avaient été transmises, ses relations, brièvement son histoire, rien de bien intéressant sur son cas. Les seules personnes qui l'avaient côtoyés et qui auraient pu maitre utiles étaient mortes, enterrées, des souvenirs pour lui, pour moi une embrouille de plus. J'allais me réserver la chance de lui révéler la mort de ces deux femmes, j'avais une photo de chacune d'entreles Kaleigh Keiko, une femme que j'aurais bien aimé tatouer et une autre Mewen Hatan qui semblerait avoir eut une relation. Il ne me restait après plus que le fauve, cette ignoble bête ne laissait pas grand chose sous la dent, voir rien. Un véritable fantôme. On avait pas retrouvé une trace de la boule de poile, ni celle du fantôme. C'était mieux que rien, avoir une personne sur deux. Au moins cela serait une semi réussite.

Je devais me dépêcher de le retrouver ce soir même, à l'heure indiquée, de discuter avec lui, de savoir pourquoi cette absence et si il avait retrouvé ce fou furieux de génétique. En réalité je m'en fichais, pourquoi je souhaitais savoir cela ? J'accomplirais ma mission point barre, comme une brave confrériste et après je retournerais à mes propres affaires. Je relisais son message encore une fois, apparemment il serait dans un de ces bars mal famé de mutant town. Encore un de ces lieux peu fréquentables que je préférais fuir à tout prix, qu'importe c'était le lieu de notre rendez et j'irais. Je n'étais le genre de personne à me défiler face à quelques gaillards bobdybulder, j'avais affronter bien pire que quelques misérables mutants en mal de combat.

L'heure du rendez vous approchait à grand pas, je me préparais dans un style bien à moi. Collier, bracelets et ceinture cloutés, de quoi rafraichir ceux qui souhaiteraient m'attraper par la gorge lors d'un corps à corps endiablé. Il ne fallait pas se fier à l'apparence des piques, ils faisaient de sérieux dégâts si j'usais suffisamment fort de mes poings. Un jean noir près du corps, un corset s'alliant parfaitement au piques et mes new-rocks, certaines personnes avaient encore la marque de la plaque métallique qui ornait le bout de la chaussure enfoncé profondément dans leur ventre. Je dissimulais à l'intérieur de chacune un couteau bien aiguisé, que j'hésitais à enduire de venin. Deux précautions vales mieux qu'une. J'enfilais un long manteau en cuir, passais mon katana à la ceinture, contraire à mes habitudes de le porter dans le dos. Je prenais mon temps, relevant mes cheveux en un chignon parfait qui retenait ma chevelure couleur de jais, les deux épingles maintenaient le tout. Avant de partir je pris les deux photos des deux mortes, peut être que cela pourrait l'aider à se souvenir.
Sans attendre une seconde de plus je filais, profitant de la nuit tombante pour passer voir une personne avec il me restait un compte à régler. Elle était la dehors, adossée contre, dans un coin sombre à l'abri des regards indiscret, attendant surement quelques petits junkies. Furtivement je me glissais derrière lui, plaquant ma main sur sa bouche pour l'empêcher de pousser le moindre cri, le basculant en arrière, ma lame s'enfonça cinq fois dans son dos, tranchant la chaire comme du beurre, brisant les os, les poumons percés ne tardaient pas à se remplir du sang de la victime, la noyant dans ces propres fluides vitaux. Le dealer venait d'émettre un dernier gargouillis; se tortillant avant de mourir. J'étais tranquille pour un petit moment avant qu'un autre ne revienne vendre sa saloperie de drogue. Je me dépêchais de ramasser l'argent qu'il avait sur lui et sa cam que je détruisis en la balançant dans les égouts. Un être de moins dans cette ville corrompue, c'était toujours cela de gagner. Maintenant je pouvais m'absorber entièrement dans cette unique mission: voir ce foutu déserteur.

En silence, me protégeant grâce aux ombres je partis en direction de mutant town, le quartier ou tous les mutants se regroupaient, un endroit délabré, ou il était comme par le plus grand hasard rare de croiser des humains. Je ne m'étais guère aventuré ici durant ma jeunesse dans cet endroit et je ne contais pas rester très longtemps, me dirigeant prestement vers son lieu de rendez vous, j'entrais espérant une rencontre calme. L'odeur me frappa au visage, je ne pouvais pas réprimer une moue de dégout autant pour le lieu que pour l'odeur. Mes pupilles fendus balayaient l'endroit du regard, la macrelle derrière son comptoir nettoyant un verre d'une propreté douteuse avec un torchon d'une propreté encore plus douteuse, j'en avais des hauts le cœur. Le lieu semblait calme malgré les deux excités du fond qui semblait rêver de pouvoir passer à tabac le clochard près du comptoir, ces deux horreurs vivantes me donnaient des envies de meurtres, de leur faire sauter la tête à l'aide de mon sabre. Je ne voyais personne qui se rapprochait de près ou de loin au fameux Kyle, à moins que le clochard qui empestait les égouts se trouvait être lui ? Une couverture des plus réussis mais aussi des plus répugnante.
Je me décidais de venir tenter ma chance, sans prendre la peine d'ôter ma main du manche de mon katana où elle s'était glissée par réflexe. D'un geste discret de la tête je venais de prendre commende d'un verre d'alcool, enfin la chose que l'on nommait dans ce taudis alcool. Sans gène je prenais place à ses côtés, rapprochant un vieux tabouret. Je continuais de le détailler en silence, cherchant à percer le secret de son identité que les ténèbres obscures de sa capuche gardaient jalousement. Ormis son ignoble odeur qui mettait à mal mon odorat et ses vêtements délabres, je ne savais rien de plus sur ce personnage. Je n'avais qu'un espoir, ne pas me tromper.


-Simpas le rendez vous, tu serais pas Kyle par hasard ? Je sifflais ces mots, ma main libre glissait discrètement dans la poche qui contenait les photos, pliées soigneusement en quatre. Tu sais je dois t'avertir d'une bien triste nouvelle, enfin de deux... Je baissais encore d'un ton, dépliant les photos et les lui tendant. Ces révélations lui feraient surement comprendre qui j'étais et d'où je venais. Tu dois les connaître ces deux femmes, Mewen et Kaleig, et bien elles sont mortes. Alors parlons affaire ? Ma voix n'était plus qu'un sifflement menaçant.

Je laissais flotter mes paroles, reniflant l'odeur de la chose qui s'apparentait à la bière. J'aurais peut être du me présenter, et lui annoncer la nouvelle d'une manière beaucoup plus douce, mais je n'avais pas le cœur à cela. Il avait fichu le camp de la Confrérie, pas un mot, pas une lettre, ces collègues étaient mortes, il devrait digérer l'information le mieux possible, ce soir je ne comptais pas le lâcher avant qu'il ne m'ait tout raconter, pourquoi son silence, si il avait continué sa traque.
En alerte, j'écoutais mon sixième sens, pour l'instant il était silencieux, mais qu'adviendrait il si cet homme explosait de colère, l'affaire deviendrait beaucoup plus délicate.
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Kyle Keneth
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MessageSujet: Re: The Walking Dead ( Lamia et autres confreristes)   The Walking Dead ( Lamia et autres confreristes) Icon_minitimeVen 28 Oct 2011 - 20:32


C’était évident.

Pas de présentation, plus que superflu en fait..son aura, la façon dont elle occupait l’espace ne pouvait que renvoyer à sa dangerosité. D’ailleurs, elle ne s’y trompa pas et alla directement au fait.

Elle m’appela par mon prénom…c’était une novice, indiscutablement. On ne s’appelle jamais par nos prénoms lorsqu’on est en mission, nos surnoms toujours. C’est une des règles de base, c’est pas compliqué et ca permet parfois de vous garder en vie le temps de commencer à apprécier le peu de satisfaction qu’une vie de délinquant peu vous amener. C’est toujours cette sensation de liberté et d’impunité totale qui va de pair avec l’odeur cuivré du sang des autres et l’acidité de la sueur qu’engendre la peur. La peur c’est l’excitation de se sentir vivant, un frisson qui passe sur l’échine et qui justifie de se débattre dans la pire des merdes.

Je crois qu’elle a du remarquer que je n’étais pas content de cet écart de langage puisque j’émis un bref sifflement avant de reposer mon verre sur le zinc. J’allumais une éternelle cigarette et bascula mon capuchon afin de dégager mon visage mal rasé et me cheveux longs et sales.

- Kyle n’existe pas, il n’y a que Le Prêcheur.

C’était assez court pour mettre les choses au point. Mon regard se déplaça rapidement vers la maquerelle et le commis de cuisine qui venait de ranger ses verres avec une hésitation bien perceptible pour qui sait observer. Le silence s’était imposé à la table des deux pochtrons qui à présent plantaient un regard soutenu dans notre dos. Ce calme était prémices à la tempête qui allait éclater dans la minute qui suivrait.
J’aurai du quitter la place, l’avertissement était clair mais la suite des discours de mon hôte me cloua sur place.

J’avais rencontré Kaleigh un soir de spleen alors que je veillais mes morts et j’avais rencontré Mewen , nu comme un ver menotté à un lit d’un motel miteux le lendemain d’une arnaque qui avait mal tournée. L’annonce de leur mort fit le bruit d’une goute d’eau percutant l’eau stagnante d’un puits profond plongé dans les ténèbres. Ca pourrait passer inaperçu dans un monde vivant et coloré mais là dans un océan de noirceur, les vagues de l’onde de choc se répercutaient en tsunami dévastateurs.

Certains ne naissent que pour mourir.
Certains ne vivent que dans l’espoir d’échapper à la mort.
Il existe une infime partie du genre humain qui a choisi de mourir bien avant l’heure. Le corps reste debout et fonctionne, même si la tête parfois s’incline étonnée d’être encore debout, mais l’âme , elle, à rejoint le caveau depuis longtemps. Voilà l’armée des morts vivants, déterminée à atteindre leurs objectifs puisque ses membres jouissent de l’exonération de la peur de mourir.

Nous ne sommes que des fichus cadavres puant la mort qui nous collent aux basques, on a la chance de savoir qu’on est juste déjà plus de ce monde.
L’avons-nous déjà été au moins? Est-ce qu’elles étaient comme moi parce qu’elles aussi se savaient mort-vivante ? C’est sans doute ça qui nous donnait cette force quasi mystique et indestructible
En attendant, ces disparitions me laissaient plus seul au monde que je ne l’avais jamais été.

Je baissais les yeux vers mon verre vide et je murmurais dans un souffle.

- Bien…

Je relevais les yeux vers la grosse truie qui jetait de brefs regards vers le commis tout en baissant doucement les mains vers le comptoir.

- Pas facile de traquer un fantôme, hein ? Ca fait un mois que tu es à mes trousses…nom de code Lamia, j’ai eu tout le temps de te filer aussi…t’es jeune, tu apprendras vite..je me demandes si tu crèveras avant ou après moi, tiens..Tu sais ce que ca veut dire d’entrer dans un bar comme celui là et de balancer les noms de personnes que tu recherches à une épave comme moi ? Non ?


J’esquissais un sourire et j’eu le temps de réagir une micro seconde avant que la grosse conne ne relève le fusil à pompe qu’elle venait de sortir de sous le comptoir et ne le dirige vers la jeune fille. Sa tête se décolla de son corps dans un bruit de fruit trop mur qu’on écrase alors que je venais de presser sur la détente psychique de mon arme, l’instant d’âpres ce fut le crane du Commis qui se sépara en deux dans une déflagration violente projetant éclats de sang , de cervelles et d’os brisés aux alentours. Ce con n’avait même pas eu le temps d’un souffle pour lever son petit calibre. Je fis volte face vers les deux ringards, l’arme toujours matérialisée et je les jaugeais du regard. Il me semble que celui de gauche venait de s’uriner dessus…l’autre semblait aussi choqué que con, ce qui n’était pas un mince challenge à première vue.

- Ca veut dire que t’es soit un flic, soit du BAM. Ici c’est pire que tout quand on sait que ce bouis bouis était spécialisé en trafic d’organes humain et mutant.

Je me désintéressais d’eux et saisit une bouteille sur le comptoir. Je me versais un verre dans un silence surnaturel, Lamia en spectatrice un peu hallucinée.

Celui-ci était pour Mewen que je n’ai pas su aimer

Je le descendais cul sec tachant d’oublier l’infâme breuvage, puis en versais un second.

Celui-ci était pour Kaleigh que je n’ai pas su protéger.

Je reposais le verre et me tournais à nouveau vers le comptoir m’absorbant dans les dégoulinades de sang maculant les murs devant moi.

- Mission terminée, je rentre avec toi. Pas de témoins, Lamia….on procède toujours ainsi.

Une fois de plus je m’allumais une cigarette dans un mutisme glacial, attendant qu’elle libère ce monde de ces deux poids inutiles du monde.

Ils étaient déjà morts, comme moi…
La différence ?

Eux ne le savaient pas.
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MessageSujet: Re: The Walking Dead ( Lamia et autres confreristes)   The Walking Dead ( Lamia et autres confreristes) Icon_minitimeSam 29 Oct 2011 - 21:04

Première erreur. Et pas des moindres devais je avouer.
Comment montrer mon incompétence et ma flagrante ignorance face à quelqu'un qui en savait beaucoup plus sur moi, que moi sur lui. Un impression de fragilité, de malaise persistant qui m'étreignait comme une sangsue, tenace, désagréable. Une manière de se sentir d'une stupidité universelle, et d'avoir des envies de meurtre, de tortures, incontrôlables sur les ''innocents'' humains de cette ville. Pour un œil non averti je restais sans réagir , impassible, froide, même si il du sentir mon changement de comportement, cette crispation infime de ma mâchoire ? Cet éclair fugace de surprise qui illuminait mes yeux une fraction de seconde.
Je me sentais mal, très mal, comme si par ce simple sifflement il venait de me gifler. J'avais retenu la leçon, au goût amer. D'ailleurs moi la novice, qui avait eut l'audace d'espérer le surprendre, de l'égaler.

Je continuais à le fixer, à attendre sur le qui-vive, à l'écoute de mon sixième sens. C'était lui mon atout, ma carte de survie, mon joker... Sinon je n'aurais jamais survécu jusqu'ici, mais cela il ne pouvait pas le savoir. Comme moi, qui ignorais tout de ces pouvoirs.
Il reposa son verre sur le comptoir, toujours dissimuler sous cette capuche. Tous ici avait entendu comment je l'avais nommé et l'ambiance avait viré au vinaigre du tout au tout. La tension augmenta, comme avant un assaut, lorsque l'on sait que le danger plane mais que personne n'ose intervenir. Il aurait suffit d'un geste déplacé, d'un mot de trop mais le silence, cette absence pesante de bruit continuait. Kyle Kenneth autrement appelé Le Prêcheur, moi qui croyais encore qu'on le surnommait Gruge, une autre erreur. La quatrième à yeux.

Ce confrériste semblait mener la danse, c'était lui qui me tenait plus que je le tenais. C'était une sale impression en ce moment même de dépendre de sa personne, de lui devoir bientôt quelque chose. La sensation sourde d'insécurité commença à me démanger, elle grondait, à l'image d'un troupeau de fauve attendant le moment pour charger. Mon pouvoir s'agitait, et moi avec. Mon corps était tendu comme un arc, ma main serrant davantage le manche de mon katana, prête à dégainer pour décapiter la macrelle de cet ignoble bar, son regard lui attirait mon antipathie. Pour l'instant je n'arrivais pas à situer cette menace, elle était beaucoup trop imprécise, à moins qu'elle ne vienne de partout, devant, derrière, sur les côtés. Une situation dont j'avais une franche horreur. Dans quelle embuche m'étais je fourrée ?

Kyle alluma une cigarette après vidé son verre, avalant cette ignoble chose sans avoir conscience même du goût infecte comme de son odeur. Même avec la meilleur volonté du monde, je n'aurais jamais trempé le bout de mes lèvres. Et là il dévoila son visage, je croyais connaître la suite de évènements, le pourquoi il montrait à quoi il ressemblait. Mon sixième sens s'alarmait, augmentant davantage sa pression, encore un peu plus et je pourrais situer mes ennemis. Désormais je pouvais l'observer à loisir, le détailler, il était bien loin l'homme du dossier, rasé de près, avec une bien meilleur mine. J'avais devant moi son antithèse, un visage ravagé par une barbe mal rasé, des cheveux longs et sales encadraient son visage. Une personne que j'aurais pu croiser dans la rue sans m'en rendre compte, face à laquelle j'aurais détourner les yeux ou bien passer mon chemin.

Je suivais son regard, mon instinct me poussais à m'enfuir quand je détectais enfin le danger, le ciblant précisant dans ce . C'était cette femme que mon sens désignait avec le plus de précision, qu'attendait elle pour s'en prendre à moi. Je patientais, jusqu'à la dernière seconde, consciente du risque que je prenais. Les deux agités du fonds me fixaient de leurs regards, doucement je laissais tomber ma main gauche en direction de ma New-rock, pour me saisir de l'un de mes couteau et l'enfoncer dans leurs cranes.
Sa couverture était détruite à cause de l'une de mes erreurs, et les choses allaient dégénérer dans un bain de sang... Pourtant il ne semblait pas s'en faire. Du moins jusqu'au moment où mes mots parlèrent des défuntes, ma volonté première de le blesser ou du moins de le faire réagir avait réussi. Des mots qui étaient allées droit au but, touchant leur cible que je croyais de pierre. Finalement ce Prêcheur avait un cœur, un cœur que je venais surement de briser. Au moins je pourrais me féliciter d'avoir pu le toucher sur un point faible: les sentiments. Ils pouvaient avoir les plus forts d'entre nous.
La force de l'amour, la force de l'amitié. En cette soirée je venais de comprendre que j'avais peut être brisé cet homme. Qu'importe je ne le connaissais pas assez pour pleurer sur son cas.
Son regard semblait vide, creux. Il semblait mort. Une épave qui continuait à vivre, à survivre était le terme exacte. Triste destin que le poursuivait.
J'étais prête à m'en prendre à l'imposante masse qu'était cette femme, lui réservant la chance de mourir sur le coup. Ces mouvements trop lents, ces regards en coins vers le commis, me croyait elle aveugle pour ne pas remarquer son petit manège ridicule ? Couverte par mon manteau je commençais doucement à faire glisser les dix premiers centimètres hors de mon fourreau.


-J'aime bien ton paris, je veux bien le relever Prêcheur... T'as de l'expérience, t'es un maitre dans ton domaine, un as. Je pourrais dire un exemple pour la novice que je suis. Le genre de model qu'on veut suivre.

J'humectais mes lèvres, sortant mes crochets en un rictus agressif. Je n'avais plus aucune raison de dissimuler mes intentions meurtrières, l'autre folle comptait me faire la même chose. Œil pour œil, croc pour croc. Les jeux allaient vite se faire, qui de nous deux serait la plus vive ? Surement pas elle. Une seconde. Deux secondes. Il esquiva un sourire, un rayon de joie fugace sur son visage ravagé. La menace s'évapora alors qu'au même moment mon sabre s'était élevé, prêt à s'abattre, mon autre main tenait le couteau prête à le lancer. Je n'étais pas une partisane des armes à feu, c'étaient mes pires ennemies en réalité. J'aurais bien voulut savoir si le plomb de son fusil à pompe n'ait eut le temps de m'atteindre ou moi, qui lui aurait enfoncer la pointe de ma lame entre les deux yeux, tranchant sa misérable cervelle, rependant sa cellule grise sur le sol crasseux mais Grudge frappa comme la foudre. La tête explosa, dans une gerbe d'os, de chaire, et de touffes de cheveux, ses globes oculaires roulèrent sur le sol telles des billes, et son corps s'effondra sur le sol, mort. Un autre coup était parti, un seul, et le commis rejoignit sa patronne dans un état guère plus enviable.
Surprise je ne parvenais pas à contenir ma surprise, ma stupéfaction. Je n'aurais pas eut le temps de réagir, peut être de me prendre la balle dans le flan évitant une blessure mortelle. Tout cela en une fraction de seconde. Je lui devais la vie. Une dette que je tenais à lui payer. Il continua sa danse macabre, fixant d'un regard carnassier. Il était le bourreau, les deux hommes les proies, d'un simple mouvement et ils les expédieraient en enfer. Un allez simple pour rencontrer Lucifer et compagnie.
J'humais l'air ambiant, un réflexe de vielle date. le sang, la poudre, et l'urine s'ajoutaient à l'odeur ambiante déjà immonde. Ils avaient peur, ils transpiraient à grosses gouttes et cette trace olfactive se mélangeait à l'ambiance de mort. Figés, immobiles, ils n'osaient pas remuer, agiter seulement un doigt. Kyle les tenait en respect, profita du moment pour me faire une autre remontrance, signe de mon incompétence qui m'aurait valut très cher. Ma face reflétait la surprise, l'incompréhension, la pointe de mon sabre effleurait le sol prête à bondir, l'adrénaline coulait encore dans mes veines. Le Prêcheur alluma une autre cigarette, il était un gros fumeur, l'odeur de tabac le suivait comme son ombre, omniprésente dans mes narines. Au moins cela avait l'avantage de soulager mon odorat.



-Mais toi tu sais qui je suis, c'est cela qui primais pour moi. Je n'avais pas peur de sortir ma lame pour régler le compte à cette salope. Ce n'était qu'une excuse stupide pour me sauver la face. Les mots qui suivaient m'écorchèrent la gorge. Mais... Il est claire que sans toi j'aurais les flans troués de plomb, je te dois la vie... Et une dette.

En silence il se retourna, me laissant les deux lascars sans voix, je les fixais de mon regard saphir, mes yeux à la pupille fendue me donnant un air sauvage. J'adorais jouer sur mon apparence reptilienne.
Il buvait, deux verres cul sec. A quoi pensait il en cet instant pour avaler cette boisson sans nom, son regard perdu devant son carnage. Sa dernière consigne, éliminer les deux derniers témoins présents. J'étais peut être encore une néophyte, mais je ne laissais jamais quelqu'un qui avait vu mon visage en réchapper. Une histoire de survie. De discrétion. Je repensais à cette soirée expresss: j'avais donc réussi une partie de ma mission M,ramener au sein de la Confrérie Kyle Kenneth. Il se chargerait surement de ramenerDark Beast, c'était lui le chasseur. Quand je repensais au mot réussir, il n'avait pas la saveur de la véritable réussite, c'était lui qui avait décider de rompre le silence. De quoi me rafraichir pour un bon moment.


-Tu n'avais pas besoin de me le dire... Ça c'est une chose dans laquelle j'excelle... Je me léchais les lèvres face à ce présent, les deux survivants allaient regretter de ne pas avoir déjà trépasser. Tu m'excuserais si je prend mon temps, j'aimerais essayer quelque chose sur l'un d'entre.

Sans me retourner j'avançais lentement, d'une démarche chaloupée. Je n'avais qu'une envie: me défouler, rendre coup pour coup chaque faux pas de cette soirée. Mes proies avaient leur visage défiguré par la peur, la terreur, elle reculaient toujours plus, s'écrasant toujours davantage contre le mur. Mon couteau en main, mon katana dans l'autre, je passais ma petite lame sous mes crochets faisant couler une grande quantité de venin. J'étais à moins d'un mètre des victimes, de ces futurs cadavres. D'un coup sec je décapitais celui qui avait humidifié son pantalon, il n'avait pas eut le temps de réagir, d'esquiver. Son collègue tenta un crochet que j'évitais sans peine, lui enfonçant mon couteau profondément dans le flan gauche, le plantant dans ces chaires jusqu'au manche. Il criait, gémissait, mais n'osait rien faire sous le joug de mon sabre. Il tenta une esquive que j'interrompis en lui tranchant le tendon de la jambe droite, il s'affala sur le sol, se trainant misérablement à l'image d'un verre de terre. Je le dominais de toute ma hauteur, prenant un plaisir sadique à mon petit manège. Le venin courrait désormais dans ces veines, me livrant ma proie encore inconsciente du danger présent dans son organisme. Si mon passe temps ne le tuait pas, mon poison aurait raison de lui.
J'adorais cela, ce sentiment de toute puissance, le plaisir de torturer, les chants des martyrisés étaient comme une douce mélopée à mes oreilles, leur sang comme un divin breuvage, leur corps l'objet de mes pulsions malsaines. Etais je folle ? C'était surement ce qu'allais penser ceux qui trouveraient la scène, s'interrogeant sur l'origine de ce massacre. Je n'en avais que faire: il fallait que je me défoule, que je laisse au moins exprimer un instant mes pulsions meurtrières, bestiales.
J'abattis une seconde fois mon sabre, tranchant le tendon de sa jambe droite, l'immobilisant, le clouant sur ce parquet tel un insecte épinglé au mur. Puis vin le tour des bras, j'agissais avec une précision chirurgicale. Mon sourire était celui d'une possédée, je vivais cet instant au rythme de sa lente torture. Je souhaitais qu'il se sente faible, vulnérable, que ces suppliques se noient dans sa gorge au moment même où tous espoirs auraient quittées son corps, après avoir tirés les dernières larmes de ses yeux apeurés. Les bras pendaient mollement, sans vie, tas de muscles inutile, sans volonté. Et là je rengainais mon katana d'un geste ample et cérémonieux, m'agenouillant près du torturé. Son sang se répondait autour de lui comme une auréole sanglante.


-J'ai coutume de boire le sang de ma victime, mais ta tête m'inspire plus de craintes que de confiance. Ajoutais je d'un air féroce. Fais moi entendre ta belle voix mon ange.

Je posais un doigt sur le manche de mon couteau, ses yeux, son regard où se mêlait haine, souffrance, terreur. Il renforçait mes envies de le faire crier toujours plus fort. D'une torsion de poignet je faisais pivoter la lame, la retirant sans scrupule. Son torse s'arcbouta, se cambra, accompagné d'injures. Sans ménagement je lui attrapais le col de sa chemise, faisant céder tout les boutons sous a lame, enfonçant dans son torse l'arme, je traçais ensuite un splendide V dans sa chaire, V pour vengeance, v pour violence. J'aurais souhaité l'ouvrir comme si j'étais encore à la faculté de médecine, devant la table de dissection, voir son cœur, le tenir dans ma main, le faire exploser sous ma poigne. Il hurlait, de plus en plus fort, remplissant le lieu de ces cris. Une mimique féroce déformait mes traits. Toujours plus de douleur, de souffrance, de haine, ils fallaient qu'ils paient tous, jusqu'à leur mort. Tous. Je continuait à faire tournoyer mon objet de torture, m'attaquant au visage. Une partie du corps humain, fascinante, pleines de divers muscles, tendons qui permettaient de s'exprimer sans avoir recours à notre voix. Les oreilles rejoignirent la flaque sanglante, à l'image de deux papillon sur un fond de coché de soleil. Je taillais, découpais, défigurais selon un schémas bien précis. Et enfin ma touche finale: le sourire de l'ange, où la langue était soigneusement tranchée. Chacune de mes victimes avait sa touche bien particulière, chaque cadavre était différent.

Enfin je soufflais, expulsant l'air de mes poumons. Il avait trépassé depuis peu, son cœur avait cessé de battre, sa poitrine de s'élever au rythme saccadé de sa respiration. Je me relevais enfin, mon couteau ensanglanté dans ma main. Récupérant un morceau de sa chemise je l'essuyais soigneusement. Doucement je retournais vers Kyle, ma main reposant sur mon sabre en un geste affectueux, mes membres parcourus encore d'un léger frisson d'excitation.


-Maintenant on peut y aller.
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Kyle Keneth
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MessageSujet: Re: The Walking Dead ( Lamia et autres confreristes)   The Walking Dead ( Lamia et autres confreristes) Icon_minitimeDim 13 Nov 2011 - 8:56

Je n'aimais pas cela.
J'veux dire, prendre son temps pour extirper la vie d'un gars. Je n'ai jamais considéré la mort comme un jeu ou comme une sorte de délectation sadique mais j'avais vu de ces tarés dans ma vie qui m'avaient fait comprendre que c'était la même le pouvoir de toute chose. Il parait qu'on est maitre d'une chose lorsqu'on peut détruire cette dernière, c'est pourquoi ces gens aimaient sans doute administrer une leçon finale à ceux qu'ils faisaient souffrir : j'ai cette puissance et au nom de celle ci, je donne ma sentence avec une lenteur calculée qui te fera sentir l'essence même de cette vie qui t'échappe.
Par delà la mort qu'ils administraient sans doute se voyaient-ils enfin vivants.
Je laissais Lamia faire par politesse, non pas que je serai intervenu pour sauver cet abruti, mais que surtout la situation nous forçait à agir dans l'urgence.
Mutant town était aussi dangereuse qu'une pute vérolée. Attractive mais vénéneuse, Mystérieuse mais trop bavarde.
Le fait est qu'un massacre du genre, même si il était commun en ces murs tristes et apathiques, ne passerait pas inaperçu, c'était même une question de minutes.

Tu ne me dois rien, on ne doit qu'aux vivants.

C'est assez explicite.
Les visages dansaient dans ma vie, ils venaient, s'afficher et voulaient s'agripper à ce qui me restait d'humanité mais la roche était escarpée et ils cédaient, emportés dans les flots de la tourmente. Il ne me restait que des ainsi soit-il à leur jeter à la face quand certains soirs de blues, j'exhumais leurs corps noyés. J'en rajouterai d'autres.
Rien n'a d'importance, surtout pas ce que nous sommes.

D'un signe je l'invitais à me suivre à travers le dédale des arrières cuisines. Nous ne commettrons surtout pas l'erreur de passer par la devanture où j'imagine la foule bigarrée de junkies frappant le bitume du talon à l'affut du malheur des autres et de l'opportunité de quelques renseignements bien vendus à qui de droit.

J'avais choisi un horaire charnière pour ce rendez-vous. le creux des deux équipes de commis, l'une rentrait retrouver le repos, l'autre allait s'abrutir. Il n'y avait donc personne ce qui facilitait notre retraite.
D'un coup de coude , je dégageais la porte un peu bloquée par la rouille qui menait dans la ruelle sombre de l'arrière boutique.
Nous étions enfin dehors, mais pas l’abri pour autant.


Nous ne devons pas sortir du quartier comme ca. Dark Beast fait tout surveiller, j'ai besoin qu'il pense que nous sommes toujours là avant de nous éclipser.
Au coin de la 12eme et de la 13eme, il y'a une sorte d'Hotel de passe. Le GreenJewel. Tu y vas et tu prends la chambre 405 dont voici la clé ..c'est au nom de Madame Célina Snake, un de mes contacts l'a réservé il y a trois heures, Dark Beast le saura probablement dans 5 ou 6 heures, ca fait parti de la suite du plan.
Tu y vas, tu mates ce que tu veux à la télé, je t'y rejoins dans une heure.


Je ne lui laissais pas vraiment le choix.
Mais j'avais préparé ma sortie bien avant qu'elle ne fasse son entrée.
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Lamia
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MessageSujet: Re: The Walking Dead ( Lamia et autres confreristes)   The Walking Dead ( Lamia et autres confreristes) Icon_minitimeSam 10 Déc 2011 - 22:36

Il m'avait laissé agir à ma guise, torturé ce pauvre bougre avec une lenteur calculé, un sadisme non feind. C'était mon moment à moi, mon plaisir personnel lors des missions, ou de mes occupations nocturne... Activité que la plupart des êtres qui se prétendaient doués de raison ne pouvaient comprendre, pour lui je ne devais pas vouloir beaucoup mieux que les tueurs en série, les fous, ou bien quelques malades mentaux. Je n'en avais que faire de sa pensée, après tout n'étais je pas un animal, une hybride-serpent, une bête assoiffée de sang et de vengeance. Connaissait t'il le bien être que cela pouvait engendrer, ce sentiment de toute puissance, le goût de la vengeance pour des années de souffrance...

La seule chose pour laquelle je pouvais me montrer reconnaissante à son encontre était le fait qu'il n'était pas venu me déranger, il avait eut la délicatesse de me laisser terminer ma séance de torture. Mais cela se sentait qu'il n'appréciait pas la chose, était il crispé, une tension légère. Qu'est ce qui pouvait l'agiter ? La peur d'être découvert ou bien avait il d'autres plans en têtes comme poursuivre Dark Beast.
Je n'en saurais surement rien comme à l'accoutumé... Chose au combien énervante. Depuis le début de cette mission, il allait agir seul à l'image d'un chasseur solitaire traquant sa proie. Comme toujours pour lui je n'étais qu'un poids mort dans cette traque, une débutante. Et puis il n'avait jamais eu besoin de mon aide, j'étais juste là pour lui assurer qu'il avait repris contact avec la confrérie. Mais pourquoi moi ? Pourquoi pas quelqu'un d'autre de confiance ? Je ne comprenais pas, d'autres agents beaucoup plus qualifié pouvait agir en toute discrétion.

Je n'étais rien de plus qu'un pion sur un échiquier, une pièce que l'on déplaçait selon les nécessités, au grès des besoin. Cela n'était pas une surprise pour moi, mais une amer constatation que de se savoir parfois sans accroches sur mes futures actions.

Il s'exprimait calmement, bien que je sentais que mon petit manège ne lui avait pas tellement plus. Le temps jouait contre lui, plutôt contre ''nous'', nous étions dans le même navire, un ''nous'' qui ne durerait guère longtemps, une fois sa mission terminée il redisparaitrait surement. Un fantôme, aussi insaisissable que sa fumée de cigarette.
Sa réponse me fit frissonner, une sueur glacé descendit le long de mon échine, il ne marchait sur cette maudite terre dans l'unique but d'accomplir les sombres desseins de notre maitre à nous autres mutants: Magneto. Je passais en silence ma langue sur mes lèvres, les humectant de manière machinale.


-Pour toi peut être que non mais pour moi oui, mon orgueil de combattante en a prix un coup. Les Russes ont un sens du devoir, alors ne compte pas que je te laisse filer sans mot dire. Que cela te plaise ou non.

Je préférais me montrer franche à son encontre et ne pas mâcher mes mots, j'agissais selon mes principes, les principes de Loïs. Qu'importe son passé ou sa volonté.
Avait il déjà tout perdu ? Qui était il ? Je me posais d'avantages de question sur sa condition, son passée, tout ce qui pouvait le toucher de près ou de loin. Mais son air n'était pas à la discussion, je pouvais même être sur qu'il m'enverrait joliment promener sur les roses si je le questionnais sur sa vie.
En silence, tel un chien bien dressé je le suivais en silence, marchant dans ces pas à l'image des ombres. Je restais concentré sur mon sixième sens qui se tenait tranquille, aucun danger pour l'instant ne nous menaçait. Pour l'instant. J'étais aussi à l'aise à mutant town qu'un oiseau emprisonné dans du pétrole, ce n'était pas mon élément. Je haïssais ces lieux, cet environnement.

Le Prêcheur avait tout prévu de mon entrée fracassante jusqu'à notre discrète sortie. Il n'avait rien laissé au hasard, tenant sa chance dans sa main. Il agissait avec plusieurs coups d'avances comme un maitre de Shogi. Mais l'air libre, le ciel nocturne, me tira de mes pensées tumultueuses.
Nous étions sortis de ce maudit bar et de son odeur pestilentielle. Ma main droite posée toujours sur mon katana je scrutais les alentours, ma vision thermique faisant son office pour ne rien remarquer d'inhabituelle. Des rats qui courraient par ci, et l'amoncellent froid des ordures, les oranges et jaunes des points de chaleurs comme les bâtiments. Rien qui ne puisse attirer ma méfiance, qui ne puisse alerter mon sixième sens. Enfin pour l'instant...

Sur ce même ton froid, sans émotion il me donna des ordres. J'acquiesçais silencieusement de la tête, le fixant droit dans ces yeux sombres. Évidemment Dark Beast devait avoir sa main sur le lieu, surveillant son territoire de chasse. Dans mon esprit je notais l'adresse, le nom de de l'hôtel «GreenJewel», le numéros de la chambre «405», la clée atterrit sans bruit entre mes mains: un petit morceau minable de ferraille froid, d'où pendait le numéros de ma chambre. Et mon nom d'emprunt... J'avais eu envie de rire: Celina Snake, qu'elle imagination débordante. J'esquissais un discret sourire d'amusement avant de reprendre mon sérieux. Cependant la suite me déplaisait, resté immobile, ne plus bouger et attendre, ce n'était pas que je n'avais pas confiance dans les capacités de ce Kyle Kenneth mais j'étais méfiante. Attendre une heure dans un lieu, seule, cela pouvait se relever dangereux si ce fourbe de scientifique attaquait.
J'inspirais mes yeux fendus brillant d'un éclat repprobateur. Je haïssais ces personnes qui prevoyaient à l'avance, toutes ces vipères, tous ces renards, contre lesquelle je ne pouvais rien faire d'autre qu'improviser le moment venu.


-Tranquille, tu fais tout et j'attends comme une brave bête... Et si ta bestiole se ramène dans la chambre, ou si jamais il y a le moindre soucis, la seule incartade, je ne te promet pas de la ramener vivante. J'ai une sainte horreur de me tourner les pouces alors que d'autres s'amusent. Je grinçais des dents et je me retournais, partant en direction de son maudit hôtel. Prêcheur, si cela aurais tenu qu'à toi, tu aurais pu terminer ta mission seule, sans prendre contact avec moi et rentrer à la confrérie. Pourquoi moi et pas une autre personne ? Des personnes de confiance ?

Cette question me trottait dans la tête depuis un bon moment. Il n'avait jamais eu besoin de quiconque depuis le début. Etais je donc inutile à ce point. Qu'importe, les réponses viendraient plus tard.

Je cheminais tranquillement jusqu'à son fameux « GreenJewel », avec un air faussement décontracté, cachant par ma veste ample une partie de mon katana. Je rentrais dans le hall minable sans jeter un regard à ce qui pouvait m'entourer, me concentrant sur mon sixième sens. Je rejoignis ma chambre sans faire de bruit, frôlant même les murs. En entrant je refermais derrière moi la porte à clée, une simple mesure de précaution qui pouvait toujours servir si quelqu'un souhaitais s'inviter.

Je ne m'attendais pas au grand luxe,loin du confort de ma petite boutique. Mon œil scrutait la pièce la détaillant, un lit, une télé, une table. Avec autant de conviction que d'empressement je tirais une chaise vers moi, déposant mon manteau dessus, je retirais mes new-rocks, mon collier, mes bracelets, ma ceinture, je détachais même mon katana et le posais cérémonieusement sur le lit, je le couvais du regard. Il était mon bien le plus précieux.
Je m'installais au pied du lit, en tailleur, le dos droit comme i. Je reposais sur la moquette grisâtre de la chambre en position de méditation. Et c'était ainsi seulement que je me laissais aller, vidant mon esprit des bruits extérieurs, créant un vide dans mes pensées, juste moi et ma conscience, berçant mon corps au rythme lent de ma respiration. Je sentais les différentes odeurs qui impregnait ce lieu de passage, j'entendais les bruits qui agitaient les murs. Tout semblait si irréel dans le silence de ma chambre, tous paraissaient venir de si loin, comme si je me trouvais dans un monde à part. J'expirais plus longuement encore. Ainsi le temps passait, lent, régulier, mon arme toujours à porté de main au cas où.
Combien de temps restais je ainsi avant d'entendre le déclic de quelqu'un qui faisait jouer la poignet, tentait de forcer le mécanisme. Ouvrant les yeux je me saisis de mon arme rapidement, je me relevais souplement, tendu sous la menace invisible, en silence la lame en orminium sortit de son fourreau, émettant un léger sifflement.
Dès que la personne rentrerait ma lame se placerait délicatement sous sa gorge et au moindre faux pas, l'inconnu pourrait dire au revoir à sa tête. Je sifflais doucement, prête à la fatale éventuallités.


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