la faucille pour la mort le marteau pour storm (pv storm)

Son commerce était en plein "boom", il vendait des doses de marteaux à plein de gens qui revenait par la suite pour en acheter d'autre tant le produit était efficace. Sa clientèle était de plus en plus importante et diverse, en allant du mutant clodo au mutant bon chic bon genre. Sa clientèle avait le numèro d'un téléphone sécurisé fournit par phobos, et il allait à certains endroits à certaines heures pour que sa clientèle puisse le retrouver? C'était risqué, mais les autorités ne sauraient rien de ces affaires avant un moment et d'ici la, il ne se chargerait plus de faire les commissions comme ça. Il avait quelque idée pour se servir du service postal pour envoyer les doses payées d'avances à ses clients. C'était impossible de fouiller tout le courrier qui transitait et ça lui ferait courir moins de risques, mais avant ça, il fallait se construire une solide clientèle. Alors du coup,le mercredi après midi, il squatter un banc dans central park au soleil pour lire le magazine médical bimensuel ou un bouquin comme beaucoup d'étudiants qui se prenne une après midi de détente. Et puis le coin était tranquille, un peu reculé de tout.

Il relisait un article sur la bio-chimie des cellules très interressant puisqu'il en traitait selon le point de vue énergétique quand il repéra une jolie blonde qui approchait, assez jolie vu de loin, de près, et bien on verrait bien quand elle passerait devant lui. Rêvait il, ou bien elle le fixait peut être un peu trop ?

Invité

Lunettes noires, cheveux détachés flottant sur son visage, Susan pénétra dans Central Park.
Le soleil, mais également la volonté de ne pas trop être aperçue rendaient le port des lunettes important. Elle se déhancha en direction du fond du parc, où elle savait qu’un habitué s’y trouvait. Il était fou de croire que Susan semblait déterminée à jouer avec le feu et à enfin s’approcher du Marteau, le petit fléau sympathique qui s’était introduit parmi le monde des mutants. Elle était quelque peu stressée, elle faisait tourner son portable entre ses mains, elle s’était procuré le numéro du dealer au bar, auprès d’une serveuse qui avait plusieurs amis mutants et à qui Susan avait fait cracher le morceau. Sa collègue lui avait donné le numéro et quelques indications sans trop chercher à savoir pourquoi et Susan avait quitté le bar.
Elle s’était longuement interrogée sur le bien-fondé ou non de cette substance, sachant pertinemment qu’elle risquait quelque chose, sans pour autant craindre vraiment une quelconque représailles, puisqu’elle s’était faite discrète. Juchée sur ses espadrilles, la démarche assurée et les jambes effilées de Susan la menèrent très vite vers le fond du parc, où il y avait toujours moins de monde. Sur un banc, assit en train de lire, un jeune homme brun leva la tête en la voyant approcher. Elle ôta ses lunettes de soleil et s’approcha de lui, lorsqu’elle parvint à sa hauteur, elle vit le titre de la revue scientifique que l’individu lisait, Susan, elle, adorait les sciences. Elle s’assit à ses côtés, posa son sac sur le sol et croisa ses longues jambes féminines. Le minishort qu’elle portait lui servait toujours à mettre en valeur son jeu de jambes, pour attirer le regard, mais surtout pour interpeller le dealer. Elle ne savait pas comment tout ça allait se passer, mais il fallait peut être jolie, cela lui permettrait d’avoir un prix, ou elle ne savait pas. Elle examina discrètement la couverture de la revue, l’article phare traitait de « la transduction d’énergie des cellules ». Susan connaissait bien, elle l’avait beaucoup étudié.

- Saviez-vous que la transduction d’énergie la plus fondamentale se produit pendant la photosynthèse ?

Elle reprit un ton un peu plus sérieux et laissa le jargon scientifique de côté.

- Alors, c’est comment ce petit marteau ?

La jeune fille blonde s'approchait toujours sans le lacher du regard. Elle le fixait littéralement. Cette beauté sculpturale devait sans doute faire tourner les têtes, sacrément jolie, et sa tenue, ma foi était fort décente, laissait pourtant peu de place à l'imagination. Il se replongea dans son article, décidé à ne pas paraitre vulgaire en la fixant, et puis il pourrait toujours juger si elle était aussi jolie de prés que de loin quand elle passerait à son niveau.

En fait, elle fit plus que passer devant lui, elle s'assit carrément à côté de lui, sur son banc, alors que tout les autres bancs de l'allée était désert. Son mini-short était très mini et il eut ses jambes en plein dans son champ de vision alors qu'il lisait son article.

- Saviez-vous que la transduction d’énergie la plus fondamentale se produit pendant la photosynthèse ?

Est ce que se ne devrait pas être illégal d'être aussi jolie en étant aussi cultivé ? Il l'aurait davantage vu en stylisme ou danse qu'en biologie cellulaire.

Et vous que le transfert d'énergie par résonance fluorescente jusqu'au centre réactionnel du chloroplaste était à l'origine de la mise en route du cycle de transfert d'électrons et de la transduction d'énergie ? Pour ma part, je m'intéresse davantage aux mitochondries qu'au chloroplaste. Les mécanismes qui permettent la fabrication et l'usage de l'ATP sont passionants, sans compter l'apoptose qui me fascine un peu.

C'est vrai que son pouvoir était trop lié aux cellules pour qu'il ne les étudie pas, il devrait trouver un scientifique qui analyserait des cellules qu'il aurait tué pour valider ou infirmer les théories qu'il avait à ce sujet, à moins qu'il n'attende un peu, et s'en charge lui même.

Alors, c’est comment ce petit marteau ?

Alors c'était juste une cliente, pauvre garçon à l'orgueil démesuré et à la trop grande imagination qui avait déja baptit tout un scénario où il avait tapé dans l'oeil de la fille. Enfin, ça ne changeait pas grand chose à l'équation, plutôt que son numéro elle voulait une dose.

Mais il n'y a pas de petit marteau ici, il n'y a que le grand marteau de thor pour avoir une forme olympique et plus encore. Redbull, c'est de la rigolade inbuvable en comparaison. Vous avez donc quelque clous à enfoncer ? Excusez moi, même pour moi cette publicité m'a l'air ridicule.

dit il en souriant, se retenant de rire de lui même.

Invité

[ Désolé du retard, j'ai enfin fini le BAC.]

La réponse du jeune homme fut brève mais extrêmement compliquée, il lui déballa quelques termes techniques et scientifiques que Susan connaissait, à quelques mots près. Elle savait désormais que son interlocuteur n’était pas un inculte et qu’il maîtrisait un temps soit peu le langage scientifique, du moins, c’était ce qu’il laissait paraître.
Susan lui adressa un sourire poli.
Malgré le fait que Susan trouvait son futur dealer du genre mignon, et qu’elle se voyait déjà en train de flirter pour avoir un prix, elle restait bloquée sur son idée de tester ce fichu marteau avant quoi que ce soit. S’il savait se montrer coopératif, elle saurait se montrer douce et docile comme un agneau, et saurait sûrement jouer de ses charmes pour saisir le jeune homme. Il lui confirma implicitement qu’il en avait et qu’il en refilait à qui pouvait payer.
L’argent n’était pas le souci du moment, étant donné que Susan avait suffisamment travaillé pour se payer cette petite drogue fun. Il fit allusion à Redbull, que Susan n’aimait pas vraiment, les boissons sucrées n’étaient vraiment pas son truc. Elle lui fit un sourire charmant et planta son regard bleu dans celui de son interlocuteur.

- J’n’ai pas vraiment de clous à enfoncer, disons plutôt que j’ai envie de m’amuser.

Elle s’approcha un peu plus du jeune homme, tendit son cou dans sa direction, et lorsqu’elle fut proche de son oreille, ses lèvres pulpeuses s’ouvrirent en un souffle pour lui demander, d’un air enjôleur et joueur :

- Tu me fais découvrir ce Grand marteau de Thor ?
Le sourcil levé de Susan et son air aguicheuse l’a rendaient irrésistible, peut être qu’en étant un peu tentatrice il serait gentil et lui ferait découvrir cette drogue.

La jeune fille était extrêmement séduisante, et elle le savait et en jouait sans vergogne. Splendide et brillante apparemment, elle devait sans aucun doute avoir des défauts cachés, sinon elle pourrait être une trace de la perfection en ce monde.
- Je n’ai pas vraiment de clous à enfoncer, disons plutôt que j’ai envie de m’amuser.
Je dois pouvoir vous venir en aide sur ce point là !
Elle se rapprocha encore un peu plus de lui jusqu’au point d’être sur lui. Il ne se faisait pas d’illusion, cette fille ne faisait rien d’autre que de l’aguicher, juste pour avoir du Marteau. C’était agréable même si le sentiment désagréable d’être manipulé le génait, en contrefont derrière le plaisir de se faire séduire par un top model.
- Tu me fais découvrir ce Grand marteau de Thor ?

Des propos pour le moins tendancieux, et avec une imagerie pour le moins scabreuse, mais bon, elle avait le physique pour, se qui était déjà pas trop mal.
Le marteau n’est pas un produit à mettre entre toute les mains, il faut entrer dans une certaine catégorie sociale bien précise pour en prendre sans danger. Si tu me prouves que tu en fait partie, je veux bien te donner du Marteau, sinon, il serait dommage de t’abimer la santé alors qu’il y a des drogues pour le tout venant qui te ferait moins de mal.
Il soupçonnait qu’elle fut mutante, mais un humain avait voulu en prendre, et les effets n’avaient pas été beau à voir, et puis ça lui avait fait un cadavre de plus à faire disparaitre, alors qu’il en avait déjà assez avec sa consommation personnelle d’humains. Si elle était humaine, il pourrait bien la tuer, drainer un aussi jolie lot c’était toujours agréable même si c’était un gâchis certain. Il sortit une petite pochette en cuir avec des doses et un injecteur dedans, mais ne l’ouvrit pas.
Alors, tu me montres ? Vas y, si tu m’impressionnes, je t’offre une dose !

Invité

Le discours de mise en garde qu'avança son interlocuteur la fit sourire. Visiblement, en plus d'être un dealer, le jeune homme ici présent avait un bon fond. C'était du genre un peu étrange, voire même carrément paradoxal ! Comment un dealer pouvait éprouver une certaine réticence à vendre ce qu'il possédait ? Ceci dit, d'après ses explications, ce soit disant Marteau semblait à ne pas mettre en toutes les mains...
Le message sembla claire à Susan, il fallait prouver à ce charmant jeune homme qu'elle n'était pas humaine et il lui donnerait ce qu'elle cherchait.
Elle fit un bref signe de tête et chercha ce qu'elle pouvait bien démontrer au jeune homme. Elle lui fit un sourire et se concentra légèrement.
Progressivement, le banc sur lequel ils étaient assis, ainsi que la poubelle d'à côté disparurent. Un léger sourire se dessina sur les lèvres pulpeuses de la jeune fille. Elle se tourna vers son interlocuteur et fit disparaître ses bras, puis les siens, avant de stopper.
Suzie gardait toujours les champs de force pour plus tard, au cas ou.

- Ca te suffit ou il faut encore que je fasse disparaître tout le parc ?

Un sourire franc et sympathique fendit les lèvres de Susan. Pour un instant, le côté provocatrice et arrogante s'était envolé, et la vraie Susan, souriante, maladroite et réservée apparu, fragile comme du verre. En un clin d'oeil, la terrible tentatrice était revenue sur le devant de la scène. Elle croisa les jambe à nouveau et attendit que le dealer réagisse. Mais alors qu'il allait parler, elle décida tout de même de rester plus ou moins polie et de se présenter :

- A propos, je m'appelle Susan.

Elle venait de tendre une main à son dealer comme s'il s'agissait d'un simple copain qu'on croisait en ville. Le visage de Susan s'illumina d'un sourire honnête, mais elle n'avait pas conscience que son attitude semblait contradictoire et peu commune, vous en connaisssez, vous, des clients qui sympathisent comme pas permis avec des psy ?

Sa sublimissime cliente approuva ses propos d’un hochement d’un tête. Et à partir de cet instant, on plongea dans ce qui aurait était l’étrange et l’inexplicable pour les humains, mais dans ce qu’il y avait de plus banale dans la vie d’un mutant. Le banc sur lequel il était assis disparut, si bien qu’on aurait pu penser qu’il lévitait, ou alors qu’il était un de ses acrobates de cirques qui défient les lois de la pesanteurs à chaque représentations. Puis se fut le tour de la poubelle de disparaitre dans le néant. Puis, comme la cliente ne voulait pas arrêter la sa démonstration, les bras de Max et ceux de la jeune files disparurent. Alors ça c’était vraiment curieux, ça devait être de l’invisibilité, car le banc était toujours là, le soutenant pour ne pas qu’il tombe au sol. C’était amusant d’avoir des bras invisibles, il fit virevolter le magazine dans les airs, comme si celui-ci était mu par une force invisible.
- Ca te suffit ou il faut encore que je fasse disparaître tout le parc ?
Bon, alors résumons, c’était un super top modèle, doté d’un cerveau, et probablement une mutante très puissante de classe Alpha. A croire que la création en avait fait sa chouchou tant elle avait été gâté à la naissance. Elle devait bien avoir des défauts cachés non ? Enfin bon, quand elle aurait goûté à son produit, elle serait déjà un peu moins parfaite.
- A propos, je m'appelle Susan.
Et moi Maximillien, mais tu peux m’appeler Max.

Il lui serra la main qu’elle lui tendait, et bien qu’il aurait été tentant de drainer, il n’en fit rien, car c’était un pair mutant, une beauté fatale, et qu’elle pourrait augmenter sa clientèle avec son cercle de relation.
Je ne suis pas vraiment convaincu que tu sois une mutante, tu n’as rien fait d’exceptionnelle à part rendre invisible des choses et moi-même. C’est à la portée de n’importe qui… Bien entendu je rigole, je n’ai aucun doute sur tes capacités. Bon alors, le Marteau est un super produit, mais exclusivement réservé aux mutants. Il va amplifier tes pouvoirs, et te donner une sensation de bien être, de plénitude, et de toute puissance, mais tu resteras à peu prés lucide. Alors je t’offre une dose, mais sache que les effets durent pendant 6 heures avant de s’arrêter d’un coup. Une dose coûte normalement 200 dollars, et un injecteur 800. Avec un injecteur, tu peux te faire l’injection toi-même, où et quand tu veux. Comme c’est ta première fois, je te conseille de juste essayer le produit ici, plutôt que de faire des frais en achetant un injecteur si le produit ne te plait pas. Ca te va ?

Invité

Susan ignorait si son dealer était un mutant ou non. Elle lui serra la main naïvement et avec un sourire radieux déclara qu'elle était enchantée de rencontrer Maximilien. Poli, visiblement très intelligent et calme, le jeune homme dégageait autour de lui une sensation agréable d'assurance et de maîtrise de ce qu'il faisait. C'était à la fois imposant et assez prétentieux, bien qu'il n'avait sans doutes pas la moindre idée de l'impression qu'il donnait.
Il lui détailla la marche à suivre, les effets et le prix, Susan fut heureuse que ce ne soit pas plus cher, elle craignait de ne pas avoir assez sur elle, ceci dit, il lui semblait désormais inutile de sortir les milles dollars qu'elle avait gardé de côté.
Elle glissa un doigt près de son décolleté et en sortit un billet de cent. Elle les tendit avec un sourire ravageur à Maximilien et s'exclama :
- Je pense être prête, si tu me garantie de ne pas t'éloigner.
Je veux qu'on passe du temps ensemble pour la durée des effets. Ensuite je te donnerai les cents dollars qu'il reste.

Elle leva un sourcil arrogant au jeune homme, Susan n'était pas stupide, elle savait bien qu'elle aurait peut être la tête un peu ailleurs sous l'effet de la drogue et elle savait bien qu'il ne partirait pas sans son argent.

- Comme ça, ça laisse du temps pour parler un peu, et puis je saurai que je peux te faire confiance, et conseiller mes amis par la suite... Ca te va ?

La jolie blonde n'était peut être vêtue que d'une robe et d'espadrilles, mais elle savait sous entendre qu'elle possèdait un sacré moteur sous cette carosserie, qu'elle avait de l'esprit derrière sa poitrine quoi....

- Je pense être prête, si tu me garantie de ne pas t'éloigner.
Je veux qu'on passe du temps ensemble pour la durée des effets. Ensuite je te donnerai les cents dollars qu'il reste. Comme ça, ça laisse du temps pour parler un peu, et puis je saurai que je peux te faire confiance, et conseiller mes amis par la suite... Ca te va ?

Elle avait dit tout cela en retirant un billet de 100 $ de son opulente poitrine. Mon dieu, il y aurait pour sa part volontiers glissé un billet de 100, rien que pour le fun, mais bon, elle n’était pas une gogo danseuse, et comme c’était une cliente en puissance, il s’en passerait. Après tout, il lui avait dit qu’il lui offrait une dose, il n’allait donc pas prendre son billet. Il avait les moyens de ne pas sauter dés qu’on lui sortait de la menue monnaie comme ça. Et puis, que ce soit dans une semaine ou dans un mois, elle reviendrait prendre une dose, c’était invariable, a la fois physique et psychique.

Garde ce billet, je te l’offre je t’ai dit ! Tu m’insulterais en voulant payer quand même ! Tu verras, le marteau est un produit génial, même qi j’étais le dernier des abrutis, tu le recommanderais à tes amis. Remarque, c’est une demande original, en général les clients prennent une dose, et vont tranquillement dans un coin pour profiter de leur état et s’émerveiller de leur pouvoir en paix. On verra dans ton cas.

Elle voulait rester à ses côtés, grand bien lui fasse ! Elle pourrait lui faire de la pub si un autre client passé, et si elle devenait dangereuse, il pourrait toujours la neutraliser ! Et puis elle n’était pas désagréable à regarder, si une personne de la fac passait par cet endroit que très peu de gens ne connaissait, ça lui ferait une bonne réputation.
Il sortit de sa besace une petite pochette en cuir de la taille d‘un livre, du genre qui aurait pu contenir une grosse console portable. Mais se qu’il y avait dedans était tout autre, un pistolet à injection et 10 doses de marteaux, enfin, plus que quatre maintenant, les affaires marchaient bien.

Eloignons nous un peu de la route, je ne voudrais pas traumatiser une mamie en goguette !

Non pas que tuer une mamie lui soit désagréable, juste le faire devant un client lui aurait paru malséant, et aurait donné une mauvaise image de sa personne, comme s’il pouvait être peu fréquentable, lui !
Il s’enfonça un peu dans les sous bois, la route toujours visibles à travers les arbres. Il sortit le pistolet et mit une aiguille stérile vendue avec la dose dessus. Il vissa un flacon de Marteau et fit face à la pin-up qui aurait du faire la couverture des magazines.

Si tu es toujours prêtes, c’est maintenant !

Invité

Susan fit une moue approbatrice à la remarque de Max, s’il lui offrait, elle ‘n’allait pas insister ! Elle enroula rapidement le billet et le glissa dans le décolleté de sa poitrine bombée. Elle souleva un sourcil attentif aux propos de son dealer. Il semblait fort sage de quitter la route et de rejoindre les bois plus au fond. Susan le suivie donc tranquillement, croisant ses longues jambes de façon gracieuse et sensuelle. Evidemment, elle ne le faisait pas vraiment exprès, on lui avait apprit à marcher ainsi au bar, pour rendre sa démarche encore plus sexy et faire payer les clients plus cher. Au final, Susan s’était habituée à la démarche.
Bref, elle suivie donc Max jusque l’herbe, d’où la route était quelque peu éloignée. Ils seraient plus tranquilles. C’était assez simple pour Susan, si elle avait demandé à Maximilien de resté avec elle, c’était aussi parce qu’elle avait un peu peur des effets. Susan avait vaincu il y a longtemps les démons de ses pouvoirs, mais il y avait de forts risques pour qu’ils reprennent le dessus s’ils étaient décuplés. Elle savait pertinemment qu’ils avaient chacun à y gagner, si tout se passait bien, Susan conseillerai des amis, qui iraient le voir.
Bref, Susan se sentait à peu près en sécurité, du moins, contre lui, contre elle-même, elle n’en était pas sûr…
Elle se demanda alors s’il était mutant aussi et si ce n’étais pas un traquenard pour capturer des mutants. On entendait tellement de choses ces temps ci. Elle vérifia du coin de l’œil s’il y avait d’autres personnes en vue, mais tout était désert semblait-il, aussi Susan reporta son attention sur le jeune homme. Sa confiance en soit, son ton dégagé et son attitude troublaient Susan il était un peu trop calme, soit il cachait une demi-douzaine d’hommes prêt à capturer la jolie blonde, soit il possédait de très bons pouvoirs lui permettaient de se défendre. La seconde thèse fit frémir Susan.
Maximilien sortit alors l’aiguille et le pistolet à injections. Susan fixa quelques instants l’aiguille et respira doucement. Elle se sentait remplie d’adrénaline. Mais elle craignait de perdre le contrôle et de blesser grièvement, voire de tuer son interlocuteur, ce serait dommage, outre son penchant pour le trafic de drogue, il semblait être un chic type que Susan aurait aimé connaître un peu plus. Elle déglutit bruyamment et leva ses yeux d’azur sur ceux de Max. Son air sûr et froid rendait Susan nerveuse. Elle leva un sourcil arrogant, son visage se durcit d’une expression digne de la plus belle des Vénus de marbre et prononça l’ultime réponse :

- Vas-y.

Max était prés à injecter le Marteau à sa cliente qui l‘avait suivi dans les sous-bois. Dans la demie pénombre du sous-bois, les cheveux de Susan reflétaient la clarté du soleil filtré par le feuillage en des reflets irisés. Sa peau impeccable avait la perfection d’une statue d’albâtre. Elle aurait pu être une Vénus de Milo, sauf que c’était ses bras à lui qui en tombaient.
Elle hésitait visiblement un peu à sauter le pas, se qui était on ne peux plus compréhensible, on ne s’initiait pas tout les jours à une nouvelle drogue mutante. Elle se décida, et cela se vit sur son visage, et il savait se qu’elle allait dire avant même que ses mots ne sortent de ses lèvres sensuelles.

- Vas-y.

Il lui prit le bras droit et planta doucement l’aiguille dans la veine du coude, et appuya sur la gâchette de l’injecteur. La fiole se vida en quelque secondes. L’endroit où il avait piqué était plus rouge ou violet que bleu, mais elle redevint normal en quelques secondes de plus. Le produit se répandait dans tout le corps, allait envahir tout les vaisseaux et tissus, être assimilé par toutes les cellules, et le produit allait faire son effet, augmenter les capacités mutantes de Susan, la désinhiber, et lui permettre de réaliser tout ses désirs refoulés. A partir de cet instant, c’était fini pour elle, elle était dépendante, et d’ici peu, elle reviendrai le voir pour avoir une nouvelle dose, et ceux de plus en plus souvent, jusqu’à devenir accro. Il allait devoir se ranger ou du moins, arrêter le contact avec le bas peuple, il ferait bientôt toute ses transactions indirectement, sauf pour les gros clients.

Alors, c’est comment ?

Invité

Elle fit une grimace lorsque l’aiguille pénétra sa veine. Mais la douleur s’en alla lorsqu’elle sentit que Maximilien appuyait sur le piston pour introduire le liquide dans son sang. Une vague de fraîcheur transit le corps de la jolie blonde l’espace d’un instant, et c’est comme si ses poumons s’étaient ouverts en grand pour capter plus d’air. Une inspiration lui fit tourner la tête, qu’elle penchant en arrière en fermant les yeux, laissant la cascade dorée que formait sa chevelure glisser le long de la cambrure de ses reins. Son chemisier craqua lors de la profonde inspiration et deux boutons sautèrent, laissant la poitrine bombée prendre une forme arrogante, attirant le regard curieux de n’importe quel homme à peu près normalement constitué. Son corps arque bouté rendait la position sensuelle et lorsqu’elle daigna se redresser les pupilles des magnifiques yeux de la blonde s’étaient élargies, comme la lune cachant le soleil lors d’un éclipse. Le froid dans ses veines s’était dissipé et Susan passa une main gracieuse dans ses cheveux pour les ébouriffer. Le jeune homme était là, il semblait visiblement attendre quelque chose, peut être une réaction violente, un accès de rage. Susan aurait été incapable de lui dire ce qu’il allait se passer ensuite, Susan était simplement ailleurs, une autre Susan venait de reprendre maîtrise du corps de la déesse et déjà des millions de pensées et de sentiments s’entre choquaient dans son crâne. Susan s’avança vers Maximilien, et, lorsqu’elle fut à sa hauteur. Elle était d’une arrogance incroyable, enveloppée d’une assurance à toutes épreuves et visiblement un peu « perchée ». Un sentiment de toute puissance et de liberté envahissait Susan et bientôt elle sentait comme une ivresse. Toute chose lui semblait futile et fragile et elle se sentait trôner bien au dessus de ce qui l’entourait. Elle avait sa bouche près de celle de Maximilien, ses yeux d’azur plantés dans les siens, sa chevelure caressait son torse et il ne bougeait toujours pas. Susan était complètement libérée, rien, aucune barrière ne s’était glissée entre elle et le jeune homme, tout était accessible et plus rien n’avait de limites. Elle souriait, fiévreusement, elle sentait le souffle du jeune homme, ou était-ce le sien, érafler chaque partie de sa peau, la caresser et puis s’évanouir l’instant d’après. Le temps s’était suspendu. Il était si proche, et Susan si envahissante si cruelle, jouer ainsi avec ses atouts avait de quoi mettre en rogne pas mal de monde, mais elle jouait, tout cela n’était qu’un jeu, le bouffon de la reine, le sacrifice bien connu. Le faire avancer, bouger et puis le perdre… Tout cela pour que la reine puisse « enfin » mettre le coup de grâce… Oui, c’était elle la reine, la femme fatale désinhibée et lui le pion sacrificiel…

Maximillien injecta le marteau à Susan. Le visage de Susan se tordit dans une expression de douleur, se qui le rassura en un sens puisque cela prouvait qu'elle était humaine malgré son physique de déesse. Ca prouvait aussi qu'elle n'avait jamais fait d'injection de botox ce qui montrait qu'elle ne devait sa beauté qu'a ses gènes. Elle était décidément gâtée par la nature. Son corps sembla bouger par lui-même, dans une posture automatique, mais pleine de charme et de grâce qui, bien qu’il se pensait au-delà de ça, émoustilla le pauvre Maximillien. Le chemisier de sa splendide cliente éclata, laissant apparaitre toutes ses formes. Autant dire que dans sa posture et sa tenue, il restait peu de place à l’imagination tant tout ou presque était exposé. Elle s’approcha de lui, alors que lui aurait préféré garder une certaine distance de sécurité avec elle puisque ce produit développé une certaine aptitude à la violence. Il aurait souhaité esquiver, mais elle le coinça contre un tronc, si bien que la seule façon de lui échapper, c’était de la pousser, ou de s’écarter sur le côté. Dans un cas comme dans l’autre, une petite voix lui souffla qu’elle ne laisserait pas cela arriver. Elle était quasiment collée à lui, leurs lèvres à un souffle l’un de l’autre, les yeux rivés les uns aux autres. Mon Dieu, il n’aurait eu qu’à faire un pas en avant et embrasser la belle, mais il ne voulait pas, pas comme ça, ce serait comme un viol. Il voulait écarter la jeune fille, mais ne voulait pas poser ses mains sur elle, alors il leva les bras pour tenter de mettre un peu de distance entre eux, mais cela revenait à peine à gagner un demi centimètre de répit. Ca peut paraitre faire une différence minime, mais en l’occurrence, cinq millimètres c’était providentiel. Ses mains étaient à hauteurs de ses épaules, et ses coudes le long de ses côtes. Cette position lui permettrait de la repousser si elle s’approchait trop, et de pouvoir la drainer rapidement si elle l’attaquait. Avec ce court répit, trop court selon lui, il put reprendre ses esprits, et l’initiative.

Alors, c’est comment le marteau, tu ressens quoi ? Ca te plait ?

Pourquoi devait il être aussi prés, il respirait plus de son parfum que d’air, et voyait chaque détail de son visage parfait. Cependant, ce n’était pas vraiment son visage qui retenait le plus son attention, mais il devait se faire violence pour la respecter, alors il pouvait user de la violence pour être respecté ( personne n’est rationnel dans ce genre de situation), il posa ses mains sur les épaules se Susan, et la repoussa de toute la longueur de ses bras.

Comment tu te sens ?

Invité

Il était comme qui dirait coincé, et Susan, elle, complètement désinhibée, ne se rendait compte de rien. Malheureusement pour lui il déposa ses mains délicates sur les épaules de Susan, tentant visiblement de mettre un peu de distance entre cette blonde transformée en succube et sa personne. Soit il résistait plutôt bien aux attraits que présentaient la belle, soit il craignait toujours l’attaque, celle qui ne viendrait peut être pas. Elle passa ses mains le long de ses bras et se rapprocha de plus belle, collant son corps et sa poitrine contre le jeune homme. Elle fit un sourire majestueux et repartit à l’attaque du pauvre Maximilien, qui tentait par tous les moyens de se contenir et de ne pas sauter sur Susan, qui n’avait pas vraiment conscience de ce qu’elle faisait. Elle se retourna dans ses bras et posa son dos noueux contre le torse de Maximilien, elle amorça une descente lente et remonta. C’était comme un chat, elle montrait qu’il lui plaisait, mais comme elle était droguée plus rien ne lui semblait nécessiter une distance ou du respect, elle était déjà bien au dessus de tout ça. Il ne daignait toujours pas bouger et Susan sentit tout de même un mécontentement minime monter dans sa gorge. C’était drôle, à ce stade, elle se sentait tellement contrariée qu’elle aurait volontiers été violente avec le jeune homme, il lui appartenait et s’il ne le faisait pas, elle lui montrerait qui était la reine. Elle se retourna à nouveau et ferma les yeux en se penchant en arrière, les mains contre le torse de Maximilien, comme un appuie. Fermant les yeux, elle inspira à nouveau, l’air lui semblait si pur. Elle se redressa vivement et planta son regard brûlant dans celui de Maximilien avant de se rapprocher et de murmurer dans son oreille :

- Je me sens… Bien… Tellement bien…

Elle ferma à nouveau les yeux et en dansant doucement, elle s’éloigna doucement du jeune homme. Elle se déhanchait sur une musique que seule elle entendait et bientôt elle ne se rappelait même plus qu’il était toujours là. Elle se laissait bercer par la musique qu’elle entendait.

Elle se stoppa net.

Une furieuse impression s’imposa à elle, et elle sentit son cœur se serrer. Elle ouvrit des yeux apeurés et fronça les sourcils. Elle essaya d’inspirer à nouveau, mais c’était comme si une boule l’en empêchait. Elle posa une main tremblante sur sa poitrine bombée. Ses bras disparurent doucement, puis réapparurent, laissant sa jambe droite disparaître, son chemisier, puis ses doigts, uniquement son coude. L’enchaînement se fit de plus en plus rapide et chaque partie de son corps se mettait à disparaître avant de revenir l’instant d’après. Elle perdait le contrôle… Elle passa ainsi de visible à invisible et recula, affolée, les bras écartés pour mieux examiner ce qui lui arrivait. Elle s’accroupit et mit sa tête entre ses jambes, posant dessus ses bras et semblant lutter contre quelque chose. Du point de vue de Max, ce devait être un spectacle assez inquiétant, mais Susan, toujours droguée, n’avait conscience de rien…

Ce qu'il croyait être une parade efficace contre l'emprise de Susan sur sa personne se révéla être une ouverture dans sa garde dont elle s'empressa de profiter. A peine l'avait il repousser, que déjà elle passa entre ses bras pour se coller à lui. Sa poitrine contre la sienne, son cœur cessa de battre et il arrêta de respirer. Il n'arrivait pas à la cheville de cette fille, alors pourquoi s'acharnait elle sur lui, il n'était qu'un mec parmi tant d'autres, elle n'avait qu'a claquer des doigts pour en faire tomber une dizaine à ses pieds. Mais pour l'instant, c'est lui qui devait endurer les affres de ce choix. Elle ondulait et se frottait sur lui, lui faisant perdre la tête. Elle se rapprocha et lui susurra à l'oreille :

Je me sens… Bien… Tellement bien…

C'est drôle, t'as pas l'air !

En effet, elle semblait osciller dans l'air, entre présence et invisibilité. Ses membres devenaient invisible et réapparaissaient. Elle s'en rendit compte, se qui eut pour effet de lui faire perdre sa superbe. Elle paniqua, enfin, ça aurait été sa réaction si elle n'était en en train de planer. Enfin, elle recula ce qui permit à max de souffler, jusqu'à ce que son chemisier devienne invisible, où là, il ne rata rien du spectacle. Elle se prosta au sol et repris une position phoetal. Elle était toujours en train de devenir invisible et de réapparaitre sans répit. Il posa la main sur elle et draina légèrement, juste assez pour bloquer son pouvoir.

Ne t'en fais pas, ça va passer, c'est rien du tout, tu as juste un peu plus de puissance que d'ordinaire, plus de facilité à user de tes pouvoirs, alors tu t'es un peu emballé. Ca arrive rarement mais c'est possible.
Il arrêta de drainer. Il ne fallait pas trop l'affaiblir après tout, l'idée c'était juste de neutraliser son pouvoir pour qu'elle se calme, et tant pis pour son énergie vitale. Avec le marteau, elle ne sentirait sans doute même pas la différence. Il avait toujours une main prés d'elle, prêt à drainer pour le bien de la client, ou pour le sien.

Invité

La belle était à terre mais l’homme n’en profita pas. La main qu’il avait posé délicatement sur son épaule avait soudain calmé Susan et les apparitions, disparitions cessèrent enfin. Il eut beau lui expliquer calmement, Susan perçut le toucher du jeune homme comme une agression, et, un peu inconsciente de la force que la drogue insufflait à ses pouvoirs, Susan se redressa vivement, jetant un regard foudroyant à Maximilien. Le marteau semblait avoir décuplé sa force, son énergie et elle sentait en elle chaque veine palpiter plus vite, son cœur délivrer l’énergie avec force. Elle entendait tout, son regard perçait celui de son interlocuteur. Ses sourcils se froncèrent soudain au dessus de ses yeux bleus et son visage perdit l’air angélique et sensuel qu’il avait avant. Elle n’aurait pu dire s’il s’agissait de la drogue ou d’une raison toute autre, mais elle venait de prendre le contact physique avec le jeune homme extrêmement mal et la réaction s’annonçait orageuse. La poitrine de Susan, toujours bombée dans le chemisier, se levait plus vite que tout à l’heure et laissait à penser que Susan respirait nettement plus vite, par rythme saccadé et vif, peu habituel au repos. Soit elle étouffait, soit la colère montait sans aucune raison valable. Le Marteau transformait tout et même si Maximilien était terriblement sexy, il l’avait insulté. Susan délirait un peu, le toucher du jeune homme avait dérégler l‘approche, elle ne voulait plus être dans ses bras, elle aurait préféré lui arracher, bien qu’une conscience, encore un tant soit peu présente, l’en empêchait. Elle se tenait donc en face de lui, debout, les jambes légèrement écartées et fléchies, histoire d’avoir de la détente en cas de nouvelle attaque de la part du jeune homme, même s’il ne bougeait plus et la fixait, d’un air que Susan ne pouvait décrire. Tout était déformé, le toucher devenait une attaque et le regard une agression. Les dents serrées, le ton arrogant, Susan articula d’un air farouche :

- Pourquoi tu m’attaques ? Je t’ai pas dis de me toucher !

Un signe de tête mauvais fut lancé à Maximilien, qui devait penser que Susan perdait complètement les pédales. Elle écarta doucement les bras. Et recula de deux pas. S’il tentait quoi que ce soit, elle se défendrait. Croyait-il vraiment pouvoir faire ce qu’il voulait ainsi ?
Susan se sentait un peu mal, mais pleine de d’énergie et de vigueur, elle sentait ses pouvoirs démultipliés s’agités à l’intérieur de son corps. Il était peut être puissant, mais en vérité, tout était si confus que Susan n’était même pas sûr de l’avoir rencontré avant, bien que sa conscience lui disait le contraire.

Elle ne sut pas vraiment s’il lui fit signe de se calmer ou s’il tenta de parler, mais percevant un geste infime, Susan prit de panique et ne mesurant pas l’étendu de son pouvoir pour le moment sous l’emprise du marteau, elle tendit ses deux bras d’un geste vif et propulsa une vague de force en face d’elle, avant de se rendre invisible et d’approcher des dégâts, voir si son adversaire qui ne lui semblait plus vraiment très méchant en était un.

Lorsqu’elle approcha, elle percuta quelque chose et perdit l’effet de surprise sur lequel elle comptait…

Cette fille était aussi changeante qu'une girouette. A un moment, elle l'aguichait et se frotter contre lui, l'instant d'après s'écrouler par terre, puis se relever pour le foudroyer d'un regard rempli de haine. Que pouvait il bien se passer dans sa tête ? Avec le marteau, ça aurait put tout aussi bien être n'importe quoi, que le vide absolu. Le marteau avait tendance à rendre les gens agressifs. Voila pourquoi ce serait une de ses dernières ventes dans la rue. Elle prit une position assez belliqueuse et semblait être prête à lui sauter à la gorge toute griffe dehors.

Pourquoi tu m’attaques ? Je t’ai pas dis de me toucher !

Alors c'était pour ça ? Une chance qu'il ait su résister à ses avances, sinon elle lui aurait sans doute arracher la trachée d'un coup de dents. Il voulut lui dire de se calmer, mais à ce moment là, il fut victime d'une violente poussée qui le fit s'envoler. Alors petit un, ça faisait mal, petit deux, c'était une surprise. Elle ne lui avait pas montré qu'elle savait faire ça. Le coup fut violent, mais il se réceptionna sur ses jambes, une main à terre. Il la chercha du regard même si il savait déja où elle était. Elle était peut être invisible pour ces yeux, mais pas pour son don, aucun être vivant ne pouvait se dissimuler avec lui. Il semble que si le marteau augmente la puissance de son utilisateur, et lui donne le moyen de réaliser ses souhait, il n'en rends pas moins maladroit. Elle trébucha et s'affala. Il le sut sans la voir. Il ne vit pas son corps perdre l'équilibre et basculer dans le vide, mais il ressentit et détecta son corps au sol et non plus debout. Il lui sauta dessus et lui cala son genoux au milieu du dos et draina assez pour bloquer son pouvoir, mais peu quand même. On ne tue pas une cliente, c'est anti-déontologique et pas du tout rentable.

Écoute moi bien ! Avec ou sans marteau, des comme toi ne me posent aucun soucis, alors si tu veux vivre et profiter des avantages que ça implique, dont le marteau, t'as tout intérêt à plus jamais m'attaquer, sinon.....

Il se releva, et s'éloigna en lui tournant le dos. C'était peut être orgueilleux, téméraire et stupide de tourner ainsi le dos à une menace potentielle, mais de toute façon, il ne pouvait pas bloquer une attaque de ce genre de face, ou de dos. Et si elle l'attaquait en personne, il le saurait, et aurait un avantage certain sur elle !

Invité

Il lui fit mal. C'est la première chose que le cerveau renvoya aux nerfs. Une vive douleur dans son dos l'envahit lorsqu'il la saisit par derrière. Furieuse, elle se débattit au départ, avant de ressentir un apaisement agréable puis une fatigue quelque peu étrange. Elle ne pensa même pas à écraser son assaillant d'un champ de force et se laissa faire péniblement, gémissant comme une enfant qu'on forçait à manger de la purée. Elle sentit ses bras trembler lorsqu'il la lâcha. Que lui avait-il fait, pourquoi soudainement sa hargne était-elle retombée ? Se redressant doucement sur ses genoux, la belle blonde se tint les épaules avec une expression renfrognée. Elle n'avait prêté que peu d'attention aux menaces de jeune homme. Assit sur ses fesses, elle se massa les bras et sa chevelure fut balayée par une brise de vent. Le soleil tapait toujours sur le parc et elle sentait les rayons de l'astre percer les feuillages alentour.

La personnalité de Susan avait toujours été changeante, au point qu'elle s'était même posé la question de savoir si elle avait plusieurs personnalités. Au final, l'oubli avait chassé ses doutes et la question ne se reposa pas. Là, elle semblait peut consciente de ce qui se passait et restait fixée sur ses pieds, enfermés dans ses espadrilles à talon compensé. Une vague de tristesse passa dans son regard, et elle enfouit son visage d'ange dans ses mains, en boudant. Quelques spasmes plus tard, on entendit les premières pleures de la jolie blonde. Il était rare de voir pleurer la belle, mais ces larmes ci avaient quelque chose de spécial. Ces larmes lourdes et pesantes semblaient vouloir sortirent de ses yeux avec douleur. Elle pleurait chaudement, vraiment et intensément. Enfouissant son visage dans ses mains à nouveau, elle lâcha une petite plainte déchirante, avant de se redresser pour reprendre son souffle, puis de reprendre ses pleurs aussi incessantes qu'avant. La terrible beauté aux cheveux d'or pleurait comme une enfant, ses larmes semblaient si sincères qu'elle était devenue si fragile aux yeux de quiconque la verrait. Ses yeux bleus, noyés de larmes et de chagrin se posèrent sur Maximilien, à qu'elle murmura :

- J'ai mal... pleura t-elle de tout son corps. Pourquoi tu me fais ça... j'ai mal partout. Snif. Arrêtez.

La détresse, le regard perdu et les pleurs de la belle étaient déchirants. Elle semblait être si perdue qu'elle ne savait plus si elle devait vouvoyer le jeune homme brun qui se tenait là ou si il s'agissait de l'horrible personnage qui avait fait partir ses parents. Il était peut être la cause de tout ce malheur...

- J'ai mal...,gémit elle, Pourquoi tu me fais ça... j'ai mal partout. Snif. Arrêtez.

Et voila ! Il s'arrêta et analysa la situation, sa cliente se posait maintenant en victime, comme un pauvre petite chose blessé qui cherchait du secours à la suite d'une épreuve douloureuse. Une petite partie de son être aspirait à la réconforter, à la prendre dans ses bras. Une femme aussi belle, ça devrait être illégal, ça vous faisait tourner la tête d'un homme beaucoup trop vite ! Par bien des aspects, il avait la tête sur les épaules, mais comment dire non à ces yeux et à ces jambes ? Des jambes fines et longues qui n'en finissait plus, et de beaux yeux envoutants. C'était trop injuste, pourquoi fallait il que sa cliente soit aussi belle et que dans le même temps elle décide de s'en prendre à lui ? Une autre part de sa personnalité aurait plutôt été d'avis de piquer son portefeuille et d'abuser d'elle tandis qu'elle était vulnérable, surtout que l'argent de Susan était judicieusement placé dans son décolleté et il aurait pu faire les deux d'un coup. Mais il n'était ni un démon, ni un bon samaritain, il n'était qu'un homme avec ses qualités et avec ses défauts qui devait évoluer dans un monde injuste et cruel. Il allait partir et la laisser là. D'ici quelques instants quand il ne serait plus là, elle se remettrait de sa petite crise et elle profiterait de sa dose de marteau en paix avec tout ses avantages et pourrait tirer un trait sur ce mauvais passage. Elle faisait juste une petite fixette sur lui, mais elle l'oublierait dés qu'il ne serait plus là, d'ailleurs il partait sur le champ, il avait d'autres chats à fouetter que cette Susan. Il voulut quitter les lieux, mais pour se faire, il devait passer à côté de sa cliente car il allait dans cette direction. Il posa une main sur son épaule.

T'inquiète ! Sois forte, ça va passer !

Et il repris son chemin vers la civilisation et le plus loin possible d'une certaine personne qui pourrait lui vouloir du mal, mais il n'était pas dit que ça se passe si bien que ça.

Invité

Susan, d’humeur constamment changeant, passa de Folle de chagrin à Ivre de Rage quand elle vit que Maximilien n’allait rien faire pour l’aider. D’autant plus que la douleur dans sa poitrine ne cessait d’augmenter. Virulente, peut être même un peu trop, lorsque Susan se recroquevilla sur elle-même, littéralement pliée de douleur. Qu’était-ce ? Sa douleur psychologique était t-elle devenue vraie par le biais de son cerveau, ou peut être était-ce le marteau qui atteignait l’apogée de son efficacité et qui rendait les pouvoirs de Susan fous.
Pliée de douleur, Susan sentit bientôt que cette dernière se propageait partout dans son corps. Mais lorsqu’elle atteignit son cerveau, la douleur fut insupportable et Susan retint un hurlement. Les yeux fermés et grimaçant de douleur, elle s’aperçut alors que Maximilien s’éloignait. Folle de rage et de douleur, elle hurla. Etrangement, aucun son ne sortit de la bouche de la belle, qui saisit alors sa tête entre ses mains en sentant ses tempes palpiter sous les assauts de la douleur. Alors, comme si son pouvoir dégénérait, elle se mit à clignoter. Tour à tour, Susan devenait invisible, puis visible, et à nouveau invisible. L’incessant changement devint de plus en plus rapide. Bientôt, Susan n’arrivait plus rien à contrôler.
Elle se redressa tant bien que mal. Ses yeux étaient devenus entièrement blancs, comme lorsqu’elle perdait le contrôle au début de sa mutation et sa poitrine se soulevait rapidement au rythme de son souffle. Haletante et souffrante, Susan leva un bras pour tenter d’implorer à nouveau Maximilien. Au lieu de le saisir, un épais mur de force se matérialisa. Il était translucide et déformait l’environnement visible au travers, comme tout champ de force, mais celui-ci avait quelque chose de différent : Jamais Susan n’en avait créé un aussi solide.
Observant sa main, qui avait fait apparaître ce puissant champ de force, Susan comprit que le marteau avait démultiplié ses pouvoirs, et que l’apogée de sa puissance venait seulement d’arrivée. Une nouvelle douleur déforma le visage de la belle qui reprit sa tête entre ses mains. Sa poitrine se souleva et sa respiration se bloqua…

Avec un visage terrifié, Susan distinguait autour de ses mains de l’énergie cosmique qui se canalisait, créant des ondes de chaleur autour d’elle. Elle secoua fébrilement ses mains, espérant stopper l’emmagasinement d’énergie. Hélas, plus elle secouait, plus l’énergie s’accumulait. Un champ de force la souleva à quelques centimètres du corps et ses cheveux furent brassés par un vent imperceptible. Levant ses mains face à elle, Susan constatait que l’énergie qu’elle concentrait semblait provenir de tout son corps. Réfléchissant à toute vitesse, la jolie blonde comprit enfin ce qui allait se passer ensuite. Tremblante et complètement perdue, Susan voulu prévenir Maximilien de ce qui allait arriver, mais au moment où elle tenta de parler, ce qui devait arriver, arriva…

L’immense quantité d’énergie rassemblée forma une puissante décharge cosmique, sous la forme d’une immense vague de force. Le champ de force surpuissant balaya tous les environs, dans un rayon de quelques centaines de mètres avec une force inouïe. Les arbres, les bancs et même quelques plaques de goudron se détachèrent du sol lors du souffle. Tout fut couché à terre en l’espace d’un instant. Une gigantesque explosion que la mutante blonde n’aurait jamais été capable de créer sans Marteau. Susan subit l’explosion sans doute autant que Max. Elle fut projetée violement contre un arbre, percutant sa tête contre le tronc et tordant son bras contre le sol. Elle s’écrasa sur le sol avec force et tourna de l’œil, secouée par la douleur.

Quelques minutes plus tard, alors que le souffle du champ de force avait complètement ravagé ce morceau du parc, Susan reprit doucement ses esprits. Du sang coulait de son nez et de son front, et un énorme hématome lui couvrait la jambe droite et son bras la faisait atrocement souffrir. Vidée de son énergie et complètement brisée, la jeune femme se redressa comme elle put, gémissant de douleur. Il lui manquait une chaussure, ses cheveux étaient en bataille et son T-shirt s’était déchiré à plusieurs endroits. Ses genoux étaient sales et de la saleté avait envahit ses bras et ses jambes. Tenant son bras douloureux contre elle, et observant avec consternation ce que le Marteau lui avait fait faire, Susan appela son dealer dans une plainte, espérant qu’il ait eu le temps de réagir avant de prendre la vague de plein fouet.

« Ma…Max ? » appela t elle d’une voix faible en cherchant dans le chaos de l’explosion d’énergie.

Il voulut rejoindre le sentier de gravier pour retourner dans une zone plus fréquentée du parc avant de retourner à sa voiture pour rentrer chez lui, la journée avait déjà été assez rempli pour son goût. Peut être qu'elle finirait par apprécier le marteau et reviendrait le voir, mais il avait assez soupé d'elle pour le moment. Il heurta un obstacle la tête la première et chuta lourdement au sol. Il se releva un peu étourdi et découvrit une paroi translucide qui lui bloquait le chemin. Pas la peine de demander d'où ça venait, c'était un de ses sale coup. Voulait elle encore en découdre avec lui ? Apparemment, le marteau avait eu l'effet escompté sur sa puissance, et elle avait encore besoin d'apprendre à la maitriser. L'énergie semblait provenir de ses mains, et vu comme elle les secouait, c'était soit une méthode de canalisation, soit elle voulait s'en débarrasser. Elle irradiait littéralement tout autour d'elle dans un halo de lueur jaune et bleu. Autant c'était jolie à regarder, autant ça ne le rassurait pas du tout, et il ne pouvait même pas chercher à s'échapper. Puisqu'il ne pouvait pas s'éloigner, autant se rapprocher de l'auteur de cette barrière. De plus s'il devait en arriver à devoir l'affronter, autant qu'il soit le plus proche possible pour pouvoir attaquer au corps à corps. L'énergie avait l'air d'augmenter, et il espérait vivement qu'elle n'était pas en train d'arriver au point de non retour, car l'énergie devrait bien être réemmagasinée, dissipée ou utilisée. Au moment où il pensait que rien ne se passerait, une onde de choc prodigieuse le heurta de plein fouet et le faucha littéralement ainsi qu'une bonne partie du parc. Il fut propulsé sur plusieurs dizaines de mètres, mais eut la chance, relative, d'atterrir dans un étang qui amortit quelque peu sa chute. Il serait tombé ailleurs qu'il serait mort sur le coup. Cependant le choc initial était déja suffisant en soit, alors s'il avait été en état de penser clairement, il se serait estimé plus que veinard d'avoir survécu, mais pour le moment, il était trop sous le choc pour s'en rendre compte. Il se releva titubant, constatant qu'il était entier bien que trempé et dégoulinant de boue. Il secoua le bras pour tenter vainement de se sécher. Tout devant lui n'était que destruction et désolation, les arbres déracinés, le bitume retourné. De quoi avoir peur dans le dos. Et c'est justement dans son dos qu'il détecta Susan et celle ci l'appela. Si elle avait décidé de l'achever, s'en était fini pour lui, mais quelque chose dans le ton de sa voix lui faisait espérer que ce n'était pas son objectif pour le moment. Il se retourna et se dirigea vers elle. Un peu de gentillesse ne ferait pas de mal, surtout qu'elle semblait mal en point aussi. Il l'a prit par le bras et la laissa s'appuyer.

Ca va, tu te sens bien ? Tu es calmée ? Il faut pas qu'on reste ici, vaut mieux pas qu'on nous trouve dans le secteur. Tu crois que tu peux nous rendre invisible ? Je t'aiderai à marcher jusqu'à la sortie.

Un contre coup restait toujours possible et il priait pour qu'elle soit revenue à de meilleurs sentiments envers lui.

Invité

Perdu. Soudain, dans ce chaos, c’était le mot qui semblait s’être imposé à elle. Au milieu du désastre, assez sérieusement blessée, Susan tenait en vain de se rapprocher de Max, qu’elle ne trouvait plus parmi les décombres et arbres déracinés. Elle tituba vers l’avant, laissant le sang de son nez couler sur ses lèvres charnues. Son front lui faisait atrocement mal, et là où elle avait percuté l’arbre de la tête, une plaie sanguinolente s’était ouverte, brûlant son visage de douleur. Ses cheveux, mouchetés de décombres et de terre, formaient une cascade sauvage autour de son visage abîmé. Sa jambe la faisait souffrir atrocement à chaque pas et son bras formait un angle bizarre. Elle daigna relever la tête au moment où un mouvement attira son attention… Dans un étang à quelques mètres, Maximilien se redressait, entier, mais trempé et couvert de boue. Il s’avança vers elle, quelque peu hésitant. En comme on le comprenait, après une telle catastrophe, c’était un peu normal qu’il ne veuille plus l’approcher ! Elle sentit alors son bras glisser dans son dos et il tenta de la relever. S’appuyant de tout son poids sur lui, elle glissait doucement dans les pommes. Elle luttait tant bien que mal, mais le choc apparemment avait été si violent quelle semblait avoir le cerveau à l’envers, déjà que…

Toujours est-il qu’elle parvint à rester consciente et à reprendre un peu ses esprits en s’aidant de Maximilien. Bien qu’encore sous l’effet de la drogue, du moins, la fin, Susan parvenait désormais à gérer les mélanges d’émotions qui la submergeaient jusque là. Avec un soupire de fatigue, Susan parvint à relever le regard vers celui de son interlocuteur. Elle comprenait ce qu’il disait, mais elle entendait très mal et comme si elle se trouvait sous l’eau. Elle se rendit alors compte que l’explosion de force lui avait fait vibrer les tympans et qu’elle n’entendait que très peu ce qui se passait autour d’elle. S’aidant du soutien de Max et elle boita à ses côtés, juchée plus que sur un seul talon. Tentant d’une concentration minime de les rendre invisibles, elle s’aperçut avec effroi qu’elle était encore complètement épuisée et que seules leurs jambes devinrent invisibles. Cessant de se concentrer, et à bout de souffle, Susan stoppa son pouvoir. Lorsqu’elle prit la parole, elle ne s’entendit pas parler, et donc parla extrêmement fort, de sorte qu’elle puisse enfin entendre ce qu’elle disait. Etant donné qu’il ne semblait pas avoir les oreilles sifflantes, Maximilien avait du trouver cela un peu surprenant.

« J’peux pas… ça marche plus… je suis trop faible pour le moment. »

Abandonnant son poids sur le jeune, quelle pensa suffisamment costaud pour l’aider à regagner un endroit plus sûr, Susan entreprit de reprendre son souffle et sa concentration, nouvel essai, mais rien ne fonctionnait plus. L’air terriblement usée, et voyant Max complètement ensevelit de boue, Suzie eut un petit mouvement pour poser une main sur sa joue. Après tant de violence, elle pouvait bien au moins alléger le poids de sa conscience…

« Je suis désolée… Pour tout ça… »

Souffla t-elle en dessinant un cercle du bras, et désignant les arbres déracinés et le bitume retourné.

Susan essaya de les rendre invisibles mais tout se qu'elle réussit à faire fut de faire disparaitre ses jambes et de se faire cul de jatte. Pratique pour faire la manche, moins pour le but rechercher de disparaitre. Personne ne devait savoir se qui c'était passé et qui en était à l'origine. Si Susan ou lui venait à être inquiété ça ne pourrait que causer des histoires.

« J’peux pas… ça marche plus… je suis trop faible pour le moment. »

Elle hurla, peut être que l'explosion avait momentanément altéré ses facultés d'audition. Avec un peu de chance ça irait mieux par la suite.

« Je suis désolée… Pour tout ça… »

Elle n'y était pas allé de main morte, il devait y avoir des blessés, et ça allait faire un sacré stigmate en plein milieu de Central Park, et on allait encore imputer ça au mutant, ça ne serait pas faut, mais bon.

C'est pas grave, t'as mal réagi à ta première prise. Ca arrive, mais tu as pulvérisé tout les records. Je peux t'assurer que si tu en reprends, ça se passera mieux et tu pourras apprécier ce moment. Je t'offre une dose pour que tu puisses réessayer quand tu voudras, je te dois bien ça. Allez marche, faut qu'on s'éloigne d'ici.

Il la porta plus qu'elle ne marcha pour tout dire, mais il n'était pas en état de la porter littéralement. S'il n'avait pas eu le choix, il l'aurait porté dans ses bras ou sur son dos, mais comme elle pouvait au moins trainer les pieds, c'était toujours ça de prit pour le moment. Il allait arrêter de dealer et enfin finir de mettre en place une structure d'écoulement efficace. Il allait arrêter de prendre des risques. Ce serait trop bête de se faire coffrer pour ça alors qu'une brillante carrière lui tendait les bras.

Ca va ? Tu tiens le coup ?

Le terrain était assez accidenté et ce n'était pas facile de se déplacer, les arbres ayant été déraciné, il fallait les contourner ou les enjamber.

» le marteau n'est pas un poids mort dans la main du forgeron
» le gaz comme un coup de marteau (libre)
» si j'avais un marteau (pv fatale et autres leader)
» Par une nuit noire ... [PV Jack Storm]