Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??]

Sujet: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Lun 16 Nov 2009 - 3:15

L'avion atterris et les applaudissements se firent entendre. Ces idiots ne savaient même pas à quel point ils avaient passé près de ne pas pouvoir atterrir du tout mais je n'allais certainement pas les encourager à se souvenir. Ce vol avait été riche en émotion pour moi et mon compatriote. Et en information aussi. Je n'avais pas réalisé que l'air devait circuler pour que l'effet des pouvoirs de Shawn s'estompe et je me trouvais bien stupide pour cela. Mais je n'allais certainement pas le lui dire. Lorsque les passagers commencèrent à quitter l'avion, je suivis la marrée humaine. Shawn devait me suivre de près alors il n'y aurais pas de problème. Je me dirigeai donc vers ces grands tapis roulants qui amenaient les valises des passagers pour attendre les miennes. Excluant évidemment celle que j'avais apporter pour présenter à Shawn qui était pleine de mes petites créations. D'ailleurs, j'ouvris cette petite mallette et refilai tout de suite sont exemplaire à Shawn, autant s'habituer maintenant à sa fonction. Il pouvait parfois être très troublant d'entendre deux voix une par dessus l'autre disant la même chose dans des langues inconnues.

Dès que je l'activai, les voix autours de moi commencèrent à se traduire et je m'adaptai rapidement à l'impression, ce n'était pas la première fois que je faisais ce genre de chose alors une fois de plus ou de moins. Finalement, nos valises passèrent près de nous et j'empoignai mon sac d'un mouvement rapide pour le lancer sur mon dos. J'y trouvai mes lunettes et les déposa sur mon nez. Il était bon de les savoir à nouveau avec moi. Je me sentais tellement nue sans elle. Pour les armes, elles devraient attendre. J'étais mieux de ne pas les dévoiler dès maintenant. Nous étions encore dans un aéroport après tout. Je me retournai et me dirigeai vers la sortie. Nous traversâmes les gardes de sécurités à nouveau sans le moindre accrochage. Sans attendre je me dirigeai vers le comptoir de location de voiture et je donnai mon nom. On me donna les clés et le numéro de parking ou elle avait été laissée. J'étais prêt pour le voyage.

Évidemment, je suis moi. Ce qui veut dire que j'aime le luxe. L'audi devait évidemment rester en Amérique par contre, les italiens savait faire de magnifiques voitures. La sublime Lamborghini Reventon noir attendait patiemment la conduite de son pilote. J'étais prêt à la prendre à pleine main. Je débarrai les portes à distance et je flattai du bout des doigts le toit de ma voiture avant de tirer la poignée. Je savais qu'il n'y avait pas dans cette voiture tout ce qu'il y avait dans la mienne mais ce genre de beauté savait se faire désirer quand même. Je lançai mon sac derrière mon siège et invitai Shawn à faire de même. Je m'assis sur le siège de la voiture et je fermai ma porte papillon. Prêt pour un voyage au coeur de la bête. J'accélérai brusquement vers l'arrière et d'un coup de frein à main, je redressai le nez de la voiture. Je me tournai vers Shawn et lui demanda s'il avait bien boulé sa ceinture. Et c'est partis.

La route était longue pour se rendre dans la ville même de Rome et même rendu là, ils en avaient pour un petit moment. C'était une ville énorme avec beaucoup de trafic mais en général, le voyage avança rapidement. Nous avions un voyage de 50 minutes devant nous mais le monteur qui vrombissait à la pression de mon pied n'était pas d'accord avec cela. 20 minutes après, nous étions en villes et 10 autres minutes passèrent avant d'arriver à l'hôtel. Il n'était absolument pas nécessaire de prendre plus de temps que ça. La voiture ralentis devant un valet qui devait avoir l'habitude des voitures de grand luxe et je sortis en lui laissant les clés. Je ramassai mon sac juste avant et me plantai devant la porte d'entrée.

- Le Grand Hotel Parco Dei Principi. Un des plus beaux hôtels de Rome si j'ai de bonnes informations, Dans ce cas précis je dois toutefois admettre malheureusement que ce peux ne pas être le cas. Mais à première vue, ce me semble plutôt bien.

Mouais, j'ai déjà vu mieux. Mais ce devrais faire l'affaire comme planque de base.

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Jeu 19 Nov 2009 - 3:13

Les applaudissements des passagers me réveillèrent subitement de mon doux sommeil. D’un point de vue personnel, peu de temps s’était passé entre cet instant ou je fermai les yeux et mon réveil. Cela prouvait bien que toute cette action à bord m’avait complètement vidé. Auriez-vous réagi de la sorte si l’on venait à vous demander de séduire une vieille dame ainsi qu’un étrange copilote poilu ? J’imagine que oui ! J’espérai de tout mon cœur que Lucifel allait me rendre la monnaie de sa pièce. J‘avais souffert pour le bien de la mission. Étais-ce assez pour réclamer un retour ?

L’avion s’arrêta finalement, permettant aux passagers de descendre de l’appareil pour se diriger vers la chute à bagages. Mon collègue me suggéra de le suivre de près afin que nous ne nous perdions pas de vue. Je n’étais quand même pas pour refuser un si bon conseil. C’est donc pourquoi j’obéis sans hésiter, le suivant, craignant de me perdre en ces lieux perdus.

Quelques minutes passèrent avant que nous n’arrivâmes au lieu précis pour récupérer nos bagages. De mon coté, je m’empara de mes deux mallettes tout en regardant Lucifel récupérer la sienne alors que je savais très bien ce qu’elle contenait. Voyager avec des tonnes d’armes n’était pas une bonne idée. De plus, je ne désirais pas revenir en Amérique avec une fouille rectale dans le corps. Ca aurait ajouté quelque chose de désagréable au voyage. Mais mon cœur se mit à débattre encore plus lorsque celui-ci ouvrit délibérément sa valise. Je chuchota tout en paniquant :

- Mais t’est malade ! N’ouvre pas ca ici ! Des plans pour qu’on se fasse cribler l’arrière train !!!

Heureusement pour moi ainsi que pour mon affectueux derrière, le technopathe ne sortit que les deux oreillettes pour ensuite refermer son bagage. Fiou ! C’était moins une ! Lucifel m’en tendit une en me suggérant de la mettre pour m’adapter plus rapidement. Il marquait un point. Mais avait-il prévu qu’il allait y avoir des écriteaux dans notre passage ? Non mais !!! Comment allions-nous sortir d’ici sans connaitre le mot « Sortie » écrit en Romain ?!?

Heureusement, ne suivant que mn ami, nous fumes rapidement à l’extérieur, nous dirigeant vers un stationnement ou Lucifel avait réservé une automobile pour nos déplacements. J’étais curieux de voir ce que Lucifel allait me sortir encore une fois. Mais, sachant que toutes ses économies avaient certainement été flambées sur sa Audi qu’il avait laissé à New York, je m’attendais à ce que l’on accomplisse nos nombreux déplacements dans une petite zézette semie-rouillée.

- Héhé ! Alors Lucifel… tu as réservé quoi cette fois-ci ? Une petite Suzuki brune ? Une petite Honda ? Une Smar…. QUOI ?!? C’EST CETTE VOITURE QU’ON PREND ?

Une Lamborgini nous attendait patiemment sur l’ère de stationnement. Elle brillait de milles feux. Pour sa part, Lucifel ne se contenta que passer ses doigts sur la carrosserie pour ensuite s’asseoir sur le siège du conducteur pour m’inviter à l’accompagner.

- Mais ou trouves-tu tout cet argent, Lucie ?!?

Je m’asseyais, refermant ma porte et attachant correctement ma ceinture de sécurité.

- Franchement ! Va falloir que tu me présente à ton conseiller financier. Il fait des miracles !

Tournant la clé, le moteur se mit à ronronner pour ensuite nous amener vers l’autoroute qui allait nous conduire vers notre prochaine destination. Pendant le trajet, je contemplais le décor, me remettant en question sur certains stéréotypes qui avaient germés dans mon inconscient. Personne ne portait de lauriers sur leurs têtes et aucune statue de César n’apparaissait à chaque coin de rue. Aussi, personne n’était vêtu de toiles blanches. C’était une sorte d’Amérique… mais en moins publicitaire, plus maigrichonne et qui ne parlait pas l’anglais.

Après une vingtaine de minutes, la voiture prit une des sorties afin de finalement s’arrêter vers une grande bâtisse. Le nom de l’établissement se nommait : Le Grand Hotel Parco Dei Principi, l’un des hôtels les plus chics.

*Mince ! Mais ou va-t-il chercher tout cet argent ?!?*

J’étais bouche bée par les fonds sans fond de mon ami. J’étais soudainement ravi d’avoir un ami riche. Peut-être est-ce que ca allait me rapporter plus tard ?

Un valet m’ouvrit la porte du passager afin que je puisse sortir. Wow ! Quel beau service ! Avec ce costume de valet, on avait le gout de lui pincer les joues ! Le valet ouvrit sa main, espérant un pourboire. N’étant que peu doué dans de tels endroits, j’interprétai mal le signe gestuel et lui tapa amicalement.

Par chance, Lucifel avait compris ! Il se chargea de lui donner les clés pendant que je me tordais le cou pour admirer le dernier étage du bâtiment. Le valet partit avec la voiture, nous laissant devant la porte d’entrée.

- Wow….. je me demande si le papier de toilette est fait en soie ici !

Dans un état de choc, il m’arrivait de dire certaines choses étranges. J’attendis donc que Lucifel entre dans l’immeuble pour le suivre.

L’intérieur était encore plus magistral ! De grands luminaires ornaient les plafonds alors que des meubles en boisés vernis décoraient le hall d’entrée. Une réceptionniste italienne feuilletait les régistres, attendant que Lucifel ne fasse sa réservation. Pour ma part, j’alla m’asseoir sagement, testant mon petit gadget en écoutant les diverses conversations. L’expérience était si comique. Une voix digne de Microsoft Sam me traduisait tout ce qui était dit à moins de deux mètres de ma propre personne. C’était tout à fait charmant à entendre…

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Ven 20 Nov 2009 - 4:04

J'aimais bien surprendre Shawn sans arrêt. Cela m'amusait bien plus que je ne m'y serais attendu. Lorsqu'il me demanda qui était mon conseiller financier j'eus envie de lui répondre et je commençais à mijoter cette idée mais je ne le fis pas maintenant. J'en étais donc à mon entrée dans l'hôtel. J'allai voir la réceptionniste et lui donna le nom de Shawn Spencer. Ironique non? Je m'étais pourtant dis que c'était bien un des meilleurs moyen de cacher notre déplacement. J'étais recherché mais lui non, un « vrai faux » noms n'aurais pas non plus été tout à fait sans risque. Ainsi, il était connu à l'institut que Shawn avait déserter l'école, aussi bien que moi, et de le retrouver en Italie ne ferait que poser des questions sur ses raisons de s'y rendre. Moi, sa aurait été purement et simplement suspect. Je pris la clé de la suite qui nous avait été donner. Je fis un signe à Shawn de venir me rejoindre et je me dirigeai vers l'ascenseur, alors qu'elle allait monter un valet vint à notre rencontre.

-Attendez monsieur Spencer.

-Oui?

-Vous avez oubliez votre billet de stationnement.

-Merci, prenez cela pour la peine.

Je lui donnai un billet de 100$. Il s'en retourna alors en me remerciant et les portes se refermèrent.

-Pas maintenant.

Évidemment, ça s'adressait à Shawn. Je ne voulais pas qu'il me pose de question alors que nous étions dans l'ascenseur car il pouvait cacher des micros ou s'ouvrir au dernier moment sur un étage devant des personnes qui aurait vite surprise par deux hommes s'engueulant sur l'emprunt du nom de l'autre. Quand nous débouchâmes sur le couloir de notre étage, j'avertis à nouveau mon collègue d'attendre. Je me dirigeai alors vers la suite que j'avais loué pour nous deux. Avec un salon et une cuisine commune mais 2 salle de bain accolée aux deux chambres, nous avions amplement suffisamment de place. Je déposai ma mallette à l'entrée et fis signe d'attendre encore à Shawn. Je remontai ma manche gauche, ou se trouvais mon bras mécanique, je retirai mon gant puis j'appuyai à quelques reprises sur mon bras. Après quelques secondes d'un bruit étrange. Une série de deux petit bib clair résonnèrent.

-C'est bon pas de micro dans tous l'étage. Là tu peux y aller.

J'attendis alors que Shawn disent ce qu'il avait à dire. Après tout il avait bien le droit de s'exprimer s'il le voulais. Évidemment, les chances que je fasse réellement attention à ce qu'il dirait seraient faible mais je ne voulais pas non plus qu'il ais l'impression d'être sous un régime dictatorial. C'est juste que ce genre de détail n'était pas de son niveau, j'en suis sur. Je fais ce travail depuis un moment alors je connaissais une panoplie de moyen de se faire piéger et de piéger les autres. Là, on jouais sur mon terrain. J'aurais besoin de lui seulement pour qu'il endorme ceux que je veux et qu'il me donne les information dont j'ai besoin. Rien de plus. Je n'avais pas l'intention de l'amener à risquer sa vie de toute façon.

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Sam 21 Nov 2009 - 3:38

J’attendais patiemment que Lucifel revienne après avoir fait une réservation de chambre. Bien que ce petit gadget qui permettait de tout traduire ce que j’entendais était bien amusant, je ne me fis pas prier de suivre mon collègue lorsqu’il me demanda de le suivre. Non mais il fallait bien cibler ses priorités ! C’était soit devenir traducteur ou vivre !

D’un pas pressé, je rejoignis Lucie qui semblait toujours aussi décontracté en public. Mon riche ami savait se faire valoir en public. Quant à moi, je n’étais qu’une ombre derrière lui. Mais n’étais-je pas son acolyte ? Son Robin ? Son frère Toc ? Son Bumble Bee ? Rien n’empêchait qu’en étant en terres inconnues et loin de chez moi, je n’avais aucune intention de quitter Lucifel des yeux. Il était mon billet de retour et la réponse à mes prières.

Il s’exécuta donc en appuyant soigneusement sur le bouton de l’ascenseur qui allait nous conduire à l’étage désiré. Mais lorsque les portes s’ouvrèrent afin de nous laisser entrer, un valet cria mon nom à vois haute pour demander mon attention.

*Hummm…. ? On me demande ?*

Pourtant, je ne connaissais personne ici ! Je n’avais pas non plus donné mon nom à personne. Sachant que mon identité avait été échangée par Lucifel afin de faciliter nos déplacements, je continuai de trouver curieux qu’un simple valet italien puisse réussir à me démasquer. Je n’étais pas connu… et je n’avais pas fait de vidéos marquants sur Youtube… enfin… je crois…

Je tournai donc de la tête, prêt à m’adresser à lui lorsque mon confrère me coupa la parole, se faisant passer pour moi. L’homme en question tendit un billet de stationnement oublié à Lucifel. QUOI ? J’étais bouche bée ! Ce technopathe avait osé se servir de mon propre nom comme seconde fausse identité ! N’étais-ce pas une arnaque ? Mais pourquoi ? POURQUOI ? Lucifel ne crispa pas le visage, signe qu’il était un bon menteur et continuait de jouer le jeu en offrant un billet de 100$ comme récompense au bon samaritain. Je n’eus d’autres choix que de faire les gros yeux à ce que je voyais. MAIS OU TROUVAIT-IL TOUTE CETTE ARGENT ?!? Comme la caramilk, Lucifel était tout un secret difficile à déchiffrer.

Faisant mine de normalité, mon confrère m’attira vers la cage. Les portes se fermèrent, ce qui me permettait de dire quelques mots à ce frauduleux personnage qui m’avait promis une armure à condition que je le suive ensuite dans ses mésaventures au bout du monde.

- Je trouve que…

La main de mon ami me fit signe de me taire, ce qui m’enragea encore plus intérieurement. Si ce n’était pas… du fait qu’il était plus doué que moi et qu’il possédait de l’argent et de l’assurance, il se serait mérité un coup de pied au train à ce même instant. Quel guignol !

Les portes de l’ascenseur se rouvrirent, montrant un vaste couloir menant à de multiples chambres. Pour sa part, Lucie me demanda silencieusement d’attendre sagement. Mais qu’est-ce que ce sournois personnage avait encore derrière la tête ? Il zigzagua dans le passage, pianotant sur son bras mécanique tout en le bougeant dans tous les sens. Il ouvrit ensuite la porte de notre chambre de la même manière qu’il avait traversé le couloir. Il disparut finalement pour revenir dans mon champ de vision, me disant qu’il n’y avait rien à craindre, qu’il n’y avait pas de micro !

Je m’avanca d’une démarche totalement découragée par cette manie que Lucifel avait de se prendre pour un agent secret. Il était vrai que d’une certaine facon, nous étions comme ceux-ci. Mais, lorsque nous avions pris toutes les mesures pour mettre au silence notre venue, allait-il s’attendre que la mafia Italienne allait attendre sagement son arrivée ?

Je passa le portique, découvrant la chambre qui allait nous servir de repère pour quelques jours. Je lanca mes bagages sur l’un des lits. Pour sa part, mon collègue me permit de parler à nouveau. J’étais totalement découragé par cette entrée à l’hôtel. Toute cette argent, Lucie qui se prenait pour moi, etc. Par ou commencer ? J’avais tant de questions et si peu d’énergie pour les poser. Je me décida finalement de lancer un soupir afin de me diriger vers le téléviseur pour explorer les chaines offertes dans ce petit coin de pays. Je pris place sur le fauteuil en disant ces mots :

- Il y a des droits d’auteurs sur mon nom !

Ces mots suffisaient pour exprimer le fond de ma pensée. Je jetai un œil aux alentours pour retrouver une petite glacière qui était installée aux cotés du sofa. Je l’ouvris afin de me servir un bonne bière.

- Une bière Lucie… oh pardonnez-moi , Monsieur Spencer ?

Je venais d’en proposer une à mon coéquipier. Il fallait bien se mettre à l’aise dès les premières minutes après tout. Ce n’était pas le temps de déclencher une guerre alors que la mission venait tout juste de commencer. Certes, j’avais oublié ce petit tour de passe-passe mais j’en vins à tourner cette anecdote en blague.

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Ven 27 Nov 2009 - 18:06

-Shawn, non seulement ton nom n'a pas de droits d'auteur puisque tu n'es pas un auteur, mais en plus, il est beaucoup moins rechercher que le miens et qui plus est, je parie que si ça ce sait que tu as loué une chambre dans un aussi bel hôtel à Rome, tu vas avoir plein de jolie fille à tes pieds à l'institut. Alors, tu ne m'en tiens pas trop rigueur j'espère? Et ouais, je vais te prendre une bière, je dois relaxer un peu.

C'est vrai que je dois relaxer, tous mes nerfs sont à vifs. C'était la première fois que je quittais les états-unis et qui plu est, pour aller chasser. Cette ville m'intimidait par son architecture et par ses rues étroites. Je n'arrivais même pas à croire qu'un homme comme moi, qui chassais toujours sur les territoire qui lui étaient les plus avantageux, ce ramassais à plusieurs millier de kilomètre de chez lui dans une vendetta plus ou moins personnel avec comme seul compagnon un homme dont je n'étais toujours pas certains des véritable capacités. C'était définitivement quelque chose à écrire dans le roman sur ma vie, cette étape marquait pour moi un tournant officiel. Déjà que je faisais cela pour une fille c'était quelque chose, que je me mettes en danger comme ça, c'était indiscutablement étrange.

-Bon, j'ai eus quelques indications basiques à New-York. Il y aurait 3 centre de rencontre particulier des White Blood par ici. Une dans un bar à quelques rues d'ici, l'autre dans un entrepôt abandonné, aussi bien oublié celui-là nous serions trop facile à reconnaître, et dans une église à 8 minute d'ici. Ne me demande pas pourquoi ils ont choisis une église comme lieu de réunion. C'est un fait et c'est tout. Je te laisse choisir lequel des deux lieux nous allons visiter en premier. Je reviens dans 2 petites minutes.

Ou es-ce que je vais? Sur le toit. J'avais besoin de l'air et du vent. Passer toute ces heures dans l'avion, enfermé, ne m'avais pas tout à fait réjoui. J'aurais aimé pouvoir voler toute cette distance mais vu mon poids, je ne pourrais probablement jamais avoir l'endurance d'Angel pour les vols de longues distances. Pourquoi fallait-il que mes os soient plein? Enfin, au moins je pouvais mettre des racler à des méchant sans me servir de mes bras ni de mes jambes, ce n'étaient pas donné à tout le monde. Je me demandai alors ce que Shawn choisirait comme premier lieu de chasse. Surtout, je me demandai si je faisais bien de lui laisser le choix. Au fond, l'un ou l'autre n'avait pas vraiment d'importance mais c'est que Shawn, c'est Shawn. Et les ennuis ça le connais. Bah, des ennuis, sa pourrais peut-être me désennuyé après tout.

Sur le toit, j'avais amené ma mallette. Je sortis mes Anges et je les nettoyai avec attention. Elles étaient mes seules amies fidèles depuis tellement longtemps. Jamais elles ne c'étaient enrayées. J'étais chanceux, ou peut-être étais-ce une espèce de don du ciel. Ou un signe que... non je dois vraiment arrêté de parler de signe. On va finir par croire que j'ai une tendance à la religion et un mec avec des ailes qui parlent toujours de la présence de Dieu, ça fait un peu tache. Je repris mes esprits et je rangeai mes armes près de mon corps, ou je les tiendrai au chaud. J'en retirai aussi mes lunettes de soleil que je me déposai sur le nez puis je rabaissai ma manche et remontai mon gant gauche pour bien cacher mon bras. Pour finir, je me relevai et lançai un regard de défi à la ville. Elle ne m'aurais pas. Je redescendis vers Shawn.

-Alors tu es prêt? On va ou?

HJ: L'église: Via Marsala, 42, 00185 Rome, Lazio, Italy . Regarde les toits, elle a des statues...
Le bar... rien de précis ><

L’argumentation de mon collègue ailé était certes vraiment convaincante. Mais n’était-ce pas un risque pour que tout le monde se mette à douter de la véracité d’informations comme celles-ci. Tout le monde à l’Institut savait que j’étais très souvent en manque d’argent causé par de nombreux achats en ligne. Dominé par le démon du matérialisme, je n’avais jamais la patience d’économiser mon argent afin de me payer un appartement. Je profitai souvent de l’hospitalité du professeur Charles Xavier pour me gâter dans des objets vides de sens : jeux vidéos, films DVD, costumes cosplay, etc. Ca ne pouvait peut être pas servir mais au moins, je pouvais me vanter par la suite de l’avoir en ma possession.

Mais afin de revenir sur les arguments de Lucifel, je continuais de penser que si jamais l’on venait à apprendre cette nouvelle, personne n’allait n’y croire ! Je me contentai de garder le silence. De toutes manières, qu’avais-je à perdre sinon le doute des gens ? Cela ne changeait pas grand-chose à ma vie. Je hochai finalement la tête en signe de compréhension du point de vue de l’ange technopathe.

Ma tête fut tentée de continuer à regarder la télé, le corps étendu sur le sofa. Mais mon coéquipier n’eut à peine le temps de terminer son argumentation qu’il se lança vers des informations concernant la mission qui se déroulait en ces lieux. Mince ! Déjà ? Nous n’avions même pas droit à une bonne douche ? Un buffet ? Un dodo ? Rester assis pendant des heures sur un fauteuil de passager influencait souvent ma propre motivation. Ce Lucifel n’avait il jamais besoin de repos un bon jour ? En plus d’être désavantagé par le fuseau horaire, je n’espérais qu’une seule chose, DORMIR !!!!

Mais n’ai-je le temps de tourner la tête et donner mon avis que Lucifel avait déserté les lieux, me donnant le droit de choisir le premier arrêt. L’église ou le bar ? Encore une fois, celui-ci me laissait sur un choix déchirant. Mais pourquoi n’avait-il pas proposé une troisième option : MANGER ou DORMIR ? Je n’avais pas la même énergie que lui. Il fallait le dire. Peut être me sentais-je moins concerné par le conflit qui régnait en ces lieux.

Enfin, ma tête se coucha sur le bras rembourré du fauteuil alors que je réfléchissais tout en fixant le plafond. Bar ou église ? Il fallait réfléchir judicieusement. Des pour et des contre devaient être évalués en fonction de ma propre paresse.

*Bar ? Mmmm… si je veux attirer les filles et les amener à se battre pour moi, je dis pas non… mais il faut noter qu’il peut y avoir une grande foule, ce qui pourrait empirer les choses… L’église alors ? Il y aura certainement moins de monde mais qui suis-je pour séduire des sœurs et leur demander de se battre à ma place ? Mmmm…. !*

Entre les deux options, je ne savais pas du tout quoi choisir. Mais de nouveaux points positifs firent leurs apparitions :

*Attends un instant ! Dans un bar, il y a de la bière et des ailes de poulets, de la musique et tout ! Ouais… ce pourrait être génial !*

Mon estomac influenca ma décision qui fut divulgué au mutant ailé dès son retour :

- Allez, prends tes affaires, Lucie ! On va manger un morceau ! J’espère que le bar dont tu as fait mention fait de bonnes ailes piquantes !

HJ : J'ai été jeter un oeil à l'église! Elle est cool mais suivant l'instinct de Shawn, il y a priorité pour aller au bar Razz

L'adrénaline montait déjà au moment de descendre vers ma chambre alors quand Shawn me dévoila l'endroit ou il avait envie de se rendre, j'eus un petit plus très intéressant. Ce que c'était bon de sentir toute ces hormones en ébullition dans mon corps. Je m'étais trop reposé sur mes lauriers à New-York. C'est vrai qu'un instant avant, l'idée d'avoir quitter ma zone de confort m'inquiétait mais maintenant. J'avais plutôt l'impression que c'était une excellente chose. Je me laissais aller à New-York et je n'étais plus aussi alerte alors qu'ici je retrouvais mes véritables sens. Je n'étais pas un enfant dans un cour d'école qui chassais les petites filles à qui poser un baiser rapide et partir à la course en riant. J'étais un tueur entraîné sur le terrain et durcis par les épreuves digne des films d'actions aux plus gros budgets. J'étais un chasseur et le chasseur reprenais de la place en moi. Alors que je quittais l'hôtel, je sentais même un petit côté arrogant de moi prendre de la place.

Je n'avais que 17 ans lorsque je m'étais mis au travail à Seattle, j'étais si jeune que je ne m'en rendais même pas compte. La position dans laquelle je m'étais mis aujourd'hui me montrait comment j'étais devenu quelqu'un d'imposant. Peu d'homme aurais osé foncer tête première dans un nouveau pays pour affronter un risque mortel. Je ne suis pas invincible ou parfait, mais j'avais survécu à 4 ans de massacre alors que j'étais désavantagé face à presque n'importe quels ennemis. J'étais pourtant bien vivant. J'avais de quoi être fière. Un peu trop diront certains. Je ne suis pas sur toutefois si cette arrogance avait toujours été une part cachée de moi ou si je l'avais développée avec le temps. Étais-je entrain de comprendre qui j'étais ou étais-je plutôt entrain de changer à cause de mes épreuves. Je crois même que la présence de Shawn à mes côtés avais poussé cette dernière évolution de ma personnalité. Ou plutôt, l'avais poussé à se dévoiler. Oui, j'avais toujours été arrogant. J'avais toujours défié les limites que l'on m'imposait et que je voyais. Depuis la première fois que j'avais quitté ma petite banlieu pour chercher vengeance, à mon arrivée à Los Angeles, jusqu'à la mission de New-York, pour finalement aboutir ici, en Italie. J'étais définitivement quelqu'un d'imposant.

Avec un sourire en coin, j'avais invité Shawn d'un hochement de tête et une fois dans la voiture, je me sentais décontracté et sur de moi. Je prenais le temps d'analyser toutes les données, toutes les impressions. Tous les expressions dans les visages, toutes les paroles, toutes les sorties et planques possible. Ma vision semblait augmenter, mon ouïe devenait plus fine, mes réflexe seraient aussi probablement décuplés. C'était une version améliorée de Lucifel qui appuyais sur l'accélérateur. Je pris même le temps de lancer une blague à mon collègue en lui demandant d'avouer qu'il avait plutôt envie de voir si les italienne étaient aussi chaleureuses que le disait la rumeur. Alors que la voiture allait sortir du stationnement de la cour arrière de l'hôtel, un trio de jolies filles passèrent devant la voiture. J'appuyai 2 ou trois fois sur la pédale, juste pour le spectacle. Elles se retournèrent pour nous faire un sourire. Je les suivis des yeux et lorsqu'elles furent passées, j'appuyai plein gaz et nous décollâmes à toutes vitesses. Italie, nous voilà.

Au bout de 5 minutes à peine, la voiture s'arrêta dans une petite rue. C'était difficile de croire que d'autres voitures pourraient passées mais comme nous n'étions pas les seuls, je sus que ce serais correct. En sortant de la voiture je levai les yeux vers le ciel pour voir le soleil magnifique de cette journée et pris une bonne inspiration. Il y avait un petit je-ne-sais-quoi dans les rues de italienne qui me plaisais bien. Je me dirigeai vers un bar non loin sans oublier d'activer le système d'alarme de ma lamborghini fraichement empruntée. Une fois à l'intérieur je passais la salle d'un regard. Une sortie au fond à notre gauche, les toilettes en face, près du mur droit. À droite il y avais le bar et un accès à l'arrière boutique qui était aussi une possible sortie. Il y avait quelques personne,s à première vue des étudiants, principalement universitaire, qui devait prendre une pause après les cours. Il approchait déjà 4 heure de l'après-midi après tout. Je me dirigeai vers le barman. Je lui demandai s'il parlait anglais et il me répondis sans le moindre accent. Tant mieux.

-Mon ami ici présent aimerais avoir des ailes de poulets si vous en avez. Oui? Tant mieux! Moi je vais vous prendre un martini. Nous sommes nouveaux en villes vous avez des conseils pour nous sur ou aller, ou ne pas aller ce genre de chose. Je suis prêt à tout prendre!

Je sus alors que les cartiers autour d'ici étaient plutôt calme car ils étaient surtout touristique et l'université pas très loin amenait beaucoup d'étudiant. Il me pointait d'un mouvement de tête un groupe au fond de la pièce et me dit qu'ils parlaient aussi anglais mais qu'il valait mieux ne pas se frotter à eux, qu'ils étaient peut-être même des membres de la mafia ou quelque chose dans le genre. Je le remerciai et alors qu'il préparait notre commande, je m'assoyais au bar en me retournant vers la pièce. Je jetai un oeil subtilement au petit groupe que le barman m'avais déconseiller. Mes lunettes m'annoncèrent une plus qu'excellente nouvelle. Le travail allait être bien plus facile que ce que je croyais. Je me retournai à nouveau vers le bar avant de parler à Shawn.

-C'est eux. Ou au moins le petit habillé d'une grande chemise blanche est l'un d'entre eux. On m'a informé sur lui. Il serait capable d'émettre des flashs de lumière. Tiens, prend ces lunettes, elles te protègeront un peu au besoin. Je ne sais rien des deux autres par contre. Si on attend jusqu'à ce qu'ils partent on pourra suivre que lui et le questionner au bon moment. Il faut quand même...

-Ehi ragazzi, voi siete nuovo qui intorno. Direi americano. Ho ragione?

Je me retournai pour voir une très jolie fille aux cheveux bruns et avec un sourire d'ange. Elle semblait charmante mais là elle m'ennuyais un peu. Restant toutefois confiant que l'homme ne s'en irait pas de sitôt et que nous aurions surement le temps de parler plus tard, je décidai de suivre le jeux autant ne pas nous mettre dans l'embarras inutilement en refusant les salutation amicales d'une merveilleuse jeune fille.

-Hai ragione, io sono impressionato. Je crains ne pas pouvoir tenir une bonne conversation en italien.

-Ce n'est pas grave, moi et mes amici sommes dans un cours d'anglais. Venez, ça nous ferait plaisir.

Je me retournai vers Shawn, un petit sourire aux lèvres. À lui de voir s'il avait envie de fricoter un peu avec la faune des environs.

Ma décision sembla ravir Lucifel qui semblait de plus en plus motivé par cette mission consistant à détruire du méchant. Mais en regardant ses yeux, je remarquai un peu plus de fierté, de certitude. Un nouveau Lucifel se trouvait devant moi, déterminé à accomplir ce que son cœur lui demandait de faire. Il ne se fit donc pas prié pour sortir de la chambre et ainsi prendre l’ascenseur pour finalement rejoindre le stationnement, lieu ou nous attendait patiemment sa voiture sport qui continuait à briller de mille feux.

Nous nous apprêtions à partir. Mon collègue avait sa clé en main mais s’amusa un peu à me cuisiner, voire même à lancer une petite phrase amusante remettant en question mes intentions à aller dans ce bar. Était-ce pour voir si les italiennes étaient aussi charmantes que l’on disait si souvent ? À ces paroles, je clignotai des yeux, fixant Lucifel. Mince ! Pour une première fois, je voyais Lucifel sous un jour plus humoristique, plus décontracté.

- Mince Lucie ! C’est moi ou tu as découvert l’humour ?

Une réponse ne fut pas espéré de la part de l’ange qui mit le contact à son véhicule, déclenchant le moteur qui allait nous transporter d’un point A à un point B. Cependant, un groupe de jeunes italiennes traversèrent la ruelle, nous empêchant de sortir du stationnement tout de suite. Il fallait attendre que ceux-ci puissent traverser. Après tout, les piétons étaient la priorité. Je m’étendis le dos sur le siège du passager, attendant que l’attente fut terminé. Mais mon coéquipier accomplit quelque chose de totalement invraisemblable. Il se mit à jouer avec le gaz afin de taquiner le groupe féminin et ainsi, attirer l’attention. Mais j’avais la berlue ! Lucifel, un tombeur aussi ! Mince ! Est-ce que finalement le technopathe et moi avions plus de points en communs ? Je détachai ma ceinture, cherchant un papier et un crayon dans mes poches de blouson.

- Je vais aller leur demander leur numéro de téléphone. Je suis que l’on pourrait faire plus amples connaissan….

Je n’eus à peine le temps de terminer ma phrase et d’ouvrir ma portière que Lucifel appuya sur l’accélérateur, ce qui me fit coller contre le siège.

- Mais euh…. Je croyais que tu…. Que tu…. Ah et puis zut alors !

Je rattachai ma ceinture, boudant ce que mon ami venait de faire. Non mais quoi ! N’avions-nous pas le droit d’élargir notre cercle d’amis ? Il n’y eut pas de conversation lors du voyage. De toutes manières, étant de courte durée, j’étais beaucoup trop concentré à me préparer pour ce qui allait suivre. Qui sait ce qui nous attendait là-bas. Des bandits ? Des motards ? Des fraudeurs ? Des Boxeurs ? Je laissai place à plusieurs hypothèses.

La voiture de Lucifel s’arrêta finalement devant un établissement. Je sortis, refermant soigneusement la portière derrière moi. Je fixai l’entrée du bar, attendant que Lucifel vienne me rejoindre. Lucifel fut le premier à entrer. Je le suivi, peu certain de ce qui allait se passer par la suite. Heureusement, je fus surpris de l’ambiance calme régnant sur les lieux. Aucune guerre n’avait éclaté, de même qu’aucune présence de gros bras… enfin… pas du premier coup d’œil. Mon compagnon se dirigea vers le bar afin d’y commander quelque chose pour nous deux. Je fus ravi d’entendre que même en Italie, l’on pouvait préparer le plus beau mets des Dieux : les ailes de poulet. Je pris place aux cotés du technopathe pour rester au courant des futures informations. Alors que Lucifel jetai un coup d’œil aux environs, j’examinai chacune des bouteilles, les triant par ordre de gout :

*Bon toi, j’en ai déjà bu… toi non…. Toi oui… toi, tu es trop fort…. Toi trop fade…*

Mon tri de bouteilles fut interrompu par mon coéquipier qui me demanda de tourner la tête afin d’y observer un certain groupe. Je m’exécutai discrètement. Un groupe de personnes étaient installés autour d’une table à discuter et à boire. Par chance pour moi, la personne dont nous connaissions l’identité n,avait pas un pouvoir bien extraordinaire. Il allait être mis à terre en un rien de temps. Même pas besoin d’y forcer le petit doigt. Mais que dire des deux autres qui étaient avec lui ? Lucifel ne savait rien d’eux. Une seule chose était sure : de mes propres yeux, ils devaient certainement s’entrainer auparavant. L’un d’eux possédait une barbe de viking et un tatouage alors que l’autre possédait une veste noire et un crâne riche en espace et dépourvu de cheveux.

La proposition fut d’attaquer tout de suite ou d’attendre. Je m’apprêtai à répondre surle vif quand une charmante jeune femme nous interrompu dans la préparation d’un plan A. L’attention de mon ami fut aussitôt attiré vers cette délicieuse italienne qui ne demandait qu’un peu d’attention.

Par chance, Lucifel connaissait une base en italien, ce qui n’était pas mon cas. Par chance, je possédais ce petit bijou technologique, me traduisant chacune des phrases venant du sexe féminin. (Mais du point de vue du joueur qui interprête Shawn, IL N’A RIEN COMPRIS DES DEUX DIALOGUES XD). Je détourna du regard afin de faire comme si de rien n’était. Je n’étais tout de même pas pour empiéter sur les plates-bandes d’un ami. C’était une preuve de savoir-vivre.

Mais les coups de chances pouvaient arriver à tout moment et c’est d’ailleurs ce qui arriva lorsque l’étudiante avoua finalement sa scolarité dans un cours d’anglais. Je n’étais pas le seul à être réjoui. Lucifel l’était aussi. Ce technopathe qui cherchait toute opportunité voyait en cette invitation à se joindre à eux une couverture parfaire pour mener à bien sa mission. Il se tourna vers moi, demandant conseil d’un geste de sourcil.

Je hocha la tête. Cela allait nous permettre d’attendre patiemment le départ des deux gorilles du type que nous traquions. Enfin, sinon, je préparais un plan de génie si tout cela finissait par se gâter.

- Mouais ! Pourquoi pas ! Un peu de compagnie nous feraient pas de mal après tout.

Je me leva de mon siège, accompagnant la jeune dame jusqu’à sa table : la table des étudiantes sous tout leurs charmes.

*Génial! Un terrain de jeu pour Shawn Spencer!*

HJ: J'avertis tout de suite, je me sers de google pour traduire alors tu peux te servir de ce moyen aussi Razz

Shawn avait parler, se faire des amis nous allions. Je suivis donc la jeune fille et me présenta aux 3 autres étudiantes présentes. J'offris de payer une tournée de ce qu'ils voulaient et toutes en semblèrent ravie. Évidemment, qui ne le serais pas? Je relevai les yeux vers le groupe au fond de la pièce. Ils ne semblaient pas avoir envie de bouger de là, bien que moi et Shawn ayons un peu attirer l'attention avec cette idée de rejoindre les filles. Pour eux toutefois, nous restions des guignols profiteur qui voulaient passer du bon temps avec de jeunes filles de leur pays. Rien de bien répréhensible mais quand même, de leur point de vue, un peu énervant. Je trinquai avec celle qui nous avait invité. Pourquoi? Parce qu'elle était brune. J'ai un faible pour les blondes. Dans le cadre d'une mission, le but était de se créer un personnage, pas de représenter qui on est, et je ne voulais pas prendre le risque de plaire un peu trop à cette charmante créature. J'aurais eu de la difficulté à dire non à la blondes aux yeux bleu de l'autre côté de la table.

La soirée commença donc ainsi. Avec le temps, le soleil commença à se coucher. J'avais une prise facile à mes côtés qui buvaient chacune de mes paroles. Ma voisine d'en face était plutôt secrète mais avec 3 ou 4 verre de bu, même en 4 heures, elle c'était un peu dé-gênée et ce montrait très intéressante et avec une tête sur les épaules. À un moment dans la soirée, le sujet des mutant avait frôlé toutes les lèvres, j'avais fait ce que je pouvais pour taire cette histoire et passé à autre chose. Au moins, toutes les jeunes filles considéraient que les mutants devaient avoir les mêmes droits que les humains. Ici ou là, je m'assurais que Shawn ne se mettrait pas à boire trop. S'il allait donc trop vite, je me serais assuré qu'il ralentisse à l'aide d'une petite claque sur une épaule. Je n'étais rendu qu'au deuxième martini durant tout ce temps mais ça ne paraissait pas que je buvais si peu grâce à un bon nombre de très petites gorgées.

Durant tout ce temps, quelques personnes était passé par la table de mes cibles. J'avais ainsi pris une photo de chaque personne comme étant des cibles potentielles. J'avais un dossier qui commençait à prendre forme. Plus ça allais, plus je me disais que ce n'était pas ce soir que nous allions bouger. Alors que j'allais chercher une autre série de verre, je demandai au barman si ces hommes venaient souvent ici. Il me dit qu'ils étaient là tous les jours. Il savait qu'ils faisaient quelque chose d'illégale mais comme ils n'agissaient pas dans son établissement et payait pour des boissons régulièrement sans emmerder les clients, ils les laissaient faire. C'était des informations très utiles que j'avais enregistré dans mon bras sans même que mon hôte ne s'en soit rendu compte. De retour à la table, 8 heure sonna. Cela ne faisais pas encore 10 minutes après que les étudiants commencèrent à débouler en plus grand nombre. Il semblerait d'ailleurs que nos amies avaient beaucoup d'amis.

Alors que 10 heure approchait, je m'étais définitivement mis à l'eau. Le groupe de 6 que nous formions s'élevait maintenant à presque 20. Principalement de filles. En faites seul un autre mec était là. Et fort à parier, vue la façon qu'il parlait des cul des autres gars dans le bar, qu'il était homosexuel. Je me tenais loin donc, je n'aime pas les gays. Ce n'est pas naturel. Enfin, passons. La place était assez remplies et la musique commençait à jouer. Quelques personnes dansaient au milieu de la place et j'avais déjà eu 2 offres mais très peu pour moi. Je voulais bien danser avec Elly mais pas avec elles. Bien que je m'amusais bien en leur compagnie, je devais me rappeler qu'elles étaient surtout des instruments utiles. Au début, mon collègue devait être surpris de ma capacité à avoir l'air détendu et à charmer. Mais je n'avais jamais vraiment manquer de charisme après tout.

Alors que onze heure sonnait, je vis, avec étonnement, que mes cibles se levaient pour partir. Cela confirmait toutefois mon impression. Les White Blood étaient actifs de jour aussi bien que de nuit, eux, ce devaient être des recruteurs ou des agents de relation diurne. Bien, je vis très bien de jour comme de nuit alors je pourrai le traquer à son départ du bar puis le confronter en le réveillant en pleine nuit. En attendant toutefois, pour moi et mon collègue, on approchait les 3 heure du matin. J'imagine qu'il était temps de partir pour nous même si la soirée était assez jeune. Ou peut-être pas, nous avions bien dormi dans l'avion après tout. Je me retournai alors vers la porte en même temps qu'un garçon entra, me donnant une vague impression de connu. Mais alors là vraiment vague.

Le terrain de jeu idéal pour un charmeur comme moi ! Comment ne pas profiter d’une telle opportunité. L’on venait de m’offrir un cadeau sur un plateau d’or. Vraiment, ce voyage, bien que perturbant à certains instants, me plaisait bien. Lucifel avait un don dans le choix d’une couverture. Celle-ci consistant d’être accompagné par de jeunes et séduisantes étudiantes me plaisait fort bien. Il fallait seulement profiter du présent instant.

Lucifel se proposa d’offrir une tournée général alors je pris place entre deux charmantes demoiselles qui me souriaient à l’aide de leurs si belles dentitions.

- Bonjour mesdames !

Sachant que ces demoiselles ne devaient certainement pas connaitre l’anglais parfaitement comme moi, je l’avais appris dès la naissance, je fis attention de prononcer lentement chacune des phrases qui sortaient de ma bouche.

- Vous veuh nez souh vant isssssi ?

Les filles, voyant que j’agissais étrangement se mirent à rire, gloussant quelques ricanements. ‘une d’entre elles m’interrompu lors de mes tentatives de communications.

- Allez ! Parle normalement ! Nous n’étudions pas en anglais de base, tu sais ?

Un souffle de soulagement sortit de mes poumons, rassuré de ne plus avoir à séparer chacun de mes prochains mots désormais. Les filles se présentèrent. Celle qui était à ma droite se présenta sur le nom de Béactrice. Elle avait le teint quelque peu bronzé ainsi que de beaux cheveux bruns sentant la lavande. L’autre se nommait Maude et contrairement à Béatrice, celle-ci portait fièrement les cheveux courts blonds. Toutes deux avouèrent relaxer après l’accomplissement d’un examen universitaire qui les avait purement épuisées. Je devais les comprendre. Étudier dans de hautes études n’était pas une mince affaire. Bien sur, je ne m’étais pas rendu jusque là mais j’imaginais la souffrance.

Lucifel revint finalement avec des boissons pour tout le monde. On m’offrit ce qu’il y avait de mieux : une bonne sangria ! Qe demander de mieux sinon de la boire en bonne compagnie ? Béatrice et Maude pouvaient largement s’en charger.

Quelques heures passèrent. Alors que Lucifel discutait de tout et de rien tout en courtisant la fille qui nous avait invitée, je discutais de mes exploits auprès des filles. Bon, il ne s’agissait pas vraiment d’exploits réellement arrivés. J’essayais seulement de jouer un personnage comme me l’avait si bien conseillé Lucie. Voici donc pourquoi je parlais de ma passion pour les safaris tout autour du monde.

- C’est dommage que je ne les ai pas avec moi mais j’aurais bien pu vous montrer un reportage ou j’aidais une pauvre gazelle de se faire manger par un guépard ! C’est incroyablement fort ces petites bêtes là !

Je savais que je venais d’attirer leurs attention. Pourquoi ? Car lors de la discussion, je pus remarquer certains cartables portant fièrement le logo de « Green Peace ». Il ne suffisait qu’attendrir leur coté naturel afin de toucher leurs cœurs.

Je me prépara pour prendre une nouvelle gorgée de ma sangria quand mon collègue me donna un coup sur l’épaule afin de freiner ma consommation. Heureusement pour moi, les deux filles ne se rendirent compte de rien.

De nombreuses heures passèrent. J’avais passé tellement de temps assis que je sentais mes sous-vêtements se coller contre mon arrière-train. J’étais en train de cailler sur place malgré la délicate compagnie. Bien sur, j’étais tenté d’utiliser mes pouvoirs. À vrai dire, cela me démanchait depuis un bon moment. Mais puisque Lucifel comptait sur notre discrétion, j’étais responsable de me faire tout petit.

D’autres vinrent nous rejoindre. Il s’agissait de camarades étudiant avec les filles qui nous servaient de compagnie. Parmi ce nouveau groupe figurait un mec. Ce type, se déhanchant le derrière alors qu’il marchait n’avait rien de très subtile. On pouvait visiblement conclure à l’aide de ses manies et de son accent qu’il n’était pas du même clan que le technopathe et moi. Il salua les filles qui étaient à mes cotés en leur envoyant la main. Mais il s’arrêta vers moi, tâtant mes yeux, fraichement lavés.

- Mon doux ! Ils sont soyeux tes cheveux ! Tu les lave avec quel shampooing ?

Oh mince ! Comment répondre sans laisser place à une atmosphère froide ?

- C’est un shampooing que j’ai utilisé à l’hotel…
- En tout cas, tes cheveux sont à croquer !
- Merci….

J’étais entre l’envie de gerber et celle de prendre mes jambes à mon cou. Mais, encore une fois pour le bien de la mission, j’étais obligé d’attendre un quelquonque déplacement de notre cible principale. J’attendais seulement le feu vert de mon compagnon.

La nuit était tombée. Le bar s’était quelque peu transformée en discothèque. Béatrice me demanda d’aller danser. Que dire de plus ? J’étais heureux de me lever et de bouger enfin. J’accepta sans hésiter., sachant que notre cible était toujours surveillée par l’œil électronique de Lucifel.

Je rejoignis ma nouvelle amie sur la piste de danse et bougea mon corps dans tous les sens, envouté par le rythme de la musique. La musique continua pendant quelques minutes jusqu’à ce que Lucifel me rejoignit pour tapoter mon épaule et ainsi me faire signe de le suivre. Je hocha la tête vers mon collègue et retourna vers Béatrice qui continuait de bouger tout en me regardant.

- Béa ! Je dois te laisser ! Nous avons une grosse route devant nous ! Je te remercie pour tout !
- C’était un plaisir ! J’ai passé un bon moment avec toi !
- Alors, a plus !
- Attends ! Ne pars pas avant que je ne t’aie donné ton cadeau !
- Mon cadeau ?

Béatrice, un peu sous l’emprise de la boisson ne se gêna pas pour m’embrasser à pleine bouche. Ses bras s’enroulèrent sur mon cou alors qu’elle exprimait tout son amour pour un inconnu comme moi. Ce fut plaisir mais oh combien étrange avec ce gout d’alcool !

Elle me lâcha finalement, ce qui me permit d’aller rejoindre le technopathe à l’entrée. Pour ma part, j’avais une idée !Il fallait en faire part à Lucifel.

- Dis Lucie ! Et si on les charmaient toutes pour s’en servir en cas de combats ? Nous aurions un avantage numérique !

Un petit voyage en Italie, était quand même assez plaisant à faire, en plus c'était beaucoup plus une mission d'infiltration. Surveiller deux singes dans l'Italie était quand même une bonne idée, pour éviter qu'ils crèvent trop rapidement. Il rentra doucement dans le bar pour voir Lucifel et son coéquipier en train de draguer des jeunes universitaires. Manquer des cours de vol pour des foutus conneries du genre, c'était quand même assez merveilleux. Beaubier s'était remit de sa petite dépression de quelques jours à cause de son rajeunissement, maintenant il peut embêter ces deux élèves sans que ceux-ci s'en rendent comptes. C'était parfait pour se foutre un peu de leur gueule et de voir, s'ils sont capables de réfléchir un peu plus. Un achat d'un veston avec Interpol et de quelques faux papiers seulement pour voir leurs capacités. Mais, c'était quand même une grande déception de voir des élèves en train de seulement draguer des adultes. Pas besoin de voyage pour cela, c'était le temps d'intervenir.

Véga prends une grande respiration, une respiration énorme pour la cause, seulement mentir un peu. Il doit aussi trouver un accent pour filtrer inconnu. Son accent québécois en anglais était peut-être son pire défaut. Un accent anglais, c'était parfait, un petit accent britannique seulement pour les tromper un peu. Bon, une fausse identité: James Crawford, un agent de l'Interpol britannique. Parfait. Maintenant il faut seulement trouver une excuse, une excuse, c'était facile à trouver. Lucifel sort avec les plus belles voitures de la ville, seul un petit mafioso peut se promener avec des voitures ayant une classe aussi grande.

Il commença seulement s'approcher proche des deux hommes, en essayant de mettre un sourire dans son visage. Sortant un accent modéré britannique, c'était parfait. Il faut seulement retenir et peut-être que les deux membres de l'Institut voient ces oreilles d' ''elfe''. Mais, cela ne paraissait pas vraiment quand il était vieux, ces cheveux cachaient facilement ces oreilles.

-Monsieur Shawn Spencer et Monsieur Alex Harvey... (Il laissa seulement un temps de réaction aux deux hommes), je me nomme James Crawford, je fais parti d'Interpol Europe. Vous avez des grands problèmes, selon vos dossiers, vous n'avez pas reçu le vaccin contre le H1N1 et...(Il laissa seulement un autre temps) nous avons retrouvé des bagages à l'aéroport avec le nom de Shawn Spencer rempli de cocaïne.

Dit-t-il en laissant seulement un petit regard aux deux membres en essayant de pratiquer beaucoup plus de l'humour pour essayer d'être éviter trouver trop facilement. Puis, il pensa à quelques choses.

-Je suis responsable des mutants de l'Institut qui arrivent en Italie, Northstar m'a avertit de votre arrivé, vous l'appelez Jean-Paul Barbier ou une chose comme cela. Mais, le problème est beaucoup plus la cocaïne...

Continua Véga.

Je me retournai au moment ou la fille à moitié saoule qui était avec Shawn lui sautait à la tronche. Si je ne l'avais pas vue faire moi-même j'aurais été certains que c'était Shawn qui avait foncé, toujours entrain de vouloir plus de contact avec les filles, mais ce n'était visiblement pas le cas. J'attendis donc une seconde et en me retournant, ma compagne, bien moins avancée, me tendis un bout de papier et me fis un clin d'oeil avant de retourner à ses amis. Assurément son numéro de téléphone. Dommage pour elle que j'avais une petite amie parfaite à New-York. Je mis quand même le numéro dans une de mes poches. On ne sais jamais quand une personne provenant du pays que l'on visitait pouvait être utile.

-Dis Lucie ! Et si on les charmaient toutes pour s’en servir en cas de combats ? Nous aurions un avantage numérique !

Il n'y a rien de mal dans le fait de rêvé. Je lui répond par un petit non de la tête, un grand sourire aux lèvres. Il n'était pas question de se coltiner autant de jeune fille durant le restant de notre voyage. Je me retournai pour tomber nez à nez avec un homme que j'eus l'impression de reconnaître un instant. L'impression partis toutefois rapidement. L'homme clama alors mon identité et celle de Shawn à voix haute, une très mauvaise idée. Une seconde après, l'homme que j'avais observé toutes la journée passa près de nous. Si monsieur Interpol avait prononcé mon nom quelques secondes après, il aurait probablement déclenché un combat ou à tout le moins, fais capoté l'opération. Et ce n'était pas le genre de chose que je tolérais. Je portai mon regard sur le dit agent avec un air mauvais.

-Monsieur Crawford, il y a vraiment un homme qui s'occupe exclusivement des déplacements des étudiants de l'institut de New-York? Intéressant. Seulement il y a quelques failles dans ce que vous dites. Je suis ici en mission alors que monsieur Beaubier, plutôt que Barbier comme vous l'avez dis, je ne savais d'ailleurs pas que les agents de votre cadre pouvaient faire des erreurs aussi ridicule dans les noms de vos propres contacts, n'est même pas au courant des détails, encore moins du fait que je suis en Italie. J'ai payez les vols argent comptant et la chambre d'hôtel d'une ligne sécurisé de ma propre confection que vos agents n'ont absolument pas les capacités de percer. Ensuite, je ne suis pas vraiment en voyage de plaisance. J'ai un travail à faire ici et ce n'est pas un agent d'Interpol qui pourra m'empêcher de la faire. Cette histoire de cocaïne est ridicule puisque nous sommes passés près des chiens renifleurs à l'aéroport de New-York et ils n'ont rien senti. Ensuite, j'ai enregistré les bagages de monsieur Spencer avec lui, une valise, qui est maintenant à l'hôtel, que vous n'avez donc pas retrouvé à l'aéroport. Pour conclure, le vaccin a été donné à tous les élèves de l'institut physiquement apte à en recevoir un. J'ai eu le mien et même si mon ami n'avait pas eu le sien, vos remarque sont tellement vide de sens et fausses que vous devriez retournez chez vous édité votre travail avant que votre supérieur ne s'en rende compte. Sur ce, je ne vous retiens plus agent Crawford. Je vous souhaite de passé une belle fin de soirée.

J'aurais bien voulu lui faire remarquer que de toute façon, les valises avaient été enregistrées au nom de Newark mais je ne voulais pas tenter ma chance et me faire arrêter pour usurpation d'identité. Au moins, tout ce que j'avais dit était des faits inattaquable. Évidemment, il pouvait toujours s'entêter mais il y avait peu de chance que cela arrive. Je fis signe à Shawn de venir, dans mon regard, il était clair que ce n'était pas le temps de blaguer, j'espérais simplement qu'il se rende compte de ce que je voulais dire. Je passai sur la droite de l'agent Crawford sans me retourner, ma voiture de luxe m'attendait patiemment là ou je l'avais laissé. Personne n'était suffisamment stupide pour tenter de voler une voiture avec un système anti-vol qui valait autant qu'une voiture régulière.

HJ: Je me suis dis que tu pourras nous arrêter à nouveau plus tard, pour un plus long temps, j'ai prévu quelques jours comme celui-là...

L’idée de se créer quelques sbires à l’aide de mon gaz ne semblait pas plaire à mon collègue qui ne semblait pas vouloir être ralenti par une foule de filles folles amoureuses de nous. De mon coté, j’y voyais une meilleure défense en cas d’attaque surprise. Mais bon, si celui-ci ne partageait pas cette idée, j’abandonnai facilement ce plan de dernière minute, espérant offrir de nouvelles idées à de nombreux instants.

Nous fûmes sur le point de quitter les lieux quand un mystérieux homme nous arrêta, déclarant nos noms à voix haute.

*Alex Harvey ?*

S’agissait-il du vrai nom de Lucifel ? Après de nombreux jours, je me trouvais imbécile de ne jamais lui avoir posé cette question d’identité auparavant. Moi qui n’osait pas empiéter dans la vie secrète de ceux avec qui je fréquentais, j’espérais cependant en découvrir plus sur mon partenaire de mission.

Mais l’homme envoyé par L’interpol se mit à nous dévoiler de nombreuses informations aux sources douteuses. De la cocaïne ? Nous ? C’était burlesque ! Je n’étais pas aussi fou pour en trainer en voyage. Lucifel en revanche… ? Après cette illumination, je mettais soudainement en doute les secrets que Lucifel pouvait garder. Me disait-il tout ? Après tout, n’étais-ce pas lui qui avait tenté de faire passer une valise d’armes aux douanes ?

Je n’osai pas ajouter quoi que ce soit. L’atmosphère était beaucoup trop bouleversante. Des couteaux voyageaient entre les yeux du technopathe ainsi que ceux de l’agent. Mais mon collègue ne se laissa pas dominé si facilement. Il attaqua verbalement les arguments de Crawford à grands coups de faits et de vérités. Le doute qui s’était installé en moi se dissipa tranquillement, voyant cette scène d’un mutant dévoilant les plus grandes vérités de notre mission auprès d’un total inconnu.

*Hého ! N’est-ce pas imprudent ?*

J’avais des doutes sur cet étranger. Comment pouvions-nous nous assurer qu’il disait la vérité ? Il n’avait montré aucune carte d’identité pour affirmer ses dires. De plus, qui ne nous disait pas que celui-ci cachait sur lui un mouchard ? Est-ce que Lucifel était conscient d’un tel risque ?

Trop tard ! Tant d’informations avaient été dites sur notre mission. Par chance, celui-ci n’avait pas tout dit. Mais la fureur fut perçue sur le visage de mon ami qui se décida de conclure cette conversation en contournant ce petit curieux de britannique.

J‘attendis que mon collègue ne quitte la pièce avant de m’avancer vers ce mystérieux homme et tenter de rattraper la situation. J’approchai lentement ma bouche près de son oreille droite. Je me mis à chuchoter dans son oreille, espérant créer une crainte dans son esprit.

- Moi, je n’ai pas été vacciné ! Mais à quoi bon my obliger ? Ne vivons nous pas dans un monde ou le vaccin a été basé sous des lois de libre arbitre ?

J’étais sur le point de quitter quand je décida de laisser cette conversation sous une petite ouverture.

- Au fait, je ne connais pas ce Shawn Spencer… mais je vous encourage à m’appeler par mon vrai nom : Peter Parker !

Je ne me retourna pas, quittant le bar afin de rejoindre Lucie qui m’attendait près de sa voiture de riche. J’étais quelque peu troublé.

- Alex Harvey ? C’est donc ca ton vrai nom ? Je pourrais dire que j’en ai appris tout au long de cette mission. Mais ce que tu lui a dit, ne serait-il pas imprudent de lui avoir dit ? Il aurait bien pu prétendre être un agent et finalement faire équipe avec ceux que nous recherchons. Qui te dit qu’il n’avait pas un micro sur lui ? Attends… laisse moi deviner… tes dons de technopathe ?

J'ouvris la porte de mon véhicule alors que Shawn venait me rejoindre. Je me retournai vers la porte du bar pour voir l'agent planté là à me regarder. Il n'avait pas vraiment l'air surpris, mais plutôt amusé. Quelque chose n'allait pas avec cette homme. Qu'il ne soit pas un agent ne faisais pas vraiment de doute. Même si c'était un White Blood, je ne lui avais pas parler de la raison pour laquelle j'étais ici. De toute façon, s'il savait qui nous étions, le fait que je le confirme n'avait pas vraiment d'importance. Quand Shawn vint me poser ses questions. Je lui expliquai donc cela. En ce qui concerne mon nom toutefois, je ne répondis strictement rien. S'il y revenait on verra mais autant tenir mon nom loin des discussions. Je n'aimais pas trop le donner.

-En ce qui concerne ma technopathie. Rappelle toi d'une chose. JE NE SUIS PAS TECHNOPATHE. Je déteste quand quelqu'un me dit que je suis technopathe. La technopathie c'est la capacité de parler avec les machines ce que je ne fais pas. J'invente les machines, nuance. Il y a une fille à l'institut qui est technopathe, Leah Anderson. Elle a le pseudonyme de Pixel(on l'a pas vu depuis longtemps><). Je te la présenterai s'il le faut. Et je ne pourrais pas... oh ça me donne une idée. Enfin, je ne pourrais pas encore savoir s'il avait un micro sur lui.

La voiture pris de la vitesse et rapidement, nous nous retrouvâmes sur une artère un peu plus grosse, ce qui me permis de prendre un peu de vitesse. Je n'étais pas dans le meilleur des états. Cette rencontre m'énervait réellement. Pendant le voyage, je n'avais pas le sourire que j'avais eu toutes la journées et je ne prononcé plus aucune paroles. Je parquai la lamborghini au stationnement de l'hôtel. Toujours sans un mot, je me dirigeai vers notre chambre. Rendu dans notre salon. Je m'enfonçai dans le fond D'un fauteuil très moelleux. Je pris quelques bonnes inspirations avant de parler.

-Bon, nous n'avons pas fait grand chose aujourd'hui mais au moins ne connaissons un peu de vue les trois guignols. Je crois que l'un deux est electrokinéthique. Il a semblé émettre un arc bleu entre ses doigts à une ou deux reprises. Mais je n'ai toujours pas la moindre idée pour l'autre. L'électricité ne me fait pas de dommage. Mon bras absorbe cette énergie et l'envoie dans mes batteries. Tu as remarqué quelque chose de spécial sur ces 3 là?

Je ne m'attendais pas à grand chose mais je devais poser la question. Après cela, nous irions nous coucher et la journée du lendemain serait relativement semblable. C'était le jeux de la chasse. Certains jours vous gagnez gros, d'autres, rien de bien utile. Aujourd'hui, la journée avait été moyenne. Nous verrons pour le lendemain.

HJ: Je te laisse clore la journée et tu peux faire ton réveil ou attendre que je le fasse. À toi de voir.

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Lun 4 Jan 2010 - 21:48

*Petit susceptible !*

Il fallait le pardonner. À chaque fois que l’on parlait de technopathe, cela venait à le provoquer. Je devais le comprendre. Je réagissais pareillement lorsque l’on venait dire que j’étais un désorienté sexuel ou un manipulateur, ce qui n’était pas nécessairement faux mais quand même…

Mais bon, Lucifel ne pensait pas avoir fait d’erreurs, ce qui le rendait souvent intouchable, même avec cette intention de ne rien ajouter face à ce secret que je venais de découvrir : celui de sa réelle identité. Enfin, il m’invita à prendre place afin que nous puissions quitter les lieux le plus rapidement possible. Je n’étais pas contre, sachant qu’un faux pas pouvait nous attirer de bien plus gros soucis. Je n’avais pas confiance en ce mystérieux homme qui nous avait arrêté sur la pas de la porte, ni même à ces truands. Espionner était un risque et j’étais bien conscient de l’ampleur de la situation.

Mon coéquipier tourna la clé afin de démarrer la voiture de luxe pour nous amener vers l’autoroute qui nous conduisait vers notre hôtel, lieu de paix et servant de quartier général pour cette mission. Le voyage fut étrangement silencieux. Alors que nous dépassions quelques voitures, j’étais tenté de regarder le visage de mon ami afin de découvrir ce qu’il mijotait. Son visage stoïque ne m’avoua pas grand-chose, sinon d’éviter de parler. C’en était mieux pour ma santé physique et mentale. Ce silence me rendait malade. Voici donc pourquoi je me permis d’allumer la radio, ce qui ajoutait beaucoup plus de vie à l’intérieur de la voiture.

Le moteur s’arrêta une fois arrivés au stationnement. Encore une fois, Lucie ne glissa aucun mot, parodiant son muet dont on avait avalé la langue marchant avec une barre de métal dans le derrière. Ce fut de même jusqu’à notre chambre. Notre technopathe (oh pardon ! Mutant qui fait copain-copain avec les machines) s’installa sur son fauteuil, méditant sur cette journée que nous venions de passer. Je l’accompagna en me servant une bonne bouteille d’eau avant de m’étaler le fessier sur le sofa au doux toucher de peau de chameau. C’est alors que mon complice dévoila à voix haute son analyse à voix haute. Lors de cette soirée au bar, son sens de l’observation lui avait permit de remarquer le pouvoir d’un des deux gredins qui accompagnait notre cible qui se prenait pour une veilleuse.

*De l’électricité ? Mince ! *

Heureusement pour moi, Lucifel possédait un plan d’attaque s’il advenait que ce mutant nous attaque. Mais qu’en était-il de moi si l’un de ses courants m’atteignait ? Je n’avais aucune batterie moi !

- C’est intelligent pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir de batteries !

Inutile de continuer sur le sujet. Il nous restait encore un complice que nous devions démystifier le don. Mon camarade se tourna vers moi, demandant si j’avais vu quelque chose de suspect.

- Bof… mis à part les yeux bleus de celle avec qui j’ai dansé… ils étaient si bleus… un vrai logo de « Pepsi » ! Eh non ! J’ai rien vu de particulier…. A moins que… Oh oui ! J’ai pu remarquer qu’il avait payé l’addition de la table. Tu crois qu’il contrôle l’argent ?

Si mon intuition était bonne, nous devions faire attention à ce type qui allait peut être nous menacer en nous lançant des sous. Malheureusement, ces informations ne suffirent pas pour attirer l’attention de monsieur Robotto qui décida d’aller se coucher.

- Bonne idée ! J’espère pouvoir continuer mon rêve avec cette superbe massothérapeute jamaïcaine.
Un autre jour nous attendait. Quoi de mieux qu’une bonne nuit de sommeil pour nous aider à combattre le mal en Italie.

---

Huit heures du matin avait sonné. Le soleil nous accueillait à bras ouvert. De mon coté, ce fuseau horaire n’avait fait que du grabuge sur mon horloge biologique. Tout dépeigné et la barbe fraiche du matin, je sirotais un café fraichement moulu, regardant les nouvelles à la télévision à l’aide de mes yeux pochetés. Ne comprenant un traitre mot de ce que disaient le lecteur de nouvelle, j’étais toujours ravi de posséder un traducteur accroché à mon oreille afin d’être mis à jour de ce qui se passait dans les alentours.

Me grattant la mâchoire à de nombreuses reprises, j’attendais que la marmotte électronique se réveille. Pour cela, je lui avais préparé un restant de cafetière ainsi qu’un déjeuner que le service aux chambres avait laissé en chemin. Petit goinfre que j’étais, j’avais volé les deux tranches de bacon du plat destiné à mon coéquipier, espérant que celui-ci ne s’en rende pas compte.

J’entendis finalement le craquement du plancher annonçant l’éveil de la Belle aux bois dormant. J’attendis qu’il traverse le portique de sa chambre avant de l’accueillir habillé de mon bas de pyjama et chaussé de mes moufles à l’effigie de Teal’c de « la Porte des Étoiles ».

- Bon matin ! Ton déjeuner et le café est prêt. Sers-toi ! dis-je en baillant. Alors ? Que fait-on aujourd’hui ? Attaquer une base secrète ? Voler des bonbons à un enfant ?

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Jeu 7 Jan 2010 - 18:23

C'était au sommet de la tour Vertigo, à Las Vegas. Je me tenais là, debout sur le plus haut sommet de Las Vegas. Le ciel était bleu et pure. Je souriais. Je souriais à la plus belle jeune fille que j'avais rencontré. Anne-Éléonore Rigby resplendissais d'un sourire si parfait que mon coeur battait plus vite qu'il était humainement possible. Je posai mon front sur le sien. Je plongeai mon regard dans ses yeux verts. Je passai un main dans ses longs cheveux blonds. Elle était si parfaite. Je murmurai quelques paroles. Sans savoir ce que je dis, je sais que je fis mention de quelque chose que je ne me serais jamais crut capable. Elle souri, une larme coula dans ses yeux. Elle fit un signe de la tête. Puis je l'embrassai. Ces dans se baiser magnifiques que mes yeux s'ouvrirent sur le monde. J'avais le sourire aux lèvres. Le monde était si beau maintenant. Alors que je n'y avais vu beaucoup trop longtemps que la violence etl e meurtre. Elle faisait de moi quelqu'un de meilleur selon les critères humains communément établis en société. Je me levai lentement et me dirigeai vers les rideaux. Je les ouvris grand d'un coup. Le soleil emplis la pièce. Un instant, mes yeux se fermèrent à cause de la lumière mais mes iris s'adaptèrent rapidement et je jetai un œil à l'extérieur. Oui, le monde était beau.

J'enfilai des vêtements propre avec un petit sentiment de légèreté. J'étirai quelques uns de mes muscles comme je le faisais à tous les matins. Habituellement, c'était en prévision que je me fasse attaquer rapidement pour que je sois capable de me défendre. Là, c'était simplement pour me détendre. Puis je sortis de ma chambre pour aller rejoindre Shawn. Je remarquai son habillement hétéroclite et je riais un peu. Comment aurais-je pu croire que Shawn s'habillait normalement en se levant? Je remerciai mon collègue d'avoir fait venir le déjeuner. Je pris place sur le divant près d'une petite table et j'y posai le couvert et la tasse de café. Je mis moi aussi mon traducteur pour savoir ce qui se passais en Italie. C'était mature pour Psych. J'aurais pas cru que ce petit bouffon pouvait se coltiner des informations dans ce genre. Je m'attendais plutôt à des reprises des Power Ranger. Je remarquai à la volée que ^ca m'étonnais qu'il n'y avait pas de bacon dans leur déjeuner sans pour autant visé Shawn. Évidemment que je savais qu'il devait l'avoir prit, il y avait encore la trace de gras dans un petit coin.

-Voler des bonbons? Ah non ils vont être plein de salive. Je préférerais aller en acheter des neufs, qu'es-ce que tu en dis? Bon, plus productif maintenant. Comme je te disais hier, il y a toujours l'église que l'on peut revérifier. Aujourd'hui j'aimerais être un peu plus actif alors on peut soit aller là bas et discuter avec quelques personnes. Soit retourner au bar et...

La sonnette de la porte d'entrée sonna me coupant en pleine phrase. Mon air devint un peu plus grave et je demandai à la volée qui ça pouvait bien être. De l'autre côté de la porte, je reconnus la voix d'une jeune fille qui nous dis simplement qu'elle était une nouvelle amie. Je me retournai vers mon collègue, croyant qu'il avait dis ou nous étions. Une seconde après, la fille dévoila que l'hôtel appartenait à son père et qu'elle dormait dans une suite un étage plus bas. Je rigolai un peu de cette épisode particulier. Qu'elles étaient les chances que ce genre de chose arrive? Je demandai à Shawn si l'effet de ses hormones pouvaient encore être actif puis je me levai pour me diriger vers la porte. Je l'ouvris et offrais à Béatrice à entrer. Elle me remercia et je jetai un œil à ses yeux. Ah oui! Les yeux bleus! Étonnamment, je ne fondis pas sur place contrairement à mon habitude. J'imagine que mon rêve y était pour quelque chose.

-Alors Béatrice, peut-on faire quelque chose de particulier pour toi ou tu venais juste nous saluer. Tu veux du café? Il nous en reste.

-Non merci, je venais simplement vous offrir de vous joindre à nous pour une rencontre entre ami. Vous m'aviez l'air de bons vivant et cela fait toujours plaisir d'avoir de la compagnie. C'est juste que le sujet est un peu particulier. Ça sers en fait de campagne de charité pour les mutants.

Bon au moins on savait une bonne chose, elle n'était pas contre nous. Évidemment, valait mieux cacher encore notre allégeance forcée pour cette position. C'est alors que je me rendis compte d'un problème. Alors que je me grattais la joue... avec une de mes ailes. Mon regard se tourna vers elle un instant, la couleur vira un peu au vert puis je les redressai rapidement dans mon dos. Heureusement, j'étais dos au mur et elle regardait Shawn à ce moment là alors elle ne remarqua rien. Nom de dieu, je devais vite les cacher. Ma chambre était fort mal placée pour que je puisse me rendre. Oh merde, ma main gauche. Je ne portais pas de gant. Celle-ci était cachée par la porte puisqu'elle tenait la poignée pour l'instant mais ça serais d'autant plus compliquer de ma caché. Je jetai un regard un peu désespéré à Shawn. Je mis la main au fond de ma poche espérant que ce soit suffisant. Je me pointai et je pointai la chambre. Espérant qu'il comprenne que je devais rapidement me couvrir.

HJ: Tu peux me déplacer jusqu'à ma chambre. La fête ce fait dans leur université je n'ai pas cherché le look et ça n'a pas d'importance. J'imagine que Shawn va dire oui mais tu peux quand même choisir l'église Razz

.

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Dim 10 Jan 2010 - 15:20

Pauvre Lucifel ! Pour qui me prenait-il ? Pour un mutant de la petite école ? Lorsque je l’entendis parler, la section « humour » de son cerveau ne s’était pas encore réveillé. Sans doute cet humour dormait-il encore dans les bras de Morphée !

Mais mon collègue ne se laissa pas berner par cette petite plaisanterie grotesque qui n’avait gâché que quelques secondes de sa journée. Il rattrapa le temps perdu en revenant sur la raison de notre en Italie, cette fameuse mission… Le plan de la journée semblait être déjà être préparé. Il ne restait plus que mon opinion pour décider de l’endroit ou nous allions passer notre journée.

*Église ou Bar ? Église ou Bar ? J’ai encore un peu la dalle alors le bar serait une bonne idée… quoique… ils servent aussi des hosties à l’église… c’est bon avec du sucre ces trucs là, mmm !*

Ne laissant que mon estomac décider à ma place, je m’apprêtai à dévoiler le choix que j’avais fait à l’aide d’un jugement de valeur. Mais avant même que je n’aie pu laisser sortir un mot de la bouche, une sonnette retentit dans la chambre, attirant l’attention à moi ainsi qu’à mon coéquipier. Plus qu’intrigué par ce visiteur surprise, Lucifel profita de ses talents de changeur de voix pour demander qui était là.

Une voix répondit finalement à l’appel, celle d’une jeune fille dont la voix était familière. Alerté, Monsieur Robotto se tourna vers moi, me demandant si j’avais fait la gaffe de laisser mes hormones s’évaporer durant toute la nuit. Je lui répondis en chuchotant :

- Mais pour qui tu me prends ? Si j’aurais fait cela, il y aurait bien plus qu’une fille qui cognerait à notre porte ce matin… et je doute que nous serions seuls dans l’appartement… et habillés…

Mon explication fut suffisante pour calmer mon partenaire qui s’empressa d’aller ouvrir la porte à cette visite de dernière minute. Ouvrant la porte, une des jeunes filles qui avait partagé cette magnifique soirée avec nous hier apparut devant nous, tout aussi jolie qu’à notre dernière rencontre. Pour ma part, alors que Lucifel discutait avec elle, je m’empressai d’enlever mes pantoufles et de les cacher sous le fauteuil. Je ne voulais pas qu’une déesse du sexe opposé ne me voit avec cela sur les pieds. Ces moufles étaient peut être confortables mais peu appropriés pour séduire.

Alors que je m’empressais à cacher mes pantoufles, Béatrice, de son coté, venait nous proposer quelque chose d’exceptionnel : une soirée charité pour les mutants. Entendant ces mots, j’éclatai de rire, attirant l’attention des deux tourtereaux sur le pas de la porte :

- La charité pour les mutants ? C’est pour quoi tout cela ? Pour la fondation « Enfants Mutants Soleil » ?

Ma blague était certes mal placée. Béatrice ne semblait pas rire à cette plaisanterie alors que Lucifel se cachait derrière la porte, me faisant des signes nerveux de la tête. Son comportement attira d’ailleurs mon attention. Mince ! Étais-ce le début d’une névrose ? Non ! C’était beaucoup plus pire ! Se promenant torse nu, Lucifel avait complètement oublié de recouvrir ses ailes avant de répondre à la porte. C’en fut de même pour son bras qui fut banalement cachée.

Le sort de la mission ne pesait qu’entre mes mains. Il fallait que je sauves la situation. Je m’empressai donc d’aller tenir la porte, laissant sortir de ma bouche la première excuse qui allait me traverser l’esprit.

- Mince Alex… va te mettre un pantalon avant de répondre aux portes. Tu as le ver à l’air et c’est pas du tout joli… Allez ! Va te mettre un pantalon !

Ces paroles donnèrent le feu vert à Lucifel afin d’accourir vers la chambre alors que je cachais la vue de Béatrice en me postant devant elle. Intriguée par ce qui venait de se passer, la jeune fille tenta une hypothèse :

- Euh… Désolé de vous poser cette question mais est-ce que vous êtes… un couple ?

Nerveusement, je lançai un léger ricanement avant de répondre :

- Non… nous sommes plutôt compagnons de voyages… Nous avons grandis ensemble et nous nous étions promis qu’un jour, nous allions faire le tour du monde. Je n’arrive pas à croire que nous réalisons notre rêve d’enfance en ce moment.

La jeune italienne fut rassurée et continua de parler :

- Alors ? Êtes-vous intéressés à venir ? Cet événement pourrait inviter le gouvernement à abolir cette loi anti-mutant et ainsi les laisser tranquille. Je suis persuadé que des millions de mutants n’attendent que d’avoir la paix enfin !
- Mouin… Venir avec vous ? Alex et moi avions prévus aller à l’église… pour… manger des hosties… mais je crois que cette activité peut attendre… de toute façon… ce que l’on risque de servir à la soirée pourrait être meilleur que de simples hosties sèches.

Béatrice fut ravie de cette nouvelle, sautillant sur place.

- Quelle bonne nouvelle ! La campagne de charité commence dans une heure. Je compte sur vous pour être là !

Béatrice me lanca un sourire avant de partir. Pour ma part, je refermai la porte de la chambre. Revenant sur mes pas, Lucifel me rejoignit, vêtu d’une chemise. Je lui annonçai donc la nouvelle.

- Désolé Lucie… le tabernacle devra attendre !

---

Cet événement, servant à unifier mutant et être humain, se déroulait dans une salle communautaire louée par un club étudiant. De l’extérieur, quelques voitures étaient stationnées. Est-ce que l’événement avait attiré peu de monde ? Je n’en savais rien ! Une chose était sure par contre : l’équipe Harvey – Spencer était au rendez-vous, afin de solidifier une double identité.

Nous entrâmes tout les deux de la salle afin d’y rencontrer de nombreuses étudiantes qui travaillaient d’arrache-pied à la préparation des stands de sensibilisation. De nombreuses pancartes avaient été accrochées sur les murs. Malheureusement pour moi, elles étaient toutes inscrites en italien, ce qui ne rendait pas la tâche facile. Sur l’estrade, un DJ avait été installé afin d’offrir aux invités une belle musique d’ambiance. Des sandwichs ainsi qu’un punch avait été préparé pour de ravir ceux qui avaient le ventre vide. Voyant ce buffet, je ne pus résister à l’envie d’aller voler un ou deux sandwichs.

Nous étions définitivement les premiers à arriver, ce qui semblait plaire à Béatrice qui vint à notre rencontre, toujours aussi radieuse.

- Ouf... il y a du monde à la messe!, dis-je sarcastiquement à Béatrice qui venait à notre rencontre.

HJ : Ouf... je crois que j'ai fait 3-4 jeux de mots sur le thème de l'Église ^^" Va falloir que je fasse attention dorénavant Razz

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Ven 15 Jan 2010 - 19:43

J'étais heureux des explications de Shawn. Au moins, nous ne devrions pas être envahis d'ici peu par une bande de fille en chaleur qui ne pouvaient s'empêcher de sauter et de dénuder mon collègue. Lorsqu'il fit mention que je serais aussi nu toutefois je fut un peu surpris, cela signifiait-il qu'il avait le pouvoir de relocaliser l'attirance qu'il causait sur quelqu'un d'autre? Ça pourrait être utile cette idée. Peut-importe. Après tout quelques secondes après je me rendais compte de ma très mauvaise position. Une goutte de sueur sur le front je faisais des signes à mon collègue qui ne réagis pas tout de suite, heureusement qu'il finit par se rendre compte du problème et se lança à ma rescousse, d'une façon pour le moins particulière.

Le vers à l'air? Comme si je me promenais sans porter de pantalon ou que ce soit. N'empêche qu'au moins, si cette fille avait le moindrement de classe, elle détournerait le regard et me laisserais partir sans regarder. À cela, je ne pouvais qu'être heureux de la remarque de Shawn. J'entendis du coin de l'oreille la demande pour savoir si moi et Shawn formions un couple. Un frisson parcourus mon corps à cette simple idée. Anne-Éléonore me manquait bien trop pour que ce genre d'idée soit dans mes cordes. Une fois dans ma chambre je refermai la porte et me dirigeai vers mon lit ou j'avais laissé le reste de mes vêtements. J'enfilai un gilet puis mon grand manteau habituel pour couvrir toutes les marques de ma mutation. Le tout se terminant par mes sempiternels gants blancs, j'étais maintenant en tout point semblable à mon air habituel lorsque je croisais quelqu'un, ça faisais du bien.

Je ressortis de la pièce pour voir mon coéquipier annoncer que l'on acceptait l'invitation. Je n'étais pas tout à fait sur que c'était une bonne idée. Qu'es-ce que deux mutants comme nous allions avoir de bon à faire là? J'ai beau avoir pas mal d'argent, je n'en ai pas à gaspiller pour des groupes à la GreenPeace. Bon, tant pis. Comme le disais si bien Shawn. Nous irons bien à l'église une autre fois. De toute façon, rien ne nous pressait tant que ça. Sauf peut-être mes cours de vol avec Véga. Oh merde, Véga. Il va vouloir me tuer évidemment. Oh tant pis, il ne sait pas pourquoi je suis partis de toute façon.

***

Moi et Shawn fîmes notre entrée dans le local loué pour cette rencontre amicale et pacifique dans le but de libérer les mutants de l'oppression. Il ne fallait pas être un génie pour savoir que d'ici une heure tout au plus, la police allait créer des barrages un peu partout autour et veillé avec attention au bon déroulement de cette activité pacifique. Enfin pacifique, c'était peut-être discutable. Mon système de reconnaissance visuel s'affola d'un coup. Une image, 2, 3, 7 images. Ils se réunirent dans un coin de mes lunettes pour signifier leur lien évident. Un lien très dangereux. Nous étions dans un véritable nid qui risquait forcément d'exploser. C'était des White Blood.

-Shawn, je crois qu'il y a

...un problème. Alors que Béatrice arrive. Shawn laisse tomber une de ses blagues idiotes. Je reprends le dessus et offre un sourire à notre hôtesse. Était-elle l'une d'entre eux? Peut-être pas au fond. 5 des 7 White Blood se tenaient à l'écart et jetais un regard mauvais aux quelques personnes déjà présente. Un simple hasard? Possible. Les deux autres étaient séparés mais personne ne montaient de stand à l'avis pacifique. Pour moi, ils étaient là pour voir quel genre de minable croyaient que la race de l'Homo Sapiens aurais le droit d'être égal à l'incroyable Homo Supérior. Je les tiens quand même l'oeil.

-Es-ce que c'est nous qui sommes arrivés trop tôt ou la cause qui n'attire pas suffisamment de personne. J'ose espérer que c'est la première. Les mutants méritent d'avoir les même droit que nous même si nous sommes plus nombreux.

Je regardai Béatrice dans les yeux pour connaître sa réaction. Elle souri et acquiesça à ce que j'avais dis. Non, elle n'était pas une White Blood. Sinon, elle s'en aurais pris à moi à propos de la mention de la supériorité numérique des Homo Sapiens. Tant mieux. Je jetai un œil autour de moi pour voir les différents noms de stand et je fus surpris du nombre de sujet, parfois très controversé en Amérique. Après tous, les États-Unis avaient beau être le pays de la liberté, ils avaient un côté puritain extrêmement développé. Je demandai alors à notre hôtesse de nous faire un tour de présentation, ce qu'elle accepta avec plaisir. Elle fit quelque pas et je retins Shawn une seconde avant de la suivre.

-Tu vois les 5 mecs dans le coin là-bas? Garde les à l'oeil!

C'était assez clair pour le moment et je suivis Béatrice en complimentant la qualité des stands. Alors que nous avancions, je remarquai la quantité de personne croître rapidement. Comme je n'avais la fiche que de 10 White Blood des environs, je ne pouvais savoir combien ils étaient mais j'avais l'assurance qu'ils n'étaient pas en très grand nombre. C'était déjà un bon début. Sauf que les choses, comme je m'y attendais un peu, devaient bien dégénérer d'une façon ou d'une autre. Un peu comme si on organisait une rencontre pour l'avortement, il y aurait forcément des personnes contres qui viendrais avec leurs pancartes et leurs slogans à la con pour s'en prendre aux pacifiques de l'endroit.

-Les mutants sont des horreurs! Des criminelles en devenir! Ils doivent être éliminés tous un après l'autre!

-La ferme pauvre humaine inférieur.

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Ven 15 Jan 2010 - 22:31

Se gaver de sandwichs n’était pas la seule mission que je m’étais donné lors de cette sortie pour fortifier notre couverture. Bien sur que non ! Je tentais de cibler quelques belles victimes afin de donner un peu de piment à la soirée au cas ou la soirée se transforme en catastrophe ennuyeuse. Je n’allais certainement pas gaspiller cette soirée pour rien ! Malheureusement, il n’y avait pas assez de candidats pour prévoir quoi que ce soit. Je ne voyais que cinq étudiantes chargés à animer quelques stands sur la protection de la faune mutante.

Je remarquai que la femme dont nous avions fait la connaissance au bar s’éloignait en compagnie de mon partenaire afin de lui faire visiter les quelques stands. Afin de ne pas le perdre de vue, je me fis une petite réserve de nourriture, m’armant d’une assiette en papier et la remplissant du peu qu’elle pouvait supporter. Nous étions une équipe. Il ne fallait en aucun cas se séparer dans un terrain aussi inconnu.

Tout en m’enfonçant quelques bouchées dans la bouche, je traina derrière Lucifel qui restait pendue aux paroles de sa douce admiratrice. Pourquoi admiratrice ? Facile à répondre ! Est-ce qu’une fille n’ayant aucune attirance pour une personne se donnerait tout ce mal pour inviter deux étrangers qu’elle n’avait rencontrée que la veille ? Franchement ! Personne ne pouvait berner le maitre de la séduction ! Casanocifel avait attrapé une prise. J’espérais pour lui qu’il le découvre avant que celle-ci ne se décourage.

Mais étant toujours dans ces théories d’histoires d’amour, mon coéquipier m’arrêta subitement, me demandant de surveiller cinq types qui se trouvaient au fond de la salle. Ces cinq guignols ? Restant discret, je décida d’obéir, sans trop me poser de questions. Mince ! Pourquoi Lucie portait-il beaucoup d’attention à cinq personnes qui ne semblaient que parler entre eux ? J’enfonça un autre sandwich dans le fond de ma gorge lorsque l’ambiance de la salle fut perturbée par les lamentations d’une fille transportant avec elle une affiche.

Me tournant afin de la regarder, je remarqua cette affiche écrite en rouge-sang « MORT AUX MUTANTS ! ». Vraiment, cette fille avait quelque chose contre nous ! Cette jeune fille aux vêtements bruns amples dévoilait son opinion en faveur de la race des mutants dont Lucie et moi étions. Mais qu’est-ce qui me retenait tant de la charmer pour lui indiquer que se donner à soi-même une baffe était le geste le plus séduisant qui me faisait le plus fantasmer ?

Peut être était-ce le manque de temps car, à peine la jeune fille entrée dans la salle, une voix cria, lui indiquant de se taire. Au même instant, une longue langue entra par le portique de la salle afin de s’enrouler autour de l’anti-mutant. Cette langue verte n’eut point de difficulté à soulever sa victime en l’air pour montrer à tous celle qui proclamait de si horribles opinions.

Mon cœur débattait. Cette langue était loin d’être normale. Ce pouvoir devait certainement venir d’un mutant… un mutant italien ! Je me tourna vers le portique, suivant la langue pour y découvrir une silhouette qui avancait tranquillement vers notre direction. Dépassant le portique, tout le monde put voir qui s’en prenait à cette pauvre lycéenne sans défense.

En effet, il s’agissait d’une mutante adulte, habillée d’un vêtement latex vert, moulant sa silhouette, qui menaçait la vie d’une humaine. Le regardant plus en détail, elle possédait de longs cheveux verts tous ébouriffés. Sa peau était elle-même un peu verdâtre. Ses yeux avaient la forme d’yeux de serpents. Ses mains étaient gantés et ses bottes avançaient d’un pas sur.

Cette mutante reprit finalement la parole :

- Pauvres humains ! Comment osez-vous affronter une race supérieure ? Nous n’avons pas besoin de vos menaces, ni même de votre aide ! Peu importe ce que vous ferez, vous êtes condamnés à être ma proie : Green Viper !

*Green Viper ? C’est son nom ? Mince ! Je préfère « Psych ». Au moins, je ne suis pas vert, moi ! Je remercie le ciel ! *

Cette langue gluante menaçait la vie d’une pauvre civile. Étais-je pour défaire ma couverture et venir en aide à cette fille ? Voyant que l’ennemi était une fille, peut être allais-je être capable de charmer cette femme serpent. Mais quel était le risque qu’elle ne me saute au cou pour ensuite m’embrasser ? Cela viendrait encore défaire ma double identité. Je ne savais pas quoi faire. Une vie était en jeu et je me sentais si impuissant.

Je me tourna vers Lucifel, le cerveau du groupe. Je lui chuchota ces paroles, tentant à ne pas attirer l’attention de Green Viper.

- On fait quoi ? Je pourrais tenter de la charmer et la faire sortir de la salle mais cela pourrait nuire à notre couverture. As-tu un plan de rechange ? Si on fait rien, elle va tuer la manifestante et la réputation des mutants sera baffouée à jamais dans ce pays !

HJ : Je me suis amusée à créer Green VIper! ^^ J'espère que le perso te plaie Smile

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Ven 22 Jan 2010 - 2:04

Ça c'était le chaos. Pas de chance pour nous deux. Enfin, pas de chance pour eux surtout. Parce qu'il n'était pas question que j'accepte de neutraliser ma couverture car il n'y a aucune chance que ce genre d'occasion se présente à nouveau. Dès qu'ils apprendront que je sais ou est la base de donnée centrale, ou plutôt qu'ils apprendront que je sais qu'il y a une base de donnée centrale, ils en feront des multiples et alors, je n'aurai plus la moindre chance. Je regarde le pauvre humain être balancé dans les airs par une espèce de folle verte. Je devrais normalement tenter de trouver un moyen de neutraliser cette espèce de folle mais non, je tentais de nous faire sortir.

-Shawn, on ne peut rien faire. Regarde, elle est avec des mecs. Tu ne peux rien faire. On laisse tomber, aller viens.

Effectivement, 5 autres mutants s'en prenaient verbalement à la foule anti-mutant. C'était visible que la situation était prête à exploser, il ne restait qu'un dernier mouvement. Les sirènes de polices sonnèrent et au loin, des bruits d'hélicoptère se faisaient entendre. Bientôt, toute la cavalerie lourde serait là pour mettre à mal les forces mutantes et à ce moment là, le feu prendrait une fois pour toute. Une boule de feu passa au dessus de nos têtes pour aller frapper le sol du côté des humains. La panique devint encore plus chaotique, maintenant que les mutants avaient lancé l'attaque, la police allait riposter. Valait mieux ne pas rester là. Je lâchai un cri à Shawn, il devait me suivre et vite. Je fis demi-tour pour me tenter de trouver une sortie de secours.

Lentement, le gros de la foule c'était accumulé aux grandes portes de la sortie pour tenter de fuir, écrasant de leurs pieds les plus faibles, mais les mutants forcèrent les humains à rester à l'intérieur. Ils préparaient une prise d'otage en règle et transformait ce lieu en bunker imprenable. Je frappai le corps d'un homme qui restait fixe en plein milieu de la place, figé par la peur, je ne l'avais même pas vue. Je tentai de calmer mes propres nerfs, je devais prendre le dessus Je me retournai pour voir si Shawn me suivais, ce que je vis n'était pas ce à quoi je m'attendais. Le hurlement féminin se dirigeai par ici rapidement. À quelques mètres de moi je vis autant que j'entendis le corps de l'otage de Green Viper toucher le sol. Elle ne devait pas avoir survécut au choc. Elle c'était effondré sur le sol la tête la première, le corps roula un peu plus loin avant de s'arrêter. D'un coup, les cris s'arrêtèrent, les regards effrayés se fixèrent sur Green Viper, de rares personnes la regardait amusés, d'encore plus rare étaient en colère.

-On se calme pour petites fourmis. J'ai pas envie d'avoir à vous écraser une après l'autre comme elle, ce serais trop long pour rien. À partir de maintenant, vous êtes des otages au nom de la suprématie des mutants. Votre pauvre race pathétique sera annihiler par notre force. Soyez honoré de cette chance.

D'accord, là ça s'annonçait vraiment mal pour notre couverture. Je me retournai à nouveau, cette fois là je remarquai la porte de secours. Deux jeunes filles la gardait. Une d'entre elle tenait dans une main une boule de feu. L'autre était plaqué de métal, c'était peut-être impressionnant mais ça ne la protégeais pas des spores de Shawn. Je retrouvai mon ami, une partie du plan en tête. Il fallait sortir d'ici.

-Shawn, la sortie arrière, elle est gardée par deux filles, il faut mettre les voiles. Tu peux maîtriser tes spore pour n'avoir qu'eux? Ainsi on pourrait les convaincre de nous faire sortir.

Je me retournai pour voir Béatrice me regardée, étonnée

-Béatrice? Écoute, on ne peut pas rester, viens, on va donner des indications à la police pour les aider à prendre la place d'assaut sans dommage collatéraux. Je crois que tu vas découvrir une ou deux choses sur nous au passage.

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Ven 22 Jan 2010 - 16:23

Quoi ? Ne rien faire afin de préserver notre couverture ? Lucifel n’avait pas la même vision des choses que j’avais. Cette jeune fille avait besoin de notre aide. Mais, étant prisonnière de cette mutante à la longue langue, je me sentais plus qu’impuissant face à cette situation. S’il advenait que j’utilises mes pouvoirs, c’en était en effet terminé de cette couverture. Toutes les filles qui remplissaient cette salle allaient tomber amoureuse de moi. Mince ! Il y avait des journées ou j’aimais mieux rester couché.

Je me tourna vers Lucifel, hochant la tête, prêt à le suivre. Je ne pouvais absolument rien pour cette pauvre manifestante qui subissait seconde après seconde des coups contre le mur, ce qui allait certainement lui déplacer une vertèbre, ce qui serait fatal pour elle. Mais je fus obligé de quitter. Ceci étit le conseil de Lucifel. La situation était mal placée pour lutter contre l’ennemi. Je tenta de rester tout près de mon collègue malgré la grande foule qui fonçait vers la sortie de secours. Mon allié ne faisait que d’une bouchée des personnes qui se mettaient en travers de son chemin. Pour ma part, je n’avais qu’à enjamber les corps qui semblaient être piétinés par le reste de la foule.

*Mince ! Calmez-vous ! Il n’y a pas le feu !*

Cette peur généré par les simples humains qui subissaient cette situation exprimaient une telle frayeur face à cette prise d’ôtage que venait d’annoncer Green Viper. Pour la cause mutante, elle était prête à enfermer de nombreux invités afin de servir sa propre cause.

*Mince ! Mais qu’est-ce qui m’empêche d’aller l’affronter celle-là ?*

Lucifel m’en empêchait ainsi que la mission elle-même. Je devais lutter contre mes propres pensées afin d’éviter une quelconque gaffe qui pourrait ruiner notre séjour.

Tous s’étaient retournés afin d’écouter Green Viper qui se vantait de ses exploits et qui semblait créer la peur dans le visage de tous. Heureusement, Lucie ne faisait pas partie de ces victimes qui se sentaient démunis par la peur. Ce brillant stratège me prit par le collet, me pointant deux autres mutantes qui gardaient l’une des portes de sortie. Il me demanda une chose plutôt unique : celle de contrôler mes spores afin de n’attaquer que ces deux personnages. Quoi ? Expérimenter quelque chose de nouveau ? Ici ? Mince ! Éais-ce une sorte de suicide ? Jamais je n’allais être en mesure d’accomplir un tel exploit. Je chuchota à mon collègue :

- Mais t’es dingue ! C’est pas ici que je vais tenter une nouvelle expérience ! Toute cette tentative pourrait finir par nous faire repérer !

Lucifel insista avant de se tourner vers Béatrice afin de l’inviter à nous suivre. La pauve italienne, perdue dans les paroles de son ami, hocha de la tête, se questionnant sur ces choses que nous allions découvrir. Pour ma part, j’étais encore en train de réfléchir à cette proposition. J’en fis part à voix basse. Cette voix basse ne fut pas assez sourde pour qu’elle n’arrive pas aux oreilles de la douce protégée de mon collègue.

- Je veux bien essayer ! Mais nous devrons agir vite ! Je sais que je vais paraitre étrange mais tiens fermement ton amie au cas ou elle serait entrainer par le gaz. Puisqu’elle est si proche de moi, elle pourrait se mettre à crier qu’elle m’aimes à voix haute.

Je n’arrivais pas à le croire. Pour une première fois, j’allais affronter la mort la tête haute. J’invita Lucifel et Béatrice à me suivre alors que j’avancai furtivement vers les deux mutantes. Ces deux gardiennes me barrèrent la route, l’une pointant une boule de feu, l’autre ne faisant que s’interposer devant le portique. Par pur réflexe, je me concentra, le cœur débattant à mille tours secondes. Je laissa sortir une fine brume de gaz, ce qui atteignit nos deux gardes ainsi que la pauvre Béatrice. Je comptais sur le professionalisme de Lucie afin que Béa ne tombe pas dans la piège. S’il le fallait, il allait certainement devoir la tenir de toute ses forces et même à lui mettre la main sur la bouche.

De mon coté, je tenta de charmer les deux mutantes qui semblèrent automatiquement tomber dans mon piège :

- Vous savez ce que je trouve le plus séduisant chez une fille ?

Les deux femmes, souriant à ce nouveau coup de foudre, secouèrent la tête, les épaules tombantes.

- C’est lorsque deux jeunes resplendissantes filles comme vous, se mettent à imiter un combombre de mer. C’est si beau à voir. Vous pouvez le faire pour moi, pour mon amour pour vous ?

Sans réfléchir, les deux mutantes s’exécutèrent en silence, libérant la porte de secours. D’un pas feutré, j’invita les deux filles à rester comme cela pendant plusieurs minutes et de garder le silence. Hypnotisés par l’amour, les deux filles hochèrent de la tête alors que j’enjambais leurs corps afin de me frayer un chemin. Je fis signe à mes deux protégés de me suivre, que la voie était libre.

Nous passâmes le portique pour finalement fermer la porte de devant nous. Un grand escalier de secours allait nous mener vers l’extérieur. Il ne fallait pas perdre de temps.

Sujet: Re: Lorsque le sang coule en Italie[Shawn + ??] Mar 26 Jan 2010 - 4:27

Shawn n'avait pas l'air très enthousiasmé par mon idée Mais comment aurais-je du savoir qu'il ne pouvait pas diriger ses hormones. C'est énervant à la fin, tout ce qui pouvait se montrer utile de sa part venait avec des tonnes de déficit. Mais finalement, il se décida à tenter le coup. J'attrape par la hanches la pauvre Béatrice et je lui met la main devant la bouche, un instant elle semble effrayé mais je lui dis à l'oreille de se calmer, que je fais cela pour son bien. Je ne vois aucune raison pour lesquelles elle m'aurait crut mais elle l'a quand même fait et je ne m'en plaint pas. Je ne me serais pas vu avec un espèce de serpent qui se tortille entre mes bras alors que je tentais de sortir de là. Sauf qu'un instant après elle s'y remettait.

Sérieusement, je n'ai pas la moindre idée ou Shawn va cherche toutes ses idées ridicules pour se séparer de ses petites amies potentielles mais je m'attendais plutôt à quelque chose du genre « changer de camps et aller vous battre contre vos anciens ennemis » mais non, il fallait qu'il leur demande de faire les concombre de mer. Et d'ailleurs, qu'es-ce qui peut-être fait par quelqu'un qui doit imiter un concombre de mer? Peut-importe car comme je disais, je me récoltais le serpent en pleine crise d'épilepsie et l'arrêter était tout ce qui m'importait sure le coup. Après avoir tenté quelques secondes de la maîtriser je changer de techniques. Je lui murmurai à l'oreille qu'elle était la préférée de Shawn et qu'il lui réservait quelque chose de spécial mais qu'elle devait pour ça rester calme et le suivre à l'extérieur. Elle se calma d'un coup et dès que je là lâchai elle partit vers Shawn à toute vitesse. Bon, c'était déjà ça. Je ne voulais pas qu'ils restent à l'intérieur.

Je vais attraper le bras d'une des filles et je lui dis que Shawn veut la voir dehors, la pyrokinéthique se laisse traîner et je la sors en premier lieu. Ensuite, je me dirige vers la porte et je la referme, mais je ne sors pas. Ce n'était pas encore le temps. À l'extérieur il n'y avait pas de poignée pour entrer à nouveau alors ainsi, je les gardais hors de tout danger. Je mis en branle le plan que j'avais sommairement préparé. Les lieux étaient divisés sur deux étages et j'avais vu quelques personne y monté, j'étais presque certains qu'ils faisaient partis des criminel. J'espérais simplement que Shawn soit suffisamment brillant pour comprendre que je voulais qu'il questionne cette jeune fille pendant que je tentais mon propre type de récolte d'information.

Je me débarrassai de mon manteau pour dévoiler ma mutation visible. Ainsi, les terroristes savaient que j'étais un des leurs, même si je ne faisais pas partis du plan. Je monte les marches deux par deux pour arriver à l'étage supérieur. J'arrive sur un grand couloir donnant sur environs 7 pièces dont 2 ont les portes ouvertes mais d'ici, je ne vois pas l'intérieur de celles-ci. Un des hommes, parcoure le couloir en me faisant dos, je suis le couloir à mon tour. Je m'approche rapidement sans bruit. Quand je suis certains qu'il y a une bonne distance entre lui et une porte ouverte, en plein milieu du couloir pour être précis, je sors mon arme, faisant le premier bruit remarquable depuis mon arrivé ici. L'homme se retourne un instant, je remarque le vert de son œil, le temps qu'il en a encore un. Une balle transperce son crâne et va s'enfoncer dans un mur pas très loin. Mon silencieux est d'excellente qualité et presque rien ne peut-être entendus. Prochaine étape. Je me retourne et je me dirige vers une des portes ouvertes. J'appuie sur mon traducteur.

-Voilà on est connecté, j'espère que tu questionne la fille. Je continue de mon côté, je ne te parlerai plus directement.

J'entre dans la pièce à la porte ouverte. Devant moi, je ne vois rien d'un œil et de l'autre je vois le corps d'une magnifique jeune femme, de dos, je dirais dans les environs de 25 ans, les cheveux bruns foncés qui lui descende dans le dos. Elle est dans une position contemplative devant la fenêtre dévoilant le déploiement des forces policière. Je l'entend rigoler un peu. Je diminue son âge possible à 20 ans si je me fis à sa voix. Même si ça reste relatif.

-C'est une jolie vue que vous avez là! Oui je vous vois. Ma main à coupé que vous êtes une White Blood, j'ai raison? Beau travail au passage!

La jeune fille se retourne surprise. Oui, jeune fille, finalement je lui donne 15 ans au gros maximum. Ma reconnaissance faciale entre les donnés et se connecte sur le net pour tenter de trouver un visage ressemblant et me donner plus d'informations. Sauf que ça pouvais prendre pas mal de temps. Je souris à la jeune fille, elle s'éloigne un peu de la fenêtre et apparaît à mon œil gauche, auquel elle n'apparaissait pas jusque là. Ainsi, elle reprenais une forme visible. Soit elle trouvait inutile de se servir de son pouvoir s'il ne fonctionnait pas sur moi soit elle était juste surprise. Surprise, elle remet vite son camouflage.

-Qui êtes-vous?

-Quelqu'un... j'en dirai plus si vous répondez à ma question.

-Certains d'entre nous le sont, mais nous n'avons pas déclencher ça.

-Évidemment, ça ne vous ressemble pas de faire ce genre de petit boulot.

-Surtout en Italie, on a autre chose à faire.

-Je ne vois pas quoi. C'est votre but de pacifier la race humaine et il n'y a rien de plus important.

-Même sans l'anglais, j'aurais su au discours que vous êtes américain. Alors, vous êtes qui?

-Peut-importe. On m'a envoyé ici pour porter un message au chef de la cellule de l'Italie. Je ne sais juste pas encore qui c'est.

-Je ne vous croit pas.

-C'est exact.

Sur ces mots, je referme la porte derrière moi. Je retire mon gant blanc avec précaution en me retournant vers la jeune fille. Mes batteries étaient à 50% alors je ne pouvais me servir autant de mon Alëssia que j'aurais aimé mais c'est déjà ça. La jeune fille commence à regarder autour d'elle et à chercher une sortie. Mais il n'y en a qu'une. Elle va passer un sale quart d'heure. J'avertis Shawn que je vais devoir prendre une pause et j'appuie sur mon écouteur. Il n'a pas à entendre ça. Il en ferait des cauchemars je paris. J'attrape la jeune fille alors qu'elle se colle à la fenêtre dans un coin et je lui lance un coup de jus électrique et je la lance dans le centre de la pièce. C'est tout ce que la police a put voir. Un home faisant apparaître une jeune fille avant de la lancer au loin.

10 minutes après, je sortais de la pièce. Le manteau que j'avais gardé auprès de moi revint sur mes épaules et je le refermai. Je cachai ainsi les marques de sang qui tachaient mon corps. Derrière moi, je laissais le corps meurtri, le crâne détruit par une balle, d'une jeune fille de 15 ans, du nom de Maia. J'avais l'esprit clair. Aucun remord derrière la tête. Non, rien du tout. J'avais fait mal à cette petite fille avant de la tuer mais je ne ressentais rien. Ce n'était pas digne d'un X-men. Ils sont sensés être plein de compassion et tout le tralala du héros classique américain alors que moi, je venais de torturé et d'assassiné une fillette. Es-ce que quelque chose n'allait pas chez moi? Non, j'en doutes, c'est dans ce monde qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Je n'aurais pas dut avoir la moindre raison de faire cela mais pourtant elle avait été là, je n'avais fait que répondre à la nécessité. Pourquoi es-ce que le monde marche aussi mal? Ce n'était pas croyable qu'un jeune homme comme moi ait à tuer pour sauver la vie d'autres personnes. Mais au moins j'avais la force de le faire. Je suis presque sur que Shawn n'y serait pas arrivé.

Je me dirigeai vers les escaliers qui montaient jusqu'au toit. La porte était verrouillé mais je la fis sauté d'un tire bien placé. L'hélicoptère que j'avais entendu arriver quelque temps après était celle des nouvelles, toujours les premiers ceux-là, la version policière n'avait toujours pas fait sa sortie. Je passai derrière le bâtiment pour voir une équipe de police planter devant la porte pour intercepter une sortie possible de terroriste. Évidemment, les trois autres avaient été amenés par les policiers. Je Passai au dessus d'eux en flottant de toit en toit. Les lieux très rapprochés de la ville m'était très utile et je pus m'éloigner de quelques blocs sans être vu. Je venais de débouché sur le toit d'une autre maison lorsque j'entendis le bruit d'une explosion, je me retourné rapidement pour voir un nuage de fumée noir se dissipé. Probablement la pyrokinéthique qui avait repris connaissance. Pourvus que Shawn n'ait pas été avec elle. J'appuyai sur mon oreillette pour réactiver le Signal.

-Shawn? Shawn! Répond, dis quelque chose de subtil si tu es en public.

Je stressais à l'idée que Shawn ne réponde pas. Peut-être qu'il n'avait plus l'oreillette tout simplement. Je portait attention au grésillement. Si Shawn me répondait, je lui dirais de revenir à l'hôtel avec la voiture mais s'il ne répondait pas, je n'avais pas d'autres choix que de m'y rendre directement et de prié. Pourvus que mon collègue n'ait rien, ou ce serais ma seule et unique faute. Je n'aurais jamais du le laisser seul.

Je déboulais à pleine vitesse les escaliers afin de nous éloigner plus que possible de ces mutants rebels qui pouvaient à tout moment se rendre compte de notre fugue. Le temps était compté. Il fallait nous dépêcher à prendre la sortie de secours afin de fuir cette histoire de dingues. La jeune italienne que nous avions pris sous notre aile avancait devant moi, première à sortir inerte. Je fus le second à sortir, croyant que Lucifel continuait de nous suivre. Dehors, de nombreuses voitures de police avaient entourés le bâtiment, prenant cette prise d’ôtage très au sérieux.

- Fiou ! On se croirait à l’entrée d’un show de Céline Dion ! Qu’est-ce t’en dit Lucie ?

M’attendant à un « La ferme ! » de la part de mon collègue, je fus étonné de ne rien entendre. Un réflexe s’empara donc de moi afin de me retourner pour revoir mon coéquipier. Horreur ! Personne n’était derrière moi ! Il n’y avait que cette porte de la sortie de secours qui était sur le point de se refermer derrière nous.

*Ah non ! C’est pas vrai !*

- LUCIE !!!

Retournant mes talons à 180 degrés afin de partir à la rescousse de mon ami, je me mis à accomplir un sprint vers la porte qui ne devait pas fermer, nous enfermant dehors, laissant mon accolyte sans aide supplémentaire. J’y étais près ! Mes doigts étaient sur le point de toucher le rebord de la porte lorsque celle-ci se rouvrit subitement, laissant sortir la mutante aux pouvoirs pyrokinésique me sauter dessus, ce qui me fit tomber par terre. Ses genous, coincant mes jambes, m’empêchèrent de me relever. La mutante complice des terroristes étaient totalement hypnotisée par ce charme que j’avais osé lui infliger afin de nous sortir du bâtiment. Mes yeux voyaient la porte se refermer lentement alors que j’étais soupoudré de délicieux petits bécots tout partout sur le visage et sur le cou. Bien que la situation pouvait certainement faire révasser plus d’un célibataire, mon cœur de mutant fonceur était dévasté à l’idée de laisser Lucifel affronter son destin à l’intérieur. La porte se referma finalement. Mon cœur était déchiré. J’empoignai les deux épaules de ma nouvelle groupie afin de la dégager de sur moi. Je me releva en catastrophe afin de me dépêcher à aller rejoindre mon ami mécanique.

Malheureusement, un policier me prit par l’épaule, me demandant de venir en lieux sur. L’endroit était beaucoup trop dangereux selon la police. Je tenta de me débattre afin d’entendre raison.

- Je dois y retourner ! Un de mes amis est là bas !
- Je suis désolé, monsieur ! Nous devons vous mettre à l’abri !

J’étais révolté à l’idée d’aller me cacher alors que l’on avait peut être certainement besoin de mon aide ailleurs. Le policier me rapprocha près de l’une des voitures de patrouille, m’invitant à entrer afin de me réchauffer avec mes deux nouvelles amourettes qui ne cessaient de me faire les beaux yeux.

*Lucie… non !*

Soudain, un son familier vint raisonner à mes oreilles. C’était lui ! C’est vrai ! Les oreillettes. Nous pouvions être en contact, même lorsque nous étions séparés ! Quelle chance ! Celui-ci me demanda de questionner la mutante qui était à mes cotés. Mince ! Étais-je une sorte d’enquêteur policier doué dans les interrogatoires ? Non ! J’étais l’un des membres de l’équipe Alpha, chargé de prendre soin de mes alliés. Malheureusement, celui-ci insista afin que je puisse me charger de cette partie.

Serrant les dents, je me sentais si faible. Je n’avais donc d’autres choix que de plier à la demande et de questionner la pyromane qui allait certainement répondre sous l’effet du gaz charmeur. J’enroulai mon bras autour de son cou. J’avais une petite idée derrière la tête. Ma victime n’allait pas se douter de quoi que ce soit.

- Et si l’on jouait à un jeu ? Tu connais « Vérité Conséquences » ?
- Oh oui, élu de mon cœur ! On y joue ?
- Bien sur ! Nous allons commencer par toi ! Vérité ou Conséquence ?
- Conséquence ! Fais de moi ton esclave !
- Euh non ! J’crois que tu m’as mal compris ! Vérité ou Conséquence ?
- Conséquence ! Fais de tes propres désirs une réalité !

*Mince ! Déjoué par mon propre stratagème !*

- D’accord ! On change les règles ! Vérité ou Vérité ?

Quelle idiote ! Elle n’y vis que du feu et pris même le temps de réfléchir à sa propre réponse avant de répondre ce dont je voulais qu’elle réponde. Finalement, elle donna le choix désiré, le sourire aux lèvres.

- Alors, dis-moi ! En quelle honneur avez-vous fait cette prise d’ôtage ? Pour un anniversaire de mariage ? Pour le 14 Juillet ? Pour souligner les 20 ans de carrière de Rick Moranis ?

Elle répondit sans aucune hésitation. Sa bouche était maintenant à ma merci.

- Eh bien, oh grand ténébreux, c’était tout simplement pour obéir à un plan des White Blood ! Tu les connais ? Il n’y a rien de mieux que rendre un événement médiatique afin d’augmenter la haine auprès des mutants. Cette cause pourra nous faciliter la tâche !

*Les White Blood ? Mince ! Il me semble que Lucie m’aie parlé d’eux !*

Je détenais ma réponse. Il me fallait donc en aviser Lucifel le plus rapidement possible. Je sortis de la voiture, demandant aux deux déesses d’attendre bien sagement à l’intérieur de la voiture.

M’éloignant de la voiture, je me mis à l’écart, espérant rejoindre mon collègue.

-Lucie ! Tu m’entends ?

Rien à faire ! Les émetteurs des policiers étaient beaucoup trop puissants, rendant impossible cette communication. Je m’éloignai encore plus, espérant un signal. Cependant, alors que je m’éloignai, j’ignorai que des agents des « White Blood » nous regardaient. Ils avaient bien vus que je tentai d’interroger une de leurs mutantes. Voici donc pourquoi ils avaient insérés une puce autodestructive au cœur de chaque membre étant le plus à risque. C’est donc en voyant cela qu’une explosion fut automatique, causant l’explosion totale du véhicule. La poussée de l’explosion me propulsa vers l’avant, tombant face première sur l’asphalte.

Souffrant de quelques égratignures, je relevai la tête, me retournant afin de remarquer le véhicule incendié, montrant les restes de notre protégée ainsi que celle de la mutante. La pauvre ! Mais que lui était-il arrivé ? S’agissait-il d’un suicide ? Je n’en savais rien !

Tout ce que je savais était que Lucifel s’alarma, me recontactant via l’émetteur dans mon oreille. Il semblait effrayé à l’idée que cette explosion puisse m’avoir touché. Comment lui expliquer sans éveiller les soupçons auprès de ceux qui pouvaient m’entendre parler. D’ailleurs, comment annoncer à Lucie que sa petite camarade d’Italie était en train de cramer dans les flammes de l’enfer.

Horrifié par ce que je voyais, je me décida de dire ces quelques mots :

- Je suis en un seul morceau… mais par contre, ce n’est pas vraiment le cas des deux personnes qui m’ont accompagnés… Que fait-on ?

Je m’essouflais par terre alors que j’ignorai que des agents du « White Blood étaient en train de me regarder. Sans le savoir, ma vie venait de prendre un certain niveau.

Hôtel Holiday Inn 8:25

Je me réveille assez tôt aujourd'hui, j'ai suivi beaucoup mes deux élèves à la poursuite des White Blood. Je voulais me donner un petit congés, je suis quand même un être humain. Suivre deux élèves qui se prennent pour des agents de la Mossad, ce n'était pas amusant. L'Italie était un pays quand même un pays splendide. La dernière conversation avec Lucifel lui avait fait remarquer son manque de culture général. Il pourrait donné des excuses beaucoup plus élaborés que douter de l'autorité d'une personne. Par exemple, l'aéroport John F. Kennedy était peut-être l'aéroport la plus emprunté de l'Amérique du Nord, alors échangé ou mettre des bagages de plus étaient faciles pour les bandits. Les nouvelles à la télévision étaient similaires comme plusieurs autres nouvelles, la politique et ainsi que plusieurs autres domaines étaient en train de discuter. Le sport était toujours aussi important dans n'importe quel pays.

J'étais en train de me commander mon petit-déjeuner en pensant à traverser les jeunes qui se prennent pour de la Mossad. Il n'avait pas reçu la permission de l'Institut ou de Véga. Des jeunes qui se prenaient trop au sérieux. Les White Blood ou la Confrérie, c'était toujours les mauvaises blagues de la Suprématie. Croire à une suprématie était dépassée depuis 1970. Il ne faut pas être un mutant pour savoir cela.

À midi, j'ai décidé de prendre contact avec des différents bars et des différents contacts pour retrouver mes deux élèves. Je prenais mon temps, je ne croyais pas que leur enquête était sérieuse, ils étaient seulement une blague pour moi. Des jeunes de vingt ans qui se prennent pour des super-héros étaient maintenant dans la vie courante. Des gens qui pensent que seulement avoir des pouvoirs peuvent aider l'humanité, c'était des gens seulement absurdes. J'ai enfin retrouvé leur trace, plus tard dans la soirée.

Il ne faut pas oublier que je suis James Crawford ici, un agent d'Interpol. J'ai volé facilement des vêtements policiers, des vêtements noirs, une veste anti-balle et un classique 9mm. Une prise d'otage important avec des faux papiers et une pression importante. Ces foutus élèves étaient en train de se mêler à quelque chose qui les dépasse complètement.

Je ne dois pas rentrer dans un rôle important, sinon on risque de me déjouer comme être infiltrée. Je suis allé sur des différents immeubles en regardant la scène. Il avait bien sûr les médias, les policiers et quelques curieux.

Il avait deux carcasses dans la voiture, l'explosion était assez puissante pour que je me dirige vers ces lieux en premier. Une carcasse qu'on pourrait dire que c'était une femme et une autre carcasse qu'on ne pourrait pas reconnaître. Shawn Spencer fut projeté beaucoup plus loin.

-Shawn... il avait deux êtres humains à l'intérieur de cette voiture et en faisant ce que tu fais, tu les as tué...

Il avait eu le temps de communiquer avec Lucifel, il doit avoir une radio sur lui. J'ai commencé à douter de mes deux élèves, de douter de leur comportement. Je n'avais plus aucune confiance en eux. J'ai prit mon arme en levant devant le visage de Spencer.

-Donne moi une seule raison... une seule raison de ne pas te voir comme un infiltré des White Blood à l'intérieur de l'Institut. Tu as tué deux personnes! Vous êtes en train de faire des conneries comme d'habitude!

J'ai crié. J'étais devenu sensible devant la voiture en feu. Je voulais aussi voir son attitude, j'avais oublié mon accent. Ils vont peut-être me reconnaître, mais ce n'était plus important. Ils sont en train de faire des conneries.

En entendant la voix de Shawn je me sentis mieux d'un coup. Même en sachant que c'était pour m'annoncer que les deux autres venaient de décédés. Dommage que Béatrice aie été un dommage collatéral mais je n'avais pas grand chose à faire à l'idée que la pyrokinéthique avait aussi été tuée dans l'explosion. Je me demandais toutefois pour qu'elle raison es-ce qu'elle était morte. Je regardai en direction de la prise d'otage en cours. En même temps, un hélicoptère de la police passa à toute vitesse au dessus de me tête. Il était bien évident qu'ils allaient maîtrisé la situation au prix d'un nombre de perte supérieur à ce qu'ils auraient eu si la prise d'otage avait été faite par des humains. C'était bien dommage mais surtout, ce n'était pas de nos affaires.

-Shawn, tu dois disparaître de là. Va voir le docteur puis demande lui d'appeler un taxi pour que tu puisse entrer à ton hôtel pour contacter l'ambassade américaine.(je me suis rendu compte que la voiture était 2 places, alors nous sommes venu ici en taxi d'accord? ><) Moi aussi je me trouve un véhicule et je rentre au bercail. Essais de ne pas trop te faire remarquer. Et essaie de penser à calmer tes hormones, histoire de ne pas te faire agresser par des milliers de filles en folies. Ça ferais un peu trop tache dans le paysage.

Je passai par dessus le garde fou du toit de la maison ou je me trouvais et je descendis lentement jusqu'au sol. J'atterris sans un son, heureux d'avoir suivis tout ces cours avec Véga. C'était grâce à lui que je me maitrisais à ce point. J'attachai les boutons de mon manteau et je sortis dans une rue de la ville, me dirigeant vers une artère principale ou je pourrais aisément me trouver un véhicule de transport payant. Ce que je fis d'ailleurs sans problème en entrant dans le taxi, je donnai l'adresse de mon hôtel, que je dus répéter 3 fois car le conducteur ne parlait pas un mot anglais. C'était le genre de chose qui ne m'était pas arrivé jusqu'à maintenant. Je dois admettre que je suis un peu surpris que quelqu'un dans le monde puisse ne pas comprendre l'anglais. On ne devrait pas avoir à se forcer pour parler cette langue ou que ce soit. Mais bon, il n'était peut-être pas aller à l'école bien longtemps.

Au moment ou il allait appuyer sur la pédale j'entendis une voix parler dans mes écouteurs. Ce n'était pas celle de Shawn, je pus presque la reconnaître mais il n'y avait pas assez de mot. J'ouvris la porte alors que la voiture démarrait et je sautai sur le trottoir avant de partir à la course dans les petites rues italiennes. Qu'es-ce que Shawn avait fait encore? Un vélo avait était laissé sur le bord d'une route, je l'enfourchai sans attendre et je décollai à toute vitesse. C'est alors que j'entendis à nouveau la voix. Ce coup-là l'accent me revint en tête. Véga? Mais qu'es-ce qu'il faisait en Italie, il ne devait pas savoir pourquoi ils étaient là. Ses paroles, j'étais persuadé que ça blesserais Shawn.

-Merde, mais qu'es-ce que Véga fait là? Te remettre sur le dos les actions d'un groupe terroriste ça fait gros même pour lui.

Je dérapai dans une petite route sous le klaxon d'une voiture. Je mis les freins à fond et j'arrêtai devant la prochaine route, je vis les voitures de police et de médias. Je ne pouvais pas me rendre sur les lieux. Pas en ce moment. Nous débarrasser de Véga? Impossible. Aussi bien essayer de battre un TGV sur un tricycle. Shawn devait mettre les voile aussi rapidement que possible. À ce moment là, GreenViper refis une sortie. Tenant dans sa langue 3 enfants au dessus de sa tête. Avec elle, un jeune homme d'une vingtaine d'année qui entourait les deux mutants d'une bulle d'énergie quelconque, probablement pour être certains que les policiers ne puissent pas les abattre. C'est cet homme qui parla à la foule.

-Fou d'humain que vous êtes! Vous croyez pouvoir arrêté des mutants? Nous sommes tout puissant! Nous avons droit à tous les pouvoirs du monde! Nous tuerons une personne toutes les dix minutes jusqu'à ce que le gouvernement ne se rende immédiatement aux pouvoirs d'un mutant! En voilà troi, pour prouver notre sérieux.

La langue de GreenViper passa de l'arrière vers l'avant. Propulsant le corps des enfants d'un dizaine d'année quelques mètres plus loin. Les mutants entrant à nouveau dans le bâtiment. Grâce à mes lunettes, je vis l'évènement de bien plus près. J'aurais du les tuer lorsque j'en avait la chance. En faites, je ne l'ai jamais eu. J'aurais été tué quelques secondes après avoir essayer une fois. Je gardai le silence pendant quelques secondes, comme toute la foule qui regardait la scène. C'était officiel. Les forces d'assauts allaient entré dans moins de 10 minutes, ça c'était évident.

-Shawn, dis lui que si je n'arrive pas à faire mon travail ici, et je ne pourrai pas le faire sans toi, ce genre de massacre va arriver aux élèves de l'institut. Et ce serais de ma seule et unique faute. Je ne le tolérerai pas.

J'imaginai la scène. Les mutants des White Blood enfoncés des fenêtres et des portes. Tuant sans arrêt. Ou d'autres, entrain de magasiner, ce faire étrangler télékinéthiquement au milieu d'une foule incapable d'agir. Shawn et Swindler étant probablement les premiers à être tués. Non, je ne pourrais pas le permettre.

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