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 Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)

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MessageSujet: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeVen 30 Juil 2010 - 20:09

Il était près de une heure du matin, le soleil s'était couché depuis déjà longtemps sur les quais. Léo fut le premier à émerger sur le pont. Le vent de la côte lui frappa le visage de son souffle rafraîchissant, ébourriffant sa crinière. Depuis combien de temps était-il enfermé dans la cale avec ses camarades ? Trois jours ? Une semaine ? Trop longtemps, en tout cas. Maintenant, ils pouvaient enfin sortir de cette vieille carcasse rouillée qu'était le Donna Bella. Le capitaine du vieux cargo les avait emmenés clandestinement de la mer Baltique au Etats-unis en échange d'un pot-de-vin sous forme de matériel de l'US Army récupéré durant leur périple en Afganistan. Officiellement ils étaient morts. Officieusement ils étaient des déserteurs et des criminels. Ici, ils allaient pouvoir agir pour rétablir la vérité, et enfin ne plus avoir à sa cacher. C'était dans cette ville, immense ruche de béton et d'acier, que se cachaient les responsables de leur malheur.
La porte rouillée grinça encore. Les trois autres soldats sortirent à l'air libre. Fatigués, l'air misérables dans leurs uniformes sales, ces trois hommes étaient les seuls amis que Léo avait ici. Leroux et Smith portaient chacun leur gros sac à dos contenant armes et matériel, et soutenaient Samuels, toujours dans une demi-inconscience. Peu avant l'embarquement, les ex-militaires avaient été pris en chasse par des hommes armés inconnus. Durant la fusillade, Tom Samuels avait été blessé à la jambe droite. Et durant le voyage, son état n'avait cessé d'empirer. Il était brûlant de fièvre, et son bas de pantalon déchiré laissait entrevoir un bandage souillé de sang et de pus. Il avait dû attrapper une quelconque infection dans les cales dégoûtantes du rafiot. La balle était entrée en bisant le tibia. Leroux avait réussi à extraire la balle, mais quand l'infection s'était déclarée il n'avait pas su quoi faire. Leur médecin était mort bien avant, quand ils creusaient pour sortir de la faille où ils étaient tombés. Ils n'avaient pu que regarder la jambe de Samuels enfler et se gorger de pus.

"Allons-y." dit Léo en montrant de la tête la passerelle qui menait au quai.

La premier priorité était de trouver un endroit où installer leur QG, ensuite il faudrait trouver d'urgence un médecin. Léo descendit la passerelle le premier. Il gardait la main sur son holster en cas de besoin, mais sa stature imposante suffirait à dissuader tout agresseur normalement constitué. Il descendit, regarda autour de lui et huma l'air. Il fit soudain signe à ses camarades de rester sur le navire. Il avait senti une odeur humaine dans le coin.
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeDim 1 Aoû 2010 - 10:44

La journée avait pourtant commencé comme une des plus banales qui soit. Et sans réveil aux aurores pour répondre à une urgence, ce qui était agréable, pour une fois. J'avais ainsi pu faire mon jogging matinal sans aucune pensée parasite en tête, ce qui était particulièrement reposant. Le train-train quotidien avait repris le dessus, ces derniers temps, sans que je ne sois pour autant accablé par le travail, ce qui me permettait pour une fois de souffler un peu.

La journée avait donc été plutôt calme, enchaînant consultations au cabinet et visites au domicile de mes patients à un rythme régulier, mais loin d'être infernal, ce dont je ne pouvais manifestement que me réjouir. La matinée s'était donc passée sans accrocs, et j'avais pu aller manger dans un restaurant de bonne qualité dans la rue principale d'Ossining, proche de mon cabinet.

J'avais prévu pour l'après-midi une série de visites au domicile de certains patients relativement éloignés, et m'étais arrangé pour que leurs horaires respectifs minimisent le trajet à parcourir entre chaque habitation. Devant cependant faire face aux différentes obligations des uns et des autres, ce trajet allait en s'éloignant de mon cabinet plutôt qu'en formant une boucle, mais après tout je m'étais dis que finir près de New York City me permettrait d'y faire un tour avant de rentrer.

Mon dernier patient de la journée, pour être plus précis, vivait sur un bateau, amarré actuellement dans le port de New York, mais avec lequel il partait souvent en excursion en mer, disparaissant de la circulation plusieurs jours d'affilée pour finalement revenir, souvent avec quelques blessures récoltées à cause de sa témérité lors d'explorations sous-marines. Ce qu'il faisait ne devait évidemment pas être totalement légal, sinon il se serait rendu à l'hôpital pour faire recoudre tout ça, mais je ne pouvais m'empêcher de trouver son côté aventureux sympathique, et les babioles qu'il ramenait parfois trônaient dans une vitrine dans sa cabine, je ne manquais donc pas d'observer au passage ses nouvelles acquisitions.

Il avait cette fois-ci réussit à s'accrocher le bras sur un rocher, et avait mis sa souris en néoprène plutôt qu'une combinaison complète, à cause du beau temps. Ses bras étaient donc totalement à découvert, et le droit n'avait donc pas apprécié l'impact, s'entaillant profondément sur la surface rugueuse du rocher.

Après avoir désinfecté, j'avais donc réalisé plusieurs points de suture, en faisant même plusieurs en profondeur avec du fil résorbable afin de bien maintenir les lèvres de la plaie en contact le temps de la cicatrisation, puis lui avait confectionné un pansement complet, et donné les directives habituelles du genre « pas d'escapade en mer pendant un bon moment ». Recommandations que nous savions tous deux futiles, il y retournerait sans aucun doute avant cicatrisation complète, comme il le faisait à chaque fois. Mais il serait pour un temps plus prudent qu'à l'accoutumée, ce qui n'était pas un mal.

Après avoir fini de le soigner, je sacrifiais à la petite coutume qui était née de notre amitié singulière, et mangeai un morceau en sa compagnie, veillant par là même à éviter qu'il ne boive d'alcool alors que je venais de lui administrer des antalgiques. Nous discutâmes de divers sujets, entre autres ses nouvelles trouvailles, dont il tint à m'expliquer en détails les spécificités. C'était passionnant, mais arrive une certaine heure où on se dit qu'on n'a que trop traîné, et qu'il est grand temps de rentrer. Aussi le quittai-je, lui souhaitant un prompt rétablissement, et lui enjoignant de m'appeler en cas de complication. Je marchai ainsi tranquillement le long des quais, quittant le port de plaisance et remontant vers l'endroit où j'avais garé ma nouvelle voiture, relativement loin à cause de l'accès limité aux véhicules dans ce coin.

Et c'est en longeant les quais que j'aperçus, manifestement tout juste débarqué d'un rafiot, une silhouette immense, bien campée sur ses deux jambes, et manifestement armée. Plutôt intimidant, donc. Mais ce qui était singulier, c'est que même avec le peu de lumière ambiante on pouvait voir qu'il n'était pas tout à fait humain. Rien que la crinière encadrant son visage ne laissait planer aucun doute sur sa mutation. Impressionné, je restais bêtement sur place, à le regarder, pendant quelques instants...
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeLun 2 Aoû 2010 - 18:21

Sentant l'odeur se faire plus forte, Léo ordonna à ses camarades de reculer. Il les entendit epauler leurs armes, au cas où ce serait un traquenard. Un homme arriva, d'un pas nonchalant. Il vit Léo, et s'arrêta pour le regarder. Le français allait lui dire de déguerpir, mais il s'interrompit en détectant une autre odeur. Une odeur de désinfectant qui s'échappait faiblement de la malette tenue par l'inconnu. était-ce un médecin qui faisait un détour pour rentrer chez lui après sa tournée ? En tout cas, c'était peut-être une bonne chose pour Samuels. Le GI était dans un état critique, et si le groupe possédait assez d'armes et de munitions pour équiper un petit régiment, ils étaient en pénurie totale de médicaments, le contenu des trousses de soin ayant été utilisé dans la grotte qui avait été leur prison. Mais ce type accepterait-il de leur céder quelques médicaments ? Il le faudrait bien. Léo allait essayer de le convaincre. Et si ça ne marchait pas, il lui resterait le PAMAS qui dormait dans le holster accroché à sa cuisse.

"Bonsoir. Vous avez des médicaments ? Il nous en faudrait pour notre ami."

Comme s'il avait entendu Léo, le soldat blessé choisit justement ce moment-là pour se remettre à délirer dans sa fièvre, radotant à propos de sa fiancé, de son fusil, ...et d'un flamand rose albinos.
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeLun 2 Aoû 2010 - 21:02

Je sursautai alors que le colosse m'adressait la parole. Non pas que je ne me sois pas attendu à ce que cela arrive, mais je me sentis légèrement stupide de l'avoir fixé comme ça. C'était plutôt malpoli, mais vu l'heure, on ne pouvait pas forcément me reprocher de m'étonner de ce genre de rencontre. Je lui répondit donc du mieux que je pus, malgré la surprise.

« Euh, bonsoir. J'en ai effectivement, après tout, je suis médecin. Par contre, c'est pour qui? Parce que tant qu'à faire, je préfèrerais voir ce qui nécessite des soins plutôt que d'en distribuer à l'aveuglette. Et puis j'ai quand même une formation dans ce domaine. »

Entendant quelqu'un se mettre à crier, je commençais à me douter que les médicaments que me demandais l'hybride ne devaient pas être du tout venant, mais la lumière chiche de la lune ne me permettait pas de bien voir ce qui se passait sur le pont du navire, tout au plus discernai-je deux ou trois formes sombres, qui devaient être des hommes.

« C'est le blessé qui vient de parler, là? Parce que si c'est le cas, il doit avoir une fièvre de cheval, pour délirer ainsi, et c'est pas un ou deux shots de morphine qui y feront grand chose, hein. Vous pourriez me laisser l'examiner? Oh, et si possible avec une luminosité suffisante, donc pas en extérieur. Ce serait possible dans une cabine du bateau? »

Intérieurement, j'espérai évidemment qu'il me laisse jauger l'état de con camarade, aussi je commençai à redouter l'instant où j'allais découvrir l'étendue des dégâts, qui risquaient d'être bien moins anodins que ceux de mon patient précédent...


Dernière édition par Liam Connelly le Mar 3 Aoû 2010 - 20:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeMar 3 Aoû 2010 - 6:05

Léo acquiesca. Un médecin ? Voilà qui tombait vraiment à pic. Depuis le bateau, les deux autres soldats le regardèrent d'un air interrogatif. Demandant silencieusement "Qu'est-ce qu'on fait ?". Léo réfléchit un peu.

"OK. Suivez-moi. Vous n'avez pas besoin de savoir qui nous sommes, mais si vous savez rester discret nous devrions nous entendre."

Il remonta la passerelle, s'assurant que le médecin le suivait (enfin, le médecin...si c'en était bien un. Il avait un de ces genres...). Arrivé sur le pont, il déposa son gros sac à dos (dont le canon d'une mitrailleuse dépassait) et prit Samuels dans ses bras. Le blessé pesait une grosse cinquantaine de kilos (il pesait 69 kg avant, mais avait perdu beaucoup de poids à cause de sa fièvre et du manque de nourriture), mais ce n'était rien pour le mutant. D'un bon coup de pied il ouvrit la porte de la structure et entra. La lumière le révéla enfin tel qu'il était au médecin. Un gigantesque homme-lion vêtu d'un uniforme sale de l'armée française. Léo traversa plusieurs couloirs avant de déboucher dans une salle de pause où un homme coiffé d'une casquette de capitaine mangeait des donuts avec deux marins, accoudé à une vieille table en sapin. Il déposa le blessé sur cette table couverte d'auréoles de café, envoyant valser tout ce qui se trouvait dessus. Le capitaine, un homme gros et barbu à l'hygiène douteuse, lâcha son donut et se leva.

"Mais qu'est-ce que vous foutez ?! Vous étiez sensés partir. Je ne veux pas d'ennuis !"
"Du calme ! Notre ami est malade, et c'est sûrement dans vos cales dégoûtantes qu'il a attrappé cette saloperie. Alors vous allez nous offrir votre bienveillante hospitalité le temps qu'on puisse le soigner. Parce qu'au prix qu'on vous a payé, vous auriez au moins pu piocher dans votre pharmacie pour nous aider." puis à Liam : "à vous de jouer, docteur. Si vous arrivez à améliorer son état je vous récompenserais comme je pourrais."

Leroux fit un signe de désapprobation à Léo. Les soldats du petit groupe avaient tout de suite su voir les extraordinaires capacités de Léo et, quand il leur disait de faire quelque chose, ils obéissait, bien que, hiérarchiquement, il ne fut pas leur supérieur. Mais ils avaient des doutes concernant ce médecin. Léo leur fit un signe silencieux pour leur signifier que tout allait bien. Lui non-plus ne faisait pas une confiance absolue à cet énergumène qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, mais de toutes façons Samuels mourrait si on le laissait sans soins, alors ça ne pouvait pas être pire.
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeMar 3 Aoû 2010 - 12:18

Mon interlocuteur semblait visiblement me donner une chance d'examiner le malade, aussi ne me fis-je pas prier pour le suivre à bord, et lui emboîtai-je le pas. Il attrapa celui qui devait être blessé, et pénétra à l'intérieur du navire, soudain baigné de lumière. Et sa véritable nature me sauta alors aux yeux. Il s'agissait sans aucun doute d'un mutant, mais un des plus visibles, puisqu'il semblait bien être un hybride, en l'occurrence un lion anthropomorphe d'une stature impressionnante, habillé d'une tenue de camouflage militaire. Sans être si surpris que ça, après l'avoir entraperçu dans l'obscurité, je m'étonnais néanmoins légèrement de l'acceptation dont semblaient faire preuve ses camarades. Peut-être la discipline de l'armée y était-elle pour quelque chose...

Arrivant dans ce qui devait manifestement être un mix de salle de détente et salle à manger, le colosse ne s'embarrassa pas d'explications à l'attention des personnes présentes, débarrassa brutalement la table et y déposant le blessé. M'approchant, sur l'invite de l'homme-lion, je sentis rapidement une odeur très forte émanant de la plaie, et qui n'était pas vraiment de bon augure. Au vu de l'état de faiblesse dans lequel était le militaire à la jambe abîmée, et après avoir examiné la blessure, enlevant les bandages souillés qui la protégeaient tant bien que mal, il aurait manifestement eu besoin d'une hospitalisation en soins intensifs pour une longue durée, mais quelque chose me disait que ce n'était pas possible. J'aurais en effet été très étonné que ces gars-là bénéficient d'une couverture sociale ici. De même, je doutais qu'ils aient envie d'avoir des démêlés avec les autorités locales...

Déposant ma sacoche sur un meuble à la propreté douteuse non loin, je l'ouvris et en sortis un sédatif, dont je remplis une seringue avant de l'administrer à l'infortuné, le calmant et diminuant ainsi son agitation. Observant la plaie plus en détail, j'y décelais des signes avant-coureurs de gangrène, ce qui n'était vraiment pas une bonne chose, et mon matériel médical risquait franchement d'être insuffisant. Relevant la tête, j'aperçus les regards braqués sur moi, ce qui m'exaspéra. Hors de question de faire usage de mon don face à un attroupement pareil! J'essayai donc de faire passer le message, doucement mais fermement, à l'hybride qui se tenait non loin de moi.


« Sans vouloir être désagréable, je vais avoir besoin de calme, si vous voulez que je sauve votre ami. Et avoir autant de monde autour a une fâcheuse tendance à me déconcentrer... Je ne vous demande pas de me faire une confiance aveugle, ce serait clairement présomptueux dans des conditions pareilles, mais pourriez-vous faire sortir tout ce petit monde? Vous pouvez rester me donner un coup de main, par contre, si vous le désirez. »


Dernière édition par Liam Connelly le Mar 3 Aoû 2010 - 20:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeMar 3 Aoû 2010 - 17:46

Léo hocha pensivement la tête. Voilà qui n'était pas banal, d'habitude il ne faisait confiance à personne, et surtout pas à un obscur individu rencontré sur le coude. Mais là, il sentait qu'il pouvait lui faire confiance. C'était comme une intuition, un sixième sens qui lui disait que ce gars n'était pas mauvais.
Les deux ex-militaires attendaient les instruction de leur meneur improvisé.

"Sortez."
"Quoi ? Sphinx, t'es sûr ?"
"Sortez."
"Ok."

Les soldats sortirent de la pièce.

"Vous aussi." dit l'homme-lion en désignant le capitaine et ses hommes."
"Quoi ? Mais je suis chez moi, ici ! Et vous étiez sensés partir !"
"DEHORS ! OU JE VOUS SORS PAR LA PEAU DU CUL !"

Il avait crié en montrant les crocs, chose qui avait tendance à effrayer n'importe quel être humain. Les marins se replièrent donc dans le couloir.

"Bon, je reste pour vous aider...et vous surveiller. Ne le prenez pas mal, mais c'est le premier américain avec lequel je me suis bien entendu, alors j'aimerais être sûr de le récupérer en un seul morceau."

De toutes façons, la pire chose que cet homme pouvait lui faire, c'était de refuser de le soigner.
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeMar 3 Aoû 2010 - 20:23

Je ne m'étais pas attendu à ce qu'il accède à ma demande aussi facilement, mais j'en fus soulagé. Dans le cas contraire, je me serais retrouvé dans une situation très délicate. Comme je l'avais imaginé, l'hybride resta bien évidemment, ce qui à défaut de m'enchanter, ne me dérangeait pas tant que ça: d'une part, une paire de mains bien puissantes pouvant maintenir le blessé en place si nécessaire ne serait pas de refus, d'autre part, maintenant que j'étais presque déterminé à utiliser mes facultés afin de venir en aide au blessé, le fait que ce soit un mutant qui y assiste m'assurerait avec un peu de chance une certaine discrétion de sa part.

Finalement plus au calme, j'entrepris de me mettre au travail. Sortant de ma trousse médicale une paire de ciseaux, je les désinfectai avant de m'en servir pour ouvrir le pantalon jusqu'au niveau de la blessure, et en écarter les pans pour bien l'exposer à l'air libre.


« Il n'aura plus qu'à s'en racheter un, désolé. Mais je vais devoir explorer la plaie un minimum, et le tissu me gênerait. D'ailleurs, j'aurais maintenant besoin de votre concours. Vu votre carrure, j'ose imaginer que vous devez avoir de puissants muscles, et vu son gabarit, vous devriez pouvoir l'immobiliser en appuyant une main sur sa cuisse et en maintenant son torse de votre autre bras. Parce qu'il va bouger malgré le sédatif, c'est presque certain. D'ailleurs, tant que j'y suis, il va gémir, comme s'il souffrait énormément. Et il va souffrir, d'ailleurs, c'est inévitable. Mais à aucun moment vous ne devez le lâcher ou m'interrompre, je sais ce que je fais. »

Sur ce, je sortis un scalpel et une paire de fines pinces. Afin de limiter au maximum la douleur que ressentirait le blessé, j'appliquais localement un antalgique, tout en sachant pertinemment que ses effets ne seraient pas aussi durables qu'à l'accoutumée. Je commençai donc à explorer la plaie en profondeur, et retirai le minimum de tissu épithélial possible, n'enlevant que ce qui semblait nécrosé. La cicatrice ne serait pas très belle, mais tant pis. Fouillant plus en profondeur à l'aide des pinces, je sentis soudain quelque chose qui n'aurait pas dû être là, et le retirait délicatement. Un bout de tissu, vraisemblablement entraîné par la balle en profondeur, s'était logé dans sa jambe, et devait avoir été à l'origine de la surinfection et la mauvaise cicatrisation, couplé aux conditions insalubres qu'il avait dû connaître ces dernières semaines. Bon, la préparation « médicale » terminée, mais le plus dur restait à faire.

« Maintenant, tenez-le bien, parce qu'il ne va pas aimer, mais pas du tout... Et il sera exténué, par la suite. »

Ceci dit, j'appliquai mes mains nues de part et d'autre de la plaie.
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeMer 4 Aoû 2010 - 19:56

Léo commençait à douter de son instinct l'incitant à la confiance. La blessure de Samuels était impressionnante, mais qu'est-ce qui pourrait bien lui faire aussi mal qu'on doive le tenir. Pourquoi tant de mystère ? Est-ce que tous les américains étaient comme ça ? étant tout de même capable de reconnaître les priorités, il mit ses questions de côté pour le moment et s'appliqua à maintenir le blessé sur la table usée, comme il aurait plaqué un adversaire au rugby. Léo étant une vraie force de la nature et Samuels étant au contraire plutôt maigrichon pour un soldat, il n'aurait aucun mal à l'empêcher de faire le moindre geste.

"Allez-y ! Quoi que vous ayez à faire, faites-le...mais j'espère que vous savez ce que vous faites."

La relation qui liait les deux soldats tenait plus de la simple camaraderie que de la véritable amitié, mais trop d'hommes valereux étaient morts, pas question d'en perdre d'autres. Et puis d'un point de vue stratégique, Samuels était le seul d'entre eux qui était capable de pirater un ordinateur, compétence dont ils auraient besoin pour trouver les preuvres qu'ils cherchaient.
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeJeu 5 Aoû 2010 - 17:22

Il était temps de passer aux choses sérieuses. Vérifiant une dernière fois que la porte de la salle était correctement fermée, je commençai alors à faire usage de mon don, accélérant la cicatrisation des tissus, stimulant le système immunitaire pour venir à bout de l'infection, et optimisant l'absorption et utilisation des nutriments essentiels par le corps du blessé. Et la réaction de ce dernier ne se fit pas attendre, une telle accélération du métabolisme était toujours éprouvante pour l'organisme, qui consommait alors ses réserves à une vitesse décuplée. Les effets étaient visibles, et la plaie commençait déjà à se refermer. Mais l'opération était loin d'être indolore, et son métabolisme accéléré avait tendance à éliminer plus rapidement l'antalgique, réveillant la douleur primaire, tandis que le processus de cicatrisation rapide entraînait sa part de souffrance. Le blessé était ainsi de plus en plus agité, heureusement solidement maintenu en place par son compère.

Je me sentais également de plus en plus fatigué, mais le processus allait bon train, et malgré les gémissements que poussait mon patient je sentais sa température tomber, signifiant que son corps venait à bout de l'infection, et n'avait ainsi plus besoin d'augmenter sa température interne. C'était un bon signe, aussi arrêtai-je de stimuler ses défenses immunes pour me concentrer sur sa blessure. Et enfin je pus m'arrêter, alors que les bords de la plaie s'étaient ressoudés, laissant une marque là où elle se trouvait encore quelques minutes auparavant. Alors qu'en temps normal, et dans des conditions optimales, le militaire aurait mis plusieurs semaines à s'en remettre complètement, j'avais pu m'en occuper en une bonne dizaine de minutes. J'étais cependant maintenant bien plus fatigué qu'au départ, et part expérience je savais que ce serait également le cas du patient, qui aurait aussi un appétit décuplé afin de regagner toutes les calories que mon « traitement » lui avait fait brûler. Et dans son état de faiblesse, il en aurait vraiment besoin.

Me redressant, je remerciai l'hybride de son aide, puis le rassurai quant à son ami:


« Il devrait maintenant se remettre d'aplomb sans trop de mal. Par contre, il risque d'avoir faim d'ici peu. Très faim. A cause de l'énergie nécessaire au processus de guérison. A ce propos, je compte sur votre discrétion, à ce sujet. Pas besoin d'en informer tous vos camarades, si vous voyez ce que je veux dire... »
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeJeu 5 Aoû 2010 - 20:14

Le "médecin" posa ses mains sur le corps de Samuels, et il se passa alors quelque chose d'étrange. Le soldat commença à gémir, puis à crier. Sous ses bras, Léo pouvait sentir sa température diminuer, signe que sa fièvre disparaissait. En jetant un rapide coup d'oeil sur la plaie, il put constater que celle-ci désenflait et se refermait. Le blessé semblait souffrir le martyre, mais Léo ne le lâcha pas. Pourtant il se débattit comme un diable. Et puis quoi qu'il se soit passé, ça s'arrêta. Samuels retomba, inerte, comme une poupée de son. Pendant une seconde, Léo crut qu'il avait rendu l'âme, mais il s'était tout simplement évanoui. La plaie avait complétement disparu, il n'en restait qu'une légère cicatrice.

"Alors ça c'est incroyable. Vous êtes un mutant, vous aussi ? C'est certain, sans ça je ne vois vraiment pas comment vous auriez réussi ça. Oh, ne vous en faites pas, je serais plutôt mal placé pour vous en vouloir à cause de ça. Vous avez sauvé mon camarade et ami et je vous en suis reconnaissant. Je ne parlerais à personne de ça si vous le désirez, mais de toutes façons mes amis sont fiables. il n'y a aucun anti-mutants parmi eux, sinon vous imaginez bien que le courant ne serait jamais passé."

Il passa son énorme paluche sur le front en sueur du GI. La secousse l'avait rendu tout pâle, mais les couleurs commençaient à revenir sur son visage.

"Oui, nous avons tous faim. Mais nous sommes déjà à cours de rations depuis un moment, et...disons que les repas n'étaient pas compris dans le prix de la traversée."

Il fouilla dans une poche du treillis de Samuels et en sortit un portefeuille, dont il tira quelques billets.

"Nous n'avont que très peu d'argent, juste ce que nous avions sur nous quand nous étions...sur le terrain. En tout, ça doit nous faire environ 24 dollars et 53 euros. Si vous désirez être payé, c'est tout ce que je peux vous proposer comme argent. Mais ça nous arrangiez si vous acceptiez un autre mode de paiement, car cet argent pourrait nous permettre d'acheter de quoi manger. Nous avons des armes et du matériel, si ça vous tente."

Un gargouillis s'échappa de l'estomac de l'homme-lion, qui fit une mine gênée.
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeMar 10 Aoû 2010 - 8:42

Je souris brièvement lorsque l'hybride m'assura de la fiabilité de ses compagnons, et le rassurai sur le champ:

« Oh, mais je ne mets pas en doute ce que vous venez, de m'énoncer, et si vous préférez j'englobe vos amis dans cette demande. Ce que je souhaite, en fait, c'est éviter que des rumeurs du genre « un type m'a dit qu'il connaissait quelqu'un qui... » arriver aux oreilles de ma clientèle « humaine », si c'est plus clair formulé ainsi. Parce que l'humanité en général est loin d'être aussi compréhensive que vos camarades. »

Je soupirai lorsque qu'il m'expliqua la situation catastrophique dans laquelle ils se trouvaient, et refusai poliment mais fermement sa proposition d'indemnisation.

« Vous n'allez déjà pas aller bien loin avec ça, alors je m'en voudrais de vous en priver. D'autant que je n'ai pas exactement agit comme l'aurait fait un médecin, si l'on veut être exact... Quant à l'armement, je crois que vous semblez oublier à qui vous parlez, je n'en aurai aucun usage, vous savez... »

La suite des événements me confirma ce que je pensais, le blessé n'était le seul au bout du rouleau, et je me voyais mal les laisser ainsi en plan, alors qu'ils étaient fatigués et affamés. Il semblait manifestement que j'allais à nouveau m'embarquer dans une histoire compliquée, mais bon, je ne pouvais pas faire grand chose d'autre à une heure si tardive.

Remballant rapidement mon matériel, j'ouvris la porte pour me diriger vers le pont, tout en lançant par dessus mon épaule une invitation:


« Si votre « matériel » tient dans le coffre d'une voiture standard et que vous vous sentez capable de me faire confiance une fois de plus, je dois avoir de quoi nourrir un régiment dans mon frigo, à trois quarts d'heure de route d'ici... »

Ce faisant, je sortis et traversait l'échelle de coupée, me retrouvant à nouveau sur les quais, et pensant à ce que je venais de faire. Bah, ce n'était que pour une nuit, après tout. Sans doute...
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeJeu 12 Aoû 2010 - 17:54

Léo acquiéssa quand le "médecin" lui parla de l'opinion publique. Il devait faire partie de ces mutants qui dissimulaient leurs pouvoir à leur entourage. Sans doute comptait-il des anti-mutants parmi ses clients.

"De toutes façons, je ne vois pas à qui nous pourrions en parler. Nous devons nous-même rester aussi discrets que possible. Sinon, il y a de grandes chances pour que nous n'ayons pas à attendre longtemps pour emporter votre secret dans la tombe."

Un sourire illumina son visage quand il comprit que l'inconnu lui proposait de venir chez lui. Enfin, la chance leur souriait.

"J'en serais ravi. Nous ne resterons qu'une nuit, le temps de trouver un endroit pour installer notre quartier général."

Le blessé commença à reprendre conscience. Léo le chargea sur son épaule et sortit rejoindre les autres dans le couloir pour leur expliquer.

"Et tu lui fais confiance ? Mais merde ! On le connaît à peine."
"Il a sauvé Samuels et il n'a rien réclamé en échange. Si c'est pas un gage de bonne foi... Et puis si tu as quelque chose contre le fait de dormir dans un vrai lit, tant pis pour toi."

Les autres soldats capitulèrent. et tout ce beau monde descendit la passerelle du cargo, sous le regard soulagé du capitaine.
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeVen 13 Aoû 2010 - 7:47

Manifestement, l'hybride avait convaincu ses compagnons d'accepter ma proposition, puisqu'ils quittèrent le pont, et s'engagèrent sur les quais à ma suite. Le trajet jusqu'à ma voiture prit quelques minutes, ouvrant la voiture, je leur indiquai le coffre afin d'y entreposer leur fourbi, puis pris place sur le siège du conducteur et attendis qu'ils m'aient rejoins à l'intérieur de l'habitacle pour démarrer.

Au vu de l'heure tardive, je pris la décision d'emprunter le trajet le plus direct pour rentrer chez moi, il était peu probable que l'on croise grand monde sur la route, et quand bien même ç'aurait été le cas, l'obscurité ne permettait pas de discerner quoi que ce soit à l'intérieur du véhicule. Histoire de meubler un peu le silence qui régnait, et parce que j'avais pu constater sur le navire auparavant que les quatre hommes ne portaient pas tous des uniformes américains et avais été interloqué par ce fait, j'essayai maladroitement d'engager la conversation:


« Vous sortez d'où, pour avoir des uniformes différents comme ça? »

Puis, apercevant les regards particulièrement appuyés et chargés de méfiance d'un des soldats assis à l'arrière, je compris qu'aborder ce genre de sujet n'avait pas été l'une des idées les plus lumineuses que j'ai eues dans la journée. Je m'en tins donc là sur les questions pour le reste du trajet.

Au bout de trois-quart d'heure, nous arrivâmes finalement à destination, et je m'avançai sur le chemin en terre au milieu de la forêt, qui menait à ma propriété. Elle était plutôt isolée, comme ça, mais j'appréciai justement le calme environnant, que je trouvais particulièrement reposant. Me garant près de l'entrée, je fis signe aux militaires de me suivre, et pénétrai à l'intérieur de l'édifice. Sans atteindre des proportions vertigineuses, ma maison était de taille plus que raisonnable, surtout pour une seule personne. Allumant sans plus attendre les lumières du hall d'entrée, je les rassurai quant à la fréquentation de cette maison:


« Bon, aucun risque de réveiller qui que se soit, puisqu'il n'y a personne d'autre dans le coin. De même mon voisin le plus proche habite à 3 kilomètres, donc il y a peu de risques qu'il passe à l'improviste demain. Vous pouvez déposer tout votre attirail dans le salon, ou la remise, dont les clés sont ici. »

Ce disant, j'indiquai une série de pitons dépassant du mur où étaient accrochées différentes clés.

« La cuisine est par là, et le frigo est bien garni, je l'ai réapprovisionné récemment. Pour ce qui est de dormir, il y a une chambre d'amis à l'étage, et je dois avoir un ou deux matelas supplémentaires à disposer à même le sol. »

Sur ces mots, je les entraînai dans la cuisine afin d'y prendre de quoi manger, car, malgré la collation partagée avec le dernier patient sur le port quelques deux heures auparavant, et malgré l'heure tardive, je commençais à avoir sérieusement faim. Puis, alors que tout le monde commençait à manger quelque chose, j'émis entre deux bouchées une suggestion qui me semblait plutôt importante:

« Hum, il faudra faire quelque chose pour vos vêtements, aussi... »
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeVen 13 Aoû 2010 - 19:14

Les soldats restèrent silencieux durant la plus grande partie du trajet. Lorsque le médecin demanda des précisions sur leurs uniformes, ils se questionnèrent du regard. Léo finit par répondre. à quoi bon faire autant de mystère, puisque de toutes façons ils comptaient crier au monde entier leur lutte pour la vérité.

"Nous revenons d'Afganistan. Smith et Samuels sont américains et Leroux et moi sommes français. Officiellement nous sommes portés disparus après l'attaque de notre convoi."
"On a été vendus !" râla Smith.
"Oui. Les données tactiques du convoi ont été vendues aux talibans par la CIA contre la libération d'un de leurs foutus agents. Alors on essaie de rétablir la vérité et de faire payer les coupables, voilà."

Il eut l'impression d'en avoir trop dit, mais ça faisait du bien de se lâcher un peu après tout ce stress accumulé en devant fuir comme un criminel.
Ils arrivèrent chez le docteur, il leur fit visiter les lieux.

« Hum, il faudra faire quelque chose pour vos vêtements, aussi... »
"Euh...oui, en effet."

Il était vrai que leurs uniformes n'étaient pas particulièrement discrets. Bien sûr, les deux américains pourraient se balader en prétendant être des GI's en permission, mais si on prenait la peine de leur demander quel était leur régiment, ils seraient vite perçés à jour. Quant à lui et Leroux, mieux vallait ne pas y penser.

"Désolé de vous demander ça alors que vous avez soigné l'un d'entre nous, que vous nous avez accueillis chez vous et que vous nous offrez à manger, mais est-ce que vous auriez des vêtements civils à nous confier ? Juste le temps de nous en procurer d'autres."
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeDim 15 Aoû 2010 - 22:15

Je souris lorsque l'homme-lion me demanda franchement ce que je venais de lui proposer à demi-mots. Au moins, il ne semblait plus trop méfiant à mon égard, ce qui était plus confortable à gérer lors des discussions.

« Je dois avoir effectivement de quoi vêtir vos amis, mais j'ai quelques doute pour vous, au vu de votre carrure...Attendez un moment, je vais voir ce que je peux faire. »

Montant à l'étage, je trouvai finalement dans mes affaires quelques vêtements passe-partout qui conviendraient bien, mais c'est à peine si je mis la main sur un vieux tee-shirt me paraissant suffisamment grand pour l'hybride, et je me demandais bien d'où il venait. Sans doute un modèle publicitaire taille unique super grande pour convenir à tout le monde...

Je redescendis donc, posant le tas de fripes sur la table du salon, et les laissant finir de manger tranquillement. Lorsqu'ils se furent restaurés, je leur tendis les vêtements, formulant quelques excuse à l'égard du mutant pour la piètre qualité de ce que j'avais trouvé, puis je leur ré-expliquai les dispositions que j'avais prises pour qu'ils puissent dormir, incluant les matelas supplémentaires.

Puis, épuisé de ma journée, je les guidai jusqu'à la chambre d'amis à l'étage, où les attendaient le lit et les matelas, et filai dans la mienne, pour tenter de sauver les quelques heures de sommeil qu'il me restait. Et la fin de la nuit fila à une vitesse bien trop rapide à mon goût. Lorsque je me levai, le lendemain matin, je laissai les quatre hommes se reposer, laissant un mot sur la table de la cuisine avant de partir travailler.


« Vous n'avez qu'à passer par la porte de derrière sans fermer à clef lorsque vous serez prêts à partir. Je vous ai laissé mes coordonnées, si d'aventure vous vous fourriez à nouveau dans de sales draps et aviez besoin de soins. Bien évidemment, le cabinet est à proscrire, dans la mesure du possible, les gens de ce patelin étant bourrés de préjugés... L'enveloppe contient donc lesdites coordonnées, ainsi que 200 dollars. Je me doute que vous allez être réticents à accepter cet argent, mais vous allez avoir besoin de vous acheter de quoi manger dans un premier temps, et ce ne sont pas vos 24 dollars qui vous permettront d'aller bien loin... Je vous souhaite bon courage pour la suite, ce qui pourrait s'avérer nécessaire au vu de ce que vous entreprenez. »
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MessageSujet: Re: Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam)   Circulez ! Y'a rien à voir ! (Liam) Icon_minitimeMar 17 Aoû 2010 - 7:58

Après un bon repas, les compagnons de Léo furent plus enclins à faire confiance au docteur Connelly, surtout Samuels que l'opération avait affamé. Le mutant remarqua tout de même qu'ils de mangeaient que des produits scellés hermétiquement, tels des yahourts ou des chips emballées sous vide, afin d'éviter d'être empoisonnés. Cette précaution était peut-être inutile ici, mais par la suite ce serait sans doute utile d'y être habitué. Léo lui-même ne put résister à la nourriture du frigidaire qui lui tendant les bras, malgré les remors qu'il avait à dépouiller ainsi les provision de leur hôte. Ensuite, ce dernier arriva avec des vêtements civils, plutôt classes, sauf pour Léo. Celui-ci hérita juste d'un tee-shirt publicitaire d'une agence de voyages. Coupant court aux excuse du docteur, Léo assura que c'était très bien. Puis il écouta les indication du médecin.

"Oh, vous savez, nous pourrions dormir par terre, pourvu qu'il n'y ait plus le vacarme de la salle des machines du cargo."

En effet, le bruit des moteurs hantant leurs jours et leurs nuits était devenu un vrai cauchemard pour les nerfs. Et aucun des soldats ne mit plus d'un quart d'heure à s'endormir.
Léo se réveilla vers sept heures de demie. Leroux était déjà levé. Il réveilla ses camarades et ils commençèrent à s'habiller. Ils allaient partir quand Léo remarqua le papier sur la table. Leur bienfaiteur leur laissait ses coordonnées en cas de pépin, ainsi que 200 dollars. L'homme-lion pensa d'abord laisser l'argent là, honteux de recevoir tant de choses sans rien avoir à offrir en échange, mais la nécessité étant priorité, il prit tout de même l'enveloppe. Le groupe partit.
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