Le nain dans la boite [Libre]

Le calme était revenu, nous étions sortis d'affaire. Fort heureusement les effets de ce qui avait transformé le vigile avait fini par disparaitre. Dans cette histoire plus de peur que de mal. Le nain vert ne perdit pas de temps, visiblement je devais être une image rassurante puisqu'il grimpa sur mon dos. Vermine avait l'air d'être revenu à des meilleures considérations. Le rat me formula des excuses, je ne les relevais même pas. Je préférais me taire, s'il croyait pouvoir s'en sortir aussi simplement il se trompait. Je quittais les lieux avec les deux perturbateurs. Il ne servait à rien de rester ici, surtout que j'entendais la police arriver. Sans doute dans une ultime provocation Vermine essaya de me déstabiliser. Je décidais de lui répondre, d'un ton cinglant sans pourtant m'énerver.

"Rappelle moi qui a crée ce monstre qui a bien failli te tuer! Ah oui toi ! Mais je prends bonne note que la prochaine fois que tu crées une créature qui échappe à ton contrôle je te laisserais tout seul t'en dépêtrer sans aucun problème."

J'esquissais un petit sourire narquois et repris mon air neutre. Je ne voulais pas entrer dans ce petit jeu que je trouvais mal saint. S'il voulait me faire sortir de mes gonds et bien il avait perdu. Certes j'étais consciente que j'avais causé des dégâts, mais avec mes pouvoirs j'avais pris l'habitude de ce genre de désagrément. Surtout que ma foi le bâtiment ne s'était pas effondré c'était une bonne chose. Cette mésaventure était de la cause du rongeur en bonne parti et non pas de la mienne.
Je réussis à trouver un taxi qui voulut bien nous ramener à l'institut. Je déposais Kurkaru à l'arrière et laisser Vermine monter.
Sur le chemin de retour je restais plongé dans le mutisme. Une fois arrivée à destination je payais la course. Je descendais du véhicule puis d'un ton sec.

"Enfin rentré ! Vermine demain matin à 8h00 tu iras chez la sous directrice. Nous aurons à discuter de ce qui s'est passé cette nuit et de ton attitude vis-à-vis d'un membre du personnel de l'institut. Bonne nuit.
Kurkaru, va au dodo aussi !"

Ce faisant je passais une main affectueuse sur la tête du nain. Puis je m'éloignais d'un pas tranquille. J'avertis que les trouble-faites étaient rentrés. Je fis mon rapport pour mettre mes collègues au courant de l'attitude du rongeur qui était selon moi des plus inquiétante. Cette nuit avait été bien remplie.

(Hrj: Voilà ce fut un véritable plaisir d'avoir partager ce Rp avec vous ! Très fun merci beaucoup )