X-men, le jeu de Rôle
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 » Let's bang « [Art & Alice]

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Emerson H. Grit
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MessageSujet: » Let's bang « [Art & Alice]   » Let's bang « [Art & Alice] Icon_minitimeLun 25 Juil 2011 - 22:10

    J’étais fatiguée, épuisée, lessivée. Lorsque ce n’était pas mon esprit qui en avait assez, c’était mon corps qui ne suivait plus le rythme de la vie. Pour une fois, mon moral allait pour le mieux, mais une vilaine angine me tenait fermement la gorge, me privant de ma capacité de respiré. Oh, rien de bien sérieux heureusement, mais je pouvais vous assurer que de devoir se moucher à longueur de journée n’avait rien de bien sexy, de tousser comme si on allait cracher ses poumons non plus, et d’avoir la voix qui s’approchait de celle de Robert le camionneur encore moins.
    J’étais donc dans un état proche du cadavre, de la mort, d’un peu tout ça mais en pire. J’avais attrapé ça en rentrant du bar de Joe avec Peter la dernière fois, sous cette pluie battante, avec l’humidité et la fraicheur extérieur que je ne sentais pas vraiment, mais qui avait eu raison de mon système immunitaire. Si ça avait mis un moment à se déclarer (deux, trois jours), ça avait empiré d’un coup sans que je ne comprenne pourquoi. Fièvre, toux, mouchoir, voilà qui étaient mes nouveaux meilleurs copains.
    C’était franchement désagréable, et je ne savais pas a qui m’en prendre à part moi-même pour avoir été assez stupide pour attraper ce fichu rhume. Je n’avais pas eu de nouvelles de Peter, mais vu la promesse qu’il m’avait faite, je m’attendais à le voir à mon prochain concert. Prochain concert qui était compromis si je ne retrouvais pas un semblant de santé dans les jours à venir. Les gens venaient voir « Emerson Grit » chanter, pas « Marge Simpson » avec sa voix enrouée et qui tapait rapidement sur le système.

    En plus de cela, trop têtue pour aller voir un médecin, je n’avais pas de traitement adapté, seulement les quelques soins que je m’offrais : mouchoir, bonbon au miel, infusions à bases de plantes, un peu d’aspirine pour la fièvre et ça s’arrêtait là. Je n’avais pas eu de visites non plus, et n’avais cherché à ne rentrer en contact avec personne : si j’étais contagieuse, mieux valait éviter de croiser des gens ou de les faire venir dans l’antre de l’infection (chez moi, donc). J’étais malade, seule et à présent complètement déprimée.
    Mais voilà, à un moment, fallait quand même que je mange un peu, même si mon estomac était entortillé et dansait la nouba avec le reste de mes boyaux, me donnant une envie de vomir et de rendre ce que je n’avais pas pu avaler depuis deux jours, je devais au moins avaler un petit truc. Ne voulant l’aide de personne et n’ayant personne à qui demander ce service, je me décidai à sortir de chez moi en trainant lamentablement le pied. J’avais enfilé un jean, un T-shirt, une écharpe dans laquelle je me fourrai doucement, descendant les escaliers.
    Je croisai le gardien de l’immeuble qui me salua doucement avec un sourire bienveillant. Je n’étais ni coiffée, ni maquillée, et sûrement avait-il l’impression de voir un zombie passer devant lui, même si un zombie à côté de moi faisait plus office de clown qu’autre chose. Fort heureusement, le super marché n’était pas loin de chez moi, et j’avais la chance de ne pas avoir à beaucoup marcher pour y arriver. En plus, il ne me fallait pas grand-chose pour tenir le coup.

    C’était un simple super marché, situé dans un espace dégagé de New York : il n’y avait autour que des habitations et quelques magasins de vêtements.

    « Bonjour, me salua le vigil poliment. »

    Je le lui rendis en un hochement de tête, tandis que j’avais passé les portes et prenais pas vers les rayons d’alimentation. J’attrapai un panier pour pouvoir y mettre mes achats, regardant à gauche à droite pour voir quelque chose qui m’intéressait. Je sentais ma fièvre faire du yoyo, me donnant par instant des vertiges pour m’obliger à m’arrêter. Je toussotai régulièrement, et à plusieurs reprises, je sortais des mouchoirs de ma poche pour me moucher d’une façon affreusement sexy (un croisement entre la trompette, le cri de l’éléphant et d’une motocyclette d’avant-guerre qui ne voulait pas démarrer).

    « Bon sang de bois de foutre dieu, j’en ai marre, soufflai-je pour moi-même en jetant mon mouchoir dans la poubelle la plus proche. »

    Une grand-mère me regardait avec des yeux ébahis, comme choquée par l’insulte que je venais de lancer. Sûrement une femme très pieuse me dis-je en levant les yeux au ciel. J’avançai jusqu’au rayon des gâteaux et du chocolat, cherchant un produit qui me conviendrait pour le mieux. Je le trouvais au sommet d’un étalage et étant beaucoup trop petite, je ne pus l’attraper. Il n’y avait personne à part moi et un jeune couple un peu plus loin. Le garçon était grand, brun, avec des yeux malicieux et un beau sourire, la jeune fille semblait plus introvertie et douce, avec des cheveux tirant sur le blond foncé, des yeux bleus. Je m’approchai d’eux avec un sourire qui se voulait naturelle et agréable, leur demandant poliment :

    « Excusez-moi, pouvez-vous m’attraper ce produit, en haut s’il vous plait ? »

    Je fis au garçon et à la jeune fille un sourire confus, attrapant mon écharpe pour étouffer une quinte de toux.
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Art J. Floinn
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MessageSujet: Re: » Let's bang « [Art & Alice]   » Let's bang « [Art & Alice] Icon_minitimeMar 26 Juil 2011 - 9:45

    Art is a bang

    Garde du corps, babysitter homme, employé préposé au portage de sacs... En un mot comme en cent, Art avait accepté (non sous la contrainte et la menace d'entendre et de voir pleurer une certaine jeune fille) de se rendre au centre commercial le plus proche en compagnie de ladite jeune fille. Alice Sherman, la toute jeune demoiselle en question, semblait vouer au jeune homme une admiration teinté de ce qu'elle prenait d'un sentiment amoureux, tandis que le jeune homme lui... et bien il n'y voyait là que folie passagère et affolement des hormones qui se calmerait avec l'âge. Ou pas d'ailleurs. Quoiqu'il en soit, le fait est que le cœur d’artichaut (et toc) du jeune homme n'avait pas résisté aux yeux façon «chat botté dans Shrek» et qu'il avait donc accepté de l'accompagnait pour une courses. Il comptait bien en profiter pour refaire les réserves de l'institut en Nutella et autres sucreries qu'il engloutissait à une vitesse folle. Et aussi pour pouvoir commencer la préparation de la plus grande soirée organisée et réservée aux plus de 21 ans résidents de l'institut (touché, coulé *sbaff*).

    Non mais franchement, qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui trouver à Art hein ? -_- Incapable d'être sérieux plus de 30 secondes, pas spécialement beau (sic), incapable d'entretenir une relation «amoureuse» plus de quelques jours-semaines, le jeune homme n'avait rien du prince charmant ni du gendre idéal. En fait... il en était même loin tant ses relations avec ses... géniteurs étaient inexistantes. Ce qui signifiait qu'aucun «beau» parti féminin ne s'intéressait à lui. Mais son optimisme en bandoulière, Art ne désespérait pas de voir un jour ses parents l'accepter de nouveau tel qu'il était et de pouvoir, un jour, les prendre à nouveau dans ses bras. Mais oublions donc la famille d'Arty pour nous concentrer un peu plus sur les deux... camarades. Le jeune homme se damnerait avant de dire qu'ils étaient en couple, ce qui n'était pas le cas au demeurant. Si ? Mais non voyons tss tss.

    Bref. L'évidence même voulait que, parce qu'il était quand même extrêmement bien éduqué et légèrement (horriblement ? Non pas vraiment) macho sur les bords, Art se retrouvait donc à porter les achats de la demoiselle et les siens en plus. Heureusement que son compte en banque tiendrait le coup, car il avait prévu de quoi soutenir un siège en terme de sucreries. Les légendes urbaines parlant d'un gouffre sur pattes capable d'avaler des tonnes de nourriture sans prendre le moindre gramme décrivaient, en fait, l'appétit d'Arty. Le lien nourriture-énergie-capacité à utiliser son pouvoir, n'avait pas échapper au jeune homme qui semblait capable de puiser dans des réserves rares. La pratique venant avec l'expérience et l'âge, il se sentait capable, là tout de suite maintenant, de mettre fin à la menace représentait par Magneto et ses sbires à lui tout seul. Ah... la folie de la jeunesse.

    Ne fais jamais ce que tu ne peux défaire avant d'avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait

    Mais peut-être serait-il temps de rentrer plus profondément dans le vif du sujet en indiquant que le rayon chocolat et autres joyeuseté été toujours la cible des attentions du non-couple qui se fit interpeller, c'est le mot sisi j'vous assure, par une charmante demoiselle (bave à essuyer XD) leur lançant un appel à l'aide. Gentleman jusqu'au bout de ses ongles (courts), Atin, un nouveau surnom donné par quelques uns de ses camarades au vu de son incapacité à s'avouer vaincu avant le gong final, posa délicatement ses propres paquets et lança un

    «Bien sur Mlle» à la belle en question.

    Aussitôt dit aussitôt fait, Art tenait entre ses main l'objet du délit (mais qu'est-ce que j'vais pas chercher comme expression à la con xD) qu'il tendit ensuite à la demoiselle en lui adressant son sourire habituel. Un sourire ni trop charmeur, ni pas assez. Ma il n'y pouvait rien, ses gênes devaient contenir quelques exemplaires italiens pour qu'il cherche sans cesse à séduire les hordes de demoiselles ou femmes en folies.

    Je suis satisfait
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Alice Sherman
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MessageSujet: Re: » Let's bang « [Art & Alice]   » Let's bang « [Art & Alice] Icon_minitimeMer 27 Juil 2011 - 16:32

En cette belle après-midi d’été, Alice était heureuse. Elle avait réussi à demander à un camarade de classe de l’accompagner au centre commercial. Il s’agissait d’Art Floinn, un jeune homme de 23 ans qu’Alice avait eu la chance de rencontrer pendant un cours commun à l’Institut : celui de littérature. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’elle assistait à ce cours mais ce jour là, Art et Alice s’étaient retrouvés assis l’un à côté de l’autre. Ils avaient échangé quelques mots et la personnalité du jeune homme avait tout de suite plus à la jeune fille. Elle s’était surement un peu entichée de lui puisqu’il faut avouer qu’il est séduisant. Ses sourires charmeurs et ses beaux yeux lui plaisaient énormément. En sa présence, Alice se sentait reconnue, appréciée et puis elle sentait que le courant passait bien entre eux… enfin elle voulait le croire.

C’était, en quelques sortes, son premier véritable ami depuis son déménagement de sa ville natale, La Nouvelle-Orléans. Alice comptait vraiment sur lui. Elle essayait de le voir assez souvent pour fabriquer un lien d’amitié assez fort avec lui sans trop s’imposer dans sa vie privée. Enfin qui peut affirmer avoir une vie privée à l’Institut ? A part peut être les x-men… Les élèves ne se gênaient pas pour lancer des rumeurs complètement inventées sur leurs camarades. Mais que voulez-vous ? Certains d’entre eux trouvaient cela amusant d’écouter ou de raconter des bêtises sur les autres. Alice avait déjà entendu des pertes, surement jalouses de sa « relation particulière » avec Art, racontaient des bobards à son sujet. Elles disaient qu’Alice harcelait d’appel le jeune homme juste pour qu’il s’intéresse un peu à elle. C’est faux bien sûr mais la vérité n’intéresse pas vraiment, elle est surtout moins drôle.

Donc, ce jour là, Alice voulait aller au supermarché pour faire une sortie entre ami, rien de plus, rien de moins. Elle ne se faisait pas d’illusion, Art n’avait pas le même intérêt pour elle qu’elle pouvait avoir pour lui. De toute façon, Alice n’aurait jamais osé parler de ça avec lui. Elle avait trop peur de perdre son ami. Trop peur de se retrouvait encore une fois seule face au monde extérieur. En entrant dans le centre commercial, Alice sentait son cœur battre un peu trop vite à son goût. Elle se rappelait de sa rencontre avec le fils de Wolverine mais également de ses hommes tuaient pour la sauver. * Espérons que rien de grave n’arrive aujourd’hui * songeait Alice en cachant son mal être sous un sourire.

Une fois au rayon chocolat et friandises, les deux jeunes gens faisaient un stock de douceurs sucrées. En pleine discussion sur la meilleure façon de consommer du Nutella, le duo se fit interpeler par une jolie jeune femme blonde aux yeux de biches d’un bleu océan. Apparemment, elle était trop petite pour attraper sa friandise favorite rangée en haut de l’étagère. Alice était plus petite que la jeune femme, elle ne pouvait donc rien faire pour elle. Art semblait très heureux de l’aider. Alice détestait le voir sourire de cette façon à d’autre personne qu’elle évidemment. Elle détournait le regard quand, deux coups de feu raisonnèrent dans le centre commercial. * Oh non pas ça ! * pensait-elle en relevant les yeux sur les deux jeunes personnes à côté d’elle.

« Dites-moi que je rêve… Je porte vraiment la poisse ! » s’exclamait Alice en examinant les alentours du regard.

* Pourvu que ce ne soit pas les hommes de la dernière fois ! Je ne saurais pas me défendre sans lui… * se disait Alice en pensant au fils de Wolverine.


Dernière édition par Alice Sherman le Jeu 28 Juil 2011 - 18:03, édité 1 fois
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» Let's bang « [Art & Alice] Empty
MessageSujet: Re: » Let's bang « [Art & Alice]   » Let's bang « [Art & Alice] Icon_minitimeMer 27 Juil 2011 - 20:57

    Au supermarché, le jeune garçon accepta de me fournir son aide pour attraper ce dont j’avais besoin. Il me semblait sympathique et agréable, car même minime, son aide m’apparut comme plus qu’appréciable ! Il me fit son plus beau sourire, des plus charmeurs selon moi, auquel je répondis par un haussement de sourcil surpris. Il cherchait quoi ? Enfin, il se saisit du paquet de biscuits chocolatées et me les donna, je m’en saisis et le remerciai timidement, lui donnant mon plus beau sourire pour conclure cette courte « discussion » (si l’on pouvait appeler ça, comme ça).
    Je m’en retournai vers mon panier alimentaire, fourrant le paquet à l’intérieur en allant vers la sortie du rayon, prête à enchainer mes courses comme je devais le faire à la base. Mais c’est alors que des coups feux me tirèrent de ma torpeur : je me retournai précipitamment vers mes précédents interlocuteurs, que je fixai pour voir s’ils avaient entendus la même chose que moi, et la réponse fut presque immédiate, émanant de la jeune fille :

    « Dites-moi que je rêve… Je porte vraiment la poisse ! »

    Je la regardai pour savoir si elle était vraiment sérieuse dans ses déclarations. Des hurlements se firent entendre vers l’entrée du magasin, suivit d’autres coups de feu. Si à la base, les sons pouvaient passer pour ce qu’ils n’étaient pas, on pouvait au moins être sûr que maintenant, on ne rigolait plus. C’était un braquage, peut être une prise d’otage, dans tous les cas, on était dans un sacré merdier ! Je lâchai mon panier subitement, me tournant vers le couple qui était dans le même rayon que moi. On était là, au milieu d’un lieu assez vaste, on ne savait pas combien ils étaient, ce qu’ils faisaient, ce qu’ils voulaient. L’idée me vint d’appeler la police, mais mon portable ne marchait pas :

    « L’un de vous à un téléphone ? Chuchotai-je au couple en me rapprochant. »

    Mais à peine avais-je dis cela qu’un homme cagoulé arriva à notre niveau, une arme en main, la braquant sur nous. On voyait ses yeux et ses lèvres, le reste était complètement masqué, il portait par contre une veste militaire. Il nous visait, des yeux pétillant d’une malice particulièrement malsaine. Il appela l’autre braqueur qui était légèrement plus loin partant une veste en jean, braqueur qui semblait être le chef de la bande :

    « Ramène les vers la caisse…
    - Ou je peux peut être m’occuper d’eux, on a déjà pas mal d’otages, dit-il d’une voix grave avec un sourire apparent. »

    L’autre était donc le sadique de la bande, celui qu’il fallait mieux pas énervé. Et nous trois, qui n’avions rien fait, étions sur le point de nous faire massacrer sans raisons véritables raisons. L’homme à la veste en jean haussa les épaules et tourna les talons sans regarder en arrière :

    « Comme tu veux. Mais fais vite. »

    Le braqueur en militaire se rapprocha un peu dans le rayon, nous pointant toujours avec un sourire sadique, les yeux injectés de sang à un tel point où l’on voyait le plaisir briller à l’intérieur. Il mit la main sur la gâchette et me pointai : j’étais la plus proche de lui, certainement la plus fébrile des trois, la première a devoir mourir. Un bruit profond perça le bruit du supermarché, entre les cris et les sanglotements des otages plus loin, des hurlements des braqueurs. Un coup de feu, puis un autre, et encore un autre…
    Il me visait toujours, s’acharnant sur son pistolet. Le métal me recouvrait entièrement, l’acier avait pris la place de la peau sur mon corps. L’autre me fixait avec des yeux exorbités, comme pris au dépourvu, comme s’il perdait absolument tout pouvoir. J’avançai vers lui alors qu’il tirait toujours frénétiquement, appuyant sur la gâchette en espérant toujours me descendre. J’arrivai à son niveau, attrapai son arme pour lui tordre le canon, et lui collai un coup de tête comme il n’en eut jamais reçu de sa vie. Il s’effondra dans un gémissement ridicule.
    Les quelques mètres qui nous avaient séparés étaient franchis, l’homme était assommé au sol, le nez et la bouche en sang à cause de mon coup. Je sentais mon cœur battre à tout rompre, poussant mes poumons contre ma cage thoracique, provoquant une douleur désagréable. Ma main tremblait, j’étais angoissée. Moi, je n’empêchai pas de braquage, je ne sauvais pas des gens, je ne me battais jamais. Et là, j’avais protégé deux innocents que je ne connaissais ni d’Êve ni d’Adam…

    « Tu bouges pas ou je la butte ! »

    Je me retournai précipitamment, regardant en arrière. Là où le couple était tout à l’heure se tenait un autre homme cagoulé, un autre que nous n’avions jamais vu (il était tout de noir vêtu). Il avait attrapé la jeune fille par derrière, la main sur la bouche pour l’empêché de parler, l’autre tenant le pistolet au niveau de sa tempe. Il me fixait, un poil surpris et terrifié par ce qu’il m’avait vu faire. Les coups de feu à répétition l’avaient attiré ici. Et elle était en danger. Je revins à ma forme humaine, levant les mains pour signaler ma soumission. J’étais terrifiée, pour moi, mais surtout pour la jeune fille que j’avais voulu protéger plus tôt, mais que j’avais mis dans cette situation…

    « Fais gaffe à ce que tu fais, ou j’la descends ! »

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Art J. Floinn
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MessageSujet: Re: » Let's bang « [Art & Alice]   » Let's bang « [Art & Alice] Icon_minitimeLun 1 Aoû 2011 - 9:49

    Art étant ce qu'il était, il ne pouvait s'empêcher de charmer les demoiselles en détresse, ou non, qu'il croisait. Au grand dam de la jeune Alice qui devait trépigner d'impatience et de jalousie en voyant ce gentleman aider la blonde dans sa quête d'un paquet de gâteau situé trop haut pour ses bras. Quoi qu'il en soit, la «discussion» allait s'arrêter là et les trois jeunes adultes allaient se séparer pour retourner à leurs occupations quand un bruit sourd, celui d'une arme semi-automatique résonna dans le magasin.

    * Et merde * se dit le jeune homme, se préparant mentalement à ce qui allait suivre.

    Les cris, les pleurs et les menaces faisaient parties, depuis toujours, de l'attirail des preneurs d'otages et autres gangsters qui se servaient de leurs armes pour terroriser leurs victimes potentielles. Une partie d'Art réagit bien évidemment à cette menace et eut peur, mais bizarrement le jeune homme ne craignait pas pour sa vie. Il s'inquiétait plus pour les autres clients du magasin et pour son amie que pour lui. Peut-être parce qu'il savait qu'ils ne pourraient pas lui faire grand mal, ou alors parce qu'il savait comment pouvait fonctionner l'esprit de ce genre d'odieux personnage.

    Un simple mouvement de tête suffit à Art pour signifier, silencieusement, à la jeune femme qu'ils ne disposaient pas d'appareils portable. Malheureusement, le jeune mutant avait choisit de ne pas se déplacer avec ce genre d'ustensiles sur lui et Alice devait l'avoir oublié dans sa chambre de l'institut. Et de toute façon, au vu de la célérité des malfrats à venir jusqu'à eux pour les menacer, ledit portable aurait été détruit très rapidement. Trop rapidement.

    « Ramène les vers la caisse…
    - Ou je peux peut être m’occuper d’eux, on a déjà pas mal d’otages » , dit-il d’une voix grave avec un sourire apparent.

    Un chef et un sadique dans le lot. Ô joie...
    Mais Art n'eut pas le temps de réagir que déjà l'un des deux hommes tirait sur la blonde inconnue, faisant rebondir ses balles sur une surface métallique aussi dure que souple. La jeune femme était donc, Art s'en rendait désormais compte, elle aussi une mutante. Bien. Voilà qui pourrait avoir son utilité, plus tard, quand ils se seraient débarrassé du deuxième compère qui, profitant d'un instant d'inattention d'Arty, s'était glissé derrière Alice pour la prendre en otage.

    « Tu bouges pas ou je la butte ! »

    Bien sur, la blonde choisit de se rendre. Un choix naturel et normal puisqu'elle ne savait pas de quoi Art était capable. Ce dernier, sans bouger le moindre muscle autre que facial, observait la scène sans perdre son calme. Réfléchissant à toute vitesse, il se dit que faire apparaître une arme, qu'elle quelle soit dans ses mains, ne serait pas une bonne idée. Il lui fallait donc faire preuve de sang-froid, et d'imagination pour pouvoir faire en sorte de maitriser la situation.

    « Fais gaffe à ce que tu fais, ou j’la descends ! »

    «Et bien qu'attends tu ?» s'entendit t'il dire au malfaiteur «N'hésites pas et tue là!»

    Faisant trainer un silence de mort dans la pièce, il reprit, quelques instants plus tard

    «Ah non c'est vrai, si tu la tue, tu perds le seul otage valable dont tu disposes actuellement. Malheureusement, les menaces qui ne peuvent être suivis d'une mise en application immédiate en cas de désobéissance sont inutiles. Inutiles et dangereuses, surtout pour celui qui les prononces»

    Ce qui était vrai, du reste. Voilà pourquoi Art ne menaçait que rarement les gens, mais le faisait toujours en sachant que des actions suivraient les mots

    «Moi je vais te dire quelque chose à mon tour, si tu tue mon amie, je ferais en sortes de te faire souffrir des mois entiers, ton monde deviendras un océan de douleur sans nom, frappant, marrée après marrée ton esprit jusqu'à le briser comme un fétu de paille»
    Ses yeux indiquaient bien qu'Art ne mentait pas. Il était dangereux de le mettre en colère, dangereux et stupide.

    Et le jeune homme s'y connaissait sur la douleur. Les secrets de son passé, cachés même au professeur Xavier, pour l'instant, étaient devenus, en cet instant, des trésors de menaces et d'intimidation. Mais il ne voulait pas en arriver là, Art ne voulait pas devenir le genre de monstre dont il s'était déclaré capable de devenir. Aussi, alors même que les mots quittés sa bouche, fit-il en sorte de ne pas avoir à en arriver à de telles extrémités.

    Tout d'abord, il se servit de son pouvoir pour augmenter significativement le taux d'humidité au sein de l'arme du malfaiteur. Pour cela rien de plus simple, il légère bruine d'eau concernant l'ensemble du magasin et l'ensemble des armes du «gang» devint immédiatement inutilisable. Ensuite, puisque son entraînement en salle des dangers lui avait permis de se familiariser avec un grand nombre d'armes à feu, il généra, au sein même du canon de l'arme du preneur d'otage, un bouchon de cire mélangé à ce que la DARPA appelait «l'armure liquide» (un mélange de polymères dont la résistance aux chocs étaient proportionnelle à l'énergie cinétique reçue). La cire servant principalement à mieux fixer et mouler le mélange.

    Ensuite, toujours tourné vers l'agresseur, il avança lentement vers lui, prêt à intervenir.

    Il était prêt.
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Alice Sherman
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» Let's bang « [Art & Alice] Empty
MessageSujet: Re: » Let's bang « [Art & Alice]   » Let's bang « [Art & Alice] Icon_minitimeVen 5 Aoû 2011 - 18:11

Pourquoi à chaque fois qu’Alice se rend au centre commercial il y a des évènements à peu près similaires qui se produisent ? Il devait forcément avoir un lien qui reliait tous ces évènements bon sang ! La jeune fille réfléchissait le plus rapidement pour trouver ce lien mais rien ne lui venait à l’esprit. La blonde demandait si l’un d’eux avait un téléphone mais Alice secouait la tête négativement en même temps que son ami. Quelques secondes à peine après cette action synchronisée, un des braques vient les rejoindre dans le rayon. Il les menaçait avec son révolver avec un regard glacial. Le chef arrivait et les deux hommes discutaient de leur sort sous leurs yeux. Il voulait les tuer ! Malheureusement Alice ne pouvait pas faire grand-chose dans ce genre de situation, son pouvoir n’étant utile que dans les rêves… * Stupide mutation ! Pourquoi tu m’as pas donné un pouvoir plus utile bordel ! * songeait-elle en se sentant un peu inutile. En voyant l’homme tirait sur la gâchette en direction de la jeune femme blonde, Alice fermait les yeux et elle reculait de quelques pas. La mort la choquait toujours autant. On ne peut pas s’habituer à la mort à moins d’être un psychopathe ou un meurtrier… Ou les deux d’ailleurs.

Un trop grand nombre de coups de pistolet ainsi qu’aucun bruit de chute d’un corps sur le sol surpris Alice. Un grand bruit de métal suivait et la jeune demoiselle rouvrit subitement les yeux. La jeune femme blonde était recouverte de métal et elle venait d’assommer légèrement le braquer. Mais ceci ne suffisait pas ? Un autre homme l’attrapait par derrière en plaçant une main sur sa bouche et son révolver sur sa tempe. Alice se raidissait. Cela faisait deux fois en à peine un mois qu’elle se faisait prendre en otage ! La dernière fois c’était à l’Institut, dans la salle de bain. Le preneur en otage était un jeune homme du nom de Kärinä. Mais contrairement à cet homme qui la maintenait à l’instant, Kärinä avait à peu prêt son âge et son acte était plus désespéré qu’autre chose. Ce braquer là semblait plus âgé et il n’avait pas les mêmes raisons d’agir ainsi. Leur action était surement un coup monté et personne ne pouvait vraiment le prévoir.

La jeune femme recouverte de métal il y a à peine une minute était à nouveau sous forme humaine. Elle levait les mains en signe de soumission quand Art pris la parole. Il affirmait que le braquer pouvait tuer Alice ! La jeune fille trouvait ses paroles tellement blessantes… Il n’avait donc aucune affection pour elle ? Même pas un semblant d’amitié pour jeter Alice dans la gueule du loup ? Un gémissement s’échappait de sa bouche mais il fut masqué par les nouvelles paroles de son « ami ». Alice observait avec crainte la jeune mutante qui les avait protégés quelques minutes plus tôt. Art pouvait essayer de convaincre le braquer de ne pas la tuer en le menaçant, ses premières paroles l’avaient profondément blessée. Jamais Alice n’aurait agi de cette manière. Elle n’aurait jamais osée prononcer de telles paroles. Il avait été trop loin et Alice n’était sûr de pouvoir lui pardonner si elle sortait vivante de cette journée.

Le braquer hésitait. Il bredouillait des mots qui se voulaient affirmés mais qui ne l’étaient pas du tout.

« J’ai pas peur de toi et de ta copine mutante ! Tu peux rien me faire tu sais même pas qui je suis ! Dommage pour ta belle »

Et il appuyait sur la détente. Rien ne se produit. Aucune balle ne sortait du canon qui semblait bouché. Art avancé dans leur direction et le braquer pris de panique, lâchait Alice brusquement et il rejoint en courant ses camarades. Il fallait s’attendre à un arrivé massive d’autres braquer alors, Alice réfléchissait à un moyen de s’enfuir mais ils devaient avoir bouché toutes les sorties. Devait-elle vraiment mourir dans une prise en otage ? C’était peut-être son destin après tout…
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Emerson H. Grit
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Pouvoirs : Acier Organique, Force, Endurance, Resistance physique et thermique

Age du perso : 22 ans
Date d'inscription : 02/06/2011

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MessageSujet: Re: » Let's bang « [Art & Alice]   » Let's bang « [Art & Alice] Icon_minitimeDim 14 Aoû 2011 - 19:18

    Est-ce que ce monde
    est sérieux ?

    Les choses allaient de mal en pire, j’étais complètement prise au dépourvu. Je ne savais pas où donner de la tête, je ne savais pas quoi penser, jamais par le passé je ne m’étais retrouvée dans une situation aussi catastrophique, proche de l’hécatombe la plus totale, ayant la responsabilité de plusieurs vies sur la conscience. Les mains levées en l’air, soumise au ravisseur de la jeune femme qui la tenait en joue, canon sur la tempe, je ne savais pas quoi faire.
    J’avais opté pour la plus sage des décisions, ou du moins, celle qui me semblait être la plus sage de toute. Je ne voulais pas, je ne pouvais pas, risquer la vie d’une inconnue. Même si je savais, je sentais au fond de moi, que si la moindre occasion se présentait, j’allai lui faire la peau, lui arracher la tête, l’éventrer, et repeindre les murs blancs de ses boyaux fraichement sortis. J’en rêvais. J’avais en moi des pulsions haineuses.
    Une colère refoulait, qui avait envie d’exploser. Je lui en voulais, à lui, à ses compagnons, de s’être mis au milieu de ma route et de me donner du fil à retordre. J’avais envie de leur faire la peau. Mais le fait qu’il menace cette jeune fille d’une arme, qu’il me réduise à ses envies d’une balle en pleine tête, qu’il la tienne en otage, elle, qui n’avait rien fait, qui était sans aucun doute la plus innocente dans cette immense salle… ça me mettait hors de moi, et me rendait si… Inutile.

    Je sentais mon sang de faire qu’un tour, j’avais l’impression de n’être qu’un jouet à présent, j’étais simplement inutile et frustrée. Déglutissant, priant du regard l’homme pour qu’il ne fasse aucun mal à la jolie brune qu’il tenait dans ses bras, j’espérai une aide, une présence, qui vint mais pas sous la forme que j’attendais. Dans mon idéal, Piotr et ses compagnons nous auraient sauvés de ce braquage infernal, mais le garçon à mes côtés prit la parole et fit preuve d’un aplomb parfaitement hallucinant.
    Il parlait, il parlait, poussant l’homme dans ses retranchements avec une pression psychologique affolante. Il lui disait de la tuer, puis, il le mit face à ses responsabilités, que s’il appuyait sur la détente, il perdait son unique chance de survie, car cette jeune fille était le barrage qui me retenait encore de lui casser la gueule et de littéralement le tuer. La provocation houleuse du garçon faisait son petit effet, et je sentais dans le regard du braqueur qu’il ne savait franchement plus quoi dire, ni quoi penser.
    Il était visiblement déstabiliser, et le garçon continua, proférant des menaces qu’il était à peu près certain de tenir pour vrai, car une détermination luisante vivait dans son regard et de lui émanait une aura agressive. J’étais à la fois impressionnée par ce qu’il disait et effrayée, car comment savoir si le braqueur allait réagir comme il le souhaitait, comment savoir s’il allait perdre tous ses moyens et se dégonfler, ou à l’inverse, presser la détente et mettre fin à cette conversation. Il prit la parole, décrétant qu’il n’avait pas peur, qu’il était intouchable… et puis…

    Il pressa la détente.

    J’étais horrifiée, même si rien ne s’était produit, même si le canon semblait obstrué par un objet quelconque, j’étais horrifiée parce qu’avait fait le braqueur. Désarmé comme il l’était, le barrage avait clairement cédé, et il ne m’en fallut pas plus pour prendre un pas décidé vers lui, recouverte de mon armure d’acier, impénétré pour l’instant, pour lui faire sa fête. L’homme fit un pas en arrière, et finit par s’enfuir en courant, lâchant la jeune fille…
    Je la rattrapai de justesse pour éviter qu’elle ne s’écrase au sol, la serrant contre cette armure d’acier qui m’était propre. Ainsi, je la dépassai d’une tête au moins, mais la force qui l’étreignait été considérable et dosée pour ne pas lui faire mal. J’avais eu sincèrement peur pour elle, en oubliant tout le reste. Je sentais toujours la colère battre à mes oreilles, agitant mon cœur, le pressant contre mes côtes… Jamais je n’avais autant haïs par le passé…

    « Ça va aller ? Dis-je, m’inquiétant pour elle. »

    Je me rapprochai du garçon, lui fourrant celle que je tenais dans les bras pour qu’il s’en occupe, jettant un coup d’œil en arrière, je me pressai d’enchainer :

    « Trouvez une sortie et un moyen de joindre les autorités, ou n’importe qui qui pourrait nous sortir de là ! Ça devient beaucoup trop dangereux pour vous ! Je vais les retenir pour que vous puissiez partir ! »

    Sacrifice ? Pas le moins du monde, je ne pouvais pas être touché par ces hommes et j’avais montré l’exemple un peu plus tôt. Je savais que je pouvais m’en sortir aisément, je voulais sincèrement que ces deux-là aient la chance d’en faire autant. Car à peine j’avais dit cela que le reste des hommes se répartissaient le magasin pour nous traquer, on entendait leurs pas et leurs phrases affolées dans l’enceinte. Combien étaient-ils ? Combien en restaient-ils ? Au moins deux, surement étaient-ils quatre encore…

    « Suivez-moi ! »

    Je pris le pas vers la sortie du rayon, passant la tête pour voir s’il y avait quelqu’un. Personne à l’horizon, j’avais pourtant l’impression d’être plongé dans un jeu de guerre grandeur nature…

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