Dans les limites du possible, suite² [Liam]

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C’est vrai que Hayden était inquiète de l’état du médecin... Il était très pâle, parcouru de tremblements, fiévreux. La totale. Hayden essaya de le soulager en lui posant sa main glacée sur le front. Au moins, cela permettrait au corps de se refroidir. Lorsque Liam lui avoua qu’il n’allait pas mourir et que cette épreuve était habituelle, elle fut légèrement moins inquiète. Mais bon. Elle lui fit alors un compliment sur son don.
Il était très intéressant, et c’était peut être du à ce pouvoir que Liam avait voulu se mettre dans la médecine. Sauver des vies, c’était miraculeux comme possibilité… Mais le seul souci était l’état dans lequel il était après. En conduisant –assez rapidement-, Hayden resta silencieuse pendant qu’il lui expliqua que cet état n’était pas du à son pouvoir. Il était malade alors d’origine ? Mais qu’était-ce ? Hayden n’arrivait pas identifier le problème malgré les symptômes. Tournant la tête vers l’homme, elle comprit qu’il était exténué et qu’il n’avait pas besoin qu’on lui pose d’autres questions. Entre temps, il lui retourna le compliment et lui demanda s’ils étaient bientôt arrivés. La jeune femme plissa les yeux pour mieux apercevoir les panneaux beaucoup plus loin, et distinguer la direction qu’il fallait prendre.

- Nous y sommes bientôt.

Dit-elle, appuyant légèrement sur la pédale d’accélérateur. La voiture de Liam était plutôt bien à conduire, c’est vrai que Hayden n’était pas très habituée à changer de modèle comme ça. Au moins, elle savait ce que c’était maintenant. Ils passèrent à côté de l'hôpital, et Hayden pensa à sa tuture qui l'attendait toute seule. Elle ne craignait pas cet abandon puisque le parking était très bien surveillé par un bon nombre de vigiles.

- Lorsque j’ai pris connaissance de ce don j’ai halluciné. J’ai eu peur, mais au final, j’ai été ravie. J’ai toujours aimé la période de noël, tout ce qui touchait à la neige et la glace. Alors, pouvoir la créer et la manipuler… C’était formidable.

Fit-elle remarquer quelques minutes après un petit silence entre les deux. Au bout de dix minutes, Hayden reconnut enfin son bâtiment, elle prit la clé dans son sac afin de rentrer dans le parking. Après cela, elle s’arrêta et sortit de la voiture pour ouvrir à l’homme.
A nouveau, elle l’aida à marcher pour se diriger vers l’entrée et l’ascenseur. Le 2e étage arriva, et Hayden pénétra en compagnie de Liam dans son couloir. Elle s’arrêta devant sa porte, sortant ses clés et ouvrant celle-ci doucement. Vu l’heure qu’il était, il valait mieux ne pas faire trop de bruit. Hayden laissa entrer Liam, allumant la lumière et fermant derrière elle la porte de son appartement. Elle accompagna le médecin dans son canapé qui se trouvait à quelques mètres de là. L’aidant à s’allonger, elle retourna dans sa chambre puis dans sa salle de bain prenant au passage une petite serviette, une couverture et de l’eau dans un seau. Elle s’assit sur le canapé à côté du corps allongé, le recouvrant de la couverture.

- Qui aurait cru que j’allais aujourd’hui en allant travailler, ramener chez moi un homme.

Dit la jeune femme pour détendre l’atmosphère. Bien sûr, dis comme ça, c’était sous-entendu. C’est clair que le lendemain, si ses voisins la voyaient sortir avec Liam, ils se poseraient quelque chose ! Même si on est à New York, ce genre d’idées préconçues existe ! Hayden trempa la serviette dans l’eau, l’essorant puis la posa sur le front de l’individu. Elle posa sa main dessus et à nouveau recommença son geste dans la voiture.
Elle le gela, permettant à l’eau infiltrée dans la serviette de rester bien froide. L’infirmière reprit la parole, avec un petit sourire au coin, le fixant intensément.

- Vous voulez quelque chose M. Connelly ?

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Le trajet me sembla durer encore une éternité, la fièvre menaçait de me faire délirer, et je devais rester concentré pour ne pas céder. Le plus simple aurait sans doute été de m'assoupir, mais je ne voulais pas être un poids mort pour la jeune infirmière qui avait si gentiment proposé de me laisser me reposer chez elle. Le hasard, faisait tout de même bien les choses, malgré ma conscience fiévreuse je me rendais bien compte que j'avais eu beaucoup de chance de croiser la route d'une mutante, au vu des événements de la journée. Une infirmière « normale » aurait sans aucun doute été effrayée de ce que j'avais réalisé ce soir, sans parler que seul contre Brody et ses larbins je n'aurais jamais fait le poids, déjà qu'à un contre un j'avais eu du mal... La voix de la jolie brune me sortit de mes pensées:

"Lorsque j’ai pris connaissance de ce don j’ai halluciné. J’ai eu peur, mais au final, j’ai été ravie. J’ai toujours aimé la période de noël, tout ce qui touchait à la neige et la glace. Alors, pouvoir la créer et la manipuler… C’était formidable."

C'était une réaction intéressante, qui montrait bien qu'elle n'avait pas honte de son don, et avait accepté sa condition de mutante.

"Et bien, de mon côté, j'ai également commencé par avoir peur de cette différence. Guérir d'un jour sur l'autre n'est pas donné à tout le monde, mais j'étais vraiment effrayé à l'idée que quelqu'un le remarque, et me traite de monstre. Mais j'ai changé d'avis le jour où j'ai pu ainsi sauver la vie de mon frère. Ces événements restent très flous dans ma tête, mais je suis persuadé d'avoir réussi. Ce qui ne nous a pas empêché d'être séparés, après l'accident qui a coûté la vie à nos parents, et malgré les efforts que j'ai faits pour le retrouver. Depuis ce jour, j'ai compris que je pouvais agir sur les autres, et ce que je considérais comme une tare, une anormalité, s'est mué en don. C'est d'ailleurs ce qui m'a décidé à suivre cette carrière."

Je sentis que la voiture s'arrêtait. Nous devions donc être arrivés à destination. Après avoir parlé autant, je me sentais encore plus fatigué, mais d'un autre côté confier ses sentiments sur ce sujet délicat faisait du bien. Ce n'était pas avec mes patients, même ceux qui appartenaient à la caste mutante, que je pouvais en discuter. Eux venaient pour être soignés, et repartaient aussi sec.

La jeune femme sortit de la voiture, et fit le tour pour me soutenir sur le trajet. L'appartement était à l'étage, mais heureusement il y avait un ascenseur dans l'immeuble, je ne me voyais pas emprunter un escalier dans mon état, même avec toute l'aide possible et imaginable.

En entrant dans le salon, je ne faisais déjà plus cas de ce qui m'entourait, mon attention totalement focalisée sur le canapé. J'allais enfin pouvoir m'allonger, et me reposer. J'avais beau avoir déjà subi plusieurs fois les désagréments de ce paludisme contracté il y avait de cela déjà plusieurs années, chaque nouvelle crise était pour moi une épreuve que je pourrais presque qualifier d'atroce.

Aidé d'Hayden, je rassemblai mes dernières forces pour me rapprocher du sofa, puis m'écroulai littéralement dessus. Enfin allongé, je commençai à me sentir légèrement mieux, à la perspective d'en avoir fini pour les efforts de la soirée. Ç'avait finalement été une journée bien chargée, mais pas forcément si catastrophique qu'il m'avait semblé au début. Sentant que la jeune infirmière s'asseyait près de moi, m'apportant une couverture, je pris sur moi pour ne pas me laisser sombrer dans un sommeil réparateur immédiatement. Sa remarque suivante ne manquait pas d'humour, on était bien loin de la jeune femme froide que j'avais rencontré en fin d'après-midi. Comme quoi, partager un secret aussi pesant que la mutation n'était pas quelque chose d'anodin. J'essayai de répondre de façon cohérente, entre deux bâillements.

"On ne sait jamais ce que la vie nous réserve, et c'est ce côté imprévisible qui évite qu'elle ne soit trop monotone...

Une sensation de fraîcheur très agréable se fit sentir sur mon front, et je compris qu'une serviette mouillée venait d'y être posée par Hayden. Impossible de rouvrir les yeux, je sentais finalement la chape de plomb du sommeil profond se poser sur moi, Et c'est donc très lentement que je répondis à sa dernière question.

"Sûrement que vous arrêtiez avec ces « monsieur ». Je prend un coup de vieux à chaque fois que je l'entends..."

Puis, après ce dernier trait d'esprit, je m'assoupis presque sur l'instant, inexorablement entraîné dans les bras de Morphée...

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Durant le trajet, Hayden se confia à Liam concernant son don… Ils se connaissaient depuis seulement quelques heures et il était déjà au courant de tout ça.
Lui parler la soulageait, même si elle n’avait jamais eu honte de son splendide pouvoir, en parlant à Liam qui était un mutant, elle savait qu’elle n’était pas la seule à être « différente »… Ce fut à son tour de lui expliquer qu’il avait eu peur de cette différence par rapport aux humains ordinaires. Il avait un don magnifique, celui de guérir des gens. C’était un pouvoir très utile, et Liam s’était spécialisée dans le domaine qu’il fallait pour être le mieux placé pour utiliser son don. Lorsqu’il évoqua son frère, ses parents, le cœur de Hayden se serra dans sa poitrine. Lui aussi avait eu un passé difficile… Il avait même pensé que son pouvoir était une tare tandis que Hayden jamais. La vie est vraiment douloureuse parfois… Dit-elle tout bas, pensive. Finalement, ils arrivèrent à destination : chez Hayden. Pas de soucis pour l’appartement, comme d’habitude il était parfaitement rangé et mignon à voir –bien que Liam ne se préoccupe pas trop de cela. Elle l’amena sur son canapé, décidant de s’occuper de lui tranquillement. La jeune femme le sentait crevé, et il l’était. Elle s’était assise à ses côtés pour lui mettre l’agréable couverture ainsi que la serviette sur le front. Après avoir rafraichi le tissu, Hayden laissa sa main sur son front pour garder le froid et faire baisser la température.
Au moins, elle était un brin utile. Elle se permit de faire une remarque avec une petite dose d’humour. Sa phrase comprenait de l’ambiguïté certes, mais Liam n’était pas assez en forme pour comprendre que Hayden n’était pas une jeune femme de 24 ans facile. Lorsqu’il lui évoqua que cela évitait que la vie soit monotone, elle acquiesça d’un signe de tête –quoique la sienne ne l’avait jamais été pour le moment…

Quoique je pense que certaines personnes aimeraient que leur vie soit monotone…

Finalement, elle lui demanda ce qu’il voulait avant qu’elle le laissa tranquille. Il lui répondit juste qu’il voulait qu’elle arrête de lui dire monsieur… Comment prendre cela ? Voulait-il qu’elle le tutoie ?

Très bien… Liam.

Lui dit-elle mélodieusement avec son sourire au coin. Elle le vit fermer les yeux, et de suite elle comprit qu’il l’avait quitté. Se sentant encore en forme, elle se rendit dans sa salle de bain et profita de l’eau pour apaiser cette fin de soirée. Elle revint par la suite dans le salon, habillée avec un jogging fluide et un top couvert par une veste. Elle se mit sur le fauteuil en face du canapé et regarda Liam dormir, voyant que ses tremblements se calmaient. Sans s’en rendre compte, elle piqua elle aussi du nez…
Elle se leva doucement le matin, découvrant qu’elle était encore dans son salon. Elle jeta par la suite un regard dans le canapé d’en face voir si Liam dormait encore. Avec surprise, elle constata qu’il n’était plus là. Elle jeta vite fait un regard dans la pièce mais il n’y avait personne. Tout était silencieux. Elle s’étira, geste qu’elle faisait tout le temps pour se redonner la pêche. Après ça, elle se rendit dans sa cuisine et se fit une tisane, chose qu’elle prenait toujours le matin. Elle lança un coup d’œil à son micro-onde pour voir l’heure, il était 9h15… Merde.

Oui, Mme Dignat ? C’est Hayden. Blablabla

Elle prit directement celle qui gère l’administration et s’excusa auprès d’elle. Elle raconte une excuse, comme des problèmes familiaux. Hayden était une femme sérieuse et ses collègues le surent dès son arrivée, voilà pourquoi Mme Dignat ne voulut pas plus d’explications. Hayden se décida à chercher dans l’appartement si Liam était toujours là ou pas. Elle se mit donc à sa recherche…

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Un sommeil agité. C'est toujours comme ça, quand je force trop mon don et que le paludisme reprend le dessus. Et des cauchemars à n'en plus finir, principalement gravitant autour d'un certain accident de la route, les mêmes scènes revenant sans cesse au cours de la nuit, inlassablement.

Au cours de la nuit, je me réveillai brusquement. Tout était sombre, je ne reconnaissais pas les décors environnants. Puis je me souvins, en apercevant une silhouette assoupie dans un fauteuil face à moi. J'étais chez Hayden, qui la veille encore n'était qu'une inconnue pour moi, puis une infirmière un peu trop curieuse, pour finalement se révéler être une mutante d'agréable compagnie. Je ne savais plus vraiment quoi penser, mais même si mon organisme avait repris le dessus sur la maladie, je me sentais toujours exténué, et il faisait encore nuit noire. Je refermai donc les yeux, et remis ces questions existentielles à plus tard.

…

Quand je m'éveillai à nouveau, je me sentais déjà plus reposé, presque frais et dispos. L'aube pointait le bout de son nez, il devait être près de 7 heures. Confirmant l'heure en jetant un coup d'oeil à ma montre, je me rendis compte qu'il me fallait commencer mes visites d'ici une heure, mais que j'étais loin d'être au bon endroit... En reprenant la route maintenant, je devais pouvoir arriver à peu près à temps, mais c'était loin d'être sûr...

Je regardai quelques instants la jeune femme, endormie dans une position plutôt inconfortable près de moi. Elle était donc restée à mes côtés pour veiller sur mon sommeil. J'en fus touché, elle s'était préoccupée de mon état même après que je l'eus assurée plusieurs fois que je ne risquais rien. L'inversion des rôles avait quelque chose de cocasse, j'avais l'habitude d'être celui qui s'occupait des malades plutôt que le patient. J'envisageais un instant de la réveiller et de la remercier en bonne et due forme pour son hospitalité, ainsi que l'étrange mais finalement très intéressante soirée passée en sa compagnie, mais me retiens. Si elle est de repos ce matin, ce qui est possible vu qu'elle avait travaillé la veille, elle risquait de me bénir d'avoir écourté à ce point sa nuit. Et elle avait sûrement dû mettre un réveil ou... Mais je ne devais pas me perdre dans mes pensées, je n'avais pas le temps pour ça ce matin. Il me fallait partir à l'instant.

Je me levai donc en douceur, évitant au maximum de faire du bruit, pris mon manteau posé non loin, et me dirigeai vers la porte... pour faire brusquement demi-tour et fouiller frénétiquement dans mes poches. Trouvant une de mes cartes de visite, je récupérai un stylo qui traînait sur un des meubles, y griffonnai quelques mots, puis déposai le tout sur la table du salon, le tout en quatrième vitesse. La carte glissa sur la surface cirée, mais je ne pris pas le temps de regarder où elle terminait sa course et sortis de l'appartement, faisant attention à ne pas être trop bruyant lorsque j'ouvris puis refermai la porte d'entrée.

A cette heure, les couloirs étaient déserts, mis à part une vieille femme qui se dirigeait en direction de l'ascenseur, un chien à ses côtés, alors que j'allais l'emprunter, et me fis donc opter pour l'escalier afin d'éviter toute question indiscrète dont toutes les commères de sa trempe avaient le secret. Dévalant les marches quatre à quatre, je me retrouvais au rez de chaussée avant la bonne femme et son cabot, et pus donc atteindre l'entrée de l'immeuble sans heurs.

Arrivé sur la rue, je cherchai un instant ma voiture, avant de la retrouver, garée non loin de là. Je me dépêchai d'y prendre place, et démarrai, quittant ce quartier que je ne connaissais pas vraiment, pour retrouver les grandes artères new-yorkaise, puis pris l'autoroute pour revenir plus vite dans les environs d'Ossining, où une journée chargée m'attendait. Sur le trajet, je repensais à la carte de visite que j'avais laissée dans l'appartement. Je ne pus m'empêcher de penser que je n'avais pas été très inspiré, sur le coup. En plus d'avoir ajouté mon numéro personnel au dos, ce que j'avais écris ne dépassait pas cinq lettres.

Merci

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Spoiler:

Hayden venait de se réveiller doucement de son canapé et avait immédiatement appelé sa chef de service pour la mettre au courant de son absence de ce matin... Elle se mit ensuite à chercher Liam, l’homme avec qui elle avait passé une drôle de soirée la veille et au final, qu’elle avait emmené chez elle car ce dernier était mal en point...

Elle fit donc le tour de l’appartement qui n’était pas si grand que ça d'ailleurs -voir s'il était là-, et se rendit vite compte que l’individu avait disparu de chez elle. Il avait du filer lorsqu’elle dormait encore, mais Hayden comprenait cela et le respectait. Il devait peut être travailler aujourd’hui, ou alors il ne souhaitait pas avoir à faire à la jolie brune lorsqu’elle se réveillerait… C'était compréhensible on va dire.

Du coup, la demoiselle décida d’aller se prendre une bonne douche afin de se réveiller; puis de se préparer pour partir le plus rapidement possible à l’hôpital... Une fois prête et remise de ses émotions, Hayden se chargea de son manteau, son sac à main et vint à la porte pour prendre les clés de la maison et de la voiture. C’est alors qu’elle découvrit sur son joli meuble une sorte de carte de visite blanche… La jeune femme s’approcha doucement et prit le papier dans sa main. Il y avait marqué dessus le nom de Liam, l’endroit où il travaillait ainsi que son numéro de téléphone au dos de l'objet. Juste après ça, Hayden remarqua le petit « merci » qui franchement la toucha…

C'est vrai, ils ne se connaissaient que depuis même pas un jour, et pourtant ils savaient déjà leur secret respectif ; ce genre de secret qui des fois met de longues années avant d'arriver à le révéler aux meilleurs amis. C’est pour vous dire… Le sourire aux lèvres, elle prit les clés de sa voiture, et se mit en route vers l’hôpital où sa voiture l’attendait sagement sur le parking. Elle jeta un coup d’œil à l’intérieur, voir si rien n’avait changé. Redressant la tête, elle balaya les lieux d’un regard se rappelant la scène de la soirée dernière quand Liam l'amenait à sa voiture.

Quittant sa voiture ainsi que le parking, elle rejoignit l'établissement et se rendit dans son couloir 'préféré' hm, reprenant le service comme si rien ne s'était passé depuis la mort du dernier patient...

Durant l'après midi, l'infirmière repensa à sa nouvelle rencontre. Elle avait eu affaire à un mutant et pour la première fois s'était confiée facilement... Comme quoi, il y a touours des surprises... Dans tous les cas, Hayden gardait le papier avec les coordonnées de Liam. Un jour peut être oserait-elle l'appeler pour qu'ils se revoient... A voir dans un prochain épisode...

TERMINE

» Dans les limites du possible, suite [Liam]
» Ench et lady...(suite sujet dans le hall)
» Born Again 2, le retour [Liam +Nathan]