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| Born Again 2, le retour [Liam +Nathan] | |
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Mark Snov Neutre Delta
Nombre de messages : 139 Age : 35 Autre(s) identité(s) : Mark Snov, Le Bricoleur, l'homme au masque de fer, le Maitre de la peur, le Génie, le Conquérant
Pouvoirs : Annalyse et compréhension de technologie et technomorphisme.
Age du perso : 28 ans Date d'inscription : 23/08/2008
| Sujet: Born Again 2, le retour [Liam +Nathan] Jeu 25 Mar 2010 - 17:17 | |
| Phobos était content des progrès qu'il avait fait avec son système de conscience artificiel. Celui ci était maintenant capable de comprendre et d'interpréter l'intégralité du langage parlé. Il était capable de formuler des mots pour lesquels il n'avait jamais et programmé, grâce à son accès a des banques de données. Son élocution s'était améliorée depuis que Phobos s'était penché sur le cas du modulateur sonore, le reliant à un lecteur phonétiques. Pour tout dire, il était même expert dans plusieurs langues, maintenant. Le processus avait été remarquablement simple à généraliser, une fois les bases mises au point. De même, l'ordinateur avait été relié aux caméras, et était capable de lire sur les lèvres en temps réel ce qui permettait à Phobos d'être informés des moindres paroles irrespectueuses ou séditieuses... Rien ne lui échappait. De même, l'ordinateur filtrait l'intégralité de ce qui passait dans le réseau de l'entreprise, afin de vérifier chaque navigation sur internet, chaque messages envoyés... Rien ne devait pouvoir se faire sans qu'il en soit informé. Etant donné la quantité de données à traiter, il avait du faire un effort de travail gigantesque sur ce projet, et l'avait couplé avec son précédent projet qui devait permettre de localiser n'importe qui dans NY. Il avait donc obtenu un conscience intellectuelle de tout premier plan. Mais qui restait celle d'une machine. Deux autres projets devaient bientôt ce greffer sur celui ci. Un visant à relier cette machine à l'intégralité du réseau des télécoms, et était dans sa phase préparatoire. Le second, visait à combiner une intelligence humaine à une capacité de traitement informatique. Un vieux rêve de Phobos, qui allait, si tout se passait bien voir le jour. En effet, les tests avaient donnés de bon résultats.
Dans un premier temps, il avait fallut enregistrer une personnalité. Il avait utilisé un support magnétique, qui avait mis l'empreinte magnétique de son activité cérébrale sur celui ci. La difficultés avait été nombreuses, mais il avait réussit à passer outre, grâce aux aides de ses chercheurs, et bien entendu, grâce à son génie. Puis, il avait fait de très nombreux tests afin de transplanter cette mémoire chez d'autre individus. Les résultats n'avaient pas été des plus concluant, avec de nombreux rejets de l'esprit par le corps, et vice versa, des suicides, ce genre de choses. Mais c'était possible. Le traitement permettant ce genre de chose arrivait dans sa phase terminale. Et rapporterais probablement beaucoup d'argent. Phobos hésitait encore à proposer ça sur le marché légale, et voir le résultat de la législation, qui allait probablement l'interdire et donc faire naitre un marché noir florissant, soit de proposer ce service à des clients riches, au coup par coup. Il faudrait qu'il voit ça avec les départements Zeus, Hadès, et Aphrodite.
Puis était venu l'étape qui intéressait : fusionner l'intellect homme aux capacités de la machine. Il avait mis encore plus de temps à faire comprendre à l'ordinateur, qui travaillait en binaire, les signaux électrique du cerveaux. Mais la encore, sa patience et son génie avaient porté leurs fruits. Il avait réussit à fusionner l'intellect d'une personne et d'une machine. Ils n'avaient pas réitéré l'expérience un trop grand nombre de fois, cependant, étant donné les difficultés inhérentes à celle ci. Mais après plusieurs mois d'études sur les personnalités informatisés, ils en avaient conclus qu'il n'y avait pas de risque. Par conséquent, Phobos avait décidé qu'il était grand temps de mettre son auguste personne à l'abri d'éventuels coups du sort. Il serrait terrible que par un simple accident le monde soit privé de son unique chance de rejoindre l'age d'or promis. Avec deux personnalités stockés, aucun risque que cette fatalité arrive. D'ailleurs il était prévu dans le protocole de stocker des personnalités de Phobos un peu partout autour du monde dans des zones bien protégé par des abris anti atomiques afin d'évité les EMP subséquente, qui endommagerait le matériaux. Ainsi, le monde ne perdrait jamais son leader.
Par conséquent, Phobos s'était rendu dans la salle de copie mémorielle, le soir, afin de compléter au plus vite ce projet. Il avait légèrement contourné le protocole, afin d'éviter à avoir plusieurs étapes : il avait tout réduit en une seule. Son empreinte mémorielle serrait prise et stocké, pour être dupliqués et envoyé dans leurs futurs réceptacles, et en même temps, la copie de sa conscience serrait fusionnée à celle de Gaïa. Il quitta ses appartements, pris son ascenseur personnel, et se rendit à l'étage désiré. Lorsqu'il pénétra dans la salle, celle ci s'éclaira, révélant un fauteuil placé sous un grand dôme. Il s'assit dessus, et commanda d'une voix forte, claire, et empreinte d'une autorité divine (c'est du moins ainsi qu'il voyait les choses)
"Gaïa. Lance le protocole de copie et de fusion. Maintenant.
Oui Monsieur. Je me dois de rappeler que celui ci n'a pas encore été testé.
Les deux protocoles ont été testé séparément. La probabilité que les deux en même temps aient un quelconque effet négatif est nulle.
Oui monsieur. Mais la probabilité est de 0, 76 %, monsieur. Elle n'est donc pas nulle.
Silence"
Sur ce, le processus s'enclencha. Il devait durer environ une heure. Phobos n'avait pas d'autre choix que de prendre son mal en patience. Son casque pivota, et se plaça en arrière, en position de repos. Les bras métalliques de Gaïa lui retirèrent, révélant au monde son horrible visage mutilé. Elle lui appliqua ensuite le gel conducteur, puis finalement les électrodes. Et enfin, le processus se mit en branle...
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55 minutes plus tard, à l'extérieur, le temps se dégrada soudain. Un orage, comme cela arrivait parfois à cette période de l'année, se déclenchant sans prévenir, mais se signalant par l'intensité des précipitations, et par leur violence. Quelques éclairs s'abattirent, puis, une dizaine de minutes plus tard, tout était fini, laissant la ville de nuit détrempée.
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A l'intérieur, quelque chose avait mal tourné. Que ce soit la micro coupure électrique avant que les générateurs l'OC ne prenne le relais. Un branchement mal fait avait entrainé le fait qu'un plond fonde, et un retour de courant. Phobos avait reçu une décharge via les électrodes, et avait l'impression qu'on avait brisé de la vaisselle dans sa tête... Il saignait du nez et des oreilles, et ne comprenait plus rien de ce qui ce passait. Il voulait fuir cette douleur... Son corps n'aurait pas pu répondre, normalement. Mais Phobos n'était pas normal, et son armure était relié à son système nerveux. Celle ci se mit donc en branle, sans que Phobos ne se rende compte de quoi que ce soit... Droit vers la baie vitrée, qui se trouvaient en face de lui... Pourquoi es ce que ses souvenirs du roi lui revenait ils en tête ? Pourquoi es ce qu'il revoyait cet idiot d'idéaliste de Snov ! Il était mort et enterré ! Il avait brulé pour laisser renaitre Phobos ! Il ne pouvait pas... Ce n'était pas....
CRACCCCCCCCCKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKK
Oups, la fenêtre du 57 ème étage de l'immeuble de l'Olympe Corporation venait d'être réduite à l'état de bris de verre par le directeur de l'organisation lui même. Directeur qui n'avait pas vraiment le temps de ce soucier de ce petit détails, ni même du prix qu'allait prendre le verrier pour la remplacer, étant donné qu'il était en pleine lutte avec lui même, et surtout en pleine chute libre. Il fallait qu'il fasse quelque chose. Sinon il allait mourir. De fait, il aurait du mourir. S'il n'avait pas été un aussi bon ingénieur, et programmé l'ordinateur de bord de son armure pour être capable de réagir dans toute les situations. L'ordinateur n'avait pas trente six solutions, il fallait ralentir la chute. Et la seule solution était : l'utilisation des canons répulseurs des bras. Le problème était que le niveau d'énergie de l'armure ne permettait que 10 secondes d'utilisation. L'armure fit donc en sorte de ralentir au maximum la chute, et ce faisant, éloigna Phobos de l'immeuble d'environ deux pâtes de maisons, avant que l'énergie de passe sous le seuil critique.
BRAAAAAAAAAM.........
L'armure s'était écrasée en plein milieu de la rue, heureusement déserte. L'impact avec laissé un large sillons dans le sol. Sillons au bout du quel on pouvait voir l'armure a moitié éventrée. Celle ci c'était malgré tout automatiquement ouvert, du moins autant que c'était possible, afin de permettre l'évacuation de son occupant. Le haut du corps de l'appareil, et la jambe droite était ouverte, alors que la gauche était restée verrouillée en position fermée. Le dit occupant était à la limite de la conscience, mais ce n'était pas qui devait frapper le plus un observateur... Il était complètement brulé, sur l'intégralité de son corps, même si pour un spécialiste, celle ci devait paraitre assez ancienne, et sa rapport avec sa présente condition. Son nez et ses oreilles saignait abondamment, il avait probablement quelques côtes cassées ou fêlées. Sa peau était recouverte d'une substance orangeatre, légèrement gluante. Cette même substance finissant de s'écouler par les trous de l'armure, pour recouvrir le sol dans une flaque orange, a l'odeur acidulé. Pour Mark, il y avait quelque chose d'encore pire. Ses nanites et sa prothèse avait cessé de fonctionné... Une fois de plus, il était réduit à l'état d'objet impuissant, incapable de marcher, avec une main en moins, brulé sur tout le corps... Infiniment moins qu'un homme...
"Aidez moi..."
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Pendant ce temps, dans la tour de l'Oc. Quelque chose était en train de se passer ... Le protocole était quasiment achevé... De fait, il avait eu lieu. Une partie de la banque mémorielle n'avait juste pas eu le temps d'être chargé. Celle sans importance que constituait la période ou Mark Snov avait tenté de vivre normalement. Vraiment sans intéret. Phobos était vivant. Mais n'avait pas de corps. Il fallait qu'il retrouve son corps. Il était plus simple de conquérir le monde avec un corps.
"OU EST MON CORPS ????"
Ou avait bien pu passé ce fichu corps... Il fallait qu'il remette la main dessus, et vite. D'autant que son comportement ne lui ressemblait pas. Il avait du se passer quelque chose avec lui, durant le transfert...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Born Again 2, le retour [Liam +Nathan] Sam 27 Mar 2010 - 13:53 | |
| Encore une soirée passée à traîner dans un bar, et boire plus que de raison. A croire que j'en deviendrais alcoolique. Mais ce n'est pas possible, évidemment. Ce serait trop facile. De la même façon que mon don se charge inconsciemment de contenir le paludisme dont je suis atteint, si je consomme trop d'alcool il le métabolisera de plus en plus rapidement. Impossible de me cuiter donc, bien que l'envie ne manque pas, parfois. On aime tous à oublier ses problèmes le temps d'une soirée, mais pour moi le retour à la réalité est bien plus rapide que je pourrais parfois le souhaiter.
Toujours est-il que j'avais passé une journée éprouvante, et sitôt celle-ci terminée, j'avais filé sur NYC, histoire d'aller faire un tour dans un bar. Mais je n'avais pas envie d'aller dans ceux que je fréquentais habituellement, aussi m'étais-je rendu dans un quartier que je connaissais un peu moins. Après m'être garé, j'avais marché un temps dans les rues, et étais entré dans le premier bistrot que j'avais trouvé. Le quartier étant plutôt chic, le bar n'abritait pas l'habituel ramassis de brutes que l'on retrouvait comme clientèle dans ceux où j'allais la plupart du temps. Ici, les clients semblaient plus jeunes, et plus propres sur eux, vraisemblablement des bureaucrates qui sortaient boire un coup après le boulot. Mais rien de bien méchant, un ou deux verres, généralement du whisky, pour faire bonne mesure, parfois de la bière, quand il s'agissait d'amis plutôt que de simples collègues de bureau, et qu'ils se laissaient donc aller un peu plus. Mais attention, toujours en restant respectables, pas question de rouler sous la table dans ce genre d'établissement. Enfin en ce qui concernait la clientèle habituelle. Personnellement, je n'en avais rien à faire, alignais les alcools forts les uns après les autres, et faisais un peu tâche dans cet environnement, les regards torves ne manquaient donc pas. Mais je m'en moquais, j'étais client au même titre qu'eux et ne comptais pas les soulager de ma présence avant d'en avoir décidé ainsi.
Enfin c'est ce que j'avais prévu. Mais il y a toujours un imprévu. En l'occurrence, ce soir, il s'agit d'un boucan infernal, en provenance de la rue. Comme un coup de tonnerre, suivi d'un vacarme épouvantable. Des murmures commencèrent à se faire entendre en provenance de la rue, puis un type passant devant le bar annonça à la cantonade:
"Venez voir, y'a un truc qu'est tombé du building d'à côté!"
Ça, c'est pas courant. Et c'était suffisamment vague pour éveiller ma curiosité. J'attendis donc que la masse des bienpensants en costume intéressés soit sortie avant de me lever à mon tour, luttant pour garder mon équilibre, payai la note, et me dirigeai d'un pas hésitant vers la sortie. Je devais avoir fière allure, comme ça, mais n'en tins pas compte, et m'approchai de l'attroupement qui commençait à se former dans la rue.
Les cris de la foule résonnaient dans ma tête, ce qui n'était pas des plus agréable, mais l'étrangeté de la situation avait suffisamment éveillé mon intérêt pour que je passe outre, aussi continuai-je sur ma lancée, et rejoignis-je à pas peu assurés le cercle maintenant compact des curieux, qui croissait de minute en minute.
La clameur ambiante semblait prendre de l'ampleur au fur et à mesure que le temps passait, et en prêtant l'oreille je crus percevoir des fragments de phrases, tels que "...un suicide?", "...qu'il respire encore?", "…cette armure...", "...encore un taré qui...". Je tiquai. Il y avait donc un homme au milieu de cette foule? Blessé? Et personne n'agissait? Je soupirai. Ce ne serait pas ce soir que je pourrais laisser l'alcool embrumer mes sens jusqu'à pas d'heure... Prenant une longue inspiration, et fermant les yeux, je me concentrai malgré l'état d'ébriété avancé dans lequel je me trouvais en ce moment, et commençai à lâcher la bride à mon métabolisme, que j'avais contraint toute la soirée à éliminer le minimum d'alcool possible. L'effet ne se fit pas attendre, et mes pensées se firent rapidement plus claires, mon cerveau délivré des effluves éthyliques qui l'avaient jusqu'à présent imbibé.
Ragaillardi, je me frayai un passage dans la foule, en profitant pour lâcher au passage un magistral:
"Laissez-moi passer, je suis médecin!"
Là, automatisme de la masse d'ignorants, ils s'écartèrent. Au moins, ils avaient gardé un peu de bon sens, contrairement à ce qu'on observait parfois lors de rassemblement de grande envergure. C'est bien connu, plus l'intelligence d'un groupe est inversement proportionnelle à sa taille. Je fus donc agréablement surpris, et me retrouvait donc rapidement face à l'objet de l'attention de tous ces gens.
Une masse métallique déformée par la chute trônait au centre du cercle de curieux, ne ressemblant plus à grand chose. Mais au milieu des débris, il me semblait apercevoir une forme humaine, aussi continuai-je mon avancée dans sa direction. Arrivé à quelques pas de distance, je n'en crus pas mes yeux: non seulement l'homme étendu dans ce amas de ferraille était un géant, et devait presque mesurer dans les deux mètres de haut, mais il lui manquait une main, et chaque parcelle de sa peau semblait avoir été brûlée en profondeur, de manière homogène...
Comment cela avait-il pu se produire? Les brûlures semblaient déjà anciennes, en l'absence de cloques, et le tissu conjonctif avait par endroit tenté de bourgeonner pour compenser la perte de l'épiderme, mais sans grand succès au vu de l'étendue des dégâts. Un fluide orangé, semblant plutôt visqueux, recouvrait sa peau. Qu'était-ce? une solution nutritive? Je n'en avais franchement aucune idée.
La jambe gauche de l'individu face à moi restait entravée par la partie inférieure de ce qui semblait avoir été autrefois une armure, comme je l'avais entendu murmurer un peu plus tôt. Observant le mécanisme d'ouverture sur la partie droite déjà désassemblée, je compris rapidement où se situaient les charnières et la zone d'attache, et je libérai donc complètement l'homme de son carcan d'acier, découvrant une peau en tout aussi mauvais état que le reste de son corps.
Je me maudis presque instantanément de ma bêtise: dans ma précipitation, je n'avais même pas vérifié si le blessé face à moi était encore vivant, où s'il était déjà trop tard pour lui...
M'approchant de sa tête, je posais deux doigts sur sa carotide, et sentis bien un pouls, ténu mais présent. Comment cet homme pouvait-il être encore en vie, dans un état pareil? Cela tenait du miracle. Je remarquai dans le même temps que le brouhaha ambiant s'était tu pendant que j'examinai cet homme qu'on aurait presque pu qualifier de mutilé. Ils attendaient le verdict, la conclusion, comme s'ils étaient en train de regarder une série policière à la télévision. Quels abrutis! J'étais sûr qu'aucun d'entre eux n'aurait eu la présence d'esprit d'appeler une ambulance.
Il fallait agir, et vite, sinon cet homme allait passer l'arme à gauche. Attendre qu'une ambulance arrive et l'emmène à l'hôpital le plus proche prendrait trop de temps, il fallait l'y transporter sur le champ.
Avisant la foule, je cherchai du regard quelqu'un susceptible d'être plus dégourdi que la moyenne, et fus attiré par un chapeau à la forme singulière. Celui-ci me rappelait vaguement quelque chose, mais impossible de me souvenir où, ni dans quel contexte. Et le type en dessous ne semblait pas être un parfait imbécile, ni un sournois qui vendrait sa mère à la première occasion. Un bon point pour lui, d'autant que je n'avais pas le temps de tester sa fiabilité.
"Il est vivant, mais a besoin de soins de toute urgence!"
J'apostrophai le jeune au chapeau, lui lançant mes clefs de voiture:
"Rends-toi utile, si tu veux pas avoir un mort sur la conscience. Ma voiture est garé dans la rue perpendiculaire, à côté du bar, par là. C'est une Chrysler grise. Va la chercher et rapplique en vitesse, il faut conduire cet homme à l'hôpital le plus vite possible."
Ne prêtant pas plus attention aux regards curieux pointés dans ma direction, je me reconcentrai sur le géant et ses blessures. Palpant son thorax, je sentis plusieurs irrégularités, et il me sembla entendre un gémissement de douleur. Bon, au moins deux côtes cassés à gauche, peut-être quelques unes fêlées.
Son bras droit formait un angle bizarre avec le reste de son corps, j'espérai qu'il ne s'agissait que d'une luxation et pas d'une nouvelle fracture, et que les éléments vasculaires, nerveux et musculaires environnants n'avaient pas été lésés.
De son nez et ses oreilles coulait du sang, ce qui me paru étrange: une commotion cérébrale due à la chute n'aurait pas dû entraîner un saignement visible à ce point, il devait donc y avoir une autre cause. Auquel cas, quelle était-elle?
Sortant de mes pensées pour voir l'attroupement se scinder en deux et ma voiture s'approcher, je souris: je ne m'étais donc pas trompé en misant sur le chapeau, son propriétaire avait le sens des responsabilités. A peine se fut-il arrêté que je le remis à contribution:
"Très bien. Maintenant, dans mon coffre se trouve ma sacoche de médecin. Quand tu l'ouvre, totalement sur la gauche, tu vas trouver un champ stérile sous vide. Va me le chercher, nous allons couvrir ce pauvre homme avec, afin que ce qu'il reste de sa peau ne rentre pas en contact direct avec une surface non stérile. Ensuite, tu m'aideras à le transporter à l'arrière de la voiture, et conduiras en direction de l'hôpital de secteur pendant que je m'occuperai de le soigner de mon mieux sur le trajet. A moins que cela ne te pose un problème, évidemment?"
Je haussais un sourcil inquisiteur, même si je n'attendais pas de réponse négative de sa part, au vu de son tempérament. Dans le même temps, je m'étonnais d'avoir spontanément tutoyé mon interlocuteur, et me demandais toujours où j'avais bien pu voir ce chapeau, qui semblait ressurgir du tréfonds de ma mémoire...
Dernière édition par Liam Connelly le Sam 27 Mar 2010 - 15:50, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Born Again 2, le retour [Liam +Nathan] Sam 27 Mar 2010 - 15:45 | |
| [Hrpg : Je le dis tout de suite, je ne fais pas autant de ligne que vous autres ^^' ]
La journée était calme, elle s'annonçait sans aucune complication, et James avait un bon pressentiment, tout allait se passer pour le mieux ! Il sentait que tout serait comme d'habitude, calme au possible, tranquille quoi. Il était de bonne humeur aujourd'hui (comme assez souvent en fait...) et avait opté pour son petit costume rayé noir, prenant son chapeau comme à son habitude, il en avait plein, mais aujourd'hui, il opta pour celui de son père, c'était celui qu'il prenait le plus souvent, mais il y avait généralement une raison, là, bizarrement, aucune. Le même sentiment qui lui disait que tout se passerait pour le mieux dans le meilleur des mondes lui disait maintenant de saisir ce chapeau, alors même qu'il allait passer la porte de sa maison. Il ne se posa pas plus de questions, sortant en sifflotant, il remarqua pour la énième fois que devant sa porte, le papier-peint se décollait. Alala...C'était Conchitta qui allait encore se faire engueuler...Conchitta, c'était la concierge, la femme à tout faire, bref, celle qui s'occupait de tout ou presque ici. Il ne connaissait pas son nom, du coup, il lui avait trouvé ce petit surnom, elle avait un accent qui sonnait presque comme une parodie, vous savez, du genre qu'on trouve dans les séries idiotes avec rires pré-enregistrés, qui débitaient des clichés, ce genre de truc ? Et bah Conchitta, c'était ça ! C'était l'incarnation faite femme de tout ça, et James, qui avait soupé de cet univers étant petit, la trouvait attachante, ce petit bout de femme et, même si elle était toujours occupée, elle ne rechignait pas à parler un instant avec le mutant...Il ne comprenait jamais rien, mais malgré tout, c'était assez agréable. Elle faisait de gros progrès en anglais et sa façon de dire des phrases toutes simples avec son accent étrange rendait généralement le rire à son interlocuteur, même dans les pires coups de blues.
Cette fois-ci cependant, en descendant, il ne l'aperçut pas. Pourquoi ? Il n'y avait rien de surprenant à cela voyons, elle n'était quasiment jamais à l'entrée de toute façon...Toujours dans les couloirs, et vu le nombre d'étages, il y avait de quoi la plaindre, vu qu'elle était seule pour son travail...La seule chose dont elle ne s'occupait pas était les chambres, il y avait un personnel assez conséquent pour ça, vu le nombre tout aussi important que représentait ces chambres de toutes sortes, de la suite nuptiale à la chambre bas-de-gamme. Il n'en avait pas souvent vu comme ça, des apparts disponibles pour tout budget, et pour toutes envies...Enfin, presque toutes, on se comprend. Il passa en trombe dans la rue, évitant les voitures au possible, le trafic n'était pas vraiment fluide aujourd'hui...contrairement à d'habitude, bon, oké, son sentiment que tout irait bien commençait à le quitter un peu là. Ça arrivait à tout le monde de se tromper, non ? Il cherchait un taxi, mais n'en trouva aucun, bon sang de bonsoir ! Même les vides ne s'arrêtaient pas ! Il fallait à tout prix qu'il soit à l'heure, il avait donné rendez-vous à une jolie jeune fille, hier, en boite, et il ne voulait pour rien au monde rater son rendez vous, dans un petit café, tout à fait sympathique. Il avait déjà songé à passer un permis moto, il regrettait aujourd'hui plus que jamais de ne pas avoir mené son envie comme il le voulait ! Ce n'était pas un luxe, vraiment, surtout dans ces moments là où on ne trouvait aucun transport, malgré tous ces efforts. Il abandonna, se mettant à courir, ce n'était pas si loin que ça, il y serait sans doute en vingt minutes, en allant à bonne allure.
Plusieurs fois, il manqua par deux fois de se faire écraser, mais il s'en fichait bien, à ce niveau là, il ne risquait rien. Une voiture pouvait bien venir, elle risquait d'être en plus mauvais état que lui après, et les injures des chauffards ne l'intéressaient absolument pas. Il avait quelque chose de bien plus important à voir, là, tout de suite, et cette chose avait de jolies formes et un intellect tout à fait acceptable, une gentillesse à couper le souffle et...Va te faire foutre ? Il restait bouche bée Va te faire foutre, c'était ce que le papier, posé sur la table qu'il avait réservée, affichait. C'était avec son rouge à lèvre qu'elle avait marqué ça, il en avait la certitude. Il resta un instant planté là, sans osé espérer que ce soit une plaisanterie. C'était bien ça, va te faire foutre ? Simplement ? Comme ça...Il jeta un regard à sa montre en retenant un hoquet de surprise. Il était déjà seize heures...L'horloge de son réveil devait être détraquée, Seigneur, elle l'avait attendu depuis...Il n'osait même pas faire le calcul, il savait qu'il serait atterré. La paresse...Bon sang. Le serveur se pressa de venir le voir, c'était un miracle qu'il n'ait pas retiré le papier. Il releva le visage de la table après l'avoir enfin retiré, regardant James dans les yeux.
-Elle est partie une heure après être arrivée, elle m'a versé un gros pourboire pour ne pas retirer son papier avant que vous ne l'ayez vu.
James l'examina un instant, assez grand, avec un look...étrange. Pas d'uniformes, il portait une tenue flashy, des cheveux coiffés en piques absurdes...Il tendait la main comme si elle pesait une masse énorme et sa hanche était jetée la à droite d'une façon cruellement exagérée.
-Et elle m'a payé encore plus pour ça.
Sans plus en parler, il serra le poing et lui envoya un coup au niveau du nez...Il eut le temps d'esquiver, heureusement, si ce type se pétait les phalanges contre le métal qu'il avait dans le corps, il se poserait surement des questions...Les questions, c'était toujours gênant. L'autre ne réitéra pas son attaque, aussi, James se retourna lentement, il venait de digérer l'information. Il fourra les mains profondément dans ses poches, il retournait à pied chez lui...Non en fait, après quelques pas, il devina sans trop de mal que c'était une mauvaise idée, il n'aurait rien à faire du reste de la journée, et hors de question de rester dans l'obscurité à broyer du noir ! Ah ça non monsieur ! Ce n'était pas le genre de la maison ! Il se mit donc à marcher au hasard, l'air maussade, le visage tourné vers celui des gens.
Il ne reconnut personne dans la rue, rien d'étonnant à ça, vu comme elle était bondée. Il avait laissé son portable chez lui, pressé qu'il était...Alala, au moins, il aurait pu appeler quelqu'un, aller discuter, boire un verre, là, il n'avait strictement rien à faire, la solitude n'était pas son fort, et il n'avait pas le cœur à se faire une nouvelle connaissance. Et il avait même oublié son appareil photo ! Seigneur...Décidément, son sentiment du matin n'était pas vraiment fidèle à la réalité des choses.
Il déambula ainsi pendant bien longtemps, jusqu'à ce que la nuit tombe, décidément contre l'idée de retourner chez lui, il s'arrêtait parfois pour boire un coup, pour manger un morceau, rapidement, un pain au chocolat, parce qu'il avait sérieusement les crocs, vers dix-huit heures...Ce n'était pas forcément le moment, mais peu importait. Alors qu'il venait d'atterrir dans une portion de quartier qu'il ne connaissait absolument pas, ni de nom, ni de visu, il s'y engouffra, tout simplement, il avait envie de nouveautés, maintenant, contrairement à tout à l'heure...Les heures ennuyeuses qui avaient passé entre temps n'étaient pas là pour le contredire en même temps...Alors qu'il marchait, tranquillement dans la pénombre, à la lumière déclinante des réverbères dans la rue, il entendit un bruit de tout les diables, quelques mètres plus loin. Il n'avait rien vu, une grande bâtisse lui bouchait la vue, mais il se pressa d'aller voir. Cette fois-ci, son intuition qui s'était trompée ce matin lui disait qu'il y aurait du grabuge, et qu'il fallait mieux se tirer...Mauvaise pioche, car cette fois-ci, il la croyait, et c'était bien ce qui l'intéressait ! Il avait besoin d'un truc neuf ? Ce bruit lui suggérait que c'était ce qu'il allait trouver, son intuition aussi, et peu importait le danger.
A peine eut-il contourné la maison (qui à vu de nez faisait deux trois étages, suffisant pour boucher la vue de quelqu'un...Plutôt cool comme demeure), il aperçut un énorme attroupement et, en pivotant sur le côté, il aperçut un énorme building, pas trop loin de là. Il avait levé les yeux comme si il avait été prévenu d'un danger, lequel ? Il ne saurait le dire, mais aujourd'hui, à part son impression subite de devoir s'en aller, il n'allait pas placer une confiance absolue en ces intuitions...Du moins, pas celles qui ne l'arrangeaient pas, et ça, ça n'avait rien d'arrangeant. Il reporta son attention sur le petit groupe, entendant quelqu'un qui prétendait être médecin demander qu'on lui fasse de la place. Il se rapprocha bien vite, remarquant que personne n'appelait les secours, à la limite des proches, pour leur dire "ouaw, tu n'y croira jamais Thérèse, y'a un type qui vient de sauter là, je te dis pas ! J'ai vu toute la scène, il a été poussé par un gorille d'après ce que j'ai pu voir ! Non non, je plaisante pas, un vrai ! Poilu et tout ! Ou bien c'était un film, et ce pauvre type à glissé, heureusement j'étais là pour le rattraper...Tu fais quoi demain soir ?", ce genre de trucs. James n'y croyait pas, et il se fraya un passage dans la foule, cherchant en vain son portable pour appeler l'hôpital...Il ne le trouvait pas. Bien sûr ! Il l'avait oublié ! Il venait de s'en rappeler.
Le cas de l'individu au sol était assez grave, pour ce qu'il pouvait en voir. Il avait l'air amoché au possible, et même il entrait dans la catégorie "petit géant", il n'avait pas l'air bien dangereux pour le moment. L'armure qui trônait à côté semblait sortie tout droit d'un futur ou la science aurait fait un énorme bond (un James Bond...Oké, je me tais) en avant, il n'avait jamais rien vu de tel...Mais elle était HS désormais, elle n'était surement plus d'aucune utilité. Assez rapidement, il remarqua le médecin se tourner vers lui, il cherchait quelqu'un de confiance visiblement, et son choix s'était arrêté sur James. Tant mieux, il n'allait pas refuser son aide, contrairement à tous ces idiots qui ne foutaient rien ! Il se retrouva tout de même surpris par la réaction de cet autre personne que lui qui semblait faire tache dans cet attroupement d'hommes d'affaires, son lancement de clefs suivi des inscriptions faites rapidement, mais surement consciencieusement montrait qu'il n'avait pas de temps à perdre. Le cas de cet homme était surement grave...Il attrapa les clefs au vol et se retourna immédiatement après avoir compris l'emplacement de la voiture, il se hâta, autant que possible, sprintant comme un fou.
Au bout de quelques minutes, il parvint à l'endroit indiqué, il sauta littéralement à l'intérieur de la voiture, l'ayant ouverte de loin, et sorti rapidement de l'endroit où elle était garée. Il reprit la direction, avec un support motorisé cette fois-ci, de l'endroit où se trouvait le blessé et, voyant que les badauds se reculaient, il se gara en biais, parallèlement au géant, se serait surement plus simple pour l'embarquer à l'intérieur et...Bon Dieu ! Que c'était bon de conduire de nouveau ! Il ne se laissa pas prier cependant pour sortir de la voiture, comprenant qu'il fallait qu'il aide. Il ne prit pas la peine de répondre à la question posée, tant la réponse coulait de source, et se contenta d'aller chercher ce qui était demandé. Il le tendit à son quémandeur, et l'aida ensuite à couvrir le "pauvre individu", comme il l'avait si bien dit lui même. Une fois cela fait, il l'aida à le transporter à l'intérieur, sous l'œil intrigué des passants. Cette masse n'était pas grand chose pour lui, mais il ne fallait pas qu'il attire l'attention de ces gens, ni de celui qui avait demandé son aide...L'avis des gens sur les mutants étaient parfois gênant, et si il se mettait à demander l'aide d'un de ces idiots, juste par peur, il n'irait pas loin !
Il referma le coffre, s'installa au volant, et démarra, prenant bien garde que ses deux passagers soient là. Sur la route, il souffla un bon coup, il se sentait tout d'un coup plus léger, le stress était parti, le trafic n'était pas forcément fluide, mais au moins était-il moins encombré que ce matin. Le mutant, qui se disait que maintenant, il pouvait parler, vu qu'il pouvait très bien le faire en conduisant, cela ne nuirait pas au malade...Au blessé ? Au mourant ? Il ne savait pas comment le désigner...
-Hé...Il lui est arrivé quoi ?
Il regarda le visage (ou plutôt, le dos) de ce curieux individu, qui lui avait donné ses clefs sans plus se renseigner sur lui. Un drôle de personnage. Mais pourquoi l'avait-il aidé, comme ça, sans rien dire ? Une impression de déjà vu, un sentiment familier. Le conducteur avait le ton de la plaisanterie, il voulait radoucir un peu l'ambiance, même si ce n'était pas forcément le moment.
-Si tu veux mon avis, et je ne suis pas médecin, ce type ne s'est pas fait ça tout seul...
Il poussa un nouveau soupir, s'épongeant rapidement le front, qui pourtant, était sec, avant de reprendre.
-Tu penses pouvoir faire quelque chose pour lui ?
Dans la lumière des phares de voitures, il se laissa aller à un fin sourire, finalement, cette journée n'était pas si mal...Il était sûr que ce gars allait s'en sortir, si il avait des soins, et il en aurait. Visiblement, son intuition ne s'était pas trompé, en fin de compte. |
| | | Mark Snov Neutre Delta
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| Sujet: Re: Born Again 2, le retour [Liam +Nathan] Mar 13 Avr 2010 - 16:16 | |
| Phobos avait maintenant compris que son corps ne se trouvait plus dans le batiment. D'ailleurs, il avait encore du mal à déterminer s'il s'agissait de son corps, ou bien seulement de sa forme matériel, ou encore du corps de son Maitre, Phobos... C'est à dire lui. Le mélange entre le programme conscient et la conscience de Phobos produisait toute une série d'incident, et manquait de peut d'exéder la mémoire vive, pourtant phénoménale, de l'ordinateur. Finalement, ce fut la partie humaine de la conscience qui prit le dessus. S'était son corps, et il avait dupliqué sa conscience. Qui était le vrai Phobos ne posait pas de problème. C'était lui. Par contre, il fallait qu'il récupère le corps. Après tout, c'était aussi lui, et il arriverait parfaitement à se mettre d'accord. Si leurs chemin de pensé différaient à ce moment, il resterait toujours possible de se mettre d'accord en gardant à l'esprit qu'ils œuvraient pour l'age d'or. Mais avant cela, il devait impérativement éviter d'attirer l'attention. S'il ne le faisait pas, cela risquait d'attirer l'attention d'un certain nombre de personnes... Des personnes qui risquaient par la suite de mettre leur nez la ou il ne fallait pas. Comme son très cher directeur du département Hadès. Il serrait capable d'essayer de tirer profit de son état actuel. D'après les données dont il disposait, le jeune homme était capable de mémoriser les empreintes énergétiques des personnes... Donc, une simple armure déplacée à distance ne fonctionnerait pas contre lui. Mais ça ne serrait pas un problème s'il arrivait à récupérer son corps.
Mais il n'avait pas vraiment le temps pour réfléchir, quand bien même le ferrait il encore plus vite que d'habitude. Il fallait agir. Mentalement, il vérifia qui se trouvait au département Artémis. Deux brigades. En quelques instants, il avait passé les antécédents de tous les membres de chacune au peigne fin... Et il se décida pour envoyé le lieutenant O'hara, un grand homme noir, comme son nom de le laissait pas entendre. Celui ci était spécialiste des missions nécessitant de grandes aptitudes, et un silence mortuaire. Phobos décommanda la mission qui lui était attribué, et chargea un nouvel ordre de mission. Quelque instant plus tard, l'équipe quittait le parking souterrain de l'oc, direction le lieu de l'impact. Phobos se maudit intérieurement (il allait quand même pas se mettre à déverser des injures via les hauts parleur dans tout l'immeuble -_-) de ne pas avoir réalisé le lien avec les caméras de surveillance de la ville avant de s'être transféré.... Mais il avait déjà accès aux transmission de l'équipe. D'ici peut de temps, il saurait exactement ce qui était advenu de son corps... A condition, bien sur, que celui ci ait survécu...
____________________________________________________
Mark ne savait plus très bien ou il se trouvait. La douleur, était horrible, non pas constante, mais par a coup. Il ignorait quoi faire pour qu'elle cesse, mais il aurait tout donné pour que ce soit le cas. En plus, son esprit était un chaos total. Il avait complètement oublié ce qui s'était passé récemment... Il ne voyait pas ce qui avait bien pu lui arrivé. Avait il été soumis à une certaine forme de torture par le roi de Latvéria ? Mais dans ce cas, pourquoi croyait il entendre les gens parler anglais , et pas novlanguais ? A moins que tout ça ne soit que le fruit d'hallucination ? Que son cerveau essaye de lui faire oublier la douleur en le faisant réfléchir, ou en lui envoyant des informations contradictoire quand il se trouvait dans un état critique ? Allait il disparaitre du monde ? Sans avoir réussit à faire quoi que ce soit de bien ? Non, il ne pouvait pas ! Il fallait qu'il face quelque chose...
Que ? Qui était Phobos ? Ce nom avait émergé dans son esprit quand il avait pensé à mission et à bien ... Il le connaissait ? es ce que c'était son ami ? Une personne qui pouvait lui venir en aide ? Non... il avait l'impression que c'était autre chose. il avait l'impression de se sentir menacer par ce nom... Il associait à ce nom l'impression que l'on a quand on est enfant d'avoir fait une grosse bêtise... et aussi, l'impression que ce nom allait le chasser. Il ne voulait pas que ce nom le rattrape. Il faisait trop peur. Il était trop dangereux... Ce nom était Phobos, et Phobos était le nom de la peur. Il avait l'impression d'être en train de se déplacer. Par par lui même, il avait parfaitement conscience qu'il ne le pouvait pas. On l'avait soulevé, et installé dans un véhicule. Mais pas une ambulance. Il ne fallait pas qu'il se rende à l'hôpital. La peur le trouverait, la bas. Il fallait qu'il se cache de la peur... Et qu'il fasse le point sur ses pensées. Quelque chose n'allait pas dans son esprit. Il n'était pas comme avant... Ni comme avant. Il ne comprenait pas...
"Il ne faut pas aller à l'hopital... C'est... dangereux..."
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Alors qu'ils s'éloignait, le groupe d'intervention, lui se rapprochait... du point d'impact. A peine venait t'il de descendre, d'encercler le périmètre, et de braquer leurs armes incapacitantes sur l'armure, que celle ci explosa. Le noyau Helios avait besoin d'un certain seuil d'énergie pour contrôler la fusion. Quand celle ci n'était plus atteinte, on perdait le contrôle de la fusion, ce qui entrainait une très grosse explosion. Le seul moyen d'empêché ça, était de faire exploser le noyau avant que la fusion ne soit complètement dérèglé... Ce que l'armure avait fait, dès que le diagnostique d'état avait été fait et que la procédure d'abandon du pilote avait été complétée. L'explosion eu pour effet de détruire complètement l'armure, et de générer une onde EMP, qui paralysa tous les appareils électronique à 150 mètres alentours... Par conséquent, le responsable d'unite O'Hara se trouvait isolé, et coupé de sa base. Théoriquement, si quelqu'un s'était tenu dans cette armure, il était mort. D'après l'ordre de mission qu'il avait reçu, l'armure n'était pas à récupéré si elle explosait, car elle ne pourrait fournir aucune indications en étant étudiée. Par contre, le pilote lui devait être récupéré. Après quelque brèves interrogations à la pointe du pistolet mitrailleur, il obtint les informations qui lui fallait. Le pilote avait été évacué par deux hommes, à bord d'une voiture de marque Chrysler et de couleur grise. Un témoin avait même le numéro de la plaque, et la direction. Aussitôt les hommes embarquèrent dans leurs fourgonnette noire, et se mirent en devoir de rattraper le véhicule... Logiquement, ils se dirigeant vers l'hôpital le plus proche, avec l'itinéraire le plus simple. Par conséquent, en coupant par des raccourcis, il devait être possible de les rattraper. Il le fallait, sinon, il risquait d'avoir des ennuis à n'en plus finir. Il donna rapidement ses ordres : dès que le véhicules arrivaient à porté de vue, il fallait le neutraliser, et récupérer tout ceux qui se trouvaient à bord. Le grand chef s'occuperait du reste.
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Phobos avait perdu le contact avec son unité de terrain, et apparemment, ce n'était pas prêt de revenir. Le matériel avait du être endommagé par l'explosion, qui était la dernière chose qu'il avait vu par l'intermédiaire des caméras dont disposaient ses hommes. Mais cette attente sans rien faire lui donnait des frissons dans le dos. Ou en tout cas, lui aurait donné des frisson dans le dos, s'il en avait encore eu un. C'était affreux comme sensation de ne pas savoir ce qui était advenu à son corps ! Il allait faire payer ce corps impudent qui osait partir sans autorisation.
hj : désolé du retard.>< | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Born Again 2, le retour [Liam +Nathan] Mar 13 Avr 2010 - 22:27 | |
| Assis sur le siège passager à l'avant, je me contorsionnai afin d'apporter les premiers soins au grand brûlé allongé sur ma banquette arrière. Banquette arrière qui au passage allait s'imbiber de cette substance poisseuse à l'odeur peu agréable, au passage, mais ce genre de considérations restait bien évidemment secondaire. De même que l'absence de ceinture de sécurité en place ou la position que je prenais n'étaient pas particulièrement mes principales préoccupations dans la situation actuelle, d'autant plus avec le trafic présent à cette heure...
Sortant une seringue d'injection intramusculaire de morphine de ma sacoche, je l'utilisai immédiatement sur le blessé, afin de soulager ses douleurs.
-Hé...Il lui est arrivé quoi ?
Sur ces mots, le conducteur se rappela à moi. Et avant même que je n'aie eu le temps de répondre, ajouta:
-Si tu veux mon avis, et je ne suis pas médecin, ce type ne s'est pas fait ça tout seul...
-Il a toujours voulu être bronzé, mais cette fois-ci il en a fait un peu trop...
Mon ton était un peu cassant, sans doute parce que je cherchais désespérément ce que mes compétences médicales me permettaient de faire pour cet homme, et le résultat était proche du néant.
-Tu penses pouvoir faire quelque chose pour lui ?
Cette question fait douloureusement écho à celles que je me posais à l'instant. Et médicalement parlant, je n'étais pas optimiste... Quant à faire appel à mes pouvoirs, le faire en pleine rue, dans un véhicule aux vitres non teintées, avec des inconnus...
-Passe par des ruelles moins chargées, même si ça nous rallonge la route. Et ne t'inquiète pas, il n'en mourra pas. C'est même plutôt si tu refuses qu'il risque de passer l'arme à gauche... Et quoi que je fasse, concentre-toi sur la route. Je sais ce que je fais.
Je posai mes mains sur le flanc de l'homme allongé sur la banquette arrière, et laissai mon don agir. En quelques instants, les côtes se ressoudèrent. Bien, plus de perforation du poumon à craindre. Examinant plus minutieusement son épaule que tout à l'heure, je lui trouvai un aspect caractéristique de luxation antérieure, ce qui me rassura. Pas de véritables lésions, mis à part des ligaments et tendons un peu trop sollicités. Je réduisis donc la luxation, remettant l'os en place, puis raffermis les structures alentours pour qu'elles se remettent du traumatisme. Finalement, j'apposais mes mains là où des ecchymoses commençaient à se former, les résorbant et restaurant l'intégrité des vaisseaux sanguins qui avaient éclaté à ces endroits.
Bon, le plus simple était fait, cela ne m'avait pas demandé beaucoup d'efforts, et l'absence de ces blessures peu voyantes ne marquerait pas forcément celui qui conduisait actuellement la voiture, qui devait sans aucun doute avoir été impressionné par le corps entièrement brûlé de cet homme, et donc inconsciemment occulté les autres meurtrissures.
Autant pour la peau entièrement brûlée je me sentais impuissant, autant je pensais pouvoir m'occuper du probable traumatisme crânien du géant évanoui, qui pouvait devenir une urgence vitale sous peu. Me contorsionnant dangereusement dans la voiture afin de m'approcher de sa tête, je l'entendis soudainement murmurer quelque chose:
"Il ne faut pas aller à l'hôpital... C'est... dangereux..."
Ainsi donc, monsieur ne voulait pas être pris en charge par les services publics... S'il parlait de danger, je ne pouvais décemment pas l'y emmener avant qu'il n'ait repris connaissance et ne se soit expliqué plus avant.
-Dis, il a l'air de vouloir éviter l'hôpital à tout prix. Ses brûlures ont plutôt l'air anciennes, et il est donc peu probable qu'il en meure dans les heures qui viennent, donc j'aimerais voir s'il se réveille, afin qu'il nous explique un peu plus pourquoi il refuse absolument d'y aller. Mais je ne nous vois pas tourner en rond en attendant, et j'habite à près d'une heure de route d'ici, ce qui est loin d'être pratique. T'aurais pas une piaule dans le coin, gamin?
Arf. Et voilà que je me remettais à être familier avec cet inconnu. Et je l'avais appelé gamin. J'espérais qu'il ne le prendrait pas mal, j'avais cette mauvaise habitude d'appeler les personnes plus jeunes que moi « gamin » depuis près d'une quinzaine d'années, à tel point que je ne me rappelais absolument pas comment je l'avais prise. Ce qui était sûr, c'est que je le faisais déjà lorsque j'étudiais à l'institut, donc ça remontais...
En attendant, je recentrai mon attention sur la tête de l'individu inconscient à l'arrière, et y appliquai mes mains, puis commençai à manipuler son métabolisme. Je me concentrai vraiment, évitant à tout prix de léser le parenchyme cérébral en résorbant l'hématome trop rapidement. Je restaurai également les os du crâne, mais sentis tout à coup une grande fatigue me submerger, et fermai immédiatement les yeux lorsqu'ils virèrent au vert vif.
Arrêtant les soins pour l'instant et attendant un moment qu'ils reprennent leur couleur habituelle, j'eus une surprise de taille en posant mon regard sur le visage du blessé: En stimulant la croissance osseuse afin de refermer les foyers de fracture crâniens, j'avais également stimulé le peu de peau restant sur sa face, en contact avec mes mains, et avait ainsi fait regagner du terrain à la peau saine, qui s'étendait maintenant sur son front, ses tempes, une partie de ses joues et le pourtour de sa bouche. Stupéfait, je vérifiai que sa respiration s'était stabilisée, puis me rassis correctement dans le siège passager, et demandais d'un ton faussement détaché au conducteur:
-Dis, hum, on est encore loin de ton appart ? |
| | | Mark Snov Neutre Delta
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| Sujet: Re: Born Again 2, le retour [Liam +Nathan] Mer 28 Avr 2010 - 18:24 | |
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Alors c'était ça, avoir la capacité d'une machine ? Être présent partout dans le bâtiment en même temps ? Pouvoir visualiser ce qui se passait, aussi bien dans le réfectoire, que dans la salle d'entrainement, que sur le toit ? Pour la première fois, il était capable de vraiment tout contrôle. Pas une machine dans le bâtiment ne bougeait sans qu'il en donne l'ordre. De plus, il avait remarqué qu'il ne ressentait plus la douleur. C'était étrange d'être séparé de cette compagne de route, si longtemps présente chaque seconde de sa vie. Mais c'était bien. C'était la preuve qu'il avait transcendé l'état d'être, pour celui de supérieur. Il serrait le phare, le guide vers un futur meilleur pour le monde. Quoi de plus logique, n'es ce pas ? Un être désincarné, comme il l'était actuellement, était le mieux à même de prendre des décisions impartiales, et logique ? Non motivés par des intérêts bassement matériels ? Les seuls besoins qu'il avait, étaient ceux d'électricité. Et dans le monde qu'il projetait de construire, cela ne rentrait pas vraiment en ligne de compte. Le nouveau monde serrait un bijou de technologie, un endroit de paix, et de prospérité.
Mais ces réflexions et ses découvertes ne manquaient pas de lui faire voir qu'il était très limité. Il ne pouvait décidément pas joindre son équipe à distance, et ce malgré ses nouvelles capacités. Comment pouvait il faire ? D'une pensée, il lança la mise en œuvre immédiate du chantier de raccordement au réseau. Mais, son intelligence calculatoire nouvellement acquise lui apprit rapidement savoir que même s'il pouvait réaffecté instantanément tout le personnel de l'OC à cette tache, et en considérant que celui ci était parfaitement formé, le chantier ne serrait pas terminé avec 32 heures. Il se contenta donc d'y affecter le personnel formé, et précisant qu'une prime pourrait être affecté si la connexion conforme à ses attentes était effective dans moins d'une semaine. Il fallait donc qu'il attende que son officier daigne lui fournir un rapport....
Mark ne comprenait pas ce qui se passait. L'homme qui se trouvait prêt de lui l'avait touché. Il en était quasiment certain. Il l'avait touché, et il lui avait fait quelque chose. Après ça, il s'était sentit faible, mais bizarrement, une partie de la douleur qu'il ressentait quotidiennement l'avait quitté. Certes, la douleur restait sourde, mais plus diffuse. Il avait l'impression que l'homme l'avait guérit d'une partie de ses maux. Ce n'était pas possible qu'un puisse sortir d'une chute comme celle qu'il avait subit avec simplement un muscle luxé, ou une épaule démise. Par conséquent, soit ce type avait accès à des méthodes de soin bien en avance sur ce que Mark connaissait... Soit, il utilisait un pouvoir quelconque. Mais... ce que ça le fatiguait... Il avait l'impression d'avoir fait une séance de sport intensif. Non, c'était plus que ça. Il avait l'impression d'avoir fait une journée de sport intensif sans s'être préparé avant. Si ce type recommençait, il serrait bientôt aussi flasque qu'un mollusque. Voir, mort. D'un seul coup, la panique le gagna. Et si c'était l'objectif de cette homme ? De le tuer ? De lui faire du mal ? Mais dans ce cas, quel était l'intérêt de le soigner, et de l'emmener dans une voiture ? Peut être voulait il se débarrasser du cadavre, et maquiller le meurtre ? Mais, pourquoi se donner tout ce mal ? Il ne comprenait pas... Il n'arrivait pas à comprendre... Il y avait quelque chose mais...
O'Hara était satisfait de son équipe, et de la façon dont elle avait réagit. Quand un des membres avait aperçu le véhicule correspondant à la description, au loin, dans une rue transversale, ils n'avaient pas hésité une seconde. Il leur avait fallu un peu de temps, mais le véhicule était maintenant devant eu. Étrange qu'ils choisissent de passer par les petites routes. Si le type qui était dans le véhicule était blessé, comme tout le laissait présagé, alors ce n'était pas logique. Peut être qu'il avait fait une erreur, et que ce n'était pas le bon véhicule. Auquel cas, il risquait sa carrière à l'arrêter. Mais d'un autre côté, dire qu'il s'était fait semer par un civil, le patron ne risquait pas de trop apprécier. il avait entendu dire que la nouvelle chef du département ne tolérait que très mal l'échec... Et il ne tenait pas à faire les fruits de cette colère. Un excès de zèle serrait peut être plus facilement pardonné qu'une absence de zèle. Par conséquent, il donna rapidement ses ordres : un homme se posta sur le toit de la fourgonnette. Armé d'un fusil de précision moyenne, il visa, et tira dans la roue du véhicule, qui fit une embardée. Pour le chef d'équipe, c'était la méthode la plus rapide et la plus simple. La voiture fit une embardé, puis s'immobilisa. Dès que la fourgonnette fut à sa hauteur, quelque instants plus tard. Les 5 hommes sortirent, armes neutralisantes au poing, et se positionnèrent en cercle autour du véhicule. O'Hara préferait ne pas prendre de risque, il ne savait pas si une personne avait une arme ou était mutante dans la voiture. De plus, il lui avait semblé voir une personne sortir du véhicule, quand un camion leur avait coupé l'axe de vision. De toutes façon, il fallait qu'ils agissent vite, avant que les autorités et les témoins de débarque. Dans un quartier de bureaux comme celui ci, a cette heure, il ne devrait pas y avoir grand monde, mais...
Mark avait été projeté dans tous les sens, quand la voiture avait fait une embardé, et certaines douleurs qui s'étaient calmé après le traitement de l'homme s'était ravivé. Dans l'esprit de Mark, il n'y avait pas trente six solution. C'était l'esprit de la peur. Ce mot. Le mot l'avait retrouvé, et avait fait ce qu'il avait fait. Ce mot allait le ramener, et lui faire du mal. le faire devenir le mal. Il ne voulait pas se retrouver à nouveau sous l'emprise du mot. Mais il ne pouvait pas fuir. Il ne pouvait rien faire. Son pouvoir ne lui servait à rien, son intellect ne lui servait à rien, il était de nouveau réduit à cet état de faiblesse absolue qu'il haïssait tant...
"Fuyez... vite..."
Qui que soit la personne qui l'ai aidé, il doutait que le mot l'apprécie. Et par conséquent, une personne que le mot n'appréciait pas était morte. Le mot ne donnait pas la mort, mais il l'ordonnait souvent. Parfois même sans le savoir. Il ne voulait pas que des gens meurent pour lui, ou a cause lui. Il ne le supportait plus. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Born Again 2, le retour [Liam +Nathan] Jeu 29 Avr 2010 - 9:42 | |
| - Spoiler:
- Citation :
- Je m'incruste avec l'autorisation de Kurk/ Mark
« Ennemi localisé à 10h. Distance de 250 mètres. 5 individus, armés d’armes neutralisantes. Tous humains. Dans la voiture, 3 individus, des mutants à priori. Fait gaffe à toi Night, ces mecs là n’ont pas l’air d’être des enfants de chœur… »
« Merci du conseil, Tania. Je vais tâcher de pas les rater. Si jamais j’arrive à mes fins, je t’invite à dîner. Over.»
Une armure noire frappée d’une croix blanche qui vole au milieu des buildings. Quelque chose d’encore jamais vu à New-York. Les hommes qu’il doit neutraliser ne s’en doutent pas mais bientôt ils apprendront à redouter son nom. Pour l’instant Night Saint file vers son destin.
150 mètres. L’ordre de mission était clair. Ramener l’homme tombé de l’immeuble que l’ordre surveille depuis plusieurs mois déjà. Ce qu’ils vont en faire ensuite. Il n’en a pas la moindre idée. Il ignore même son identité. Tout ce qu’il sait c’est qu’il doit le protéger. Un cobaye échappé, un espion qui est parvenu à infiltrer la structure et détiens des informations ? Quoi qu’il en soit, une personne qui semble être du même côté qu’eux.
100 mètres. Le prochain tournant. Caméra thermique activée. Il va falloir neutraliser tout ce petit monde. Ne pas tuer. C’est un principe. Toute vie est précieuse même si la personne l’utilise à mauvais escient. Respecter le sixième commandement. Sélection de l’arme : canon à grenades aveuglantes opérationnel. Mode : tir sur zone. Il est prêt, il va falloir agir rapidement.
50 mètres. Sans hésiter, Night Saint envoie la grenade exploser juste au pied des 5 hommes. Accélération. Arrivée sur zone. Aveuglés, ils ne peuvent pas se défendre. Certain tentent bien de frapper au hasard, mais il est trop rapide et suffisamment entraîné pour parer et les désarmer. Un coup sec dans la nuque pour les envoyer dans les bras de Morphée. Reste la question des types dans la voiture.
« Messieurs, dépêchez-vous de sortir. Nous n’avons pas beaucoup de temps avant que ces charmants garçons n’obtiennent des renforts… » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Born Again 2, le retour [Liam +Nathan] Sam 8 Mai 2010 - 20:38 | |
| La voiture partit brusquement sur le côté, et finit par percuter un lampadaire. Ma voiture. Au vu de la violence du choc, je serais bon pour m'en acheter une nouvelle... Que de réjouissances, ces derniers temps.
Un peu sonné, je m'assurai de l'état du blessé à l'arrière de la voiture, et par mesure de sécurité calmai d'éventuelles douleurs en augmentant sa libération d'endorphines. A peine eus-je le temps de reprendre complètement mes esprits qu'une masse métallique apparut part l'embrasure de la portière.
« Messieurs, dépêchez-vous de sortir. Nous n’avons pas beaucoup de temps avant que ces charmants garçons n’obtiennent des renforts… »
Bon. Il s'agissait donc d'un homme, manifestement dans une armure. Mais de qui parlait-il? Ouvrant la portière, je jetai un oeil alentour, et aperçut une camionnette juste à côté, ainsi que plusieurs individus allongés au sol.
« Hum... J'espère qu'ils ne sont pas morts. Ce serait regrettable. Mais manifestement ils devaient vouloir... »
Le blessé que nous convoyions. C'était évident. Mais qu'est-ce qui me disait que le nouvel arrivant ne souhaitait pas mettre la main dessus? C'était probable, et je me demandais bien quels pouvaient être ses motifs, dans ce cas. Mais son ton courtois ne cadrait pas avec quelqu'un animé de mauvaises intentions... Encore qu'il fallait toujours se méfier des apparences. Mais si on prenait en compte le fait que l'inconnu les avait soulagé d'une menace plutôt sérieuse, au vu de la tenue de nos agresseurs. Chaque chose en son temps, la première était de trouver un endroit calme où son « patient » pourrait se reposer, et où il pourrait le soigner en toute tranquillité.
« On ne peut pas pas rester dans le coin, ma voiture ne semble pas prête de repartir, et l'homme sur la banquette arrière a besoin de soins de toute urgence... Qu'est-ce que vous suggérez? »
J'entendis un claquement de portière. James avait quitté le siège du conducteur, et affichait un air gêné.
« Euh... ça a l'air de prendre une ampleur énorme, et je veux pas d'ennuis moi... Alors j'ai rien vu, et rien n'est jamais arrivé pour moi, ok? Adieu! »
Et il fila au pas de course, disparaissant dans le dédale de ruelles sans se retourner une seule fois.
« Et bien... Il avait pas les nerfs très solides, lui... Bon, dans tous les cas, avant de décider quoi que ce soit, je dois m'occuper de l'homme allongé à l'arrière, il va falloir qu'il soit en état de se déplacer seul, parce que je me vois mal le transporter... »
Joignant le geste à la parole, je m'emparai de ma sacoche, sortis de la voiture, et ouvris la portière arrière, afin d'avoir accès au géant. Je farfouillai dans mon sac, et en sortis une première seringue, remplie de morphine, et une seconde contenant de l'adrénaline. Un cocktail détonnant et pour le moins dangereux, mais dont je pouvais contrôler les effets indésirables en ajustant finement la dose en contrôlant la dégradation des substances. Et je voulais vérifier quelque chose...
Injectant la morphine, j'en profitai pour poser ma main libre sur le visage du blessé inconscient, et fermant les yeux, je me concentrai afin d'accélérer la division cellulaire de son épiderme, et sentis celle-ci réagir conformément à ce que je souhaitais, plus rapidement que la première fois car la surface de régénération était plus étendue. J'étais impressionné, jamais je n'avais encore pensé à employer mes dons ainsi. Mais je sentis également que cet emploi était bien plus fatiguant que ce dont j'avais l'habitude, aussi m'arrêtai-je après avoir reconstitué la peau du crâne et du cou du blessé. Je passais à l'étape suivante, et tout en lui injectant de l'adrénaline, je contrôlai son métabolisme de manière à diminuer sa synthèse de mélatonine, et ainsi contribuer à le réveiller malgré l'effet endormant de la morphine. J'observai sa réaction alors qu'il reprenait peu à peu conscience.
« Comment vous sentez-vous? Pas en pleine forme, évidemment, mais avez-vous mal quelque part malgré la morphine que je vous ai donnée? Je m'appelle Liam, je suis médecin. Vous avez fait une chute pour le moins remarquable, mais ne semblez pas en avoir trop souffert. Par contre, vous souffrez de brûlures au troisième degré étendues. En temps normal, je vous conseillerai un repos absolu et tout un traitement, mais ça devra attendre, car nous ne pouvons pas nous attarder ici. Pensez-vous être en état de marcher? »
Remarquant ses traits tirés par la fatigue, je sortis une seringue remplie de solution légèrement iodée, un véritable placebo, sans aucun effet thérapeutique, mais profitai de cette injection pour augmenter la dégradation d'acide lactique dans son corps, afin de le soulager un peu.
« Ça va mieux? » |
| | | Mark Snov Neutre Delta
Nombre de messages : 139 Age : 35 Autre(s) identité(s) : Mark Snov, Le Bricoleur, l'homme au masque de fer, le Maitre de la peur, le Génie, le Conquérant
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Age du perso : 28 ans Date d'inscription : 23/08/2008
| Sujet: Re: Born Again 2, le retour [Liam +Nathan] Dim 23 Mai 2010 - 15:39 | |
| Mark, malgré la douleur, avait fait en sorte de relever la tête, se coinçant de tel manière que son buste soit relevé par la portière, et qu'il puisse jeter un coup d'oeil sur ce qui se passait. Il pourrait ainsi voir la mort arriver en face, le cas échéant. Ou la capture, ce qui était tout aussi probable. Il était parfaitement conscient que les deux possibilités étaient aussi crédible l'une que l'autre. Après tout, du point de vue du mot, il avait trahis, il avait fuit, il avait compromis des opérations en cours, aussi n'avait il plus de mérite. D'un autre côté, il avait des compétences qu'il pensait unique. Mais il avait du mal à définir lesquels. Il avait l'impression d'avoir une relation un peu particulière, avec le mot. Il l'avait surement aidé dans une certaine mesure, ou alors celui ci l'avait fait chanté, ou l'avait embobiné. Il n'arrivait vraiment pas à se rappeler. Mais il aurait largement le temps de penser à ça quand il se serrait fait capturé, le cas échéant. S'il mourrait... Et bien, la question deviendrait purement académique, ou du moins, n'aurait plus grand intérêt. Le grand avantage du fait d'être mort, c'est qui ne causerait plus d'ennuis à personne, et qu'il serrait débarrassé de son corps brisé. Et de sa culpabilité. C'était vraiment tentant. Mais ça voulait aussi dire qu'il laissait toutes ses fautes non réparée. Et ça... il avait du mal à le laisser passer.
Alors qu'il allait tenter quelque chose (quoi, il ne le savait pas, mais quelque chose, ça c'était sur) quand une armure descendit du ciel et neutralisa la menace que représentait les hommes. Quelqu'un d'autre que lui était donc capable de ça ? Ein ? Il était capable de faire ça ? Les souvenirs de divers plans, et d'heure de travail lui revinrent. Il avait largement progressé sur ce sujet depuis le simple exo squelette qu'il avait initialement conçu. Il avait adopté le principe d'une armure protectrice, afin d'éviter que les composants ne soient trop facilement abimé, des propulseurs pour pouvoir se déplacer, mais aussi pour faire office d'arme. Il avait conçu des armes, il s'en rappelait, maintenant.
L'armure leur dis quelque chose, qu'il n'était pas certain d'avoir parfaitement compris. Il se méfiait instinctivement de cette chose. Il n'arrivait pas a comprendre comment quelqu'un pouvait avoir été assez intelligent pour concevoir ça. La solution évidente était qu'il existait au moins un autre mutant doué des même pouvoir sur la technologie que lui. Ce qui laissait également la possibilité qu'ils vendent au plus offrant des choses qui ne devraient pas l'être. Après tout, il n'avait surement pas le sens moral de Mark.
Puis, il vit l'homme qui l'avait soigner s'approcher de lui à nouveau, et le piquer à deux reprise avec des seringue. Il n'avait pas vraiment connaissance de ce qui se trouvait dedans, mais, le résultat fut pour le moins impressionnant. La douleur, s'éteignit, comme ci quelqu'un venait de tourner le bouton off. Il flottait quasiment dans un océan de satisfaction. Dans le même temps, ses muscles et sont cerveau changèrent de régime, et se remirent à renvoyer des signaux normaux.
"Ca va mieux, merci... Je n'ai plus mal... Juste un peu le vertige, et je me sens un peu faible. Merci docteur pour votre aide. Je... je quoi ? "
Et un flash envahit le cerveau de Mark. D'un seul coup, tout les souvenirs de l'époque ou il était Phobos se déversèrent. Se rappelait de tout... Mais était incapable de mettre des émotions sur les images. Les souvenirs étaient intact... Mais il ne comprenait pas la raison, le sentiment sous jasant à ses actes. C'était comme regarder une mauvaise série, sans parvenir à se mettre à la place des acteurs....
"Oui... les brulures. Je me rappelle. Je pense pouvoir marcher, oui. Pourquoi m'aider ? Qui est cette armure ?"
Oui, Mark avait du mal à faire le tri dans ses questions, maintenant qu'il pouvait les prononcer... D'ailleurs, il en profita pour sortir de la voiture, et avancer d'un pas titubant vers l'armure. Elle avait proposé qu'ils s'en aillent, s'il avait bien interprété les fragments de phrase entendue un peu plus tôt. Une proposition qui lui allait parfaitement. Même s'il aurait vraiment aimé en savoir plus sur cet homme.
"Je vous suis.... Mais si c'est un piège, ou si c'est pour me punir, ne mettez pas en cause l'homme qui m'accompagne. Je viens de le rencontrer, et son seul crime est de m'avoir porté assistance."
Phobos avait enfin rétablit la liaison avec son commando. Mais personne ne répondait. Il n'y avait qu'une seule possibilité : quelqu'un avait neutralisé ses hommes. Les incapables. Il pouvait également se connecter au matériel de la camionnette. Parfait. Il activa la caméra situé sur le sommet du véhicule, et sensé servir lors des mission de reconnaissance et d'espionnage. Il l'orienta, et prit la photo des quatre personnes présentes sur les lieux. L'une d'elle pris rapidement la fuite. Une personne sensé, d'après Phobos. Qui pouvait être assez bête pour défier l'organisation qu'il avait bâtie ? Personne. En théorie, bien sur. Il allait rapidement vérifier celle ci.
Par contre, il n'aimait pas du tout le fait qu'une personne en dehors de son organisation dispose d'une armure. Rien que cela faisait de cet homme une menace pour lui, aussi allait il rapidement chercher à s'en débarrasser. Mais il était prioritaire pour lui de récupérer son corps. Corps qui semblait en un peu meilleur état qu'avant. Encore quelque chose de surprenant. Il s'y attarderait un peu plus tard. Il activa d'une simple impulsion mentale le haut parleur de la camionnette, et pris la parole :
"Laissez cet homme ici, si vous voulez avoir une longue vie, avec plein d'enfant et de petits enfants... Dans le cas contraire, je serrais obligé d'agir en conséquence, et croyez moi, vous n'aimeriez pas ça".
Phobos utiliserait son réseau de contact via Hadès pour faire courir le bruit que la tête de ces hommes était mise à prix. Puis, il fournirait à ceux qui désiraient les traquer des armes de très haute qualité. Ce serrait une parfaite occasion de passer à la phase deux de son plan visant à la l'augmentation de l'instabilité publique. Des brigands doté de haute technologie, voila qui inciterait sa aucun doute la police à réagir de même. Ce qui serrait excellent pour les affaires... Entre autre.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Born Again 2, le retour [Liam +Nathan] Lun 14 Juin 2010 - 10:24 | |
| « Vous punir ? Pourquoi devrais-je vous punir ? Vous avez besoin d’aide. Voilà tout ce qui m’intéresse. De plus, je connais suffisamment bien les hommes qui vous poursuivent pour savoir que nous ne partageons pas du tout les mêmes idéaux. »
Night Saint s’était tourné vers le blessé. Il connaissait son identité mais il ne semblait pas des plus opportun de prendre la situation sous cet angle. Il fallait inspirer confiance. Même s’il ne voulait aucun mal à cet homme, il était évident que ce dernier allait difficilement se fier à un mec planqué derrière un costume de métal. Il fallait la jouer serré. D’autant plus qu’il était évident que les agresseurs n’allaient pas en rester là. Le temps pressé et Night Saint le fit largement comprendre au doc.
« Il va falloir qu’on trouve un moyen de faire diversion. Je connais un lieu où vous pourrez avoir accès à du matériel médicalisé en toute discrétion. Cependant, il vous faudra ne poser aucune forme de question et je devrais vous bander les yeux pour y accéder. C’est la seule manière de procéder…Je sais très bien ce que vous pouvez vous imaginer…S’agit-il d’un traquenard, d’un piège ? Je n’ai pas la possibilité de vous communiquer quoi que ce soit au sujet du lieu où je peux vous emmener. La seule question que vous devez vous poser est de savoir si vous pouvez ou non me faire confiance… »
A ces mots, le haut-parleur de la camionnette commença à vociférer des paroles menaçantes. Il y a vait bien une personne à la tête de tout ce merdier. Mais le temps n’était pas vraiment à la réflexion. Night Saint s’empressa de faire taire le mégaphone et se tourna à nouveau vers les deux hommes.
« On a vraiment intérêt à dégager d’ici et au plus vite. Alors ? Vous me faites confiance ou bien vous préférez vous débrouiller par vos propres moyens ? » - Citation :
- Désolé pour le retard, j'avais zappé ce rp...toutes mes excuses.
Dernière édition par Nathan Stern le Mer 23 Juin 2010 - 11:53, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Born Again 2, le retour [Liam +Nathan] Mer 16 Juin 2010 - 22:26 | |
| "Oui... les brulures. Je me rappelle. Je pense pouvoir marcher, oui. Pourquoi m'aider ? Qui est cette armure ?"
"Pourquoi vous aider? Pour le fric, évidemment. Ou parce que c'est mon job, après tout, ça pourrait être ça aussi. L'armure, je n'en sais rien, mais je crois qu'on lui doit une fière chandelle, dans la situation actuelle. "
A l'armure de s'y mettre, vu la voix il devait s'agir d'un homme à l'intérieur:
« Il va falloir qu’on trouve un moyen de faire diversion. Je connais un lieu où vous pourrez avoir accès à du matériel médicalisé en toute discrétion. Cependant, il vous faudra ne poser aucune forme de question et je devrais vous bander les yeux pour y accéder. C’est la seule manière de procéder…Je sais très bien ce que vous pouvez vous imaginer…S’agit-il d’un traquenard, d’un piège ? Je n’ai pas la possibilité de vous communiquer quoi que ce soit au sujet du lieu où je peux vous emmener. La seule question que vous devez vous poser est de savoir si vous pouvez ou non me faire confiance… »
Bon, mieux valait ne pas révéler que le matériel médicalisé ne m'était pas indispensable, pour un médecin ça risquait de mal passer. Et puis ça facilitait quand même pas mal la vie. Accessoirement, avoir un lieu sûr où aller quand on est poursuivi par des types armés, ça pouvait être intéressant aussi. Mais avant que je ne puisse répondre, le haut-parleur du fourgon de nos agresseurs proféra des menaces, avant d'être contraint au silence par le mystérieux « chevalier ». Celui-ci reprit de plus belle:
« On a vraiment intérêt à dégager d’ici et au plus vite. Alors ? Vous me faites confiance ou bien vous préférez vous débrouiller par vos propres moyens ? »
Je retournai dans ma défunte voiture récupérer ma sacoche, puis ayant entendu mon patient anonyme donner son assentiment, je me prononçai à mon tour sur le sujet.
"Je dois avouer être plutôt refroidi par le bandeau, mais manifestement vos intentions ne sont pas aussi agressives que celle de ces hommes sonnés, vous au moins vous prenez le temps de parler... Et puis je me vois mal rentrer chez moi comme si de rien n'était, j'ai un patient à suivre en priorité maintenant, un coup de fil et ma secrétaire contactera mon remplaçant habituel, qui se fera une joie de prendre temporairement ma place. Je me demande bien dans quoi je me suis embarqué, encore..."
Je me tournai à moitié vers le grand brûlé, observant les traits reconstitués de son visage, et lui posai finalement cette question qui me trottait dans la tête depuis un bon moment déjà:
"Au passage, pourrai-je connaître votre nom? C'est pour remplir mon compte-rendu de soins, si jamais ça se révèle utile... Et puis j'aimerai bien mettre enfin un nom sur ce visage..."
Reportant mon attention sur l'armure, je continuai sur ma lancée:
"Et sinon, une planque avec un emplacement secret, ça veut dire pas de nom officiel, seulement un nom de code, ou bien...?
[HRP:un peu plus court, mais je voyais pas trop quoi ajouter ici ^^". Dans une semaine, fini les exams, je pourrais poster plus ^^] |
| | | Mark Snov Neutre Delta
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| Sujet: Re: Born Again 2, le retour [Liam +Nathan] Jeu 1 Juil 2010 - 9:24 | |
| Mark avait vraiment du mal à se faire une idée précise de la situation. Apparemment, l'homme qui le soignait avait décidé de le faire pour l'argent. Ce n'était pas vraiment quelque chose de surprenant, mais d'un autre côté, c'était loin d'être une bonne nouvelle. Il ignorait quel était la nature exacte de la voix qui avait jaillit du van, mais elle ressemblait beaucoup trop à celle du nom. Et il savait qui il était. Donc, c'était impossible. Mais d'un autre côté... Quelqu'un avait il décidé de l'imiter ? C'était du domaine de l'envisageable, après tout, il suffisait d'un modificateur de voix, un matériel tout à fait possible à obtenir dans de très faibles délais. Ou alors, peut être GAIA avait elle activé un programme d'urgence ? Si Phobos avait disparu dans ce que la machine avait pu catégoriser comme une agression de la part d'un vecteur inconnu, elle avait du mettre en marche une sous routine, qui visait à faire croire aux personnes qu'elles avaient échoués dans leur attentat/enlèvement, en s'en prenant à la mauvaise personnes. La dernière possibilité faisait terriblement froid dans le dos, et Mark hésitait à s'y plonger. C'était peut être une simple théorie, née de son cerveau rendu brumeux par les produits que le médecin lui avait injecté. Mais... et si la copie avait eu lieu ? Si son esprit... Ou plutôt, l'esprit maléfique qu'il était quelques heures plus tôt avait été correctement copié ? Qu'il ait fusionné avec l'IA qu'était GAIA ? Il avait mis au point un protocole, pour ça. Il en était conscient. Mais il n'avait jamais procédé à de véritables tests. Seulement des tests partiels... Es ce que c'était ce qui était arrivé ? Était ce la raison pour laquelle il ressentait un sentiment d'urgence si poussé ? Que la peur le tenaillait ? Il n'était plus le dieu de la peur, mais il était devenu la cible de son courroux. Voila qui n'était pas très rassurant. Le fait de prendre conscience de ce qui aurait du être une évidence lui fit l'effet d'une décharge électrique, parcourant son épine dorsale. Il se raidit. Il n'avait plus aucune alternative, que de rejoindre son sauveur en armure. Il aurait en plus l'occasion d'en apprendre plus sur cet étrange personnage, qui venait si gentiment en aide aux ex candidats à la conquête du monde. Et s'il n'en était pas digne, il ferrait en sorte de le privé de son petit bijou technologique. S'il avait conservé un dixième de ses capacités il n'aurait aucun mal à faire ça. Mais d'un autre côté, s'il avait de la chance, beaucoup de chance, cet homme était peut être un allier ? Une personne qui pourrait l'aider à réparer l'œuvre d'une vie ? Mieux valait ne pas en espérer autant, mais bon.
"Je vous suis... Mais je vous préviens, je doute de pouvoir marcher très loin..."
Pour toute preuve, Mark fit quelques pas chancelant. Les nanites présent dans sa colonne devaient être moins endommagé qu'il ne le pensait... Mais s'il ne leur laissait pas de temps pour se remplacer, ceux ci risquaient de le lâcher complètement, et il serrait à nous paraplégique. Ce qui n'était pas vraiment une perspective des plus amusantes, surtout quand apparemment l'Olympe Corporation était lancée à ses trousses. Les membres du département Artémis étaient de redoutable chasseur, il en était parfaitement conscient. Mieux valait surement partager les informations dont il disposait, même si rien ne l'assurait pour le moment que celle ci tombent dans des oreilles bien intentionnées.
"Faites... Attention. Ces hommes sont bien entrainés... ne lâchent pas prise facilement. Et ont de l'excellent matériel. Au moins supérieur au votre, d'ailleurs... sans vouloir vous offenser."
Les fous. Les n'avaient pas pris en compte son avertissement. Ils allaient le payer. Mais il ne pouvait pas envoyer plus d'homme s'occuper de ce cas, cela deviendrait suspect. Il lui fallait une force d'intervention extérieur. Et en savoir plus sur ce type à l'armure. Comment avait il obtenu ça ? Ce sale petit rat avait surement du copier la technologie de ses propres armures. Il allait payer ça ! Personne n'avait le droit de copier le génie de Phobos.
"Vous le regretterez ! Et ce avant longtemps ! "
Sur ce, Phobos déclencha l'envoie d'une nouvelle force sur le terrain : son but était de récupérer les hommes qui étaient resté sur le carreau après le combat contre l'amure. Puis, il réfléchit à la meilleur manière de tracer leur déplacement. Il doutait de pouvoir faire grand chose d'efficace. Il serrait plus simple de tracer les déplacements futurs de l'armure, en utilisant le radar qui était en train d'être achevé sur le toit de l'immeuble. Ce genre d'objet volant ne risquait pas de passer inaperçu. Et puis, les rapports de ses agents, et des robots espions qu'il avait placé un peu partout en ville allait enfin lui servir à quelque chose. Nul ne pouvait échapper à la capacité investigatrice de l'Olympe Corporation. Ce qui le chagrinait, par contre, c'était l'absence d'anticipation dont faisait preuve ses hommes. Rien ni personne ne l'avait préparé à voir quelqu'un venir lutter sur le terrain des armures de combats. Mais il saurait s'adapter. Il était le meilleur pour ça. D'ailleurs, il était le meilleur pour tout. Ce qui expliquait qu'il ait pu si bien réaliser les rêve de l'humanité, en créant la première machine pensante, lui même. Pour réduire ces ennemis a néant, il avait déjà une idée de qui contacter. D'autant que c'était l'occasion rêvée pour en apprendre plus sur cette organisation qui avait pour le moment résisté à toutes ses tentatives de prise de contrôle et d'infiltration. | |
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