''Plus de peur que de mal'' [Fini]

Jean, était dans la réserve de l'infirmerie où elle prenait quelques bandages afin de pouvoir en avoir à portait de main au cas où il y aurait besoin. Après tout dans une école où grouillaient de noumbreux adolescents mieux valait prévoir un max. Tout peut arriver dans de telles circonstances, d'autant plus si ces ados sont des mutants...La pièce était assez sombre, elle voyait assez bien toutefois la petite réserve s'"éclaira un peu d'une lumière bleue qui passa sous le pas de la porte avant de disparaitre aussi vite qu'elle était venue. Elle n'eut pas vraiment le temps de réfléchir à ce que ce pouvait être que déjà une voix se fit entendre, l'appellant. Elle se doutait que ce pouvait être Sébastien Smith, un élève dont don de téléportation se matérialisait ainsi. En général il n'entrait pas dans la pièce sans frapper ce qui lui laissa penser que c'était grave. Elle entra vite dasn la grande pièce où le jeune hommme blond était en train de s'égosiller à l'appeller tandis qu'il était aux côtés d'un élève qu'elle identifia rapidement comme Julien Wilson. Celui-ci semblait totalement inconscient. D'un geste Jean déposa le jeune homme sur le lit d'infirmerie, et se mit sa blouse blanche posée sur le porte manteau. Elle eut un rapide sourire rassurant à l'adresse de Sebastien avant de s'occuper du patient inconscient maintenant allongé sur le lit. Elle commença par prendre son poul sur la veine jugulaire.

"Qu'est-ce qui'il s'est passé?"

Elle devrait pouvoir le soigner même si elle ne savait pas comment il était tombé, d'ailleurs ça ne semblait pas être grand chose...Peut-être une simple perte de conscience qui pouvait être dûe à beaucoup de chose. Elle ne savait pas mais des examens plus poussés s'il y avait besoin pourrait l'aider à le découvrir. En tous cas si elle savait ce que les deux jeunes faisaient précedement elle pourrait sans doute plus facileemnt dire ce qu'il se passe et soigner au mieux le jeune homme

L'adolescent parût rassuré l'espace d'un instant, mais ne pouvait s'empêcher de paniquer. À peine avait-il soulever le corps de Julien pour le poser sur le lit que celui-ci s'éleva de ses mains pour se poser de lui-même à l'endroit ou le blond voulait le placer. Il jeta un reard effaré au docteur qui lui répondit d'un signe rassurant. Le visage du garçon sembla s'appaiser et sa pression sanguine baissa manifestement d'un cran. Si quelqu'un pouvait aider son copain c'était bien Jean. Après tout, on ne devient pas docteur en plantant des patates. Il fit quelques pas vers l'arrière et se laissa tomber sur un siège avant de répondre à l'interrogation de la télépathe:

-Bha... on était dans le parc et... Il a dit qu'il était fatigué et quand je me lui ai tendu la main pour l'aider à se lever, il dormait déjà... enfin c'est ce que je coyais mais... il a pas réagit. J'ai essayer d'le réveiller mais, ça a pas marché... Alors j'l'ai amené ici... Qu'est-ce qu'il a? s'était-il empresser de demander pour savoir avant de se faire poser une autre question.

Tout le long de son récit, Sebastian n'avait pas quitter le malade des yeux. Au lieu, comme l'aurait fait une personne dans un état normal, de regarder la personne à laquelle il s'adressait, il préférait fixer la poitrine du jeune brun, à l'affut du moindre arrêt respiratiore. Il serrait les dents et les poings, se sentant dans l'incapacité de faire quoi que ce soit. Ce sentiment d'inutilité, qui lui rappelait Central Park, le faisait rager intérieurement.

-Je peux faire quelque chose pour vous aider, docteur? lança-t-il, sur un ton presqu'implorant.

*N'importe quoi... s'il-vous-plaît...*

Jean vit que Sébastian était un peu rassuré, mais alors un peu. Jean comprenait qu'il soit inquiet, mais peut-être l'était-il pour pas grand chose? Il se recula un peu pour s'affaler sur l'un des fauteils avant de répondre que Julien s'était sentit un peu fatigué avant de tomber. Deux, trois objets volaient vers elle tandis qu'elle tachait de trouver ce qu'il y avait. Les perfusions ne semblaient pas vraiment necessaires pour l'instant compte tenu que pour Jean il n'y avait rien debien grave: peut-être une chute de tension, ou alors une chute d'hypoglycémie voire même une insolation. Elle n'était pas sortie, elle ne savait donc pas le temps qu'il pouvait faire dehors. Elle aviat passé sa journée à bosser, il fallait le faire! Elle n'aviat vraiment pas vu le temps passer et ne savait même pas l'heure qu'il était. Seb demanda ce qu'il pouvaoit faire, et alors qu'elle allait lui répondre non elle surprit sa pensées selon laquelle il lui fallait faire quelque chose. Elle réflachit puis dit:

"J'aurai besoin que tu aille derrière le bureau: il y a un placard. De là j'aurai besoin d'un bout de chocolat. Tu peux en prendre un pour toi aussi si tu veux"

Ca ne ferait sans doute pas de mal aux 2 jeunes hommes! Sébastian n'était pas au mieux de sa forme, ça lui remonterait le moral. Elle lui indiqua du doigt le bureau où il y avait sa petite réserve, autant pour elle que pour les élèves. Il y aviat vraiment de tout, que ce soit nourriture ou boisson...Ca lui servait pour ses petits creux lors de son travail acharné, ou encore pour que les élèves puissent venir parlerou autre et qu'ils aient de quoi boire et manger. Elle reporta son attention sur le malade, il ne semblait vraiment pas y avoir quelque chose de grave. Elle inspecta un peu s'il n'avait pas eu de blessures durant sa perte de conscience.

Sébastian hésita un peu, il ne semblait pas vraiment comprendre pourquoi il fallait du chocolat. Ca fit sourire Jean, il avait vraiment une tête des plus amusante! Bien sur si la situation était différente ou que l'état de santé du jeune homme brun paressait plus inquiétant elle n'aurait sans doute pas rit et l'aurait pressé,ou alors se serait carément débrouillée seule. Toutefois il lui avait dit vouloir faire quelque chsoe et ça ne paressait pas bien grave alors, pendant qu'il y allait tout de même sans vraiment reprendre une expression normale elle lui expliqua:

"Et bien si ton ami fait une crise d'hypoglycémie par exemple, il est possible qu'il ait besoin de sucre or il y en a dans le chocolat. Et comme pour l'instant je ne sais aps bien ce qu'il a je me dit que ça peut-être ça ou un coup de fatigue et alors le chocolat, ou plputôt le sucre et le magnésium qu'il contient pourra l'aider. Tu comprends?"

Elle parlait en même temps qu'elle plaçait le chocolat dans la bouche de son patient. Pour elle ça restait le plus utile. Elle ne voyait pas bien ce que ce pourrait être d'autre. Ca ne risquait pas d'être un crise cardiaque ou autre chose grave sinon le pauvre garçon ne serait plus de ce monde! En tous cas si c'était un coup de fatigue le chocolat serait tout aussi bon. Il lui restait d'ailleurs un bout qu'elle tendit à Sébastian qui, particulièrement inquiet lui demndanda si c'était grave. Jean leva les yeux vers lui avec un sourire rassurant. Pour l'instant ça ne l'était pas, elle ne le pensait pas en tous cas. Toutefois si c'était quelque chose qui se produisait souvent et sans raison apparente elle pourrait faire des études plus poussées (ce qu'elle ferait d'ailleurs) de manière à vérifier que le jeune homme n'ait pas quelque chose de grave comme du désordre au niveau des neurones ou des problèmes cardiaques...

"Grave je ne pense pas: à première vue il n'a pas grand chose, peut-être la chaleur, la fatigue, du stress ou une baisse de tension,je ne sais pas vraiment. Mais ça ne me semble pas grave: les perte de connaissances ne sont pas des choses trop graves, bien sur suivant le motif."

D'ailleurs à une certaine époque, au 19°siècle plus précisément la grande mode des grandes dames de l'époque était de s'évanouir sans raison...Les pertes de connaissances sont bien souvent dûes au stress, à la peur, à la souffrance...En fait c'est une manière d'éviter une chose que l'on est pas en état d'affronter. Ainsi, selon des études, les battements du coeur ralentissent et le cerveau est privé de sang et d’oxygène. Sébastian pensa à de l'épuisement, c'est vrai que c'était fort probable, l'épuisement était une cause tout à fait plosible au même titre que d'autres choses. C'est un peu le même principe que pour les souffrances: peut-être le corps du jeune homme ne supportiat-il plus la fatigue et aurait perdu connaissance? Probable...

"C'est sans doute à cause de cette utilisation de pouvoir: son corps n'a pas dû supporter d'utiliser trop de pouvoir, ce qui a fait qu'il a préféré ralentir le coeur et perdre connaissance: c'était une manière de se garder en état si tu veux...Et je n'ai pas une longueur sur toi sur tous les domaines, ce que tu as dit était parfaitement plosible et je ne seraipas étonnée que ce soit ça"

C'était une version un peu simplifiée mais c'était ça en gros. Elle n'avait pas pû s'empêcher defaire remarquer la dernière phrase à son élève: après tout elle n'était pas tellement douée en tout. Si Sébastian ne lui avait pas dit qu'il avait dit s'être sentit vidé elle ne l'aurait peut-être pas trouvée avant un moment. Et puis au basket par exemple: elle était particulièrement nulle à ce sport! Sebastian s'avança vers le lit et le patient inconscient commença à se réveiller. Il regarder le docteur et son ami à tour de rôle avant de déclarer qu'il l'avait vue dans son rêve. Jean se dit que ce devait être qu'il était juste à moitié inconscient et que donc il était normal qu'il l'ait apperçut pendant qu'elle s'occupait de lui Elle était toutefois un peu surprise mais ne laissa rien paraitre. Elle demanda doucement:

"Comment tu te sens? Je t'assure, tu ne rêve pas"

-Hypoglicémie, hein? ... ça se peut... faudra lui demander si ça lui arrive souvent... Si c'est pas grave... il va se réveiller bientôt j'imagine...

Il continait de regarder le personnage inconcient avec apréhension. Il passa, à nouveau, nerveusement sa main dans ses cheveux. Le visage de Sebastian afficha une incrédulité incroyable suivit d'un mélange de honte et de réalisation. Il avait totalement oublier les pouvoirs de télépathie du docteur Grey. Il l'avait regarder mettre le chocolat dans la bouche de son ami en ricanant un peu. c'était assez ridicule comme situation, tout de même. Le brun remua avant d'ouvrir les yeux alors que Jean tendait le morceau de chocolat restant au téléporteur, qui s'apprêtait à refuser poliement. Le regard des deux jeunes hommes se croisèrent l'instant d'une fraction de seconde et ce fut suffisant pour faire se relâcher toutes les tensions causé par ce petit insident.

*C'est assez ridicule la façon dont tu as paniqué pour si peu... Il était simplement fatigué, nigot!*

Le blond s'apprêtait à prendre son copain dans ses bras pour lui montrer sa joie mais, il se ravisa, se rappellant qu'ils n'étaient pas seuls. Il se contenta donc de faire un pas en avant et ouvrit bêtement la bouche, ne sacahnt pas quoi dire. Il avait peur de dire quelque chose qui les découvrirait parce qu'il ne savait pas comment Julien prendrait une sortie au grand jour. L'adolescent semblait plutôt à l'aise avec leur situation mais, il préférait ne pas prendre de chance puisque les choses étaient déjà assez compliquées comme ça. Son compagnon décida donc de parler:

|Julien|Seb…Elle, elle je l’ai vus dans mon rêve oui je te le jure!!! C’est qui au juste?

|Jean|Comment tu te sens? Je t'assure, tu ne rêve pas.

|Julien|Oui, je vais très bien, seulement un peu étourdit, mais je vais bien. Mais, pourquoi j’ai du chocolat dans ma bouche?

Pour Sebastian, le rêve était surement une interpretation folle des évènements puisque les pouvoir de son petit-ami n'avait rien à voir avec les pouvoirs mentaux. Ne sachant pas trop comment faire pour témoigner sa reconnaissance à Jean, le garçon décida simplement de s'incruster dans la conversation:

-Le chocolat... c'est son idée... ironisa-t-il, souriant et pointant la mutante du doigt. C'était pour te réveiller.

La situation était plutôt candide. Imaginez-vous un peu: vous venez de passer d'un état de panique quasi-extrême à un état pratiquement euphorique parce que la personne qui se tient devant vous viens de se rendre compte qu'elle mangeait quelque chose. Alors qu'Element entreprenait le récit d'un rêve complètement dément, le jeune homme se décida à accepter le morceau de chocolat que Jean tenait tant à ce qu'il mange.

*Aye! Ça a dû cogner fort pour qu'il hallucine de la sorte... faudrait que tu révise tes fréquentations... c'est peut-être contagieux.

...

Non mais t'as fini avec tous ces sarcasmes horribles?! Imbécile!*

-Ça doit être à cause de la fatigue... c'est pas comme si les rêves c'était vraiment important... C'qui est important c'est que t'ailles bien...

Il afficha un doux sourire, fixant encore et toujours le malade. Décidement, il y avait eût beaucoup plus de peur que de mal. Sebastien se sentait tellement ridicule d'avoir réagis de la sorte. Il aurait simplement dû aller le porter dans son lit. Du moins c'est ce qu'il croyait. Il ne voulait tellement pas passer pour une mère poule. Il voulait rester crédible, bien paraît auprès de son ami.

Le jeune malade répondit qu'il allait plutôt bien et pour s'en assurer, Jean prit rapidement sa température avec la main ainsi qu'écouta son coeur avec le stétoscope tandis qu'il leur racontait son rêve. C'était vraiment étrange, où était le rapport avec des corbeaux? Pouirquoi était-elle dans le rêve de l'élève? Puis elle se tourna vers Sébastian qui répondait que le chocolat était une idée à elle. Ca la fit sourire lorsqu'elle pensa à sa surprise et son incrédulité lorsqu'elle lui en avait demandé. Toutefois il accepta néanmoins le chocolat qu'elle lui tendait: et bien, il semblerait que tous les jeunes ou presque aimaient le chocolat! Seb lui dit que l'essentiel était qu'il aille bien mais chacune des pensées du jeune homme la faisaient sourire. Pas tant parce qu'elles étaient spécialement drôles mais elles l'amusaient: c'est drôle toutes les pensées qu'on peut avoir en ayant peur. Et Sebastian ne faisait pas exception à la règle! Elle décida de se présenter:

"Je suis le docteur Grey, je suis l'infirmière de l'Institut"

Elle eut un clignement d'oeil, comme toutes personnes normale. Mais lorsqu'elle rouvrit les paupières après un millième de secondes la situation avait changée: une femme était dans la pièce, au côté du patient , s'avançant vers lui sans que Jean ne comprenne bien ce qui se passait. Elle posa une main sur son genoux puis se tourna vers elle, lui indiquant qu'elle avait changé le cycle de vie de l'élève et que celle-ci s'écoulait dix fois plus vite. Il n'en fallait pas plus à Jean pour qu'elle comprenne que les jours de l'élèves étaient menacés par un risque de vieillesse précoce et rapide. La jeune fille toute de blanc vétue dit vouloir avoir des informations sur quelques élèves. Les yeux de Jean montrèrent durant quelques secondes de la peur, pas pour elle. Elle connaoissait les risques du métier et y laisser la vie ne lui faisait pas peur. Par contre c'était pour ses élèves, et plus précisément pour son patient qui à peine réveillé se voyait menacé. Et pourtant ses yeux cachèrent avec vitesse cette peur, tant et si bien qu'à moins de la connaître parfaitement ou de ne fixer que ses réactions la peur avait été presque invisible. Ses yeux verts s'éclairèrent d'une étincele de colère, de froideur. Comme à chaque fois que ses émèves étaient menacés:

"Je doute que tu veuilles du chocolat toi"

Fit-elle remarquer avec sarcasme. Et maintenant elle ne savait que faire. Elle ne livrerait pas ses élèves, c'était certain, mais si elle faisait pas cela elle devrait sacrifier la vie du jeune homme brun assis face à elle. Elle pourrait se battre, le problème serait le même. Elle pourrait se proposer comme victime et demander à laisser son élève partir, mais ce serait montrer qu'elle céderait si on touchait à un cheveux d'un élève (même si c'est ce qu'elle ferait). D'ailleurs si ça n'avait pas été pour dénoncer d'autres élèves ou des membres de l'Institut elle aurait sans doute cédé d'ici peu de teps. Mais là elle ne savait pas quoi faire. Elle continuait de fixer la femme et son sablier. Elle décida de jouer la fausse, enfin pas vraiment d'ailleurs: elle ne connaissait pas tous les élèvesdans leur intimité! D'ailleurs Plasm elle le connaissait mais assez rapidement, elle connaissait déjà mieux Lucas. Quand à cette Samantha Drek elle avait déjà vu son nom sans doute mais c'est tou. Et bien sur pour ce qui était des autres...enfin eux elle les connaissait depuis longtemps maintenant. Elle concentra sa télépathie et demanda à Sebastian de faire comme elle, de faire comme si elle était nouvelle et lança froidement à l'adresse d'Umberlie, mentant parfaitement mais priant pour que ça suffise:

"Je ne les connais pas: je suis nouvelle, importée il y a quelques jours de Chicago. L'infirmière d'avant venait de partir"

C'était risquén, elle le savait mais elle pouvait toujours espérer que ça serait suffisant pour qu'Umberlie décide de partir, empêchant l'élève de vieillir

Umberlie n’en croyait pas un mot … n’avaient ils pas d’archives ? De documents ou autres ?
La corrompue allait devoir être plus convaincante que cela …

Les grains de sables ne tombèrent plus , le temps venait de s’arrêter …

Quand celui-ci reprit son cours normal , Umberlie ne se trouvait plus à côté du lit , mais derrière le deuxième élève , sa main posée cette fois contre son épaule droite .
Umberlie activa une nouvelle fois son pouvoir .

« Vous vous fichez de moi ? Ce n’est pas grave … Si vous n’êtes pas dans 45minutes à central park
Vous pourrez dire adieu à ces deux jeunes hommes … ce serait dommage , de si beaux et jeune garçons , sacrifié pour quelques feuilles de papiers venant de vos archives !!
Je répète une dernière fois , je veux que vous alliez chercher les documents concernant ces mutants et venir me les apporter , SEULE , à central park sous peine de voir mourir deux de vos élèves … »

Umberlie s’avança vers l’infirmière , dont elle ignorait le nom , et lui posa dans ses mains , le précieux sablier !

Une seconde après l’avoir posé , la corrompue n’était déjà plus là …
Laissant bêtement les trois individus en plan … la conscience de l’infirmière devait être martelée par ce terrible dilemme …devait elle sacrifier deux élèves ? Ou bien fournir des renseignements à l’ennemi ?
Dans tout les cas , Umberlie et la confrérie y gagnaient …

[Suite à central Park]

ps : Azer me donne la permission de poster ici une dernière fois ^^

Jean ne fit aucun mouvements, et ne fit rien Ou plutôt ne parut rien faire. En effet elle ne voulait pas montrer ses pouvoirs à la jeune fille en blanc, elle ne voulait pas que celle-ci puisse s'attendre à quelque chose venant d'elle. D'ailleurs réellement ça ne servait à rien: pour l'instant Jena ne pouvait rien faire, et au vu de ce qu'avait déjà fait la jeune fille elle ne pourrait rien faire. A moins bien sur de l'attaquer psychiquement, sans utiliser sa télékinésie...En tous cas ça elle le verrait pus tard: pour l'instant ça ne servait à rien de tergiverser. Umberlie ne la croyait pas. Jean l'avait su lorsqu'elle avait pénétrer son esprit pour lire ses pensées. C’était assez prévisible que la jeune fille pense aux archives qu'il y a normalement dans une infirmerie, ou même une école! En une fraction de secondes la fille en blanc se trouvait derrière Sébastian, la main posée sur son épaule en train de la menacer. Il fallait qu'elle soit, 45 minutes plus tard à Central Park avec les dossiers. Jean ne dit rien mais attrapa tout de même le sablier tendu par la jeune fille qui disparut...Jean était coincée. Peu importe le choix qu'elle ferait il y aurait des conséquences terribles. Elle avait beau essayer de se dire que ce n'était pas pour faire du mal aux autres élèves, mais vu les relations qu'avaient Kate et les confréristes ces derniers temps par exemple, il était certains que ce n'était pas pour jouer aux cartes que la Confrérie voulait ces dossiers! A côté de ça les cas des deux jeunes hommes devant elle était bien plus préoccupant, si elle ne donnait pas les dossiers ils mourraient, c'était certain. Elle n'avait pas tellement le choix en fait. Le patient paressait affolé, et c'était parfaitement compréhensible: sa vie était en jeu. Et pourtant sa voix affolée ne calmait pas du tout les nerfs de Jean qui ne savait pas quoi faire. Elle était effrayée, elle était perdue. Aucun des choix qu'elle ferait ne pourrait épargner les élèves, sans doute la seule chose qu'elle voulait vraiment. Sébastian paressait plus calme, et bien que nerveux, gardait un visage froid et dur. Jean n'en menait vraiment pas large non plus et lorsque les cheveux de Seb prirent plusieurs centimètres elle ne put répondre autre chose que:

"Je ne sais pas trop...Je vais devoir lui donner j'imagine"

Sa voix, en général assurée n'était plus qu'un murmure insignifiant, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même. Jean ne saviat pas quoi faire, elle ne voulait sacrifier personne, encore moins ses élèves. En temps normal elle aurait pu tout donner pour sauver les deux jeunes hommes, elle aurait pu faire n'importe quoi, mais pas sacrifier d'autes élèves. Elle n'aurait pas pu, elle ne pouvait d'ailleurs toujours pas. Mais elle n'avait pas le choix, elle ne pouvait pas faire autre chose que de livrer ces mutants, ses élèves, ces jeunes qui n'avaient rien demandé à personne. Dans le genre ce qu'elle pouvait faire aussi serait de truquer les dossiers, de ne laisser que le nom des mutants demandé mais de changer le contenu: après tout la Confrérie, si elle demandait, ne devait pas savoir ces informations. D'autant plus que Jean pourrait demander à ce qu'Umberlie rende leur jeunesse aux deux jeunes hommes avant de donner les dossiers. Dans ce cas là elle n'aurait pas livré d'informations, et mieux encore les deux jeunes homes seraient tirés d'affaires. Mais ce n'était pas aussi simple toutefois. Si la Confrérie, ou même Umberlie venait à découvrir qu'ils avaient été bernés ce seraient sans doute pas pour elle. Elle l'espérait, elle espérait que ce serait elle qui subirait la colère des confréristes. Malheureusement si c'était des informations sur les élèves qu'ils voulaient, ils recommenceraient surement le même coup...Elle ne pouvait pas se permettre de faire ça! Devait-elle quand même le proposer? Sans doute pas. Il lui restait la solution de prendre les dossiers des mains d’Umberlie une fois que celle-ci aurait guéri les deux garçons mais c’était risqué et Jean n’était pas sûr que ça fonctionne…Mais avait-elle le choix

« Ecoutez, j’ai peut-être deux solutions, mais je ne suis pas sure qu’elles puissent marcher, alors si vous avez des idées autant que vous les disiez parc que je ne suis pas sure que les miennes fonctionnent ou arrangent les situation »

Julien proposa que Jean proposa que Jean s'y rende accompagnée de plusieurs X Men qui seraient cachés de manière à ce qu'en cas de problèmes ils soient là. C'était une bonne idée sur le fond...néanmoins ce que Jean voulait surtout c'était de pouvoir faire autre chose que de donner ces documents. Elle savait pourtant où été ses priorités et si elle le devait elle donnerait les vrais pour sauver les deux jeunes hommes s'ils n'y avaient pas d'autre solution...Jean restait perdue dans ses pensées, écoutant chacune des propositions que pouvaient faire les jeunes hommes, peut-être plus si jeunes d'ailleurs, et pensant à ce qu'elle pouvait faire avec elles. Si c'était viables. Sébastian émit toutefois un doute, précisant qu'Umberlie pourrait s'enfuir. C'est vrai que même si elle n'avait pas les dossiers elle aurait tout de même gagné la mort de deux élèves...Il proposa un autre plan: celui de faire qu'une fois qu'il aurait retrouvé son âge normal elle lui envoie un message télépathique de leur position de manière à ce qu'il téléporte les dossiers...Tout à fait remarquable toutefois Jean eu un nouveau doute:

"Ce qu'il faudrait aussi c'est que vous deux vous veniez aussi. Après tout si elle ne peut pas actionner son pouvoir de loin elle n'aura ainsi pas d'excuses pour venir à nouveau à l'Institut..."

Jean n'était pas emballée par l'idée que la Confrériste puisse entrer et sortir de l'Institut comme elle le voulait. Les deux adolescent se rapprochèrent doucement et se prirent la main. Elle était rassurée de voir qu'ils pouvaient se soutenir l'un et l'autre, même dans les coups durs. C'était rassurant de savoir qu'ils étaient toujours là, en train de se battre, ensemble. S'ils avaient été les pires ennemis du moment elle n'était pas convaincue que la situation aurait été la même! Elle leur fit un petit sourire avant de poursuivre:

"De toutes les façons ça ne change pas tellement ton idée: on y va tous les trois, elle ne va pas s'inquiéter devant deux vieillards, et puis on récupère les fameux dossiers pendant qu'on le peut. Mais...tu penses pouvoir nous téléporter tous les trois, lorsque tu seras à nouveau jeune même à une faible distance?"

C'était important à savoir: normalement Umberlie ne devrait pas mal réagir en voyant les deux vieillards, elle n'a pour ainsi dire pas grand chose à craindre. Par contre, si ils essayaient de récupérer les dossiers une fois qu'elle les aurait il faudrait être sur que Sébastian puisse les amener assez loin d'elle...Elle regarda le sablier: tandis que les deux mutants devaient atteindre leur 40 ans, le sablier continuait de couler.