Une arrivé.... [libre, enfin si quelqu'un veut me sauver]

Encore une fois, Mackenzie se devait de traverser Central Park en pleine nuit... Depuis le temps, la nuit, ses ombres et ses bruits étranges ne l'éffrayaient presque plus. De plus, elle savait maintenant tenir tête physiquement si quelqu'un lui voulait rien de bien. Puis il restait son pouvoir, en dernier recours. Mack n'était pas là pour effrayer les gens, même des plus hôstiles, elle ne l'utiliserait qu'en dernier espoir. Elle avait fait la moitié du chemin et traversait une grande allée, bordée de grands arbres. Ce coin du parc était magnifique en pleine jounée, lorsque les feuilles filtraient la lumière et donnant à la traversé des airs presque magiques et rêveurs...

La jeune femme y remaqua pourtant quelqu'un. Seulement éclairé par les rayons de la Lune, et selon Mack, il n'avait pas l'air très bien. Et il n'avai pas non plus peur, rester là tout seul... Chacun son délire. Peut être un dandie néo-gothique attendant une révélation des astres... Mackenzie avait déjà croisé des personnes de ce genre. Enfin pas à ce point, il ne semblait pas dans son assiette.

Non non, ta gentillesse naturelle te perdra ma chère demoiselle. La jeune femme se sentait presque coupable de ne rien faire. Juste aller lui demander si tout allait bien. Ce n'était pas non plus la findu monde e elle ne risquait pas sa peau.

Elle s'arrêta près de la bordure, à la limite de la pelouse, gardant comme cela, au cas où , une certaine distance etd'un air pas spécialement serrein, demanda :

"Excusez-moi vous allez bien ? Parce qu'entre nous, ce n'est pas l'air que vous donnez..."

Au loin un bruit très, trop, connu retentit, celui d’une voiture de patrouille de police qui allait de bon train avec la sirène allumée. Il y avait du y avoir un problème quelque part. Au Central Park, une rencontre avait lieu. Un homme était allongé au pied d’un arbre, et une femme s’approchait de lui. Un bruit de pas sur les feuilles, une nouvelle odeur. Ebène se demandait ce qu’il devait faire, sa conscience commençait à s’effacer. Puis un premier mot :

"Excusez-moi vous allez bien ?"

*Dois-je me relever ? Dois-je me réveiller ?*

Puis une autre phrase suivit :

" Parce qu'entre nous, ce n'est pas l'air que vous donnez..."

Le Shadowsgate rouvrit les yeux, ils étaient bruns. Il regarda celle qui lui adressait la parole. Ce demandant ce qu’il advenait de faire. Il se dit qu’il devrait se relever. Il était trop faible, il ne pu que s’asseoir. Lors de ce mouvement sa chemise ne suivit pas son corps et laissa apparaître une marque sombre sur son coup du côté droit. Il y avait un triskel dans le dos au niveau de l’omoplate droite, une branche partait dans le coup droit, l’autre derrière l’oreille gauche, et la dernière vers ses haches. Une fois remit de sont tournis il prononça quelques mots hésitant :

"Je ne sais pas… Je me suis sentit fatigué tout d’un coup… Cela fait si longtemps que je n’ai prit le temps d’admirer la Lune. "

Il tourna difficilement la tête vers l’astre nocturne, il semblait déliré, a moins que se ne soit amputable à sa fatigue. Discrètement une goutte de sang s’échappa du centre de son bâton pour se perdre dans la terre, petite, infime, dernier reste d’une vie détruite. Ebène se dit qu’il avait peut être encore de l’espoir. Ses yeux descendirent des cieux, et tombèrent dans les Ombres. Là il se teintèrent de vert émeraude. Puis il sembla vaciller doucement, dan les Ombres qui l’appelaient. Il s’arrêta net de tanguer, au moment ou ses iris reprirent leurs couleur brune.

Le vent se leva signe de tempête. La nuit allait être plus dure que prévue. Shadowsgate ne savait que faire dans cette situation, cela faisait longtemps qu’il n’avait parlé avec quelqu’un, et la dernière femme qui c’était penchée sur lui était celle pour qui il avait fui pendant cinq ans. Comble du sort il ne se souvenait ni de son visage ni de son nom. Elle pourrait être n’importe qui aujourd’hui.

Sa réponse fut un peu étrange. Il était au moins conscient, enfin partiellement. Il retomba dans un état presque second peu de temps après lui avoir répondu. Il ne semblait pas vraiment en forme et comme il le disait lui même, fatigué.

"S'il vous plait essayez de rester conscient. Il ne faut pas vous endormir ici, surtout pas dans cet état, il pourrait vous arrivez quelque chose."

Ses réactions étaient étranges, comme si il semblait tiraillé entre rester conscient et s'endormir. Et cette attirance pour la Lune... Mackenzie ne le connaissait pas et ne voulait pas le juger. Elle ne savait absolument rien de lui, mais vue son état elle pouvait croire qu'il n'était pas très net. En tout cas il ne pouvait pas rester là. Finalement Mack s'approcha de lui et s'agenouilla à ses côtés, il n'avait rien de menaçant et semblait vraiment avoirbesoin d'aide. Elle posa délicatement sa mains sur son front. Il était gelé.

"Je ne suis pas médecin, mais je crois que vous auriez besoin de soin, vous êtes...froid. Ecoutez, je m'apelle Mackenzie et je vais vous emmenez à l'hopital, d'accord ? Comment vous appelez-vous ?"

Elle ne savait pas comment il allait réagir et au pire même si il ne souhaitait pas se rendre dans un hopital il devait avoir un endroit ou aller et Mack était prête à l'y enmener. Du moins il il restait conscient et si il lui parlait un peu plus, elle n'était pas devin...

"S'il vous plait essayez de rester conscient. Il ne faut pas vous endormir ici, surtout pas dans cet état, il pourrait vous arrivez quelque chose."

*Il pourrait m’arriver quelque chose ? Sais tu seulement ce que je vis ?*

Ses fonctions mentales reprirent leur fonctionnement normal, après cette pique involontaire. Que savait elle de ce qu’il y avait en lui ? Que pourrait elle comprendre, admettre, pourrait elle seulement l’aider ? Tant de questions sans jamais de réponses. Tant d’idée sans jamais les confirmer.

Elle s’approcha, posa une main en quête de réponses sur son front. La glace semblait emplir sont esprit. ? Pourtant elle commençait à fondre. Un bras tendu au dessus de cet océan de vide, de solitude. Elle était aussi chaude et vivante que l’arbre qui l’aidait à se tenir droit.

"Je ne suis pas médecin, mais je crois que vous auriez besoin de soin, vous êtes...froid. Ecoutez, je m'appelle Mackenzie et je vais vous emmenez à l'hôpital, d'accord ? Comment vous appelez-vous ?"

A question banale, réponse banale :

"Je me nomme Ebène. Je ne sais pas ce qu’est un hôpital, sa sert à quoi ? Peut-on y dormir, longtemps sans être déranger par la lumière révélatrice et inquisitrice ? Cela fait cinq ans que je l’évite, changeant de pays à chaque fois que le soleil se lève, pour admirer le crépuscule plus loin."

Malgré sont état de fatigue avancé ses phrases sonnaient juste et ses mots étaient prononcé avec un ton neutre. Son esprit allait plus vite que son corps. Mais il le savait, la première chose dont il avait besoin était de sommeil dans un endroit chaud. Et après de se restauré convenablement. Mais qui allait lui offrir de tels services ? Qui pourrait, qui oserait l’aider, lui ?

Le vent augmenta sa force, comme si il voulait aider à la décision des deux jeunes gens. Il était là pour dire que ce n’était ni le lieu ni l’endroit pour rester. La Lune quant à elle se cacha sous un nuage que le vent lui prêta volontiers.