Aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur

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C'était ce que pensait Jack de l'Institut : l'extérieur était aussi surfait que l'intérieur. Le jardin grouillait de plantes qui ne poussaient pas dans cette partie du monde, les adolescents qui s'y trouvaient affichaient tous des sourires surfaits, imbéciles et niais... on était complètement en dehors du monde dans ce parc. Pas une mauvaise herbe, pas un arbre déraciné, pas un enfant qui pleure parce qu'il s'est écorché un genou en tombant, pas une mère enceinte de 7 mois abandonnée sur un banc livrée à elle-même... tout ce qui faisait que le monde est pourri, tout ce qui faisait que la vie était une chienne. C'était ça la définition du monde, la définition que se faisait Jack et qui faisait qu'il était si mal ici. Le monde, le vrai monde est plein de mal, de misère, de mort, de maladie, de fièvre, de douleur, de silence et de vice, le monde tel qu'il est n'apparaît pas ici... tous ces mutants utilisaient leurs pouvoirs pour faire de cet environnement un monde aseptisé... Lui avait compris toute l'horreur de sa nature : vivre sans mourir, c'était une catastrophe, une abomination. Mais il se servait de cette vie sans fin pour perpétrer la mort comme une prophétie. Il rendait finalement au centuple ce qu'il devait à la nature. Rien à voir avec ce parc... effrayant de vie, de joie et de santé. Ça lui donnait envie de tuer mais il ne pouvait pas, pas aujourd'hui, il venait d'arriver.

Invité

Amanda étouffa un baillement. Elle dormait debout. Bien sur on pourrait ce demander : "mais qu'est ce qu'elle fiche là alors qu'elle est vannée ?". Et bien le fait est que après avoir passé sept ans sans voir la lumière du jour on tombe frnchement amoureux de l'extérieru et de la possibilité de sortir librement. Libre. Oui elle l'était depuis trois emaine déjà. Bon, elle avait quand même été deux semaines coincée à l'infirmerie mais elle se savait quand même libre. Et ça lui plaisait. Mais en ce moment même elle n'y pensait pas. Elle pensait à sa mère. Et à sa soeur. Ou son petit frère. Elle ignorait encore le sexe de sa fratrie. Plongée (noyée même) dans ses pensées elle heurta violement en homme. Autant rapeller qu'elle dormait debout, qu'elle broyait du noir, et qu'elle n'avait pas prévue qu'il resterait la planté en face d'elle. Frottant son crâne douloureux elle marmonna une flopée d'excuse et amorça une fuite dicréte vers les arbres où elle avait la ferme intention de s'écrouler pour dormir disons, deux ou trois siècles. Elle ne prévoyait pas l'hypothése qu'il puisse ne pas accepter d'aussi simples excuses ( considérées comme excuses seulement si il avait réussit à traduire son baragoin) après tout, elle s'était rendue compte à trois heures du matin que sa mère avait eu deux enfants la comptant, elle avait fait une crise d'anorexie et une crise de panique.

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Bien, voilà qui était vivant. Une jeune femme venait de le percuter. Une chance pour elle, il n'était pas armé... et même s'il était armé, il faut qu'il se rappelle : surtout ne pas tuer dans les premiers jours, rien ne paraîtrait plus suspect. Elle avait fait tomber ce qui ressemblait à une planche à dessin mais dans sa hâte et dans sa volonté de s'excuser promptement, elle n'avait pas dû s'en rendre compte. Jack s'agenouilla et récupéra la planche. Guidé par une curiosité tout à fait déplacée, il ouvrit le dossier pour regarder les croquis et manque de chance, dans celui-ci, il n'y avait rien. Il ne pouvait donc pas avoir une approximation du niveau de cette jeune femme distraite... maintenant se posait la question de s'il allait rendre ces feuilles vierges à leur propriétaire ou non.... il pouvait tout aussi bien les garder comme souvenir et dessiner lui-même quelques souvenirs de sa longue, très longue adolescence. En réalité, il ne le désirait pas. Il n'aimait pas brasser le passé, ça ne servait à rien, mieux valait se tourner vers l'avenir. Il alla donc voir Amanda pour le lui rendre.

Excuse moi... tu as fait tombé ceci tout à l'heure.

Elle était belle mais d'une beauté très quelconque... il faut dire que lui s'attendait à ce que toutes les mutantes de l'Institut ressemble à des oeuvres d'art comme Lisbeth, il plaçait la barre un peu haute, il en avait conscience et sa frustration fut donc moindre quand il croisa cette jeune adolescente tristement comme les autres. Elle avait tout de même l'air particulièrement fatigué. Ce n'était pas forcément une bonne chose, pas forcément une mauvaise. Si elle a l'air fatigué parcequ'elle n'arrive pas à dormir depuis deux jours parceque sa mère est morte, ça, c'est une bonne et belle chose. C'est là qu'il regrette de ne pas pouvoir la tuer, pour abréger ses souffrances et pour qu'elle rejoigne sa mère dans l'autre monde.

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Amanda fut ratrappée par le jeune qui lui tendit son calepin. Se sentant idiote elle se reexcusa et le remercia de lui avoir ramené. Bien sur avec ou sans son calepin elle pouvait toujours grapher mais ça lui prenait plus d'énergie. Et un ce moment l'energie partait directeent de son corp sans faire de pause. Elle regarda le jeune homme. Les cheveux mi-long avec un air dangereux. Elle pensa aussi tôt à un dandy d'un siècle bien auparavent. Les yeux de son interlocuteur devait eux aussi faire un examen car il eut l'air déçu. Soit elle n'était pas extroardinairement belle mais...

- Tu es nouveau non ? Je ne t'avais jamais vu. enfin je ne prêtant pas connaître tout le monde ici mais j'ai une image d'eux.

Elle remarqua alors que le calepin n'avai pa été fermé par un elastique car celui là même pendait inutile à coté.

- Tu as regardé ? Enfin tu n'aspas du voir grand chose je suis souvent obligée de gommées quand l'objet prends trop de place.

Il y eut un temps puis elle se rendit compte que sa phrase ne devait pas avoir de sens. Pour lui.

- Si tu ne comprends pas c'est normal, mon don consiste à grapher, enfin créer si tu préfère, des choses que je dessine. pour les suprimmer ou je déchire la feuille, ou je gomme. pour l'économie du papier je préfère gommer.

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Jack avait déjà oublié que les pensionnaires de cet établissement présentent des caractéristiques particulières. C'était pas vraiment très important dans un sens. C'est vrai qu'Amanda ne présentait absolument aucun signe physique de sa mutation... elle ressemblait à une adolescente normale, une fille qu'il aurait bien pu tuer dans d'autres circonstances. une mutation intéressante d'ailleurs objectivement mais sans aucun intérêt aux yeux de Jack. Il ne voyait même pas quoi lui répondre. Il n'avait pas envie d'échanger des convenances. Il était venu à l'Institut dans le but d'y trouver des réponses. Sur ce point, elle pourrait peut-être l'aider.

Est ce que tu sais où je peux trouver le professeur McCoy ?

Il voulait tout apprendre sur cet Institut et si McCoy n'était pas là, c'est à elle qu'il poserait les questions qu'il se posait sur l'Institut. Elle avait l'air plus ancienne que Lisbeth et pourrait donc répondre

HRP : c'est pas contre toi hein, mon perso est assez peu sociable ^^

Invité

[HRp]Ne t'inquiète pas j'ai l'habitude ^^"

Sans prendre le temps de répondre il demanda à Amanda si elle savait où était le professeur McCoy. Elle se souvenait clairement de l'homme lion à la fourrure bleue. il l'avait au passage sauvée en retirant une balle de son abdomen. Elle reléva la tête et regarda profondement Jack. Elle ouvrit finalment la bouche pour lui révler ce qu'elle savait.

- McCoy ? a tout le coup il est dans son laboratoire au sous-sol. J'ai apprit que l'une de ses proches avait rejoint Magnéto, ça l'a complétement abbattut. Ne me demande pas ou est-il plus précisement dans el sous-sol jee ne le sais pas. Demanda à l'infirmerie ils le sauront mieux que moi. Sur ce, je te laisse.

Et elle partit à grands pas. La compagnie du jeune homme donnait à Amanda envie de vomir. Elle sentait quelque chose de dangeureux en lui et elle avait peur.

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