Manhattan beach { Libre & Abby

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Pensées. Pensées lointaines et peu communes... Pour un passé révolu. Elle ne reviendra pas, elle ne reviendra jamais plus. Mais comment avaient-ils fait déjà, pour se supporter aussi bien durant toutes ces années ? Ils étaient si jeunes, inexpérimentés, insouciants de ce qui pourrait bien leur arriver le lendemain… Et aujourd’hui ? Oh, aujourd’hui tout est bien différent, l’amour brûlée a laissé place à une rancœur toute particulière et une amertume sans fin. On ne voit plus le fond de cette histoire, de ce conflit presque trop bête qui les a séparés et qui ne les réunira pas.

C’est fini, tout simplement fini. Les bonnes blagues en observant les gens ridicules défiler dans les rues, les soirées au restaurant suivies de longues nuits d'amour… Ces souvenirs ne rimaient plus à rien, ils ne servaient qu’à rendre un arrière goût de nostalgie au jeune homme, qui, dès qu’il écoutait des phrases qu’ils se disaient souvent dites par des passants, ou qu’il avait des bouteilles à finir seul, ressentait un immense pincement au cœur. Bright avait merdé, et bien. Cette histoire brisée aura peut-être été la plus grande erreur de sa vie, mais il ne la cachait pas, au contraire, il l’assumait.

Rester trop souvent avec son groupe pourrait lui causer des soucis, bien trop de soucis. Il a un caractère presque insupportable : il le sait et il en joue. Par contre hors de question de perdre ses précieux amis à cause de cela, c’est bien trop sot, bien trop évident... Surtout son frère. Andy resterait seul pour la soirée.

Il sait que tous ont pris congé dehors, occupés à se prélasser sur la plage de sable fin alors qu'une fête autour d'un immense feu se prépare, ou à boire un coup au bar du coin. Mischa est le loup qui s’infiltre dans la bergerie, lentement, doucement, sûrement. Rayban sur le nez, il gare au parking dans sa jaguar flambant neuve et, serviette sous le bras, se dirige vers l'océan en fête. La musique du groupe de musique que la commune avait engagé retentissait sur toute la côte.

Qui sait, peut-être allait-il trouver de quoi l'occuper pour la nuit ?

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Abby avait dû autopsier 5 cadavres dont son père n'avait malheureusement pas pu s'occuper, étant submerger par les arrangements funeraires des 3 autres victimes du train qui avait bien entendu causer la mort de 8 personnes et avait blesser 10 personnes. Le train avait déraper des railles parce que des jeunes y avait poser des pièces de monnaie pour voir si c'était vrai qu'elles deviendraient coupantes comme des lames de rasoir. *Ah! Les jeunes!* Avait penser Abby. Son paternel adoptif ne lui demandait que très rarement de service mais, sachant qu'elle pouvait se téléporter où bon lui semblait, il lui avait demander de l'aide, a contre cœur toutefois.

La jeune mutante était bien contente d'avoir aider son père mais vider et préparer 5 corps un a la suite de l'autre, ça devenait l'assent a la longue. C'est pourquoi la gothique decida qu'il était temps pour elle d'aller se faire dorer sur la plage. Sa ne lui ferait aucun tord étant donner qu'elle était blanche comme une poupée de porcelaine trempée dans de la chaux. Abby enleva on sarreau, le lanca sur le petit lit de camp tout au fond de son labo puis soupira. Après l'histoire avec le mutant Volt, elle en avait assez d'aider les autres pour cette semaine. Non! Elle n'aiderait aucun mutant dans le besoin pendant 7 jours...si du moins elle résistait a cette envie d'aider qui la prenait que trop souvent. Définitivement, la plage allait lui faire changer d'air.

Abbygaelle regarda les 5 cadavres alignés les uns a côté des autres sur les tables roulantes. Elle devait les ramener a son père avant d'aller se reposer a la plage. Elle fit craquer son cou et ses doigts puis avanca vers les personnes jadis "petantes" de santé. Posant une main sur la première table roulante a gauche et l'autre sur celle de droite, la jeune gothique se pencha pour pouvoir toucher a toutes les tables, visualisa mentalement un endroit du labo de son père ou elle pourrait se téléporter et s'éclipsa enfin dans un grand nuage violet. Elle arriva dans un coin sombre du labo de son paternel. N'y tenant plu, elle revint a son labo en moins de deux et commenca a fouiller dans ses armoires.

Toute prête pour aller se faire griller sur une chaise longue, Abby pensa a l'une des plages qu'elle avait vu sur certaines cartes postales. L'image de Manhattan lui vint en tête. La jeune medecin legiste ouvrit les yeux, sourit puis se téléporta sur la plage de Manhattan qu'elle aimait le plus. Pour ne pas attirer l'attention, elle se téléporta assez loin du brouhaha qu'il y avait. Ombrelle et chaise longue sous le bras et serviette sur l'épaule, la jeune gothique commenca a s'installer tout en regardant le groupe U2 jouer pour les baigneurs et les touristes.

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Brûler. Brûler des pensées, simples, douces et fraîches . . . Comme en brûler des ténébreuses, lourdes, et machiavéliques… Brûler encore et toujours tout ce qu’on a à brûler, parce que le feu de notre passé nous possède autant que nous le possédons. Il est sans cesse devant notre porte, à consumer doucement ce maigre bois qui nous protège de notre destin. Tout le tragique de notre vie est sans cesse rythmé par cette flamme qui ne s’éteint jamais… Celle qui règne sur nos souvenirs et que l’on appelle plus communément amour.

Aimer. Comme on aime prendre son déjeuner au lit, des petits matins d’Août à ceux de Janvier… Comme on tient à sa mère qui nous a tant donné… Ainsi qu’à son jeune frère à qui on souhaite encore tant inculquer des vices de la vie. L’amour existe de toute sorte, mais celui que l’on donne à ses amis est toujours privilégié. On ne les aime pas parce qu’on y est obligé, on les aime parce qu’on les apprécie et qu‘on leur porte une attention toute particulière, incontrôlable. C’est leur compagnie qui nous est agréable... Ou presque. Il arrive que la solitude soit tout aussi agréable. Elle peut permettre d'autres rencontres incertaines.

Il posa sa serviette au sol alors qu'il observait une jeune femme blonde qui exhibait ce qu'elle avait de mieux grâce à son maillot de bain deux pièces, le regard presque hypnotisé par le corps de rêve de la demoiselle... Mais sans y faire attention il venait de recouvrir une chaise longue tenue par une autre charmante créature...

Il se retourna et en voyant qu'il venait de perturber cette inconnue il retira au plus vite sa serviette et s'inclina légèrement, gardant toujours une certaine prestance. Un sourire s'esquissa sur ce visage au hâle presque doré... Par le soleil ou par ses dons ? Lui-même ne pourrait le dire.

-Veuillez m'excuser.

Ses yeux se posèrent sur le corps de la jeune femme : Elle était bien faite... Quelque peu sombre, mais cela lui donnait un certain charme.

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Abby avait enfiler une grosse paire de lunettes fumées, avait entièrement recouvert son corps de crème pour bien bronzer puis avait croiser les mains derrière sa nuque. Ses cheveux éparsent tout autour de sa tête et sa longue queue diablotine bien cachée sous sa jambe droite, la jeune gothique aurait bien pû s'endormir en quelques minutes mais quelque chose la perturba juste au moment ou elle allait tomber dans les bras de Morphée.

Mais un genre de voile rectangulaire vint bloquer son soleil et la fit presque utiliser son pouvoir de téléportation. Mais elle s'était raviser car ce ne serait pas quelque chose d'aussi banale qu'une serviette de plage qui allait la faire arrêter de se bronzer! Et c'était ces mots! Tournant la tête tout en enlevant ses lunettes fumées, les yeux verts et violet de la jeune gothique tombèrent sur un jeune homme bien bronzer qui était pour le moins assez séduisant. Abby battit des cils pour bien s'assurer qu'elle ne dormait pas. Elle se leva puis dit:

"Non ce n'est rien...en fait, j'allait aller marcher un peu pour voir si je pouvais manger un truc..."

Ayant completement oublier que sa queue de démon se balancait derrière elle, La jeune mutante prit le bras droit du jeune homme lui fit un sourire enfantin, enfila ses sandales noires puis l'emmena avec elle vers un petit stand a hot-dog pas très loin de là. Alors qu'ils marchaient, un enfant demanda a sa mère:

"Qu'est-ce qu'elle a la madame maman?"

Abby réalisa soudain que sa queue était en vu de tous, Ne sachant que faire, elle eue encore envie de se téléporter. Se rapellant le jeune homme bronzer, elle lui dit vivement:

"Étant donner que tu es un mutant, enfin cest ce que je pense, aide moi a me cacher, je t'en prit!"

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