Lecture déconseillée aux âmes sensibles [Jester]

Jester rôdait dans les parages en vue d'un mauvais plan, sourire sanguinaire aux lèvres, l'échos inquiétant de ses pas suivant Amanda, sa future victime. Il ne visait pas le genre de petit délis sans importance dans le but de dépouiller Amanda Connor de ses biens ou encore la violenter sans desseins précis, ce n'était pas un petit psychophate de pacotille succombant à ses plus bas instinct meurtriers pour assouvir un désir particulier. Il y avait de ça, certes, mais cette nuit, sa victime serait l'instrument de cette terreur qu'il ferait naitre en chacun, tout individu compris, qu'il soit humain ou mutant. Ce soir sa cible serait une élève de l'institut Charles Xavier. Ses collègues seront enfin mit au courant qu'il ne sont plus à l'abris nulle part, pas même dans leur stupide école, aussi différents de l'espèce humaine soient-ils et qu'ils aiment à dire. Qu'importe ses pouvoirs et cette apparition féminine apparue puis disparue devant elle, Amanda moura cette nuit.

"Pauvres mutants mal aimés, pauvres adolescents en mal avec leurs pouvoirs. Pauvres petits chérubins n'acceptant pas ce qu'ils sont devenus, pauvres rejetés de l'humanité, pauvres idiots se réunissant sous le toit du gourou X qui leur promet monts et merveilles dans sa secte d'apprentits super-soldats qui oeuvreraient pour la paix.
Quelle naïveté... Regarde où tout celà te mène, jeune fille.
Pauvres, pauvres brebis égarées comme je vous plaint, Charles Xavier vous entraine dans les méandres d'une guerre sanglante et sans fin ! HHhi-hi-hi-hi"

Vêtu d'une longue veste chic de couleur pourpre descendant jusqu'à ses talons et d'un borsalino (chapeau de feutre mou) de cette même couleur sur la tête, Jester sortit de la pénombres obscursissant la ruelle, les mains gantées de cuir noir dans les poches. Un regard fixe et perçant de ses yeux jaunes pointés en direction de la jeune fille, un sourire édenté sur les lèvres et les sourcils froncés de malice. Le démon frappait encore à la porte d'un innocent, ricannement malsain dans la gorge, souvenir d'une vie de petit truand, Jester remettrait ça dans les ténèbres de cette froide nuit.

"Xavier est un meurtrier qui profite et ramasse le faible en l'entrainant dans ses délires utopiques.
Ca veut dire que tu vas crever par sa faute, petite souffreteuse ! Hhi-hi-hi-hi"

Un geste accompagnait sa réplique démagogique : il sortit ses mains de ses poches. S'en suivit un mouvement sec et méthodique du bras sortant ainsi de sa manche un fusil de chasse à double canon scié dont la crosse avait été modifiée pour qu'elle soit plus facilement maniable. Il pointa alors l'arme doucement en direction d'Amanda d'une main précise.
Fuir serait idiot. Eviter était impossible. Anticiper le coup de feu ? Pourquoi pas, mais avec de la chevrotine en guise de munitions ca ne servirait à rien. Se servir d'une poubelle comme bouclier ? Elle serait morte avant, elle ne semblait pas suffisemment sportive, anorexique dirait-on plutôt. Et puis... elle trébucherait au sol sous la puissance du coup de feu, sa poubelle sur la tête, Jester l'acheverait à grands coups de couteaux et on en parlait plus. Aucune échapatoire dans le regard du bouffon, il semblait implacable, lueur déterminée dans son regard enjoué de faire du mal, éclaté par ses pensées, son plan, son envie de meurtre, son envie de punir, de terroriser, de juger, de presser la gachette. Son sourire fendit son visage de plus belle, annonçant la sentence d'une manière amusée tandis que le cuir de ses gants craquelait sous sa poigne :

"As-tu déjà dansé avec le diable au clair de lune ?"

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Soudain Amanda se rendit compte qu'on la suivait. Elle sentit la peur s'immiscer dans ses pensées. Ô douce et terrifiante sensation. Elle se sentit firssoner. Il ne faisait pas vraiment froid mais son sang se gélait. Elle était en danger.

"Pauvres mutants mal aimés, pauvres adolescents en mal avec leurs pouvoirs. Pauvres petits chérubins n'acceptant pas ce qu'ils sont devenus, pauvres rejetés de l'humanité, pauvres idiots se réunissant sous le toit du gourou X qui leur promet monts et merveilles dans sa secte d'apprentits super-soldats qui oeuvreraient pour la paix.
Quelle naïveté... Regarde où tout celà te mène, jeune fille.
Pauvres, pauvres brebis égarées comme je vous plaint, Charles Xavier vous entraine dans les méandres d'une guerre sanglante et sans fin ! HHhi-hi-hi-hi"

Elle sursauta et vit un homme grand et tout bonneemnt terrifiant. Il émanait le danger à l'état pur. La jeune fille ne chercha pas de sens profond à ses paroles mais nota des mots qui ne la rassurérent pas du tout : "Xavier, Guerre, Sanglante" Elle recula. Comme une idiote elle avait prit le seul endroit de New York où quelqu'un n'arriverait pas par hasard vec l'intention de la sauver de ce fou dangereux.

"Xavier est un meurtrier qui profite et ramasse le faible en l'entrainant dans ses délires utopiques.
Ca veut dire que tu vas crever par sa faute, petite souffreteuse ! Hhi-hi-hi-hi"

Aussi tôt qu'il lui ait fait cette promesse il tira de son long manteau un fusil. La terreur à l'état pur investit la jeune fille. elle fit défiler dans sa tête tout ce option et n'en trouva pas de concluante pour sa survie. Elle leva les mains et grapha une paroi en acier blindés. Mais lourde, trop lourde... Le graph' lui échappa et ce fut de la poussiere de metal qui prit le airs. Elle n'arrviait plus à rien. pourquoi mourrir ? Pourquoi la mort ? pourquoi ne pas avoir dit au revoir à Zane ?

Elle n'oposait même plus de graph' entre elle et son agresseur. Elle allait mourir.

"As-tu déjà dansé avec le diable au clair de lune ?"

- Allez en enfers !

Grogna-t-elle. Elle n'avait plus d'options. Plus de choix. Plus rien. Mais elle voulait vivre. Enfin, son instinct la poussait à vivre. Elle au fond ne trouvait pas de raison d'opposer une résistance à la balle. Mais mourrir de la main de quelqu'un d'autres ? Elle avait penser au suicide mais pas à ça.

Elle n'avait plus peur. Vient la mort, je t'attends ! pensait-elle. Elle se retenait de rire comme une démente. Elle allait mourir. Et alors ? Qui s'en préocuperait ? La police ? Xavier ? Zane ? Non personne ne se soucierait de la dépouille d'une jeune mutante anorexique. Si l'homme souhaitait faire réagir il perdait sur tout les tableaux. Amanda était un poids mort pour tous.

Et elle allait mourrir.

Jester rit à gorge déployée, hilare lorsqu'il vit Amanda agiter sa pompe de peinture devant elle. Raté si elle voulait l'aveuglé ou se cacher derrière un écran de fumée. Mais où va donc la jeunesse ? Encore une accros à ses émissions télévisées qui se disent "réalité" et qui vous ronge le cerveau, ou mieux avait-elle aspirer l'un de ces cônes illicites. Qui sait. C'était jolis ces petits pétillements de métaux dans les airs, aurait-elle en fait tenter une manoeuvre défensive ?

Jester ne se posa pas la question trop longtemps, il était déjà prèt à l'éxécuter sans plus d'avertissement, elle n'aurait pas le temps de grapher quoique se soit, la jeune fille était dans son champ de tir depuis longtemps.
"Aller en enfer", la seule réponse qu'il reçut. Comme c'est ironique, Jester n'en sortait qu'à peine du monde infernal. Il ne put qu'en sourire encore et encore.

"Pourquoi tant de sérieux ?"

Il eu alors comme un ralentit à la fin de sa toute dernière syllabe, énorme sourire, passant lentement sa langue sur le clavier d'émail blanc de ses dents, se délectant du résultat de son oeuvre à venir. L'index posé sur les gachettes de l'arme se raidit minicieusement afin de déclancher la mise à feu des deux canon sciés simultanément. BLAM !! l'arme gerba une pluie de chevrotine dans la direction de sa cible, alias Miss Connor, sa main reculant brutalement en l'air sous le choc de la détonation.

Jester savourait à l'avance les dégats : ce petit bijoux qu'il tenait d'une main pouvait creuser d'énorme trou dans la chair et les os, lui perforer le ventre, lui exploser la tête, lui arrancher un bras ou une jambe, qu'importe tant qu'elle saigne. Jester ne vise pas vraiment, mais ses tirs aléatoires et exessifs le rende extrêmement dangereux. Il ne s'embête pas à n'utiliser qu'un seul canon, comme s'il réclamait un massacre.

Spoiler:

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Quelques fils de fumée grise s'entortillant s'échapèrent des canons de l'arme de Jester, odeur de poudre, senteur de souffre, agréable parfum. D'un geste vif le mutant ouvrit son arme, éjectant les deux épaisses douilles de platique rouge dans les airs dans un "ploc" mécanique. Son autre main alla dans sa poche pour y quérir deux nouvelles cartouches de chevrotines qu'il replaça minutieusement dont les canons de son arme alors qu'il marchait en direction d'Amanda, ne détachant pas son regard de son corps s'écroulant lourdement au sol. Un second geste aussi rapide que le précédent réarma son fusil de chasse scié, l'arme se refermant dans un "clic" métallique et qu'il redissimula à nouveau dans sa manche dans un même temps méthodique.

Eternel sourire au lèvres Jester sortit un long couteau de combat de son autre manche dont la lame faisait peur à voir. L'un des côtés de cette lame était d'un tranchant parfait digne du meilleur tranchoir de boucher, l'autre était dentellé et accéré dont le reflet de la lune s'y déposant aveuglait qui compte le regardait l'espace d'une infime seconde.

Amanda agonisait encore lorsque Jester se tint au-dessus d'elle, ses semelles patogeant dans cette marre de sang qui se formait petit à petit autour de sa dépouille meurtrie par la pluie de projectiles. Non... il ne l'acheverait pas maintenant, à la place Jester s'accroupit et posa sa lame sur les joues de la jeune femme, ricannement malsain dans la glotte. Une petite poussée sur sa peau et la voici entaillée, glissant jusqu'aux coins de ses lèvres pour enchainer sur la deuxième joue en incisant sa peau qui pleurait en abondance d'hémoglobine jusqu'à son oreille. Un sourire d'ange pour Mademoiselle Amanda Connor qui quittait enfin le monde des vivants. Jester posa sa main gantée sur les yeux de la jeune fille, ouvrant ses paupières, offrant à sa vue une élève "souriante" au regard vitreux et sans vie.

Jester attrapa le cadavre par le col d'une poigne de fer, l'entrénant avec lui dans les ombres de la ruelles, déjà pret à rejoindre l'institut par les égouts, se dirigeant vers une plaque non loin. Il trainait ce corps inerte derrière lui, épaisse empreinte poisseuse de sang sur les pavés suivant son chemin, couteau ensanglanté dans son autre main.

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