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| On se tient à carreaux. (Libre) | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: On se tient à carreaux. (Libre) Ven 24 Oct 2008 - 12:05 | |
| L'après midi etait déjà bien entamé quand James vit enfin au loin la ville de New York. Rapidement il pénétra dans les rues ombragées et noires de monde, rien à voir avec son Nevada natal.. Les Klaxons retentissaient toutes les dix secondes, agaçant.. Sa façon de conduire était assez étrange, n'hésitant pas à rouler à contresens pour doubler les longues files de taxis jaunes bloqués dans des embouteillages il se fit siffler bien des fois par des policiers à pied, et surprise, il s'en fichait.
Après une dizaine de minutes de navigation dans cet enfer de bitume il décida de prendre une pause avant de passer ses nerfs sur un conducteur stressé. Le petit bar qui se dressait à quelques mètres de lui suffirait. Un bar propre qui semblait bien tenu, la poisse.. Tranquillement James gara sa Harley en face de la vitrine de celui ci, s'énervant sur la boite de vitesse et la faisant hurler avant de descendre.
Apparemment les personnes qui fréquentaient ce bar étaient en majorité des jeunes citadins habitués à la vie en métropole, du genre sophistiqués. Décidément James se demandait ce qu'il foutait ici. D'un pas lourd il s'avança et poussa la porte ses bottes claquant sur le sol trop propre et ne faisant pas attention au "Bienvenue" qu'un serveur lui lança. Beaucoup de personnes présentes ici le sondaient de haut en bas, pas qu'il soit connu, riche ou d'une beauté incroyable, juste que les bikers n'avaient pas une excellente réputation, surtout ici ou il était moins courant d'en voir un se pointer dans un bar bien fréquenté.
Encore une fois sans faire attention aux réactions étouffées il alla s'asseoir au fond, dans un coin assez sombre d'où il pourrait toujours observer sa monture. A sa droite un groupe de jeunes qui parlaient d'amour, de séries télé et d'avenir prometteur.. Beurk, a sa gauche un homme un peu plus étrange qui semblait parler tout seul, un professeur semble il. Sans prêter attention à ce qui se passait autour de lui, James ôta ses lunettes avant de les poser sur la table et de tapoter nerveusement sur celle ci. Il faut l'avouer il n'était pas très patient, mais heureusement le serveur se présenta assez rapidement, lui demandant avec un grand sourire ce qu'il prendrait.
"Une bière.. je bois pas dans vos verres apportez moi la bouteille"
Le serveur n'ajouta rien d'autre qu'un signe de tête approbateur et revint quelques minutes plus tard avec une bud encore fermée et un décapsuleur. A croire que James était dans un bon jour, il adressa un signe de tête au jeune serveur avant de prendre la bouteille et d'en enlever la capsule à la main. Une fois portée à sa bouche il but une longue gorgée avant de montrer sa satisfaction par le moyen d'un grossier et bruyant son. Prenant son temps il observait les gens présents autour de lui.. rien de bien intéressant, pas de grosse brute à qui chercher des noises, pas de belle jeune femme rebelle.. Quelle ville de merde.. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: On se tient à carreaux. (Libre) Ven 24 Oct 2008 - 13:55 | |
| Lisbeth, bien que paisible s’ennuyait profondément, jusque là sa vie n’avait été mené que de missions périlleuses, de piratages informatiques et de quelques combat. Là, rien ne se passait, un affligeant calme, et un refus total de laissé les élèves courir le moindre risque. Ils étaient tenus à l’écart des problèmes majeurs, dorloter et choyer dans cette grande et chaleureuse maison. Elle avait pris l’habitude de son appartement aux couleurs froides, de se méfier de chaque personne qu’elle croisait, mais maintenant, elle avait compris qu’il était ridicule de craindre un coup en douce de la part des gens de l’Institut. Sa dose d’adrénaline lui manquait, le travail rapide et efficace, s’introduire la nuit dans une maison ultra surveillé afin de dérober des documents aux vues de tous. Elle soupira et contempla le liquide ambré emplissant son verre. Le serveur n’avait même pas demandé sa carte d’identité, un regard froid l’en avait dissuadé. Quand bien même il l’aurait fait, elle s’appelait Anna Caroll et avait 20 ans passé.
Elle avait franchit la porte de ce bar un peu moins d’une heure plus tôt, sans vraiment y réfléchir, un besoin de se retrouver seule avec elle-même. De se demander si sa place était vraiment à l’Institut, si elle n’était pas un peu le mouton noir. Après tout, elle avait déjà eu du sang sur les mains, elle avait enfreint plusieurs fois de nombreuses lois, dans de nombreux pays. Mais maintenant qu’elle avait prit conscience d’une guerre menaçant a tout moment d’éclater, elle ne pouvait décemment pas faire comme si de rien n’était et continuer à vaquer à ses occupations.
Lisbeth en était là de ses réflexions lorsqu’un bruyant rot la fit presque sursauté, elle se retourna pour trouver l’origine de se bruit plus que déplacé dans cet endroit. Elle esquissa un sourire en apercevant un biker assit à quelques tables d’elle. Par là même, elle aperçut quelques expressions outrées, et chuchotement indigné. Mue par elle ne savait trop quelle impulsion, elle leva son verre à sa santé et se leva. Contourna sa table et vint prendre place en face de lui. Faisant peu de cas des regards choqué qui suivait sa progression, son masque d’impassibilité avait réimprimé ses traits, pourtant au fond de son regard on pouvait lire l’amusement.
-Vous vous êtes égaré ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: On se tient à carreaux. (Libre) Ven 24 Oct 2008 - 14:38 | |
| (HRP: faut pas le prendre mal.. c'est James xD )
James avait porté la bouteille une nouvelle fois à sa bouche quand la jeune femme s'installa en face. Le regard étrangement las et un sourire en coin sur le visage il inspecta l'inconnue.. Manquait plus que ça, une étudiante qui s'incrustait alors qu'il dégustait sa délicieuse bière. Pourquoi? il n'en avait aucune idée et s'en fichait un peu.. royalement. Alors qu'il s'apprêtait à boire une nouvelle gorgée, celle ci lui adressa la parole.. Ca parle ces machins la?
Elle arborait un visage impassible, presque froid, sérieux et James ne percevait pas le regard plaisantin. C'est donc avec un regard désintéressé et un silence des plus profonds qu'il lui répondit. En règle générale il préférait ignorer les femmes et les personnes qui ne lui correspondaient absolument pas. Le tableau était assez drôle d'ailleurs, une jeune femme d'apparence chétive et de bonne famille en face d'un biker bien plus âgé dans un bar branché de New York, sous les regards réprobateurs de jeunes gens choqués par les manières de ce dernier.
James semblait porter plus d'attention à sa bouteille ainsi qu'a sa bécane qu'il surveillait du coin de l'oeil à travers la vitrine qu'a la jeune demoiselle. Quand sa bière fut vide il se leva sans rien dire, se dirigea vers le bar et en reprit une avant de retourner à sa table ou Lisbeth était encore assise. Bon cette fois il fallait l'ouvrir pour la faire dégager.. vu qu'on peut pas utiliser la force avec une gonzesse devant tant de monde..
"Je suis pas perdu.. Ni en manque de discussion, alors si toi et ta tête d'ange pouvaient dégager ça m'arrangerai."
Oui.. il avait encore été cru dans ses dires, oui il avait encore relancé des chuchotements autour de lui et interrompu des conversations.. mais qu'est ce qu'il en avait a foutre? Paisiblement il se posa sur le siège. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: On se tient à carreaux. (Libre) Ven 24 Oct 2008 - 19:50 | |
| La situation était des plus divertissante, loin d’être vexé par ce manque d’intérêt, auquel elle était habituée, elle n’en était qu’un peu plus amusé. Il était grossier et n’avait visiblement aucune envie de compagnie, tant mieux. Si l’inverse s’était produit, elle serait sans doute partie, mais elle avait besoin de distraction. Lisbeth ne bougea pas d’un millimètre, sirotant sa boisson. Il se fiait à son apparence c’était d’autant plus amusant. Elle resterait calme, comme en toute circonstance, et le laisserait s’énerver seul. Les chuchotis autour d’eux devenait plus véhéments, les regards qui se croyaient discrets, de plus en plus désapprobateur. Ca aussi, elle en avait l’habitude, elle était trop jeune pour tout. Et son apparence frêle n’arrangeait rien, mais elle ne la haïssait pas, au contraire les gens avaient tendances à baisser leur garde, et tout était alors beaucoup plus simple.
-J’ai pas envie.
Lisbeth se demandait combien de temps il faudrait pour que le biker, qui au démarrage semblait peu patient, la fasse dégager sans cérémonie. Ou du moins qu’il essaye, elle ne sortait jamais non armée, question de sécurité. Les vieux ennemis étaient tenaces. Elle acheva son verre et fit signe au serveur de lui en apporter un autre. L’homme l’observa avec inquiétude, en quelques années de services, il n’avait jamais vu une scène si surréaliste, il haussa les épaules. Lisbeth n’était pas folle, peut être vaguement inconscient, mais pas folle. Mais les gros durs avaient tendances à l’agacer, plusieurs fois elle en était venue aux mains avec des bikers, ou des gros lourds. Elle n’était pas forte, pas dans le sens physique du terme, mais persistante, et savait taper ou ça faisait mal. De ce fait, elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver l’envie de tester celui-ci, qui semblait si loin de sa terre natale.
-Vous pourriez vous montrer un peu plus aimable.
Lorsque son verre arriva, le serveur ne s’attarda pas. Lisbeth était bien consciente que l’attention du bar était tournée vers eux. Si elle n’était pas de nature si sobre, elle aurait volontiers éclaté de rire. |
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