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| • Gabrielle Westermann. | |
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Invité Invité
| Sujet: • Gabrielle Westermann. Jeu 25 Déc 2008 - 16:05 | |
| Prénoms : Alias et Surnoms : Age + Date de Naissance :
Gabrielle a 18 ans & est née le 06 juin 1990 à Paris ~ France. Genre : Clan : Pouvoirs :
Contrôle d'électricité ~ Bouclier énergétique. Son pouvoir de maitrise électrique est offensif et n'est pas très développé. Cependant, la jeune femme est très douée lorsqu'il s'agit de jouer avec l'électricité statique et d'en faire de petite boules d'énergie aussi grosses qu'une balle de Ping-pong. Elle adore jouer avec les autres en leur envoyant ces petits décharges aux fesses.
Son pouvoir défensif qu'est le bouclier énergétique est très développée, elle peut donc utiliser l'énergie qu'elle capte autour d'elle pour le former et le rendre assez fort. Bien sûr, son champ de force arrive n'est pas super résistant. Après tout, elle se trouve dans cette école pour l'améliorer. Elle arrivera à stopper quelques pouvoirs des autres, quelques objets lancés en sa directions, mais pas des choses fortes et rapides. Du genre un mutan aux pouvoirs bien plus améliorés que les siens ou tout simplement une balle arrivant vers elle à vive allure. Il ne faut pas oublier qu'elle étudie justement pour agrandir et renforcer ses dons. Rien n'est parfait, loin de là. Niveau de maitrise du pouvoir :
Niveau 3 pour chacun des pouvoirs. Lien entre les 2 pouvoirs :
Gabrielle a besoin d'une certaine énergie pour pouvoir générer un bouclier assez puissant pour la protéger un minimum. Elle doit donc et ce, en permanence, filtrer l'électricité statique flottant autour d'elle pour y arriver. Son deuxième pouvoir ne pourrait fonctionner sans le premier, où alors, il serait tellement faible qu'il en deviendrait rapidement inutile. Une parfaite symbiose existe entre les deux dons que la nature lui a offert... Description physique :
Dès le premier coup d’œil, on peut remarquer que la beauté de Gabrielle est naturelle. Elle a un physique assez exceptionnel. Oui, ce n'est pas le genre de jeune femme que l'on peut rater dans la rue. Gaby a les cheveux blonds intenses avec de très légers reflets dorés miroitant au soleil, longs et légèrement bouclés lors des temps humides, lui tombant dans le creux des reins. Son regard, ses traits fins, son nez, sa bouche délicate. C'est une belle, très belle jeune femme. Peut-être trop d'ailleurs. Elle sait prendre soin de son apparence. Sa voix qui est d'une intensité exquise, savoureuse et onctueuse est inévitablement inoubliable. Certains songent probablement à ragoûter à cette agréable sensation auditive, ce qui laisse un très important charisme en sa faveur. La demoiselle est de grande taille, mesurant un mètre soixante-seize et pesant cinquante-sept kilos. La jeune femme est fine et gracieuse, sa démarche est souple et féline, dégageant une grande sensualité et beaucoup de charme. Elle est une jeune femme magnifique, autant qu'intelligente, mais terriblement dangereuse. Est-elle folle ? Sans la connaître, l’on dit oui… Lorsqu’on la connaît, on dit qu’elle est belle. Son sourire, plus rare qu’une éclipse solaire, mais si beau, si merveilleux. Mais ce qui attire irrésistiblement l'attention, ce sont ses yeux. Leur vert artificiel est du aux lentilles de couleur qu'elle porte. Non pas qu'elle cherche à se voiler la réalité, mais plus qu'elle refuse qu'on lise au fond de ses prunelles des pensées enfouies. Car au-delà de la description physique, une personne se caractérise par ce qu'elle dégage. Et la blonde n'est que haine et suffisance, dégout et agressivité. On le sent, on le ressent lorsqu'on la voit, qu'importe ses vêtements, qu'importe ses cicatrices, c'est quelque chose qui ne se voit pas, mais qui percute l'esprit avec la précision d'une flèche, qui vous rentre dans la cervelle, vous fait comprendre qu'il faut changer de trottoir. Gaby à une gueule à faire pleurer les morveux et à faire fuir mamie gâteuse, on ne la cherche pas, on sent qu'elle se servirai de votre front pour faire des percussions sur le goudron [ humour - -" ]. Il y a des gens comme ça, ceux qui cachent leur jeu et ceux qui s'affichent. Elle fait partie de la dernière catégorie. Mais je m'égare, je parle d'impression psychologique et oublie la descritpion physique.
Gaby, c'est une silhouette en fil de fer, des courbes généreuses misent en valeur par un déhanchement naturel ou une tendance à cambrer le dos. Que dire si ce n'est qu'elle n'a jamais porté quoique ce soit qui ne la mette pas en valeur ? Mais elle ne fait pas ça pour les autres encore une fois, juste pour elle. Gabrielle doit dépenser une vraie fortune en vêtements chaque mois et là, elle fait sûrement concurrence aux meilleurs "shopping addict"... Malgré cela, elle est est plutôt du genre sobre, mais élégante. Glauque, mais classe... En outre, la jeune femme adore les bijoux et en porte souvent. Boucles d'oreilles, colliers, bagues, bracelets... Tout y passe ! La demoiselle est une fervente adepte des talons aiguilles. C'est longues années perchée sur de hauts talons aiguilles lui ont donné une démarche très sexy et très élégante.
Mais ce qui attire irrésistiblement l'attention, ce sont ses yeux. Leur vert artificiel est du aux lentilles de couleur qu'elle porte. Non pas qu'elle cherche à se voiler la réalité, mais plus qu'elle refuse qu'on lise au fond de ses prunelles des pensées enfouies. Quand on croise son regard, la première impression que l'on a, c'est une dureté glacial, distance méprisante et acérée, mais, si l'on à le courage de soutenir cette aura malsaine et agressive, c'est une flamme brûlante qui luit dans ses yeux, un défi moqueur qui réchauffe sans satisfaire son coeur de pierre. Comme pour beaucoup de personne, le seul regard apprend ce qu'il y a à savoir ; ce qu'est Gaby se définit au rictus narquois qu'elle affiche, à l'impression glauque et effrayante qu'elle dégage de par ses regards assassins ou ses sourires remplis de sadisme. Signe(s) particulier(s) :
Elle a une peau très blanche, blême, presque exsangue. Pas la pâleur qui fait ressortir la pureté, mais un teint blafard et maladif qui souligne le maquillage excessif de ses yeux et fait ressortir leur éclat surnaturel. Son omoplate est tatouée d'une croix renversée, visible et ostentatoire. Les bras couverts de cicatrices, souvenirs douloureux de quelques épisodes de sa vie. Hématomes dans le creux du coude et poignets tailladés ; explications inutiles. Son dos aussi est orné de boursouflures épaisses, et on devine sous les plaies la forme d'un pentagramme retourné, gravé au couteau. Le reste de sa chair est en revanche vierge, et elle ne gène pour pour en découvrir les courbes.
Son style est à lui-même une tâche dans la foule. Mais plus précisément, elle a un corps souple et laisse deviner à ses mouvement fluide une maîtrise quasi-parfaite des arts martiaux. Car oui, c'est un signe particulier que de savoir se battre, maintenant il n'y a plus que des lardons blasé, dont les mains ne servent plus qu'à se branler devant un mauvais porno [ Je parle des mecs là, mais les femmes, ce n'est guère mieux ] En fait, elle n'a pas vraiment de signes particulier, puisque tout ce qui est original chez les autres parait ternes chez elle. Trop différente pour entrer dans les boîtes prédéfinies par la société.
Elle cache toujours dans un plis ou contre sa chair quelques couteaux, armes dont elle ne se sépare jamais. Elle a toujours un poignard d'une trentaine de centimètre, une de ces armes que l'on ne voit plus que dans les vitrines de collectionneurs ; le pommeau et la garde finement travaillés, un équilibre parfait et un tranchant irréprochable. A côté, c'est son bon vieux couteau Spyderco à lame crantée : presque aussi efficace même si beaucoup plus maniable [ Bah ouais, c'est plus petit - -" ] et discret. Et finalement, une simple lame, entre les deux précédentes, moins efficace que le poignard, plus effilée que le couteau, pratique pour la lancer entre les omoplates de quelqu'un. Caractère, tempérament :
Folle ? Sans doute. Pas cette folie représentée par la crainte pudique d'un entonnoir sur la tête ou de chaussons en papier. Non, une réelle démence, esprit conditionné différemment, idéaux opposés. Latente et silencieuse, insidieuse comme le venin d'un serpent. Ses capacités mentales ne sont pas altérées, loin de là, Gaby à seulement une manière différente de réfléchir, une manière différente de s'amuser. Sujet récurent sur les tables de controverses psychologique, nait-on ou devient-on sociopathe. D'après Thomas Harris, Hannibal l'est devenu suite à une malheureuse suite de circonstance, Gabrielle semble au contraire avoir développé ce trait dominant de son caractère dès l'enfance.
Car pour définir son profil, deux mots suffisent , à condition d'en mesurer l'étendue à leur juste et basse valeur. Sociopathe, psychopathe. Ce n'est pas la tueuse en série, c'est uniquement quelqu'un qui se repait de la souffrance des autres, qu'elle soit physique ou morale. Cela suffit à la faire entrer dans ces catégories, sans qu'elle n'en devienne un modèle d'approfondissement. Elle tire une jubilation malsaine de la douleur, un plaisir sadique à faire mal, à voir du sang, à voir des larmes. Son attitude peut s'expliquer à cette seule constatation, mais il serait rédhibitoire de s'arrêter à cette approche superficielle de son caractère si complexe, et pourtant tourné de façon à rendre malade celui qui voudrait faire son profil. Elle n'a pas eu la même enfance, ni le même regard sur la vie que les autres. Elle n'a pas les mêmes valeurs que la majorité des gens. Fondamentalement mauvaise, elle a un jugement différent. Et si diamétralement opposé qu'il en devient dérangeant et donc, forcément condamnable par la société. Pour cela, récapitulons 7 points de son caractère, utilisant des charnières que vous connaissez sûrement.
L'orgueil : Ce qui fait que Gaby te hait, qu'elle te méprise et s'aime par dessus tout. Dédaigneuse, narquoise, sarcastique, hautaine, suffisante, supérieure, arrogante, orgueilleuse, fière ; toute cette liste ne suffit pas à entrevoir la taille de l'ego de la Miss. Elle ne s'intéresse qu'à elle-même, aucune remarque, rien ne pourrait ébranler ses décisions. Elle se contrefout de l'avis des autres, alors les autres ferment leurs gueules. C'est aussi simple que ça, du moins dans son esprit. Et de ce fait, elle fait preuve d'une supériorité écrasante, teintée d'une condescendance moqueuse, d'une complaisance ironique. Ce n'est même pas de la pitié, c'est un peu plus bas pour vous. Dégoulinante d'une fierté mal placée, elle en devient froide et distante. Elle pousse ce vice si loin, qu'aucune critique ne pourrait entaché son orgueil, puisque la seule personne à qui elle accorde de l'importance, c'est elle-même. Vous êtes une sous-merde, cherchez pas, elle vous méprise.
Dernière édition par Lightning le Dim 14 Juin 2009 - 14:25, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Jeu 25 Déc 2008 - 16:06 | |
| L'envie : Aussi communément appelée jalousie, ce n'est pas un péché qu'elle cultive, mais c'est un trait de son caractère qui ressort désagréablement de ses conversation. Elle n'envie pas votre intelligence, votre beauté ou votre tact, ce serait comme vous considérer au-dessus d'elle. Ses désirs sont uniquement matériels, des biens, objets qu'elle ne peut pas s'offrir, du moins qu'elle ne peut pas voler. Elle ne convoite pas quelqu'un pour ce qu'il est, mais pour ce qu'il a. Et si cette personne à vraiment quelque chose qui l'intéresse, elle fera tout pour l'obtenir. Gaby n'envie pas la joie des gens, mais elle aime casser leur bonheur.
La colère : Gaby est quelqu'un qu'on ne met pas facilement en colère. Faisant preuve d'un sang-froid inaltérable, vous pouvez toujours lui balancer des horreurs à la gueule, seul un sourire sarcastique vous y répondra. Une maîtrise totale, parfaite de ses émotions, de ses réactions ; un peu comme ces maîtres tibétains qui sont capable de contrôler les battements de leur coeur, elle domine ses sentiments. Mais si vous arrivez à l'énerver, si vous dépasser des frontières qu'il aurait mieux valu respecter, alors, vous allez souffrir. Si on la pousse à bout, si on joue sur ses nerfs, sa vengeance est destructrice. Tout ce qu'il y a de plus sournois, de plus dégueulasse, elle vous le fera. Le genre de fille à vous mettre de l'arsenic dans votre verre ou mettre de l'acide entre vos draps. Vous payerez au centuple, elle ne lâche pas le morceau. Aucune limites, aucun code d'honneur, acharnée et prête à tout. Non, simple conseil, évitez de l'énerver.
L'avarice : Alors, vous pouvez tous crever la gueule ouverte pour qu'elle donne quelque chose. Elle ne partage rien, ni sa bouffe, ni ses biens, ni ses informations ; la seule chose qu'elle offre, ce sont les remarques acides et les aller-retours dans la face. On vient la voir avec un grand sourire pour lui demander poliment où sont les toilettes, elle vous répondra d'aller vous faire foutre. On lui demande si on peut emprunter son briquet, la réponse sera la même. En revanche, elle n'aime pas que ce soit les autres qui lui lance ce genre de réparties. Elle a peu de biens matériels, mais ceux qu'elle a, elle les garde. Elle pousse parfois l'avarice au point de ne pas répondre pour ne pas utiliser sa salive pour les autres. De toute façon, il faudrait être bien con pour croire que quelqu'un comme elle soit généreux.
Paresse : Si paresse signifie ne rien faire de constructif de ses journées, ne pas aller en cours, ne pas chercher la compagnie, ne pas sortir le soir et ne jamais travailler, alors oui, elle est paresseuse. Pourtant, ce n'est pas quelqu'un de laxiste ou qui se laisse vivre. C'est plutôt quelqu'un qui s'économise pour les choses importante. Ce n'est pas une boule d'énergie hyperactive qui se précipite dès qu'il faut travailler. Calme et sereine, elle fait le minimum, mais elle le fait bien. Elle peut s'allonger sur son lit et passer une journée à rien foutre, les yeux fixés sur le plafond, se contentant de réfléchir. Elle ne travaille pas, ni en classe ni à l'extérieur. Si elle à besoin d'un quelconque produit, elle le vole, c'est bien moins fatiguant.
Luxure : Ca ne caractérise Gaby qu'à moitié. Elle ne dissocie pas douleur et plaisir, fait rimer jouissance et souffrance. Sado-mazo, et pas que sur les bords ; elle préfère comme plaisir de la chair, une lame sur une peau nue. Chacun son truc après tout. Dans le genre malsain, c'est parfait, elle aime bien le fouet et les faux ongles [ Comme moi *sors* ]. Mais en dehors de ça, elle est aussi capable d'avoir une sexualité normale, même si ça l'intéresse moins. Dépucelée très jeune, elle à eu le temps d'acquérir de l'expérience en la matière. Mais bon, c'est pas quelque chose qu'elle applique souvent, elle prêche l'abstinence [ Ironie, peut-être ? ]
Gourmandise : Tient, autre plaisir de la chair. Mais gourmande, Gaby ne l'est pas. En réalité, elle bouffe pas grand chose, si elle n'est pas maigre, c'est qu'elle à du muscle. [ Et tout le monde sait que le muscle pèse plus lourd que la graisse x) ] . En revanche, on peut critiquer ses consommations. Pour parler de la plus récurrente chez les jeunes de nos jours, l'alcool. Elle s'est saoulée tant de fois, s'est bourrée la gueule avec une telle régularité qu'elle le supporte très bien. Si elle avait que ça à faire, elle pourrait faire des concours de celui qui boit le plus. Sur qu'à une certaine quantité, elle commence à faire des conneries, mais il en faut. Dans le même registre, elle se pique à l'héroïne. Dépendante ? Si on veut, elle à fait plusieurs sevrage, se trouve actuellement dans un état instable mais dont le statu quo lui permet de ne pas sombrer.
Bon, c'est bien de définir quelqu'un d'après les sept péchés capitaux [ Ne me dîtes pas que vous ne les avez pas reconnus ], mais ça ne suffit pas, loin de là. Bien qu'ayant tracé l'esquisse d'un dessin qui, finit, ressemblera à une caricature macabre, c'est loin de prouver la complexité de la personnalité de Gaby. C'est seulement une approche. Mauvaise, vous l'avez sans doute compris à moins d'être un attardé profond. Haïssable, et haineuse, agressive et méprisante, moqueuse et suffisante. Pas quelqu'un de fréquentable, pour faire court.
Elle peut avoir un langage très châtié comme argotique. Importante étendue, au sens mathématique, puisqu'elle viens d'un endroit où face de bite [ C'est laid que ça en peut plus ] ressort plus souvent que malséant béotien [ Expression tout aussi con que la précédente quand on y réfléchi bien ]. Parenthèses mises à part, c'est quelqu'un qui surprend souvent dans ses tournures de phrases, que ce soit d'un extrême à l'autre. Elle insulte et manie la répartie avec une habilité née de l'habitude, toujours cinglante et froide. En général, elle se débrouille bien pour faire taire les gens. Après se pose un choix, les planter là où les détruire à coup de remarques assassines jusqu'à ce qu'ils s'effondre, animal aux jarrets coupés. Elle oscille souvent entre ces deux possibilités.
Elle est lapidaire. Dans tout les sens du terme [ enfin presque, elle s'amuse pas à lancer des cailloux sur les passants ], agressive dans ses propos, dégueulant sa rancoeur avec amertume ou acidité. Remarques haineuses, insultes et réflexions glacées. Toujours à critiquer, à attaquer verbalement les personnes qu'elle croise. Ce n'est même plus pour s'amuser, c'est pour ne pas s'emmerder. Elle s'occupe en injuriant, en humiliant ou invectivant les personnes qu'elle croise. Déversement de fiel, vomissure de haine, dégueuli d'amertume.
Cette agressivité est gratuite, au sens où rien n'induit ni n'appelle sa venue. On ne lui a jamais rien fait, mais ça à un sens pour elle. C'est quelqu'un de las, qui à déjà vu en quelques années plus que la majorité verront en une vie entière. Alors, elle s'occupe comme elle peut. S'attaquer aux autres est un passe temps comme le canevas l'est pour d'autre. En général, ça à l'unique but de la distraire quelques instants, mais parfois elle tombe sur quelqu'un d'intéressant.
Car elle s'intéresse au caractère des gens, autant que quelque chose peut l'intéresser. Elle a besoin d'alliés, et elles les trouvent parmi les gens dont la personnalité mérite de s'y arrêter. L'insipidité la rebute, la différence l'attire vaguement. Elle est encore capable d'apprécier certaines choses de la vie. Les autres élèves ne lui servent en général que de passe temps, mais lors de ces éternelles railleries, elle peut trouver celui qui l'intéresse. A la limite, une relation d'amitié peut se développer. Amour, non, elle ne croit qu'en l'amour physique, et il faudrait plus que Cupidon, Eros et Aphrodite pour lui faire changer d'avis. Rare sont ceux qui peuvent prétendre avoir intéressé Gaby, elle est élitiste sur ses fréquentations. Mais de toute façon, je ne vois pas l'honneur de s'être fait accepter par le rebut qu'elle est. C'est pas glorieux, elle n'affectionne que les gens aussi tordus qu'elle.
Mais ses discussions peuvent prendre une tournure différente de l'agressivité. Car parmi ses occupations favorites : le foutage de gueule. C'est une fille tout ce qu'il y a de plus moqueur, de plus insolent. Totalement irrespectueuse. Ironique, elle appuie sur le bat qui blesse tout comme son cynisme peut être dévastateur. Caustique et railleuse, c'est dans ces moment là qu'elle est à baffer. Méchamment provocante. Sarcastique et impertinente, qu'elle parle à un membre de l'administration ou à un mioche de 8 ans, là n'est pas le problème. On ne se refait pas, glaciale et distante, toujours prête à rabattre le caquet d'un importun.
Pour rester dans le chapitre conviction, Gabrielle est quelqu'un qui va au bout des choses. Pas le genre à abandonner en cours de route, à se fatiguer. Quand elle a une idée en tête, elle ne l'a pas dans le cul comme on dit. Déterminée ; elle n'a rien à perdre alors ça lui coute pas grand chose de s'investir. C'est quelqu'un de lâche, qui n'a aucun code d'honneur, aucun sens de la fidélité non plus d'ailleurs. Franchement, elle a rien à prouver à personne, elle ne va pas affronter le danger alors qu'il est si simple de l'éviter. Au contraire, elle préfère frapper dans le dos, elle à plus de chance d'atteindre sa cible. S'attaquer à plus jeune ou sans défense ne lui posera pas de problème non plus.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, elle est maniaque. Un TOC [ Trouble Obsessionnel Compulsif, espèces d'incultes ] et un vrai. Mais seulement avec ses affaires et accessoirement son esprit. Structurée qu'elle en peu plus, tout a sa place. Sa mémoire est organisée, catégorisée. Elle a aussi des compulsions cognitives, une vague tendance à faire de la syllogomanie et pour finir sur les TOC, elle rumine des questionnements méta-physiques permanents. Les derniers cités ne sont que des esquisses, rien à voir avec le maniaque dont elle peut faire preuve. Mais ça donne quand même une idée de l'instabilité de la personne.
Impitoyable, c'est pas le genre à avoir des remords sur ses actes. De toute façon, elle réfléchi avant d'agir et n'agit pour ainsi dire jamais sous le coup de l'impulsivité. C'est un profil agressif, capable de se défendre avec acharnement. Mais c'est aussi une mauvaise perdante, qui ne supporte pas d'avoir tord. Même lorsqu'elle se rend compte de son erreur, elle n'avouera pas sa faute. Et inutile d'insister, elle trouverai un moyen physique de vous faire taire. Radine et égoïste, bien sur. Sado la plupart du temps, ses humeurs de masochistes sont devenues rares avec le temps. De toute façon, rêvez pas trop, c'est pas vous qui la toucherez. Elle n'a pas de coeur, même pas de pierre. Elle ne s'attache pas aux gens, à moins d'y trouver un intérêt. Elle ne fait pas les choses sans raisons, pas d'acte généreux ni magnanime. Tout doit apporté profit. Gaby est mécanique et a quelque chose d'effrayant ; elle n'a jamais peur. Ni de la mort, ni de l'armoire à glace qui va lui taper dessus. Elle ne doute jamais et se fait confiance, raison de son assurance et sa morgue. C'est un poison à plusieurs face, celui effilé de la lame comme celui dévastateur du vitriol.
Gaby... Vous pensez que ce pavé vous suffira à la connaître ? Oh que non... Mais je m'arrête là. C'est quelqu'un d'haïssable, vous n'avez que ça à retenir. C'est vous la croisez, de toute façon, vous comprendrez votre douleur...
Dernière édition par Lightning le Dim 14 Juin 2009 - 14:26, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Jeu 25 Déc 2008 - 16:08 | |
| - Talents et Compétences particulières :
Croire que, parce qu'elle est méchante, elle est débile, serait se tromper sur toute la ligne. S'écraser complètement à côté de la plaque. Gaby est intelligente, c'est quelqu'un au QI plus élevé que la moyenne mais qui l'utilise pour semer la douleur plutôt que pour prêcher la bonne parole et les sciences. Elle n'a pas de capacités scolaires, elle a abandonné le cursus avant la fin du primaire, je vous laisse imaginer le gouffre qu'est son savoir. Pas de culture générale, aucune connaissance de l'histoire, de l'art, des algèbres mathématiques ou de de la cinétique chimique. Mais pour moi, ce n'est pas ça qui forge l'intelligence. C'est la capacité de réflexion qui permet de juger l'état des neurones de quelqu'un. Et Gaby passe son temps à calculer, à émettre des possibilités. Comme un joueur d'échecs, elle devine les prochaines réactions de son interlocuteur et s'y adapte avec pragmatisme. Souvent pensive, arpentant les méandres de son esprit, elle suit le cheminement complexe et théorique de ses propres conclusions. Froide et calculatrice, elle manipule avec une déconcertante facilité. Car non, j'insiste dessus, ce n'est pas une personne obtuse et abrutie. Elle réfléchie avant d'agir, loin de l'impulsivité brutale de quelques instincts primaires, instincts qui se retrouvent malheureusement de plus en plus chez les jeunes de nos jours. Tactique et maligne, d'une intelligence pointue et acérée, elle devine le mensonge, elle lit dans la moindre attitude, l'imperceptible mouvement.
C'est quelqu'un de cruel, de sadique, qui prend plaisir à la souffrance des autres. Seule satisfaction qu'elle a encore. Tout d'une prédatrice carnassière. Très portée sur le sang, elle aime son gout, elle aime le voir couler. Pas bien dans sa tête, elle fait une fixation morbide sur tout ce qui s'y rapproche. C'est quelqu'un de mauvais, avec un fond crasseux et malsain, répugnante et écoeurante. On ne la fréquente pas. Elle vit dans un univers glauque, voit le monde à travers un voile différent. Brutale, voire bourrine dans ses mots, elle peut même être violente physiquement. Crue et cinglante, ses discutions ne sont pas tendre. Pas le genre à mettre des fleurs autour de la bulle. Vous êtes con, elle vous le dit. Merde.
Non seulement capable de pousser les gens à bout, elle est apte à les recevoir. Elle manie les armes blanches avec une dextérité impressionnante et garde d'excellent restes de son apprentissage des arts martiaux. Ce n'est pas parfait, mais c'est largement au-delà de la moyenne. Avant, elle n'avait pas le choix, il fallait savoir se défendre. Alors elle a appris, et si le corps à corps n'est pas son domaine de prédilection, elle se sert des lames courtes avec une facilité et une maîtrise déconcertante. En fait, c'est un peu la seule chose qu'elle sait faire, mais au moins, elle le fait bien. De toute façon, elle n'a pas besoin de plus pour massacrer ceux qui l'embête.
Égocentrique et éthnocentrique, elle est tout ce qu'il y a de plus raciste. Pas au sens couleur de peau mais elle croit à l'élitisme. Certains sont supérieur à d'autre, personne n'est égal, il y a les forts et les faibles. Les mutants et les humains. [ évidemment, elle fait partie des forts et des mutants ]. Elle est fière d'être mutante. De la sorte, elle se sent plus forte, plus intelligente. Les humains ne sont que de vulgaires loques, comateuses et dispensables. Des êtres à exterminer. Mais ces années dans cette sorte d'école lui feront peut-être changer d'avis... Cela peut rejoindre une façon de penser plus ou moins sataniste. Elle n'est pas une adoratrice de Satan, elle ne croit en l'existence d'aucune force supérieur, mais aime beaucoup tous les signes qui s'y rattache, la symbolique. Puis le regard ulcéré ou fuyant des gens qui voient son dos ou la croix renversé tatouée. C'est par pur esprit de provocation, mais elle est quand même du genre à allumé des bougies et faire un sacrifice. Juste pour déconner... Ou pas. Mais elle méprise les religions, trouve que ce ne sont que des aberrations que seuls les plus cons peuvent croire. L'action entraîne la réaction et il n'y a rien de divin là-dedans. Ne nous éternisons pas sur le sujet, elle pourrait cracher ses opinions longtemps sur la faiblesse d'esprit des croyants. Histoire du personnage :
Naître une nuit de pleine lune le six juin à six heures du matin n’est pas en soi quelque chose d’extraordinaire, après tout on ne choisit pas le jour ni l'heure de sa naissance. Mais pour la jeune femme c’était un signe, quelque chose qu’elle avait depuis la naissance. Mais surtout qui ne sait pas que le nombre 666 est le nombre du diable ? Comme un destin prédestiné ou alors juste une coïncidence peu banale…
Elle n'a pas une histoire malheureuse, elle a une histoire crasseuse. Un de ces passés fragmentés, trainant dans les ordures de la misère et de la connerie humaine. Une vie somme toute banale, comparable à tant d'autre... Moche ? Oui, mais pas unique... Pas de tueur en série, juste des psychopathe à plein temps. Mais de toute façon, il existe des endroits sordides partout, et la [sur]vie qu'on y mène est dégueulasse mais pas exceptionnelle.
Le plus simple, pour commencer à livrer ses souvenirs, c'est de commencer par le plus vieux que l'on se souvienne... Mais revenons plutôt au réel commencement. Au commencement de toute chose, au commencement de la vie, d’une vie d’ébauches et de haines, d’une vie non voulue, d’une vie qui vous hante jusqu’à la dernière nuit, d’une vie où les excès sont permis et même tolérés. De sa vie à elle... Sa mère était une belle femme, aux yeux gris et tristes, nostalgiques d'une innocence souillée. Une prostituée. Obligée de vendre son corps pour pouvoir manger, pour pouvoir payer le loyer de la misérable chambre dans laquelle elle tentait de vivre. Sa fille ? Elle n'a pas choisi de l'avoir, mais il aura suffit d'une négligence pour qu'elle ait le fardeau d'une enfant à assumer. Encore un de ces gros porcs de clients qui refuse de prendre les précautions nécessaires. Mais on ne va pas s'attarder sur sa création [ Manquerait plus que je vous décrive ça ] ce n'est pas elle qui lui aura donné ce caractère. Sa mère accoucha alors un certain six juin, seule. Personne n'était là pour lui susurrer des mots doux à l'oreille lorsque la douleur des contraction se faisait imminente. Personne pour lui tenir la main lorsqu'elle devait faire de gros efforts pour pousser. Personne pour couper le cordon. Seule. Misérable et anéantie de douleur comme de chagrin.
Gaby ne sut jamais qui était son père, quel genre d'homme il était. En réalité, elle n'a jamais cherché à savoir, elle s'en fichait éperdument. De toute façon, sa mère n'aurait pas pu lui répondre, elle n'en savait strictement rien. Comme si elle allait se rappeler de tous les hommes qui lui étaient passés dessus. Le seul vrai problème, c'était de nourrir cet enfant, ce bébé, cette charge de plus. Vivre rejetée car née d’un « accident ». Et contrairement à ce qu'on voit dans les films, aucun gentleman ne vint l'aider ; les gens qui la croisaient dans la rue détournaient le regard de sa déchéance. Pour s'occuper de la chair de sa chair [ chair qu'elle a pourtant souvent partagée ], elle n'eut d'autre choix que de continuer à faire le tapin. Elle n'était ni la plus belle, ni la mieux foutue, devant se contenter de ceux qui payaient le plus mal, de ceux qui demandaient le plus. Et pendant ce temps, Gaby vivait, bercé par les gémissements ou les cris de jouissances que la fine cloison ne permettait pas d'étouffer. C'est élégant pour un enfant d'être élevé ainsi...
4 ans : Les paupières closes, la respiration lente, la petite fille s'endormait lentement. Aucune mère pour lui conter une histoire, aucune voix douce penchée sur sa paillasse. Mais ce n'était pas grave. Le halètement rauque des deux amants lui suffisait pour s'assoupir. C'était comme ça tous les soirs, l'enfant était bercé par le souffle puissant de l'homme ou des gémissements grave de sa mère. Mais cette fois, la porte était ouverte et elle entendit distinctement le cri de l'homme lorsqu'il atteignit l'orgasme. Elle sursauta brutalement, réveillée en sursaut, et tourna son visage poupon vers la chambre. A travers l'entrebâillement de la porte, elle apercevait les deux corps nu qui se mêlaient. Et jusqu'à ce que l'homme parte, l'enfant garda les yeux grand ouvert sur le spectacle qui se déroulait devant elle.
Si je raconte ça, c'est pour donner une idée de l'atmosphère dans laquelle Gabrielle est née, cette atmosphère malsaine dans laquelle elle a grandi. Enfant silencieuse, elle s'était pris assez de torgnoles dans la tronche pour comprendre qu'il ne fallait pas pleurer, pas crier car ça dérangeait les clients. Alors elle s'est tu, mutisme glacial et surprenant chez une gosse de son age. Mais son silence était feint, car ce que les mots ne disait pas, son regard l'exprimait. Regard brut et dur, dans lequel commençait à se développer cette haine viscérale qui fera plus tard d'elle un monstre. Ce n'était qu'une amertume, mais c'est à cause d'elle qu'elle à commencer à mal tourner. C'est aussi à cet époque que ce sont installé les prémices de ce qu'elle est devenue.
Encore au primaire, elle traumatisait déjà ses camarades de classe. Parfois aidée de quelques collègues plus âgés, elle a cherché la merde et l'a souvent trouvé. Mais elle était fière, de cette fierté malsaine qui écoeurait les maîtres et maîtresses qui l'on eu en charge. Elle provoquait, balançait ses livres dans la classe, envoyait la tronche de ses voisins percuter le bois de la table, gravait à la mine du compas quelques insultes bien sentis. Peu à peu, elle à repris la parole qu'elle avait abandonné quelques années. Mais ce qu'elle disait n'était guère intéressant, elle balançait des horreurs pour faire pleurer les gamins ou répondait à ceux qui essayait de lui imposer le silence. C'est dans ces années qu'elle commença à apprendre à se battre, seule ou aidée "d'amis". Un groupe de collégiens la pris sous leurs ailes, espérant sûrement la traumatiser, mais ce ne fut pas le cas. Elle prenait gout à leur délinquance. Certes, elle ne pouvait trainer avec eux, elle n'était qu'au primaire, mais parfois ils se retrouvaient et eux racontaient leurs méfaits. Et dès le lendemain, Gaby retournait à l'école.
9 ans : La peau des joues et des mâchoires avait été arrachée jusqu'à l'os et lorsqu'elle lâcha son étreinte, il ne se releva pas, gardant son visage meurtri contre le bitume, baignant dans son sang. Gaby se mit debout, satisfaite et laissa sa victime prostré sur le goudron. Mais elle ne jubila pas longtemps, la voix de sa maîtresse claqua dans l'air et cette dernière l'attrapa par le bras, la tirant jusque dans sa classe où elle l'assis à sa place. A aucun moment, le sourire sadique que l'enfant affichait ne disparut. La femme s'égosilla seule face à un mur d'indifférence triomphale, essayant de percer ses défenses en lui rappelant qu'elle avait encore redoublé, que c'était une bonne à rien. Lorsque sa tirade fut terminé, Gaby se releva, fit quelques pas vers le bureau de sa voisine et empoigna un ciseau - le sien avait été confisqué - et avant que la bonne femme ne puisse esquisser un geste de défense, l'enfant planta la lame dans sa main avec violence, la clouant au bois du bureau. C'est là que les prémices de ses pouvoirs commencèrent à se faire voir. Une décharge remonta le long de l'acier planté dans la chaire de cette femme. Une Décharge minime, infime, certes. Mais assez puissante pour lancer des douleurs dans les articulations de son corps et pour raidir ses muscles, le temps de quelques secondes seulement. Elle savait qu'elle n'était pas comme les autres, elle le sentait mais ne savait pas pourquoi. Ce jour là, une lanterne s'éclaira. Le lendemain, elle fut renvoyé de son école.
Après avoir été renvoyé, elle ne remit plus les pieds dans un établissement scolaire. Sa mère était dépassée par les événements, diminuée par ces années de galère. Gaby la méprisait complètement, reniant quasiment cette femme qu'elle trouvait faible et vulnérable. Elle n'a jamais eu aucun sentiment de famille et détestait celle qui lui avait donné le monde autant que les autres. Non, plus que les autres, puisqu'elle la voyait chaque jour et que chaque jour son dédain se faisait plus écrasant.
C'est la période où elle s'investit réellement dans son apprentissage des sports de combat et des dons qu'elle possédait. Les heures autrefois passées à une table avaient été remplacé par celle passée au dojo. Seule activité qui l'intéressait. Elle se défoulait et elle apprenait. Très vite. Cela faisait des années qu'elle y allait et il fallut encore nombre d'autre année pour atteindre le niveau qu'elle a actuellement. Mais sa maîtrise devint excellente, jusqu'au jour où elle dépassa le maître qui lui avait enseigné la totalité de son savoir. Alors elle quitta les salles pour la rue. Elle continua de se dépasser, mais c'est vers les lames que se portait son intérêt. elle perdit quelques acquis, mais ce fut au profit d'une habilité exceptionnelle avec une arme à la main. C'est quelque chose qu'on apprend seul, se battre au couteau. Et elle réussi fort bien...
Ces années de sa vie furent décisives. Elle n'avait pas 12 ans quand elle a abandonné le taudis insalubre qu'elle aurait du appelé maison et qu'elle se découvrit un nouveau don. Elle ne vit sa mère que de loin, sur les trottoirs, mais jamais plus elle ne lui parla. Elle savait qu'elle venait d'enlever un grand poids à l'existence misérable de cette femme, mais ce n'est pas par compassion qu'elle l'avait fait. Par goût de liberté et d'indépendance. Elle s'est rapidement insérée dans un groupe - de toute façon, pour survivre, elle n'avait pas le choix. Elle trainait dans ces quartiers mal famés, coupe-gorge et fréquentés par tous les rebuts de la société. C'était crade, ça violait dans les impasses et ça vomissait sur les trottoirs. Atmosphère malsaine, lourde et irrespirable pour quelqu'un qui n'est pas du milieu. Quelques caïds qui organisait leur monde, la drogue qui tuait par overdose chaque jour un peu plus. Endroit miteux et abandonné, jachère de la société actuelle.
Et c'est là qu'elle vivait, enfin dans un lieu qui lui ressemblait. Chacun défendant ses intérêt comme des hyènes qui se partagent une carcasse. C'était glauque, sanglant et il n'y avait aucun espoir. Pour personne. Mais elle ne marche pas à l'espérance de toute façon, au contraire, vivre dans une poubelle, ça a affirmé ses idéaux. Des gens qu'elle à croisé, peu ont retenu son attention. S'affirmant avec un couteau et un caractère bien trempée, elle réussi à grandir alors que tant d'autre ne pouvait que mourir. Les années passèrent, une vie toujours plus crade. Bien sur qu'elle fit de mauvaise rencontre, quand on vit là-bas, on n'est pas épargné.
Dernière édition par Lightning le Dim 14 Juin 2009 - 14:27, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Jeu 25 Déc 2008 - 16:10 | |
| La drogue était un élément indissociable de la vie dans ces quartiers, ou plutôt de la survie. Se piquer pour continuer à avancer, euphorie relative qui redonner l'espoir dans des cœurs asséchés. Bien-être succinct et tellement éphémère. Comme beaucoup de fille, Gaby à finit par se prostituer pour avoir sa dose quotidienne. Se retrouver sur les trottoirs aux côtés de sa mère. Ce n'est guère glorieux, mais elle s'en fout, personne ne connaît son passé, personne ne pourra lui reprocher ici...
16 ans : Pour dissoudre la poudre blanche, elle mit quelques gouttes de citron dans la cuillère, puis chauffa le tout à la flamme d'un briquet. Transférant l'ensemble dans la seringue, elle serra le garrot et trouva le creux du bras pour y enfoncer l'aiguille. Le flash fut immédiat. Elle perdit le sens de la réalité. Le son lui paraissait déformé, comme distendu, mais elle entendit les pas lents claquer contre le béton nu du sol. Elle savait qu'il viendrait, un vague sourire flotta sur ses lèvres et elle tourna la tête vers lui. Lui ? Un des rares dont elle tolérait la présence, un des rare qu'elle appréciait. Même si elle ne lui faisait pas confiance. Allongée sur le ventre, il était assis au-dessus d'elle. Non pas pour assouvir quelques pulsions masculine, juste pour céder à une envie de sang. Et de toute façon, Gaby était consentait, le côté mazo qui ressort d'elle. Alors la lame s'enfonça dans son dos, déchirant les chairs, traçant profondément, incrustant à vie dans la peau, le pentagramme renversé. Et Gaby souriait, la drogue l'empêchait de trop souffrir, et elle goutait au plaisir de sentir l'acier trancher les tissus. Et le sang coulait...
Et tous les jours comme celui-là, dans cette crasse innommable, elle prit de l'âge, oubliée momentanément par l'ordre publique. Elle a vu et vécu des choses qu'on ne mentionnera pas, sales. Mais ce serai trop long et inutile de s'éterniser sur la saloperie de vie qu'elle mena. Ce n'est pas grave, vous l'avez compris. Pourquoi elle manque si cruellement de valeur morale. C'est devenu évident. Obligée de survivre dans ce monde de la rue dure et ostentatoire. Obligée de perfectionner son deuxième don. Un bouclier protecteur. Vraiment utile lors de face à face avec d'autre personnes aussi folles qu'elle...
Puis la municipalité à décidé de faire des travaux d'assainissement et malgré l'hostilité des squatteurs, ils détruisirent la quasi-totalité des bâtiment. Comme beaucoup, Gaby fut obligé de fuir. Alors elle prit l'avion. Pourquoi l'Amérique ? Et pourquoi pas après tout. Une amie japonaise qui lui avait fait connaître la langue, ce qui lui permettrait de se débrouiller. A son arrivée, elle chercha un endroit où vivre, mais rien ne lui ressemblait. Attrapée par les autorités alors qu'elle mettait le feu aux voitures, elle se retrouva devant un tribunal. Immobilité parfaite, corps roide, figé dans une inactivité presque sclérosée. Combien de temps, combien d’heures ou de minutes à attendre, sans un frémissement, sans un mouvement ? Elle serait incapable de le dire; une préoccupation aussi bassement matérielle que l’écoulement du temps ne la concernait pas. Les yeux posés sur la personne avachie sur un fauteuil luxueux avec une fixité dérangeante, insistante. Regard rendu indéfinissable, insaisissable par le vert criard et faux de ses lentilles de contacts. Les rares rayons du soleil à entrer dans la pièce s’y accrochaient, les moiraient brièvement d’un éclat agressif, allumant une flamme de vie avant que ses yeux ne s’en retournent à une passivité totale. Regard troublant par sa persistance, refusant de ciller.
Les bras croisés comme un supplicié dans son cercueil, partageant avec ce mort une rigidité cadavérique qui blanchissait ses articulations. Mais aucune faiblesse dans ce maintien, l’habitude rodée d’ignorer les sollicitations de ses membres fatigués par cette immobilité mortuaire absolue. Cependant, une sensation bizarre la fit bouger. Une frisson rampa le long de son échine et elle se retourna vers l'entrée comme si une force invisible lui disait de le faire. Là, elle vit un homme. D'un certain âge, il se trouvait dans une chaise roulante. Il avait une certaine prestance et de la classe. Sans qu'il n'eut dit un seul mot, elle le suivit. Guidée par une force invisible et qu'elle ne voulait pas contredire. Où l'emmenait-il, celui-là ? Il l'emmena dans une sorte de château transformé en école. Une école pour des personnes comme elle. Du moins, c'est ce qu'elle pensait.
Dès le moment de son arrivée, quelques temps auparavant, Gaby s'était fait universellement détester. Elle était venue avec la vilaine manie de frapper tout ce qui bouge. La jeune femme avait vraiment une grande bouche et ne se privait pas de dire ce qu'elle pensait, de manière méchante, haute et forte. Ne ressentant ni pitié ni compassion pour personne. Son passage provoquait des regards de peurs et entretenait chez elle un regard de haine. Un soir, une altercation l'avait opposée à d'autres étudiants d'un autre groupe. Deux jours plus tard, on les avait retrouvé gisants dans l'herbe, la tête et le corps couverts de coups. Jamais ils n'avaient osé dire qui leur avait fait cela, mais tout le monde s'en doutait... Manque de dénonciation et de preuves, l'affaire avait été classée et rangée, prenant la poussière avec le temps qui défilait à une vitesse hallucinante.
Cela faisait maintenant un petit temps que Gabrielle était arrivée ici, à New York. Certains la disaient folle, d'autres ensorcelée par une quelconque malédiction. Tout le monde s'attendait à ce qu'elle se fasse renvoyer à n'importe quel moment. On prenait même les paris... Et pourtant, elle était toujours là. Certes, quelque peu assagie par les heures enfermée ici, mais elle était belle et bien là... Quelqu’un saura-t-il la sortir de cette affreuse coquille ? Quelqu’un l’aidera-t-il à briser cette carapace de glace ? Elle aussi, ne demande qu’à sortir, mais elle a peur et ne sait comment faire. Malgré tout… Malgré toutes ces facettes, tous ces mots, toutes ces promesses… On peut voir dans son regard à quel point Gaby est attachée à ce monde. Elle y tient comme à la prunelle de ses yeux ! Dans les moments critiques, c’est là qu’elle dévoile sa vraie personnalité… Elle retire tous les masques.
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Oula, les fameux Rp's. Disons que... Ça dépend de l'inspiration du moment. Je peux facilement aller jusque plus ou moins 200 lignes. D'ailleurs, il m'arrive souvent de devoir faire un double post pour pouvoir tout mettre. ^^' Où avez-vous entendu parler de notre forum :
J'ai cliqué au hasard sur un top-site. La suite, vous avec compris. xD Double comptes : Votre personnage provient-il des Comics ou des Films X-Men :
Je certifie avoir lu le règlement et m’engage à en respecter les clauses. Je m'engage à toujours écrire au moins 5 lignes pleines dans chacun de mes messages en Role-Play. [Mégane] X-Jet ----------------------------------------------------------------------------- P.S. Un bonbon pour celui qui aura tout lu [Me contacter par MP pour recevoir votre récompense xD]
Tête en l'air comme toujours, je me suis trompée en tapant mon adresse mail la première fois que je me suis incrite. J'ai dû me réinscrire en mettant un petit * à côté de mon pseudo. Pourriez-vous l'ôter, s'il vous plaît ? Ça serait sympa. ^-^ Mercii. =)
Alors oui, il y a des parenthèses partout et encore une fois oui, j'ai un humour de merde xD Enfin, parfois, c'est implicite et c'est plus dur à percevoir. J'ai écris cette présentation en plusieurs fois alors les notes sont soit complètement conne, mais en général, c'est d'un cynisme et d'un sarcasme à faire grincer les dents. En clair, c'est un pseudo-humour que seule moi comprend [Et ma soeur, bien sûr ^^ C'est pas parce que c'est fin, et que c'est à notre niveau]. Un peu d'auto-dérision, beaucoup de pointes acides et de cynisme amer. Faut prendre au second degrés, sinon on est mal parti x)
J'ai un style très cru parfois, je dis les choses comme elles sont, soit. J'écris beaucoup, soit. Mais vous inquiétez pas, je suis beaucoup plus sage sur les RP's.
Il y a beaucoup d'insultes et de mots qui ne devraient pas êtres là... Je dis de suite que je suis beaucoup plus polie et sage dans les Rp's. Je n'ai écris l'histoire comme cela que pour bien montrer son caractère, pour bien la décrire ! ^^
Cette dernière phrase s'adresse notamment à l'Admin' qui va devoir se frapper toutes les lignes de ma présentation. Pour l'avoir écrite, je sais qu'elle est longue, lourde et répétitive par moment. Et bien, je voulais le remercier et lui dire que j'admire sa patience. Je ne pense pas qu'il y en ait beaucoup qui liront tout, donc à ceux là, je tire mon chapeau. Bien, ceci dit, j'espère que ce sera bon =)
Dernière édition par Lightning le Dim 14 Juin 2009 - 14:28, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Jeu 25 Déc 2008 - 16:27 | |
| Fiou! Quelle fiche! 4 posts, c'est une première je crois bien! Enfin bref, bienvenue!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Jeu 25 Déc 2008 - 17:30 | |
| Roooh je l'adore déjà :p Bienvenu ^_^ |
| | | Invité Invité
| | | | Mewen Hatan Apprenti(e) de la Confrérie Delta
Nombre de messages : 671 Age : 46 Autre(s) identité(s) : Tazer
Pouvoirs : Eletrokinesie, Voyage Matriciel
Age du perso : 20 Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Jeu 25 Déc 2008 - 18:25 | |
| Bienvenue à toi nouvelle controlatrice d'electricité | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Jeu 25 Déc 2008 - 19:08 | |
| La fiche de dieux !! bienvenu sur le forum |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Jeu 25 Déc 2008 - 19:25 | |
| Et bien. =) Merci à tous pour cet accueil chaleureux. ^-^
C'est très gentil de votre part.
Abbygaelle, ma plus longue fiche faisait 12 posts. Donc, ça va encore; x)
Andrew, dommage, je n'adore personne. Mais tant pis, on fera avec. =P Nan, je déconne, merci. ^-^
Wendy, je déteste quand on m'appelle Meg' ou encore Mégane. xD D'habitude, je mets mon deuxième prénom qui est Sophie, je préfère quand on m'appelle comme ça. x) Mais comme le mensonge, ce n'est pas beau... =)
Mewen, l'électricité m'a toujours fascinée. =) J'ai envie de me faire frapper par la foudre, juste pour voir ce que ça fait. xD Oula, à force de faire des personnages psychopathes, je vas finir par le devenir moi-même. xD
Tristan, d'habitude, on ne dit pas "Du tonnerre" ? xD Ok, promis, j'arrête avec l'électricité. u_u Merciii. =)
Le mot de la fin... Encore Merci. ^-^ |
| | | Sarai Hutt Elève X-Men Delta
Nombre de messages : 858 Age : 32 Autre(s) identité(s) : Onde
Pouvoirs : créer des boucliers énergétiques
Age du perso : 19 ans Date d'inscription : 25/06/2008
| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Jeu 25 Déc 2008 - 20:09 | |
| Bienvenue à toi ! Superbe fiche (j'avoue, j'ai tout lue et je ne peux que me dre que ma fiche est misérable à côté ) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Ven 26 Déc 2008 - 17:39 | |
| Merci beaucoup, Miss. =)
Mais non, aucune fiche n'est misérable. ^-^ J'ai mis une semaine pour la faire. =) |
| | | Azer {X-Men Beta}
Nombre de messages : 3365 Age : 35 Autre(s) identité(s) : Noah MaGuire
Pouvoirs : [ Polymorphie Animale ] ° [ Compréhension animale ] ° [ Copie les abiletés des animaux ]
Age du perso : 20 Date d'inscription : 25/09/2006
| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Ven 26 Déc 2008 - 18:29 | |
| Bienvenue à toi! Je tiens à dire premièrement que ta fiche est d'une qualité impressionnante. Même si elle est longue, l'absence de fautes et l'imagination que tu y as mise nous donne l'envie d'en savoir plus! Bon côté modération je n'ai rien à dire. Description physique : bon bon...elle semble être presque parfaite...je crois que c'est une habitude chez les filles que leur personnage soit d'une beauté extrême! ne t'en fait pas c'est superbe quand même! Signes particuliers : Contrairement à d'autre, tu as très bien compris ce qu'est un signe particulier. Parfait ! Caractère : Wow, c'était délicieux à lire. Ton personnage est très varié et c'est ce qui le rend très unique! Talent : Assez coquasse. Pouvoir : Aucun problème! Histoire : Elle est longue...parfois un peu répétitive. Quelques parties sont tirées par les cheveux mais bon, c'est très bien écrit et c'est originale. Je n'ai rien à redire! Ta fiche est superbe. Que demander de plus! En ce qui concerne ton nom, je n'arrive pas à trouver l'autre utilisateur car il n'a pas confirmé sa validation, il n'est pas dans mes dossiers encore. Je ne peux donc rien faire pour le moment...je vais essayer de chercher et de voir s'il y a un moyen pour changer tout ça! Je te reviendrai là-dessus! Fiche validée! Mutant delta! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Ven 26 Déc 2008 - 19:43 | |
| Et bien, merci beaucoup ! J'aime bien écrire et ce, depuis longtemps. =) Je pensais que j'aurais quelques petites choses à corriger, mais nan.
Pour être honnête, au début de la description physique, je voulais mettre qu'elle n'était pas belle. Un truc dans le genre :
" Gabrielle n'est pas belle à proprement parler. Elle a son charme, à condition d'aimer les putes du siècle dernier maquillées à la truelle, donc, c'est bien ce que je dis, elle est à peine mignonne. Si elle avait une quelconque envie de plaire, elle pourrait être à peu près jolie. Mais elle en a rien à foutre du regard des autres, alors elle garde son apparence agressive et déplaisante ". Mais je trouvais que ça ne collait pas trop à l'avatar, alors, j'ai mis autre chose. =)
Oui, les choses un peu... Surprenantes dans l'histoire, c'était juste pour mettre un peu de piment. Mettre un peu de rebondissement. Car, à la fin, je trouve que ça aurait fait trop mou et sage, comparé avec ce qui est dit dans le caractère.
Pour l'autre nom d'utilisateur, tu peux le valider toi-même. ^-^ Si tu vas dans " Utilisateurs & Groupes ", puis dans " Utilisateurs inactifs ", tu sais le supprimer. =) Enfin, ça ne presse pas, hein. ^-^
Bon, bah... Pour le mot de la fin, je vais encore dire un Grand Merci ! =) |
| | | Azer {X-Men Beta}
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| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Ven 26 Déc 2008 - 20:02 | |
| Ça me fait plaisir! Et voilà! Ton nom à été changé, merci de m'avoir rappelé où c'était...j'avais un petit blanc de mémoire!! J'espère que tu vas t'y plaire ici! Au plaisir de rp avec toi un jour | |
| | | Invité Invité
| | | | Azer {X-Men Beta}
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| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Ven 26 Déc 2008 - 20:14 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. Ven 26 Déc 2008 - 20:20 | |
| Oh, wow. Merci bien, Mister. =)
J'vais poster de suite. ^-^ |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: • Gabrielle Westermann. | |
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| | | | • Gabrielle Westermann. | |
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