Recherche de pensées... [libre]

« - Ah ! Le centre commerciale. Ce lieu si propice aux achats et idéal pour rencontrer du monde. »

John Edward avait dit ces mots avec sourire. Il adorait réfléchir à haute voie, cela lui permettait de synthétiser et d’analyser plus facilement ses pensées.

Au volant de sa Porshe Boxter, notre héros se régalait de cette petite brise qui rafraîchissait son visage. Soudain voyant une place, John arrêta son véhicule sur celle-ci. Sortant et fermant sa voiture, il entra dans l’immense hall du centre commerciale. Quelle architecture ! Neuve, belle et avec une pointe de futuriste, vraiment jolie. Puis tenant sa veste par-dessus son épaule, il se dirigea dans un bar en terrasse et y commanda une bière bien fraîche. Et c’est maintenant que notre télépathe allait s’adonnait à son jeux favori, la lecture de pensées.

Oui, car aux fils des années, John avait adopté cette technique simple et efficace pour retrouver et trouver les criminelles des la pires espèces. Mais aujourd’hui, il ne cherchait pas des malfrats, non, aujourd’hui, il cherchait des gens qui pourrait en dire plus sur cette institut et ce Charles Xavier.

Tout en cherchant, il aperçu Monsieur Stegen, l’agent d’entretien qui balayait les différentes pièces l’air pensif. Cette homme d’environ cinquante ans et à l’apparence ordinaire, ne sais pas et croit que personne ne connaît son secret. Oui, ce balayeur est un mutant. Son pouvoir ? Un odorat sur développer. Mais pour lui ce don est plus qu’un problème qu’autre chose, à cause de ça il est obliger de travailler avec une pince à linge sur le nez. Ce qui fait beaucoup rire notre héros.

Quant soudain, des pensée d’une femme qui se trouvait à quelque tables attirèrent son attention :
*Bon sang, est-ce vraiment une bonne idée d’envoyer mon fils dans cette institut, c’est vrai qu’il n’y a pas de frais de scolarité, mais l’enlever de son école de gens normaux n’est peut être pas si bon pour pouvoir plus tard évoluer dans la société……………Pfouuu, que de questions sans réponse……………Je crois que Carl à raison , ils faut que l’on aille voir un conseiller d’orientation*

En plein dans le mille, son fils doit être un mutant. *Je pensez pas touchez au but si vite* pensa-t-il. Mais à peine avaient pensez sa, qu’un fauteuil roulant vint cognez contre la chaise de la dames en question. Le jeune handicaper qui se tenait dans le véhicule s’excusa aussitôt :
« - Excusez moi, madame, je ne maîtrise pas mon fauteuil encore très bien
- Ce n’est pas grave mon petit, je vous comprend , moi aussi j’ai un fils qui est devenue paraplégique, il y a peu de temps à cause d’un accident de voiture. »

Mince mauvaise pioche finalement cette femme ne lui sera d’aucune utilité finalement.

*Bah la journée est longue et tant de gens vont encore passez par ce hall*…

[HRPG][je laisse le choix de Rp à qui qui veut…]

Le centre commercial, un lieu qu’elle n’avait jamais vraiment fréquenté, encore moins par un samedi après midi ensoleillé. Mais, voilà que pour la première fois depuis très longtemps, elle n’avait rien d’autre à faire que de se détendre. Faire quelques boutiques, acheter des vêtements. Noirs. Mais voilà que cela devenait compliquer, la mode était au flash, rose, jaune, orange, et trouver de simple pantalon, sans strasse ni motif devenait un exploit, finalement elle dut se rabattre sur de plus onéreux magasins, qui eux ne suivaient pas la mode des adolescentes décérébrées. Elle trouva enfin ce qu’elle cherchait et se plaça dans la file d’attente, heureusement courte.
Elle déposa les vêtements sur le comptoir et manqua de grincer des dents lorsqu’une vendeuse au sourire commerciale lui annonça un prix à trois chiffres pour deux pantalons et un tee shirt. Pas qu’elle n’ait pas les moyens, son compte en banque était probablement aussi bien fournis que celui de l’Institut à son complet. C’était simplement exagéré, elle songea un instant à revenir de nuit, avant de se rappeler la promesse qu’elle avait faite au professeur, la légalité. Elle ne pensait pas que se serait aussi compliqué. Elle se replongea dans l’allée principale du centre commercial bondé, se faufilant adroitement entre les gens pour gagner une petite librairie, qui faisait également disquaire, beaucoup plus calme. Elle se perdit dans les rayonnages et finalement acheta un livre d’Oscar Wilde, qu’elle possédait déjà, mais dans son appartement, loin d’ici, et en le voyant elle avait ressentit le besoin de parcourir une nouvelle fois, le portrait de Dorian Gray. Puis jeta son dévolu sur un cd d’un groupe de rock industrial allemand dont elle avait vaguement suivit la carrière lors d’un séjour à Ludwigslust. Elle paya le tout, et décida de s’octroyer une pause, peut être même une glace au café.

Lisbeth se mit en quête d’un café, ou pourquoi pas d’un Häagen-Dazs, elle avançait d’un pas tranquille, lorsque deux enfants, apparemment entrain de jouer au loup foncèrent droit dans sa direction. Elle tenta de faire un écart, mais son pied roula sur une canette et elle se raccrocha à la veste d’un inconnu pour se stabiliser.

-Désolée…

Elle détestait ce genre de situation, premièrement parce que la maladresse n’était pas dans sa nature, et secondement parce qu’elle se sentait alors parfaitement ridicule. Elle décrispa ses longs doigts de la veste de l’inconnu et s’apprêta à reprendre son chemin.

Cela faisait pas loin d’une demi-heure que notre héros attendait. Il avait beau lire les pensée de toutes les personnes une par une, aucune ne correspondait à ce qui recherché. Il allez pas tarder à demander l’addition pour partir, quand soudain deux enfants percutèrent une jeune femmes qui se trouvait à quelque pas de John. Celle-ci perdit l’équilibre et en tombant, se raccrocha à la veste de notre télépathe.

John Edward aida la jeune femme à se relever et lui fit un grand sourire. Il perçut en elle un peu de mélancolie. *Bah… de toute façon j’ai trouver personne aujourd’hui, et je sens que c’est pas que j’aurais pas de chance*. Notre héros se retourna vers la jeune femme et lui dit :
« - De rien… Sa vous direz de boire un verre… je vous invite... allez laissez vous tentez ? »

Il regarda la jeune femme en question elle était belle dans sa robe noir et ces yeux étaient magnifiques. Il pouvait lire qu’elle s’interrogeait sur la question…

Une nouvelle rencontre, encore une, elle avait passé les dernières années de sa vie dans un parfait anonymats, avec pour seul contact quelques internautes perdus aux quatre coins du monde la renseignant sur des contrats, et voilà que depuis qu’elle était arrivée chaque personne à qui elle adressait un mot semblait vouloir l’inviter. Il y avait eu Plasm, Jack, Links, puis Mark et enfin le nouvel inconnu. Chacun semblait vouloir, à sa propre façon nouer connaissance, paraissait elle intéressante. Elle n’y avait jamais vraiment réfléchis. En outre, elle jeta un regard polaire à l’inconnu, il était étrangement cavalier et il se dégageait une certaine arrogance, celle que l’ont retrouvait chez les gens riches et conscient de leur potentiel.

-Il ne me semble pas que nous ayons été présenté.

Son ton était plus glacial que les pôles. Elle se redressa complètement et ses yeux lançaient des éclairs, elle n’était pas de ses écervelées qui se laissaient embobinés par une chemise Armani et un beau sourire. Elle clôt les paupières un instant s’intimant mentalement au calme, après tout le jeune homme ne l’avait aucunement agressé, et n’était pas responsable de sa chute, lorsqu’elle les rouvrit elle s’était quelque peu adoucis, mais restait bloqué par les manières beaucoup trop désinvolte de son interlocuteur.
Elle comprit soudain d’où venait son malaise, pendant une fraction de seconde lorsque sa peau avait effleuré celle de l’inconnu, elle s’était sentie mise à nu, la même chose s’était produite avec Plasm. Elle devenait percevable, en partie du moins, lorsqu’un mutant la touchait, si tant est que ses pouvoirs aient un rapport avec la télépathie. Elle pencha légèrement la tête pour mieux observer l’homme. La première chose dont elle fut certaine c’est qu’il n’était pas un habitué de l’institut, elle avait en mémoire chaque noms, et chaque dossier de chaque personne ayant ne serait ce que séjournée à l’école de Xavier.
Il restait donc deux possibilités, soit il était de la Confrérie, soit un indépendant, comme elle l’avait été. Elle s’éloigna discrètement, autant éviter de se mettre en position de faiblesse dans le cas où elle aurait a s’enfuir. De plus, il ne semblait pas avoir perçut qu’elle était mutante.

Finalement elle acquiesça à la proposition avec plus de douceur que précédemment.

-Je peux bien accorder ça à la personne qui m’a évité de tomber.