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 Inscription de Niana.

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MessageSujet: Inscription de Niana.   Inscription de Niana. Icon_minitimeLun 16 Fév 2009 - 13:10

Nom : Anônumos du Khaos.

Nom usurpé [ Identité sociale ] : Clarks.

Prénoms : Naïja Niana Nrazora.

Prénom usurpé [ Identité sociale ] : Shana.

Surnoms : S-6, Black Sun ou Rose Aimée.

Âge et date de naissance : 19 ans, le 13/04/89

Genre : Féminin.

Clan : Neutre.

Pouvoirs

Passif : Niana est une hybride papillon, c'est-à-dire qu'elle possède des ailes de quatre mètres d'envergure qui lui permettent de voler. Elle a également une peau violette à cause d'un taux élevé d'amétrine. Ses ailes peuvent être rangées dans des espèces de cocon sous ses omoplates. Ses ailes sont particulièrement robustes et parcourues de vaisseaux sanguins. Celles-ci peuvent également lui permettre d’effectuer des bonds ou des pirouettes aériennes.

Offensif : Elle génère de l'électricité dans les nervures de ses ailes et peut s'en servir comme d'une arme. Son électricité lui est vitale. Elle peut envoyer des décharges d'une intensité moyenne ou juste de simples étincelles mais ne peut en aucun cas se vider de toute son électricité. L'électricité ne conduit pas l'oxygène, aussi risque-t-elle à tout moment d'en manquer. C'est pourquoi elle a toujours un inhalateur sur elle (Elle a du sang dans les veines, mais son hémoglobine partage ses veines avec l'électricité).

Niveau de maîtrise des pouvoirs : Niana maîtrise le vol à la perfection à une hauteur de 100 mètres et à une vitesse de croisière de 50 kilomètres par heure pendant au maximum 3 heures. Au mieux de sa forme, elle pourra atteindre 130 kilomètres par heure. Étant une jeune fille plutôt mince, elle ne peut pas porter de passager trop lourd pour l'instant. En ce qui concerne l'électricité, son don ne se manifeste qu'en cas de peur. Elle ne peut que générer des étincelles pour l'instant ou de petits éclairs quand elle est en colère.

Lien entre les 2 pouvoirs : Comme les papillons de nuit, Niana a besoin de réchauffer son sang puis son corps trop fragile pour s'envoler en faisant vibrer ses ailes par le biais de l‘électricité qu‘elle génère. Battre des ailes à toute vitesse lui permet d’augmenter la température de son corps tel qu‘un échauffement physique, exactement comme son pouvoir électrique qui la réchauffe de l'intérieur. Sans cela, elle demeurerait à terre.

Description physique : Niana s'habille toujours le plus possible, ne laissant pas les autres voir sa peau violette. Elle aime l'excentricité, même si elle préfère s'habiller de noir. Elle a les cheveux très longs qui lui tombent aux chevilles, d‘un noir et d‘un mauve extrêmement sombres. Ses yeux sont dorés, mais souffrent d'hétérochromie: d'autres couleurs, aléatoires s'y invitent parfois. Cela lui donne un air mystique et étrange qui trouble souvent ses rares interlocuteurs. Ses paupières sont souvent maquillées de noir. D’ailleurs, son iris droit souffre d’une daltonie particulière: la perception de sa pupille confond le vert avec le rouge. Ses joues, portées vers un rose très pâle, sont émaciées. Elle a de petites plumes derrière les oreilles, résultat de sa mutation (Normalement, les papillons ont des antennes de plumes, mais sa mutation s'est arrêtée prématurément.). L’hybride a des membres souples et fins qui lui donnent une élégance noble et ce, malgré sa maigreur.

Signes particuliers : Peau violette, hétérochromie oculaire, cheveux déraisonnablement longs, de nombreux piercings aux oreilles, un tatouage noir sur le haut du dos, un sur la nuque, un sur le bas-ventre, deux sur les avant-bras et deux sur les chevilles. Ce sont des signes tribaux. Sur l’arrière de sa cuisse droite se trouve le dessin d’un papillon, dont les ailes s’étendent sur la totalité de sa jambe. Elle possède une cicatrice sur le côté droit de son crâne et de nombreuses autres sur ses bras. Aussi, il y a une étoile gravée sur sa nuque. Pour finir, l’hybride a une phobie monstre de toucher qui que ce soit.

Caractère, tempérament : Niana est aussi inexpressive qu'un cadavre... Mais, derrière cette insensibilité se cachent une haine et une tristesse uniques. Parfois, elle éclate et grogne comme un félin. C'est une des solutions qu'elle a pour s'évader, la seconde étant d'imaginer un monde rempli de sucreries, de parfums et de contes de fées pour oublier le monde des hommes, pour retourner à la naïveté d'une époque disparue. Ainsi, elle ne ressent aucun désir corporel pour qui ou quoi que ce soit dans le vrai monde. Même une simple conversation est trop intime pour elle. Sa nature d'hybride papillon explique cela en partie: les papillons femelles produisent bien plus de phéromones que les humaines. Donc, elle prend de la distance avec les gens durant ces moments. Elle hait les autres autant qu'elle se hait elle-même, car elle dissimule une peur exacerbée du monde extérieur derrière tout ce pessimisme. En revanche, Rose Aimée est très curieuse et sait comment se procurer une information, lorsqu’elle la désire vraiment. De plus, son imagination innove quotidiennement son existence, puisqu’elle regorge d’idées totalement loufoques. Elle a tendance à oublier sa nature mutante et qu'ils sont plusieurs dans sa condition. Son esprit a développé un sadisme et un masochisme terrifiants. Néanmoins, l’hybride possède plusieurs phobies: les télépathes, la foudre, l’eau, le toucher, les miroirs et sa propre voix.

Talents et Compétences particulières : Niana use du langage des signes et du braille. Douée en calligraphie, elle parle couramment l’anglais, le français, le russe, l’irlandais, le japonais, le grec et le latin. Passionnée de musique, elle maîtrise le ballet et joue du piano, du violon, du fifre et de la harpe. L’hybride a un passé de gymnaste, d'acrobate et de funambule. De plus, elle a pratiqué des arts martiaux, manie très bien l'arbalète, l'arc et l'arme à feu - de petits calibres, ainsi que le fouet et la double épée. Elle cuisine également très bien et est une spécialiste de la couture et de la broderie.




Dernière édition par Niana le Mer 18 Fév 2009 - 18:41, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Inscription de Niana.   Inscription de Niana. Icon_minitimeLun 16 Fév 2009 - 13:13

Histoire du personnage

///////////////////// Anônumos du Khaos ///////////////////// Zéro jours /////////////////////



Les jambes tremblantes, Naïja remonta son imposante chevelure noire en une sphère de tentacules bouclées. Prenant son tailleur griffé de sa main libre, elle fila aussitôt dans un coin d’ombre afin de se revêtir. Du sang filait encore vers ses genoux tel que le bureau en était recouvert. Elle avait peur de penser le véritable mot de cette situation, car son patron au nez aquilin se morfondait de plaisir à la voir se trémousser en renfilant sa petite jupe, puisqu’il rêvait de la lui arracher depuis des semaines. La femme jeta son chemisier dans la poubelle, tandis que ses jambes frémissantes la poussaient hors de cet endroit. Pendant ce court instant, l’homme avait tiré lentement un cigare d’un de ses tiroirs à clé pour en délivrer de longues tornades brumeuses. La petite donzelle aux iris emplis d’anxiété contourna le cadre métallique et le salon des employés, encore en pleine festivités de l’Halloween. Des larmes miroitaient sur son visage si fin, si doux. La terreur l’embrassait jusqu’à ses entrailles, alors qu’elle descendit subrepticement les escaliers...

Soudain, un homme surgit d’un couloir adjacent à sa cadence effrénée. Pourquoi avait-elle négligé de prendre l’ascenseur? Sourde à ses nouvelles avances, le dos de Naïja rencontra le mur avec dureté. Il cajola sa nuque. Par ce pronom, elle pensait une fois de plus à son patron. Un hurlement strident stupéfia son supérieur qui lâcha prise sur les bras de la jeune femme. Celle-ci fit une mimique de partir à droite, mais se corrigea immédiatement sur la direction opposée. Enjambant le garde, sa jupe d’un ciel d’érubescence voleta quand ses pieds quittèrent une marche. Comme une gamine, sa chute saccadée s’accéléra sur les lieux construits en un colimaçon géant.

Toutefois, la fin fut moins profitable pour elle. L’impact du carrelage ironiquement blanc lui assena quelques côtes. Or, la femme outragée se releva et regarda le dixième étage. Il avait vu, malin, les détails de son malheur.

- Vous... vous... Vous... Parjure! Diable! Je n’espère pas votre mort.... Non ... Je souhaite vos larmes, votre sang, votre agonie, votre chute et votre souffrance la plus exquise.

Un vacarme secoua les marches, car ce personnage se moquait de cette petite catin effrontée. Naïja mordit son index, jusqu’à le saigner, le briser et l’arracher. Étrangement, des étincelles facilitèrent son acte et ce, sans qu’elle ne s’en aperçoive. Sa bouche tachée le recracha , pendant que sa main se réfugiait dans son veston. Elle tituba jusqu’à la porte d’entrée, l’injuria sans remords, cria sa haine de nombreuses fois, avant de courir à l’extérieur. Les rues se ressemblaient, la dame désirait s’éventrer, mais une foi calcinait son âme. Sa main mutilée devenait des filaments puis des rivières. Les yeux troubles, sa course éternelle finit au seuil de mains d’une étrangère. Celle-ci vit ses sévices et rejoignit la chapelle du révérend Clarks.

Ce personnage extrinsèque à Naïja était en réalité une nonne qui l’avait amenée en ces lieux dans l’unique destinée de la purifier. Toutefois, la femme se réveillait en hurlant et en déchirant ses draps. La rage imprimait sa beauté disparue, alors que la lune suivait son chemin scrupuleusement. Son carnage individuel dura plusieurs mois, car son ventre enflait dangereusement. La gentille étrangère n’osa jamais se représenter en face de la jeune dame, puisque sa protégée jetais des malédictions sur toutes les Soeurs venant lui fournir de la nourriture. Chaque jour, le carrousel de cet enfer s’accompagnait d’une haine sans équivoque pour le Monstre; nom affectueusement donné à sa progéniture. Au second mois, la future mater s’amputa de son majeur droit. Naïja n’arrivait plus à se lever décemment avec cette immense toge blanche qui cachait toute peau visible. Elle martelait son estomac par instants, mais ses mains finissaient par ressentir une intense douleur. Étrangement, sa dureté étonnait la lueur d’intelligence qui lui restait. Le lieu du Saint Esprit subissait ses hurlements, ses crises et ses chaleurs sans mot dire. La population ne venait plus depuis des années, donc le révérend Clarks ne se souciait pas des bruits.

Quand la femme eut atrophiée cinq de ses doigts, l’homme de foi et directeur de l’endroit daigna enfin la voir. Son visage ruisselait de sueur froides, ses jambes et son coeur tressaillaient, lorsque monsieur Clarks posa des yeux fatidiques sur ce membre du sexe faible.

- Conduis-moi à une clinique qu’ils crèvent cet abcès!
- Tout être mérite...
- Un ÊTRE! Ce gosse va CREVER! Je vais m’éventrer et manger cette PUTRÉFACTION DE LA VIE!
- Madame, soyez raisonnable. Votre...

Cette fois-ci, la femme se redressa avec une énergie si brusque que l’homme de Dieu recula jusqu’au seuil de la chambre d’ami. Un hurlement strident jaillit de sa minuscule gorge, ses joues semblaient s’évanouir derrière les muscles de sa mâchoire. Le son infâme se répercuta jusqu’à l’entrée de l’église. Naïja frappa son ventre sous des yeux horrifiés, mais sa main intacte contenta de ressentir quelques contractions, quelques élancements. Comment un enfant pouvait-il être si rigide? Pestant contre ce bout de carcasse, elle releva sa toge afin de trouver un moyen de s’enfuir. Or, monsieur Clarks agrippa ses hanches subitement.

Le reste fut indigne d’un homme de foi qui livrait des allures psychopathes au membre du sexe faible présent dans cette pièce: Naïja.

Il l’avait laissée quitter sa couche devenue sale. D’ailleurs, c’était lui l’avait rempli de... La dame tourna au coin d’une rue en déchirant ses habits, bien qu‘elle serra une bourse blanche dans sa main valide. Ses souillures la blessaient encore, donc elle abandonna ses chausses pour se vautrer dans la neige. Le ventre bien rond, Naïja entendit seize heures sonner sur la grande horloge d’un édifice surplombant l’endroit. Bousculant le monde qui criait au nudisme, ses iris farfouillaient le bloc de pierre le plus gigantesque de la ville. Elle retrouva facilement le sien. Soudainement, une voiture s’arrêta prestement à ses côtés et son conducteur sortit de son bien sur quatre roues pour s’approcher de la femme. Hébété, son visage ciselé durement par la vie ne cessait de retomber sur le morceau disgracieux du corps de cette dame. Les yeux de Naïja sourirent puis elle lança son malheur sur lui. Cinq doigts gisaient désormais à ses souliers vernis et la femme lui assena un coup de genou sur sa très chère masculinité. Son patron se recroquevilla instantanément sur lui-même en fixant la folle. En effet, ses longs cheveux épars plongés autour de ses mains martyrisées... Il se mit à l’admirer par cruauté quelques secondes, avant de jouer avec sa logique. Sa panique s’estompa, lorsqu’il se redressa tranquillement en se dévêtissant de sa veste. Le président directeur général des ressources économiques du département de la STA (Sources de la Taurine Améliorée) lui tendit trop amicalement l’objet avec une confiance nouvelle et intangible. De ses pupilles sombres, il lui ordonnait de le prendre, de se couvrir. Naïja enfila d’abord avec son membre décharné et finit d’elle-même par le gauche. Une main flirta avec la courbe de son cou. La femme enceinte cria au beau milieu de la rue, ce qui inquiéta plusieurs passants. Elle, qui, naguère, aimait tant la tendresse de l’autre sexe, laissait sa main crisper ses ongles inégaux sur le cuir du manteau si chaud, si lui.

Un tintement venant d’une poche retentit, ce qui activa son corps à se précipiter vers la voiture. Son patron la retint contre lui, avant de la soulever pour la placer sur le siège du passager. Il sentait ses faiblesses la prendre, pendant qu‘il faufilait une main perverse pour saisir ses clés. Par exemple, sa vitesse était moindre et sa résistance plus mince qu’un papier de soie. Bientôt, l’homme d’entreprise prit son siège, tout en remarquant le sommeil soudain de la nudiste. Le regard furtif, il se pencha à l’arrière pour saisir une couverture. Jetant ce carré de mêlasse parfumée sur son corps, il lui affectionna une tendresse étrangère sur son visage lustré par la peur, avant de quitter les lieux à toute vitesse.

Six heures se passèrent parmi le sommeil agité de la dame et l’attitude monotone du scélérat. La possibilité devenait de plus en plus évidente avec ce ventre vociférant une grosseur phénoménale pour ses cinq mois... Ses cheveux bleus recouvraient ses yeux semblables, pendant que ses traits d’argent lunaire se perlaient d’une grâce inhumaine. La cruauté et la beauté n’interdisaient pas des bornes compréhensibles au profond de cet être qui conservait un oeil manipulateur sur l’heure de sa chère Subaru - étonnamment couleur nuit. Le jour brûlait l’obscurité, pendant que les iris clairsemés d’or se dévoilaient au plafond noir du mobile. Un lourd silence habita l’endroit soixante minutes, avant que le conducteur cède à sa fierté pour s’enquérir de son état :

- As-tu bien dormi?
- Je veux des vrais vêtements.
- Inutile.
- Pourquoi?
- Je vais te déposer chez le docteur pour crever ça.
- Parles-tu de l’abcès?
- Oui.
- Je veux tuer ça par moi-même. Penses-tu réellement que j’ai envie de prendre des risques sur ma tête pour l’enlever prématurément?
- Nra est comme moi, il fait des choses étranges.

Zora optait pour les deux chemins directs et doubles.

- Essaies-tu de me paraître prétentieux en parlant de toi-même à la première personne?
- Non. Je suis son jumeau, voilà tout.
- Des choses étranges? Que veux-tu dire?

À la suite de ces questions, Zora entreprit de s’arrêter dans un centre commercial. Il se tut volontairement et infiniment, quand le moteur s’arrêta. Sa passagère demeura muette, stupéfaite de l‘endroit de leur arrêt. Zora quitta son siège puis ouvrit la portière de la chose femelle. Lui refermant son manteau prestement et agrippant sa main sans se soucier de sa vitesse, l’homme marcha vers l’entrée en se moquant royalement des regards outrés de quelques personnes. Bref, Zora lui donna une carte de crédit, ainsi que cent quatre-vingt minutes pour qu’elle prenne tout ce dont elle avait besoin. Naïja aurait pu songer à fuir, mais le luxe de son enfance embrassa toute logique. L’oeil empli de tempête, son compagnon pensait à Nra en dénudant une marionnette en forme de lapin de sa poche droite. Il observait cette rescapée des désirs sexuels de son frère depuis un moment; justement, ses doigts avaient coupé la gorge de cette moitié en question. N’est-il pas si facile d’annihiler l’existence d’un être exécrable et traître? Encore mieux si les sentiments destructeurs qui vous habitent l’âme font oublier toute raison. Pour résumer, tout ce que le corps de Nra pouvait expulser contenait de l’amétrine, un bien unique au monde : une pierre hybride entre la citrine et l’améthyste pouvant rayer une vitre. Cela ne consacre rien de particulier en soi, quoique sa condition l’empêchait d’être fécond. Donc, cette femelle était comme eux: les autres, les incompris, les fidèles de leur foi. Il sentait les doigts de Naïja dans son autre poche, car chaque pas lui évoquait la scène, où elle les lui avait lancés. Tout à coup, Zora rencontra un trouble immense.
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MessageSujet: Re: Inscription de Niana.   Inscription de Niana. Icon_minitimeLun 16 Fév 2009 - 13:15


Comment avait-il pu négliger un détail aussi primordial? Ses pieds cherchèrent sans le moindre souffle dans toutes les directions possibles, quand une silhouette surgit derrière lui. Le temps imparti venait de s’écouler en entier et ses yeux terrifiés de surprise provoquèrent la moquerie chez Naïja. Donc, son visage s’approcha dangereusement du sien. Zora plaça ses mains sur ses épaules afin de l’empêcher, mais la femelle mêla ses lèvres aux siennes brusquement. Les yeux exorbités, la sensation d’un objet dur s’enfonça sur sa langue, lorsque celle de la dame osa s’aventurer davantage dans son exploration buccale. S’arrachant de sa tendresse, le rire de Naïja s’opposa à la fureur de Zora qui recracha un auriculaire dans ses mains. Celui-ci le mis simplement dans sa poche, tout en effaçant des remords de rouge à lèvres écarlate avec son revers de manche. Son esprit prit enfin attention à sa nouvelle apparence. Il prit subitement ses poignets et examina l’état de leurs débris. Les manches bouffantes d’une robe noire dissimulaient leur vue désastreuse, voir honteuse. Une boucle mielleuse et blanche prônait le ventre ensorcelant, pendant que les larges volants s’alignaient adroitement sur ses jambes naquîtes des pires fantasmes. L’homme sentait sa présence tel un astre inoubliable, quand Naïja fondit dans ses bras en ressentant plusieurs coups.

Ainsi, Zora la rattrapa de justesse, avant de filer vers sa voiture. Tenant un sac à main rouge avec deux doigts, le corps continuait de bouger, malgré l’inconscience de la femelle. Il sentait son ventre contre lui, sa tête ballotter sur son épaule. Comment pouvait-elle l’attirer autant dans cet état? Il trouvait sa mimique folle, ses doigts décrochés, ses goûts de mondaine dégoûtants... Pourtant, Zora la voulait. Du sang coula de sa bouche, pendant que ses résolutions spontanées le possédaient.

Les mains tétanisées sur son volant, il vit finalement la clinique privée. Le jumeau courut avec Naïja dans ses bras et hurla pour de l’aide en arrivant. Une civière le soulagea de ce poids supplémentaire, quand on lui demanda de les suivre. Trois chaises métalliques faisaient face à une vitrine gigantesque. Une porte à droite suivait, tandis que l’infirmière rejoignait ses confrères pour les aider. Le garçon à la chevelure bleue vit l’astre exploser en des hurlements stridents, le traumatisant probablement à vie du fruit de la copulation humaine. Devenu sourd après deux heures, cinq médecins entouraient la femelle, quand il se décida à entrer dans la pièce. Chaleur, cris, sang... Naïja murmurait des folies, alors qu’ils se décidaient à entamer une césarienne. Zora se pencha derrière sa tête afin de l’écouter. De l’eau trempa sa chemise, des lèvres s’unissaient à sa joue. Il ferma ses iris sur sa beauté diurne et décroissante. Un temps passa, le jouvenceau dégustait l’impression de sa vie près de lui. Cependant, un coup d’épaule le ramena à la vie. Un spasme avait percuté Naïja, la laissant les yeux ouverts et amplis de larmes d’érubescence; leur sang causa un sentiment désespéré dans l’esprit de Zora. Sa bouche tenta de retrouver la sienne. Or, sa gorge et son coeur de miel s’étaient déchirés. Désormais, tous les employés de la clinique s’affairaient autour du ventre décapité. Hébétée, la mâchoire tombante, l’homme rejoignit l’attroupement près de ce qui avait été ses hanches. Zora n’aperçut pas les filaments cristallins s’échappant au fil du battement de ses paupières. Elle, Naïja, n’existait plus. C’était fini.

Maintenant, ils gigotaient tranquillement dans les organes internes de la belle d’autrefois. Des gants repoussèrent une fine couche pâle tachée de mauve et en sortirent un petit garçon maladivement blanc, qu’ils qualifièrent aussitôt d’aîné. Son crâne était relié, par la chair, à deux autres êtres vivants. Des incisions précises réussirent à les séparer. Donc, une petite fille parfaite, hâlée, fut escorté par les mains d’une jeune damoiselle qui coupa immédiatement son cordon ombilical. Étrangement, Zora se demanda la motif de leur hâte précipitée à extraire les deux enfants du corps mutilé. Il observa leur éloignement subtil et craintif, alors qu’une petite toux percuta le son fébrile de la pièce. Une main mauve s’ouvrit et se referma vers l’unique néon des lieux. L’unique enfant née coiffée, la chose se révéla être de sexe féminin. Personne n’osa s’approcher, sauf Zora qui enfila des gants et un masque prestement. Un docteur voulut l’en empêcher. Or, il le frappa sans remords. Les jumeaux normaux furent expédiés dans une salle adjacente avec tout le personnel, désaxé, par le virus de chair violacée. Ses iris bleutés confrontèrent ses mains minuscules, ses joues étranges, d’un rose si tendre comparativement au reste de sa carcasse. Le jouvenceau cracha sur ses yeux et tapa des mains pour la surprendre. Cependant, le truc n’eut aucune larme. Prenant des ciseaux, il s’occupa de la Haine de Naïja - il était chirurgien. Dégoûté d’étudier les coutures de l’objet, l’homme se renfrogna mentalement. Il se promettait de venger la belle dame. Sur la damnation de cette carcasse soyeuse, ce bout somnolant sur son estomac portait ses pattes de la chair à la bouche.

- Tu... tu... Tu...

*Truc manger Naïja. Truc te regarder. Truc avoir le Malin en lui. Truc tenter de bouger.*

Enfin, Zora se défigea et s’empara de l’Horreur. Il nettoya ce vice vivant, avant d’aller voir le visage de celle qui lui donna sa main au sens figuré. Priant sa foi, son honneur, sa dignité, il espéra la paix pour son âme. Ayant balancé le truc dans une couverture tenue comme un sac, l’homme s’affaira à retrouver les membres du personnel. Dans le couloir, une femme tenait deux des triplés dans ses bras en leur chantonnant des rimes improvisées. La lumière cinglante lui creva le crâne, tandis que tout le monde interrompit son manège faussement serein en entendant le monstre tousser. Zora ne savait pas si il pouvait utiliser ses capacités sur autant de gens. Néanmoins, ses pupilles se transformèrent en de parfaits triangles abyssaux.

Il effaça l’image de l’Horreur et la sienne de chaque mémoire. Les souvenirs vifs de Naïja les troublait aussi, donc il arracha monumentalement sa belle de leur tête. Les sept effectifs furent nettoyés, il les laissa quitter l’endroit sans se soucier de sa présence et du massacre. Zora s’avança vers celle qui tenait les jolis nouveaux-nés. Le garçon semblait plus pâle qu’une toilette et la fille représentait exactement sa mère. Toutefois, chacun roucoulait dans des couvertures bien chaudes. Tenant toujours son bagage d’une main, l’homme usa de sa voix envers elle. Comme un reptile, le charme de sa voix se fit d’un envoûtement sensuel :

- Nettoie la salle d’accouchement. Inhume le corps à la morgue comme victime indentifiable. Finalement, occupe-toi de ces deux-là au péril de ta vie. Mais, choisis toujours la fille en premier.

Le mutant, confondant le véritable terme pour Bourreau, venait encore d’user de ses capacités étranges. Sur la fin de ces mots, le pantalon blanc vogua vers la gauche, alors que Zora s’échappait par l’arrière. Une fois hors d’atteinte, il laissa sa peine couler, jusqu’à sa voiture. Là, il ligota le monstre mauve, malgré sa chétivité.

Étonnamment, Zora avait gardé ses gants. Il ne voulait plus les enlever. Il roula quelques heures en supportant les railleries du truc. Or, sa patience se consuma après sept heures. Sa route l’avait mené dans une ville de poules de luxe, où se trouvait malgré tout orphelins et chats errants. Une petite fille caressait sagement une créature noire, pendant que ses petites tresses blondes encadraient son faciès à moitié calciné. Un oeil crevé et une chair fondue remplaçait le côté droit de son visage triangulaire. En effet, Zora atrophia son chemin près de l’humaine et lui ouvrit la porte. Croyant à un monsieur donnant des bonbons contre quelques jeux, Nik sautilla vers le siège du passager en glissant subtilement son animal de compagnie sous son bonnet rouge. Zora la prit sur ses genoux et la serra contre lui très fort, tout en lui enfilant des gants subtilement. Nik lui fit un clin de son unique oeil, mais sentit la présence du monstre sur les sièges arrières. Le temps qu’elle se penche pour regarder, le conducteur ferma sa porte en s’étirant vers elle, avant de démarrer à toute allure. Personne n’accorda la moindre attention à la disparition de l’orpheline. Zora avait besoin d’une bonasse pour les couches. Cette chose était le mal incarné, mais les besoins de la vie avaient une odeur qu’il n’appréciait pas.



///////////////////// Black Sun, S-6 ///////////////////// 2564 jours /////////////////////



Un cratère. Un long fil. Une sphère métallique.

Dans sa bulle de cordes torsadées, cet acier meurtrissait ses pieds. Mais, était-ce important? Non. La foule de croyants criaient plus haut. En vérité, ces croyants ne lui faisaient plus d’éclats. Les sévices de sa carcasse ne paraissaient plus; ils étaient nombreux au point de faire d’elle une plaie de sang vivante; ses mains luisantes en étaient la preuve. D’ailleurs, S-6 évitait par-dessus tout de croiser son être avec cette vue.

Soudain, un fouet surgit et agrippa la boule, ce qui la fit se balancer dans tous les sens. Molle, sa carcasse suivit le cours de chaque coup dans un résonnement qui se noyait au sein de la cacophonie rugissante des autres. La fête se perpétuait parmi les hommes dansant la valse avec des cadavres féminins totalement nus. Un pentagramme inversé était gravé au-dessus du trou de la jeune créature violette. Le faciès du bouc la fixait, pendant que son épaule droite se fracassait de plus en plus. Son repas de nouilles sèches revint à la surface de ce monde d’ailleurs. L’horloge sonna le nouveau jour. Elle ouvrit sa bouche mécaniquement afin de mordre sa chair. Ses canines aiguisées par les bestioles de fer de son bourreau, Z’ra, entaillèrent sa main totalement rouge. Tous les êtres devaient avoir un bourreau. C’était la loi des choses comme elle. Ces insectes rampants qui ne comprennent que ce qu’ils désirent. Sa sottise brimait toute flamme, tout excès. Son unique but demeurait, au-delà des abysses tortueuses de ses bracelets de Pétales, celui de surpasser la Royauté afin de s‘approprier le Trésor. Ses bracelets de pétales, ce sont ses mémoires, la Royauté, c’est la classe des Bourreaux et le Trésor, c’est le bonheur absolu: la mort. Tout ballotta encore, ce qui la projeta férocement sur une paroi, tandis qu’un carreau se fichait dans son coude droit. Aucun hurlement, aucun gémissement. La jeune créature laissait ses iris se perdre volontairement entre le vide et les illusions des fleurs. En effet, sa seule lumière figurait au sein d’un seul rayon illuminant des jardins de ces immenses pétales colorées. Les serres du Suzerain Clarks regorgeaient de messieurs savant l’art de donner la vie à la défécation du magma. Ses digressions de son propre monologue intérieur, bien qu’imagé et usant des capacités sensorielles pour écrire ses Pétales, ne purent que la mener au Maître bleu. S-6 ou Black Sun se méfiait avant tout de Z’ra, car il violait les crânes.

Cet homme vous ensorcelait de sa voix puis vous anéantissait. Les mots n’existaient plus pour la chose, plus inerte qu’en vie. Les cordes vocales n’étaient que des instruments disgracieux à éradiquer. Toutefois, Z’ra appréciait entendre la prose sur un air au piano ou au violon. Le Conteur de Sabylle, grand homme de lettres, lui enseignait les Arts, tandis que La Pendue, femelle sans pieds et érudite, donnait les << leçons >> avant le Crépuscule. Son coude la rendrait davantage veule qu’à la norme. Chaque note cassante lui valait vingt coups de fouet. Souvent, son bourreau s’énervait et la mettait avec les Chauves-Souris comme présentement. Bien que l’Apparaître, l’allure, de son quotidien puisse évoquer la vie normale de toute personne, Black Sun n’avait rien comparativement aux autres. Chaque objet qu’elle faisait ne méritait pas de survivre devant son bourreau. Z’ra, chaque soir, la...

Z’ra.

Il la fixait maintenant. Près du levier, l’homme l’activa afin d’abaisser la sphère de la créature. Son faciès violacé aux joues bleues - coups et piqûres en cause - réprimèrent un dégoût profond. Cette répugnance journalière lui donnait un << droit >> supplémentaire à plus de << Puretés >>. Mais, aujourd’hui, un bruit imprévu surpris la chose qui hurla à la mort. Ses épaules tremblèrent, malgré sa résistance. Son esprit prenait conscience de sa chute quand le Mal engloutit sa cage en entier. La boule, telle une perle cassée, se faufila entre les obstacles pour se caler près d’une caverne. Sa frêle stature lui permit de se glisser entre deux triangles métalliques en tentant une forte régression de sa terreur. Pourtant, ses lèvres ne purent retenir l’air bien longtemps, car des barbelés sous-marins entravaient la moindre remontée. Des tornades minuscules et dorées l’entourèrent, ses cheveux inégaux l’habillaient sur ses loques blanches. La créature remarqua subitement une chaîne qui menait dans le trou sombre auprès de sa boule. Celle-ci ondulait prestement tel qu’un serpent. Secouée de spasmes, ses mains cheminèrent rapidement vers l’objet solide qui bougeait tout de même rapidement. Or, cinq griffes appuyèrent rudement sa taille pour l’handicaper de son geste. Au même instant, elle s’appropriait une bosse dans ses loques. Un gémissement fut étouffé par le liquide nauséeux. Z’ra usa de son autre main, armée, pour déchirer sa nuque jusqu’au milieu de son dos. L’évanouissement la toucha, l’eau la laissa sans souffle. Toute pression fut trop titanesque pour son absence de coeur. Le Bourreau ressentit un poids inhabituel dans les bras de la Chose, mais il l’ignora. Le mutant amena sa congénère vers la surface en évitant précieusement de se blesser. Il plaça un collier de métal sur la gorge de S-6 et explora du regard sa peau intouchée en la traînant avec sa laisse vers la surface.

Parfois, vous avez ce fantasme de la chose pure. Rose Aimée, son surnom péjoratif, ne s’offrait à personne. En effet, Z’ra veillait jalousement sur la virginité charnelle et psychique de la créature en se promettant qu’aucune âme ne l’atteindrait. C’était la Haine de sa mère. Au lieu d’amener son amour enceinte, jadis, en ces lieux de foi et de rites dérisoires, il prévoyait secrètement de s’unir à elle d’un baiser. Néanmoins, l’avenir usurpe les plans, usurpe les espoirs. Une secousse frappa sa victime quand il atteignit une corde près de la roche. Elle recracha l’eau sur son visage masqué et mordit son épaule comme un animal. Un son, bestial, s’échappa de sa gorge qui se tut sur-le-champ. Z’ra tira sur sa chaîne, sauf que Rose Aimée donna toutes ses forces sur une paroi avec un coup de pied. Celui-ci se blessa, craqua. Son acte ne s’arrêta qu’à l’instant, où des maillons de métal qui bougeaient d’une célérité agaçante à l’oeil nu surgirent près d’eux. S-6 libéra ses doigts de leur poids en encerclant le bas du masque de son bourreau. En rejetant la douleur, l’eau par convulsions, ses iris devinrent enflammés. Le métal saigna le tissu puis la peau. Tout suinta, tout se brisa. D’un geste vif, de sa dernière volonté, ses dix doigts tournèrent la chaîne autour du cou de Z’ra. La fillette attendit ses supplications, avant de s‘esquiver sur une maille en quittant toute conscience.

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MessageSujet: Re: Inscription de Niana.   Inscription de Niana. Icon_minitimeLun 16 Fév 2009 - 13:16

///////////////////// Reverentia ou résumé. /////////////////////


0 à 7 ans : Cobaye d’une secte curieuse de découvrir les mystères de sa chair. Élevée d’un oncle psychopathe, amoureux d’une morte, qui tortura son être entier entre l’art de devenir bourgeoise et celui d’être meurtrière depuis le premier jour de sa vie. Chaque mission lui valait une heure de paix dans sa cage de fer, les Chauve-Souris. Le sang goûtait ses doigts si délicats, la folie consumait l’espoir.

7 à 13 ans : Errance. Défaillance. Déchéance.

La chaîne mécanique l’avait menée hors des souterrains de la secte. Toutefois, Rose Aimée était revenue en cet endroit pour le brûler. Ne connaissait-elle pas mieux ce trou que quiconque? Cette créature avait pris possession du Trésor; le journal, l’argent et le coffre. Elle avait fini sur le seuil d’une forêt luxueuse et chaude. Deux années perdurées à se cacher de tout humain, demeurer chaste du toucher tactile d’autrui. Un jour, elle vit une petite fille avec un oeil crevé se jeter d’un arbre. La mutante violette s’en approcha et découvrit un lionceau noir qui fixait son cadavre. Aussitôt, le félin courut vers l’enfant en tentant de rugir sur Rose Aimée. Ressemblant davantage à des miaulements, ses mains mauves emprisonnèrent la bête facilement. Cet animal, il devint la seule présence à ses côtés.

Plus tard, elle trouva une maison isolée sans propriétaire apparent. S’y installant, elle découvrit le recueil d’un Hermite; livres dévoilant le fameux Savoir de son autrefois, des pièges...

La civilisation lui apparut comme un univers plus loufoque que le sien. Heureusement, sa bête l’accompagnait toujours. Heureusement? La bête, oui. Être heureuse, non.

///////////////////// Tea Party / Rose Aimée ///////////////////// 4 o’clock / 4793 jours /////////////////////


Ignobilis.

Seize heures, c’est le hors temps idéal. Soixante minutes sont consacrées à perdre son temps autour d’une table ronde noblement garnie de thé, de lait, de sucre, ainsi que de gâteries. Des petits pains au miel, ce sont deux disques solaires dans une assiette. La seule chose qui peu ou pourrait s’y fondre demeurent les quatre voiles du dos de la Chose. Elle courait autrefois, entre quatre humains, quand la douleur lancinante de son dos s’est extériorisée. Depuis quatre ans, ses omoplates la tiraillaient. Son trajet s’était interrompu, alors qu’elle tâtait de sa paume quatre boursouflures dans les replis de ses épaules. Rose Aimée empoigna sa double épée et la fit pivoter jusqu’à son dos. Les humains s’étaient sauvés hors de sa portée, pendant qu‘une torche luminescente éclaira sa carcasse gigotant et mouvante parmi les arbres morts. La pointe perfora instinctivement sa chair, recherchant les anomalies. Elle en décela quatre et fit de légères incisions. Tout à coup, la créature recroquevilla ses coudes vers ses côtes...

Un glapissement immense déchira son accoutrement noir pour se répercuter dans tous les nerfs sensitifs de son corps. Dès cet instant, elle ressentit un accroissement démesuré dans ses muscles dorsaux. Des craquements succédèrent à ce cri libérateur, son état catatonique ne s’interrompant qu’à ses excès de folie. Mortellement froide, ses mains déchirèrent le textile d’une puissance surprenante. Son membre droit s‘éleva, tandis que son congénère bougeait aussi sèchement que la plus primitive des statues envoûtées. Son souffle se coupa, ses jambes défaillirent et ils vinrent.

Les voiles naquirent dans une explosion d’éclats qui aveugla la propriétaire elle-même. Immobile, des aurores naissaient dans son dos, laissant des lambeaux pendre dans son dos mauve à la courbe déjà imposante. Le phare mené par l’humain s’intensifia en nimbant la silhouette violacée d’une aura digne des aurores. Quatre disques se déployèrent sous leurs iris impurs, les pointes embrassées par le plus subtil des pinceaux. Rose Aimée s’appuya sur son arme gigantesque à côté de sa maigreur sensationnelle. Elle se pétrifia en s’apercevant que son état s’était amplifié. La couleur angélique et mensongère de ces atouts délicats lui renversa l’âme. Néanmoins, son faciès de stoïcisme n’indiqua nul changement. Des filaments dansèrent sur sa colonne, car ces expansions se formaient encore. Des armes à feu se braquèrent vers les chairs nues de la créature.

Cent vingt secondes.

D’un mouvement vif, agile, la double épée fut balancée sur un estomac, dont le propriétaire finit embroché sur l’arbre près de lui. Elle caressa de son corps entier le feuillage rance, avant d’éviter une série de balles chargées à sa gauche. Prenant un fouet dans les débris de son armure, un coup circulaire endommagea les mains offensives d’autrui. Le phare fut expédié au sol. Toutefois, la jeune perfide s’en esquiva d’une roue harmonieuse vers un fusil échappé. La dame tira cinq fois et tous crevèrent dans la plus douce des paix. Rose Aimée se réarma de son attirail miraculeusement sauvé, avant de regagner son mobile en négligeant la nouvelle présence de sa mutation dans son dos.

Quatre heures plus tard, ses ailes jaillissaient dans le zénith à l’ombre d’encre. Elle se mit à coudre instinctivement sur le siège de sa moto et fit inconsciemment une attention soignée à ses ailes; ses doigts fins et meurtris de sang bourgogne laissèrent des fentes invisibles pour celles-ci. À la suite de longues minutes, la créature apprit l’étirement et l’enveloppage naturels de ses ailes. Paralysée subitement avec la sensation d‘une contraction dans ses épaules, les voiles se rétractèrent sans lui causer la douleur initiale. Sans réaction, la jouvencelle conclut évidemment de leur fragilité. L’air pesait sur ses nouveaux biens - qu’elle détestait. L’ancienne S-6 se vêtit sobrement d’une tunique, d’une cape, de gants, d’un masque, d’un casque, ainsi que de bottes et ce, entièrement noirs. Cependant, ses talons dépassaient largement les vingt centimètres, car sa hauteur n’évoluait pas comme ses situations rocambolesques.

Un grain de sucre sur sa cuillère, une eau chaude quitta le bec de sa théière afin de se fondre sur les sachets ornés de petites fleurs argentées. La nappe blanche, brodée de ses mains malsaines, possédait un fini de dentelle incrustée de petites perles naturelles et rosées. Doucement, elle porta un violon sur son épaule et laissa l’archet de son bras suivant trancher des notes mélancoliques, douloureuses et précieuses. Le son et cette proximité avec son thé provoquèrent des ondes qui pétrifièrent une partie de son âme.

Sa langue avala un morceau de papier puis un autre. Sa petite bombe à moteur provoquait un cycle lent et progressif, dissuadant son estomac d’hurler à la mort pour de l’eau. Elle se crevait depuis tant de Crépuscules, par la faim et par l’ennui. Des cordes de souvenirs, sur lesquelles elle déposait ses pieds, en vacillant gauchement, remontèrent à ses iris. Z’ra donna un coup de fouet sur le lien déjà mince, ce qui la fit tomber de plein pied après s’être accroché à son seul moyen de survie quant aux pics glacés. Les teintes devinrent si folles, malgré l’ignorance de leur hôtesse. S-6 tenait le journal intime de sa grand-mère contre elle. Le Trésor, approprié lors de l’anéantissement de la secte du Suzerain Clarks, reposait sagement sous un arbre magnifiquement vert.

En effet, de sa naissance à ses sept années de non enfance, le Bourreau l’avait élevée dans une secte anarchiste et extrémiste réservée aux gens spéciaux - aux mutants. Ceux-ci vénéraient le Mal par des rites machistes et masochistes, tuant des vierges ou des nouveaux-nés pour chaque Nuit sans dame blanche. Cette femme, c’était le caillou lunaire. Z’ra habitait un champignon de pierre, selon ses souvenirs embrumés. Tous les matins, l’apprentissage des langues du Mal, des ustensiles (les armes), des cadavres ( la profession de Zora) et du Savoir survenait puis les schtroumpfs (les tortures) ensuivaient rapidement le tout. Avec le temps, l’endurance mentale était devenue une carapace permanente, indécelable parmi son caractère catatonique. Un matin, son Bourreau était venu avec un nouvel ustensile à sa demeure. Malgré sa petite enfance, sa mémoire se révélait exacte et concise en qui concernait ses tortures personnelles. Bref, Rose Aimée se questionnait sans cesse sur le sens de son existence depuis son évasion - il y a plusieurs années; une baliverne de l’esprit probablement. Elle se sentait déjà morte... Soudain, ses yeux se fermèrent une dernière fois sur ce monde. Une corde torsadée en acier se souleva devant son mobile, ce qui...
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MessageSujet: Re: Inscription de Niana.   Inscription de Niana. Icon_minitimeLun 16 Fév 2009 - 13:17

- Je suis le Révérend Clarks, ton grand-père.

Un battement de l’iris gauche se fit. Le droit demeurait clos sous un objet ressemblant à une fleur blanche. Sa tête, sans volonté, parcourut son corps recouvert d’un accoutrement de danseuse étoile. Les chausses parfaites escaladaient des collants blancs pour former d’immenses boucles sur ses mollets, de même que celle sur sa taille. Ses mains violacées la narguaient dans une pose gracieuse, simulant des formes douceâtres. Ses cheveux noirs étaient remontés derrière sa tête, ce qui accentuait fortement ses oreilles en pointes et son faciès inexpressif. Elle sentit un fil tirer son crâne vers l’arrière subitement. Aussitôt, elle fut pétrifiée d’une peur incommensurable. Son coeur s’arrêta quelques instants, dès qu’elle aperçut les ondulations au-dessus de son crâne. Cinq mètres plus haut, une vitrine laissait voir le corps d’un homme en toge noire au travers d‘une eau claire, dont une main abaissait son majeur vers elle. Rose Aimée eut à peine une seconde, pour apercevoir un dôme de miroirs l’encercler, que sa carcasse l’obligea à jouer les ballerines. Chaque articulation bougeait de pair entre grâce et aisance au rythme d’un fond classique et antique. Le corps gracile, la main dentelée d’une délicatesse inhumaine, elle prit conscience des minces liens faisant tourner ses ailes. Leur or étincelait dangereusement, la créature se rencontra dans son reflet trop de fois, trop d’autrefois. Sa rivière de pensées s’évanouit quand le monologue de l’ecclésiastique débuta d’une voix nasillarde :

- Tu ignores qui je suis, moi. Mais, je sais qui tu es.

Actuellement, un aquarium gisait au-dessus d’elle et des dizaines de glaces bloquaient une libération potentielle. Il sortit son bien le plus précieux de sa tour de verre; le cahier enrubanné d’une femme extraordinaire, sa grand-mère. Celui-ci contenait son prénom. L’unique détail, l’unique chose que tout le monde doit posséder. Elle, elle ne l’avait jamais su. Niana avait pourtant lu le culte de l’aînée pour l’Inde, sa ferme, son délire d’arbre généalogiques de réincarnations. Or, son délire sur la famille idéale, elle s’était abstenue de l’apprendre. Elle ne méritait pas de savoir. Z’ra jugeait cela inutile, optant pour S-6, Black Sun ou Rose Aimée. Quoique la jeune fille se nomma Anônumos du Khaos, anonyme du chaos, dans son petit jargon personnel et ce, simplement par haine.

- Comment dois-je nommer une chose comme toi? Tu as dû lire les espoirs de ta grand-mère maternelle qui étaient de posséder une ribambelle de petits-enfants, de petites vaches, ainsi qu’une belle fille devenue femme au foyer. Néanmoins, tu as commis le matricide en naissant, S-6. Ou devrais-je dire Rose Aimée? L’oncle que tu as tué de tes mains de sang-froid. Lui-même qui a tué son propre frère et s’apprêtait à livrer ta mère en sacrifice à notre Secte en échange d’un vulgaire rang que je ne lui ai jamais donné. Il voulait t’offrir une mort lente et immortelle, prévisiblement atroce à toi, Haine de Naïja, ta mère. Tu n’aurais pas dû vivre, petite chose fragile et limpide. Ton géniteur a souillé d’un viol ta conception. Moi, je me suis contenté de la sodomiser. Hélas, elle n’aura pas sa place dans le mausolée des Clarks à New York. Les femmes vont dans les bas-fonds des enfers d’eaux. Présentement, tu danses selon ma volonté. Je contrôle ton corps, ma petite créature. Z’ra tuait ton âme tous les jours, te vidant de ton coeur et de tes pensées. Tes iris, il les a soumis à des expérimentations basées sur celles des Allemands afin d’obtenir des yeux bleus. Pourtant, tu n’es pas devenue aveugle, même si ton oeil droit semble avoir progressé. Il a réveillé le Mal atrophié de ta spécialité. Vois-tu tes ailes désormais? J’ai bien observé ton iris pendant ton somnambulisme; un daltonisme t’appartient. Je parle, je parle, je t’ignore, je sais que tu ne me répondras pas. Il est dommage d’observer une marionnette si peu joviale et si... affreuse.

Sa carcasse tourbillonnait quand le vieillard aplatit sa main entièrement. Tel un objet de bois, son corps s’écrasa mollement par terre. Ankylosée au seuil de la mort, éloignée de toute puissance, elle ouït les pas du révérend en tremblotant. La rose tomba de son visage et les murs verts à l’extérieur de sa prison de verre lui parurent d’un éclat d’érubescence tout à fait angélique. Tout à coup, son être en entier se figea. Son souffle doux se perpétua, tandis qu’un fer en forme d’étoile cicatrisait, cramait la chair tendre de sa nuque, sous ses boucles sauvages bien coiffées. Aucun son ne s’échappa de la créature qui demeura au sol... Elle ressentit le quotidien de cet autrefois revenir...

Trois ans:

Torture.
Sang.
Mariage.


Tirer tout le savoir du vieux débris, avant de le tuer: voilà le nouvel objectif.

Un soir, la ballerine cuisinait parmi des exhalations délicieuses à en mourir de jalousie et un poison ajouté de son soin fit craquer le vieux vicieux. Pourtant, celui-ci était dédaigneux envers elle, au point d’imiter Z’ra quant à ne pas la toucher. Néanmoins, le mari déniché par le vieil homme s’était révélé très utile pour une identité falsifiée: Shana Clarks; jeune fille très timide et mortellement allergique au soleil. Sitôt plongée dans un faux couple rempli de devoirs matrimoniaux, elle se jura comme un objet à son égard tant qu’il ne regarderait jamais sous son voile de remords et ne lui demanderait aucun devoir nocturne. Il se nommait Sora Yuuki, homme d’affaires japonais transféré en Europe pour son entreprise. Celui-ci se moquait éperdument qu’elle soit amputée d’un oeil valide, muette et autiste, selon le vieil homme: c’était un bon parti pour sa bourse personnelle. Son tempérament avare et obsessif du travail n’accordait que de vagues attentions à la femelle. Davantage statue que femme, cette situation dura un an. Cette union officialisée du sceau du défunt révérend fut remise en doute par plusieurs protestants. Toutefois, ils habitèrent une maison lugubre et éloignée de tout, mais à proximité de New York étrangement. Les nouveaux mariés fêtaient leur mariage en emménageant aux États-Unis.

Madame Yuuki s’occupait à sa dentelle près d’une immense fenêtre quand une forte odeur d’alcool pénétra son atelier d’art. Sora, bouteille à la main, s’avançait avec un regard profondément brumeux. Vêtue d’une robe de maison, donc plus légère, il saisit les rubans de son corsais ardemment, les tirant vers lui. Pétrifiée par la proximité de Sora, sa main droite planta son aiguille cruellement dans son oeil gauche avant de le renverser au sol. D’un tour de bras, elle craqua sa nuque et le laissa pour mort sur le carrelage. Devant le juré, Rose Aimée écrivit que la bonne - qui couchait depuis six mois avec Sora sans grande subtilité - avait assassiné son mari. Elle professait son métier avec des gants, jetés après sa besogne, donc l’ADN ne révélait rien.

Maintenant, les gens parlent d’une veuve nommée Shana Clarks. Elle dirige apparemment un magasin de statues, où les mannequins vivants sont réputés pour leur ténacité à demeurer immobile. Leurs accoutrements sont soi-disant étranges, mais l’endroit a de très gros revenus. Secrètement, Niana vole dans les cieux par de belles nuits et a remarqué les étranges étincelles qui se manifestent parfois. Mais, rien ne perturbe son coeur solitaire qui se meurt sur son isle. Elle ne comprenait pas les sentiments, ne s’y intéressait plus. La mort l’interrogeait. Or, Black Sun découvrit enfin une vérité de ce monde: les autres; ces vies chétives qu’elle arrachait en attendant qu’un d’eux ose lui enlever la sienne, si misérable et vide. L’objet tuait, mais sa santé la rendait très faible. L’anémie pour ses auto flagellations, les transfusions routinières pour << survivre >>. Rien que de vivre lui est devenu infecte.

Que de pensées dans sa petite coupe à l’arche de porcelaine; la fausse Clarks, la fausse personne, épousseta un repli de sa robe avant de reprendre avec grâce son liquide préféré, même si elle craignait que le tout l’absorbe. Nouvellement dans un appartement modeste en ville, Black Sun songeait à son vieux lion noir qui possédait son enclos chez elle. Également, elle abritait un joli petit chaton aux yeux dissemblables.




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Béhémoth
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MessageSujet: Re: Inscription de Niana.   Inscription de Niana. Icon_minitimeLun 16 Fév 2009 - 13:58

Bon, on en a beaucoup discuté en MP et sur MSN donc pour moi, tout est bien. On attend le passage de Kurkaru et celui d'Azer.
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MessageSujet: Re: Inscription de Niana.   Inscription de Niana. Icon_minitimeLun 16 Fév 2009 - 14:50

    YEAHHHH... Le retour de ma presque doulciné... * Se cache de l'arrivée de Sophia dans le coin *

    Jsuis content, c'est encore plus excellent !!
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Kurkaru
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MessageSujet: Re: Inscription de Niana.   Inscription de Niana. Icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 17:59

Bienvenue ^^ Même si depuis le temps ^^
$
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Nom usurpé [ Identité sociale ] : Ok.

Prénoms : Ok

Prénom usurpé [ Identité sociale ] : Ok

Surnoms : Ok

Âge et date de naissance : 18 ans, pas 19 ^^ Ou alors décale d'un an, comme tu veux.

Genre : Yop

Clan : Oki

Pouvoirs :

Passif : ok

Offensif : ok

Niveau de maîtrise des pouvoirs : ok

Lien entre les 2 pouvoirs : D'accord.

Description physique : ok

Signes particuliers : ok


Caractère, tempérament : d'accord ... très ... sympathique ^^


Talents et Compétences particulières : arme a feu... petits calibres ?

Histoire : je l'ai lu en diagonale, je vais faire confiance à links la dessus.

Bon : rajoute la précision que je te demande, et ce sera bon ^^
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Mewen Hatan
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MessageSujet: Re: Inscription de Niana.   Inscription de Niana. Icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 18:00

Bienvenue parmi nous !!!
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MessageSujet: Re: Inscription de Niana.   Inscription de Niana. Icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 18:42

J'ai décalé la date de naissance d'une année et j'ai précisé pour les armes à feu.

Merci, Kurkaru.
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Kurkaru
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MessageSujet: Re: Inscription de Niana.   Inscription de Niana. Icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 19:07

De rien ^^

Bon, t'as fiche nous convient à Links et moi donc : fiche validée en ce qui nous concerne ^^

Attends que Azer te donne ton rang et ton clan, et tu pourras commencer à rp

^^
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Kate Sinclair
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MessageSujet: Re: Inscription de Niana.   Inscription de Niana. Icon_minitimeJeu 19 Fév 2009 - 3:07

Mutant Gamma!

bon RP parmi nous miss! Very Happy

Fiche validée pour de vrai!
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Béhémoth
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MessageSujet: Re: Inscription de Niana.   Inscription de Niana. Icon_minitimeJeu 19 Fév 2009 - 14:23

Et voilà ton cadeau de bienvenue ^^

Inscription de Niana. Nianadukhasmj3


J'ai bien morflé pour les cheveux et les ailes ^^
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MessageSujet: Re: Inscription de Niana.   Inscription de Niana. Icon_minitime

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