Nain vert et Bac à sable [Pv : Kurkaru]

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Le sens de l'humour a été donné aux hommes pour les consoler de ce qu'ils sont

Bip... Bip... Biiiip...

La sonnerie du I-pod, qui faisait ici office de réveil, retentissait depuis bientôt 5 minutes lorsqu'une main daigna enfin sortir de la couette, mettant fin au son strident qui s'amplifiait avec le temps. Un jeune homme émergea de la couverture avec difficulté, se redressant sur ses coudes. Couché dans cette position, il entreprit de se remémorer les évènement qui s'étaient déroulés la veille, commençant tout d'abord par faire la part entre la réalité et ses rêves, qui avaient été peuplés de combats de mutants, de pouvoirs fantastiques et... d'une belle fille à la chevelure aussi éclatante que l'émeraude. Une fille dénommée Lorna? Oui Lorna Dane... Mais... cette fille, il l'avait réellement rencontré, elle n'avait rien d'un rêve ou d'une illusion. Il se redressa un peu plus et enclencha l'interrupteur de la lampe de chevet. Il plissa les yeux, la lumière dégagée subitement étant trop vive pour eux de si bon matin. Une fois que les deux globes azur se furent habitués à la clarté ambiante, il entreprit d'observer la pièce dans laquelle il se trouvait. Il ne lui fallu pas plus de 10 secondes pour conclure qu'il avait effectivement passé la nuit dans la fameuse Institut Xavier, car, même si la chambre était en soi assez modeste, elle n'avait rien à voir avec les hôtels où il avait l'habitude de passer ses nuits. Il se leva et s'habilla rapidement, n'ayant aucunement l'intention de passer le restant de sa journée allongé comme une masse.

Après une bonne demi-heure à se préparer et se faire un brin de toilette, il sortit de la chambre et marcha au hasard des couloirs, cependant, malgré les centaines de mutants "promis" par Polaris, le jeune italien ne croisa pas âme qui vive. Il arriva finalement devant un escalier qu'il descendit assez rapidement. Il était perdu dans ses pensées, mais cela ne lui empêcha pas de remarquer le lustre magnifique accroché au plafond. Tout dans cette Institut était décidément d'un très bon g....

- Qu'est-ce que c'est que....

A trop surveiller, on finit par ne rien voir. C'est exactement ce qui venait d'arriver à Fabio qui, observant le lustre, ne pût voir ce dans quoi il rentra et qui le fit tomber de toute sa hauteur. Il se tourna vers ce qui l'avait déséquilibré et ne put cacher une expression de surprise : il se trouva face à une sorte de nain de couleur verte. A croire que c'était la couleur emblème de l'établissement...
En fait, l'étrange personnage qu'il avait percuté avait tout d'un farfadet, si bien que Fabio aurait pu se demander s'il ne s'agissait pas d'une statue, mais le fait que cette dernière bouge éclipsa totalement cette idée de son esprit. Il acheva, malgré lui, la phrase entamée :

- ... ce truc?

Sujet: Re: Nain vert et Bac à sable [Pv : Kurkaru] Jeu 5 Mar 2009 - 17:52

Kurkaru était content. Quoi de nouveau sous le soleil, me direz vous ? Et bien, déjà, on ne peut pas dire ça quand le soleil ne s'est pas encore levé, qu'il fait du brouillard. Ensuite qu'il était content, mais pas comme d'habitude ! La il était content, sans avoir de raison particulière d'être content, mais en était plus content que d'habitude, mais ça n'avait aucun rapport avec son compte en banque ! Il avait passer une très longue nuit dans son petit recoin rien qu'a lui, tout seul ! Et aussi à ses amis les animaux ! Puis il avait été voir son coupain Darwin, qui avait peur quand il ne passait pas le voir ! Ils s'étaient un peu amuser à coup d'oreiller, et Kurkaru avait encore réussit à lui sauter dessus et à l'épouiller ! Il avait ensuite voler par la fenêtre, et était retourné dans la salle de bein ! Il était entré par la fenêtre, comme d'habitude, et avait fait peur à un nouveau qui n'avait pas lu l'écriteau qui indiquait de fermer la fenêtre quand on entrait dans la salle de bein ! Il s'était bien amusé avec ce gentil garçon à courir partout et à se mouiller l'un l'autre ! Puis il était ressortit, toujours par la fenêtre, et avait chercher de quoi s'occuper. Il ne pouvait plus retourner au sous sol, le docteur Mc tiens toi Coy avait installer un dispositif qui empêchait les portes de s'ouvrir à son passage, comme c'était la cas avant, age. Aussi se promena t il dans les couloirs de l'institut, jouant avec ses coupains et ses coupines qui passait par la, leur tirant leur pantalon, leur jupe, ou sautant sur leurs épaules pour les épouiller ! Les élèves de l'institut prenait ça bien, pour la plupart. Les plus malchanceux se retrouvaient avec des trainés verdâtres et dégoulinantes ! Kurkaru s'installa ensuite dans un coin, pour observer les superbes figures que formait un pots de cire qu'il venait de renverser devant une salle de classe. C'était un de ces moment ou presque personne ne parcourrais les couloirs. Il n'avait jamais compris ou tout ce monde s'envolait. Des fois il rentrait dans une salle avec plein de monde, et se faisait mettre à la porte en deux temps trois mouvements par des personnes aimables mais ferme, la vache. Aussi allait il généralement se promener dans la forêt proche, ou allait il s'amuser, avec des objet ancien, et surtout avec les personnes qui n'allaient pas dans les salles. Mais la, le reflet de la cire sur le parquet éclairé par le lustre le passionnait trop pour qu'il aille voir ailleurs. Il était tellement passionné qu'il n'entendit pas la personne lui rentré dedans. Il se retourna pour voir un grand monsieur, qu'il n'avait jamais vu, mais ça c'était normal, il voyait plus souvent les cheveux des gens et leurs genoux que leur visage ! Par contre il avait parfaitement entendu ce que le monsieur avait dit, riquiqui !

"Je suis pas un truc, un bidule, un machin, un chose, chouette ! Et hibou, comme l'eau, en passant ! Je suis Kurkaru, le lutin malin ! Je suis content de te rencontrer, du genou, du moins, au plus ! YOHOHOHOHO ! Et toi, t'es qui ? T'es pas riquiqui, dis donc, donc ! T'as mangé quoi pour être aussi grand, poils aux dents ?"

Kurkaru intéressé par son nouvel ami oublia immédiatement son centre d'intérêt précédent, et se mit à lui tourner autour, le reniflant, le scrutant, tirant un peu sur son pantalon pour voir si celui ci était bien attache. Il trouvait cette personne marrante ... Mais il ne savait pas pourquoi. C'était dommage, et intérêt, pour le coup. Il avait l'air bizarre, comme s'il le regardait de haut.. Mais c'était exactement ce qu'il faisait ! Yohohohoho ! Cependant, tout en continuant à dévisager son nouvel ami sous toutes les coutures, Kurkaru se recula un peu trop, et marcha sur la cire... Il fit un magnifique roulé boullé enchainé glissade sur pieds, choc frontal avec l'armoire retour en arrière sur le dos et glissade s'achevant aux pieds de son coupain... C'était vraiment marrant !!!! Il était bien content de l'avoir rencontré ! On s'amusait beaucoup avec lui !

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Le "truc" qui n'en était pas un parla à une vitesse inouï, racontant des choses ayant peu de sens, cependant il réussit tout de même à obtenir un sourire Fabio.

- Et bien Kurkaru, moi je me nomme Fabio et...

Le lutin tournait autour de l'italien alors que celui-ci se relevait, prêtant peu d'attention à ce qu'il disait et tirant même sur son pantalon!

*Plutôt excité le petit... Un abus de caféine peut-être?*

Mais le jeune mutant n'était pas au bout de ses surprises, et le petit bonhomme vert ne tardât pas, à force de faire l'idiot, à glisser dans une substance étrange se trouvant sur le sol. Après de nombreuses cabrioles, plus ou moins contrôlées, d'ailleurs plutôt moins que plus d'après ce que Fabio pouvait voir, Kurkaru atterrit au pied de se qu'il semblait considérer comme son attraction du moment, à savoir le jeune italien. Ce dernier s'accroupit pour se mettre à la hauteur du lutin, jeta un regard à la flaque étrange qui s'avéra être de la cire, puis reporta son attention sur son nouveau camarade, la frêle créature s'était peut-être blessé?

- Ca va lutin malin? Pas de mal?

En voyant l'expression joyeuse du nain vert, il en déduit qu'il s'était inquiété pour rien et, subitement, éclata de rire avant de glisser :

- T'es un marrant toi!

Il regardait Kurkaru avec une mine vraiment réjouie, ce qui était rare si peu de temps après son réveil, le jeune homme étant plutôt d'humeur acariâtre à ce moment là. Le lutin semblait avoir une sorte de don pour mettre les gens de bonne humeur. Il resta accroupit, préférant rester à la hauteur de son nouvel ami pour lui parler, principalement parce que garder la tête dirigée vers le bas n'était pas une position spécialement confortable.

- Dis donc Kurk' -ça te gêne pas si j'abrège ton nom?- ça fait longtemps que tu es dans cet institut? Moi je suis arrvée hier dans la soirée et... enfin j'ai pas encore été admit dans l'école... Je crois.

Il observa Kurkaru et ajouta :

- Toi, tu sais peut-être comment il faut s'y prendre pour être prit dans l'institut. Tu peux m'aider?

Sujet: Re: Nain vert et Bac à sable [Pv : Kurkaru] Jeu 12 Mar 2009 - 17:11

YOOOOOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUPI ! Il s'appelait Fabio ! C'est super trop hyper méga super bien !!!! Pourquoi ? EUh... Excellente question. Étant donné la température au sol, l'heure qu'il était à Mexico, la façon dont la tartine était tombé par terre, la réponse devait être : noir, 24, marteau. YOHOHOHOHOHO ! Kurkaru était vraiment content d'avoir un nouveau coupain ! C'était bien pratique, un nouveau coupain ! On pouvait s'amuser avec toute la journée ! En plus comme il était costaud, toto, poil au manteau, il pouvait le porter ! C'était super ! il adorait être sur les épaules de quelqu'un, comme ça il avait l'impression d'être super grand, ce super héros qui réjouissait les petits ! YOhohohoho ! Bon, Kurkaru venait de se rappeler un détails technique tout ce qu'il y avait de plus ennuyeux : il était allongé aux pieds de son coupain, le dos dans la cire, et venait de faire une série d'acrobaties superbe et il avait un peu mal au dos. mais rien qui ne puisse entamer son enthousiasme légendaire.

"Bien sur que j'ais pas mal, ni femelle ! C'est rigolo, c'est pas dent je re ! Et oui, je suis un varran !! C'est super, non, d'être varran ! Yohohohohohoho ! Et au fait, c'est toi qui lance ces éclairs ? parce que moi j'en veux un au chocolat !"

En effet, de puis qu'il avait connaissance des mutants, Kurkaru était persuadé qu'ils pouvaient tous lancer des éclairs et qu'ils étaient tous tous habillé en justaucorps étrange et rigolos. Manifestement le deuxième point était faux la majeur partie du temps, mais Kurkaru continuait a espéré pour la seconde. La majeur partie du temps les personnes qui se trouvaient dans son entourage immédiat ne pouvaient pas utiliser leurs pouvoirs, ce qui empêchait Kurkaru d'infirmier ça thèse, même s'il n'était pas dans un hôpital ! Yohohohoho !

"Je suis pas Kurk' ! Je suis Kurkaru ! C'est pas pareil, salepareille ! Sinon, ce serait pas différent, tu ne crois pas, comme dis la grenouille au crapaud, qui est pas beau, le crapaud, rigolo ? Admit ? C'est quoi ça ? Je connais pas, moa ! Par contre, pour rester dans l'institut il faut aller voir Charlie charlot, cheveux à rebours, comme dit le cerf val ! Je peux te montrer !!"

Puis, comme s'il faisait du dos crawler Kurkaru se mit en devoir de se déplacer le plus loin possible en traversant la zone remplie de cire, qui bouchait maintenant la largeur du couloir. Il finit par atteindre une zone ou il ne pouvait plus avancer en suivant cette méthode, et il se remit tant bien que mal sur ses pieds. il fit de grand geste indiquant à son coupain de venir le rejoindre ! Il allait lui montrer tout de suite !! YOHOHOHOHOHO !

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L'acrobate en herbe ne semblait effectivement pas porter de séquelles de ses acrobaties... cet état d'excitement était donc normal. Il fit un jeu de mot avec mâle/femelle avant de transformer le mot "marrant" en "varan"... Fabio eut un regard perplexe à l'égard du nain : sûrement pas la meilleure blague qu'il pouvait faire. Il posa ensuite une question étrange dont l'italien ne comprit pas vraiment la signification : lançait-il des éclairs. Ce dernier eu une expression mi-amusée, mi-surprise avant de répondre :

- Ah non désolé, je ne fait pas dans la pâtisserie moi... Mais si un jour tu trouves une personne qui "lance des éclairs", tu m'en prendra un au café.

Il sourit au lutin, sourire qui s'effaça progressivement lorsque Kurkaru reprit la parole. Une foule de mots sortirent de sa bouche, chacun ayant un sens prit séparément, mais Fabio eu beau se repasser mentalement la phrase du lutin, il ne réussit pas à déchiffrer le sens caché, s'il y en avait un. Il déduit de sa réponse que cela le gênait qu'il abrège son nom et, soit qu'il se moquait de lui, soit qu'il ne connaissait vraiment pas la signification du mot "admit". Par contre, bonne nouvelle dans ce flot de paroles incompréhensible, il savait comment il fallait s'y prendre pour rester! Il se mit donc à nager dans la cire, avant de se redresser sur ses pieds. Il commença à gesticuler afin que Fabio le suive. Le mutant qui était resté accroupi jusqu'à présent se redressa et se dirigea vers Kurkaru. Il fois à sa hauteur, il le suivit tandis que ce dernier lui montrait le chemin. Afin de ne pas tomber dans un silence embarrassant et ennuyeux, Fabio reprit la parole, posant plusieurs questions qui l'intéressaient plus ou moins :

- Dis Kurkaru, tu fais toujours des allusions comme celles du crapaud ou des blagues semblables à celle avec le varan?

Cette question, à peine posée, laissa la place à d'autres questions dans la tête de l'italien. Ce dernier commençait à être vraiment réveiller -et oui, chacun son rythme- et prenait pleinement conscience de l'étrangeté de l'être qui l'accompagnait : il avait déjà vu des mutant, mais jamais rien de tel. Il se risqua donc à poser la question sur ce qu'était réellement le lutin :

- Au fait, tu me l'a pas dit, mais t'es un mutant toi? Tu m'as dit que t'es un "lutin malin", mais es-tu un humain ou vraiment un... lutin?

Fabio parût perplexe quand il prononça le dernier mot, et pour cause : il l'était. Kurkaru semblait tout droit sortit d'une conte de fée, et si ce que Fabio avait lu sur les farfadets était vrai et s'appliquait dans son cas aussi, le lutin devait sûrement l'entraîner dans un endroit où il le fera danser jusqu'à l'épuisement..... L'italien eu bien du mal à se retenir d'éclater de rire à sa propre idée saugrenue et le bruit caractéristique d'un fou rire refoulé se fit entendre.
Il baissa la tête vers Kurkaru, des larmes au coin de ses yeux, seul vestiges à présent de ce rire contenu et attendit que ses questions trouvent une réponse.... ou pas.

Sujet: Re: Nain vert et Bac à sable [Pv : Kurkaru] Mar 31 Mar 2009 - 15:42

Kurkaru se mit soudain à danser. Enfin, à danser. C'était un bien grand mot. Disons qu'il s'agitait, plus ou moins en rythme, bougeant les bras, les jambes, enfin, un peu tout (par soucis pour nos jeunes lecteurs nous ne donnerons pas de plus ample détails). Pourquoi Kurkaru agissait il ainsi ? La question méritait d'être posée. Certain pensait à une antique malédiction d'un peuple offensé un de ses aïeux, et qui aurait re jaillit dans son intégralité sur la personne de Kurkaru. D'autre supposait qu'il s'agissait du premier hybride réussit entre les extra terrestre ayant atterrit dans la zone 51 et un humain, que le résultat était un échec, car au contraire des prévisions des scientifique, au lieu d'acquérir une intelligence humaine et un corps d'extra terrestre, il avait acquis une intelligence d'extra terrestre, et un physique d'être humain. A moins que ce ne soit l'inverse. Ouoi, mais à quel moment ? Enfin, de toute façon, ça n'avait strictement aucune importance, parce que tout le monde ce trompait. L'explication sur pourquoi et du comment était nettement plus simple : Kurkaru était irrémédiablement idiot. Par contre, il n'était pas bête ( enfin, dans le sens portant sur l'intelligence. Pour le reste, le doute était permis ( de conduire)).

"oki, d'accord ! Mais c'est quoi le café ? Un cas très difficile ? le cas Fé ? Mais ok, je t'en prendrais un, tu crois, sans chocolat ?"

Puis, sans raison aucune il attrapa trois objets qui trainaient sur un meuble à proximité ( un cendrier, un vase et un cadre de photo), et se mit en devoir de jongler avec tout en se déplaçant dans ce qu'il pensait être la direction du bureau de Xavier. Il fallait dire qu'il avait un peu de mal à s'orienter à l'intérieur du bâtiment, il préférait escalader la façade, mais il s'était rendu compte que pour la plupart des gens ce qu'il considérait comme quelque chose d'extrêmement simple se révélait comme complètement impossible pour les autres. C'était bien la preuve que tous les autres étaient bizarres !

"Des blagues ? A tabac ? Ce vaut le coup, de tabac ! Yohohoho ! C'est pas des blagues, c'est juste drôle ! les mots son drôle, et si on se concentre sur les mots, on pense moins à maux !Yohohoho !"

Il s'interrompit un instant, cessant de jongler, attrapant habillement le vase dans la main droite, le cendrier dans la gauche, et le cadre entre les dents. Puis, tout content de lui, il les jeta tout autour de lui, tout content d'entre le bruit des objets qui se casse. C'était vraiment original, celui du vase. Celui du cendrier, par contre, ne l'avait pas satisfait. Il faudrait qu'il recommence ! Yohohoho ! Il se mit à faire quelque pas de danse parmi les débris, sans faire attention aux débris qui risquaient pourtant de blesser ses pieds nus.

" Un lutin, tintin ! Je n'en suis pas un, pas vraiment, donc c'est pas la vérité, puisque même vrai ment ! Je suis un mutant, c'est le docteur Mc Coy qui l'a dit ! Mais tu veux pas danser, au lieu de te témousser, comme un pépé ?"

Yohohoho ! Sur ce Kurkaru se remit à faire des pas de danse, y joignant cette fois des mouvements comme des roues, des roulades, de l'équilibre sur les mains, et tout autre mouvements un tant soit peu gymnastique. Il était vraiment content d'avoir rencontré son nouvel ami ! Quand il lui aurait fait rencontré son coupain cheveu à rebours, il lui montrerait sa maison ! En plus grâce aux jeunes filles, ette, il connaissait un moyen pour accéder à son repère sans passer par de l'escalade !!!!

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Tout à coup, et sans raisons apparentes, Kurkaru se mit à gesticuler dans tous les sens, tant et si bien que Fabio pensa qu'il faisait une quelconque crise. Il n'en était rien cependant, vu que son ami vert répondit à sa demande pour l'éclair... sans chocolat?

- Ben non sans chocolat puisqu'il est au café... Sinon le café c'est un peu comme du chocolat, mais en plus fort. Très bon sur les éclairs, beaucoup moins en boisson... d'après moi.

*Non, apparemment son excitation n'est pas due à un abus de caféine... Il est donc toujours comme ça?! Oh mer¤¤ *

Alors que Fabio était en pleine réflexion sur la nature de Kurkaru, ce dernier se mit à jongler avec divers objets qui avaient eu le malheur de se trouver à emporter de main. Il était à vrai dire assez doué et Fabio se demanda s'il avait fait du cirque. Il voyait très bien la scène : un lutin jongleur sur un monocycle avec un chapeau de clown, débitant nombre de jeux de mots plus ou moins hasardeux...
Pendant que le Kurkaru imaginaire faisait des tours de monocycle dans l'esprit du jeune homme, le véritable "répondait" à la question de l'italien sur ses blagues... si on pouvait appeler ça une réponse. Fabio préféra ne rien relevé sur la correspondance étroite entre "blagues" et "drôle" : soit le lutin le faisait exprès, soit il manquait cruellement de vocabulaire...
Il s'arrêta soudainement, imité immédiatement par Fabio qui cru halluciner lorsque la petite créature laissa les objets qu'elle tenait avant de gesticuler à nouveau, pieds nus au milieu des débris.
Le nain vert reprit la parole et dit quelque chose qui étonna grandement Fabio : il dansait! Alors c'était ça... Et bien l'italien avait -enfin- trouvé quelqu'un de plus mauvais que lui dans ce domaine.
Il lui apprit aussi, mais ça Fabio s'en doutait, qu'il était un mutant, ce qui rimait avec pouvoirs... à moins qu'il ne s'agisse que de son apparence?

- Tu sais que ça peut-être dangereux de marcher pieds nus au milieu de morceaux de verre?

Après les quelques échanges qu'il avait eu avec le lutin, il avait de sérieuses raisons de douter qu'il soit au courant de la dangerosité de son action, cependant une question plus importante brûlait aux lèvres du jeune homme aux yeux clairs :

- Tu dis que tu es un mutant. Peux-tu me dire quels sont tes pouvoirs?

Depuis qu'il était arrivé ici, Fabio était devenu extrêmement curieux en ce qui concernait les différents mutants existants. l pensait qu'il devait y avoir un nombre incalculable de pouvoirs différents et il était pressé de les connaître. Il se sentait un peu comme un gosse dans un magasin de jouets : excité et désireux de tous les voir!

Spoiler:

C'était très intéressant ! Kurkaru avait bien envie d'essayer de manger, ce que le monsieur lui disait ! Enfin, pas ce qu'il lui disait, parce que c'était bête de manger de l'air, et qu'il n'était pas un veau, un vocabulaire, mais plutôt de manger la véritable chose dont son nouvel ami, très gentil, lui parlait ! Ca devait être très bon ! Il pourrait essayer, du moins dès que son ami aurait terminé ce qu'il avait à faire !! Ca serais surement très intéressant ! Il pourrait en mettre dans son petit coin, sous le toit, et en manger toute la journée ! Ca devait surement être très bon pour la santé, non ?

"Merci ! C'est super gentil, ouistitit ! Tu me montreras à quoi ça ressemble, vive l'ambre ? Se serait super, man ! Et superman, il a un beau calçon !!! Yohohohohoho" !

Kurkaru se remit à danser, toujours sans se soucier le moins du monde de ses pieds. On pouvait dire qu'il avait beaucoup de chance : pour le moment il ne s'était pas encore entaillé les pieds. Forcément, a vivre pied nus, ça donnait une certaines épaisseurs à la peau qui se trouvait sur ses magnifique petons d'un vert crade, où, en cherchant bien, on devait surement trouver de quoi aller à la pêche... Mais le verre cassé à une propriété particulière : il coupe terriblement bien. Au moment ou Fabio finissait sa phrase, le pied de Kurkaru s'abattit violemment sur un morceau tranchant. Le Hurlement de Kurkaru du réveiller l'intégralité de l'institut. Un instant plus tard Kurkaru se trouvait agrippé à la jambe de Fabio, sa tête en face du ventre de ce dernier.

"MMMMMMMMMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAIIIIII !!!! C'est méchant !!! Ca fait mal ! J'ai bobo !!! Aide moua !! S'il te plait !!!"

Kurkaru essayait de grimper plus haut sur Fabio, sans utiliser son pieds coupé. Cependant, il reposait un peu partout sur les vêtements de Fabio. En plus, bien entendu, des traces verdâtres qu'il laissait sur tout ce qu'il touchait. Sa mise en plis risquait d'être un rien abimée... Il avait néanmoins réussit, tant bien que mal à se hisser au niveau du torse de Fabio, toujours aussi inextricablement serré à celui ci, se mouchant au passage dans son tee shirt. Oui, il fallait vraiment quelqu'un apprenne les bonnes manières à Kurkaru. De préférence quelqu'un ayant beaucoup de temps, et une patience infinie.

"Plasm tout cour, ouchf, il a dit, arg, que j'était, aie, aie, un court, ouiee, circuiteur de pouvoir ! HHHHHHHARRG ET toi, trallala ?"

Oui, Kurkaru n'est pas du tout porté sur l'exagération, et est un modèle de virilité, et autre valeur qui exige que l'on serre les dents, et que l'on supporte la douleur. Il était aussi curieux ! Il voulait savoir ce que faisait son nouvel ami, particulièrement si c'était susceptible de lui rapporter des friandise !! Yohohohohohoho !

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- Ouai, j'te montrerai à quoi ça ressemble...

Fabio avait répondu sans vraiment y faire très attention. Il observait perplexe son nouvel ami recommencer son numéro de ballerine. Il n'avait pas finit de le mettre en garde que la petite bête verte poussa un hurlement effroyable qui fit tout d'abord sursauter l'italien, qui leva ensuite les yeux aux ciel dans un soupir, visiblement exaspéré.
Cependant le jeune homme n'était malheureusement pas au bout de ses -mauvaises- surprises.
En effet Kurkaru avait enfouie sa tête dans les habits de l'italien, au niveau du ventre, comme un gamin serait allé pleurer chez sa mère dans un tel moment. Fabio ne sut pas vraiment comment réagir face à un tel comportement et il resta tout simplement ébahit alors que le lutin avait tout perdu de l'enfant qu'il était il y a quelques secondes pour atteindre à présent le statut de chimpanzé. Un chimpanzé qui tentait désespérément de grimper sur Fabio, laissant des tâches de... quelque chose sur son passage, c'est à dire les habits de Fabio. L'italien aurait très bien put le repousser, mais voir le petit acrobate souffrir le peinait, et puis, il était assez attachant ce Kurkaru...
Ce dernier se moucha d'ailleurs, même pas discrètement, sur le tee-shirt de Fabio avant de répondre à la question de celui-ci, parsemant sa phrase de divers onomatopées et autres sons divers exprimant sa douleur.

*Court-circuiteur de pouvoir? Qu'est-ce qu'il veut dire par là?*

- Moi j'peux me transformer en sable...

Devançant la question de Kurkaru, il continua :

- Mais ça ne me permet pas de faire de sablés ou tout autres biscuits du genre.

Il regarda la petite créature, fortement cramponnée à son torse. Le jeune homme posa alors ses mains sur le dos de l'autre mutant, histoire que ce dernier ne tombe pas, et fit une bref leçon de morale au lutin :

- N'empêche qu'est-ce qui t'as pris de faire ça? C'était complètement idiot...

Il pensa rapidement que son discourt devait être d'une inefficacité totale. Kurkaru réagissait comme un enfant, il décida donc d'agir en conséquence :

- C'est un peu normal que tu te sois fait mal. Tu as cassé le vase, il a donc décidé de se venger en te coupant le pied.

En même temps qu'il parlait il s'était avancé vers un radiateur, Kurkaru à moitié dans ses bras, à moitié "accrocher" au tee-shirt. Une fois juste en face du radiateur, il s'adressa à nouveau au "farfadet" :

- Tiens, assied toi là...

Kurkaru ne l'avait pas encore lâché que l'italien enchaînait déjà :

- Tu ne connaîtrais personne qui aurait le pouvoir de te soigner? Y a peut-être une infirmière ici non?

D'ailleurs le lâcherait-il seulement? Faut croire que la rencontre avec le professeur Xavier n'était pas pour tout de suite.

Kurkaru restait accroché a son nouvel ami comme si ça vie en dépendait ! C'était son coupain sauveur des méchant truc qui faisaient mal au pied, alors il n'allait pas le laisser partit comme ça, non mais ho ! !!! Des amis qui vous sauve la vie comme ça, on en a pas beaucoup ! Kurkaru lui même ne devait pas en avoir plus d'une petite trentaine ! Il fallait les garder, les protéger, les bichonner, vive les bébés ! Par contre son coupain ne semblait pas très sur de la façon dont il devrait réagir ! Il changeait tout le temps de ton, tonton, tontaine ! Et Kurkaru ne comprenait pas tout. A vrai dire, il ne comprenait même rien, mais bon, ça n'avait rien d'extra ordinaire. un vrai miracle aurait été que Kurkaru comprenne toute un phrase. Et le jour ou Kurkaru comprendra une phrase et ne posera pas de question, la terre s'ouvrira en deux, et de son sein sortira un serpent géant qui se mettra à chanter du Vincent Delerme, et la création s'effondrera sur elle même dans un souffle terrifiant. Apocalypse selon saint moa, verset 2, page trois, après les dix commandement pour bien manger en période estivale. Bon, en attendant il fallait qu'on lui explique des concept des plus ardus : se transformer, et la vengeance. Le premier, il n'arrivait pas à associer à quoi ça pouvait correspondre, et le deuxième était fondamentalement étranger à sa nature.

"C'est quoi se transformer ? C'est un truc magique ? C'est quand on vol ? Ou quand on mange des biscuit ? Et puis, se venger, c'est faire quoi, parole de grenouille au crapaud, bobo ? Et ça sert à quoi, poil aux bras ? C'est quand on vends gé, parce qu'il est pas gentil ?"

C'était un fait, l'esprit de Kurkaru était un tel fouillis qu'une chatte non seulement n'y retrouverais pas ses petits, mais elle n'arriverais pas non plus à y retrouver une centaine d'éléphant en train de charger. Par contre son coupain l'avait posé sur le radiateur. Il se décida donc à le lâcher, mais lui attrapa aussitôt la main, qu'il ne lui prenne pas l'idée saugrenue de partir en courant.

"Il y a la dame grey, qui est très jolie, qui sait soigner les gens, poils aux tympans ! Mais je sais pas si elle est la, trallalala ! Et puis, c'est pas pratique d'y aller ! Moi je passe par la fenêtre ! Yohohohoho ! Ouille !"

Kurkaru avait encore mal au pied, mais moins depuis qu'il ne prenait plas appuis dessus. Mais bon, il fallait qu'il continue à dire aie, car il aimait vraiment beaucoup le bruit que ça faisait ! C'était vraiment très rigolo de faire ça ! Kurkaru ne se doutait pas que ça pouvait inquiéter une personne normalement constitué. Il faut bien dire que Kurkaru ne se doute pas de grand chose... Mais bon, en même temps, passer sa jeunesse seul dans un égout malodorant, avec pour seul amis des rats, ce n'était pas précisément ce que l'on pouvait appeler une activité cérébrale spécialement stimulante. Mais même après une année en compagnie d'être sain d'esprit, Kurkaru n'était toujours pas capable des même raisonnements logique qu'un élève de maternelle. A croire que son cas était réellement désespéré. Ou alors qu'il s'agissait d'une conséquence de sa mutation, mais ça, les analyse du docteur McCoy n'avaient pas su le déterminer.

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Après réflexion, Kurkaru n'agissait pas comme un enfant, mais plutôt comme un être arrivé tout droit d'une autre planète grâce à une quelconque faille spatio-temporelle et qui aurait sommairement appris l'anglais... Mais très sommairement! A la rigueur il était possible d'expliquer le terme de "transformation', mais c'était déjà plus ardue concernant la notion de "vengeance".

- Transformer... Comment t'expliquer ça... Bon tu vois mon corps comme il est maintenant? Et bien il peut devenir de sable dès que je le veux, au lieu d'être fait de chair -de viande quoi- il sera en sable. A partir de là au lieu de n'avoir que la forme, l'apparence de la main que tu vois là...

Il mit sa main au niveau de son visage remuant chacun de ses cinq doigts.

- ...peux si je le désir prendre la forme d'un marteau par exemple.

Il sourit et observa sa main... Rien, c'était toujours... toujours... une main!

*Qu'est-ce que c'est que... Pourquoi il ne s'est rien passé?*

Angoisse, interrogations, incompréhension... Fabio se croyait en plein cauchemar, comme ceux dans lesquels ont veut crier pour appller à l'aide mais qu'aucun son ne sort de notre bouche. Cet instant ressemblait à un cauchemar. Il avait beau y mettre toute sa volonté, il ne se passait absolument rien, et le jeune mutant ne se l'expliquait pas. Son rythme cardiaque augmenta et ce fut comme si tout ce qui se passait autour de lui allait au ralenti. Son cerveau était dans le brouillard, cherchant une quelconque explication afin de justifier cette absence de réaction de la part de son organisme.

- C'est étrange... Ca ne veut pas...

Une pensée, tel un éclair, dispersa le flou de l'esprit de l'italien. A peine avait-il posé ses yeux sur le lutin, qui venait de se saisir de son autre main, qu'une phrase résonna dans son esprit, telle une révélation divine

*"Plasm tout cour, ouchf, il a dit, arg, que j'était, aie, aie, un court, ouiee, circuiteur de pouvoir !*

C'était donc ça qu'il voulait dire par "court-cicuiteur". Il empêchait les autres d'utiliser leurs pouvoirs? Etrange.
Il ne fallu pas longtemps à Fabio pour retrouver toutes ses facultées mentale et il continua, mine de rien, son explication.

- Pour ce qui est de la vengeance c'est... Disons que si tu fais du mal à quelqu'un, il voudra lui aussi te faire mal. C'est ça la vengeance.

C'est ça... Et c'est quelque chose que Fabio ne connaissait que trop bien. Combien de personnes avait-il tué pour assouvir son désir de vengeance?

- Mais la vengeance est une vilaine chose, tu ne dois jamais la laisser guider tes actes, jamais!

Fabio se tût, le regard dans le vide. Il était là mais sans y être vraiment, perdu dans ses pensées il revoyait cet instant à la base de recherche, il se revoyait face au professeur qui suppliait pour sa vie, il se revoyait... Un frisson le parcourut, le ramenant à la réalité. Il posa à nouveau on regard sur Kurkaru et sur son pied blessé.

- Enfin bon, passons... Tu es sûr que ça va aller toi? Pour ton pied j'veux dire.

Il avait beau faire comme si de rien n'était, cela ne passait pas inaperçu : il était troublé. La seule question était : est-ce que Kurkaru s'en rendrait compte?

Kurkaru avait faim. Et il avait beau fouiller dans ses poches, il n'y avait pas la moindre trace de nourriture. Il en sortit seulement les deux mains encore plus huileuse que d'habitudes.... Il avait mangé sa dernière cuisse de poulet frittes dans la graisse d'oie hier au petit déjeuné, et il n'avait pas réussit à en retrouvé. Il avait pourtant remplit ses poches et son pantalon à rabord, mais quand il était arrivé dans son repère secret, il n'avait plus tout ce qu'il avait mis dans son pantalon. Il en avait conclus, avec une intelligence et un brio qui n'était pas sans rappeler celui d'un pigeon mort depuis trois semaines. Et résultat des courses, il avait mangé tout ce qui n'était pas tombé en moins d'une journée. Et il avait maintenant faim. Le mieux, ce serait de laisser le monsieur la, comme ça, et de partir manger à toutes vitesse, mais le monsieur c'était un coupain !!!!!!!!!! Et on ne laissait pas tomber les coupains, foie de gros coquin ! Yohohohohoho ! Donc, il n'y avait qu'une seule solution, il fallait amener le coupain le plus vite possible chez le chevelu à rebours, poil aux calembours ! Et il allait procédé ainsi, quand une furieuse envie de chanter le pris. Kurkaru n'était pas réputé pour résister à ses envies soudaine, aussi se mit il aussitôt en devoir de régaler l'assistance de ses talents lyrique capable de pousser le plus endurcit des tueurs psychopathes au suicide.

"Viens avec moua ! C'est par la !

Il faudra traverser
des foret mal famés
Peuplés par des fantômes
et des monstres affamés
Il faudra être braves
courageux et sans peur
Pour espérer survivre
au moins une demi heure !

Il faudra affronter
la foudre et le tonnerre
Des créatures affreuse
sorties droit des enfers
Et ceux qui courront pas
plus vite que l'éclair
finiront en bouillie
ou bien six pieds sous terre !

Yohohohohohoho !"

Kurkaru trouvait cette petite chanson très rigolote, même s'il n'en comprenait pas la moitié. Bon, bien entendu, il était peu probable que la personne qui l'ai chanté lorsque Kurkaru l'avait écouté l'ai fait d'une voix de crécelle sous peroxyde après trois semaines de torture. Mais bon, c'était la voix que Kurkaru se sentait obligé de prendre quand il poussait la chansonnette. Après tout, elle n'était pas si différentes de sa voix normale, à la différence que la, elle était beaucoup plus forte. Bien entendu, la voix de Kurkaru avait dérangé toutes les personnes qui se trouvait à proximité, que ce soit celle qui étaient encore tranquillement en train de profiter de leur sommeil réparateur et qui avaient eu l'impression d'être tiré de leur sommeil par une attaque sonique, ou que ce soit les personnes qui se trouvait en train de mener diverses activités dans les salles voisines et qui venaient de prendre le premier objet contondant qui se trouvait à proximité dans l'espoir de battre le records du monde d'objet jeté simultanément sur un nain vert. Pour en revenir à ce que Fabio avait si gentiment expliqué à Kurkaru, il n'en avait pas écouté un mot, trop occupé qu'il était par respectivement, son estomac et ses pieds. Oui, Kurkaru pouvait e montrer pour le moins égocentrique, bien que pour lui la définition de ce mot ne soit pas clair (Il pense qu'il s'agit d'un ami du nom de Ego qui n'a pas de bâton). En fait, le petit lutin vert n'avait tout bêtement pas l'habitude de vivre en société, même s'il appréciait la présence de personnes. Encore aujourd'hui, alors qu'il vivait à l'institut, il s'était fait une petite tanière plutôt que de partager la chambre commune. Bien sur, il y passait quelques nuits, mais s'était plus pour s'amuser avec son coupain dare dare win que pour autre chose. Il ne fallait donc pas trop compter sur lui pour percevoir le trouble de Fabio. En fait, il ne fallait pas trop compter sur lui dès que la mission avait une importance quelconque.

Il sauta donc de nouveau sur Fabio, puis, a force d'escalade, de tirage sur le tee shirt et sur les cheveux, il finit par s'installer sur ses épaules... Sans bien sur demander la moindre autorisation au détenteur du dit territoire. Pour Kurkaru, partout où il pouvait se rendre en marchant ou en grimpant, c'était autorisé. Une fois bien installé il passa ses jambes autour du coup de Fabio, et posa son menton dans les cheveux du jeune homme, laissant couler un filet de bave au commissure de ses lèvres, ce qui eut pour effet de laisser répandre la matière peut ragoutante sur la tête du jeune homme.

"Allez hue ! En avant ! C'est par la ! Le bureau de charles rebrousse poil ! YOHOHOHOHOHO ! Et même qu'il a un truc magique avec plein de nourriture dedans ! C'est dare dare win mon coupain malin qui l'a dit !!! "

Et il se mit à gesticuler dans tous les sens, afin de faire avancer Fabio dans la direction qui lui plaisait. Ce qui devait être tout sauf agréable pour le jeune homme qui se trouvait en dessous. Quelque tête finir par jeter un coup d'oeil par l'entrebâillement des portes, puis voyant que le nain vert était impliqué, et que manifestement quelqu'un s'occupait déjà de lui. Et mu par la sagesse qu'implique l'expérience de la fréquentation du nain vert, les différentes tête décidèrent d'un commun accord de retourner a leurs précédentes activités.

Kurkaru quand à lui, était toujours joyeux ! Il allait bientôt rejoindre un endroit ou il pourrait manger, avec un coupain qui allait lui servir de monture, et en plus, il s'amusait comme un petit fou ! Il avait presque envie de se mettre à chanter, tiens !

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