Le nain, la femme et la salle de bain [libre]

L’eau ruisselait depuis déjà dix bonnes minutes sur son corps fatigué, et dénouait ses muscles tendus. Voir son frère lui avait fait très plaisir, c’était actuellement une des rares personnes qu’elle pouvait voir sans craindre de reproche. Avant d’aller se reposer, elle avait attrapé des affaires propres qu’elle avait laissé dans son armoire, puis c’était dirigé vers la salle de bain, elle avait soigneusement posé ses affaires propres sur un meuble, et avait jeté celles qu’elle portaient dans celui opposé, un instant elle avait contemplé son reflet aux traits tirés dans le miroir surplombant l’évier, l’éclairage aux néons n’était vraiment pas flatteur. Impitoyable, il faisait ressortir chaque défaut dans son entierté...

« Mon dieu je suis sortie avec cette tête. »

Elle avait posé un pied dans la baignoire et rabattu le rideau de douche. L’eau bouillante lui faisait un bien fou, elle emportait dans les canalisations des égouts, ses soucis et ses interrogations qui lui minaient le moral. Elle avait ce moment, rien qu’à elle pour reposer son esprit. Elle s’empara du gel douche qui exhalait un délicieux parfum de lys et commença à se savonner, se débarrassant de la crasse accumulée lors de son voyage retour. Elle se fit la sotte réflexion que l’inconfort et l’absence de climatisation dans le bus auraient eu raison du plus puissant des mutants.

La tête passée sous l’eau, afin de se rincer les cheveux, Malicia profitait délicieusement de son instant au calme et n’entendit pas de suite la voix nasillarde de l’intrus. Le bruit de l’eau emplissait ses oreilles et lorsque la chanson se fit entendre, elle se figea. Qui osait la déranger dans la salle de bain, qui avait osé pénétrer dans cette pièce alors qu’elle y était elle aussi. Quelle espèce de pervers avait osé ! Elle entendit soudain un raffut de tout les diables, à croire qu’il tentait de saccager toute la pièce et semblait bien réussir, puis, soudain un affreux petit bonhomme poilu qui avait effectivement d’urgence besoin d’une salle de bain, atterrit devant elle. Elle poussa tout d’abord un cri strident, et de surprise lâcha le pommeau de douche qui s’orienta vers Kurkaru. Etait-il si dure de pouvoir avoir un peu de temps à sois ici… Elle arracha presque la serviette de son étendoir, afin de s’en couvrir et de dissimuler son corps aux yeux de la créature resté une position biscornu au sol. Elle le fusilla du regard.

-Kikou !

Elle était folle de rage, il n’avait que ça à dire pour sa défense. Aucun « excusez moi », il aurait pu avoir au moins la décence de se carapater loin d’elle. A cet instant Marie hésitait entre jeter par la fenêtre l’intru, qui semblait être venu par celle-ci, si elle se fiait à son instinct, (et surtout à la fenêtre largement ouverte) ou bien lui faire passer l’envie de recommencer ce genre de coup, en le noyant dans la baignoire par exemple, cela ferait peut être partir l’immonde odeur qu’il semblait exhaler. Quel genre de mutant cela était-ce ? Et c'est affreusement gêné, et sérieusement énervé qu'elle lui demanda en hurlant :

-On ne t’a jamais appris à frapper avant d’entrer le gnome !

Elle était au bord de la crise d’hystérie et ses yeux s’écarquillèrent d’horreur lorsqu’il ôta son pantalon. Elle fit un bond en avant quand il entra à son tour dans la douche, plus éloignée elle serait loin de cette chose, mieux elle se porterait. Elle était trempée, sa serviette était trempée, même ses affaires propres étaient trempées, elle l’observa s’amuser dans la douche. Il semblait ne se rendre compte d’absolument rien, ni de son état de fureur, ni de sa mort certaine. Il s’amusait avec le pommeau comme si inonder la salle de bain était un jeu particulièrement distrayant. Etait-il réellement débile ? Si il jouait le jeu, il était très bon comédien, et allait se souvenir de la raclée qu’elle allait lui mettre. En plus, il accusait quelqu’un qui n’était même pas là, à moins qu’un homme invisible l’ai accompagné, elle regarda suspicieusement dans la pièce, sa serviette serrée contre elle. Une nouvelle fois sa voix résonna dans la pièce, de plus en plus aigu, elle ne contrôlait même plus les tremblements de rage qui la secouaient.

-Veux tu bien quitter cette pièce, avant que je ne t’étrangle !

Elle doutait même que les menaces aient quelconque effet sur lui. Elle s’approcha de nouveau de la douche avec une grimace de dégoût pour arrêter l’eau et minimiser le désastre. Elle se recula vivement, et observa la scène apocalyptique autour d’elle, tout était renversé, produits de beauté s’écoulaient de leurs flacons, plusieurs serviettes et vêtements trempés traînaient dans l’eau. Elle passa sa main sur son visage fatigué. Puis ses yeux étincelèrent dangereusement en fixant le petit démon.

-SORS ! SORS ! AVANT QUE JE COMMETE L'IRREPARABLE !

Marie n’avait jamais connu situation plus embarrassante, elle crut mourir de gêne au moment ou son frère apparut dans la salle. Apparemment le petit monstre semblait bloquer ses pouvoirs, c’était merveilleux. Qui d’autre allait rappliquer ? Pourquoi ne pas inviter tout l’institut après tout ! Elle n’en voulait pas vraiment à son frère, il avait juste fait ce qu’il pensait falloir faire, en résumé éloigné Kurkaru d’elle. Ce qui était en soi admirable, étant donné le caractère de la jeune femme. Elle aurait très bien pu reporté son énervement sur Diablo. Lorsqu’il planta son regard dans le sien, elle détourna la tête.

-Je sors, ne vous en faite pas pour moi, on vas faire comme si rien ne s’était passé…

Elle se fit un devoir de ramasser ses affaires trempées qui traînaient un peu partout, puis sans accorder un regard aux deux autres occupants de la pièce. Elle actionna la poignée brusquement, arrachant presque la porte de ses gonds. Elle sursauta en voyant que quelqu’un se tenait juste devant et glissa dans une flaque d’eau, refusant de lâcher sa serviette, elle n’eut aucun moyen de conserver son équilibre et se retrouva bien vite assise dans une flaque, une douleur sourde dans le bas du dos. Elle leva vers le nouveau venu un regard assassin, avant de demander d'un ton ou perçait l'agacement :

-Qu’est ce que vous avez tous contre moi aujourd’hui !?!

Ses nerfs étaient à fleure de peau, à tout instant elle risquait de se remettre à hurler, et à invectiver quiconque se trouvait présent. Elle commençait à se demander si on ne lui avait pas jeter un mauvais sort, d'abord elle se disputait avec Gambit, et maintenant ça. Qu'elle était la prochaine étape ?

Le nouveau venu semblait ne pas être de ceux qui avaient décidé de complètement pourrir sa journée. Elle allait répondre par la positive, qu’elle voulait fuir cet endroit maudit. Lorsqu’elle entendit l’affreux petit nain vert, se mettre à chantonner, parce qu’en plus, il osait se moquer d’elle ! Elle était en phase de se relever afin d’injurier un peu plus l’énergumène. Lorsqu’elle sentit un poids d’abattre sur ses épaules, un frisson de dégoût remonta le long de sa colonne. Elle en aurait presque hurler de rage, puis elle se dit qu’il allait sans doute souffrir et déguerpir au plus vite. Elle n’avait jamais autant aimé son pouvoir. Seulement voilà, il ne se passait strictement rien.

Elle était sous le choc, avant qu’elle ne puisse esquisser le moindre geste pour se débarrasser de lui, et accessoirement pour le réduire en charpie. Mais le senti prendre un nouvel élan, et le vit atterrir sur le dernier arrivé.

Ce truc, ce mutant, avait neutralisé ses pouvoirs ! Sans même s’en rendre compte ! Personne ne pouvait la toucher sans ressentir une douleur atroce, ses amis, ses petits amis, personne ! Et voilà que ce petit démon le pouvait, son pouvoir se lui servait dont à rien, si il ne pouvait même pas la protéger contre les agressions extérieurs, lorsqu’elle en avait vraiment besoin. Elle fusilla du regard le gnome dont Silverio essayait vainement de se débarrasser. Il était tout bonnement intenable, et elle savait dès maintenant, que jamais elle ne réussirait à le voir sans ressentir de terribles envies de meurtres.

Elle sursauta en voyant une fumée noire, s’élever des mains de son vis-à-vis. Elle n’avait pas suivit le déroulement des choses, mais apparemment il s’était débarrassé de Kurkaru, et semblait maintenant enclin à brûler ce qui l’entourait. Elle se releva vivement, elle vit le rideau de douche prendre feu, de même que la plupart des serviettes éparpillés dans la pièce. Même les vêtements de celui-ci commençaient à s’enflammer

-arrêtez moi...avant que ça empire! .... s'il vous plait


Malicia voulait bien l’arrêter, mais là présentement, elle ne voyait pas quoi faire, pourquoi les salles de bains n’étaient jamais pourvues d’extincteurs… Plus elle attendait, plus avait l’impression que si quelqu’un, ou elle entre autre, n’agissait pas, il allait finir par se consumer de l’intérieur.

-Calme toi…

Le calmer, voilà sûrement une idée, dans l’immédiat ça ne semblait pas marcher… Peut-être qu’elle devrait utiliser son pouvoir… mais si jamais elle le tuait par inadvertance, ou même si elle non plus n’arrivait pas à contrôler ses pouvoirs. Elle espérait juste que maintenant éloigné, le pouvoir de Kurkaru ne fasse plus effet. Elle posa sa main sur son bras, et faillit la retirer de suite, sa peau était brûlante. Elle prolongea tout de même le contact, un peu, il fallait amenuiser son pouvoir. C’était à l’institut tout entier qu’il finirait par mettre feu, si il continuait à ce rythme.

Tous deraillé, le pouvoir du jeune se reveillait et celui de Malicia refonctionnait. Si dans la panique et dans la colère elle decidait de se retournait sur le Gnome, ce dernier risquait de mourir. Puis réalisant que le pouvoir de Kurkaru faisait moins d'effet Kurt prit le gnome et se téléporta dans le couloir.

_Qu'est ce qui t'a pris de rentrer dans la salle de bain des filles... et puis pourquoi ton pouvoir a cesser de fonctionner?

En posant cette dernière question il remarqua que le mutant était completement trempé contrairement au moment où il a prit pour la première fois. là il était tous collant de savon liquide qu'il avait du recevoir dans la mélé... se pourrait-il que son pouvoir ait un rapport avec sa propeté...

_Bon je t'emmene dans l'autre salle de bain celui des garçons. comme ça tu pourras enlever tous ce savon.

Kurt tenta une téléportation, mais il ne réussi pas vraiment à atterrir là où il désirait... il tomba dans la baignoire. Décidement ce Gnome avait le don pour tous faire dérailler.


_

hj : scusez du retard ! ^^

Alors la c'était plus drôle du tout ! Il y avait le feu partout ! Kurkaru se rappelait que le Feu ce n'était pas bien ! Il y avait eu ça quand il était petit ... Enfin plus petit que maintenant !!!! Ça avait fait du mal à quelqu'un qu'il connaissait... mais il ne se rappelait plus qui ! C'était pas grave, il n'allait pas laisser ce truc l'embêter ! Il s'approcha du premier foyer d'incendie venu, et commença à sautiller dessus, afin de l'éteindre ! il était hors de question qu'il renonce ! Ça faisait un peu mal au pied, mais c'était pas grave. Puis, alors qu'il continuait de tenter d'éteindre un des foyers de l'incendie, le feu se calma brusquement. Puis le monsieur normal, celui qui avait de la fourrure et des grandes oreilles, lui adressa la parole :

Kurt a écrit:

_Qu'est ce qui t'a pris de rentrer dans la salle de bain des filles... et puis pourquoi ton pouvoir a cesser de fonctionner?

C'était la salle de bain des filles ? Pourquoi il y en avait plusieurs ? Il y en avait une qui était dangereuse pour certaines personne ? Et puis c'était quoi la différence entre les garçons et les filles ? C'était vraiment important ? Il fallait qu'il s'en assure (il avait pris une assurance) !

"Bein...en fait... C'est quoi ( comme dirait la grenouille) la différence entre les garçons et les filles ? Et pourquoi il y a plusieurs salles de bain C'est pas pratique !!! On peut se tromper, tel des éléphants !!!!!"

Puis Kurkaru se mit en devoir (maison) de réfléchir à la deuxième question de monsieur le stroumpf. Son pouvoir ne fonctionnait plus ? Il n'avait peut être plus d'énergie ? C'était surement ça le problème !!!!

"Peut être qu'il faut changer les piles ? Il n'y a peu être plus assez d'énergie dans celle que j'ai pour alimenter mon pouvoir ?"

Le monsieur l'avait attrapé par l'épaule, puis l'avait transporté dans un autre endroit, presque pareil, mais sans les autres gens. Kurkaru se sentait un peu étrange, comme s'il était très fatiguer, et qu'il avait manger un fruit trop pourrit...Dans ces cas la, il n'y avait qu'une seule solution, dormir. Le monsieur l'avait transféré dans la baignoire, mais un peu haut. Pour une raison quelconque, Kurkaru se retrouva au dessus du monsieur, et atterri donc par dessus lui. Ça tombait bien... Kurkaru avait très sommeille d'un coup. Il se roula en boule sur le monsieur, s'en servant comme oreiller. L'instant d'après, il dormait profondément.