Hold-up et prise d'otage.. [Libre]

https://www.youtube.com/watch?v=6_9h7LNR5as

Des cris féminins, à très haute fréquence et au volume considérable, vinrent percer les tympans de James, avant même qu'il n'ait eu le temps de récupérer sa vue. Il venait de se transporter par les câbles électriques via le réseau d'électricité de la ville de New-York. Il était entièrement revêtu de son costume fringant, moulant et très coloré de super-héros. Il avait pour but ultime d'arrêter un bandit qui était en ce moment même en train de cambrioler une banque. S'étant rangé sur les fréquences de la polices, il avait immédiatement été mis au courant, et s'était immédiatement éléctro-porté vers le lieu du délit, espérant profiter de son excellent moyen de transport pour arriver avant que le voleur aie le temps de fuir. Il n'avait, bien entendu, pas réfléchit à ce qu'il ferait une fois le voleur en question devant lui.

En attendant, il semblait être arrivé exactement au bon endroit, étant donné tout les cris qu'il venait d'entendre. Il cria donc en levant le poing et en bombant le torse : « Ne vous inquiétez plus ! Survolted est là pour vous sauveeer ! »[/b]

Il eut alors l'intelligence d'ouvrir les yeux pendant que sa barbe et ses cheveux repoussaient encore, et put alors se rendre compte qu'il avait légèrement raté la banque, et se trouvait dans la piscine couverte adjacente à ce bâtiment. Plus précisément, il se trouvait dans un vestiaire féminin. D'où les cris. Si si.

Le pauv' vieux rougit et ne sut pendant un instant pas où se mettre. Mais évidemment, cela ne dura pas, car il fut gentiment ramené à la sortie du vestiaire à grand coups de... Serviettes de bain. Il sortit ainsi du bâtiments sous les huées et les lancés de tomates de son public adoré. (Si si, il y en a qui amènent des tomates à la piscine !). Il sortit dans la rue, un peu déboussolé, et se souvint après une bonne minute de ce qu'il était venu faire là. Il courut aussitôt vers la banque tout proche, dans son magnifique costume bleu fluorescent et or... Ou plutôt jaune pâle, disons.

Il débarqua dans la banque en hurlant de toute ses forces : « Les mains en l'air et on ne bouge plus ! ! »

Nous nous devons à ce stade de l'histoire de vous décrire un tant sois peu la situation. James est dans l'encadrure de la porte, baissé sur ses appuis, les bras tendus comme pour tenir un revolver, dans son déguisement de bal masqué. Ses doigts son positionnés un peu comme ceux d'un gamin qui voudrait imiter un flingue en faisant des ombres chinoises sur un mur. Son visage est parfaitement sérieux, presque menaçant. Sa barbe reste le seul élément de son corps encore en mouvement. Elle se balance légèrement d'avant en arrière, soufflée par le léger courant d'air qui cours dans l'entrée de la banque. En face de lui, vous avez le parfait taulard. Musclé, tatoué, percé, avec un blouson de cuir, des bottes avec des bouts en métal, un regard à vous refroidir un feu de bois, et bien sûr, un énorme fusil à pompe tout droit pointé sur le nouveau venu. A cet instant précis, son sourcil gauche est très légèrement surélevé par rapport à son sourcil droit. Son visage évoque un expression de légère surprise, mais surtout d'incrédulité flagrante.

« Euh... Tu fais quoi là ? »

« Ton arme ! A terre ! »

Le gangster approcha de James d'un pas calme et serein vers la sortie, un grand sac de billets vers jeté par dessus l'épaule, et un fusil chargé tenu par son bras gauche. James commença à trembler légèrement mais semblait toujours penser que le gangster allait finir par s'arrêter. Et c'est ce qu'il fit. A peine un mètre devant le vieux croulant, pour regarder par la vitrine ouverte. Un détail avait attiré son attention. Trois voitures de flics venaient de débouler dans l'avenue.

James, sûr de lui, et voulant absolument profiter de la diversion, entama l'une de ses prises compliquées qu'il avait apprise dans un bouquin, jadis.

Il se retrouva trois seconde plus tard , le dos collé contre le ventre du brigand, un canon calé sous la gorge, lui faisant légèrement sur-élever la tête. Le plus balaise des deux, qui n'était évidemment pas le super-héros gringalet, cria à l'attention de la police « N'avancez pas ! Ou je tire ! ».

Il y avait longtemps déjà que Maiwenn n'était pas allée dans une banque. Depuis le braquage avec le Fléau en fait. Depuis, sa cagnotte avait beaucoup baissée.... Etait-il temps de la remplir à nouveau ? Maiwenn ne craignait plus de faire quelque chose d'illégal maintenant. La roue tournait.... Que les autres souffrent donc un peu aussi ! Elle avait déjà donné !

Maiwenn marchait avec un air sur vers la banque d'un quartier plutôt aisé... Hélas il y avait déjà un braquage en cours. Maiwenn grinça des dents. Les sirènes de police étaient déjà à ses oreilles. Dommage... Elle allait devoir se trouver une autre banque ! Maiwenn continua tout de même son chemin vers la banque principale. Quelque chose l'intriguait. Un petit vieux parlait ? Mais qu'est ce qu'il fichait là ? Maiwenn sentit qu'elle allait tout compte fait peut être s'amuser. La police investissait tout juste le bâtiment. Quels crétins ces humains, pensa la jolie blonde. Elle se fraya un passage pour le premier rang, puis longea le mur. Un homme tenta de l'arrêter au moment ou elle allait entrer.

- Allons mon bonhomme, tu ne me reconnais pas ? Allez, va empêcher la foule de passer.

Elle avait dit ça nonchalamment. Aussi stupide qu'un boeuf, l'humain se retourna après s'être excusé. Elle l'avait bien évidemment mesmérisé... Pauvre petite créature faible. L'heure est venue pour que le malheur commence pour toi ! Déjà Maiwenn marchait vers le reste des humains. Il y en avait pas mal. Mais pas assez pour l'empêcher de passer. Elle prit compte de la situation puis ordonna finalement par pur caprice :

- Toutes les armes a terre.

Elle avait décidé de s'impliquer. Déjà l'idée de braquer la banque l'avait abandonné. Plutôt mourir que de repasser par les égouts comme la dernières fois. Dans sa phrase, elle avait non seulement donné un ordre hypnotisant, mais aussi fait exploser les caméra de surveillance. Elles ne devait avoir que de très bref images d'elle, rien de très compromettant. Le témoignage de deux policiers suffirait à l'innocenter. Elle aurait juste à le demander.

Elle regarda le vieux et le caïd. Qui maîtrisait qui elle l'ignorait. C'était ça qui l'intriguait le plus, d'où le vieux tirait cette énergie ? Oui Maiwenn était curieuse. Et capricieuse aussi. Elle voulait s’amuser, et ficher en l’air un braquage était on ne peux plus distrayant.

Spoiler:

{ HOULA ! Désolé du retard mon adresse mail devait m'avertir des réponses sur mes RP... Mais je crois que j'ai été trahit... Je viens de la voir à l'instant et crois moi maintenant j'aurais pu autant de retard ! }

Spoiler:

Manifestement, la police n'avait pas prit le moins du monde la menace du gangster au sérieux. Au lieu de reculer pour laisser en vie le pov' vieux croulant, ils avaient continué d'avancer, espérant intimider le gangster. James commençait à avoir un peu peur d'être prit entre deux feux. Est-ce que la police le connaissait désormais tant que ça qu'ils mourraient d'envie de le voir mourir plutôt que de gâcher à chaque fois leurs opérations ? Peut-être le prenait-il déjà lui même comme un complice de ces gangster qu'il avait sauvé déjà plusieurs fois sans vraiment le faire exprès...

- Toutes les armes a terre.

C'était un ordre transcendant. Comme si tous ses neurones décrépits avaient d'un seul coup envoyé le même message. Jettes ton arme ! Jettes ton arme ! Lui criait en coeur un millions de voix peuplant son cerveau comme une foule en colère.

A cette symphonie grandiose s'opposa une unique petite voix, qui s'exprima, au bout de dix bonnes secondes de végétation latente entre les bras du gangster, par un flagrant regard d'incrédulité face à la jeune femme qui se tenait devant lui. Le pauvre homme jusque là incapable de parler s'exprima par ces quelques mots légèrement désordonnés et tremblant :

" Mais... Euh.. Moi.. Pas.. Arme.. Euh.. Avoir ?.. Qu.. Que faire ? "

Où en était la situation ? Sa tête pivota sur son coup comme un gyroscope de sous marin autour de son coup de girafe. A gauche. Des policiers complètement gaga regardant le ciel en imitant superbement d'adorables "piou piou"...

Devant lui. Une blonde aux yeux gris trônant sur un amas d'armes en tout genre tel César à Alesia. Fiers d'elle et hautaine, avec nul respect pour les hommes qu'elle venait a priori, d'hypnotiser.

Avant que James, tout content d'avoir été sauvé, ne se jette tout frétillant de reconnaissance dans les bras de l'ange gardien, sa tête termina son tour de vision périphériques entamé quelques secondes plus tôt.

A droite. Le gangster, pardon, l'armoire à glace. Tentant son fusil à pompe fraîchement lustré dans ses bras de docker. Souriant aux anges d'un air victorieux, ne faisant plus du tout attention à notre super héros gringalet national. Ses lèvres sèches, légèrement retroussées en signe de mépris, se mirent lentement à se mouvoir pour s'adresser à la nenette blonde qui lui faisait désormais face.

" Ha !... Bien bien. Un mutant. On va pouvoir s'amuser un peu. "

" GERONIMOOOOOOOOOOOOO ! "

Sur ce cris de guerre à vous crever les tympans, le vieillard gateux débordant d'énergie électrique de forte tension emmagasinée pendant son trajet jusqu'à la banque se jeta d'un bond, contre toutes attentes de sa part, sur l'arme du bandit.

La surprise fut telle de voir un tel bonhomme se jeter sur lui que le gentleman de la gâchette n'eut le temps de bouger avant de se voir déposséder de son fusil métallique. James courut ensuite à environ cinq mètre du couple de mutants, dans un coin de la banque.

Le gangster, recula par réflexe d'un pas avant de jeter un regard incrédule à James. Puis, reprenant un minimum contenance, il ne pu s'empêcher de dire d'une voix virile et grâve :

" Comme si j'avais besoin d'un tel jouet... "

Il frappa de son poing gauche le comptoir de la banque. Celui-ci se fissura de part en part. Manifestement, son pouvoir à lui, c'était la force, et vu la taille de ses muscles qui y étaient associés, ils devaient facilement pouvoir broyer une des voitures de police qui étaient à l'extérieur du bâtiment d'une seule main. Il arracha une barre métallique du comptoir, qu'il cassa sur les bouts pour la rendre plus tranchante, et la fit tournoyer un peu dans sa main pour en tester l'équilibre. Satisfait, il sourit puis s'adressa à la fillette au corps légèrement squelettique qui se tenait devant lui, en souriant presque jusqu'à son oreille droite.

" Alors mademoiselle la super-héroïne de boulevard. Voyons un peu c'que vous avez dans l'ventre ! "

Spoiler:

Les armes tombèrent au sol. Le pauvre vieux semblait lui totalement déstabiliser, vu qu'il n'avait aucune arme à lâcher. En revanche, le gangster lui, résista au mesmer. La jeune fille ne laissa rien paraître mais s'insulta mentalement de tous les noms. Quelle abrutie ! Un mutant avait beaucoup plus de résistance qu'un simple humain. Elle avait tout simplement zappé le fait qu'elle n'était pas la seule à avoir son porte feuille vide. Le mutant n'était pas un crétin. Il avait compris qu'il avait été moins touché que les autres grâce à sa capacité. Il savait aussi qu'elle était une mutante de type non physique. Il ricana de joie en prévision du combat qui s'ensuivrait inexorablement. C'est alors que le petit vieux lui sauta dessus et lui arracha de force son arme. Bon, Maiwenn n'était pas la seule à faire des erreurs apparemment.

Le mutant se débarrassa du vieux, mais il était désarmé. Piètre consolation. Il avait la super force. Humpf. Maiwenn calcula les attaques qui lui étaient possible à cette courte distance avant que son adversaire ne l'ai mis K.O. Pendant qu'il fanfaronna a casser en deux le comptoir, la jeune fille réévaluait le terrain. Une des capacités du mutant avait été révélée. Mais les autres ? Etait il comme le Fléau ? Au et puis, de toute façon qu'est ce qu'elle perdait à mettre la même dose de force dans cette attaque que pour ralentir le Fléau ? Au pire, le mutant deviendrait fou et hors d'état de nuire. Tant pis pour lui, il n'avait pas cas piqué dans la banque que la Syrène voulait piller. Capricieuse comme une enfant, mais seulement parce que l'ennuie et l'attente de la culpabilité sont mortels.

- Héroïne ? Tu trompes un peu là. Moi je suis celle qui est arrivée trop tard pour piller la banque avant toi.

Au même moment de cette phrase, la jeune fille rentrait en osmose avec les sons de la salle. Avec toutes ces respirations, elle était servie. Maiwenn faisant corps avec toutes ses ondes les envoya au même instant avec force et intensité droit vers le colosse. Cette attaque aurait été suffisante pour ralentir un peu le Fléau. Ce type allait avoir la défaite du siècle.

Spoiler:

" Boom bada-boom boom boom YEAH ! "

Le vieillard applaudissait de toutes ses forces l'attaque admirable, même si elle avait été invisible, de la fillette. Notre géant fit trois pas en arrière, complètement sonné, avant de s'entraver dans les décombres qu'il avait lui même créé. Il s'affala de tout son long sur le sol telle une montagne qui s'écroule, faisant craquer le carrelage sous sa masse colossale.

Sous ses airs bonhommes, le vieillard n'en était pas moins un érudit, et il ne perdit pas une seconde pour analyser la situation. Les deux personnes en présence étaient des mutants. Aucun des deux ne pouvait avoir deviné jusqu'ici qu'il en était lui même un mutant. Le gangster avait simplement un force extraordinaire, c'était d'un banal déconvenant. Etant donné la résistance qu'il avait contracté face à la première attaque de la jeune femme, il avait un certaine résistance aux attaques psychiques, pas illimité, cependant. La preuve, il était en ce moment couché sur le dos en train de gémir comme une donzelle. Des attaques psychiques, c'était bien ça le pouvoir de l'autre mutante, sans aucun doute possible. Elle était très certainement confrériste, vu son mépris pour les humains, sa rage même. Lui.. Lui pouvait très bien être neutre. Ou confrériste lui aussi. En tout cas, James ne l'avait jamais croisé à l'institut. Si c'était la deuxième solution, alors deux alliés étaient en train de joyeusement s'entre-tuer sous ses yeux. Drôle de coutume.

Un détail attira l'attention de James. Le colosse venait d'ouvrir les yeux. Des yeux rouges, injectés de sang, respirant la folie et la rage.

" Et c'est partit pour le deuxième ROUND ! " hurla James, jubilant.

Un cris. Guttural. Puissant. Effrayant. Anthée venait bien de décupler sa force après avoir touché sa mère la terre. L'attaque de la jeune femme avait du réveiller en lui quelque chose que l'on croyait à tout jamais enfouit dans les ténèbres, un bête monstrueuse et effrayante. A moins simplement que ses neurones n'aient jeté l'éponge pour laisser place aux réflexes et à la folie pure et dure. Dans cet état semi-comateux, James ne lui laissait pas 2 minutes de vie avant d'être assassiné. Ses mouvements étaient lents et désordonnés, prévisibles... James regarda l'arme qui venait d'ôter des mains du bandit et qui gisait à deux bons mètres de lui. Il sourit et entreprit de s'approcher d'elle... Si seulement la jeune femme pouvait le retenir assez longtemps...

La montagne de muscles lança un regard noir, ou plutôt, en l'occurrence rouge, à la confrériste qui se tenait dans l'encadrement de la porte. Il se saisit ensuite d'un bloc de pierre arraché directement au plancher et l'envoya de toutes ses forces dans sa direction.

Le combat n'était manifestement pas terminé.

Spoiler:

Le vieillard qu'elle avait involontairement sauvé n'avait pas profité du combat pour s'enfuir. Au contraire il tapait dans ses mains, hurlait comme une foule en délire. Heureusement pour lui aucun des deux combattant ne voulait lâcher le jeu qu'il avait sous la main en ce moment. Le jouet de Maiwenn puisqu'on en parle semblait un peu abîmé. Il n'avait pas l'étoffe du Fléau. C'était sans surprise. Personne n'égalait ce géant. Sauf Magnéto ou Xavier. Quoique ce dernier... Enfin bon.

Pour en revenir au sujet principal, Maiwenn était alerte, ses yeux changeaient instinctivement de cible toutes des trois secondes. Un peu comme lorsque l'on conduit. Rétroviseur, route, gauche, droite, rétroviseur, route... Le vieillard, les flics, les portes de sorties, son adversaire, les flics, son adversaire, les sorties... Entraînée à l'école de la vie. Danger vivant.

L'adversaire _ appelons le Bob, c'est court et ça évite les répétitions _ Bob donc, venait de se relever. Furieux. Tirant dans ses dernières réserves. Maiwenn lui asséna un coup de grâce. Nouvelle osmose _ son nez se fronça un peu, elle fatiguait. Bob se reçut tout de plein fouet. Il perdait tout repère et finit par s'écrouler, pour de bon. Mais il avait eu le temps d'envoyer un bloc en sa direction. Maiwenn l'avait presque vu trop tard, trop occupé à son osmose. Elle ne pouvait plus le faire exploser. Elle tenta une esquive. Le bloc heurta son épaule avant d'aller se fracasser plus loin.

Maiwenn grimaça. Elle doutait de s'être démis quelque chose, mais bon sang ce que ça faisait mal ! Sa main droite serra son épaule gauche sans raison apparente. Elle devait aller à l'hôpital, se faire poser une attelle. Seul un contrôle extrême de soit lui empêchait de pleurer de douleur. Néanmoins une couche d'eau anormale entourait ses globes oculaires. Les larmes n'étaient pas loin. Elle devait s'éloigner du quartier et avoir l'air discrète. Discrète avec une épaule en sang et sortant d'une banque en plein cambriolage. Mais oui, mais oui... Elle grimaça à nouveau. Elle n'aurait pas du jouer avec le feu...

Spoiler:

« Mazeeeette ! Quel match ! 2 – 1 ! Not’ donzelle est gagnante par K.O. ! »

James était déjà à côté de la jolie blonde, il lui soulevait le bras gauche, celui qui n’était pas blessé, en signe de victoire tel l’arbitre d’un match de catch. Après avoir fait le public, le présentateur, voilà qu’il faisait l’arbitre, si si, notre Lvioc a de multiples capacités !

Bien sûr, la fille était blessée. On ne sort pas d’un tel duel indemne, c’est bien connu, et le vainqueur est souvent presque aussi inconscient que le vaincu, les deux ne se discernant au final que par leur capacité à garder les yeux ouverts. On pouvait même dire qu’elle s’en tirait bien, et manifestement, ce n’était pas l’une des poupées de fragile porcelaine éduquée dans les petites écoles de riches new-yorkaises, après un tel coup, un gémissement de douleur aurait en effet été un minimum. Son épaule était démolie.

« Dur dur combat hein ? Bha voilà qui te fera juste une vilaine petite cicatrice sur l’épaule. T’en a surement vu d’autres et t’en verra d’autres, pour sûr ! »

Il s’adressa ensuite aux autres otages, banquiers, caissiers, clients, tous planqués derrières les comptoirs tremblants de tous leurs membres.

« C’est bon m’ssieurs dames ! Z’êtes sauvé grâce à cette adorable minette ! Rassurés ? »

Sur ce, Lvioc, toujours aussi imprévisible, se retourna de nouveau vers la jeune femme.

« Bon on s’fait un bowling pour fêter vot’ victoire ou vous préférez quand même me donner votre nom avant ? Moi c’est Anderson, James Anderson ! » Finit-il en riant faiblement.

Etant donné le pourcentage extrêmement élevé de droitiers dans la ville de New York, il avait grande chance de faire mouche en lui proposant une telle activité.

Le vieux n'avait décidément rien compris. Elle venait de mettre hors combat un mutant. Elle avait montré sa force et son caractère irritable. Et lui ! Lui ce simple humain complêtement dérangé ! Il osait lui parler comme... Comme à n'importe qui ! Maiwenn savait montrer de l'humilité face à plus fort. Mais elle appréciait d'autant plus cette qualité quand c'était quelqu'un d'autre qui l'appliquait. Elle se dégagea rapidement. Elle commença à parler sans que l'on ne puisse comprendre ses mots. Quitte à utiliser son don... Elle faisait oublier. Cet oubli qu'elle infligeait aux esprits des personnes qui avaient vu son visage n'était pas suffisamment sophistiqué pour résister à un télépathe, ou même à un hypnotiseur comme elle. Le vieux ? Elle ne le regardait pas. Qu'il oubli comme les autres humains ! Maiwenn commença à se diriger vers une sortie de secours. Elle allait devoir aller dans un hôpital reculé pour ne pas qu'on lui pose de question...

Elle entendait des pas. Mais déjà la porte de sortie était ouverte et elle dehors sans que l'on ne l'ai repéré. Une chance incroyable tout de même ! Mais ça aurait été trop beau, si le mystérieux vieillard ne venait pas à nouveaux de faire son apparition en bondissant d'enthousiasme. Un fou sans le moindre doute.

HRP : Je suis désolée en plus je fais un peu agir ton perso Si tu es contre j'édite, demande le moi juste, c'est que je ne savais pas top quoi écrire je suis un peu en panne d'inspiration en ce moment.... :s Je t’ai immunisé ton perso, vu sa faiblesse même les humains vont avoir un souvenir flou, mais pas de visage

Un autre appel sur les ondes, encore un 018-MU, soi un vol qualifié avec suspect mutant. Bishop avait absorbé assez d'énergie au passage pour soigner ses blessures, il était à présent fin prêt, car cette menace mutant semblait plus grande que la précédente.

À bord de son Aéro Interceptor, il fila entre les ruelles de New York jusqu'aux lieux du crime où il planqua sa voiture. Il s'équipa correctement avec ses nouvelles acquisitions du trafficant d'armes. Il revêtit une combinaison d'intervention conventionnelle, par dessus son uniforme déchiré, mais n'avait pas pris de fausse plaque ou de trucs du genre, il ne voulait pas passer pour un mec qui fait de la contre-façon. Il pris une chance et demanda sur les ondes l'état de la situation en transférant sur le canal réservé aux discussions plus longues. On lui expliqua qu'il semblait que les voleurs se battaient entre eux mais les policiers n'avaient pas eu le « go » pour foncer, car il s'agissait d'une menace mutante... les officiers ne savaient pas sur quel pied danser.

** Bigre... c'est pour remédier à ce genre de trucs que les Homo Sapiens finiront par construire les machines destructrices... je dois empêcher cela à tout prix! **

Il escalada la banque avec des cables-grappins, puis parvint au toit. Les policiers snipers postés non-loin le laissèrent faire, croyant qu'il s'agissait l'un des leurs, d'autant plus qu'il venait d'emprunter les ondes.

Avec son dispositif optique, il repéra alors la suspecte principale se dirigeant vers la sortie de secours. Il repéra le panneau électrique qui alimentait la banque en électrécité, relié aux poteaux électriques.

Lucas pris son élan et envoya s'écraser son poing dans le générateur, absorbant toute l'énergie électrique, ce qui le rengaillardit. Puis la fille sortit!! Il repéra également d'autres suspects dans la banque. Par le conduit d'aération, il balança des grenades de gaz « Mace » de type CS dans les conduits d'aération, en quantité suffisante pour que le bâtiment soit submergé du gaz.

- (au WT) Ici Unité Spéciale Anti-Mutants, le bâtiment a été gazé au Mace CS!!!

Lorsque la fille fut bel et bien dehors, Bishop balança une grenade flashbang directement sous le nez de Maiwenn depuis le haut du bâtiment.

Il fit le saut de l'ange avec le cable le retenant au toit, afin de plonger directement sur Maiwenn directement après l'explosion.

Son objectif était d'immobiliser et de passer les menottes à la mutante...

HJ: Il est possible que tu m'ais entendu avec ton pouvoir d'ouïe accrue, ton perso peut me déjouer mais sans perdre de vue que Bishop est un policier mutant anti-mutant qui a l'habitude de ce genre d'intervention contre les criminels mutants...

Spoiler:

Le vieillard n'était pas le seul que Maiwenn ai entendu. Ce fut grâce à son ouïe qu'elle eut un vague réflexe de bondir en arrière. Réflexe tout à fait sensé, indolore dans de conditions normales. Sauf que... Lorsque l'on s'est pris un morceau de mur sur l'épaule (enfin, presque) on est pas dans des conditions normales. Maiwenn, pas vraiment consciente de ces autres mouvements du à la douleur de son bond, finit par tomber en arrière. La rue était plutôt étroites. En effet elle n'était qu'une branche secondaire de la grande rue de la banque. Maiwenn tomba sur le goudron en même temps que la grenade. Elle avait eu le réflexe (encore un) plutôt humain de fermer les yeux pendant sa chute. Sa tête heurta le trottoir. Déboussolée, la jeune fille rouvrit les yeux, vite aveuglé par la grenade. Sa main droite tâtonna vers son épaule gauche. La douleur était soutenable, mais horrible. Maiwenn cherchait des solutions. Des causes aussi. Que faisait elle par terre ? Pourquoi des bruits de lutte lui parvenait aux oreilles ? D'où provenait cette fumée blanche ?

Maiwenn prit une inspiration et tenta de se relever. Trop vite hélas. L'impression qu'on lui frappait dessus avec un marteau la persuada de se rallonger. Malgré son degré de stress en ce moment, la Syrène éprouvait tout de même un bon degrés d'agacement contre sa faiblesse. Sa stupidité. Ses réflexes idiots. Sans ce douter de s'être peut être sauvée en se cognant la tête. Son coeur battait avec frénésie. Tout ce passait vite. Trop vite. Maiwenn n'arrivait pas à visualiser la scène. Elle comprenait juste qu'elle était dans les ennuis. Pour changer.

Elle tenta avec plus de douceur cette fois de se relever. Son épaule la lançait terriblement. Sa nuque aussi. Un faux mouvement et elle n’auraient même plus assez de volonté pour se mouvoir. Elle était encore dans la fumée, sans doute causée par une grenade. Tentant d'en sortir, elle se cogna sur un mur. Elle tenta d'étouffer son gémissement de douleur. Déjà, elle sentait qu'elle ne pourrait pas aller bien encore plus loin.

Spoiler:

Les effets escomtés avaient été obtenus auprès de la cible. Mais au moment de lui tomber dessus, voilà que deux véritables boulets le firent dévier; il ne fit qu'apparament blesser Maiwenn. Elle fut plaquée au sol et se releva. Elle avait néanmoins amorti la chute de Lucas.

Bishop fut écrasé sur le sol avec les deux naines. Au moment de l'impact, Bishop absorba leurs forces physiques qu'elles exerçaient sur lui. Ses blessures furent donc superficielles, en raison du choc amorti et de son accélération de régénération.

Tout ne se déroulait pas comme il l'avait prévu... d'où venaient donc ces deux boulets, il était pourtant sûr que personne ne l'avait suivi sur le toit, peut-être avait-t-il mal fait son examen... Il paniqua en l'espace d'un instant, mais il avait été entraîné à ceci, soumis à de rudes tests également...

Maiwenn eut donc un moment de répit. Bishop, de son côté, roula sur lui-même avec les deux naines, tentant de leur faire lâcher prise, dans le but de s'emparer de son poivre de cayenne pour les en asperger.

Spoiler:

Il se roula avec elle de tout son long, arbora des positions de moins en moins élégantes, mais plus elles forçaient, plus il absorbait. Bientôt, il put en coincer une entre ses jambes, bras le long du torse et tint l'autre à la gorge alors qu'elle agitait ses petits membres en vain.

Puis il pris son poivre de cayenne et leur épica le visage à un point où elles refusèrent le combat. Puis ce fut à ce moment que quatre autres naines identiques cernèrent le policier. Il lança les deux naines dans un container à vidanges à proximité.

Il se remis sur pied et pointa son arme vers les naines et apperçu le vieux fou s'enfuir avec la suspecte étrange. Il eut le réflexe, avec son bras libre, de se saisir de son WT:

- Les suspects prennent la fuite par la ruelle derrière la banque!

Même si James parvenait à s'enfuir par la ruelle, les policiers avaient érigé un périmètre étanche autour de la banque d'un rayon de 100 mètres à la ronde.

Qu'attendaient-t-ils donc pour sauver les otages en train de suffoquer? Mais si, ils ignoraient ce qu'il y avait à l'intérieur! Bishop devra se débarrasser des naines avant d'aller sauver les otages dans la banque.

James et Maiwenn étaient fait comme des rats, en ce qui le conscernait. Ils ne passeront pas le barrage. Surtout pas après tout ce grabuge, la NYPD ne prendrait pas le dossier à la légère.