L'arrivée de la déesse de l'amour [Libre...]

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La nuit était noire. Noire comme mon esprit hurlant d’une fureur sans nom. Cette fureur qui me rongeait l’âme créé par ce traître de frère. Une maison. Un rêve. Une maison, c’était tout ce qu’elle désirait. Un endroit ou s’étendre, parler et faire jouir d’un nombre incalculable de pêcher durant des heures et des heures entières. Étais-ce trop demandé, devait-elle changée ses désirs profond. Non. Elle avait le droit de vivre comme cela. Elle était Aphrodite, elle était la déesse de l’amour, elle était en droit d’aimer la chaire. Elle l’aimait d’ailleurs peut-être un peu trop, mais peu importe.

Un éclair résonna dans le ciel obscurci par les nuages. Le moteur puissant de la moto d’Améthyste résonna en même temps que le tonnerre résonnait. Les yeux mauves de cette fille fixèrent le petit rideau de fumée qui grandissait rapidement. Lorsqu’il se stabilisa, son esprit perça les limites du temps et de l’espace pour ouvrir un passage entre cet endroit, et sa cible. Le rideau se trouvait à environs deux cents mètre d’elle, c’était une distance suffisante pour la magnifique bécane qu’elle avait entre les jambes. Cette bombe était capable de briser les côtes de celui qu’il la chevauche à pleine vitesse alors elle serait capable de monter à une vitesse étonnante même avec cette petite distance.

La poignée des gaz tournoya rapidement, la moto s’élança. Améthyste n’avait pas mis les gaz à fond, c’aurait été trop dangereux, mais elle sentit quand même une certaines douleurs lui traversé le corps alors qu’elle atteignait les 100 kilomètre heure sans avoir le temps de souffler. Elle ne c’était pas rendue compte qu’elle était dans une légère côte avant de se rendre compte que son véhicule ne touchait pas le sol lorsqu’elle essaya de faire sauter sa moto pour le passage dans le portail. L’important, c’est qu’elle fut transportée sans anicroche jusqu’à l’autre portail à une vitesse décente, permettant une arrivée visuellement plutôt réussite.

Elle déboucha à un kilomètre, peut-être plus, d’une petite forêt avec le monstre de mécanique extrême, la bête, la Y2K. Elle prit encore un peu de vitesse mais arrêta rapidement l’accélération pour laisser la bête s’approcher dans un soupir de la forêt. Le moteur ne faisait plus le moindre son lorsqu’elle atteignit le lieu caché. Elle s’arrêta donc près d’un petit chemin presque invisible. Selon son informateur, c’était ici qu’elle pourrait trouver un autre groupe à rejoindre. Un groupe qui partageai ses idéaux. Pas comme cet abominable autre partie de son sang qui osait avoir démolis sa vie. Elle retira son casque et sortis ses longs cheveux noirs de sa veste spécialement faite pour la moto.

- Et maintenant, je fais quoi?

Maiwenn revenait de ville. Elle n'avait rien fait de spécial. Elle avait erré. Elle savait maintenant ou logeait Aeric. Mais bizarrement, l'envie d'aller le voir dans son entrepôt n'était pas présente en elle. Une autre fuite ? Elle l'ignorait. Et puis, y faut pas abuser non plus. Celui qui était parti au loin dans l'histoire c'était lui. Alexandre lui vouait maintenant une haine qui semblait irrémédiable... Elle ne savait si elle devait se réjouir, se lamenter ou autre. Il avait réussis à la pommer.

Elle entendit une moto. Elle était elle même dans le Hall en train de discuter avec le gardien. Elle proposa d'aller voir qui était le visiteur. Le mutant lui en fut reconnaissant, se mouvoir lui était plutôt inconfortable. D'où le job de réceptionniste. Bref. Maiwenn se décolla à grand peine de son confortable fauteuil pour sortir au grand air. Il faisait déjà froid et la lune brillait. Une jeune femme brune était là. Elle venait de parler. Maiwenn eut un sourire moqueur et dit en sachant pertinemment que la jeune femme ne l'avait jusque là pas repéré :

- Se présenter me semble être un bon début.

Maiwenn se déplaça alors de façon à ne plus être dans l'ombre. Elle reprit, plus amicale :

- Bonsoir, je m'appelle Maiwenn.

Elle n'avait pas dit la Syrène. Pourquoi d'ailleurs ? Où était le problème ? Etait ce parce qu'elle ne voulait pas qu'un humain soit devant la Confrérie sans le savoir soit au courant qu'elle était une mutante. Oui c'était une bonne raison, vu qu'elle ne savait pas qui était la femme. Mais... C'était autre chose. Pourquoi pas la Syrène ?

Maiwenn attendait patiemment la réponse de la jeune femme tout en détaillant la moto et le casque que la femme portait à la main. Maiwenn savait d'emblée qu'elle n'était pas à la Confrérie. Ou alors c'était un retour de longue date, elle n'avait jamais entendu sa voix. A moins que ça ne soit Mystique... Non. Pas Mystique. Elle n'était pas comme ça.

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Se retrouver seule devant un bout de bois obscur n’était pas vraiment la première idée alléchante qui étais passé par la tête de la jeune fille. Pourquoi ils ne pouvaient pas se cacher dans un club de strip-tease, au moins, elle aurait pu se rincer l’œil un peu en attendant. Bon, au lieu de se plaindre, plutôt se mettre à la recherche de quelque chose. Son contact lui avait nettement dit que le moyen de se rendre à la confrérie était bien caché. Après tout, si personne n’arrivait à les rejoindre quand ils voulaient ce n’était pas pour rien. D’un autre côté, comme n’importe quel groupe de mutant digne de ce nom, ils devaient bien tenter de recruter de temps à autre et ils devaient garder la porte d’entrée en prévision de l’arrivé d’un nouveau perdu. Alors il y aurait bien quelqu’un qui finirait par venir la voir sans qu’elle n’aie quoi que ce soit à faire. D’ailleurs…

Améthyste tourna la tête rapidement vers l'endroit d'ou venait la voix. Elle détestait être prise par surprise. Personne ne devait la prendre par surprise. Elle regarda l’autre fille un instant sans rien dire. Selon les allures de celle qui disait s’appeler Maiwenn, elles devaient avoir à peu près le même âge. Elle était plutôt jolie par ailleurs, ce pouvait être intéressant comme rencontre. Améthyste crut même que c’était bien partie pour être un endroit très intéressant. Un petit sourire en coin lui apparu sur le visage. Un petit rire charmant se fit entendre.

- Mais bien sur, me présenter à quelqu’un qui n’existait pas encore une seconde avant. Tu as bien raison ma jolie. J’aurais du y penser. Maintenant que tu es là toutefois, j’imagine qu’il n’y a rien de mal à faire connaissance. Mon nom est Améthyste et, je sens que toi et moi allons devenir de très bonne copine.

Oui enfin, en autant qu’elle se montre intéressée par ces invitations à une relation plus qu’amicale. Enfin, pour l’instant restons ne serais-ce qu’un tout petit peu professionnel. Améthyste s’approcha et, contrairement à son habitude d’embrasser directement ses nouvelles rencontres sur la bouche, elle lui tendit la main en se demandant si elle aurait une réponse positive à cette demande d’amitié. Après tout, il y avait fort à parier qu’il y ait des fêlé comme il y en avait chez les White Blood. Les groupes ayant une tendance au terrorisme cachent toujours quelques idiots sans cervelle servant à frapper comme des grosses brutes. Auparavant ils étaient grands et musclés, mais avec les pouvoirs des homo-supérior, c’était devenue beaucoup plus incertains, et d’autant plus intéressant.

- On m’a dit que je pourrais trouver des gens très sympathique discutant d’idéaux très nobles par ici. Ais-je été mal informée? En admettant que vous ayez la moindre idée de ce que je parle. À la limite, je suis persuadée que nous pourrions trouver un moyen de passer le temps ensemble.

La jeune femme d'environs son age sursauta. Maiwenn aurait peut être du un peut plus réfléchir avant le sarcasme. Il est vrai que si son interlocutrice eut été une mutante de type physique, la Syrène aurait eut un mal fout à s'en sortir en cas de paranoïa. En fait, soyons clair : elle se serait fait démonter en pièces détachées. Mais la jeune femme n'était pas paranoïaque. Ou alors très peu. Elle relança amicalement dans le sarcasme. Maiwenn sourit un peu. Il était si rare de perler avec quelqu'un qui ne soit pas constamment à bout de nerfs c'est temps ci...

Bref. Améthyste (puisqu'elle s'était nommée) poursuivit après un petit temps de réflexion. Cette attente s'expliqua aussi tôt. Ne pas en dire trop tout en en disant assez lorsqu'on ignore qui est réellement son interlocuteur était plutôt délicat. Mais la jeune femme ne semblait pas avoir beaucoup de problèmes avec ça. Maiwenn se traduisit mentalement les paroles de son interlocutrice. Mutante à tous les coups. X-men ou recrue... A voir.

- Pour la sympathie j'avoue qu'elle est dure à trouver. Mais les idéaux se trouvent derrière la porte un mètre derrière moi.

Elle continuait de sourire. Cette jeune femme était très sympathique et agréable. Mais la Syrène restait un peu sur ses gardes. Elle ré ouvrit la bouche pour poser une question :

- Dis moi, quel est ton... Informateur ? Simple curiosité. Il y a récemment eut des fuites.

Vrai. Plasm et un autre X-men avaient débarqué, battu Samël, Alexandre, Dent de sabre et Glucide. Maiwenn n'en revenait pas. Samaël était tout bonnement imbattable pour elle. Certes Plasm pouvait le détecter mais... Enfin. Là n'était pas la question. Améthyste aussi devait se poser des questions. Elle était aussi en droit de s'interroger sur la Syrène. Après tout, qu'est ce qu'une gamine de dix huit ans fichait à la Confrérie ? Maiwenn rajouta donc :

- Désolée d'avoir à te questionner, c'est aussi dans ton droit de m'interroger si tu le souhaites.

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Cette petite avait du cran. Cela plaisait à Aphrodite qui se mit à rigoler d’un petit rire cristallin lorsqu’elle l’avertit de ne pas attendre de sympathie. Elle se mordit faiblement la lèvre en regardant de hauts en bas l‘autre fille. Elle se mordilla ensuite le bout du doigt lorsque Maiwenn lui demanda le nom de son informateur. Elle voulait connaître son informateur, mais bien sûr qu’elle aurait bien aimé le savoir. Sauf qu’on ne trahissait pas un informateur, surtout lorsqu’il était mort quelques jours auparavant dans l’explosion d’un immense bâtiment. Non, elle serait sûrement toute prête à la faire pendre si Aphrodite disait une mauvaise réponse.

- Écoute ma toute mignonne. J’aimerais vraiment te dire qui m’a parlé de cet endroit mais je doute que cela donne grand-chose et, tout comme les plus grands journalistes, je garde toujours mes sources pour moi. Oh ne le prend pas mal ma douce, mais la dernière fois qu’une source a été trahie, j’ai perdu tous mes compatriotes alors depuis, je fais acte de silence. Enfin, je t’assure que l’abstinence de fait absolument pas partie de mes vœux, si tu vois ou je veux en venir. Enfin, peut-importe. Moi tout ce que je veux savoir, c’est si tu es assez maligne pour savoir que les mutants sont l’avenir et si tu es libre pour un petit souper en tête à tête.

Conclu par un petit clin d’œil et un sourire invitant. Ça ferait craquer le trois quart des gars de la terre. La majeure partie des filles aussi par ailleurs. L’amitié féminine était tellement facile à faire naître même chez les plus incertaines. Il y avait peu de choses plus tendres qu’une jeune femme et la majeure partie d’entre elles aimaient les hommes tendres. Bref, avec un peu de chance, non seulement elle saurait si elle est au bon endroit, mais aussi si elle c’était fait une nouvelle partenaire de jeu pour nuit d’insomnie.

Comme elle s'y attendait, le nom de l'informateur ne vint pas. Mais une preuve arriva tout de même aux oreilles de la Syrène. "Les mutants sont l’avenir". Cette simple phrase donna satisfaction à Maiwenn. La femme avait une opinion de Confrériste. Où alors elle jouait bien son rôle. Sa voix n'avait pas défailli une seule fois. Mentait-elle ou était-elle juste assez douée en mensonge pour ne laisser aucun défaut à ses intonations ? Maiwenn refusa intérieurement de trancher. Comme pour l'y encourager, Améthyste proposait un dîner à deux. Comme cela, Maiwenn pourrait s'assurer à nouveau de l'intégrité de cette nouvelle... Recrue ?

- Désolée de l'avoir demandé. Pour le souper c'est d'accord, je te fais faire le tour du bâtiment avant ?

Elle désigna d'un geste de main la porte à demi dissimulée de la Confrérie. Maiwenn souriait toujours. Une part de curiosité en elle voulait passer une soirée avec Améthyste. Pourquoi ne pas le faire après tout ? Se faire une amie n'était interdit par aucunes lois. L'amie la plus récente de Maiwenn était... Trycia. Disparue. Avant Trycia, Béatrice Duval. L'opinion de cette dernière était trop pacifique pour être vrai... Mais Maiwenn n'avait pas eut le temps de l'en changer. Béatrice avait elle aussi disparue, à la recherche du fantôme de son meilleur ami, Tom. Bref, Maiwenn ne s'était pas très lié ces derniers mois. Elle repensa à son anniversaire. Pas de gâteau. En fait, elle n'avait jamais eu de gâteau à proprement parler. Jamais... A peine à un muffin. Le fameux jour de ses dix huit ans elle avait passé vingt quatre heures coupée du monde à regarder le plafond. Personne à aller voir pour l'occasion... Oui Maiwenn avait bien besoin d'une nouvelle amie...

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Aphrodite se mordilla la lève supérieure en même temps qu’elle joignit ses mains juste dessous son menton pour applaudir faiblement mais avec une sorte d’émerveillement étrange. Elle regarda de bas en haut sa compagne une autre fois. Oui définitivement, elle était très intéressante. Dans un geste de séduction calculé et maintes fois pratiqué, elle rejeta les quelques mèches de cheveux noirs qui lui étaient tombées sur le torse dans son dos. Elle fit quelques pas vers la jeune fille et déposa un baiser sur la joue de Maiwenn. Elle prit alors la main de Maiwenn et l’amena vers la porte en la regardant continuellement dans les yeux avec un petit sourire complice.

-Aller ma chérie, rentre en première, je ne suis pas chez moi après tout.

Elle suivit lentement la jeune fille avec une excitation visible. Non seulement elle allait voir à quoi ressemblait la mythique confrérie mais en plus, elle avait décidément quelque chose d’intéressant qui commençait avec sa collègue. Même si ça ne finissait pas là ou elle aurait aimé que ça aille. Aphrodite était déjà très heureuse de se faire une amie. C’était toujours pratique lorsque l’on entre à un endroit pour la première fois d’avoir des contacts qui nous sont sympathique. Il ne lui restait plus qu’à voir la confrérie de l’intérieur.

HJ : Si tu pouvais me donner une idée générale de l’intérieur de l’institut ça serait bien. Je ne sais pas du tout ce que je dois voir ^^

Aphrodite avait apparemment choisi. Elle prit Maiwenn par la main puis se dirigea vers la direction que Maiwenn avait indiqué. Puis elle hésita. Elle finit par demander à la Syrène de passer avant. Maiwenn le fit et ouvrit sans ménagement la porte. Celle ci était un peu rouillée au niveau de gond, si bien que l'ouvrir devenait la partie la plus bruyante d'une arrivée à la Confrérie. Sans vraiment prendre garde aux réactions d'Améthyste, Maiwenn les dirigea vers le siège du gardien. Il lui ferait sons dossier. Ce dernier eut un sourire de satisfaction en voyant une nouvelle arrivante. Il avait apparemment quelqu'un d'assez important au téléphone. Maiwenn ne fit donc aucun commentaire oral et se détailla la pièce.

La forêt avait été plutôt touffue, sombre et remplie de conifères. Le Hall aussi avait été sombre. Mais Améthyste avait du pouvoir distinguer les murs nus, des néons, dont la plupart grillés, le tapis d'entrée, complètement dégradé avec le temps. Oui le Hall n'était pas très accueillant. En fait, à cet étage la pièce que l'on préférait était le foyer. Mais l'endroit de la loge du gardien n'était pas mal non plus. Des fauteuils rembourrés et un vieil écran de télévision. Un match de basket était diffusé en ce moment même. Les murs étaient toujours gris, mais un peu mieux finis, moins brut. L'unique fenêtre était carré, large, et doté de rideaux, ceux-ci fermés. Quelques décorations un peu kitch était accrochées, y compris sur la table du gardien. Bref, la sobriété était franchement présente à la Confrérie? Si Améthyste aimait les expositions de richesse, elle serait déçue par le premier étage.

Le gardien termina son coup de fil puis scruta du regard Aphrodite. Puis Maiwenn. A nouveau Aphrodite. Maiwenn savait qu'il jouissait du malaise qu'il créait. Mais ce soir elle ne voulait pas le laisser jouer. Elle présenta la jeune fille avant que celle ci n'explose :

- Voici Améthyste. Mutante tu t'en doutes bien et pour le reste je pense que c'est à elle de se présenter.

Elle adressa un léger sourire à la jeune fille. Leurs mains ne se tenaient plus, Maiwenn avait instauré une légère distance... Le gardien quand à lui attendait la suite.

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Un frisson parcourut le corps d’Améthyste. C’était effrayant. Comment pouvait-on avoir un manque aussi flagrant de goût? Ils n’avaient donc jamais entendu parler de décorations luxueuses et de grands et lumineux lustres? Aphrodite étaient riche, et elle aimait tout ce qui la montrait riche. Chacun des ses vêtements étaient griffés, sa montre fine était à un prix exorbitant. Sa moto et ses voitures étaient toutes de luxueuse possession. Les lunettes qu’elle porte généralement ont été faites pour elle spécialement et valait à elles seules une petite fortune. Voilà ce qu’était une des choses les plus importantes au monde pour elle, la richesse. L’argent, beaucoup d’argent!

Le regard de la jeune fille se posait donc dans les quelques recoins qui l’entouraient avec un regard dédaigneux. Elle aurait préféré se trouver dans son loft à ce moment là. C’était autrement plus confortable comme endroit. Sauf qu’elle avait besoin de compagnie et elle n’arrivait pas à croire qu’il n’y aurait pas au moins quelques personnes qui sauraient que l’argent fait le bonheur. Ou à la limite, elle se ferait un plaisir de la dévoiler à Maiwenn. Peu de personne savent ce qu’il est réellement possible de faires avec quelques dollars et un peu d’imagination.

Elle écouta Maiwenn parlée au gardien, elle la présentait. Améthyste n’était pas particulièrement dérangée par le silence qui avait passé quelques temps auparavant son dernier amant principal était un homme de peu de mot. Il touchait moins souvent qu’il regardait aussi mais cela n’est pas de la plus grande importance. Ce qui la dérangeait toutefois, c’était le gardien en lui-même. Il avait très fort probablement besoin d’une très grande dose d’exercices et de quelques séances de chirurgie esthétique. Il n’y avait aucun mal à payé pour être plus joli, Améthyste était même prête à les lui payer s’il était nécessaire.

-Ehm, oui c’est ça ma chérie. Améthyste, c’est mon nom. Mais vous pouvez aussi très bien ne pas m’appeler je ne m’en porterai pas plus mal. J’imagine que je dois vous dire ce que je sais faire hein? Eh bien je crée de la fumée et des portails qui me permettent de me transporter n’importe où que j’ai déjà vue. Sur photo c’est plus difficile mais c’est faisable aussi. Je suis jolie, je suis immensément riche et j’espère vraiment que le bâtiment est ne serais-ce qu’un tout petit peu plus décoré que ça plus loin parce que je déteste déjà cet endroit. Oh et j’espère faire la rencontre de jolis messieurs et jolies demoiselles pour bien m’amuser. Et si on en profite pour en finir avec cette guerre ridicule et obtenir finalement le pouvoir absolu de la terre, alors je n’en serai que plus heureuse. Une question ou je peux continuer à faire les yeux doux à ma jolie amie ici présente?

Sur ces mots, Aphrodite pris le bras de la jeune fille, appuya sa tête sur son épaule et lui donna un petit baiser sur la joue avant de la prendre dans ses bras en allant dans son dos. Elle aimait vraiment être en contact avec elle et était encore pleine d’espoir sur les activités qu’elle feraient ensemble.

Améthyste ne devait pas avoir reçu les mêmes leçons de survie que Maiwenn. Elle insultait volontairement le gardien. Celui ci avait certes l'habitude des fortes têtes. Les Confréristes avaient tous une très haute opinion d'eux même. D'ailleurs la seule raison de l'amitié de la Syrène et du gardien était cet accord tacite de ne pas se prendre pour lui que l’on ne l'était. Certes Aphrodite ne savait pas trop qui elle était ici, à la Confrérie. Fille de haut quartier, habituée au luxe... Maiwenn n'en était pas moins agacée. Les Confréristes assez généralement étaient si... Bref. La dernière phrase d'Améthyste énerva particulièrement la Syrène. Pour qui Améthyste se prenait-elle au juste ? Elle semblait vouloir entraîner la Syrène dans les couloirs. Maiwenn résista sans peine à la mutante et se pencha vers le gardien en lui intima le calme. C'était un mutant puissant. Le seul inconvénient était que son pouvoir était plus du genre à provoquer un séisme capable de le tuer lui même que de juste toucher son adversaire. L'usage de son don dans la Confrérie était... Suicidaire. Maiwenn lui demanda le numéro d'une chambre. Le gardien rechigna puis créa le dossier de la nouvelle et lui attribua une chambre. Satisfaite, Maiwenn s'imposa comme guide. Une fois sorties de la salle, Maiwenn durcit son regard et prit la parole :

- Première chose que tu dois comprendre avant de continuer à faire des idioties. Le gardien aurait aussi bien put te tuer que t'attribuer une chambre avec quelques corvées pour t'apprendre le respect. T'es plus la seule mutante du quartier. Ici, tout le se croit sur un piédestal et la autres à peine digne de lui lécher les pieds. Je te conseille fortement de faire attendre ce comportement pour quand tu seras une véritable Confrériste. Ne te frotte pas à plus fort que toi. Ah, et une dernière chose. Tu n'es pas autorisée à me faire les yeux doux, je suis hétéro et j'ai un copain.

Enfin, en pointillé. Un copain en fuite, vivant dans un entrepôt délabré et partageant son coeur entre elle bien sur et... Une X men. Maiwenn en était folle de rage. La trahison d'Aeric face à la Confrérie n'était rien. Mais il avait osé... Allé au bal avec une X men ! Après tout ce qu'ils s'étaient dit... Maiwenn en écumait de rage mais elle restait la même. Elle n'irait pas aller voir ailleurs comme n'importe qui. Son coeur était le truc qui s'ouvrait tout les 38 du mois. C'est à dire jamais.

C'était calmé et ce dirigeait vers la chambre indiquée par le gardien sans laisser trop de temps à Améthyste pour répondre.

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