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| Clap, clip, clap, petite pluie d'avril...[Inkythought] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Clap, clip, clap, petite pluie d'avril...[Inkythought] Ven 10 Avr 2009 - 13:48 | |
| Petite pluie d'avril ta mélodie est un enchantement... Humpf. Ce n'était pas une petite pluie. Et l'enchantement n'avait jamais été aussi loin. Dire qu'il faisait beau lorsque MArie était sortie ! Le soleil tendant paresseusement ses rayons, pas un seul nuage... Puis, elle était entrée dans une bibliothèque. Combien de temps y était-elle restée ? Marie ne s'en souvenait même plus. Ses journées composées d'autres journées étaient on ne peut plus fatigantes. MArie rêvait d'une pause. Mais elle s'était imposée ce rythme, elle voulait s'y tenir. Enfin, elle était sortie. Le soleil avait été enseveli par une mer de coton. Et le coton avait viré à l'encre. La pluie avait tombée, calme et mélodieuse d'abord, titanesque l'instant d'après. Il faisait trop chaud pour des grêlons, mais Marie n'en avait pas moins l'impression de recevoir des météorites sur le crâne.
Elle avait couru. Les gens se réfugiaient tous vers les boutiques et restaurant. Marie persista dans sa course sous la pluie, absorbée par le son rythmé qui provenait de ces pas. Elle tentait de redécouvrir New York, comme ça, sous la pluie. Mais bon. La pluie rendait l'air quasiment opaque, ses yeux la piquaient férocement et pour couronner le tout, MArie glissa brusquement sur le trottoir. Ce dernier était presque vide, aussi elle ne percuta personne. Endolorie, Marie finit par se résigner. La pluie avait gagné. Elle continua de courir plus lentement mais vers le auvent de la Péniche. Elle savait que les patrons de ce restaurant étaient des gens sociables, ils ne lui feraient pas la peau pour un tapis un peu mouillé. Seul petit problème : le restaurant était fermé. Déconfite, Marie tenta de se rappeler l'heure qu'il était. 15h. Humpf ! Déçue, elle s'apprêtait à se transporter vers la soirée histoire de tomber sur un restaurant ouvert cette fois lorsqu'un jeune homme plutôt petit arriva. Marie lui donnait à peine la majorité. Il avait l'air assez... Effacé. Mais dans une avenue où il y a cinq personnes à tout casser, on voit tout. Même quelqu'un d’effacé. Marie voulait parler, elle engagea la conversation alors que le jeune homme était encore à trois bons mètres :
- Quelle pluie n'est ce pas ?
Elle rit un peu, sans avoir vraiment de raison. Juste envie de sourire et de parler. La pluie était là certes, mais la bonne humeur n'était pas abonnée seulement au soleil.
- Je vous conseille de vous abriter.
Elle fit un clin d'oeil et se décala légèrement histoire de laisser une place correcte au jeune homme si il voulait bien venir. Elle avait toujours mal à la cuisse droite, et pour cause elle était tombée dessus. Marie tenta d’ignorer la douleur en tentant de détailler le visage de l’inconnu. Elle ne fut frappée par rien, mais en même temps la distance jouait la dessus. |
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| Sujet: Re: Clap, clip, clap, petite pluie d'avril...[Inkythought] Mar 21 Avr 2009 - 14:43 | |
| Ce jour là, pour Inky, la pluie s'était levée sur les Dunes. Oh, non pas qu'il ne s'agisse d'une métaphore sophistiquée dans laquelle les dunes correspondraient à l'esprit d'un Inkythougts tourmenté, aux pensées arides dans lequel soudain la pluie, le coup de génie salvateur, viendrait monter son nez. Non, il s'agissait plutôt d'une signification bien plus littérale.
En bref, Franck Herbert et son édition Pocket prenaient une douche inopinée. En temps normal et classique, Inkythougts et sa perspicacité météorologique innée, née de sa grande intelligence et de sa logique implacable (et surtout de la nature de son pouvoir, mais chut, faut pas le dire, il aurait l'air ridiculement banal), aurait pu percevoir, prévoir, enfin bref, préparer la guerre à la pluie pour qu'elle lui foute la paix selon la célèbre maxime " Si vis qu'on te foutus la pacem, para bellum neuf millimètres". Sauf en ces jours si peu agréables ou il mettait le nez, comme d'autres parties de son corps, dehors, mais pas les yeux. Qui s'occupaient, bien à part, de déchiffrer le langage incongru et surprenant de par sa difficulté que peut être l'anglais américanisé pour un américain pur souche. Et si pendant qu'il faisait ça, il n'était pas au bistrot, il ne regardait pas non plus la couleur du ciel, celle des yeux des Duniens shootés à l'épice étant déjà assez dure à imaginer pour un paraplégique des couleurs comme lui.
La pluie, donc, avait surpris les Duniens en train de chevaucher un Vers géant, ver géant qui avait d'ailleurs été le premier à se faire goutter dessus par les cieux, et qui serait désormais illisible. Inkythoughts, lui, se contenta de porter le regard aux cieux en refermant le livre et en le laissant glisser dans son sac. Il observa les cieux, il observa même, silencieux, les gouttes qui venaient lui frapper le visage comme mille minuscules météorites agressives et pourtant si fragiles. Il en venait à penser, quand la pluie venait vider les rues et remplir les maisons. Quand la communauté laissait sa place à l'intimité, et quand celle ci, l'intimité, n'était guère plus trouvable que dans la rue, adossée à un mur, se prenant les gouttes dans la tronche sans rien dire.
C'est donc pensif et silencieux, plein d'un mystère mystèrieux et d'une rêverie onirique qu'il se fit la charmante réflexion qu'il valait mieux être au chaud et banal que romantique et enrhumé. D'autant plus qu'il n'y avait maintenant plus personne dans la rue, ce qui rendait l'option classe nettement moins attrayante. Or donc, comme on choisit de boire plutôt que de conduire, Inky se décida à s'abriter pour penser, moins intensément certes, mais au chaud.
Il se refit rapidement son parcours dans sa tête, là ou il avait tourné, ou il s'était arrêté pour enfin trouver où il était. Il réalisa alors qu'il ne se trouvait pas loin de la Péniche, et qu'il pourrait prestement s'y abriter. Mais il n'avait aucun moyen de savoir l'heure, et suspectait qu'il ne fut pas très tard. Il empoigna son livre de nouveau en commençant à marcher entre les rues, compta rapidement le nombre de pages parcourues, repensa au moment ou il avait commencé le livre... Il convint alors, relativement rapidement, qu'il devait être vers 15h-15h30. Il connaissait son rythme de lecture, passant ses journées à cette activité addictive.
Finalement, c'est bondissant petit à petit entre les flaques, esquivant les gouttières, rasant les murs afin de profiter du petit répit que lui offraient toitures et bords de fenêtres, qu'il arriva, trempé, dans la rue qu'il recherchait. Clopinant tranquillement sous la pluie, ne voyant pas tellement beaucoup plus loin que le bout de son nez, il s'avança, histoire de vérifier si le restaurant qui représentait potentiellement une porte de sortie de l'extérieur vers l'intérieur, était ouvert.
Pas de lumière. C'était... Mauvais signe. Et au final, il se doutait bien que les chances étaient... minimes pour qu'il ait un peu de chance. Il remarqua enfin, en se rapprochant, qu'il y avait quelqu'un, sans doute un voyageur égaré cédé aux caprices d'un Neptune en vacances sur les terres (qu'il imaginait en bermuda, bob et trident) qui avait comme lui voulu se réfugier sur la Péniche, sorte de radeau de la méduse moderne. Et la personne l'interpella. C'était une femme.
- Quelle pluie n'est ce pas ?
Inkythoughts l'entendit alors rire. Il ressentit alors, sans pour autant savoir pourquoi, une grande sympathie envers cette inconnue. Et il réalisa qu'il n'avait pas ses lunettes de soleil. Il rabattit du mieux qu'il put sa capuche sur ses yeux, laissant ses mèches blondes cacher les espaces douteux, et avança de plus belle.
Je m'attendrais presque à voir Noé débouler avec son arche! railla t-il avec bonne humeur. Mais j'ai peur que garer un bateau en plein new-york soit difficile.
- Je vous conseille de vous abriter.
De loin, certes, mais Inky lui sourit. C'est bien ce que je comptais faire. Bien qu'il faille avouer que je m'y prends un petit peu tard.
Il s'engouffra alors dans l'auvent, soulagé d'être enfin débarassé des gouttes incessantes. Il n'avait qu'une envie, c'était d'enlever sa capuche pour se secouer un bon coup ses cheveux trempés, mais il s'en garda bien. Inky avait des raisons de ne pas vouloir montrer ses yeux à n'importe qui.
C'est alors que le plus vieux sujet de conversation du monde fut lâché, avec un perceptible soupçon d'ironie dans la voix.
Le ciel est pas au beau, hein. Des fois j'aimerais pourvoir influer sur le temps... |
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| Sujet: Re: Clap, clip, clap, petite pluie d'avril...[Inkythought] Mer 29 Avr 2009 - 17:35 | |
| - Spoiler:
HRP : Que je sois damnée ! Je n'avais pas vu ta réponse Et désolée du poste basique, mais je ne sais plus quoi mettre en ce moment... Le jeune homme blond répondit joyeusement :- Je m'attendrais presque à voir Noé débouler avec son arche! Mais j'ai peur que garer un bateau en plein New York soit difficile.Marie lui adressa encore un sourire. Pour beaucoup, la pluie était une mauvaise chose, qui le rends fou de rage sans de raison valable. Cet garçon lui gardait sourire et humour. Marie malgré la pluie entendit la dernière réplique de son futur colocataire d'abri de fortune :- C'est bien ce que je comptais faire. Bien qu'il faille avouer que je m'y prends un petit peu tard.Elle rit encore un peu et l'inconnu s'engouffra sous le paravent. Il n'enleva pas sa capuche, pour une raison inconnue que MArie se garda de soulever. Elle même n'avait aucun couvre chef, juste ses cheveux bruns. Son manteau noir ne comportait aucune capuche, aussi elle restait tête libre. L'inconnu poursuivit :- Le ciel n’est pas au beau, hein. Des fois j'aimerais pourvoir influer sur le temps...- J'avoue que ça serait l'idéal. Mais bon. On a ce que on a, n'est ce pas ?Elle se retint de rire à nouveau d’une blague qu'elle seule aurait pu comprendre. Elle influait sur le temps. Mais pas celui que l'inconnu voulait. Times renonça intérieurement à aller directement en soirée. IL fallait qu’elle s’impose de véritables horaires pour manger, sans les manipuler à sa guise. Plus facile à dire qu’à faire, elle avait du mal à s’imposer des règles et les suivre. Elle continua joyeusement la conversation :- Je m'appelle MArie Bennet. Et vous ? Demanda-t-elle à la cantonade. Assez banal comme dialogue, mais qui c'est qu'elle tournure prendrait l'échange ? MArie ne se doutait pas qu'un mutant était son interlocuteur. Naïvement elle pensait avoir affaire à un des habitué de la Péniche, tout simplement. Donc évidement pas un anti mutant. Mais elle ne pouvait pas penser qu'elle était en face de l'un des ses semblable ! |
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