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| Comme au bout d'une chaine [Phobos] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Comme au bout d'une chaine [Phobos] Dim 3 Mai 2009 - 16:08 | |
| Le Lin Chan n'avait rien de bien Japonais, car il était en effet un restaurant chinois. Il n'avait rien de bien japonais, mais pourtant Jay aimait passé son temps dedans. Ce n'était pas la nourriture, qui, bien que semblable au plat de son ile, n'était pas préparé de la même façon. Ce n'était pas non plus l'odeur du thé bouillant au dessus de la cheminé centrale, ni l'amabilité des restaurateurs. Non, c'était quelque chose de plus complexe, de plus précis. Depuis bien longtemps les Yakuzas de New York s'était allié avec les Triades de Chinatown, et le restaurant de la famille Lin était comme un relais pour les Yakuzas, ne désirant pas faire leurs deal dans leur parti de la ville. Chaque Dimanche, Jay devait se rendre dans ce bistro pour recevoir une missive de ses supérieurs, si bien sur, il y en avait une. Chaque semaine il devait attendre quelques heures un coursier qui n'arrivait presque jamais, et quand il venait, c'était souvent avec un lettre d'exécution, ou d'assassinat. Les personnes comme Jay était au dessus de la loi, personne ne leur faisait peur; du moins, c'est ce qu'ils pensent. Il y en avait plusieurs qui travaillait pour Mr Fly, le chef de la mafia japonaise de la ville. Plusieurs mercenaires, tous aussi doué que Jay, et pourtant il n'y en avait qu'un seul qui pouvait rivaliser avec la qualité de ses œuvres. Un seul; Enma... Les deux compères se battaient pour recevoir les faveurs de leurs maitres ainsi que le titre du meilleur mercenaire depuis la trois ans, et personne ne pouvait les départager.
Jay était la, assis sur une banquette de cuir, au coté de la vitrine du restaurant. Il était silencieux, dans son coin, devant un ordinateur portable et un soda au melon. Ses longs cheveux noirs étaient retenus par un bandana blanc au dessus de son crane, formant un chignon de samurai en haut, et laissant trainer le reste sur ses épaules. Écoutant sa musique tranquillement, et sirotant de sa collation, personne ne se doutait de ce qu'il faisait. Il tapait incessamment sur les touches de son ordinateur, sans jamais s'arreter. Qui aurait cru que dans ce petit restaurant de banlieue pouvait se trouver l'un des plus grands criminels informatiques des USA en train de hacker directement sur les serveurs du FBI ? Ce qu'il faisait ? Il cherchait des noms, effacer des plaintes contre les mafia de la ville, ou encore changer les casiers judiciaires. Ça ne parait pas très distrayant, mais une fois qu'on sait le faire, on y prend tant de plaisir.
Dehors, une voiture se gara, y laissant sortir trois hommes. Quelque chose semblait louche dans leur démarche, c'était comme si les deux macaques protégeaient le plus petit. Le groupe rentra dans l'établissement, et se dirigea directement vers Jay. Pris de panique, Hypérion quitta la fenêtre de hack, et se dirigea sur un site de jeu, pour ne pas se faire chopper en flagrant délit. Il leva les yeux vers les trois hommes, et aperçut quelques chose d'assez louche. Ces trois gaillards n'avaient en rien l'apparence de flics... |
| | | Mark Snov Neutre Delta
Nombre de messages : 139 Age : 35 Autre(s) identité(s) : Mark Snov, Le Bricoleur, l'homme au masque de fer, le Maitre de la peur, le Génie, le Conquérant
Pouvoirs : Annalyse et compréhension de technologie et technomorphisme.
Age du perso : 28 ans Date d'inscription : 23/08/2008
| Sujet: Re: Comme au bout d'une chaine [Phobos] Jeu 7 Mai 2009 - 10:54 | |
| Phobos venait de se rendre dans son véhicule privé directement dans un petit restaurant miteux, dans le genre de ceux qu'il fréquentait alors qu'il n'était que le citoyen Mark Snov, et pas encore le souverain de la Latvéria, son maitre légitime, et celui qui apporterait la joie et la prospérité au monde entier, par son régime parfait ! Mais ce projet était loin d'être réalisé, et pour, qu'il le devienne un jour, il allait avoir besoin de l'aide de personne peut recommandable. Il était même probable qu'il ait lui même à se salir les mains. Mais c'était pour le bien du monde entier, il en était conscient ! Rien ne devait l'empêcher d'atteindre son but ! Même si cela revenait à briser les pires interdit, c'était pour le bien du monde qu'il se devait d'agir. Quelques instants plus tard, il sortit de son véhicule, encadré par des de ses gros bras, qui devaient le dépasser facilement d'une bonne tête, alors qu'il n'était lui même pas des plus petit. Mais il savait que l'on ne remarquerait que lui ! Il avait la démarche d'un empereur, digne, impressionnant. Bon, sa cape et son armure complète, ( il s'agit de son armure civile, c'est à dire qu'elle n'était pas destiné au combat, et ne lui permet pas de soulever des charges de plus de 200 kilos, elle n'est équipé que de légers systèmes de défense.) ainsi que son visage caché sous un masque de fer devait bien participer un peu au fait qu'il retienne l'attention. Mais dans son esprit il n'y avait aucun doute : c'était son aura royale qui attirait les gens, et rien d'autre. Il pénétra dans le restaurant, s'arrêtant sur le pallier, et jeta un regard circulaire sur la salle. Il repéra immédiatement celui qu'il cherchait : il se trouvait devant un ordinateur portable. Quelques instants plus tard, il s'asseyait à la table du jeune homme, tandis qu'un de ses larbins se plaçait derrière lui. Le deuxième vint se placer juste derrière son interlocuteur, afin de lui retirer toute envie de tenter quelque chose.
"Permettez que je m'installe monsieur ? Je souhaiterais m'entretenir avec vous pour plusieurs raisons..."
Phobos préférait en dire peut, dans un premier temps. Si son interlocuteur se révélait moins coopératif que prévu, il valait mieux qu'il ne dise rien. Il avait l'intention de négocier deux fois. Dans un premier temps, il voulait obtenir certain accords avec la mafia. Dans un autre temps, il voulait s'attacher les services du jeune homme qui se trouvait devant lui. Il avait pu suivre son récent contrat grâce à un drone ... Et il avait été pour le moins impressionné. Cet homme pourrait se révéler son agent le plus doué, s'il réussissait à se l'attacher, bien sur. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Comme au bout d'une chaine [Phobos] Jeu 7 Mai 2009 - 20:48 | |
| Une démarche élégante, mais puissante en même temps. Ce groupe semblait être composé de deux gardes du corps, ainsi que d'un prince en armure de fer. Sous ses habilles nobles, la boite de conserve gardait toujours ce petit je-ne-sais-quoi de trop. Était-ce cette grande posture, pour ne rien montrer, ou alors ce sens de faire trainer une cape dans tout New York? Bref, quand les trois lascars vinrent se poser devant Jay, tous les clients du Lin Chan se retournèrent. L'homme de fer cracha une question aussi brulante que du venin de crotale; ce genre de question ou l'on attend pas de réponse. Chen, le fils ainé, bien qu'inexpérimenté dans les affaires familiales, se dirigea en dessous du bar pour y détacher un fusil de chasse, chargé, qu'il pointa vers le premier homme de main qu'il croisa.
Chen, teika juuki. [Chen, baisses l'arme]
Le jeune homme rangea le Winchester, tout en regardant la scène. Il n'y avait plus aucun dans la boutique, comme si le monde venait d'arrêter de tourner. Jay plia son ordinateur portable, se rendant plus ouvert pour discuter. Il s'approcha de la table, et déposa ses lèvres sur la paille de son soda, pour y siroter le liquide vert fluorescent. Il se redressa cette fois ci, laissant apparaitre une allure nonchalante.
J'allais justement partir, mais vu la tronche de votre gorille, je préfère rester dans le coin... Jolie l'armure, y'a un cosplay Robocop en ville? Je ne savais pas...
C'était typique d'un japonais; lâcher une blague mesquine pour rompre les tensions. Les quelques Triades et Yakuza dans la boutique se mirent à rire, et reprirent leurs bol de soupe, ou leur discutions. Jay fit un sourire arrogant, puis leva son bras, signalant à Mrs. Lin de leur rapporter quelques amuses-gueules. Les deux mutants se regardèrent tranquillement un long moment, rompu par la serveuse qui déposait quelques brochettes de poulet sur la table. Jay commença à déguster la chaire chaude de la viande, et se mit à jouer avec la tige de bois.
Vous avez du culot quand même; rentrer dans notre territoire et forcer l'un de nos membres dans une entrevue. Vous le savez sans doute, mais il y a au moins vingt-cinq hommes dans cette salle pret à vous descendre au moindre geste brusque? Ou sont mes manières, servez-vous mon cher sire, ou devrais-je dire Mr. Snov...? Je le savais, un jour ou l'autre vous viendriez me chercher, faire votre parade en folie... malgré tout, je suis le meilleur, je ne vous plaint pas... Ah oui autre chose... je ne parlerai pas au masque... |
| | | Mark Snov Neutre Delta
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| Sujet: Re: Comme au bout d'une chaine [Phobos] Sam 9 Mai 2009 - 16:08 | |
| Tss. Voulait comment réagissait les vermines en son auguste présence. Vraiment désolant. Franchement, comment pouvait on espérer tirer quoi que ce soit de gens qui réagissait comme ça quand venait le messie, celui qui sauverait le monde. C'était à désespérer de l'humanité. Mais c'était aussi sa tache, en tant que sauveur de l'humanité d'élever les gens. Dans quelques temps ils auraient peur de lui, puis viendrais le respect, et enfin l'adoration sincère de sa personne. Mais ça prendrait du temps. Depuis qu'il avait commencé sa tâche, la patience était devenue une seconde nature chez lui. Il était toujours la, dans l'ombre tissant ses plans. Il avait plusieurs plans en cours, toujours, et aucun échec ne pouvait entrainer la destruction de tout l'enchevauchure d'intrigue qu'il tissait. Par contre, son interlocuteur décida de ce moquer de lui. Si être le centre de la tension ne le dérangeait absolument pas, le fait d'être la cible des rires lui déplaisait souverainement . Il saurait se souvenir de cet affront, et, sans aucun doute, il ferait souffrir son vis à vis pour ça. Mais pas tout de suite. Il avait besoin de lui. Il était doué. D'ailleurs, il s'agissait surement d'une ruse. Un stratagème, pour le tester, à n'en pas douter. Il allait 'ignorer, c'était probablement la plus subtil décision à prendre.
"Humpf. Vous êtes intelligent, Mr Kosuge. Vous vous doutez bien que je ne serais pas venu si j'avais eu le moindre doute quant à ma sécurité. Enfin, ça aurait été un bien mauvaise façon que de commencer les négociations, en laissant une vingtaines de cadavres de mes futurs amis trainant dans un coin. "
Il capta le regard de son interlocuteur, essayant de lui montrer sa résolution et son sérieux. De fait, il ne savait pas si son armure civile était capable d'un tel exploit. Son armure de combat, sans aucun doute. Mais la civile, c'était une autre histoire. Alors comme ça ce jeune homme voulait voir son visage ? S'il y tenait, il ne s'y opposerait pas. Son tête était la seule partie de son corps à ne pas tremper dans le liquide régénérant, il pouvait donc retirer son masque quand il le désirait. Celui ci était simplement tapissé d'une sorte de gel de son invention qui rendait son contact supportable pour sa peau à vif. D'un geste il retira donc son masque, et le posa sur la table, entre eux deux. Voila qui suffirais surement à lui faire comprendre que Mark Snov était mort, et que seul Phobos existait encore. S'il était trop bête pour bien saisir ça, et bien... Ses renseignement vis à vis de l'intelligence de son interlocuteur était fausses.
"Ça vous plait donc tant que ça, de contempler le visage de la peur, Mr Kosuge ? Et a partir de maintenant, je vous prierais de bien vouloir m'appeler Phobos.. Maintenant que nous nous sommes mis à l'aise... Voyez vous une objection à ce que nous attaquions une discussion plus sérieuse ? " | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Comme au bout d'une chaine [Phobos] Sam 9 Mai 2009 - 20:13 | |
| Jay jouait toujours avec la fine tige de bois. Son regard profond perçait à travers du masque de fer, foudroyant le souverain de Latvérie aussi puissamment que l'un de ses javelots. Bientôt, l'homme se démit de son couvre chef, pour dévoiler une figure terriblement scarifier. Hypérion, à la vue de telle chose, ne put s'empêcher de montrer son dégout, en se repliant sur sa chaise; une grimace imprimé sur le visage. Ne voulant pas insulté son il baissa les yeux, et posa ses coudes sur la table. De sa main droite, il s'essuya le front machinalement, comme si un ruisseaux de sueur y coulait, se couvrant ainsi les yeux.
Non, aucune objection. Laissez moi quelques instants, il me faut... uriner...
Il se leva tranquillement de la table, en évitant avec agilité le contacte du garde du corps qui se trouvait derrière lui. En se dirigeant vers les toilettes, il fit en sorte de ne pas croiser le regard de Phobos; la vision de son visage avait à jamais heurter son esprit. Il regarda son reflet dans le miroir miteux des toilettes. La lumière au dessus de lui ne pouvait cesser de s'éteindre et de s'allumer. Il se passa un peu d'eau sur le visage, pour se réveiller. Ensuite, il saisit son pistolet de combat; une arme de ce calibre pouvait faire un trou à travers une couche de roc, et si la conversation ne se passait pas pour le meilleur, Jay l'utiliserai pour mettre fin au règne de la terreur. Pour mettre fin, à Phobos. Il le chargea, et le plaça dans la poche intérieure de sa chemise; invisible à l'œil nu.
Reprenons donc notre conversation Phobos... Vous le savez sans doute, je suis le meilleur sur le marcher. On m'ordonne, je fais. J'aime bien me penser comme un homme d'affaire, de bonnes affaires... Bien sur vous l'aurez compris, et avec la crise économique du moment, mes prix sont relativement cher... Je ne doute pas que vous ayez les moyens financiers, tout autrement, mais quand je parle de prix, je ne parle pas forcement d'argent... |
| | | Mark Snov Neutre Delta
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| Sujet: Re: Comme au bout d'une chaine [Phobos] Sam 23 Mai 2009 - 13:59 | |
| Tss, tss, tss. Vraiment, les gens étaient incapable d'assumer leurs actes. Il fallait bien reconnaitre qu'il était vraiment hideux : il n'avait plus de nez, ses joues étaient en lambeau, a tel point qu'on pouvait voir à l'intérieur de sa bouche. Sa peau était brulée au plus haut degrée quand elle était encore visible. Ses cheveux ne poussaient plus qu'a de rare endroits, en touffe désordonnée et solitaire, le rendant encore plus hideux. Il en avait conscience, et n'avait pas choisit son nouveau nom sans raison. Dans la mythologie grecques Phobos avait mis en déroute des armés simplement grace à la terrible peur qu'il inspirait. Désormais, il était comme lui, obligé de faire peur, d'inspirer le dégout par sa seule présence s'il n'avançait pas masqué. Mais la peur avait son utilité. Elle pouvait amener les hommes à agir dans le sens de l'intérêt général, plutôt que dans celui de leur intérêt personnel. Enfin, son interlocuteur était maintenant remis à sa place, celle d'un mortel. Un mortel puissant, certes, mais un homme à qui on pouvait infliger des horreurs. Les mêmes que les siennes, d'ailleurs. Il faudrait qu'il note cette peur, et qu'il s'en resserve contre ce jeune homme si un jour il le décevait. mais encore fallait il qu'il le recrute. Phobos patienta quelques instants pendant que le jeune homme allait uriner. Plus probablement allait il vomir, mais la n'était pas la question, il avait ainsi eu le temps de réfléchir à ce qu'il allait faire. Il en profita également pour mettre à nouveau son masque. Il valait mieux suggérer que montrer, la peur était plus intense. Manifestement le jeune homme n'avait pas les responsabilité qu'il imaginait, il n'était pas aussi au placé qu'il le pensait. Il trouverait un autre interlocuteur, pour ce qui était d'avoir un accord.
"Je connais vos tarifs. Vous pensez bien que je ne viens pas les mains vides. Mais avant d'annoncer mon prix, je voudrais parler de notre accord. Je ne viens pas pour vous sous louer pour le temps d'une mission. Je veux devenir votre employeurs pricipal. Peut m'importe que vous continuiez votre travail ou vous êtes si bon. Je veux juste que vous exécutiez les taches que je vous demanderais en priorité. "
Il laissa le temps à son interlocuteur de bien prendre en compte ce qu'il venait de lui annoncer. Ca n'allait pas être facile pour lui de renégocier son "contrat de travail", avec les Yakusa, aux termes qu'il venait de spécifier. Il allait surement exiger beaucoup pour accepter de faire ça. Heureusement, il ne venait pas les mains vide. Dans un compartiment de son armure se trouvait une fiole de Marteau. Aucun doute que ce serait le genre d'argument qui pourraient faire pencher la balance de son côté. Ça et tous les avantages que pourraient lui apporté le fait de devenir un employé de la nouvelle et très puissante Olympe Corporation. Si ce jeune homme était aussi doué qu'il le paraissait, dans quelque temps il serait chef d'un secteur. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Comme au bout d'une chaine [Phobos] Mer 17 Juin 2009 - 12:47 | |
| Nombreux furent les traitres chez les Yakuzas. Ils avaient tous un motif, un alibi, un rêve. Ils pensaient être libre; ils ne l'étaient pas. Les gangsters Japonais n'étaient jamais libres, ils étaient au bout d'une chaine. Chaine invisible, mais présente; une ombre derrière eux, un murmure dans leur esprit. Quand ils fuyaient, on les retrouvaient, on les effrayaient, leur donner une chance. Ils avaient deux choix, pas un de plus; accepter, ou mourir. C'était une loi dans la secte du Dragon, et seul Dieu se tenait au dessus de la loi.
C'est pas que votre offre ne me plait pas. Je n'ai aucun doute sur le fait que vous possédez un max de fric, mais si je les trahis, on va me chercher, me trouver, et tenter de m'arrêter. J'ai plusieurs amis qui ont tenter la fuite; tous des mutants puissants. Ils ont tous trouvé leur maitre, et une place parmi le créateur...
Le masque de fer ne bougeait plus, ne sifflait plus. Jay réfléchissait, tentant de trouvé la solution. Il se mourrait d'envie de travailler pour cet homme de puissance, créé dans les fin fonds du chaos, et pour cela il l'admirait. Il pouvait désormais entendre la respiration continue du maitre de la peur, sentir la présence terrifiante de l'homme derrière ce casque. Il pouvait revoir ces yeux, ces pupilles infernales, lancer des flammes, brulant le regard. Des yeux maléfiques, mais tellement jouissant, remplis de puissance. Un tel être ne pouvait vivre que par ses rêves. Des songes de conquêtes, de guerre, de grandeur. Tel un dieu, il pouvait tuer des armées d'un seul regard. C'était la place qu'il lui fallait; une chaise à la table du Tout-Puissant.
Dites moi Phobos... Croyez-vous en Dieu... ? |
| | | Mark Snov Neutre Delta
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| Sujet: Re: Comme au bout d'une chaine [Phobos] Mar 21 Juil 2009 - 13:10 | |
| Ainsi même les guerriers de la trempe de celui qu'il avait sous ses yeux redoutaient quelque chose. Quoi de plus logique, au fond ? Un homme qui allait au combat devait forcément avoir un motif, quelque chose qui le poussait de l'avant. Qu'il s'agisse d'un motif très élevé, ou de la simple peur, cela ne changeait pas grand chose au résultat, l'homme devenait guerrier, et en tant que guerrier, il devenait une arme. Une arme dangereuse, soit dit en passant. Car si on prends une massue et qu'on la pose sur une table, celle ci n'en bougera pas. Par contre, une arme humaine elle, peut bouger, et agir à son gré. Faire ce que bon lui semble. Mais elle ne perds jamais sa nature d'arme. Donc elle continue à blesser, volontairement ou pas. Rien dans ce monde ne peut changer la nature des choses. On peut prétendre, porter des masque, mais dans les moments de tentions ceux ci sont jeté à bas, et seul la véritable nature de la personne peut alors s'exprimer. Par deux fois il avait du commettre des actes de violences, par deux fois c'était sa vrai nature qui avait parlé. Mais il avait appris à sublimer ces pulsions, et à les utiliser dans un but profitable à tous. Il était en quelque sorte l'assassin taché de sang qui permettrais au grand avenir de la race humaine de parvenir à l'age d'or. La elle pourrait enfin réclamer son du : le cosmos dans son intégralité ! Mais ce projet était encore très lointain, même si, comme tout, il commençait déjà à s'y préparer. Sa puissance entreprise commençait à créer les moteurs du futur, qui fonctionnerait d'une façon totalement différentes. Actuellement il avait développé un système qui fonctionnait sur la base de l'énergie solaire combinée à la radioactivation de certain éléments rares. Le problème majeur venait justement de la rareté du composant. D'après lui, il était sur une fausse piste. Il ne pensait pas assez neuf, trop dans ce qui avait été déjà fait, ce contentant d'améliorer. Les génie invente, les ingénieurs améliore, tel était son point de vue. Par conséquent, il allait devoir faire preuve de créativité.
Pour en revenir au problème actuel, les yakusa étaient d'excellent forgeron d'arme humaine. Le problème venait qu'ils avaient tendance à être trop jaloux de leurs création. Phobos pouvait comprendre ce genre de sentiments, après tout lui aussi créait des armes superbe et n'appréciait pas forcément qu'elle se trouve dans d'autre mains que celle de ses fidèles. Mais il y avait toujours un moment ou il fallait qu'il accepte de s'en séparer, contre quelque chose de valeur équivalente, ou plutôt, contre quelque chose de valeur supérieur à ses yeux. Il ne doutait pas que les maitre du guerrier qui se trouvait en face de lui pensait à la même chose. Il leur ferais parvenir sous peut quelques jolis cadeaux, et leur ferrait comprendre que si ses interlocuteurs voulaient avoir l'exclusivité de ces petits joujoux, il faudrait qu'il obtienne en retour l'exclusivité d'un de leur jouet préféré. Ce ne serait pas facile, après tout, même s'il avait une petite réputation, il n'était pas encore ce qu'il entendait devenir : le maitre des bas fond. Mais il n'en faisait pas une fin, comme la plupart des caïds. Ce serait juste un moyen. Pour pouvoir renverser un pays aussi vaste et aussi stable que les USA, il allait avoir besoin de plusieurs choses. Une armée d'élite, un technologie de pointe fiable et un pays instable. Il allait pouvoir faire d'une pierre deux coup en agissant ainsi : il recrutait un futur haut gradé de son armé, et il rendait le pays instable. En effet, si les hors la loi dépassait en armement la police, les actes de violence et de vol allaient se multiplier, ce qui allait engendrer un engrenage de violence, que Phobos ferrait tout pour attiser. En poussant en plus les forces de police à traquer le groupes terroriste mutant connu sous le nom de confrérie des mauvais mutants, ce qui ne ferait que renforcer la crainte, et conduirait à la création de mesure de répression inique. Phobos se poserait alors en défenseur des libertés, et prendrait le contrôle de la rébellion de façon rapide. SI tout se déroulait selon son plan, il aurait aussi équipé l'armée, et n'aurait aucun problème à bloquer le fonctionnement de celle ci.
« Vous vous leurrez sur la nature de ma proposition, et sur votre nature, jeune homme. Vous êtes une arme. Je vends et j'achète des armes. Vos maitres en fond de même. J'ai des choses qui les intéresseront aux plus haut point, je n'en doute pas. Et vous, vous m'intéressez au plus haut point. Les affaires ne sont bonnes que si tout le monde est gagnant, vous ne croyez pas ? »
De nouveaux, il sentit au plus profond de lui même qu'il avait réussit à attirer l'attention du jeune homme. C'était tout ce dont il avait besoin ! Ce jeune homme avait de l'astuce à revendre, s'il voulait vraiment travailler pour lui, il trouverais sans difficulté une façon de contourner le problème posé par ses employeurs, que ce soit en utilisant sa solution, ou en créant la sienne propre. Après tout, on pouvait voir ça comme une sorte de test d'embauche, s'il n'était pas assez futé pour trouver une solution à ce puzzle, il n'avait pas d'intérêt pour lui. Et s'il n'avait pas d'intéret pour lui, il n'avait pas sa place dans le nouveau monde qu'ils allaient bâtir !
« Si je crois en Dieu ? A vrai dire je crois aux dieux. Supérieur, avec chacun son champs d'action définit, dirigé par leur supérieur éclairé. En quoi les dieux devraient ils être différents en ce point des humains ? »
C'est pas génial, désolé -_- | |
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