La mort de Carmine [PV Phobos]

Dieux qui voient tout, du haut de votre montagne olympienne, contemplez-vous au lieu de nous regardez-nous. A agir sans prendre acte des humains qui peuplent les basses terres, vous connaîtrez un tourment pire que l'Enfer.

Ainsi du haut de sa tour vitrée, Aphrodite incarnait parfaitement ce type de divinité. Elle n'avait que faire de ces mortels en contre bas, vulgaires. Cette haine envers les hommes vivant sur Terre gangrénait l'esprit de la déesse issue des mers. Tel un serpent dans son âme avariant ce corps de femme, il gagnait chaque jour contre ce qui lui restait d'amour. Cette rage illuminait ses yeux lorsqu'elle exécutait quelques malheureux. Elle l'avouait sans peine, que sous les coups de sa chaîne, elle n'avait pour eux que du dégoût et que sans hésiter elle tuerait ces fous. Faisant ainsi de son garde du corps sa complice, l'aidant à concrétiser son vice. Ce courage de lâches, cousine de l'amour mais que l'on cache, doublée de pouvoirs n'offrait qu'un horrible spectacle à voir. Cette facette de sa personnalité commençait à virulemment empiéter sur sa psyché. Noircissant l'esprit de cette fille si jolie.

En son sein pourrissaient les résidus de Carmine et de sa psyché. Cette petite dinde qui avait sacrifiée sa vie pour satisfaire les volontés de ce fou de Xavier, n'avait plus guère à vivre car Aphrodite comptait bien s'en débarrasser pour vivre. Seule maîtresse du corps de la métisse, elle pourrait donner libre cour à sa malice. Reine de la luxure et autres péchés purs et durs, la déesse de l'amour espérait gouverner ce corps du haut de sa tour. Elle avait bien conscience qu'en son esprit il ne pourrait y avoir le silence, qu'une fois Anders éradiquée et cela à jamais. La tâche était de demander à son supérieur sans toute fois que ce dernier prenne peur, de lui ôter mentalement ce qu'elle ne voulait plus depuis longtemps. Elle s'était en effet décidée qu'il était temps pour Carmine d'être effacée. Aphrodite avait fait son choix, quitte à mourir, elle ne voulait plus vivre avec cet autre soi.

Elle se leva pour changer d'endroit. Seule dans son bureau, elle s'apprêtait à partir pour le haut. Pour rejoindre son supérieur et lui faire part, sans frayeur, de ce qui chagrine actuellement son esprit et son cœur. Arrivée à l'étage espéré, elle descendit de l'ascenseur et sourit. Avançant décidé à en finir, elle se présenta devant le bureau de Phobos prête à mourir.

"Phobos, si je te dérange ainsi, c'est que j'ose… J'ose espérer que tu écoutera ma tirade en entier."

Regardant avec des yeux de braise son supérieur, elle savait qu'elle n'avait pas le droit à l'erreur.

Tout lui dire, qu'y avait-il de pire? Parler, affirmer, argumenter et plaider, sans lui mentir sur ses souvenirs. Avait-elle peur? Ressentait-elle la terreur, terrible et imprévisible qui possède chaque être avant qu'il ne décède. La divinité de la sensualité dans un élan d'honnêteté voulut se confesser. Erreur songea-t-elle soudain mais pour les doutes il n'était plus l'heure. Elle était là pour expier ses fautes et qu'à tout jamais elle soit maîtresse de son hôte. Endormie en elle, aucune chance que Carmine se rebelle. Aphrodite avait tout calculé pour que son ingénieux plan puisse fonctionner. Patiemment elle avait attendu pour obtenir les réponses voulues. Seule debout celui qui la dominait, telle une esclave la déesse se mit à parler.

"Dire… Il s'agit de mon avenir. J'ai en effet deux nouvelles à t'annoncer. Je ne sais par laquelle commencer pour point qu'envers moi tu sois courroucé."

C'était sûr qu'avec de tels mots elle pouvait finir rapidement dans un caniveau. Son supérieur n'était des plus rieurs, n'aimant point les annonces de mauvaises augures, ça Carmine en était sure. Son cœur battait si fort qu'il allait lui rompre le corps, si violemment qu'elle ne pouvait respirer lentement, si stressé qu'elle avait du mal à parler, si serré que parfois il la pinçait. Malgré tout, elle tentait sa chance, tel un fou. Fou ou folle de croire à sa grâce, que Phobos lui accorderait après tant de déboires. Si seulement elle était certaine de sa survie elle n'aurait pas autant l'âme en peine. Souffrant d'angoisses existentielles intérieurement, la métisse avoua donc son vice :

"Si je suis ici, c'est que je t'ai trahi. Je ne suis pas celle tu connais mais un simple succédanée. Je suis une déesse mi palinodie mi prêtresse, quoiqu'ennemie je désire rester ton allégorie. On m'a dessiné et façonné pour qu'à tes yeux je me fasse accepter. Je suis un songe, un chiasme, un pur mensonge pour répondre à tes fantasmes."

La divine métissée arguait sur son être sans angoisser. Pourtant au fond d'elle, Carmine entendant les paroles de celle qui la contrôle commençait à être terrorisée.

"De la pensée de Xavier j'ai été crée. Je ne suis qu'un produit fabriqué issu d'une de ses étudiantes dévouées. J'ai donc hérité dans le corps que vous voyez d'une seconde personnalité. Ecrasant celle que j'étais pour devenir celle qui te satisfait. Mais après l'attaque des mutants envers ta société, l'être prétendu annihilé est revenu."

Aphrodite savait que son supérieur de serait pas avec elle des plus meilleurs. Mais elle ne pouvait plus tolérer d'être un tel jouet.

"Je viens donc te quémander de me soulager. Supprimer de mon cerveau cet être en trop, afin que ses clichés ne soient que du passé. En outre je détiens des clés qui pourraient t'intéresser…"

A ces mots lourds de sens, elle stoppa son éloquence. Attendant de celui à qui elle s'adressait l'amnistie.

Elle n'était pas morte, perdant tout son sang de l'aorte. Phobos dans sa grande indulgence semblait vouloir lui laisser une dernière chance. Comprenant ce qui lui arriverait si elle se refusait à être manipulée, dans un élan de d'instinct à l'instar du félin, elle prononça pour justifier son choix :

"Attention, la digression dont je veux l'abolition est une chose mais avant qu'entre tes mains ma vie repose, je vais t'avouer à nouveau un secret. Celui-ci n'a rien d'une isocolie : en mon sein grandit un très puissant bien. Car lors de l'épopée des mutants qui te sont opposés, j'en ai, à tes ordres, sur le toit attaqués. De part l'artefact que tu m'as donné, j'ai eu le plaisir d'en soumettre un à ma volonté."

Glissant sa main sur sa fine bedaine, elle sourit à la simple idée de surprendre à nouveau celui avec qui elle parlait. Au grand jamais elle n'était en train de se moquer. Elle respectait trop celui pour qui depuis des mois elle travaillait. Son regard protecteur ne cessa de fixer son seigneur. Prenant une profonde respiration, elle reprit le fil de sa discussion.

"Voici le résultat que je vais t'exposer de mon combat, tu connaîtras donc ce qui anime ma joie. Les mutants que j'ai dû affronter à ma grande surprise me connaissaient. C'est ainsi que l'être originel qui en moi persiste a ressurgi. Troublée, j'ai failli échouer. Cependant pour ma survie j'ai du faire preuve de néologie. Usant de la ceinture qui me faisait office d'armure, j'ai exploité telle la déesse dont mon nom fut emprunté, les atouts de ma beauté sur lesquels je pouvais compter. Portant une attention particulière aux assaillants puissants et fiers, je fus animée d'une profonde envie d'hyménée. Par sagesse j'ai opposé les deux mutants alliés avant de pouvoir sagement d'un seul m'occuper. Celui-ci était attirant, brillant, une vraie brute, c'est pourquoi mon choix fut porté sur ce gladiateur en rut. Si sur ton toit, très vite, j'ai avec celui-ci eu un coït, je n'envisageais point que le corolaire fasse de moi une personne si singulière."

Sans jamais avoir lâché du regard Phobos qui activait déjà un protocole pour opérer, Aphrodite rayonnant tel un être suffisant allait avouer son dernier péché.

"Je n'ai pas peur du danger, je ne suis point un déesse qui vit retranchée. Mais je pense qu'il serait bon pour toi de me garder en vie lors de ton intervention. Car le dessein de ma rencontre avec Rémy LeBeau est la création d'un chérubin."

Elle accentua son dernier mot pour que sur celui-ci aux oreilles de Phobos ne fasse pas défaut. Elle venait à son tout puissant avouer que depuis la bataille de la société elle attendait un bébé. L'union passionnée des deux mutants augurait un enfant aux pouvoirs puissants. L'alliance de l'énergie cinétique avec celle du rayonnement photonique ferait du fœtus qu'Aphrodite portait un être possédant une puissance inaccoutumée.

"Comme tu le sais, une mère et son enfant sont parfaitement reliés. Si jamais il m'arrivait quoi que se soit, tes futurs projets avec mon descendant seraient chois. Nos avenirs sont entre tes mains, tu seras le seul maître de nos destins. Si tu désires encore me garder à tes côtés et que tu places en mon enfant un glorieux lendemain tout tracé, je sais que j'ouvrirais les yeux en parfaite santé. Si au contraire, de moi tu n'as que faire, mon corps sans vie sera retrouvé six pieds sous terre."

Finissant sa tirade sans sourciller de l'arcade, Aphrodite voulait en finir vite. Elle tendit une main partenaire à son (ancien) supérieur le considérant plus à présent comme un confrère. De toutes les façons elle savait sa vie depuis le début de la discussion en danger. Si les Dieux désiraient au près d'eux la garder, elle se savait sauver. L'inverse la conduirait inévitablement à ce qui sera pour elle son enterrement. Mais pour vivre comme la déesse qu'elle incarnait, elle ne pouvait avoir Carmine en laisse.

S'allongeant sur le lit médical apparaissant, elle régula sa respiration pour calmer son cœur et ses poumons. Elle porta un dernier concours particulier au fruit de son hyménée. Les mains sur l'abdomen, elle n'attendait plus que Phobos intervienne.

Et bien et bien.... Dans ce cas, il n'y avait plus rien à dire, tout avait été décidé. Si elle avait choisis de suivre cette voie, pour son plus grand plaisir, il allait lui donner satisfaction. Après tout, quoi de mieux que d'avoir un fidèle dont le cerveau avait été intégralement dessiné dans le seul but de servir sa cause ? Rien, bien entendu. Par conséquent, il allait mettre en place tout ce qu'elle demandait. Et si c'était un échec, et bien, au pire, il aurait perdu une traitresse. Pas de quoi pleurer bien longtemps, en sommes. Mais cet enfant... L'enfant avait un grand potentiel. Le descendant de deux mutants avait de très grande chance d'être un mutant. D'après ses calculs, la probabilité avoisinait les 98%. De plus, les descendants de mutants joissait souvent des pouvoirs de leurs parents, ou de pouvoirs proches. Par conséquent, connaissant le pouvoir destructeur individuel de chacun de ses parents... Il n'avait pas fait beaucoup de recherche sur la puissance du X men Gambit. Après tout, la majorité des rapports qu'on lui renvoyait sur lui en faisait une personne ayant de très nombreuses dettes, et ayant trempé dans plus d'affaires louches que la majorité des collaborateurs du département Hadès. Par conséquent, Phobos avait pensé qu'il serrait probablement assez simple de le faire chanter, histoire d'en savoir plus sur cet institut, et sur l'équipe de X men. Sans succès. Mais il avait pu lire, en note annexe des enquêtes sur la personnes réalisé un descriptif assez intéressant des capacités de ce voleur mutant. Le pouvoir d'une naine blanche avec le pouvoir de charger en énergie cinétique... Probablement, le résultat serrait impressionant. Non, plus que ça. Cet enfant pourrait surement être la clé de l'avenir du monde... Que ce soit pour le mener vers sa perte, s'il tombait entre les mains de Xavier, de Magnéto ou de qui que ce soit... Ou vers l'age d'or, si c'était lui qui s'en emparait. Après tout, il était probablement possible de convertir cet enfant en une source d'énergie infinie...

Mais avant, il fallait procédé à l'opération de la mère. Et en profiter pour relever un maximum d'information sur son code génétique, et sur celui de l'enfant à naitre. Dès que ce serrait fait, il pourrait procéder à la réécriture du cerveau de sa jeune protégé. Et alors, le rêve d'un age d'or ne serrait plus un simple rêve, mais bel et bien quelque chose à sa portée. Quelque chose qu'il pourrait touché du doigts. Il fallait seulement qu'il s'arme de patience. Neuf mois. Dans neuf mois, au mieux, il aurait ce qui lui fallait... Sinon, et bien, Maximilien lui avait laissé un rapport sur la nouvelle employé qui maitrisait le temps. Ce ne serrait qu'une question de temps alors toute relative, puisqu'il s'arrangeait pour que l'enfant ait en quelques instants l'enseignement de toutes une vie... Une vie qui ferrait de lui un maitre dans l'usage de ses pouvoirs, et un fidèle à sa cause !

"Puisque vous êtes décidée, très chère, nous allons lancer le protocole. Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre...."

Sans ce soucier, et certain d'être suivit, Phobos se leva. L'ordinateur ayant entendu et anticipé sa requête, avait déjà commandé l'ouverture de l'ascenseur, qui n'attendait plus que la présence des deux directeurs à l'intérieur. Dès que fut fait, les portes se refermèrent, puis, la machine se mit en branle, les amenant à l'étage souhaité. Quelques instants plus tard, Phobos désignait une sorte de scanner servant pour l'imagerie médicale à la jeune déesse.

"Voila. Installé vous, et la machine va prendre une empreinte électro magnétique de votre cerveaux. Cependant, nous allons devoir susciter cette activité, à l'aide d'une série de stimulus. Pour ce faire, nous avons besoin que vous soyez endormie. Après, nous analyserons les perturbations dans l'empreinte, nous les effacerons, et nous réimplanterons la mémoire "purifiée". Je vais maintenant laissé la machine et le technicien faire leurs travail..."

Phobos claqua des doigts (toujours recouvert de ces papiers collants de couleurs), et des hommes pénétrèrent dans la salle. Il s'approchèrent de la jeune femme, et l'installère, avant de lui injecter un somnifère. Phobos prit le chef en aparté, dès qu'il eu confirmation que la jeune femme était trop profondément endormie pour l'entendre.

"Je veux que vous fassiez venir un médecin qui fasse des examens physique complet. Elle attends un enfant, alors je veux tout savoir... Y comprends un échantillon adn de la mère et de l'enfant ! Au travail ! Je ne vous paye pas pour me regarder avec des yeux idiots..."

Puis, Phobos retourna à son travail, en méditant ses plans de domination du monde... Il avait la une clé en train de se matérialisé, il fallait qu'il soit prêt à mettre celle ci dans la bonne serrure, et qu'il puisse l'utiliser dès que possible, et avec une puissance maximale. En clair, il fallait qu'il mette au point un certain nombre de nouveaux dispositifs....

Hj : j'ai fait pas mal bougé ton perso... Si y a le moindre problème, dis le moi, j'éditerais.

Allongée sur la planche froide de métal qui lui servirait de tombeau, Aphrodite ferma les yeux satisfaite de son action. Lorsqu'elle fut endormie, la conscience de Carmine devint alors à même de pouvoir entrer directement en contact avec la déesse. Surprise de ce regain de volonté de la part de la métisse, Aphrodite qui croyait la bataille gagnée s'en trouva repoussée par la jeune étudiante. Tentant l'impossible avant de disparaître, la métisse se savait perdu et devait essayer de limiter les dégâts qu'aurait pu causer son alter ego.

Le cœur de Carmine était lourd du sang de ceux qu'Aphrodite avait tués. Se rajoutant à cela le dégoût de l'acte sexuel commis avec Rémy LeBeau pour permettre à la féconde déesse d'être enceinte. Bafouée, horrifiée et écœurée, Anders n'avait plus goût à la vie voilà pourquoi elle avait laissé l'autre elle diriger la barque. Mais quand elle apprit qu'elle allait être annihilée, elle songea à tout le mal que pourrait faire Aphrodite et se décida à agir dans un ultime combat spirituel. Lutte psychique qui confèrerait à la gagnante le contrôle du corps de la métisse pour ses derniers temps.

Ainsi il en fut fait d'Aphrodite qui surprise de la puissante vigueur de la contre attaque de son ego, fut terrassée dans un délai très restreint. Demandant à Anders de ne pas faire de stupidité, Aphrodite n'osait imaginer ce qu'elle avait programmé… Lorsque Carmine revint à nouveau à la barre de son corps, elle pouvait toujours entendre les lamentations d'Aphrodite qui lui hurlait de ne pas faire ça… La déesse avait compris ce que tramait la jeune fille, elle aurait du se méfier mais la vanité est un tord qui accule souvent ceux qui en font trop usage.

Anders poussa une première inspiration pour canaliser le plus possible de force. Les effets des gaz commençaient à réellement l'endormir. Il lui restait que peu de temps pour se libérer et en finir. Mobilisant les seules parties dont elle avait besoin, Carmine claqua alternativement et sans s'arrêter des mains. Elle libéra alors une quantité équivalente aux claquements d'explosions photoniques qui ne servaient qu'à entourer le corps d'Anders. L'intensité lumineuse et la chaleur qui en émanaient, augmentaient exponentiellement.

Carmine avait appris par le professeur que son corps, résistant à ses explosions avait pourtant une limite d'intensité. Le but de la mutante était donc d'atteindre ce palier pour disparaître sans laisser de trace, devenir une étoile morte. Elle continuait donc à claquer des doigts frénétiquement, obligeant les personnes présentent dans la salle à sortir si elle ne voulaient pas finir en particules. Elle poursuivit donc ses claquement, augmentant toujours de plus en plus la puissance du cœur de l'explosion. Quand elle sentit sa peau alerter son cerveau d'une chaleur excessive, elle se savait sauvée. Encore quelques explosions et il en serait fini d'elle. Aphrodite hurlait toujours à Carmine de stopper cette folie que le suicide n'était pas une solution, qu'elle arrêterait le processus de formatage cérébral, qu'elle avorterait… mais rien ne fit plier Anders. Sa volonté d'en finir était telle que rien au monde n'aurait pu l'en empêcher. Elle avait été utilisée comme un vulgaire jouet, un numéro de code barre, un nom coloré… rien de plus par son supérieur qui disait faire cela pour son bien. Ce bien se retourna contre elle par temps de fois qu'elle n'arrivait même plus à reconnaître son corps et se retrouver dans ce qu'elle était. Elle serait remplacer si vite que son passage sur Terre n'aura rien apporté, sans doute était-elle déjà remplacée... Elle se savait perdue et délaissée de ceux qu'elle pensait être ses alliés. Il n'y avait plus qu'une solution : mourir.

Pour la première fois depuis qu'Aphrodite avait vu le jour, Carmine se mit à sourire. En effet, elle sentait que toute l'énergie qu'elle avait fourni signait sa fin… Dans un halo de lumière blanche quasi divine, Carmine se chargea en énergie… Son corps allait se changer en lumière pour subvenir au besoin énergétique des explosions fournies. Carmine ouvrit les yeux et l'instant d'après une explosion emporta son corps, ses âmes et son bébé.
Le souffle de l'explosion ne fit pas d'énormes dégâts car les pouvoirs de la mutante dégradaient plus l'organique que le minéral mais elle laissa derrière elle un sacré chantier. Reposant maintenant parmi les étoiles, Anders avait la paix. Elle le mérite!

Voilà fin de Carmine, finalement ce topic aura bien porté son nom...