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 Célar Defaurthune / La plume du destin

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MessageSujet: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeVen 5 Juin 2009 - 23:35

Personnage


Ancien nom : Delafoeil

Anciens prénoms : Jonathan, Jérémie, Jean-Luc

Nouveau nom : Defaurthune

Nouveau prénom : Célar

Alias et Surnoms : Il a principalement eu le droit à toutes les variantes de Jonathan, sauf John qu'il ne supportait pas. Aujourd'hui, une personne l'appelle L'Art et d'autres encore l'artiste, et il se nomme lui-même la Plume du destin, conscient toutefois de l'amplification irréelle de ce surnom.

Âge + Date de Naissance : 19 ans. Né le 30 avril 1990.

Genre : Masculin

Clan : Neutre

Pouvoir : (Offensif, bien qu'il évite au mieux de l'utiliser en ce sens) Plume de la réalité : Ce pouvoir lui permet d'altérer la réalité. De fait, il peut faire apparaître un rouleau de sa main gauche, et de sa main droite une plume, dont l'encre est directement tirée de son esprit. Ainsi, en décrivant parfaitement la situation laquelle il veut voir, il peut modifier ce qui est réel. Ainsi il lui est possible de modifier la couleur d'une balle, comme de changer la façon dont on peut le percevoir, afin d'éviter de s'attirer trop d'ennuis par exemple. Pour y procéder, il doit écrire exactement (heure, durée, lieu) ce qu'il veut modifier, la scène ou les propriétés de la chose en question, sinon quoi le résultat obtenu pourra être différent de celui recherché. Mais il ne touche pas les plus puissants d'esprit. Ni le passé, ainsi les effets ne peuvent pas être annulés, sauf s'il les décide temporaires (c'est le cas presque tout le temps), car plus le changement est fort et plus ça l'affecte (s'il décide d'une mort, il doit payer celle d'un proche ou la sienne, donc il ne le fait pas). De plus, s'il perd une de ses mains, son pouvoir ne lui serait plus possible : il a besoin des deux.

Niveau de maîtrise du pouvoir : Son pouvoir ne lui permet pas de modifier une loi physique, il ne change pas l'apesanteur, ne fait pas passer la lune de pleine à demi. Cependant l'étendue de son pouvoir touche une grande variété de domaines, futiles ou non. Il peut par exemple changer les aptitudes physiques d'une personne (améliorer la force ou la vitesse mais pas à l'égal des mutants, il ne fait pas apparaître ou disparaître des pouvoirs), ou les réactions d'autres, à condition qu'il les voit sur place, et cela ne peut en aucun cas sortir de l'imaginaire. Or bien souvent c'est temporaire, car puisque son pouvoir est lié à son esprit, plus il l'utilisera et plus il se fatiguera, et les effets agissent dès qu'il a fini d'écrire ; et quand le rouleau est fermé, il disparait avec les inscriptions. Comme il écrit des effets temporaires le plus souvent, le temps de récupération est le double du temps demandé, mais il se multiplie s'il l'utilise plusieurs fois d'affilé, . Mais il réduit l'usage de ce pouvoir, car il craint de recréer des effets similaires à ceux qu'il a déjà vécus.

Description physique : Il mesure approximativement 1m73 et pèse 77 kg, soit un poids au-dessus de la moyenne mais il s'en moque, car son visage n'en est pas affecté, seul le ventre est touché ainsi que les cuisses légèrement. Au milieu de son visage rayonnent deux yeux bleu clair, dont la teinte laisse songer à la couleur océanique accentué encore par chaque pixel plus foncé. C'est un fait, ils ne laissent pas insensible quiconque y plonge son regard, mais cela arrive rarement car il n'aime pas fixer les gens droit dans les yeux, particulièrement les filles.
Ses cheveux demeurent toujours en bataille, bien que la coiffure soit arrangée et immuable. En effet il a profité de son pouvoir pour modifier pour lui seul la réalité qui fait que les cheveux sont désordonnés après le sommeil ou après s'être lavé, ainsi ils reviennent toujours en place, et repoussent en cas de coupure ou de brûlure. Ses cheveux sont châtains, mais le soleil se reflète aisément dessus, les peignant en jaune assez souvent.
Qui plus est, son visage a été épargné de la puberté, à la place de quoi c'est le haut de son dos qui a connu et connait encore les boutons hideux et repoussants, ce qui lui vaut parfois des désagréments lorsqu'il s'adosse torse nu à une surface dure. Il porte en permanence des lunettes noires et rectangulaires aux coins ondulés, sans quoi il ne voit pas grand chose.
Concernant sa tenue vestimentaire, ses vêtements supérieurs sont plutôt ternes, ayant pour couleur principale le noir, avec des motifs variés, mais dont sa préférence va pour les têtes de mort ou des écritures anciennes. Pour des questions qu'il juge de confort, il porte des baggys d'un noir clair si possible, ou bien bleu possédant l'un et l'autre des motifs divers, agréables à regarder. Il s'orne sans cesse, d'un collier au bout duquel est accroché une tête de mort de 2,5 cm avec la mâchoire articulée, ainsi que d'une bague au majeur gauche représentant un pentagramme, qu'il tient à l'envers.

Signe(s) particulier(s) : Un rouleau et une plume parcourent la paume de ses mains, respectivement là où il les fait apparaître, mais il les masque de gants noirs. D'où sa phobie de ceux ou celles voulant lire sur les lignes. Et plus il utilise son pouvoir, plus ces signes sont flagrants.

Caractère, tempérament : Il est d'un naturel calme et réfléchi. Le plus souvent il pense avant de donner son avis, si toutefois il est sollicité car il ne cherche pas à s'imposer au sein d'une conversation. Ainsi les gens disent de lui qu'il est discret, il demeure silencieux et ne cherche nullement à perturber son entourage. À cet effet il évite autant que faire se peut de se battre, ainsi il ne s'attire pas les regards réprobateurs d'autrui. Car c'est un fait, le regard que posent sur lui les gens a une importance cruciale, et bien qu'il ne cherche pas à ressembler à tout le monde, il se démarque par certaines caractéristiques, notamment sa terrible envie de contradiction quelque fois, même si ce n'est que par jeu.
Autre fait clairement distinctif, il a une estime du sexe féminin nettement supérieure à son contraire, qu'il méprise assez durement, ce qui l'a parfois amené à regretter de ne pas être une fille tant il a pu se détester. C'est pour ça que la plupart de ses vrais amis sont des filles, bien qu'il compte parmi ces mêmes personnes des garçons respectables. Toutefois, cette estime, aussi grande soit-elle, se compare presque à une passion du genre féminin, et il peut très vite développer une grande affection autant pour une seule que pour bien plus. Cela ne lui cause pas réellement de problèmes d'ordre éthique, puisque ça ne lui paraît pas immporal d'aimer plusieurs personnes.
 côté de cela, il manifeste également une sorte de paranoïa, dont ses instants de mutisme volontaire lui servent à la conserver. En demeurant silencieux à l'extrême, il évalue ainsi l'intérêt que les autres ont pour lui, et tend à vérifier s'il est vraiment considéré comme un ami ou un passe-temps. Et bien souvent, sa conclusion est que peu de gens lui vouent un réel intérêt.
Enfin, c'est depuis qu'il a connu sa mutation qu'il a sérieusement mûri. D'une part des responsabilités lui sont tombées dessus à ce moment-là, mais c'est surtout peu après celui-ci qu'il a compris l'ampleur de son pouvoir, plus exactement les effets qu'il peut avoir. Là il a sérieusement commencé à réfléchir aux conséquences de ses actes. Il faut dire également qu'avant sa mutation, il considérait ces gens-là comme mauvais, dangereux et dont on ne pouvait avoir confiance. Or lorsque lui même a connu sa mutation, et appris par ailleurs qu'il n'était pas le seul de sa famille à en faire partie, il ravisa son jugement, les considérant à présent comme des êtres humains à part entière.
Toutefois, il ne souhaite pas adhérer à l'un ou l'autre des clans, pas tant qu'il aura une meilleure connaissance des buts ou des intentions des deux protagonistes. Pourtant il n'apprécie guère Magnéto, car il le tient pour unique responsable de tous les désastres actuels.

Talents et Compétences particulières : Étant écrivain, certaines personnes peuvent connaître son nom, car son nom d'écrivain est celui qu'il donne le plus, réservant son vrai nom à l'administration. Avant que ne le frappe le malheur, il était en première année d'études d'allemand à l'université. Aujourd'hui il connait des difficultés à poursuivre ses études. Il possède une culture littéraire non négligeable mais pas extra-ordinaire, juste le nécessaire.

Histoire du personnage :
Célar Defaurthune, Extraits de Le Pouvoir des mots, Livre I

Prologue : Apostrophe au lecteur

Bonjour lecteur. Ce livre, qui sera le premier d'une suite encore indéterminée, je l'écris alors que je n'ai que 19 ans, car ainsi cela me permet de coucher sur papier tous les éléments qui me restent en mémoire à l'instant où j'écris ces lignes, pour que la mémoire ne me fasse pas défaut lorsque j'aurai plusieurs décennies de plus. Car bien que chez certains auteurs connus la mémoire ne semble pas être un vide que l'on s'évertue à redécouvrir, je ne sais pas si pour ma part il en sera toujours de même, car on ne peut parfois pas résister à la puissance du destin, immuable et irrévocable.
Toutefois, ces sombres paroles trouveront une explication plus loin dans cet ouvrage, alors pas d'inquiétude à avoir, toute compréhension vient avec le temps, nul besoin de brusquer ce moment, cela pourrait créer une distorsion de la compréhension, et ce deviendrait fâcheux.
[…]
Avant que vous ne poursuiviez votre lecture, je souhaite rappeler avant toute chose que tout ce qui sera consigné dans ces lignes tient de de ma plus grande sincérité, ainsi rien de ce que vous lirez ne saurait être faux, sauf si par inadvertance ma mémoire a opté pour la plus fourbe des décisions, remplacer mes souvenirs réels par des faux mais d'apparence véridiques.
Et sur ces quelques mots, je vous ouvre les portes de ma vie.

Chapitre Un : Débuts

Le monde m'accueillit durant un après-midi pluvieux, aux alentour de 14h30, le 30 avril 1990. Il ne me prit certes pas dans ses bras de la manière la plus douce, déchirant mes poumons à l'air libre et m'initiant au rite conventionnel de la fessée, douloureuse et marquante. Mais malgré cette naissance éprouvante, extirpé de plus belle de justesse à cause d'un cordon ombilical vicieux qui tenta secrètement de m'étrangler, je pouvais enfin voir et sentir l'extérieur, même s'il y faisait plus froid que dans les profondeurs de ma mère.
Sans pouvoir l'affirmer de ma propre expérience, dès ce moment-là je reçus plus d'amour que je n'en avais déjà, et autant mon père que ma mère ne pouvaient s'empêcher de me regarder avec des yeux pleins d'admiration, de bonté et d'espoir.
Pourtant je n'étais pas le premier enfant à être issu de la symbiose de ces deux êtres, mais il faut croire que c'est toujours un moment unique et incomparable que celui de donner la vie. Chaque nouveau-né aussi est singulier, même s'il s'agit de jumeaux, et tous méritent un amour profond et immuable, quand bien même c'est le produit d'un accident, ainsi le formule-t-on.
Évidemment, et je ne peux les blâmer, mes frères et sœurs ne me tendirent pas les bras comme les autres membres de ma famille, mais je leur pardonne parce qu'ils étaient plus jeunes. Mon aînée avait à cette époque 8 ans et mon frère 5 ans. Mais cela ne les empêcha nullement de me témoigner un amour fraternel certain.
Passés les premiers jours à la clinique, j'arrivai enfin dans ma maison, celle qui allait m'accueillir encore longtemps. C'était une maison assez récente, très spacieuse et située loin de la circulation, tout en étant une part certaine de la ville de Strasbourg. Je dois l'avouer, mes parents n'avaient pas un seul problème d'argent, si bien que point de vue financier, mon avenir était déjà tracé.
Ma sœur et mon frère demeuraient sceptiques,car un nouvel enfant signifiait partager l'amour des parents, mais au final ils s'y habituèrent, et me le rendirent bien. Certes mes parents me chouchoutèrent comme si je n'avais été que leur seul enfant, mais aujourd'hui je ne perçois pas ça comme cette mauvaise manie que de toujours vouloir en faire trop pour leurs enfants, mais comme un signe d'amour à part entière, non l'envie de paraître plus exemplaire aux yeux de leurs amis ou de la famille.
De fait, ma mère s'occupait presque exclusivement de moi, et n'employait aucun domestique pour assurer mon entretien, elle y tenait personnellement telle une passionnée. Ceci presque au détriment de Julie, ma grande sœur et de mon grand frère Thomas. Mais elle leur accordait aussi un peu de leur temps, ce qui ne les fit pas se sentir exclus, c'était une situation qu'ils acceptaient en somme.
[…]

Chapitre Deux : Ouverture sur le monde

Comme il est destiné par le système français, je fus envoyé à l'école l'année de mes trois ans, et c'était pour ainsi dire la première fois que je passais des journées entières sans mes parents, sans ma sœur ou mon frère. Ce ne fut certes pas facile de m'arracher, et à coup sûr pas autant que ce le fut le jour où je naquis, lorsque j'étais encore dénué de force. Me lâcher ainsi au milieu d'enfants dont je n'en connaissais qu'une seule ne m'était pas favorable, toutefois je m'y habituai.
D'ailleurs, plus qu'une habitude, j'y trouvai un réel plaisir, et chaque jour d'école devenait amusant. Naturellement cela ne signifiait pas que chaque jour où je manquais l'école était une totale tragédie, mais j'y allais toujours de bonne humeur, alors que certains autres hurlaient à la mort tous les matins lorsque leur maman les quittait. C'était parfois assez drôle de voir ça, comme un peu triste, enfin cela dépendait de mon humeur.


Dernière édition par Célar Defaurthune le Dim 7 Juin 2009 - 12:30, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeVen 5 Juin 2009 - 23:38

C'est également à cet âge-là que je fréquentais réellement les autres enfants, les plus appréciables comme les plus cruels, et inévitablement je fus blessé. C'était bien là la première fois que je fis une expérience de ce genre. Je ne m'y attendais nullement, et l'effet n'en fut que plus accentué encore…
Alors que la journée s'était annoncée magnifique, doux soleil, légère brise et température agréable, les évènements n'allaient pas se produire comme j'aurais pu le souhaiter. Un de mes camarades distribuait des papiers à tous les autres, mais jamais il ne m'en donna un. Je voulais voir sur un des papiers de mes camarades, mais tout le monde me tournait le dos, alors même que la raison m'échappait encore. J'étais si étrangement exclu, sans que j'en sache la cause. Cela m'effrayait terriblement, j'avais désormais peur d'affronter leur regard, leur attitude hautaine, leur mépris.
Quelques jours plus tard, je récoltais des bribes de conversations par-ci par-là, lorsque le mot « anniversaire » me déchira les tympans. Je fus comme foudroyé, incapable d'émettre la moindre pensée logique, bien qu'à cet âge-là c'était encore difficile. Cette nouvelle me terrassa, si bien que de ma tristesse naquit un réel mal-être, et mon état allait en empirant, à la plus grande inquiétude de mes parents. Bafouillant une réponse, ils comprirent que cela venait des autres enfants, et me transférèrent dans une autre école.
Pourtant, j'éprouvais encore quelques difficultés à me joindre aux autres, tout juste marqué par cette trahison. De fait, je ne voyais plus qu'une seule de mes anciens camarades, c'était Éloïse, celle que je connaissais déjà avant d'affronter la vie en communauté dans cet enfer. Et je dois dire que sa présence me fut bénéfique, car elle se faisait involontairement le médiateur entre moi et les autres enfants, lorsque nous n'étions pas à l'école. Ainsi j'acceptais leur présence près de moi que si Éloïse se tenait là, et non autrement.
[…]


Chapitre Trois : Premiers intérêts et passions


Je retrouvai finalement Éloïse à l'école primaire : visiblement nos parents respectifs s'étaient arrangés pour que nous soyons tous deux dans la même école, et surtout en dehors de ces autres monstres, symboles même de l'immoralité de la vie. Ces pseudo-retrouvailles nous permirent de raffermir nos liens amicaux, et nous devînmes alors presque inséparables. Il n'était pas rare de nous voir l'un chez l'autre, même si je me sentais plus à l'aise chez moi car je connaissais mieux ma sœur et mon frère.
Et ce qui était à envisager se produisit, nous tombâmes amoureux ; et malgré nos efforts pour le cacher, cela se voyait dans nos regards semblait-il, nos parents le découvrirent mais n'en dirent mot, ils multipliaient seulement les occasions pour nous deux de nous voir. J'étais sans cesse aux anges, non même plus élevé encore : l'armée des enfers eût-elle attaqué que j'en aurais été nullement touché.
Chaque instant sans la voir venait s'ajouter aux autres, et j'aurais presque compté les secondes tellement je n'avais d'yeux que pour elle et mon temps à ne consacrer qu'à elle seule. Et il semblait que c'était également réciproque, ou alors l'eût-elle finement caché. Pour sûr, rien ne pouvait altérer mon état.
[…]
Par ailleurs, grâce à l'enseignement qui me fut appliqué, je lisais beaucoup par rapport aux autres classes et j'y prenais aisément goût car c'était là un domaine où je surpassais bon nombre de mes camarades, et par ailleurs Éloïse me talonnait de peu. Il faut savoir que nous passions de nombreux moments à lire ensemble, nous trouvions cela amusant.
Certes nous ne lisions pas Molière, ou Shakespeare, mais les contes réécrits pour les enfants nous enchantaient : nous étions pris de frayeur face à l'ogre et rassurés de la mort du loup. C'était d'ailleurs l'effet recherché, même sous l'écriture de Perrault trois siècles plus tôt.
Depuis lors cet amusement fut la racine même de ma passion pour la lecture, ainsi que de celle qui allait naître plusieurs années plus tard. Je passais énormément de temps, même lorsque j'étais seul, le nez dans des flots de mots au pouvoir intense, modulant mon imagination à souhait, attisant ma curiosité sur certains thèmes, et se faisant l'auteur d'une troisième autre passion.
[…]

Chapitre Quatre : Bouleversement suivi de déclenchement


La nouvelle fut terrible, immuable et à tout jamais encrée dans mon esprit de jeune adolescent. Ma mère me prenant à part, elle m'avoua ce qui me plongea dans un désespoir aussi profond que les abîmes, et je crus alors que jamais je ne m'en relèverais. Il me fut communiqué que la famille d'Éloïse déménageait dans une autre ville, et que je ne la reverrai pas, à cause d'une violente dispute je crois. Le mot même de désespoir paraissait être un euphémisme. J'étais littéralement abattu.
Inutile de vous dire donc combien ce fut difficile, long et terriblement éprouvant ces premiers jours loin d'elle. Je ne pouvais même pas vivre chaque jour comme s'il eût été le dernier, pour moi c'était comme s'il était déjà passé. Je n'avais ainsi plus aucune raison de poursuivre le chemin de ma vie, sans être contraint d'y aller en reculant, regardant encore et toujours le passé, les bons moments, et ma fin.
Je n'avais plus aucun contact, nous avions tout perdu. Elle était ma vie, et je ne la possédais plus… Nul moyen de communication, et je ne savais même pas dans quelle ville elle avait déménagé. Je ne me rappelle pas exactement l'état de détresse dans lequel je me trouvais, car j'ai bien peur que de fausses impressions ne m'aient gagné, et je m'interroge souvent sur le procédé que j'avais pu trouver pour ne pas en finir de mes jours.
[…]
Ce dont je suis certain toutefois, c'est que dès lors que j'ai retrouvé un tant soit peu de vie, j'ai décidé de me lancer dans l'écriture. Il faut ajouter également, cela m'avait été encouragé par mes parents, car ils m'ont appris que dans ma famille, de nombreux membres s'y étaient appliqué. Ils me donnèrent certaines de leurs œuvres, publiées pour les plus chanceux et seulement les manuscrits pour les plus malchanceux, et je découvris que je n'étais pas le seul à avoir traversé d'épreuves aussi douloureuses. Cela ne calma toutefois pas mon malheur, car c'était leur bonheur et leur malheur à eux, et non les miens, bien qu'un mince espoir parvint à s'immiscer au sein de mon esprit.
J'essayai alors l'écriture, mais ce ne fut pas brillant. J'avais beaucoup de mal à expliquer ma peine, tant à travers des poèmes que des courts textes. Soit je les trouvais inexacts, soit trop courts, ou trop vagues. Rien n'allait comme je le voulais. Ou alors je n'y arrivais tout simplement pas. Mais je n'abandonnais pas réellement, je repoussais juste un peu plus le moment où j'allais m'y mettre sérieusement. Et même alors j'étais facilement décontenancé.
[…]
Ce n'était que vers la fin du collège que le sérieux finit par me gagner, ayant quelque peu l'expérience de la littérature française, parfois étrangère également. Là je commençai réellement à écrire, principalement des poèmes témoignant de ma tristesse à l'égard d'Éloïse (voir Mots compléments [Ceci viendra plus tard]). Cela me permettait de fuir cette réalité hostile, et bien que ces poèmes traitassent de mes maux, cela me permettait de les apaiser ; telle une mère, l'écriture était devenue ma protectrice, surtout et avant tout de ma folie.
Mais il fut un temps où cela devenait même obsessionnel, et je connus une année déplorable si l'on se fie à mes résultats scolaires. Certes ce n'était pas une année défectueuse, mais je connus une baisse dans chacune des matières. Mes parents cherchèrent et découvrirent la raison, mais n'en firent rien, tant ils connaissaient ma peine et le passé de mes proches. Je suis plutôt d'avis qu'ils s'en seraient mêlé si c'eût été catastrophique, ce qui n'en était rien.
Toutefois si les poèmes gagnaient tout mon art en grande partie, ils laissaient toujours une possibilité à l'imagination, fut-elle imprégnée de surnaturel ou de fantastique, mais cela nécessitait un travail plus laborieux et chronophage, aussi cela ne restait que des brouillons, ou des travaux inachevés. Textes qu'éventuellement je terminerai un jour, je ne sais encore. Il est bien difficile de reprendre un travail conçu des années plus tôt, tant l'état d'esprit n'est pas immuable et les idées volatiles, quand bien même cela relève d'une passion certaine.
[…]

Chapitre Cinq : De surprises...


L'été précédent la reprise des cours en 2005, c'est à dire peu avant mon entrée au lycée, j'eus l'étrange surprise de recevoir un jour un mail d'une personne dont le nom ne figurait pas, mais dont le message faisant office de pseudonyme tenait entre ces mots : « Éloigné l'oubli, inouï (et) surprenant évènement », ce qui représentait un mystère total. Voici le mail en question :
« Bonjour à toi,
la Lumière qu'il me reste,
je suis certes Anonyme,
mais pas Non connue ;
j'espère que Clarté s'éveillera,
et rejettera l'Horreur,
qu'un traumatisme Enfantin,
qui est par nature aussi Nuisible,
que peut l'être chacun des Éléments,
réel ou seulement Imaginaire,
fait de feu ou de Glace,
à la surface ou dans les Entrailles,
eut l'audace de Vivifier,
semant par-ci par-là Ennui,
en suscitant à l'Unanimité,
une incurable douleur Terrible,
qui vient empoisonner Sang,
se faisant non pas option mais Obligation,
dont la conséquence en est absolument Nébuleuse,
et qui entraîne des fins dont l'attendu Prix,
s'éloignant à l'extrême de ce qui constitue Raison,
bafouant tout signe potentiel de l'Intelligence,
se révèle être au final de la plus grande Nullité,
puisque chaque événement peut connaître un Contre-coup,
qui fera basculer toute la situation dans le sens Exigé. »

Que de paroles absconses ! J'étais totalement démuni face à ce message, je ne comprenais absolument rien. Je l'imprimai, car cela me fatiguerait moins les yeux, mais mon esprit s'en vit troublé, car c'était lui qui n'arrivait pas à suivre. Tant le sens que la forme me paraissaient étrangers, mais je me refusais l'abandon, si c'eût été fait ainsi, il dût y avoir une raison.
Et je ne le compris que par hasard, lors d'une tentative totalement désespérée de ne lire que ce qui m'avait dérangé à chaque lecture mais à laquelle je n'avais jamais fait attention, par cécité j'imagine. Je me risquai alors à lire uniquement les majuscules : B-L-A-N-C-H-E-N-E-I-G-E-V-E-U-T-S-O-N-P-R-I-N-C-E. Puis, intrigué par ça, je vérifiai ce qui servait de pseudonymes, et en prenant les initiales j'obtins É-L-O-Ï-S-E.
Ma joie fut immense, je retrouvais ce qui m'avait fait défaut durant toutes ces années. Nous reprîmes ainsi contact, démarrant de longues tirades passionnées et lyriques. Je lui offris tous les poèmes que j'avais composés, cela n'attisa que plus encore notre amour, bien que quelque chose avait changé depuis…
Car durant ce temps où l'impossibilité de la joindre me frappait de son oppressante poigne, j'avais tenté à moultes reprises de confondre mon amour pour elle à quelqu'un d'autre. Ainsi j'ouvris mon cœur à d'autres filles encore, mais elles ne me le rendirent jamais. Si bien que ma peine s'alourdissait souvent. Et même alors que j'avais retrouvé Éloïse, cela ne me combla pas intégralement. J'avais toujours besoin d'être aimé par d'autres personnes.
Aujourd'hui ceci a quelque peu varié, je ne ressens plus le besoin d'être aimé, mais à l'inverse j'aime plus vite. C'est à dire que en l'espace de quelques instants je pourrais aimer une fille ou une femme qui me témoignerait un intérêt et une gentillesse difficilement égalable. Je sais que cela en choquera plus d'un, mais le principe de fidélité m'est étranger, et quand bien même j'en ferais une de mes règles, j'aurais bien des peines à la mettre en application quotidiennement.
[…]
L'autre grand choc fut durant durant la nuit de Walpurgis en 2008, c'est à dire le jour de mon anniversaire. C'était encore plus inattendu que d'avoir retrouvé Éloïse car rien n'aurait jamais pu me faire penser à cela, et même ce jour-là j'en étais bouche-bée, incapable de mettre la moindre pensée en corrélation avec une autre. Extra-ordinaire serait le mot parfait.
Par chance je ne fêtai pas mon anniversaire ce jour-là, pour cause de sa situation en plein milieu de la semaine. Ce soir-là, j'étais épris comme jamais d'une irrésistible envie d'écrire, même si je ne savais pas encore à quel propos, mais j'y tenais, comme si rien au monde ne pouvait m'en détacher, à part ma moitié évidemment.
Je m'allongeai à plat ventre sur le lit, cherchant des idées, des phrases à la jolie tournure, des inspirations tirées d'autres romans, de films, bref peu importe. Je songeai, une fois n'était pas coutume, à ce que j'entendais aux informations couramment. Des êtres censés être dotés d'étranges caractéristiques propres menaient une guerre, de gang disait-on. Il fut rapporté que les dégâts étaient inimaginables : flammes, gel, orages soudains, bref rien qui ne fut logique et plausible. Et je m'imaginai alors écrire une fiction sur ces gens-là, qui me paraissaient aussi indignes de confiance que les plus vils dictateurs, fussent-il morts ou vivants.
Et alors que je m'apprêtais à prendre mes feuilles, une étrange impression parcourut tout mon bras gauche. Un mélange de froid et de chaleur, de vent et d'immobilité, j'en eus la chair de poule. Subitement ma main devint plus pesante, et étrange, je sentais difficilement mes doigts, comme s'ils avaient cessé d'exister. Lorsque je jetai un coup d'œil, je fus frappé d'horreur. Mes doigts avaient fusionné ensemble, et la ligne que parcourait mon pouce était devenu l'extrémité de ce que je reconnaissais être un rouleau qui s'achevait au bout des « doigts ». Je voulus crier mais fut parcouru de la même sensation dans l'autre main : le pouce, l'index et le majeur s'était mis à angle droit du reste de ma main, et semblaient s'être soudés à quelque chose, qui en regardant de plus près s'avéra être le bout d'une plume, à l'instar de celles utilisées pour l'écriture lorsque les stylos n'existaient pas encore.
Cette fois-ci je criai réellement, si bien que mes parents accoururent dans les secondes qui suivaient. Je manquai de fondre en pleurs mais ce fut mon père, à mon plus grand étonnement, qui m'étreignit. Malgré mes yeux totalement embués et cette horrible sensation de brûlure à chaque fois que j'ouvrais les yeux, je pouvais percevoir un calme étrange dans ses yeux, alors que la situation impliquait totalement le contraire.
Il évitait pourtant de poser ses mains sur moi, et je finis par m'interroger sur le pourquoi de la chose, avant de découvrir qu'il avait les mêmes « objets » dans les mains, à l'opposé toutefois. Mes larmes s'estompèrent, laissant place à une angoisse et inquiétude croissantes. Nous n'étions pas normaux, et ces choses qui formaient nos mains... nous n'étions pas humains mais des monstres ! Comme le sont ces gens qui s'acharnent à se détruire dans les rues de New-York !
Je m'éloignai de lui, mais il sembla écrire quelque chose sur cette fausse main, et subitement je cessai d'avoir peur. Et j'avais aperçu des signes bizarres sur ses lèvres, comme s'il avait subi quelque douleur. Il ferma les yeux et fronça les sourcils, il devait souffrir de quelque mal dont je ne pouvais pas en deviner la cause. Je le regardai, totalement inquiet, et lorsqu'il rouvrit les yeux, m'expliqua que c'était parfois le prix à payer pour utiliser ce pouvoir qui était dans notre famille depuis quelques générations.
[…]


Dernière édition par Célar Defaurthune le Sam 6 Juin 2009 - 12:59, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeVen 5 Juin 2009 - 23:39



Chapitre Six : …en tragédies


Or un jour, je fis usage de ce pouvoir qui relevait de la malédiction…pour un résultat que je regretterai toute ma vie et sans doute même au-delà. Quelque chose d'impardonnable, et pour laquelle je me sentirai coupable des années durant, n'ayant même plus l'espoir de trouver un jour le pardon. Un acte que je n'aurais jamais dû faire, et qui a bien failli signer mon arrêt de mort, tant la connerie humaine dont j'ai fait preuve m'accable depuis ce triste jour du 14 juillet 2008.
Ce qu'il est impératif de savoir, est que je connaissais l'étendue de mon pouvoir, ainsi que ce qu'il m'en coûtait de l'utiliser. Fatigue, douleur, malchance, c'était des sacrifices que je pouvais faire pour utiliser mon pouvoir, car dorénavant je pouvais invoquer les deux instruments à ma guise, et éviter également qu'ils apparaissent de leur plein gré, sauf lorsque j'atteignais des états qui ne relèvent pas de mon état normal, causés par mon entourage ou par l'alcool voire la drogue. Mais de manière générale, cela m'arrivait rarement, car de toute façon je comptais le cacher à tout le monde. Ainsi je puis dire que je contrôle, bien que ce ne soit pas un contrôle absolu, mon destin ainsi que le sort d'autrui, car chaque altération extérieure est un changement dans leur avenir, qu'il soit dans quelques années ou dans les secondes qui suivent, et c'est de là que je me fis appeler la Plume du destin.
Sauf à ce jour-là, le contrôle fut obstrué… Je fêtais la fête nationale avec des amis, même si la plupart était des amies, incluant Éloïse parmi ces gens-là, chez l'une d'elles car ses parents étaient partis la fêter chez des amis de longue date. Et étant donné la position géographique de la maison, soit à la campagne, c'était l'endroit idéal pour mettre de la musique à fond, et profiter un maximum. C'était donc une fête qui commençait bien, nous nous amusions tous et nous bûmes également beaucoup… ce qui constitua une erreur fatale…
Je m'éloignai du groupe, prétextant à Éloïse que je voulais juste aller aux toilettes, et m'y enfermai. La fête était certes géniale, mais je voulais que ça le soit encore plus, et à cette fin je choisis d'utiliser mon pouvoir. Avant d'écrire ce que je voulais altérer, je lus rapidement et sans réfléchir l'avertissement qui apparut dans l'en-tête du rouleau, il y avait toujours eu un avertissement de ce genre lorsque je faisais usage de mon pouvoir, mais il n'avait jamais eu une aussi lourde sanction, mais jamais personne ne sut m'expliquer ça, c'était là et je m'en étais accoutumé : La douleur est incommensurable lorsque l'attachement est trop fort. Ne songeant que très brièvement au message caché là-dedans, j'écrivis que le groupe Kyo débarquait dans la maison de mon amie, accompagné de tout leur matériel de musique, qu'ils s'étaient retrouvés là par une maladresse et qu'en cherchant conseil ils finirent par remettre leurs occupations au lendemain pour offrir aux jeunes un concert improvisé et en nombre réduit.
A peine eussé-je écrit cela que j'entendis « Ouah c'est KYO!!!!! » éclater de toute part de la maison, mais immédiatement un cri déchira mes tympans, un hurlement strident qui agita toute la maisonnée. J'accourus dans le salon et aperçus l'horreur à l'état pur, sous la forme d'un corps inerte, et pire encore, celui d'Éloïse. Je me jetai auprès de son corps, la secouai pour la réveiller, je demandai à ce qu'on apporte de l'eau mais tout ceci était vain, son cœur avait déjà lâché, ainsi que le mien. Nous appelâmes une ambulance mais rien ne put la sauver, j'étais totalement anéanti. Je l'avais perdue pour la deuxième fois, mais cette fois-là il n'y avait plus de retrouvailles possibles.
Je venais de perdre éternellement ma raison de vivre, le monde s'écroula en même temps qu'elle. Je perdis tout d'ailleurs, la femme de ma vie, mon talent artistique, ma foi en la vie, le bonheur, l'espoir… Plus rien ne saurait me redonner le sourire, pas même cette amie qui venait me voir presque systématiquement tous les jours pour m'éviter de songer au pire, mais j'y songeais quand même, n'ayant comme unique interrogation que celle de savoir quand j'irais la rejoindre, que je mettrais un terme à mes jours pour rejoindre celle que j'aimais et que j'aime encore… La mort, l'horreur de ce jour, la douleur irréparable étaient mon quotidien, et tout le reste de ma vie ne dépendait plus que de ça. Je ne sortais plus de chez moi, je restais prostré dans ma chambre, parmi les souvenirs que j'avais d'elle, et les seules personnes que je voyais étaient ma famille, sa famille, cette amie dénommée Lore, et un ou deux amis qui étaient restés là pour moi, qui n'avaient pas fui face à cela. Là je fis véritablement le tri parmi mes amis, ne conservant que ces trois-là comme ceux qui valaient réellement la peine que je leur témoigne de l'intérêt, les autres seraient sans cesse mis à l'épreuve, jusqu'à ce que je sois sûr de leur amitié.
Mais pour m'accabler de plus belle, comme si la peine n'était pas assez insupportable ainsi, la réalité me sauta aux yeux et me prit à la gorge… C'était moi et moi seul qui étais responsable de la perte d'Éloïse. Si je n'avais pas écrit sur ce satané rouleau, elle ne serait pas morte ! Je suis l'assassin d'Éloïse ! Son cœur n'aurait pas succombé si j'avais pris garde aux avertissements, mais je ne l'ai pas fait, et elle est morte ! Assassinée par celui qu'elle aimait !
Je n'arrivais pas à me pardonner cela, d'ailleurs aujourd'hui encore je n'y arrive pas, je ne le peux tout simplement pas. Qui plus est ce serait honteux, on ne peut accorder le pardon à quelqu'un qui est responsable de la mort de quelqu'un d'autre. Je suis conscient à l'heure où j'écris, que je me rend coupable aux yeux de la justice, mais la douleur qui s'en suit n'est-elle pas la punition qui se doit de m'être accordé ? Je n'effacerai pas mes actes, et ne gagnerai jamais mon propre pardon, mais je veux au moins obtenir la compréhension de ceux qui liront ces pages et trouveront le courage de ne pas m'accuser ni me diffamer. Et les réactions des forces de l'ordre pourraient bien déterminer la voie que suivra mon avenir, car elles ne sauraient pas me retirer cette malédiction que je puis désormais user selon ma volonté, or je ne tiens pas à devenir un homme dénué de morale.

Pour accentuer encore plus cette déchéance, les seules fois où je sortais étaient avec des gens qui n'en valaient même pas la peine et pour faire les bars, espérant que l'alcool me permettrait un instant d'oublier mes problèmes, et lorsqu'on en sortait parce que le tenancier n'acceptait plus de nous servir, nous terminions avec des substances illicites. Mais mon euphorie procurée par ces consommations ne durèrent qu'un temps, et il ne fallut que quelques jours avant que l'autre grande tragédie ne me frappât…
Sous l'influence du mélange d'alcool et de drogue, je fis encore usage de cette maudite malédiction alors que j'avais intégré une fac d'allemand… C'était avant tout dans un but malsain, à savoir de prolonger volontairement la durée de cet état euphorique, mais l'avertissement était encore une fois mystérieux et trompeur, mais je ne cherchai même pas à le comprendre car mon esprit était totalement voilé de fumée, si bien que plus rien ne fonctionnait, au point que je me demande même comment j'ai pu écrire convenablement. Cet avertissement était : L'usage réduit dont tu en fais la fera devenir obsolète. Soudain je voulus crier d'une douleur interne, mais je n'y parvins pas. Je me serrai la gorge de douleur qui transcendait la drogue et l'alcool, mais pas un seul son ne parvenait à évacuer. Mais la douleur fut trop importante et je dus m'évanouir.
Lorsque je me réveillai, j'étais attaché à un lit, dans une salle emplie de matériel pour s'assurer de ma santé… j'avais fini à l'hôpital, certainement à cause de la quantité pharamineuse de drogue que j'avais inhalée. Mes mains étaient parfaitement sanglées, mais j'avais toujours la même douleur dans la gorge, atténuée cependant par la morphine qui parcourait mon corps. Je tournai la tête de gauche à droite et aperçus un petit tableau sur la table de chevet, comme ceux qu'ont les enfants à l'école, et sa présence m'intriguait. Un infirmier entra dans la chambre, qui n'était réservée qu'à moi visiblement, et me tendit un crayon pour écrire sur le tableau. Avais-je perdu mes facultés intellectuelles au point de devoir faire de la rééducation ? Pourtant non je n'en avais pas l'impression. J'allais pour demander pourquoi cette curieuse situation lorsque je fus pris de panique. La sueur déferla de partout, je tremblai de la tête aux pieds, je forçai sur les liens qui me maintenaient allongé mais ils étaient trop solides, je ne pouvais pas m'en débarrasser.
L'infirmier voyait mais n'entendait pas ma panique, et tenta de me calmer mais je n'arrivais pas à lui répondre, en tout cas pas de la manière la plus simple. Ma voix me faisait défaut, pas un seul son ne sortait, et il m'expliqua qu'il devait m'avouer à regret que mes cordes vocales avaient été sectionnées étrangement, puisqu'elles se sont coupées en deux sans qu'il n'y ait eu usage d'arme blanche, et pire encore qu'elles s'étaient consumées dans ma gorge. J'aurais bien crié mais puisque cela m'était désormais impossible, je renonçai. J'attrapai le tableau et demandai si on pouvait me soigner, et il me répondit que je serai transféré dans un hôpital de New-York où la technologie est meilleure, mais que bien que ma famille ne puisse pas me suivre, Lore me suivrait, elle. J'avais donc quelqu'un pour m'accompagner durant le vol, ainsi qu'à l'arrivée, et je ne pensais pas vraiment à mon avenir, comment je vivrai là-bas, puisque de toute manière pour l'instant je ne serai limité qu'aux murs blancs de l'hôpital…

Célar Defaurthune, Brouillons de Le Pouvoir des mots, Livre II

Chapitre 1 : Arrivée dans la grande pomme


Ainsi se terminait mon précédent livre, je devais quitter la France pour rejoindre New-York, où je serais conduit à l'hôpital dans l'espoir que l'on puisse arranger d'une quelconque manière que ce soit ma voix, qui s'était éteinte, peut-être à jamais si rien n'était possible. Je partis alors que j'étais toujours sur un brancard mais plus du tout sanglé, je pouvais m'assoir si je le voulais mais pas sortir du lit toutefois. J'écrivis un vœu sur mon rouleau, pour que tout se passe bien, mais le prix à payer était tout aussi dur, or mon désespoir m'avait temporairement rendu égoïste. Durant le vol, Lore restait sans cesse avec moi, et limitait les moments où elle devait se séparer de moi, elle insistait même pour rester auprès de moi durant la nuit, de crainte que je ne fasse quelque chose d'irréparable. Mais je n'avais plus la force de rien, et le sommeil ne m'était jamais réparateur. J'appréciais juste sa présence, cela atténuait légèrement mon malheur, qui était sans égal cependant.
Les jours étaient longs, mais je pouvais compter sur Lore pour m'apporter réconfort, soutien mais aussi un peu de lecture. Par ailleurs, autre fait étrange qui m'arrivait durant mon séjour à l'hôpital, je faisais assez régulièrement des rêves, alors que cela m'était parfaitement étranger, la fréquence de mes rêves s'étalait à quelques un par mois, or là j'en fis bien plus et qui plus est Lore m'apparaissait dans la plupart. Je ne comprenais pas pourquoi elle m'apparaissait aussi souvent, mais bon, étant donné qu'elle était celle qui restait à mon chevet, au point même d'avoir fait installer un lit supplémentaire dans la pièce pour que je ne me sente jamais seul, j'étais convaincu que c'était uniquement à cause de cela. Elle remplaçait parfois ma voix lorsque j'avais besoin d'appeler quelqu'un, je réalisai là que j'avais perdu le moyen de communication le plus essentiel de l'être humain…
[…]
Lorsque je sortis de l'hôpital, soit proche d'une année entière après, je m'installai avec Lore dans un appartement qu'elle avait trouvé. Je ne comptais pas trop m'y attarder, par crainte de représenter une gène à la longue, mais elle me l'avait proposé si gentiment que je ne pouvais pas lui refuser. Je voulus faire transporter mes biens les plus précieux par avion, mais je ne reçus jamais une seule réponse de ma famille, et je ne compris pas pourquoi. J'étais de nouveau traversé d'inquiétude, avec une lame pointant mon cœur, prêt à le transpercer à la moindre mauvaise nouvelle. Je tentai d'appeler mes parents mais ils ne répondirent pas, et l'inquiétude se métamorphosa en détresse. J'appelai un de leurs plus proches amis après avoir tenté de joindre le reste de ma famille, hélas sans succès, et celui m'annonça lourdement que toute leur fortune s'était envolée, à cause de la bourse, des réformes, et tout un baratin que je ne compris pas, mais dorénavant ils n'emmagasinaient que problème sur problème, et s'ils parvenaient à obtenir un travail rémunéré, ils ne le gardaient pas assez longtemps pour assurer leur survie… Et il ne me fallut peu de temps pour comprendre que j'en avais été touché aussi, et rien que d'obtenir un travail représentait pour moi une tâche plus difficile que celle de recouvrer la voix.
Mon avenir n'était pas assuré, car ma survie était fortement menacée. Mais une chose était pourtant sûre, c'était que c'est à partir de ce moment-là que je pris conscience des responsabilités qu'impliquait ce pouvoir héréditaire, du danger qu'il constituait, et du malheur qui accompagnait son porteur. Je fis serment de ne jamais le dévoiler à qui que ce soit, de peur que des êtres malsains n'en usent sans se soucier de ma propre santé mentale, et pourtant cela m'obsède et je voudrais pouvoir en discuter avec Lore, la seule en qui je peux avoir confiance à ce jour. Et ma nouvelle vie commença là, maintenant que j'étais sorti de cet hôpital qui ne me considérait guère plus qu'un cobaye humain, même si je ne savais pas combien de temps elle allait durer… Je n'avais plus de voix, mais grâce au destin j'avais le pouvoir de l'écriture pour m'accompagner…

Joueur



Personne sur l'avatar : Michael Vartan
Âge dans la vraie vie : 18,5 ans
Expérience en RP : Cela fait environ quatre ans que je fais du RP.
Où avez-vous entendu parler de notre forum : J'y étais déjà, puis je suis parti, et enfin je reviens avec un autre personnage (mais je ne souhaite pas communiquer l'ancien, même s'il est déjà supprimé).
Double compte : Bien non, étant donné que l'ancien personnage est supprimé.
Votre personnage provient-il des Comics ou des Films X-Men : Non.

Je certifie avoir lu le règlement et m’engage à en respecter les clauses. Je m'engage à toujours écrire au moins 5 lignes pleines dans chacun de mes messages en Role-Play. [Jonathan]

[Info : Lore en question est Lore Duval]


cyclops [Vu par Maya]



Dernière édition par Célar Defaurthune le Sam 6 Juin 2009 - 13:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeSam 6 Juin 2009 - 0:57

Bienvenue !
Réamuse toi bien parmis nous, et bonne chance aux modérateurs pour la lecture de la fiche ! Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeSam 6 Juin 2009 - 10:53

D'abord bienvenue !

Ensuite, voilà ma modération...



Ancien nom : Ok.

Anciens prénoms : Ok

Nouveau nom : Ok

Nouveau prénom : Ok

Alias et Surnoms : Ok

Âge Date de Naissance : Ok

Genre : Ok

Clan : Ok.

Pouvoir : Ca c’est du pouvoir…
Alors, j’aurais quelques questions à ce sujet : Précise un peu quelle est son rayon d’action : est-ce que cela fonctionne seulement avec ce qu’il voit ? Ou il y a une distance passée laquelle il ne peut rien ? Tu dis plus tard que c’est parfois temporaire, il faudrait que ce soit plus précis… Et que se passerait-il si on détruisait le rouleau sur lequel il écrit : tout ce qu’il a changé reviendrait à la « normale » ? Ou bien ça ne change rien ? Si cela change quelque chose, alors tant que c’est écrit sur le rouleau les changements durent ? Ou il y a bien une limite de temps et ou de distance ?
Ensuite, tu dis qu’il peut influencer les réactions des autres : Est-ce que ça marcherait aussi avec les télépathes ? (au passage d’ailleurs, tu ne pourras le faire en rp avec un joueur qu’avec son accord préalable). Peut-il tuer quelqu’un avec sont pouvoirs ? (Bidule meurt d’une crise cardiaque, s’il écrit ça est-ce que bidule meurt ?).
Tu dis qu’il peut changer les aptitudes physiques des personnes : c’est-à-dire ? A quel point ? Pourrait-il accorder l’équivalent d’une capacité de mutant à un non mutant (ou à un autre mutant) ? Si la réponse est oui, pour le coup je trouve que commencerait à faire beaucoup pour un seul homme pour ainsi dire.
Sinon, peut-il « créer » des choses avec son pouvoir ? En en décrivant une qui n’est pas là par exemple, ou bien cela fait partie des choses qu’il ne peut pas faire ?

Sinon, pour le pouvoir lui-même, pour le moment je ne dis pas non. Le simple fait qu’il doive écrire ce qu’il veut faire combiné à une éventuelle limite de temps et de distance le limiterait suffisamment à mon goût. Attention par contre à ne pas le rendre trop polyvalent. Si ton personnage peut vraiment tout faire ou tout changer, même dans un rayon et un temps limité, ça risque de faire trop.

Niveau de maîtrise du pouvoir : Précise s’il maîtrise déjà bien ce qu’il fait ou s’il a encore de nombreux « ratés ».
Donne-nous quelques chiffres ici aussi peut-être. Au bout de combien de temps se fatigue t-il ? Combien de temps met-il pour « récupérer » ensuite ?

Description physique : A priori, ok.

Signe(s) particulier(s) : Ok.

Caractère, tempérament : Ok, y’a même pas mal de chose que j’aime bien.
Précise quand même ce qu’il pense des idées de Xavier ou de Magneto.

Talents et Compétences particulières : Ok.
Tu pouvais le mettre dans l’histoire aussi, quitte à le mettre à la fin « hors du livre ».
Précise peut-être que ton personnage à une bonne culture littéraire et autre (il me semble que c’est le cas).

Histoire : Mon nom irl, dans une fiche ^^
Première fois que ça m’arrive ^^. Un peu de sérieux sinon : c’est ok pour moi dans l’ensemble, par contre, quelques petits points sont à éclaircir.
Pour le chapitre 3 : précise peut-être entre crochet quel âge ils ont (à peu près) quand ils lisent Molière et tout le reste, parce qu’on peut avoir l’impression qu’ils sont encore en primaire sinon (et lire du Molière en primaire…).
Pour le chapitre 4 : C’est un peu étrange, que la famille d’Eloïse parte comme ça, sans laisser de coordonnées ni rien. Ces parents on pas aimé que vous vous fréquentiez autant ?
Pour le chapitre 6 : Ca vient d’où ce qui est écrit sur le rouleau ? Attention à ne pas donner trop dans le « magique ». C’est un ancêtre qui a écrit ça ? Est-ce que ton personnage peut lire ce que ce possédant le même pouvoir écrive ?
Explique aussi un peu plus le lien entre Kyo et la mort d’Eloïse.
La suite est ok aussi sauf pour ce second avertissement, qui n’a pas d’explication et qu’a-t-il écrit pour avoir les cordes vocales sectionnées ?



Voilà, change ce qu’il y a à changer et on verra ensuite.
Une dernière petite chose : comme ton histoire est très longue, ce serait bien que tu mettes de la couleur à tes changements ou que tu fasses quelque chose pour qu’on puisse les repérer vite sans devoir tout relire.
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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeSam 6 Juin 2009 - 13:34

Merci à tous les deux.

Je répond là aux dernières questions parce que c'est difficile pour mon personnage d'expliquer les raisons de ça, car il ne les connait pas, ou n'en a pas spécialement idée au moment où il écrit ça. [Et ça m'évite aussi les problèmes de longueur maximale des postes.... très chiant ça]


Tout d'abord, je reviens sur ces avertissements, et leur présence. J'avoue que je n'avais pas réellement réfléchi à leur origine. J'avais certes en tête d'en créer, mais je ne souhaitais pas que ce soit une voix dans la tête du perso qui lui dise ce qu'il lui coûtera d'utiliser son pouvoir, je voulais qu'il le lise, ne serait-ce que pour accentuer le nom du livre, ou bien encore parce que mon perso et l'écriture sont liées. Je ne l'ai écrit rapidement en modifiant, mais ils ont toujours existé, mais ils n'avaient que des effets moindres (blessure soudaine, fatigue énorme, etc, mais rien de vraiment marquant)
Ensuite, il n'y a pas de rapport direct entre le groupe Kyo et la mort d'Éloïse, mais il me fallait une raison de faire quelque chose qui sort totalement de l'ordinaire, car ce genre de situation est presque impossible, et par conséquent cela exige de modifier la réalité à un plan très élevé, et cela a donc coûté la mort de son amie.

A l'inverse, pour la seconde fois, ce n'est pas tant ce qu'il a écrit qui est important, mais pourquoi il l'a écrit (je peux l'écrire quand même si ça pose problème). Car bon il est tombé bien bas, buvant et se droguant, donc il se faisait volontairement du mal (même si dans sa tête c'était l'inverse), et le pouvoir n'a fait que le mettre en garde d'un mal plus fort encore. Avertissement duquel il n'a pas tenu compte.

Ensuite bon je reviens sur des points que je n'ai pas pu éclaircir à cause de cette longueur maximale dont je parlais.
Non il ne peut pas lire ce qui a été écrit par d'autres, ainsi que par lui-même, car à partir du moment où le rouleau est fermé, ce qui est écrit disparaît, et à moins que son pouvoir se développe au point de lui accorder ça [ce dont je n'en ai pas l'intention], personne ne le peut. Mais les effets restent, car si Célar décide de les faire durer éternellement, ils resteront toujours actifs, mais cela signifie aussi que les effets qui vont le toucher (directement ou non) dureront éternellement aussi. Même principe s'ils ne sont que temporaires.
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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeSam 6 Juin 2009 - 14:54

Pouvoir : Tu as répondu à l’ensemble de mes questions, c’est bien.
Ca reste parfois un peu approximatif voir un peu vague à mon goût par contre : c’est souvent temporaire mais ça l’est pas toujours… Il peut tuer, mais il ne le fait pas. Ca me gêne un peu, parce que du coup on a du mal à cerner les véritables limites de ton pouvoir qui semble énorme et particulièrement polyvalent « à la base ».
Bref, c’est à voir avec les autres modos. Pour moi, ça peut aller, mais c’est aussi encore limite.

Talents et Compétences particulières : Ok.

Histoire : Pareil, tu as modifié ce que j’ai demandé et essayer de répondre à mes remarques (vu la forme de ton histoire, c’est bon même si tu l’as fais dans un autre poste).
Pour l’explication des conséquences de l’utilisation de son pouvoir, même si ça peut manquer un peu de logique, on va dire que ça me va.
Je pense toujours qu’une explication un peu plus poussée de ces avertissements seraient bien (un ancêtre ou un parent qui aurait aussi été télépathe et lui enverrait ces avertissements?), sans quoi on ne comprend pas très bien d’où ça sort, même si je comprends que tu veuilles en mettre. Ce sera à voir avec les autres modos donc (si ça leur va, ça m’ira aussi).

Voilà, il faut qu’un autre modo passe pour donner son avis maintenant.
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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeSam 6 Juin 2009 - 15:59

Ce que j'entend par temporaire ou non, c'est qu'il décide lui-même s'il veut que les effets soient temporaires ou éternels. S'il modifie, disons, la couleur d'une balle pendant cinq minutes, la fatigue qu'il en éprouvera (moins parce qu'une balle, ce n'est pas très important) durera 10 minutes.
Or s'il décide de faire en sorte que cette balle soit éternellement d'une autre couleur, la fatigue liée lui pèsera encore longtemps sur la santé. Plusieurs jours ou plusieurs semaines selon la dimension de l'objet.
Concernant la mort qu'il peut donner, théoriquement il pourrait tuer quelqu'un, mais le prix à payer pour tuer quelqu'un serait la mort d'une autre personne, qui lui est chère, ou alors sa propre mort. Il n'a jamais tué volontairement, mais il connait les répercussions de son pouvoir, et il ne veut pas avoir à subir à nouveau le décès d'un être cher. Qui plus est, il n'est pas méchant.
Et certes la forme que prend le pouvoir fait qu'il peut être polyvalent, mais je ne vais pas faire qu'il altère tout comme il le veut, d'ailleurs parce que ça ne lui servirait à rien, puis ce serait stupide, il n'est pas un surhomme. Puis cela implique également le risque que quelqu'un voit ses mains changer de forme.

Pour les avertissements, je ne vois pas trop d'où ça peut venir. Je vais y réfléchir mais mon personnage n'en a pas encore conscience au moment où il a écrit ça. Peut-être cela me vaudra-t-il un rp avec quelqu'un spécialisé là-dedans ? Mais pour l'instant moi je n'en ai aucune idée, j'admet ne pas y avoir songé au préalable.
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Kurkaru
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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeSam 6 Juin 2009 - 21:30

Bon, voila ma modération vilain garnement ><

bon, tout va bien, sauf les pouvoirs ( si, si, si j'ai lu (sous la contrainte))

Alors pour commencer ton pouvoir est de nature offensive, vu qu'il peut s'en servir pour faire du mal ( t'as qu'un seul pouvoir alors c'est pas bien grave ><)
Ensuite il faudrait peut être nous donner des limites de bases (genre distance, taille, ect) a partir des quels les prix à payer sont trop gros pour qu'il puisse survivre ( ou du moins conserver son intégrité physique). Précise aussi ce qui se passerait s'il décidait d'un coup de faire quelque chose pour le bien de l'humanité ( par exemple décider d'un coup que tout le monde est mutant, ou que la paix doit régner sur terre). Précise aussi la logique des coups à payer : par exemple s'il retire un pouvoir mutant, sa tue quelqu'un, ou sa retire plutôt ses propres pouvoirs ?


Voila mes questions ><
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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeDim 7 Juin 2009 - 13:36

Voilà j'ai modifié la nature du pouvoir.

Quant aux limites... Tout d'abord il ne peut pas faire en sorte que tous les non-mutants soient mutants, c'est un exploit beaucoup trop fort. Pour limiter bien plus ce pouvoir, je vais dire qu'il ne peut modifier qu'une seule chose à la fois, et que pour utiliser à nouveau son pouvoir il doit attendre que sa convalescence se termine. Ainsi s'il l'utilise pour des futilités et qu'il en a besoin quelques instants plus tard, tant pis pour lui.
Cela ne fonctionne cependant qu'avec des modifications qui sont temporaires, car s'il modifie quelque chose éternellement, les effets qui lui tombent dessus sont éternels aussi, et bien plus lourds. S'il écrit quelque chose qui durera tout le temps (en tout cas tant que lui-même se trouve dans la même réalité, c'est à dire dans la même dimension), cela pourrait lui valoir de perdre l'usage d'un membre pour toute sa vie, ou se s'attirer la haine de quelqu'un sans raison tout au long de son existence, et ce même pour des modifications qui ne relèvent pas de l'exploit et qu'un non-mutant pourrait faire en travaillant un peu (changer le carrelage avec son pouvoir par exemple)
Ainsi, s'il modifie le sol de sa maison ou d'où que ce soit, il pourrait bien être sanctionné de la perte d'un bras, ce qui rendrait unitilisable son pouvoir, bien qu'il ne disparaisse pas.
Quant à la logique, soit elle se fait comme juste au-dessus en liant ce dont on a besoin pour faire la tâche demandée (là on a besoin des mains pour carreler, alors il en perd une), soit l'effet produit sur quelqu'un lui renvoie l'effet inverse (s'il veut accroître le potentiel physique de quelqu'un, son propre potentiel physique subit l'effet inverse), ou alors c'est un effet d'accentuation (comme avec la drogue dans l'histoire, il se fait du mal avec la drogue, alors la conséquence est un mal encore plus grand). Donc s'il veut briser les os de quelqu'un, les siens le seront également, et si c'est temporaire, ils mettront le double du temps nécessaire pour se ressouder.
S'il retire un pouvoir à quelqu'un, il perd le sien également. Or s'il perd le sien, tout ce qu'il a pu écrire s'efface en même temps, et du coup tout ce qu'il a pu modifier revient à la normale (cela ne fonctionne pas s'il ne peut juste plus l'utiliser parce qu'il a une main coupée, son pouvoir est toujours en lui mais juste impossible à utiliser)

J'espère avoir répondu à toutes les réponses et convenablement.
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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeLun 8 Juin 2009 - 14:34

Après lecture, je te dis bienvenu ^^

L'essentiel de ton personnage me va.

Je soulève quelques points cependant :

- Ton pouvoir me fait plus penser à de la magie avec l'histoire du contre coup plutôt qu'à un pouvoir mutant. ceci dit, la magie existe chez Marvel...

- un pouvoir héréditaire : cela renforce mon idée de la magie. Un pouvoir lié ou des mutants héréditaires je veux bien, mais le même pour chaque génération...

Hormis ce côté magique, j'approuve ce personnage à la vie tragique.
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Electra
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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeLun 8 Juin 2009 - 15:28

bienvenue à toi revenant du fofo x-men rpg
pourquoi tu veux pas dire snif
on est tous curieux ici
amuses toi bien quand même
kisous
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Mewen Hatan
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Mewen Hatan


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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeLun 8 Juin 2009 - 16:39

Bienvenue à toi mister.
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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeLun 8 Juin 2009 - 19:27

Bienvenue à toi ! En espérant te revoir bientôt sur le forum^^
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Kurkaru
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Kurkaru


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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitimeMar 9 Juin 2009 - 10:35

Bon et bien fiche validé, neutre beta ^^ Bon rp parmi nous ^^
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MessageSujet: Re: Célar Defaurthune / La plume du destin   Célar Defaurthune / La plume du destin Icon_minitime

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