When the mecanic meet the cyber [PV. Pixel]

Les deux derniers jours ont été à peine croyable. Des recherches comme je n'en avais jamais fait, voilà à quoi j'ai passé mon temps. Je voulais, non je tenais, à être à la hauteur des attentes de Leah. J'avais été impressionné du contrôle qu'elle avait sur son pouvoir et j'avais bien l'intention de lui montrer que moi aussi je savais faire quelques petits trucs impressionnant. Je ne pouvais plus m'empêcher d'être fébrile à l'idée d'entrer en transe à nouveau. Jamais je n'avais autant voulu me plonger dans cet état qui m'était pourtant si pénible en temps normal. J'avais cette impression que je ferais quelque chose d'intéressant.


Plus que ces deux jours, le réveil de ce mercredi matin avait été très particulier. Je m'étais levé il devait approcher les 10 heures de l'avant-midi. J'étais incroyablement endoloris dans le dos et les épaules. J'essayais de m'entraîner un peu avant de demander à Angel de m'apprendre à bien voler. Toutefois, j'en demandais peut-être un peu trop à mes muscles. Une heure avant l'arrivée de Leah. Ce n'était pas suffisant pour manger un petit quelque chose. J'avais trop de trucs à préparer. Je voulais être prêt. Oui, aujourd'hui, si j'avais un peu de chance, je ferais quelque chose de grandiose et avec Leah à mes côtés pour guider quelques unes de mes découvertes en temps réel ce serait génial.


Pourquoi étais-je aussi énervé nom de dieu? J'étais toujours un peu excité à l'idée de créer quelque chose, mais jamais tant que ça. Peut-importe. J'avais une dose impressionnante d'adrénaline dans le corps et si ça me permettait de me fournir une énergie insensée alors que je venais juste de me réveiller, ça ne me permettait pas vraiment de réfléchir. J'allumai mon ordinateur de bureau. Mes colocataires n'étaient pas là et il était fort à parier qu'ils ne passeraient pas. En tout cas je l'espérais. Je ne voulais pas que personne ne me voit en transe. Sauf Leah qui savait de toute façon que je perdais contact avec la réalité. Je disposai mes quelques tournevis et les quelques petits trucs que je m'étais dégoté pour tenter quelques idées. Entre autres, des transistors, des câble à fibre optique, ou même quelque chose de particulier, 3 petites cages de Faraday. Elles mesuraient à peine un centimètre sur un centimètre. Je voulais savoir si elles étaient étanche au contrôle de Leah et si oui, tenter de trouver un moyen d'émettre des ondes au travers.


Une fois que tout fut placé. J'entrepris de mettre mes pantalons blancs. Une fois fait, je me postai devant mon miroir où j'avais envoyé mon gilet sans porter trop d'attention. Je l'enlevai de là et je vis mon reflet. Je touchai du bout des doigts la limite de mon corps et du membre cybernétique. Je possédais une sensation de toucher parfaite de chaque côté. Celle métallique donnait toutefois un effet très étrange. Même maintenant je n'arrivais pas à m'habituer à cet effet. Je descendis mes doigts sur mon ventre et touchai mes muscles qui reprenaient une forme descente, oui très décente. Je n'étais pas baraqué, mais j'étais visiblement en très bonne forme physique. Les souvenirs de l'évènement qui les avaient fait disparaître revint en flash dans ma mémoire. Un frisson mélangeant peur, dégoût et haine traversa ma colonne vertébrale. J'enfilai ensuite mon gilet, nettement moins excité, mais autant sinon bien plus déterminer encore. Oui, je ferai pencher la balance du côté des gentils, de ceux qui défendent l'égalité des races. Je devais le faire pour vous, mes parents. J'espère que c'est bien au ciel!

Deux jours s'étaient écoulés depuis ce fameux cours en compagnie de Lucifel. Elle s'interrogeait surtout sur à quoi ressemblerait cette fameuse "transe", par exemple. Et puis... Elle était ravie qu'il veuille la revoir. Elle avait bien aimé leur dernière rencontre. Une rencontre qui lui coutait un secret envers la confrérie par ailleurs. Car elle n'avait nullement envie de trahir sa parole : d'autant plus que si jamais elle le faisait, il était certain qu'il en ferait de même avec les x-mens. Ce qui serait réellement embêtant pour elle. Elle était forte avec son pouvoir ; elle le savait, ne soyons pas modeste. Mais avec une telle faiblesse, elle pouvait être facilement contrer.

Cependant, elle n'avait pas vu le potentiel réel de Lucifel. Et elle était curieuse. Serait-ce "impressionant" à voir ? Elle supposait que oui, au vu des explications de ce dernier. Et puis... Et puis de toute manière, cela ne lui déplaisait pas de venir le voir et reparler comme la dernière fois : il avait attiré l'attention de la demoiselle, c'était un fait. Quand la mécanique rencontre le cyber ? Cela donnait lieu à une certaine entente, finalement. Du moins, jusqu'à présent, c'était le cas. Certes, si Lucifel avait fait de longues recherches sur ces cages, elle, ne s'était que renseigné d'avantage sur le sujet. Sans plus. Après tout, elle était là pour espionner avant tout ; elle ne perdrais pas de vue les règles du jeu. Bonne joueuse, elle voulait l'être jusqu'au bout.

Voilà donc pourquoi en ce matin-là, la jeune demoiselle déambulait dans les couloirs, son ordinateur portable sur son épaule, et vêtue siimplement, d'un jean et d'un pull blanc, avec les fameux gants noirs que Lady lui avait prêté. Elle avait presque eu du mal à trouver la chambre en question : si elle avait tenté de repérer les lieux, elle n'avait eu pour le moment aucune excuse pour s'aventurer du côté des dortoirs des hommes. Voilà qui était fait non ? C'est pour cette raison qu'elle s'était dirigé par là avec du temps en avance, flânant, examinant chaque détail. Non pas que c'était sa mission : mais juste qu'elle aimait savoir où elle était. Elle aime avoir ses repéres, voilà tout.

Arrivant enfin devant la chambre n°5, elle hésita. Elle avait tout de même cinq bonnes minutes d'avances. Est-ce qu'il était du genre à être prêt même cinq minutes avant l'heure, ou du genre à se préparer dernière minute ? Oh, et puis zut, se dit-elle, elle n'allait tout de même pas poireauter ici, non ? En plus, un type qui avait un bras mécanique devait surement être soigneux. Ainsi, elle se décida, et toqua à la porte, en se mordillant la lèvre. Névorsité ? Sans doute.

Aucune pensée, seulement une action. Mon corps c'était retourner à toute vitesse. Mes mains avaient plongé dans ma veste blanche immaculée que je venais juste de mettre. Je dégainai et je retiré le cran de sureté de mes armes du même mouvement instinctif. Mon genoux frappa lourdement le sol alors que je mettait en joue la porte de ma chambre et que je me préparais à faire feu. Je fixai la porte de bois comme si je m'attendais à tout moment à ce qu'elle soit enfoncé. Une pensée éclair traversa mon esprit, je ne portais pas de lunettes et une grenade aveuglante me ferait pas mal de tord. Je restai ainsi, sans bouger d'un centimètre durant quelques secondes. Puis mon esprit redevint clair.

Je me rappelai que j'étais à l'institut. Je me rappelai que j'attendais quelqu'un. Je me rappelai de Leah. Je me rappelai de notre projet pour aujourd'hui. J'étais entrain de sortir une lourde mallette pour la mettre près du bureau. Dans celle-ci il y avait de l'équipement de soudure, du métal, des câbles, des engrenages et des tas d'autres trucs qui pouvaient être incroyablement utile en phase de production. Je me retournai pour la voir. Tout y étais pêle-mêle au premier regard mais c'était mon esprit qui l'avait placé ainsi et j'avais fini par comprendre qu'il y avait bien une sorte d'ordre mais qu'elle était très subtile. Je remis lentement mes anges en place. Elle n'allaient certainement pas avoir à chanter pour l'instant. Je me rendis ensuite vers la porte.

Quand vient même que j'étais à l'intérieur, j'eus un moment d'hésitation en mettant ma main sur la poignée. Pourquoi? Je ne sais pas exactement. Mais c'était un fait assuré. J'ouvris finalement la porte. Si sa se trouve, cela faisait peut-être une minute que je laissait attendre Leah à l'extérieure. Elle m'avait probablement entendu faire tous ces bruits mais d'attendre sans raison à l'extérieur d'une pièce restait assez pénible. Elle était là. Elle m'attendait, portant son ordinateur portable. Elle avait du penser que ce serait utile, et elle avait pensée juste. Jamais l'idée qu'elle pouvait sentir le besoin de le porter ne me vint à l'esprit. D'une certaine façon, je ressentais pourtant aussi ce besoin, mais je ne pouvais pas me séparer de mon bras de toute façon. Enfin, oui je pourrais, mais ce ne serrait pas une idée excellente.

Salut Leah, heureux de voir que tu as pu venir. J'avais pas mal tout mis en place en espérant que ce soit le cas mais rien ne me permettait d'être certains que tu viendrais. Rentre je t'en pris, mes collocs ne seront pas là de la journée alors ont va être tranquille. J'aurais eu plus d'efficacité dans un laboratoire ou un garage mais j'ai quand même pas mal de trucs que j'ai emprunté à long terme dont je pourrai me servir. Enfin, je me suis servi de ce que m'a bien laissé prendre le Professeur évidemment. J'aimerais avoir accès à quelques petits trucs plus complexe mais selon lui, ce ne serais pas une bonne idée de laissé dans les mains d'un élève n'importe quelle matière. Comme si je n'étais pas assez vieux pour me servir de différents acides et matériaux radioactif. Enfin.

Plutôt que de parler boulot, comme sa sur le champs. J'espère que tu as passé une bonne semaine. Tu dois commencer à te faire tes points de repères dans l'institut et dans ses alentours. J'ai vraiment détester être ici au début. J'avais l'impression d'être en prison et de risquer de me faire attaquer à tout moment pour rien. Heureusement que j'ai fini par sortir et découvrir tout ce que l'on peut faire dans les environs. J'ai même commencer à monter des plans de défense. Je sais je dois avoir l'air paranoïaque mais je suis comme ça, voilà tout.