Entretient [PV le chef de la sécurité]

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La nuit avait été relativement longue, comme les autres. L'angoisse de devoir payer la chambre, combien de temps tiendrait-il encore ? Un jour ? Deux ?...
Quelques angoisses, passagères. La nécessité d'un travail daignait se faire apercevoir, depuis quelques temps déjà. Alors, avec une formation d'Ingénieur... Ou plutôt Master Of Science pour les États Unis, il pourrait trouver quelques chose, assez pour entretenir, quelques temps soient trop peu, ce train de vie, luxueux, qu'il s'eut permis.
Esprit vagabondant, il saisit ses premières heures de sommeil, les seules nécessaire avant de pouvoir se réveiller, terrifié, par l'ensemble chaotique, nécrotique de ce qu'il générait, sans pouvoir contrôlé, lui même attiré par le nuage hideux auquel il voulait se baigner, toucher... Pour finalement souffrir, brailler, crier dans la douleur. Quittant ses draps, l'homme eut envie de prendre l'air alors, se dirigeant vers la fenêtre, il ouvrit ses rideau puis fit pivoter la poignée de fenêtre pour qu'un doux, frais souffle d'air s'écrase sur son visage, le glaçant, inondant de lumière artificielle, celle de New York. Un sourire vint à se dessiner sur ses lèvres.
Puis, il se changea, descendant les étages, dans sa veste. A sa grande surprise, un homme de service, vêtu de rouge, l'interpella, bafouillant quelques mots incompréhensibles pour lui parler d'une lettre, à son attention.
Relevant ladite au comptoir, il la décacheta, étonné, intrigué. Pourquoi l'eut-on contacté ? Comment eut-on su son profil ? Celui d'ingénieur ? Troublante, trop pour un ancien agent des services coréens. Un piège qu'on lui tendait ? Cela ne coïncidait pas : Si on avait voulu l'avoir, il aurait suffit de s'attaquer à lui quelques minutes avant, dans son lit, quand il dormait.
En y pensant, la gestion d'un centre de développement et de recherche, de Physique Quantique sur l'intégration à des prototypes, avait été alléchante. Y aller ? Oui, vêtu de l'unique tenu qu'il portait, attaché caisse à la main... Attaché caisse qu'il trouva sur un passant, effondré sur le sol avec une étrange tache bleu dans les cervicales. Pourquoi lui et pas un autre ? Le badge d'une ligue anti-mutant pouvait suffire... Pour peu qu'on comprenne le personnage.
Les locaux plutôt imposants témoignait d'une et puissante firme. A simplement pénétrer, on découvrait un véritable effort sur la réalisation de décoration mais, la omniprésence de caméra, les armes peut-être un peu trop encombrantes, quoi que dissimulées des vigiles signalaient un véritable soucis sur la droiture de cette société. Étrangement, ce fut sans aucune surprise, une fois rentré, que le regard des vigiles, armoire à glace, costard cravate qui laissait entrevoir des muscles, peut-être trop développés pour être de simple vigiles "classiques", se posèrent sur ses épaules et le désabillèrent. Au fond il se dit à lui même qu'en cas de soucis, il n'hésiterait pas à faire usage de son pouvoir, malgré toutes les conséquences que cela pouvait introduire.
Il fallait donc se lancer. S'adressant à une des réceptionnistes, il dit simplement :

Bonjour, je viens ici pour un entretient... Lio Han.

En cas de demande de pièce d'identité demandée ?... Comment pourait-il en fournir ? Peut-être une des failles, peu nombreuses certes, mais présentes qui suffiraient à le réduire dans état plutôt dérangeant. Il patienta, notant l'ouverture de portes automatiques, un ascenseur qui se surmontait d'un trident.

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Quand on détient un salaire comme celui que possédait Jay Kosuge, les heures sup' ne posaient aucun problèmes. Quand le chef de sécurité d'une société se trouve toujours dans les bâtiments après les douze coups de minuit, c'est qu'il s'y plait; son travail lui plait. Observer, d'une salle de surveillance nouvelle technologie, chaque mouvement des employés, était comme un jeu pour les hommes du secteur Poséidon. Dans leur casemate, des jeux d'argent s'exerçait entre les gardes. Oui, comme il leur était possible de contempler toutes les opérations se déroulantes, les membre du Triton admirait les écrans plasma comme si il s'agissait d'un reality show. Bien sur, ils pouvaient donc voir comment Karen, la réceptionniste, prenait les avances de Stephen, l'un des molosses du rez-de-chausser. Parfois, ils envisageaient même quelques rapport sexuel dans les toilettes de service, que les homme de surveillance s'empressaient de refouler sur le net. Bien sur, ces actions n'étaient que pour les sous-classes, les larbins. Hypérion, sur son siège élevé, buvait constamment d'une flasque qui ne semblait jamais vide. Il buvait, mais sans jamais perdre en tête sa mission; protéger les lieux, ses opérations, et éliminer tout individu non désiré. En temps que directeur de Poséidon, il se devait être toujours alerte, prévoir n'importe quoi, n'importe quand. Ce jour ci, Phobos lui avait fait transmettre une missive personnelle, sous forme de disque holographique. L'objet de communication devait être joué en dehors des regards indiscrets, et une fois minuit passé, pas avant.

Quand l'horloge sonna l'heure du nouveau jour, Hypérion s'empressa de remonter dans ses bureaux privés. Il était un homme de parole, et ne souhaitait en rien se défaire de l'attention de son maitre. Son bureau était le seul de tout l'établissement à ne pas être modérer par des cameras, ou autres systèmes de surveillances. Une fois dans le confort de son bureau, et après avoir fermé sa porte munis de multiple cadenas, il ouvrit enfin le disque (50cm de rayon). La partie inférieure de la coupe servait de projecteur, alors que la partie supérieure de cache. Un hologramme de son maitre, Phobos, se projeta, lui donnant ses instructions. Il devait intercepté un homme du nom de Lio Han, et servir d'homme d'entretien avec lui, voir si l'on pouvait se servir de lui à Olympe Corp. Dans la cache, Jay trouva un dossier bien garnis sur ce mutant, ainsi que bien étrange. Des photos de lui, son histoire, ses pouvoirs; il y en avait un bon paquet. Quelques instants après avoir fini de lire le rapport, la réceptionniste lui fit signaler que la cible était dans le building, et qu'il était temps de passer à l'action. Hypérion se munit de sa combinaison d'assaut, et s'empressa de rentrer dans l'ascenseur.

Je veux quatre hommes et une dizaine de sphères au rez-de-chausser dans 30 secondes, Hypérion out.

La porte de l'ascenseur coulissa lentement, laissant assez de temps à Jay pour se présenter. On ne pouvait jamais être trop prudent quand il s'agissait d'un mutant de ce niveau, et avec ces pouvoirs. En quelques instants, dix petites boules flottantes se trouvaient tout autour du coréen, et quatre hommes en armures se déboulèrent dans le hall pour se positionner en formation carré autour de la cible.

Je suis Hypérion, chef de la sécurité d'Olympe Corp., nous ne vous voulons aucun mal, mais il nous faut nous assurer de notre protection avant de vous faire passer votre entretien. Veuillez nous suivre dans la salle de réunion s'il vous plait.

Jay pénétra dans un ascenseur, et y invita Monsieur Han. La monté fut rapide, et bientôt ils se trouvèrent dans un corridor de grande taille, munis de dorure et décorations riches et merveilleuses. Hypérion fit signe à ses hommes de s'arreter, et il ouvrit la salle de réunion munis d'un scanner oculaire.

Prenez place Mister Han, nous allons commencer.

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Spoiler:

Peut-être les réactions, autrement dit toutes les équipes pour le canaliser, avaient-elles été un peu disproportionnées. Éveillant sa curiosité, son interrogation et surtout : Le doute, Lio se mit à penser, craindre pour sa vie. La Corée du Nord n'avait-elle pas pu intégrer les Etats-Unis pour l'éliminer? Le récupérer ? Tout cela était possible. Cependant, avec ses connaissances sur les stratégies, mener dans un tel endroit donnait cet aspect incohérent avec les pratiques coréennes. Qu'allait-il devenir ? Qu'allait-il advenir ? Il suivit, se laissant faire avant de se poser dans une petite salle. A première vue, le groupe qui l'avait invité ici même n'était pas, ou ne semblait pas être l'ennemi tant redouté :Torture aurait déjà commencée d'être faite une fois les portes insonorisée dépassée. Ce n'était donc pas la Corée. Entreprise qui le connaissait ? Qui avait décodé, trouvé ce qu'il était ?... Quel vie que d'être 7054, avant tant de doute, de méconnaissance sur un monde qui, au fond n'avait rien de trop complexe... Quoi que.

Toute la salle scintillait de beauté, de clarté. Ce fut dans l'instant qu'un profil de mégalomane à l'enfance difficile se dessina dans l'esprit de Lio : Le PDG ou la personne à qui était attribuée la pièce, d'un gout peut-être trop fournie venait d'être catalysée dans une case. A tord ? A raison ? Question sans grand intérêt pour cette discussion. Prenant la chaise qui se trouvait en évidence, le coréen al fit grincer légèrement avant de s'y posé, le visage dénué d'expression vers son interlocuteur; ce climat qui reignait inspirait le doute et à la fois le sentiment de supériorité : On le craignait, un peu, mais suffisamment pour qu'il le ressente.

Je suis venu ici pour un entretient d'embauche... Mais vu vos chiens de garde je doute qu'il n'y ait autre chose ?...

Pouvait on vraiment imaginer que dans le pays du capitalisme, tous les entretiens se passent de la façon ? La réponse venait d'elle même, par la raison, par la logique des choses... L'homme resta silencieux, impassible, attendant la suite des évènement tout en se préparant à toute éventualité, les imaginant hostiles ou non.

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