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| [Libre] Retrait d'argent | |
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Invité Invité
| Sujet: [Libre] Retrait d'argent Mer 1 Juil 2009 - 10:40 | |
| - Spoiler:
--- Natexis Bank - Time Square - 23h02
La nuit avait repris ses droits sur la grande ville de New York, obscurcissant le ciel de son voile de ténèbres. Certaines personnes se sont déjà endormies, d'autres non. La vie, dans pareille cité, ressemble à un fourmillement constant. Les rues sont pareilles à des artères, par lesquelles on peut voir des milliers de personnes passer, que ce soit en voiture, à pieds, à vélo ou même en trottinette... Certains quartiers concervent une effervescence constante, à toute heure du jour, comme de la nuit. Time Square est de ceux là. Aucune surprise, donc, à ce qu'une banque si proche de Broadway soit encore ouverte à une heure pareille : la clientèle à satisfaire est légion.
Natexis Bank. Un établissement très propre, très sobre, aux lumières blanches étincelantes. Ce soir là, la moitié des guichets étaient fermés. Mais les vigiles, eux, étaient tous à leur poste. Quelle ne furent pas leur surprise, quand ils virent débarquer une femme bizarrement vêtue : Un riche manteau de fourrure brune, aux reflets roussâtres aurait tout pour donner l'eau à la bouche d'un banquier. Mais le visage de notre fausse bourgeoise était couvert par un vieux modèle de masque à oxygène, datant de la dernière grande guerre. Cette curieuse apparition, sans se soucier le moins du monde d'attirer les regards, s'avança vers un guichet ouvert, en doublant sans vergogne les personnes qui attendaient depuis quelques heures. Ces derniers ne protestèrent d'ailleurs que très peu, tant l'étrangeté de la situation les interpellait. Enfin, lorsqu'elle arriva devant une jolie jeune femme - avec marqué "Marie" sur son badge - notre dame masquée lui déposa un sac de sport vide sous le nez, en ordonnant juste :- Remplissez moi ce sac de billets, des grosses coupures, en variant les numéros de série. Et pas d'alarme, ou je me fâche.Pendant que la petite Marie hésitait, notre étrange cambrioleuse avait déjà tourné les talons, laissant la guichetière à sa tâche. Calmement, elle se dirigea vers un mur vide, sortant une bombe de peinture d'une des larges poches de son manteau, la secouant dans un claquement régulier. Les vigiles, habillés de classieux costumes noirs, se regardèrent quelques instants. La surprise passé, ils pouvaient agir... un bref signe de tête leur permit de se comprendre et, aussitôt, chacun dégaina sa propre arme. Trois portaient des pistolets, tandis que les deux autres semblaient s'être munis de tazers longue portée. L'un d'eux s'approcha d'un pas prudent, avant d'élever la voix.- Excusez moi, madame, je vais vous demander de bien vouloir sortir. Voyant que la terroriste bizarre ne s'arrêtait pas, il enchaina : Ne m'obligez pas à...- Parles à ma main.Avait elle dit, présentant sa paume à son interlocuteur. Ce dernier resta un moment sans voix, avant de pointer son tazer en direction de la braqueuse en manteau de fourrure. Tous observaient cette scène figée, en silence, tant elle semblait improbable. Finalement, après de longues secondes d'immobilité, où chacun se regardait en chien de faïence, la terroriste se décida à bouger. Laissant retomber son bras le long de son corps, elle reprit son chemin, agitant de nouveau sa bombe de peinture. Ce ne fut que lorsqu'elle se retrouva face au mur, que le vigile intervint de nouveau :- Je vous préviens, si vous n'arrêtez pas tout de suite, je vais tirer.Peine perdue. La donzelle approche son outil artistique de la paroi blanche, avant de presser sa tête. Aussitôt, un jet noir fut projeté, marquant le mur blanc d'une tâche du plus mauvais effet. Le vigile exhala un profond soupire, avant de laisser son doigt presser la détente. Les mécanismes du tazers s'activèrent, propulsant deux cylindres chromés vers la demoiselles. Les projectiles crépitèrent, produisant quelques arcs lumineux, avant d'atteindre leur cible. Mais cette dernière ne se laissa pas faire interceptant les cartouches paralysante dans sa paume, avec une surprenante vivacité. Mais, contrairement à ce qui aurait du se produire, le courant électrique ne se propagea pas au reste du corps féminin. Au contraire, il se dissipait dans les airs sous forme de petits arcs bleutés. Puis, soudain, le projectile refit le trajet en sens inverse, arrivant sur la poitrine du vigile bien plus vite qu'ils n'avaient fait le trajet à l'allé. Ce dernier subit alors la violente décharge de plein fouet, tombant automatiquement dans les pommes.
Tous s'immobilisèrent. Il y eut un instant de flottement pendant lequel la braqueuse attendait et les vigiles hésitaient à intervenir. Finalement, comme un seul homme, ils levèrent leurs armes en direction de l'intruse, prêts à la truffer de plomb. Mais, alors qu'ils s'apprêtaient à faire pleuvoir le feu et l'acier, cette dernière disparut dans un violent courant d'air. Ils n'eurent pas le temps de la chercher que, déjà, un des hommes armés prit son envol, percutant un de ses collègues avec assez de violence pour que tous deux soient au tapis. Les deux derniers Vigiles encore debout firent feu sans sommation, paniqués. Dans leur précipitation, les gardes logèrent une balle dans un civil et en électrocutèrent un autre à coup de tazer. Mais aucun projectile n'atteignit sa cible véritable. Dès lors, ce fut la panique. Les gens couraient pour s'enfuir, bousculant leur voisin, rasant les murs et piétinant ceux qui étaient tombés. Au milieu du chaos ambiant, le vigile armé d'un 9mm fut percuté à la tête par une bombe de peinture, faisant un vol plané sous la puissance du choc avant de s'écraser sur le sol, inconscient. Le dernier, affolé, lâcha son misérable tazer pour dégainer son propre 9mm. Mais, avant qu'il ai pu repérer sa cible, cette dernière lui envoya une cartouche tranquillisante à l'aide de l'arme de son collègue. Et pendant ce temps, la foule s'agglutinait toujours vers la sortie. Sans se départir de son calme, la braqueuse mutante reprit sa bombe de peinture, avant de poursuivre son oeuvre rupestre : On discernait déjà un S, puis un T et elle attaquait ce qui semblait être un R...(V'là, si quelqu'un veut participer, y peut. Si personne ne le fait, je poursuivrais seule. |
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| Sujet: Re: [Libre] Retrait d'argent Ven 3 Juil 2009 - 18:39 | |
| Hypérion était l'un des chiens favoris du maitre Phobos. C'était un homme puissant, ingénieux, et vaillant, ne refusant aucune mission. Cette nuit ci, le seigneur de la Peur ordonna à son fidèle serviteur de traquer, retrouver, et de lui ramener la femme du nom d'Irina Mirkovic. Cette mutante terroriste détenait le surnom de Strong Palm, et avait un pouvoir très convoité par le patron. En effet, la jeune russe pouvait, du simple touché, propulser presque n'importe quel objet, ainsi que de se propulser elle même, à une vitesse extraordinaire.
Pour cette chasse, Jay s'était munis d'un SSDD (Système de Surveillance des Drones à Distance), d'un bouclier de vibranium, ainsi que d'un javelot, et d'un kit d'escalade. Si elle résistait, il prit avec lui un Desert Eagle, ainsi que son katana de maitre. Armé d'une telle façon, il pouvait décimer les meilleurs squadrons d'élites des États Unis. Tel le bon chien qu'il était, Hypérion commença sa quête par les toits; la voie la plus rapide dans New York. Avec une endurance et agilité d'un champion olympique, il sautait de toit en toit sans jamais s'arreter, ni éprouver la moindre hésitation. De temps en temps, il stoppait sa course, s'agenouillant sur une gargouille, et prenait le temps de sonder les drones les plus proches. Avec une altitude pareille, Jay réussissait à capter la réception d'un multitude de mini-robots de Phobos, et bientôt, l'un d'entre eux lui dévoila ce qu'il cherchait. La bug en question se trouvait dans une la Natexis Bank, au croisement de la 5eme et de Broadway. Les images que transmettait le robot-espion étaient des plus claires; bien que l'on ne pouvait voir le visage de la mutante, ses pouvoirs correspondait parfaitement. En quelques sauts et acrobaties, le traqueur arriva sur la Madison Tower, juste devant Town Square. Du haut de ses 195 mètres, le mercenaire apercevait la banque en question, et quelques vingtaines de clients s'enfuyant de l'endroit, comme chasser par les bêtes à Satan. Le chef du Trident prit le temps de se morpher en vibranium, avant de commencer sa descente. Il prit son envol, s'élançant tel un ange, les bras en croix. Son plongeon était spectaculaire, et l'homme de fer n'était plus qu'à quelques trentaines de mètres du sol. Il se rétablit dans une posture plus droite, laissant son bas-corps percuter le bitume avant lui. La ou il fut tombé se trouvait désormais un cratère semblable à celui d'un obus, et le japonais se releva, ne montrant aucune égratignure sur son armure métallique. Il avança tranquillement entre une foule complètement foudroyée de par cette événement, et tout de plus effrayée des coups de feu provenant de Natexis. Jay devait à présent se battre contre une vague d'humains pitoyables qui tentait de fuir les lieux, mais après avoir tirer de son flingue quelques coups, on s'éloignait aussi de lui.
Il entra dans l'établissement, armé de sa lance et bouclier. L'espace était emplis de chaos et de sang, de noir et de blanc. Il reconnu tout de suite sa proie, et l'approcha silencieusement. Bientôt, la femme commença son chef d'œuvre, et dessina, à coup de bombe, ce qui semblait être son nom. Elle fit un grand S, suivit d'un T, et bientôt finit un R...
O-N-G, espace, P-A-L-M. Strong Palm. C'est votre pseudonyme il me semble.
Il rangea ses armes dans son dos, sur ses nombreux cordages, chaines, et ceintures. Tout comme il était entré, il continua son voyage vers la peintre, sans mot. Pour plus de précautions, il avait gardé son armure de vibranium, se sentant saint et sauf dans son enceinte. Comment allait-elle réagir ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Libre] Retrait d'argent Dim 5 Juil 2009 - 11:05 | |
| Notre bonne terroriste en fourrure avait à peine entamé son oeuvre que, déjà, quelque chose détourna son attention. Une puissante détonation s'était produite à l'extérieur de la banque. Jetant un coup d'œil par la baie vitrée, la jeune femme ne parvint pourtant pas à percevoir ce qui se passait exactement, à cause des fuyards qui lui bouchaient la vue. Puis vinrent les coups de feu, qui dispersèrent la populace juste assez pour qu'Irina repère une forme humanoïde qui se dirigeait vers la porte, pour finalement entrer dans le bâtiment. L'individu était, de toute évidence, assez lourdement équipé et sûrement entrainé, pour casser du mutant. Peut être était il lui même doué d'un pouvoir quelconque mais, de toute façon, la russe ne pensait pas qu'un don surhumain fut nécessaire avec tout le matos de guerre qu'il transportait...
La braqueuse, elle, n'avait jamais jugé nécessaire de s'entrainer particulièrement. Elle ne savait pas faire d'acrobaties, ne savait pas tirer, ni même se battre à mains nues. Tout ce qu'Irina savait faire, c'était peindre, regarder et utiliser efficacement son propre pouvoir. Et son efficacité, tristement connue en russie, n'en était pas moins terrifiante.
L'espace d'un instant, Irina se demanda si ce type en armure, avec son bouclier, sa lance et ses pétoires, n'était pas un genre d'unité d'élites des forces de l'ordre, destiné à arrêter les terroristes surhumains. Après tout, elle venait de Russie et, là bas, même si certaines escouades spécialisées avaient été formées, la concentration de mutants par rapport à la ville de New York n'avait rien à voir. En définitive, la jeune Mirkovic venait de contrées plus paisibles et, finalement, elle avait peut être sous-estimé les forces de défenses de sa petite banque, avant de s'y attaquer... Mais, rapidement, cette idée s'effaça de son esprit. Quel genre banque embaucherait un vigile qui tire exprès sur la foule pour la disperser ? Non, notre bonhomme couvert de vibratium n'était pas quelqu'un de gentil, ni en bon termes avec la loi. Autre solutions : lui aussi voulait peut être se remplir les poches en cassant un beau coffre fort ? La braqueuse en fourrure s'apprêtait à balancer un truc genre : Désolé gars, va falloir te trouver une autre banque, celle là est déjà prise. histoire d'entamer la conversation. Mais l'homme prit la parole le premier. Il savait qui elle était.
Irina pencha légèrement la tête sur le côté, l'observant ranger son attirail, malgré tout sur ses gardes. Son masque laissa échapper une voix grésillante et déformée.
- Je ne pensais pas que ma renommée avait dépassé les frontières de cette bonne vieille mère Russie... Marquant une courte pause, elle désigna le début de son oeuvre d'un geste de sa bombe de peinture avec désinvolture. Je me faisais justement un peu de publicité à New York, j'ai arrêté les braquages spontanés il y a un moment.
Suite à cette explication, la terroriste en fourrure reprit son actuelle posture droite, fixant son vis à vis au travers des verres fumés de son masque à gaz. Un coup d'oeil aux guichets, un autre à la rue... La jeune femme reprit :
- Expliquez rapidement ce que vous me voulez, la police ne devrait plus tarder... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Libre] Retrait d'argent Ven 10 Juil 2009 - 19:27 | |
| Une fois tout son matériel rangé, il écouta la slave sans vrai expression; il fallait dire que le vibranium, bien qu'organique, n'était toujours pas aussi souple qu'un peau faite de chaire. Quand Phobos envoya Hypérion récupérer cette charmante jeune femme, il lui avait bien préciser, et en nombreuses occasions, à quel point elle était dangereuse. D'après son dossier, c'était une manipulatrice, assassine, et voleuse de haut niveau, recherché partout en Europe de l'Est pour quelques centaines de crimes de terreur. Enfin, malgré toutes ces informations, il semblait que la jeune russe veuille bien collaborer. Toujours sur ses gardes, l'homme de fer se demanda si elle n'était justement pas en train de le manipuler, lui donner confiance pour qu'il relâche sa métalmorphie, et devienne vulnérable. Toujours à l'écoute de la jeune femme, il remarqua que cette dernière ne semblait pas en sécurité; lançant quelques regards furtifs par la fenêtre, comme troublé par un évènement à venir.
Bientôt, vous n'aurez plus besoin de publicité; ce que j'ai à vous proposer gravera votre nom dans les livres d'écoles des futures générations. Vous deviendrez une déesse parmi ces ignorants, rejoindrez notre Dieu de Terreur, et installerez à votre tour votre règne de puissance, sur les Douze Trônes de l'Olympe.
Après un discours pareil, seul les fous ou les imbéciles pouvait refusé, et la jeune femme montrait une certaine hésitation. Ne voulant pas que les flics ruinent sa chasse, Jay fit signe à la fausse bourgeoise de le suivre. Pour commencer, il défonça le guichet, laissant un couloir parmi les débris assez large pour la russe. Ensuite, munis d'une force toujours supérieur, il retira le grillage d'acier forgé d'une mains, et la laissa tomber à terres, quelques mètres plus loin. Le corridor descendit à présent, pour une vingtaine de marches. A la vue de la porte blindé, Hypérion sourit. Il savait très bien que même avec sa super-force, il n'avait aucune chance de pénétrer les coffres, protégé par plus d'un mètre d'acier. C'était sa toute première occasion pour utiliser du Marteaux de Thor... Il attrapa son injecteur, chargé d'un cartouche contenant la drogue mutante. Sans attente, il se planta l'injecteur dans la langue, tira sur la gâchette, et tout devins blanc... Quelques secondes plus tard, il reprit utilité de sa vision. Il se sentait léger, et fort, très fort. Il regarda derrière lui, furtivement, sa proie, montrant des yeux noirs empli de rage. Il poussa un soupir, et se mis à courir vers la porte de la cache. Tout en s'éclatant contre le porte pour la première fois, le sol se mis à trembler. La seconde fois, il réussit à laisser la forme de son corps contre la voute, et enfin, la troisième fois, il passa au travers des deux mètres de sécurité.
Prends tout le fric que tu veux, il y a facilement plusieurs millions ici. Dès que tu es prête, fait moi signe et reste proche de moi, on va sortir d'ici et retourner au QG, le chef t'attend. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Libre] Retrait d'argent Lun 13 Juil 2009 - 8:53 | |
| D'un point de vue expressivité, on ne peut pas dire que le masque d'Irina aidait son interlocuteur à deviner ce qu'elle pensait. Et, face à la tirade concernant la divinité, la supériorité et la domination, elle ne put s'empêcher de lever un sourcil dubitatif. Sur quel genre de timbré mégalomane était elle encore tombée ? Sa surprise était si complète qu'elle en oublia totalement la probable arrivée des flics. Selon la russe, le monde était devenu bien trop raisonnable pour que de telles valeurs fussent encore rencontrée au sein des sociétés dites évoluées. Au jour d'aujourd'hui, seul l'argent tenait lieu de divinité... le profit à outrance, l'enrichissement sur le dos des gens. Même au moyen age, la religion avait une dimension principalement lucrative.
Finalement, notre homme de métal se mit en mouvement, indiquant à la terroriste en fourrure qu'elle devait le suivre. Cette dernière ne voyait pas de raison valable de refuser et, sans un mot, elle suivit le mouvement. Elle eut un mouvement réflexe de protection, lorsqu'Hypérion décida de pulvériser le comptoir. Son action fut suivie du hurlement des guichetières encore présentes qui, désormais, se rendaient compte que se cacher sous leur propre guichet ne servait à rien. Une fois le vacarme passé, Irina suivit de nouveau, passant par le trou ainsi fait comme si c'était tout naturel - non sans oublier son sac de sport vide au passage. Là, l'actuel Poséidon fit de nouveau preuve de sa très grande force, en trouant le coffre fort... Une fois chose faite, il l'invita à se servir. Ce qu'elle fit. Une fois dans la salle carrée, elle s'arrêtait régulièrement devant les coffres individuels. Il lui suffisait de poser le doigt sur les serrures pour que ces dernières disparaissent dans un chuintement métallique, enfoncées à l'intérieur du casier, détruisant irrémédiablement le verrou. Son sac n'était pas encore rempli qu'on entendit une voix amplifiée, venant de l'extérieur.
- Ici la police de New York ! Nous savons que vous êtes mutants et avons pris les mesures nécessaires à votre appréhension ! Vous êtes cernés ! Veuillez sortir les mains en l'air, sans gestes brusques !
Relevant la tête de sa besogne, la jeune russe se tourna vers son camarade en soufflant simplement :
- Bien, c'est mon tour de rouler des mécaniques. Je m'en charge...
Pour autant, la braqueuse déguisée en fausse bourgeoise ne s'arrêta pas dans son travail, finissant rapidement de remplir son sac avant de se diriger vers la sortie, sans vérifier si le monsieur métallique la suivait... Calmement, elle passa son sac en bandoulière, avant de lever les bras. Une fois dehors, elle fut braquée par plusieurs projecteurs. Trois voitures de police encerclaient la façade de la banque, servant de barricade à six flics armés de fusils. Au son - et au tressautements des projecteurs - Irina n'avait pas besoin de lever la tête pour remarquer la présence d'un hélico. C'était une évidence, New York savait comment traiter avec la menace mutante... Ou presque.
Pendant que le type portant un mégaphone baragouinait des ordres, la sommant de ne plus bouger, Irina leva les yeux au ciel. Elle baissa les bras, se tapotant la hanche du bout du doigt. Aussitôt, elle décolla comme si elle avait été montée sur ressort. Le tireur, placé dans l'hélico, eut un cri de surprise en la voyant apparaitre juste devant lui. Cri qui se changea en hurlement continu, lorsqu'il se retrouva propulsé hors de son véhicule volant. Dès lors, les choses s'enchainèrent très vite : D'en bas, on pouvait voir l'hélicoptère faire des tonneaux dans les airs, chutant irrémédiablement vers une rue voisine, comme si un avait placé un réacteur au hasard sur sa coque. Captivés par cet effrayant spectacle, les policier ne se rendirent pas compte que la terroriste russe était de retour sur terre. Eux même n'y remirent les pieds que lorsque le premier d'entre eux fut expulsé contre un de ses collègues, mettant d'office les deux pauvres bougres au tapis. Les quatre flics restants braquèrent l'ennemi qui, déjà, se dissimulait derrière un véhicule de police. Peu scrupuleux, ils couvrirent le véhicule d'un feu nourrit, bien décidés à plomber cette garce sans lui laisser la possibilité d'un autre coup fourré... Comme réponse, cette dernière leur envoya la voiture en pleine face. Rebondissant sur les autres bagnoles, cette dernière les écrasa misérablement, avant de finir sur le dos, un peu plus loin. Les policiers, jetés à plat ventre, relevaient la tête. Ils étaient vivants. Mais ils n'eurent pas le temps de se congratuler : la terroriste les maitrisa un par un, les expulsant assez violemment contre des éléments du décor pour qu'ils soient hors d'état, sans les tuer. Après tout, il n'y avait pas de contrat sur leur tête... Une fois la rue nettoyée, Irina se tourna vers la banque, observant son camarade de jeu du moment. Au même moment, on entendit le crash de l'hélico, quelques rues plus loin.
- Alors, il est où ton QG ? |
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