le bel au bras dormant [Vega]

[ces evenements se déroulent un mois avant l'attaque du pont par les Confreristes]

Plasm était debout au milieu d'un grand desert ensoleillé, parcourus de nuages ras de sol. au loin, on pouvait distinguer une ville, comme si elle avait été dessiné sur le ciel par un enfant malhabile, et à une centaine de mètre, traversé d'un lambeaux de nuage, il distinguait une maison. un genre de hangar en ruine, d'aprés ce que sa vision pouvait en tirer, à travers le rideau laiteux qui l'entourait en silence, bercé par le vent.
nu, Morgan s'approchait de la bâtisse. elle lui semblait familiere. les fenètres en était barricadés, et des sculptures de sable avait été faites tout autour, représentant des gens hurlants et des militaires braquant leurs armes. le vent les effritait peu à peu. c'était un vent froid, qui jurait avec la chaleur des dunes.
s'approchant avec appréhension et curiosité, Morgan poussa difficilement la porte de bois vermoulu qui constitué la seule entrée visible et praticable du bâtiment au toit de taule. l'intérieur était sombre, vaseux, les ténèbres rampant sur un bitume poussiéreux, mal dilué par une lumière gluante, dégoulinant en raies jaunâtres des fenêtres obstrués à la va-vite.
au centre se tenait Pulse. il était recroquevillé sur une tâche de sang qui ne lui appartenait pas et tenait entre ses bras une pelle avec laquelle il avait entreprit de gratter le béton, entamant le sol jusqu'à former un trou de la taille d'un ballon de foot. Plasm resta immobile à le regarder pendant quelques instant dont il n'aurait put definir si il s'agissait d'heures, de minutes ou de secondes. un profond malaise l'envahissait, comme si il connaissait profondément le sens de tout ça.

il s'approcha de Pulse et murmura :

"je peux t'aider Tony ? je suis là pour ça."

Antonio aka Pulse leva des yeux vides vers lui. son visage exprimait un oublis profond, comme si il ne reconnaissait pas Plasm, mais ce qu'il disait était au contraire plein de lucidité.

"Morgan, tu sais bien que c'est le dernier jour de travail. je ne sais plus qui tu es. tu dois aujourd'hui m'aider à creuser mon propre trou, comme ça, tu ne sauras plus qui je suis, et je n'existerais plus. tiens."

il tendit alors sa pelle vers Plasm, mais quand celui-ci essaya de l'attraper, son bras passa au travers. il essaya plusieurs fois de saisir la pelle ou de toucher Pulse, mais son bras ne pouvait pas, il était comme un fantôme. au même instant, il ressentit à l'interieur de ce bras une terrible douleur qui lui remonta jusqu'à l'épaule ...


... Plasm se reveilla dans l'infirmerie en se tenant son épaule mutilé de sa main droite. il était en sueur. cela faisait presque quatres jours qu'il était à l'infirmerie. il ne la regarda pas, mais une horloge electronique indiquait 16 h 17 à sa gauche. non, il ne regardait rien. il tourna simplement sa tête vers son bras gauche. son bras gauche qui n'était plus là, et sa main droite qui se tenait dans le vide à l'endroit où aurait du se trouver son biceps. petit à petit, ses yeux s'embuèrent, et un terrible cri surgit de sa gorge, alors même qu'il tenait fermement ses côtes du seul bras qui lui restait ...

Un autre travail ennuyant pour Véga, il apprenait encore plusieurs rumeurs selon les professeurs. Le jeune Morgan était revenu dans un état lamentable, avec un bras perdu. Habituellement, ce n'était pas lui qui faisait cela. Mais, il voulait revenir dans le métier, être un vrai X-men. Il doit bien commencer quelques parts, surtout dans les renseignements. De nombreux mystères étaient autour de Plasm, il était parti au Brésil pour revenir dans un état assez dégradant. Est-ce que c'était des humains ou seulement des confréristes? Véga devrait le découvrir. Il avait déjà une mission d'espionnage sur l'un des ces élèves, mais avoir plusieurs buts pourraient le faire devenir puissant dans les X-men pendant les missions principaux comme celui du pont.

Il arriva dans l'infirmerie avec un habit beaucoup plus civil. Il avait une chemise blanche et des pantalons noirs. Il venait de finir un autre cours d'économie avec une vingtaine de ces élèves. Des élèves encore très paresseux. Après le cours, une infirmière est venue avertir Véga du réveil de Morgan. Un petit tour à l'infirmerie ne lui dérangeait pas vraiment. Le jeune adulte était dans un salle état, le bras gauche perdu et le bras droite amoché, c'était assez triste pour un adulte comme lui. Il venait de débuter sa vie adulte, les premiers amours, les grandes études et autres. Avec un bras de moins, c'était assez compliqué pour un mutant. Jean-Paul semblait chercher les yeux de l'homme avant de parler.

-Morgan? Est-ce que tu m'entends? Je suis Jean-Paul Beaubier alias Véga dans les X-men, tu es présentement à l'infirmerie dans l'Institut. Je suis professeur en économie et en vol, peut-être que tu m'as déjà vu. Je suis ici pour savoir ce qu'il s'est passé. Comment as-tu fait pour arriver dans cet état? Est-ce que ce sont des humains ou des mutants?

Demanda Véga en regardant le jeune adulte dans ces yeux. Véga était assez direct, mais il voulait connaître plusieurs renseignements sur les blessures de Plasm. Il ne connaissait en rien Plasm et il ne connaissait pas le dossier du jeune mutant. Il voulait seulement connaître beaucoup plus sur les blessures du mutant. Il connaissait seulement que Gambit et Havok l'avaient trouvé dans cet état. Difficile à expliquer surtout pour un mutant aussi puissant que Morgan.

aprés que Plasm eut crié, l'infirmière était venu le voir et l'avait pris en main doucement. il n'avait pas particulierement réagis à sa présence. elle contourna vivement le lit et voulu lui faire une piqure sur son seul bras restant. mais chaque fois que l'aiguille voulait percer sa peau, une parois d'énergie jaune vive se formait et empechait à la jeune femme de prodiguer ses soins. elle le regarda avec un air agacé mais trés doux, alors que lui ne réagissait pas.

- on m'avait prévenu, monsieur Morgan, que vous étiez réticent comme patient.

elle se tourna vers le plateau et attrapa un petit pot de plastique transparent, au travers duquel était visible une substance verte et translucide. sur une étiquette était annoté "Kurkaru". l'infirmière en preleva un peu avec ses gants et l'approcha du bras de Plasm. mais ce dernier réagit vivement et ecarta son bras. son reflexe aurait été de le couvrir de son autre main, mais il ne le pouvait plus. il était peut-être en êtat de choc, mais il avait instinctivement une peur sans nom de ce qui pouvait lui retirer ses pouvoirs. il avait déjà payé le prix fort de ce genre d'incident.
la jeune femme le regarda avec compassion, lui attrapa le bras avec douveur et Plasm se laissa faire avec crainte, en tremblant. elle appliqua la substance sur le bras de Plasm et celui-ci sentit aussitot qu'il avait perdu son pouvoir de detection. l'Infirmiere en profita pour lui injecter un anti-douleur doublé d'un calmant et le laissa en le rassurant de quelques paroles.

il contempla quelques temps le plafond blanc, immobile, jetant de temps à autre un regard sur sa gauche, considérant avec une indicible panique sa blessure immonde. ce corps n'était plus le sien. il n'arrivait pas à envisager de pouvoir vivre comme ça. petit à petit cependant, au fur et à mesure que la douleur lancinante s'estompait et que la panique le quittait, il se mis à relativiser. quoique de manière trés sommaire. c'est cette instant que choisit Vega pour entrer. Plasm fut trés surpris, et trés méfiant. il n'avait pas l'habitude de ne pas detecter les gens avant leur arrivée ... il essaya de se redresser d'un bond, mais n'étant pas habitué à le faire avec un seul bras, il manqua d'equilibre et retomba pathetiquement sur son matelas. l'homme qui se tenait face à lui avait un physique d'experience. il avait un certains charmes, peut-être, sous ces traits mal-ordonnés, mais Plasm n'était pas dans la situation la plus propice pour s'en rendre compte.

il se redressa avec plus de calme et réussit à se mettre assis. il se rendit compte aussi qu'il était nu sous les draps, et en présence d'un autre homme cela le gênait plus qu'en présence de l'infirmiere. surtout, malgré quelques bandages, sa blessure était visible et cela le genait, il remonta donc le drap sur son épaule mutilé.

l'homme se présenta rapidement. il allait droit au but. Morgan ne savait pas si il se sentait capable de mener une conversation. ou si il en avait l'envie. il avait devant lui Vega. il en avait entendu parler bien sur. le premier X-men officiellement homosexuel, tout d'abord. Plasm ne l'avait jamais rencontré, mais lui et Pulse l'avait toujours considéré comme leur "mentor" ... ils disaient ça en rigolant evidemment, mais Plasm se sentait réellement proche des causes de Jean-Paul Beaubier, qui le touchaient toutes personnellement, et avait lu la plupart de ses livres sur la cause mutante comme se prefaces et declarations contre l'homophobie. peut-être en d'autres temps et d'autres lieux aurait-il était très chaleureux et accueillant envers cet homme dont il s'était fait une certaine estime. mais à ce jour, il n'avait pas les idées à ça, et l'information glissa sur lui plus qu'il ne l'aurait voulu.

je ... je suis désolé ... je ne me rappelle pas tout. j'étais partie ... retrouver Pulse. nous ... nous nous sommes disputés, à propos de nos vies, de notre futur. et je suis partie. quand je suis revenu, il avait profité de la communauté mutante de Buenos Aires pour ... pour ...

à cet instant, Plasm éclata en sanglot silencieux qu'il tenta tant bien que mal de dissimuler de sa seule main. le spectacle était vraiment dur à voir. Plasm était un grand gaillard, bien bâtit par les entrainements, grands, avec un physique de surfer australien (ce qu'il avait été) ... le voir dans cet êtat était presque pitoyable, mais touchant quoiqu'il en soit.
en quelques minutes, Plasm réussit à se ressaisir sommairement, cessant de pleurer. il détourna cependant la tête et n'arrivait plus à regarder Vega dans les yeux.

... il s'est fait enlever la mémoire. pour m'oublier. je l'ai retrouvé dans cet êtat. il était dangereux, il ne contrôlait pas ses pouvoirs. je l'ai emmené voir l'homme qui lui avait fait ça, à l'entrée de la communauté secrète des mutants. mais nous avions été suivis. les mutants d'Argentines sont pourchassé par une milice du gouvernement m'avait dit Pulse. c'est cette milice qui nous a attaqué ... je ... Pulse à perdu le contrôle, il a annulé mes pouvoirs ... j'ai été blessé ... et je me suis reveillé ici. j'avais contacté l'Institut juste avant ma blessure. je suppose que c'est vous qui m'avez ramené ... enfin ... les X-men je veux dire ...

il regarda Beaubier dans les yeux soudainement, comme si il le jaugeait. il y avait même une minuscule lueur de défis dans ce regard, caché loin derriere la peine, le desespoir, la peur et la timidité.

dites moi ... avez vous retrouvé Pulse ? est-il ... toujours ... vivant ?

Jean-Paul Beaubier regarda l'homme s'asseoir et commencer son dialogue pour communiquer les renseignements. Plusieurs renseignements étaient très intéressants pour les X-men, dont l'état actuel de l'Argentine sur la situation des mutants. Mais, il essaya d'être le plus humain possible. Plusieurs membres le connaissaient pour être un membre très neutre. Sa neutralité devant les souffrances de Lucifel étaient seulement un. Il était aussi très cruel dans ces notes d'économie. La moyenne ne touchait que rarement 65%. Mais, cet homme était marqué de plusieurs blessures. Il était un peu surpris, seulement un peu. Il croyait être l'un des seuls X-men homosexuels dans l'Institut. Mais, il était vrai que Véga avait un grand désintéressement envers ces élèves depuis quelques années.

Il écouta en premier lieu les renseignements sur Pulse et sur la communauté mutante du Brésil. Il connaissait beaucoup la situation politique des mutants dans plusieurs pays dont la Chine, le Canada, le Mexique, la France et même l'Arabie Saoudite, mais il ne connaissait pas beaucoup de renseignement de la situation mutante sur l'Amérique latine. Puis, Plasm s'écroula moralement sur ces futures explications. La milice d'Argentine était un vrai danger pour les droits des mutants sur la planète.

Puis finalement, Plasm le regarda de nouveau dans les yeux après son explication. Il semblait avoir de l'espoir, mais après d'avoir lu le rapport d'Havok et de Gambit sur le sauvetage de Plasm. On n'avait aucune nouvelle de Pulse. Mais il voulait que l'élève garde espoir, l'espoir était important pour n'importe qui.

-Je suis vraiment désolé, mais nous ne l'avons pas trouvé. Gambit et Havok sont allés te chercher, mais on n'a pas de nouvelle de Pulse. Mais, je te promets une chose importante, que tu sera établi psychologiquement et physiquement, je vais peut-être venir t'aider à le chercher. On a quand même plusieurs mutants ayant le pouvoir de la focalisation dans l'Institut. Cela ne veut pas dire qu'il est mort, mais en plus, tu pourrais beaucoup m'aider. Je pourrai me servir de tes expériences pour faire un procès contre l'Argentine avec l'ONU pour ne pas respecter le droit de vie. Je te promets que la Milice va se faire avorter si il a beaucoup de pression international et que nous allons peut-être retrouver...

Dit-t-il en souriant pour lui donner de l'espoir. Mais, il n'était pas vraiment assuré de trouver le jeune Pulse, mais il ne voulait pas rendre l'homme encore plus dépressif. Véga regarda encore le jeune adulte dans ces yeux en essayant d'être le plus positif possible.

Plasm voyait bien que Vega n'était pas trés positif quand à Pulse. et même que cela l'interessait somme toute beaucoup moins que la politique mondiale. Morgan, pourtant trés militant, n'avait pas la tête à ça. il n'avait même aucune rancoeur envers la milice Argentine. enfin, pas plus que pour toute milice inhumaine de ce genre. il n'avait pas de désir de vengeance particulier. néammoins, Vega le rassura et tenta de lui donner espoir, ce qui n'avait pas l'air d'être trés naturel chez lui. et Plasm lui en fit trés reconnaissant. il se sentait moins monstrueux. la monstruosité était un sentiment qui s'était insinué en lui avant même l'Argentine, quand il avait eu sa poussée de puissance, qu'il s'était rendu compte que, si il le desirait, il aurait put se mettre à massacrer des humains pendant des heures avant que ceux-ci ne trouvent un moyen de riposter. sa passation au stade de X-men le lui avait confirmé. il faisait partie des mutants dangereux. il mettait ce danger au service d'une cause qu'il imaginait juste, mais il n'était que violence désormais. lui qui avait vécu longtemps comme un simple défenseur, il était devenu le fer de lance armé d'une idée. et bien qu'il soit confiant en ses sentiments et décision, tout ça lui donnait l'impression d'être coupé des autres, de n'être qu'un monstre.

Vega venait de lui montrer que non. il venait de lui parler comme on parle à une personne vulnérable. et Plasm lui en fut extremement reconnaissant. il était trop fatigué pour en faire part convenablement, mais il le sentit.

merci. merci beaucoup. je ...

à cet instant, Kurkaru entra. toujours surprenant, pour Plasm qui detectait tout un chacun avant son arrivée. le petit bonhomme vert était veritablement l'avatar de l'inconstance et du chaos. mais les bons côtés de ces derniers. il sauta à travers la pièce avec la dexterité physique le caracterisant et atterit sur le ventre de Plasm non sans avoir malmené Vega.
l'inspection qu'il effectua sur ce dernier gèna un peu Plasm qui se sentait comme responsable du nain vert, étant un des seuls qui pouvait supporter la vue et les agissements du farfadet, s'en amusant même. il fut même tenté d'attraper Kurkaru pour l'éloigner, mais il ne se sentis pas capable d'utiliser son seul bras ...

Kurkaru revint vers lui avec des questions cinglantes et des actes douloureux, mais qui temoignait de son innocence et était de ce fait moins acide qu'il n'y paraissait. Kurkaru ne disait jamais que la verité. déformé, mais vrai. et l'image qu'il renvoya à Plasm n'était pas si mauvaise. non. ce n'était pas l'image d'un monstre. juste d'une personne qui avait changé de coupe de cheveux, ou de bras. pas un monstre difforme, mais un simple humain jouant à "cache-main-marionnette". il eut un sourire triste, mais sincere, et passa sa main sur la tête du lutin pour ébouriffer les quelques cheveux éparses qui s'y trouvait dans un geste d'affection presque fraternel.

Non, je l'ai perdu. De vilains hommes sont venu, m'ont fait du mal et me l'ont pris.

il se rendit soudain compte de la dureté de ses paroles. il ne savait pas comment réagirait Kurkaru ...

mais je suis mieux maintenant. bientôt on pourra jouer.

il tourna son regard vers Vega avec l'air de quelqu'un qui va mieux, mais a encore besoin d'aide. il y avait toujours eu dans le regard vert de Plasm quelque chose de profond qui exprimait les émotions avec force. non pas qu'il soit trés charismatique, ou intelligent, ou subtil ... mais il était direct et savait instinctivement faire passer ses émotions aux gens, tout comme l'inverse lui était instinctif.

escusez le. Kurkaru aime jouer. il ne comprend pas tout, mais on s'en fiche hein ?

il avait dit ces derniers mots en se tournant brievement vers le nain vert avec un sourire bienveillant.

je suis un des seuls à l'apprecier vraiment ici. je comprend que ce soit bizarre. il fait fuir pas mal de monde. mais ...

il avança imperceptiblement la main vers Vega. son regard avait une forme de detresse cachée derriere son apparente remontée de morale.

vous pouvez rester encore un peu s'il vous plait ... je ... je peux pas être seul. je sais que vous devez avoir beaucoup à faire mais ... s'il vous plait ... encore un peu ...

Beaubier essaya de rester toujours très positif envers les gens, mais il n'était pas le roi des sentiments. C'était vrai qu'il était capable de détourner plusieurs discussions avec la politique, mais il était plongé dans dans la politique depuis des années et des années. Il était touché par les remerciements de l'homme, il était encore très rare de voir des remerciements des autres pour Véga. Il en avait eu de Lucifel, mais il était toujours trop égocentrique pour s'en rendre compte. C'était peut-être un caractère assez inhumain pour Beaubier, mais il était habitué par ce genre de chose.

Puis, peu après, un jeune monstre venait d'arrivé, un jeune mutant qui ressemblait à un nain vert. C'était un nain vert. C'était Kurkaru, il en avait entendu parler de ses élèves ou dans d'autres discussions. Un petit monstre vert qui était peut-être le pire ennemi de plusieurs, ayant des idées beaucoup plus enfantine. Kurkaru ne semblait pas méchant, mais Véga avait une limite de supporter des choses et maintenant, il comprenait un peu les gens de l'Institut. Le petit monstre vert était vraiment un peu énervant, malgré les excuses de Plasm. Jean-Paul avait seulement envie de lui mettre son coups de pied dans les fesses pour qu'il arrête.

Mais, encore une fois, il va passé comme un monstre assez cruel et sans cœur. Kurkaru semblait tellement innocent et gentil que les professeurs vont prendre le coté du nain vert. Déjà, qu'il n'était pas le plus aimé, il était peut-être le professeur le plus désagréable, réaliste et cruel. Il n'avait pas un grand cœur pour les criminels, mais il essayait toujours d'être gentil avec des personnes avec une grande souffrance. Il avait connu des souffrances de plusieurs personnes, dont des gens qui connu une violence des parents ou pendant l'école à cause de la mutation. Puis, il avait les mutants qui avaient connu des problèmes politiques comme Plasm. Une milice ou un groupe assez violent qui attaquait les mutants sur la planète entière. Beaubier écouta les dernières paroles de son collègue. Il a commencé à le supplier de rester. Véga était un peu étonné, la dernière fois qu'il avait entendu des supplices, c'était avant de casser la nuque d'un terroriste. Mais, il ne pouvait pas refuser, le jeune mutant semblait vraiment souffrir.

Il s'était un peu reconnu à l'homme. Il n'avait pas perdu d'être important dans sa vie depuis près de vingt ans. Mais, il avait perdu une personne qui avait bouleversé par la suite sa vie au complet. Peut-être que les personnes avaient toujours ce genre de détresse après la mort d'une personne. Véga se rappelait de la mort de ses parents, mais il n'avait pas de souvenir de son deuil. Il s'était plus placé dans la politique québécoise après la mort de ses parents, devenant même un membre important du FLQ.

Beaubier donna quelques petits coups à le nain vert, pour montrer qu'il était un peu à la limite de sa grande patience habituelle. Il recommença à parler malgré l'intervention de Kurkaru.

-Oui, bien sûr. Mais, je n'ai pas beaucoup de chose à faire, je viens de finir mes cours d'économie. Je voulais aller seulement corriger mes copies, mais ce n'est pas très grave. Les copies peuvent attendre quelques jours quand même. Est-ce que tu peux lui demander d'arrêter de m'inspecter? Je ne suis vraiment pas très habitué...

Ce petit monstre lui tira les cheveux, les vêtements et tout le reste. C'était quand même assez limite. De plus, il était assez dégueulasse. Il ne voulait pas décevoir ce mutant ou le mutant blessé, alors il parla avec une patience beaucoup plus grande que son habitude.