Une dissertation pour Vega (avec Lucifel)

Armé d’un sandwich dont je m’étais armé à la cuisine avant de venir ici, nous étions désormais prêts à débuter cette chasse à l’information. Cette recherche avait été causée par l’arrivée surprise d’un devoir à remettre pour demain venant de la part de notre bien-aimé Véga.

*Qu’il pourrisse dans sa tombe !*

Plus les minutes avançaient, plus je me remettais en question sur ce rêve de faire parti d’une squad. Depuis ma rencontre avec le parrain, je ne désirais qu’une seule chose : revenir en arrière et ne jamais avoir passer ces tests de sélections. Je voulais mourir noyé par une bibliothèque qui pourrait me tomber dessus afin de fuir ce nouveau cauchemar qui hantait mes journées : celui d’être le sous-fifre de Véga, le mutant aux méthodes peu orthodoxes.

Mais, par chance, tout n’était pas noir. J’avais Lucifel, un de mes copains de l’Institut qui faisait équipe avec moi dans la « SQUAD ALPHA ». C’est d’ailleurs avec son aide que ce travail de recherche sur la psychologie humaine des américains parut moins lourd qu’il ne paraissait l’être. Nous restions solidaires malgré la dure pression du grand patron, Jean-Paul Barbier !

- Bon ! Je relis les consignes du parrain. Il veut que l’on répondes à un questionnaire portant sur la psychologie, la sociologie ainsi que la philosophie d’un américain moyen. Il veut dix pages de contenu ainsi que quinze références… Est-il trop tard pour annuler ma naissance ?

Je me frappa le crâne contre le rebord d’une des bibliothèques les plus près. Je ne voulais pas être ici. Evelyn comptait sur ma présence pour passer du temps avec elle ce soir. Elle ne savait toujours pas que je n’allais pas pouvoir venir. J’étais complètement désespéré cette idée de rater un rendez-vous avec mon amoureuse. De plus, je savais qu’une rediffusion de la trilogie de « La Matrice » repassait à la télé ce soir même.

- Pourquoi Beaubier a-il décidé de nous donner ce devoir surprise ? Nous avions rejoins la squad pour faire des missions, rendre service à la nation ! Mais pas à rester coincé ici à faire nos rats de bibliothèques !!!

Je me lamentais sur mon propre sort alors que mon partenaire était là à m’entendre geindre. Mais je considérais que ce temps passé à me plaindre ne faisait qu’à m’enlever du temps pour ce travail. Le temps s’écoulait et mes chances de terminer cet écrit aussi. Je pris donc place aux cotés de mon ami.

- Bon ! J’ai une solution ! Je me rappelles que cette astuce fonctionnait au primaire ! Nous pourrions écrire avec de grosses lettres. Comme ca, nous aurions moins de mots à écrire et aussi moins de recherches à faire. Et qui nous empêche de faire ce travail à double interligne, hein ?

Qu'elle poisse. J'aurais dus laisser Shawn s'occuper de son travail tout seul. Je serais aller voir Elly à la place. Je n'avais aucune mais alors là pas la moindre envie de me mettre au travail d'écriture forcé. Comme si on avait besoin de le faire de toute façon. Le problème, c'est que je savais très bien que si nous ne le faisions pas, il nous renvoierait bel et bien. Je me demandai alors si cette épreuve n'était pas plutôt une façon de testé notre entraide. Qu'il nous fallait prouver que nous pouvions travaillé en équipe d'urgence sans que Véga nous le demande expressément. D'un autre côté, je suis prêt à parier qu'il pouvait très bien nous engueuler pour avoir fait ce travail à deux plutôt que séparément. Enfin, je ferais ma version en même temps, nous allions ainsi remettre nos deux copies, en s'assurant que les travaux soient différent.

-Cesse de te plaindre Shawn, c'est Véga. C'est de mon point de vue une chance que nous soyons avec lui. Ce sera extrêmement dur, mais nous en sortirons d'autant bien plus fort. Aie cela à l'esprit. Plus il nous en demande en situation non-mortelle, plus nous aurons des chances de survivre lorsque ça ce corsera. Pour ton plan, oublie ça. On parle de Véga. C'est certains qu'il va s'en prendre à nous si on tente une technique de niveau primaire contre lui. Il va nous emmerder en nous criant qu'on le prend pour un stupide instituteur de gamin de 4 ans avant de dire que c'est en faites ce que nous sommes. Enfin, tu vois le genre. Merde, il y a une façon précise de faire ce genre de texte? Il y a plus de 4 ans que je n'ai pas fait de travail d'école et c'était de niveau secondaire.

Bon alors voyons voir. Psychologie, sociologie, philosophie. Environs trois pages chacun avec 5 référence par sous-titre. Ça dois se faire. Bon alors je m'occupe de la section internet. Je suis branché en permanence sur mon bras. Toi commence tout de suite par des bouquins grâce à l'ordinateur de recherche. Et la bibliothécaire peut aider en général, ils n'ont pas grand chose d'autre à faire.

Je remonte la manche de mon manteau long pour dévoiler la petite écran sur mon membre postérieur. J'appuie sur une touche presque invisible juste au dessus, dévoilant une languette de métal au dessus de l'écran. Je la tire alors pour dévoiler que l'écran était en faites le double de la taille et semble sortir du mon bras. Je la retourne donc dans l'autre sens, me donnant un écran d'une taille plus conséquente. Je commence alors à lui parler à voix très basse. J'accumule les recherche mais rien ne me semble pertinent. Je tombe alors sur un site très intéressant du nom de Wikipédia ou les informations coulent de source. Génial, je pourrai m'en servir pour le travail. Puis je me rends compte d'un autre problème, je me dirige vers mon ami ou me retourne vers lui.

-Ehm, tu sais écrire à la main. Parce que moi j'y arrive pas très bien. Je ne me sers que de ma voix depuis longtemps.

Le plan de match commençait à prendre forme. Lucifel allait me proposer son aide à la condition que nous fassions proprement ce travail. De toute façon, selon lui, Véga était assez borné pour nous critiquer sur la grosseur d’une écriture. Nous étions donc confrontés à un critère de perfectionnement de travail qui ne devait pas être pris à la légère.

C’est alors qu’on me proposa une technique de travail qui semblait promettre. Lucifel se proposa de chercher des informations sur le net alors que moi, j’étais invité à fouiller dans les archives de la bibliothèque afin d’y trouver quelques livres essentiels à notre dissertation. Je vis mon collègue se connecter à l’aide d’un câble, commençant à pianoter sur son petit clavier installé le long de son bras. Mais avant qu’il ne me laisse débuter ma quête, celui-ci m’arrêta, me demandant de l’aide afin de rédiger ce travail au crayon. J’étais partant pour le faire. Cependant, je proposa aussi cette idée :

- Pas de problèmes, Lucie ! Mais Véga n’a pas ordonné à ce que la rédaction soit absolument faite au crayon. Nous pourrions aussi l’écrire sur l’ordinateur. De cette facon, nous pourrions profiter du correcteur automatique pour les fautes ainsi qu’une meilleure calligraphie des lettres. De plus, cela pourrait nous faire économiser beaucoup de temps. Pas bête, non ?

Je laissai mon ami sur cette pensée qui était fort géniale. Véga ne perdait rien pour attendre. Nous allions le vaincre à son propre jeu. Je m’éloignai, perdant Lucifel de vue afin de me consacrer pleinement sur ces recherches de manuscrits.

*Bon ! Sociologie, Psychologie et Philosophie*

Je sillonnais les rangées à la recherche de sujets connexes à mon sujet de travail. Cependant, je ne vis pas grand-chose. Ce que j’y vis ne se résuma qu’à la sociologie des gens en général ainsi que sur l’histoire de la philosophie, des sujets qui n’avaient presque aucun lien avec ce que je recherchais.

*Arf ! À quoi bon ! Je vais pourrir ici si je continue à chercher ! Il me faut absolument de l’aide.*

Demander de l’aide à Lucie ? Oh que non ! J’avais bien trop peur de lui donner plus de travail qu’il n’en avait jusqu’à maintenant. Non ! Il me fallait de l’aide venant d’une personne qui connaissait parfaitement les lieux : la bibliothécaire !

Une idée me traversa l’esprit. Charmer la bibliothécaire ? Pourquoi pas ! Lucifel utilisait bien ses pouvoirs lui pour chercher sur le net alors pourquoi ne pas faire de même ? Prenant mon courage à deux mains, je contournai le lieu ou travaillait mon partenaire afin d’aller rejoindre le poste de la bibliothécaire qui se trouvait plus loin. J’espérais de tout mon cœur tomber sur une sublime bibliothécaire. Mon imagination se laissait aller alors que j’avançais un pas devant l’autre, m’imaginant l’apparence de cette nouvelle victime. Je l’imaginais d’origine suisse, blonde au teint bronzé, portant un chemisier blanc quelque peu transparent dont l’on avait détaché quelques boutons du haut. Je l’imaginais aussi avec une superbe silhouette, envahie de courbes volumineuses, que ce soit du buste et du fessier. D’une voix douce et sensuelle, elle allait certainement me demander si celle-ci pouvait m’aider et…

- Est-ce que ze peux vous aider ?
- Huh ?

Je sortis de mon nuage imaginaire. J’étais arrivé au poste de la bibliothécaire et celle-ci me demandait si j’avais besoin d’aide. J’étais désorienté. Une jeune fille portant des broches, des lunettes à écailles épaisses noires, habillée d’un pantalon carotté et d’un collet roulé brun attendait que je lui réponde. Je ravalai ma salive alors que je remarquai ses cheveux bruns graisseux et ses courbes… presque absentes. Finalement, je me décida de parler :

- Euh… je cherche de la documentation sur la mentalité des américains. Vous pourriez chercher des livres pour moi ?

La laideronne refusa l’offre catégoriquement en postillonnant quelques coups :

- Ze suis dézolée, monzieur mais zé du Thravail ! Ces livres ne se placeront pas tout seuls !

Ah mince ! Moi qui espérait ne pas en arriver là, je n’avais plus trop le choix si je voulais obtenir de l’aide rapidement.

*Bon ! Du nerf, Shawn ! Tu la charmes et c’est tout !*

Avec un peu d’hésitation, je laissai sortir un léger nuage de gaz charmeur sortir de mes pores de peaux. De mon intérieur, j’espérais que la réaction de celle-ci ne soit pas aussi radicale que certaines de mes autres victimes.

- Êtes-vous certaine de ne pas vouloir aider un bel homme dans ses recherches ?

Je m’attendais à cette hésitation typique de la femme incertaine de ce qui lui arrivait. Mais la réaction fut totalement différente lorsqu’elle s’agrippa à mon chandail pour ensuite me forcer à passer par-dessus le comptoir et ainsi embrasser sa dentition ferrière.

*Ah non ! Mince ! Ca goute le métal !*

Ce baiser était des plus passionnés mais une torture pour mon égo. Je me condamnais à mort moi-même, risquant ma réputation pour un simple caprice de paresse. Heureusement pour moi, aucun témoin ni aucune caméra n’était là pour raconter tout ce qui venait de se passer. J’étais en quelque sorte sauvé.

Nos lèvres se séparèrent finalement. Les cils de la bibliothécaire bâtèrent d’une vitesse folle alors qu’elle me fixait du regard.

- Alors ? Vous venez m’aider ou pas ?
- Tout ze que tu voudras, oh grand ténébreux !

Elle bondit par-dessus le comptoir, s’agrippant à mon bras pour le voyage jusqu’à la section ou se trouvait toutes les informations que j’avais besoin. Par mesure de sécurité, je décidai de ne pas passer à coté du technopathe, de peur à recueillir ses moqueries.

Arrivés, la laideur sur deux pattes s’arrêta, sortant de nombreux livres des étagères pour les empiler sur les bras.

- Avec tout za, tu vas pouvoir trouver tout ze que tu veux sur la sycholozie des américains.
- Bon… bien merci ! dis-je en me préparant à partir, les livres à la main.
- Un instant, beau mec ! Zé droit à un bizou !

Ah mince ! Ce don allait finir par me perdre un bon jour. J’étais maintenant condamné avec cette surdouée qui ne voulait qu’un peu d’attention. Comment faire pour m’en débarrasser ? J’eus une idée.

- Je vais t’en donner un gros à une seule condition !
- Laquelle, beau mec ?
- Tu sais… j’aimerais que nous puissions tous les deux profiter de ce moment. Alors… pourquoi ne pas changer de tenue et vous refaire une beauté pour rendre encore plus magique cet instant ?
- Ze vois ! On a des fantasmes ! Tu as une idée en tête de la fille que tu aimerais voir ?
- Eh bien, premièrement, il serait bien de vous laver les cheveux et de vous faire enlever ces horribles broches. Aussi, pourquoi ne pas changer de tenue pour quelque chose de plus décontracté… qui donne l’impression d’une vraie fille et non celle d’un bossu de Notre-Dame femelle ! Aussi, investissez pour des vers de contacts et revenez me voir ensuite. Je vous offrirai votre récompense !

La pauvre fille hocha de la tête, déterminée à faire plaisir à son prince charmant. Elle sortit des rangées en courant, passant devant Lucifel à folle allure, refermant la porte derrière elle. Pour ma part, j’arriva tout près de mon collègue, trainant un chariot remplis de livres.

- Ouf ! Si tu savais à quel point j’ai travaillé fort pour trouver ces livres. C’en est épuisant ! Et toi, les recherches avancent ?

Les aventures de Psych ne m’effleurèrent même pas l’esprit. J’avais découvert il n’y a pas si longtemps, qu’une partie de ma transe pouvait parfois s’activer pour me permettre de travailler bien plus rapidement que d’autres personnes sur certains points. L’un d’entre eux se trouvant les recherches. Ainsi, j’avais la chance de passer d’élève minable en recherche à quelque chose de bien plus respectable. Je n’étais pas au niveau d’un expert, loin de là, mais un étudiant collégien aurait sans doute envier mes capacités. Je trouvais donc de façon plus régulière des sources d’information pertinente. Évidemment, j’avais aussi trouver des sites minables que j’avais retiré de la bibliographie de mes recherches lorsque je m’étais rendu compte de mes erreurs. C’est que peu avant ce travail, je n’avais même pas conscience que la pertinence de l’internet méritait un tel niveau de doute.

Lorsque Shawn revint à la table avec une véritable armée de livre. Je me demandai comment il avait pu faire cela. Il m’avait pourtant dis qu’il n’était pas au niveau des recherches. Moi, j’avais fait une partie de travail semblable mais c’était lié à mon pouvoir. Je remarquai une légère écorchure sur sa lèvre supérieure mais je crus qu’il devait c’être échappé un livre sur le visage. Shawn restant lui-même malgré ses capacités de bibliothécaire nouvellement démontrée, c’était tout à fait possible. Je sifflai donc à la vue des documents. Un homme vint alors déposer une imprimante auprès de moi, c’était un des bibliothécaires. Je le remerciai de son service et lui donna un billet de 10 dollars qu’il refusa d’abord, je réitérés toutefois mon offre avec un succès évident et quelques remerciements.

Je branchai le courant dans des prises électriques placées à même la table, je branchai ensuite le fil usb directement à mon bras. Après avoir été chercher une haute pile de papier, je démarrai la lourde tâche de l’imprimante. En tout, c’était 128 pages de documents que j’avais à imprimé. Heureusement, celle-ci imprimait assez vite et ne faisait pas trop de bruit alors je pouvais commencer à planifier notre travail avec mon collègue en attendant mes sources sous un format papier.

-Très réussi Shawn. Avec ça, on devrait faire un travail d’excellente qualité. Tu te débrouille bien pour quelqu’un qui n’a aucun talent dans le domaine. À croire que tu as fait des études supérieures pendant que je chassais les terroristes. Bon alors, j’ai moi aussi fait pas mal de recherches comme tu vois alors on ne manquera pas d’information. J’ai sortis une trentaine de source différentes et je les ai mis en ordre de crédibilité. Je crois que j’ai même fini par me faire à l’idée que ce travail pourrait avoir du bien pour nos connaissances sur le terrain en lisant sporadiquement de petits bouts de textes.

HJ : Ce n’est pas de haut niveau mais j’avais BESOIN d’écrire quelque chose >< Comme je suis chez mes parents je limite quand même un peu. Je vais faire plus complet la prochaine fois Wink

Sujet: Re: Une dissertation pour Vega (avec Lucifel) Lun 4 Jan 2010 - 19:11

Mon collègue fut affreusement surpris des livres que je ramenai à la table ou nous travaillions. Il m’avoua même être impressionné par cette efficacité que j’avais exécutée lors de ma recherche. Grâce à ces efforts, nous allions pondre une œuvre d’art littéraire, ce qui allait faire uriner Vega dans ses pantalons.

- Que veux-tu, Lucie ! Chacun sa destinée ! Toi, tu traquais les fraudeurs et les arnaqueurs alors que moi, je lisais leurs mémoires !

Suite à ces paroles qui n’avaient aucune trace de vérité, mon collaborateur me pointant quelques feuilles inscrites de nombreuses sources qui allaient être fondamentales à cette rédaction sur le point de naitre.

J’étais certes très heureux de l’efficacité que nous accomplissions Lucifel et moi. Néanmoins, écrire ce texte de quinze pages allait être une toute autre affaire. Mon égo m’encourageait à foncer alors que mon poignet droit et ma motivation me criait de reculer et de fuir cette responsabilité. Que faire ? Étais-je aussi infecté des gênes paresseuses de la famille Spencer pour faire écrire ce texte par quelqu’un d’autre. Qu’est-ce que je risquais ? Vega n’allais certainement pas voir la différence. En plus que ce travail pouvait être fait à l’ordinateur, Beaubier ne connaissait pas ma technique de calligraphie puisqu’il s’agissait du premier texte écrit.

Mais d’autres soucis me venaient en tête alors que je complotais un plan d’évasion. Que faire de mon ami ? Étais-je aussi sans cœur pour le laisser travailler alors que j’allais me la couler douce ? Je n’allais certainement pas lui faire cela ! C’était beaucoup trop indigne de ma part.

Il était de mon devoir de faire part de mon plan à mon coéquipier. Je pris place sur la chaise face à Lucifel et j’avanca délicatement la tête.

- Tu sais… collègue… qu’est-ce qui nous force à nous pencher aux règles de Vega ? Si celui-ci s’acharne sur nous, nous pourrions très bien jouer double jeu avec lui. Que dirais-tu si nous prenions l’après midi de libre et que je charmes une fille afin que celle-ci fasse ce travail à notre place ? Nous ne sommes pas obligés d’être les pions lamentables de Beaubier. Alors ? Qu’est t’en dit ? On le fait et une fois sortis de la bibliothèque, nous allons au bar et je te paie ce que tu commanderas… à condition que ca ne dépasse pas dix dollars… j’ai un mois serré…

Sujet: Re: Une dissertation pour Vega (avec Lucifel) Lun 4 Jan 2010 - 21:54

À l'invitation de tricher de Shawn, je soupirai.

-Et tu te demande pourquoi Véga nous demande de faire ça? C'est à cause de ce genre de connerie. Shawn, tu ne peux pas toujours fuir tes responsabilités. Lorsque l'on sera en mission que te diras-tu. Ah? Je vais aller à l'hôpital à 20 minutes à pied d'ici et demander à une infirmière de venir essayer d'extraire les 3 balles que Lucifel a dans la cage thoracique. Shawn! On ne supprime pas ses devoir comme ça! Véga nous a demander ce travail. Ça m'emmerde autant que toi mais quand je dois faire quelque chose je le fais. En plus, ça va t'apprendre à suivre les ordres un peu. Sur le champs de bataille il y a un leader ou une hiérarchie mais il y a une chose d'importante. Si ton supérieur t'ordonne quelque chose, même si tu trouve cela stupide, tu le fais.

Je penche ma tête vers mon bras. J'ai là tout ce qu'il me faut pour faire le texte à la voix et c'est ce que je ferai. C'était se servir de ses avantages. Ce que Shawn offrait l'était sûrement d'un certain point de vue mais là n'était pas la question. À la place de Véga, de toute façon, j'aurais placé un mouchard ou je nous aurait suivis pour être certain que le travail ce fasse comme il le faut. Je passai mes doigts sur mes yeux et je me calmai. Je regardai autour de moi et je reconnus une fille un peu plus loin. Elle était dans mon cours de littérature. Shawn ne m'en voudrait pas de lui demander de la charmer. Elle n'était pas laide.

-Vois cela d'une autre façon. On peut demander de l'aide mais pas se faire remplacer. Tu vois la fille là bas? Elle se nomme Sophie. Elle est en littérature avec moi et est excellente en français. On peut lui demander de l'aide avec tes avantages. Mais elle ne dois pas faire notre travail à notre place. Si tu as envie de lui demander de nous aider. C'est très bien, mais n'oublie pas de spécifier que nous faisons cela pour nous améliorer et qu'elle ne doit pas faire le travail à notre place.

J'empruntai un des livres de Shawn titré parfaitement « La sociologie de l'américain moyen ». Si ça nous était pas utile, il y avait un problème c'était certains. Je l'ouvris et lus l'index. J'avais surement l'air un peu en colère alors qu'en faites, je me renfrognais. Pas à cause de Shawn, mais à cause de cet index. Il y avait trop de thème, trop éparpillé. Il y avait trop de choses à dire et rien de simple. Connaître les détails précis me semblait de plus en plus impossible. Je comprenais que pour bien comprendre les sujets à l'étude, il fallait une connaissance générale de tas de domaine auxquels je ne m'étais pas... attendez un peu. Mais si, je comprenais et j'arrivais à mettre en contexte. Ma chasse. J'avais chassé des tas de personnes et ainsi j'avais appris comment différente personne réagissait différemment aux même stimulis selon leurs habitudes et leurs connaissances.

-Shawn. Je crois que je comprend pourquoi on doit faire ça. Quand je chassais. J'ai appris que tous le monde réagissait selon leur personnalité mais au fond, il y a des choses pareilles chez tout le monde. Des choses qui dépendent de l'endroit d'ou nous avons été élevé. Tu vois ce que je veux dire?

Sujet: Re: Une dissertation pour Vega (avec Lucifel) Lun 4 Jan 2010 - 23:29

Lucifel ne fut pas très enchanté par cette idée que je venais de lui suggérer. En d’autres mots, il me supplia de travailler afin de prouver à Véga que nous allions être fidèle en temps de missions. Il illustra même ses propos par un exemple. Si celui-ci se faisait cribler de balles, étais-je pour lui enlever moi-même ou allais-je courir vers une infirmerie pour charmer une infirmière et ainsi me remplacer ?

- Dur à dire ! Disons que je suis un peu sensible au sang… tu vois… si tu ne veux pas avoir un évanoui sur la conscience, il vaudrait mieux laisser cela entre les mains d’une vraie experte !

Découragé, Lucifel se contenta de soupirer en m’empruntant un livre. Il se mit à le feuilleter devant moi. Pour ma part, je n’eus point le choix de continuer à travailler, ne désirant pas abandonner mon coéquipier pour rien au monde. Vous savez… il a de l’argent lui !

Ce que je trouvais cependant injuste était que je le voyais pianoter sur son bras, sachant que cette partie de lui faisait partie de lui et que moi-même ne pouvait profiter d’une solution qui était pourtant si simple. J’étais désespéré au point d’avancer l’ordinateur le plus près vers moi et d’y créer un nouveau fichier afin d’y débuter mon travail. Je commençai le traitement de texte :

*Nom : Shawn Spencer, Titre : « La psychologie de l’américain moyen pour les nuls »*

Terminant cette mise en page, je réalisais que le pire était à venir. Je prévoyais une dure soirée suivi d’un long mal de tête. C’est alors que mon collègue m’interrompu à nouveau, me proposant un nouveau plan. Charmer sa camarade de classe pour lui demander de l’aide.

- Et c’est mieux que mon plan, j’imagine ? JUDAS !!!

Je disais heureusement ces paroles avec un brin d’humour. Je n’en voulais pas du tout à Pinnochio 3000. Au contraire, j’étais heureux de le voir plier à un certain compromis. Sur ces paroles, je tournai la tête afin de jeter un œil sur cette fameuse fille qui accompagnait mon ami lors de ses cours. Une fille habillée d’une camisole rose et d’une passe rose entre ses cheveux bruns était installée face à l’étagère des romans policiers, feuilletant une œuvre d’Agatha Cristie. Je me tournai à nouveau vers Lucie afin de lui poser une question avant de m’exécuter.

- Tu parles d’elle ? Tu veux que je la charme ? J’espère pour toi qu’elle n’a pas de petit ami.

Je continuai d’analyser la situation alors que Lucifel se mit à faire la constatation du siècle : celle de faire un parallèle entre ses missions de chasse et ce travail. Sur cette réflexion, je ripostai :

- Et moi, je fais quoi ? J’évalue la psychologie des humains par rapport aux séries télé que j’ai écoutée ? Bon, chut ! Tu me déconcentre dans ma chasse à la demoiselle !

Je retournai ma tête vers ma proie qui n’attendait que mes spores afin de tomber dans mon charme instinctif. Dépourvu de motivation, je tentai de rester assis tout en sécrétant ce gaz qui allait très bientôt se rendre jusqu’à elle, soit à cinq mètres de moi.

Après une minute ou deux, je vis que les jambes de la fille semblaient plus fragiles. Elle semblait désorientée par le gaz. Ses réflexes lui ordonnèrent de regarder partout autour d’elle, à la recherche d’un mâle charismatique (C’est moi ca !)

Son visage se tourna vers notre table alors que je lui envoyais la main, lui faisant signe de s’approcher. Sur cette demande mimée, elle accourut vers moi, m’offrant un câlin amoureux afin de la sécuriser. Suite à ces preuves d’affections, je me tourna vers mon coéquipier afin de lui demander conseil :

- Alors ? On lui demande quoi ? D’écrire à notre place ? De chercher des informations ? Elle pourrait même nous masser les épaules s’il le faut !

Sujet: Re: Une dissertation pour Vega (avec Lucifel) Ven 15 Jan 2010 - 20:03

Je rigolai, semble-t-il sincèrement, à la demande de Shawn alors qu'au fond, j'avais envie de lui mettre une baffe pour le corriger. Sophie s'assit près de Shawn, réclamant des câlins. Je me demandai alors si mon collègue pouvait limiter son émission de spore pour ne pas créer un vent d'amour incontrôlable mais juste un intérêt puissant. Enfin, je vais faire avec.

-Salut Sophie, ça me fais plaisir de te revoir. Moi et Shawn avions un travail à faire alors en sachant que tu es excellente en anglais. Ça nous ferais plaisir que tu nous donne un coup de main pour l'écriture.

Évidemment, cette dernière folle d'amour, accepta d'aider son petit Shawn à la crème et donc moi, alternativement. Comme je n'avais pas besoin de massage pour l'instant. Je commençai à parler travail avec Shawn. Sur ce que nous devions faire à mon avis. Je voyais mal Véga apprécier l'humour alors nous allions devoir être sérieux sur ce travail. Ensuite, je mentionnai que nous devions nous concentrer sur ce qui serais utile lors de nos missions avec la Squad Alpha. Vous auriez du voir Sophie lorsqu'elle apprit que son nouveau béguin immédiat appris qu'il était un membre de Squad et qu'il allait risquer sa vie comme un grand et incroyable super-héro. Elle était dans une espèce de folie quand à moi, apr`;es tout pour l'instant Véga n'avais semble-t-il pas prévu quelque chose de vraiment héroïque. Malheureusmement.

-Bon, je dis que nous commençons par la réaction de civiles non-entraîné lors d'une attaque puis que l'on passe a leurs homologues entraînés de façon sommaire soit par un passage court dans les forces armées ou quelque chose dans le genre puis par les personnes vraiment entraînés comme l'armée et la police. Ainsi, nous allons avoir appris la base sur les types principaux de personnes. Qu'es-ce que tu en dis?

J'avais vu un livre qui se concentrait sur les cas de crise en présence de civils. Mais ou es-ce qu'il avait été mis encore. C'est alors que j'entendis quelqu'un tousser légèrement derrière nous. Je levai les yeux pour voir la jeune bibliothécaire qui était présente à nôtre arrivée. Sauf qu'elle était... transformée. Ses longs cheveux bruns lui tombaient au dessous des épaules, sans lunettes ni broches. Avec des vêtements qui semblaient sorties de la garde-robe de quelqu'un avec du goût. Elle s'excusa et demanda pourquoi elle avait impression qu'elle avait oublié quelque chose qu'elle nous devait. Je baissai mes yeux vers Shawn.

-Je ne vous ai pas parlé alors vous ne me devez probablement rien. Shawn?

Je ne sais même pas comment à ce moment là, l'idée que Shawn ait pu manipuler la bibliothécaire ne me vint même pas à l'Esprit. Peut-être à cause de sa réaction lorsque je l'avais fait embrasser passionnément une personne âgée pour me permettre de réparer l'avion qui nous apportait en Italie. Enfin, sait-on jamais, il lui avait peut-être demander de l'aide pour trouver des livres, ce seraient tout à fait acceptable.

Sujet: Re: Une dissertation pour Vega (avec Lucifel) Ven 15 Jan 2010 - 21:41

Le fait de travailler sur une rédaction ne m’enchantait guère. Mais travailler sur une rédaction en compagnie d’une jeune et belle fille que je venais fraichement de charmer me plaisait semblait plus me motiver. Le plan de Lucifel était une grande réussite. Nous venions d’ajouter une nouvelle coéquipière, qui, contraire à sa propre volonté, se proposait dans la rédaction du texte. Me lâchant quelques secondes pour y déposer les doigts manucurés sur le clavier d’ordinateur, elle se tena prête pour écrire tout ce que nous allions lui dicter.

Lucifel, toujours considéré comme étant le cerveau du clan, proposa de traiter sur un sujet plutôt complexe. Démuni de cette connaissance, je regardai mon collègue, le sourcil surélevé, d’un air interrogatif.

- Mince Lucie ! Me dis pas des phrases comme celles-ci ! J’vais me mettre à saigner du nez… Mais si tu veux que l’on parle de ça, je n’y vois aucun inconvénient ! J’ai rien compris mais ca me semble être un sujet idéal !

Nous étions désormais prêts à nous mettre au travail. L’amie se chargeait d’écrire, Lucifel de dicter… et moi, j’étais responsable à la propreté de mon nez. Enfin… j’étais aussi responsable à trouver des informations mais malgré le fait que j’avais un livre ouvert devant moi ne signifiait pas nécessairement que j’y comprenais le contenu instantanément. Heureusement pour moi, cette imbécilité venant de moi semblait se dissiper lorsque Sophie entendit la nouvelle que nous étions les fameux mutants de l’équipe Alpha, l’équipe qui représentait l’Institut à de nombreuses occasions.

Son regard décrocha de l’écran de l’ordinateur afin de les jeter sur ma personne pour mieux m’admirer. En effet, ce rang avait beaucoup d’effet pour les dames, ce que je ne critiquais pas. Cependant, le moment était mal choisi pour admirer Shawn Spencer. Je claqua des doigts devant Sophie afin de la forcer à continuer de travailler.

- Sophie ! L’écriture avant ! Le lèche-vitrine après !

Nous n’étions quand même pas pour rester ici indéfiniment. J’avais une vie et Lucifel aussi. De plus, les minutes s’écoulaient si rapidement. Nous n’étions quand même pas pour échouer à ce premier caprice venant de Véga.

Je replongeai la tête dans mon livre lorsque nous entendîmes des bruits de pas derrière nous. Lucifel et Sophie se retournèrent, curieux de découvrir qui venait nous rejoindre. Je fis de même. Sur le coup, mon visage s’allongea, voyant la bibliothécaire totalement relookée.

*Mince ! Elle l’a vraiment fait ! Moi qui croyait que mon pouvoir s’estompait après quelques mètres… Se pourrait-il que… ? *

Mon cœur se mit à débattre. Cet événement venait de troubler mes pensées. Était-il possible que mes pouvoirs aient évolués ? Je fus tout aussi surpris, voyant l’une de mes victimes totalement retransformée. Ses cheveux étaient désormais volumineux. Et que dire de ces yeux qui n’étaient plus entourés d’écailles noires ? Ils laissaient ressortir facilement la beauté de cet ancien vilain petit canard. Un glosse rosé avait été soigneusement installé sur ses lèvres. Et ses vêtements ? Je fus épaté de constater que celle-ci pouvait posséder une camisole rouge ainsi qu’un jean cigarette noir dans son garde-robe. C’était impossible ! Pendant un instant, je réfléchis à deux théories. Soit celle-ci avait volé ces vêtements dans le garde-robe d’une de ses camarades, soit elle s’était empressée pour aller s’en chercher au magasin le plus près, ce qui était encore plus impressionnant sur l’étendu de mes pouvoirs.

Suite à l’appel de la bibliothécaire, Lucifel nia sa demande. Pour ma part, j’étais responsable de son état. Dire qu’au début, je voulais cacher cette manipulation. Voilà que maintenant, je devais admettre mes torts.

- Il semblerait que je sois un tout petit peu responsable de son état… c’est seulement intriguant de savoir que le gaz se soit rendu jusque là. C’est la première fois que ca m’arrive !

Mais bon, plus nous étions sur mon cas, plus nous manquions de temps. Je recibla la conversation vers le travail. Bien qu’ennuyeux, si nous n’avions pas terminé avant demain, j’allais être transformé en marmelade !

- Mais bon, focus ! On a bien plus urgent ! Il faut terminer ce fichu devoir sinon, on commandera une pierre tombale à mon nom demain matin sans faute !

Je me tourna vers la bibliothécaire et laissa de nouveaux spores s’évaporer dans les airs. Bien que ces spores atteignirent l’ancienne bossue, Sophie fut légèrement affectée, ce qui amplifia d’un léger la passion qu’elle avait à mon égard. Pour sa part, mademoiselle ex-rat-de-bibliothèque se dépêcha à prendre place à coté de moi, se collant la tête contre mon épaule. Comment ne pas envier une telle situation ?

Mais, encore une fois, j’appela les deux femmes à l’ordre afin qu’elles puissent se remettre au travail.

- Sophie ! Le clavier avant et le coussin Spencer après !

Je me tourna ensuite vers la bibliothécaire.

- Toi… euh… c’est quoi ton nom déjà ?
- Yolaine
- Trop laid ! Désormais, tu t’appelles Sophie 2 pour la cause ! Tu vas donc t’occuper de…

En lui cherchant une responsabilité, je décida de lui filer le livre que je tenais.

- Tu vas te charger de trouver aussi des informations sur la rédaction. Ce bouquin n’a pas beaucoup d’images. J’y comprends presque rien !

Je m’empara d’un autre livre pour aider à la recherche. Nous étions donc trois recherchistes dictant des points à l’amie de Lucifel qui inscrivait le texte sur un fichier .doc

HJ : Je n’ai rien contre le nom « Yolaine » Alors désolé si tu connais une Yolaine Razz

Sujet: Re: Une dissertation pour Vega (avec Lucifel) Ven 22 Jan 2010 - 2:21

C'était pathétique. La façon dont Shawn traitait les filles me révoltait. Elles n'étaient plus que des zombies aux ordre de sa seigneurie Psych. Et si une fille possédait le même pouvoirs, serais-je affecté de la même façon que ces pauvres filles? Obéirais-je aveuglément à une femme ainsi. J'ai toujours eu un esprit rebelle et libre alors serait-il possible que ce genre de truc n'aie pas d'effet sur moi? Peu probable malheureusement, les pouvoirs étant fait pour agir souvent sur tous les types de personnes. Comme s'ils savaient que le monde était fait d'un tas de personnes différent et que donc, ils devaient ce montrer particulièrement polyvalent. Es-ce que la mutation avait effectivement, d'une certaine façon, conscience de ce fait? Es-ce que nos gênes pouvaient entretenir une mémoire et donc se rappeler toute la diversité humaine? Il y avait des théorie qui le prétendais, je devrais tenter de les lire. Tant de chose que je dois étudier...

Lorsque Shawn admis avoir un rapport avec son état, je ne pus m'empêcher de lier cet état de fait avec la quantité impressionnante de volume qu'il avait ramené. C'était du bon travail. Sur ce coup là, j'étais tout à fait d'accord avec son idée. Il invita la jeune fille à venir nous rejoindre. Notre petit groupe de travail avait doublé, donnant de plus en plus l'impression d'un comité. Cela me mettait un peu mal à l'aise mais au fond, ce n'était pas plus mal. Yolaine étant une recherchiste accomplie, son aide nous serait utile autant que celle de Sophie et de sa maîtrise du français. Lorsque Shawn renomma cette pauvre fille sous le nom de « Sophie 2 », je jetai un regard désespéré à Shawn pour montrer mon désaccord mais je n'osai dire quoique ce soit, je craignais que les filles prennent cela pour une attaque sur leurs petit Shawnounet et tentent donc une attaque sur ma personne. Pas que je ne pouvais pas me défendre mais au fond, ce ne sont que deux filles innocente après tout.

-Bon alors on s'y met. Pour la première partie. Comment réagirais le citoyen moyen. Prenons par exemple une mère de famille et un homme de nôtre âge tiens.

Et le travail commença à nouveau. Ça avançais rapidement. Yolaine était d'une efficacité qui frôlait le monstrueux. Sophie tapait sans se plaindre, sinon que de cajoler un peu Shawn de temps à autre. Elle enjolivais un peu les phrases, structurait nos idées et moi et Shawn faisions le reste du travail. J'avais l'impression que ce n'était pas grand chose mais c'était un minimum. Créer des liens psychologique entre les données était ma force alors j'y arrivais. J'aurais quand même aimé avoir l'impression de faire plus que 10% du travail.

-Bon, on doit approcher de la fin. Le dernier paragraphe maintenant. Une conclusion pour tout cela. Tu as une idée en particulier Shawn?

Sujet: Re: Une dissertation pour Vega (avec Lucifel) Ven 22 Jan 2010 - 15:41

Avec l’aide de mes deux nouvelles amoureuses, le travail avanca fort rapidement. Lucifel se concentrait sur chacune des idées, suivi par « Sophie 2 » l’accompagnions dans cette recherche en proposant aussi quelques idées. Quelques heures suffirent pour avancer la rédaction du texte. Les doigts de Sophie, la camarade de classe de Lucifel, tapaient sur le clavier à une telle rapidité que cela me donnait l’impression qu’elle rédigeait le texte en morse.

Nous approchions de la fin. Il ne nous manquait plus qu’une conclusion. Que dire de plus ? Toutes les idées semblaient être dites à l’intérieur du texte à différents endroits. Le fruit de nos recherches avait été planté à l’intérieur de nos écrits. Il nous fallait donc user d’astuce por terminer ce travail à l’aide d’une belle boucle pour conclure le tout. Je cherchais une idée alors que Sophie fit part de ses connaissances tout en me faisant les beaux yeux :

- Une conclusion nécessite un retour sur les points que nous avons discutés ainsi qu’un exemple sur la vie quotidienne afin d’obtenir une ouverture sur un nouveau débat, chéri ! Pourquoi ne pas ouvrir une parenthèse sur un sujet politique ?

Sophie, en plus d’être resplendissante, possédait une si grande intelligence. J’étais admiratif face à ses propos. Ces informations nous étaient essentielles afin de mettre la clé à la serrure de ce travail écrit. Je proposa donc une idée :

- Mmmm… Pourquoi ne pas ouvrir un débat sur la compétence d’un maitre de squad, que, puisque la psychologique, la moral ainsi que la philosophie change quelque peu pour chaque américain moyen, que cela peut être de même pour chaque membre d’une squad, de même que pour un adversaire. Nous pourrions soulever le point qu’un chef de squad a le choix de devenir gentil ou chiant ! Mais ses actes auront quelques répercussions sur l’efficacité de l’équipe, ce qui d’ailleurs fait un parralèle à l’histoire de l’Amérique grâce à l’influence de certains chefs politiques comme Bill Clinton et Georges W. Bush. Lorsque nous étions dans les années de règne avec Clinton, nous ne savions pas grand-chose sur les conflits, mis à part le fait que nous savions qu’un président pouvait s’inviter des secrétaires dans la dos de sa femme. Mais lorsque nous avons eu Bush, les américains ont connus la honte de la guerre. Alors nous pourrions dire qu’une équipe efficace ne dépend que du comportement du chef.

L’idée était bonne. De plus, cela me permettait de coincer Vega encore une fois :

- Et nous pourrions terminer le texte en disant : Alors Vega ! Ne t’enfle pas la tête sinon, tu nous amèneras tous vers la mort ! Fin ! Alors ? Qu’en dites-vous ?

Les deux coéquipières, noyées par la force d’attraction de mon charme ne purent répondre qu’à l’aide d’un gros câlin. Mais le choix ne dépendait qu’auprès de Lucifel qui possédait toute sa tête.

Sujet: Re: Une dissertation pour Vega (avec Lucifel) Lun 25 Jan 2010 - 16:02

Bon, je ne peux pas dire que je trouve que c'est une mauvaise idée. En faites, je la trouve particulièrement réussi et je hoche positivement de la tête. Il faut juste que Sophie aie la présence d'esprit de ne pas mettre sur papier de la même façon que Shawn l'a dit. Il fallait rester poli quand même ou c'était certains que Véga allait choisir d'être le plus « chiant » des « chiants » comme l'a dit Shawn. Sinon, j'étais quand même impressionné de la bonne idée. Sauf lorsque Shawn dévoila la phrase clé de la fin du texte. Là je n'étais pas du tout impressionné, je soupirai même un peu.

-Non cette phrase va forcément nous amener un joli sermon inutile de la part d'un des professeurs les plus puissants de l'école. Je préférerais autant garder ma tête sur mes épaules si tu n'y vois pas d'inconvénient. Mais c'était excellent comme conclusion, la première partie. Je crois que Véga ne va pas trouver trop de choses à dire à cela. Enfin, si il va trouver, mais il va devoir chercher un peu plus que ce à quoi il s'attendait, du moins je l'espère. Alors je crois que ça y est, notre texte est sur la fin. Minuit à peine, je ne m'attendais pas à ce que ça puisse aller aussi vite. Merci les filles de votre aide. Je ne sais pas ce que vous en dites mais moi j'ai faim, un petit repas avant d'aller se coucher sa vous dis? C'est moi qui cuisine!

Le petit groupe mit donc un point final au texte en 5 petites minutes puis descendirent à la cuisine, prêt à se rassasier. Comme Shawn en avait déjà fait l'expérience, Lucifel se montrait un excellent cuisinier. Il prépara un chaudron de Spaghetti sortit un cannage de sauce à la viande. Tourbillonnant principalement autour de la sauce qu'il avait mis dans un chaudron sur le poêle, il y mit différent ingrédients pour rehausser un petit goût sucré et piquant. Il aurait aimé faire sa propre sauce mais cela était bien trop long alors ça devrais être suffisant. Même avec une base de qualité moindre, Lucifel fut apte a créer une petite merveille au goût. Il déposa le tout dans 4 bols et parsema le tout de formage râpé. Il tendis ensuite les plats à ses compagnons de travail.

-A notre excellente équipe de travail.

Dit-il en prenant une première bouchée. C'était pas trop mal. Il aurait aimé faire bien mieux mais ce genre de cannage n'était pas de grande qualité. C'était bien dommage.

HJ: Je te laisse finir. Après ça, au lit tout le monde ^^

Sujet: Re: Une dissertation pour Vega (avec Lucifel) Lun 25 Jan 2010 - 17:41

Lucifel avait raison ! Jamais Vega n’allait laisser passer une phrase aussi provocatrice que cette conclusion venant de mon cru. Je me plia donc à la demande de mon collègue afin de trouver une meilleure tournure. Il était fondamental de nous éviter une nouvelle corvée de devoirs. Celle-ci était déjà de trop !

Sophie s’occupa de rédiger les dernières lignes. Finalement, le point final apparut sur le texte à l’écran. Exprimant la victoire sur cette épreuve, je levai les deux points en l’air, souriant à la fin de cette rédaction.

- FIN ! THE END ! Plus rien ! Plus besoin de se casser la tête ! Faut fêter ca ! Tout le monde dans le spa !

Cette idée sembla plaire à filles hypnotisées par mon propre charme. Cependant, elles n’avaient pas de poids sur l’avis de mon collègue qui constituait 100% de son libre-arbitre. Il proposa plutôt une solution moins douteuse : celle d’aller casser la croute à la cuisine. Franchement, je ne m’opposai pas à cette idée. Mon ventre commençait à crier famine depuis un certain temps. Je hocha donc la tête afin de suivre cette bonne idée.

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- MMMMM !!!! Un pur délice encore une fois ! dis-je la bouche pleine de spaghettis.

Ce repas était en d’autres mots la récompense à tout ce dur labeur que nous avions donné aujourd’hui. Nous étions réellement à féliciter, même si ce travail avait demandé l’aide forcée de deux charmantes filles qui partageaient ce repas en notre compagnie. Je les voyaient en train de déguster ce repas tout en me regardant. Les voir agir me faisait comprendre une chose.

*Mince ! Ces filles vont certainement venir me casser la figure lorsqu’ils ne seront plus sous le charme !*

FIN DU RP !

» En casino avec 100$ pour ressortir avec 10 000 fois sa mise
» le bel au bras dormant [Vega]
» un kit pour Lucifel ?!?