Le lotus bleu (PV Melinda, Shawn et Tabitha)

Sujet: Le lotus bleu (PV Melinda, Shawn et Tabitha) Lun 26 Oct 2009 - 2:01

Le lotus bleu, bar réputé pour ces solitaires qui aimaient avoir la tranquillité tout en buvant un breuvage alcoolisé. Les gens venaient la plupart du temps pour y faire de nouvelles rencontres et ainsi élargir leur cercle d’amis. D’autres venaient simplement pour réfléchir à toute cette vie qu’ils venaient de gâcher. Il est donc normal que les clients qui fréquentaient ce lieu étaient en grande majorité des personnes qui avaient un esprit d’indépendance et même désiraient se démarquer de ces personnes qui préféraient mieux rester chez eux à lire un livre devant un feu de foyer habillé d’une robe de chambre.

21 :00 venait de sonner. Les lieux étaient plutôt calmes. Les serveuses pouvaient donc profiter de ce moment pour faire un peu de vaisselle. La majorité de ceux qui étaient dans le bar à cet instant étaient en grande majorité seuls dans leur coin. Heureusement, il n’y avait aucune bande qui venait troubler ce calme plat dans un lieu que je préférais visiter de temps à autre. Le jukebox m’offrait une musique d’ambiance digne des années 90, année ou je n’étais qu’un jeune enfant ne se doutant pas que plus tard, il ne me suffisait que d’une petite concentration pour charmer une fille en un instant. Cependant, je pouvais voir qu’un tel pouvoir pouvait représenter de grandes responsabilités. J’avais déjà vu ce qui pouvait arriver lorsqu’un tel don était mal utilisé. Je me souvenais de cette nuit ou un type masqué s’était servi d’une copie de mon sang pour recréer les toxines que je produisais pour faire tomber à ses pieds des tonnes de filles et en faire une armée personnelle. J’ai pu voir que même si l’on croyait avoir le dessus, on finissait toujours par payer. L’instinct était peut être facile à berner mais le cerveau pouvait troubler un jugement instinctif.

J’étais donc au fond de la salle, jouant au billard en grand solitaire que j’étais. Ce soir-là, Evelyn ne m’avait pas accompagnée. Il fallait admettre que depuis ce soir ou nous nous étions voués notre amour, il était difficile de nous voir par la suite. Soit j’étais en mission, soit c’était elle qui était occupée. Fréquenter une fille dans un institut de mutant résolu au silence n’était pas une simple affaire.

Écoutant de la bonne vieille musique, je m’amusai donc à empocher les boules multicolores dans un ordre de 1 à 15. Mais cette soirée était à première vue plutôt banale. Remarquant les serveuses qui étaient beaucoup trop occupés à essuyer les verres, je m’infligeai un petit jeu amusant : Combien de temps est-ce qu’une serveuse peut résister avant d’être affectée par les toxines de mon corps ? J’avais auparavant fait certaines expérimentations. Cependant, puisque les candidats étaient des mutantes, je finissais toujours par regretter de telles expérimentations. Mais cette fois-ci, qu’allais-je risquer ? Tout était sur ! Cette jeune brune aux yeux noisettes n’allait pas me foudroyer bêtements.

J’entrai donc dans le jeu. Me concentrant, je laissais évaporer un peu de mon gaz dans les airs en direction de ma nouvelle victime. Après quelques secondes, elle jetai un coup d’œil vers ma direction pour ensuite retourner à ses travaux. Mais cela ne tarda pas qu’elle envoyait un nouveau coup d’œil sur moi. Elle tenta de se concentrer sur ses tâches du mieux qu’elle put mais rien à faire ! Son visage devint rouge. Elle ne pouvait plus contenir cette chance qu’elle avait de socialiser avec le type qui venait de s’emparer de son cœur. Aussi déterminée, elle se dépêcha de contourner le comptoir pour venir me voir. Son instinct professionnel tenta se garder le dessus. Cependant, ses mots la trahirent :

- Alors beau mec ! Veux tu que je te serve quelque chose ? Tu es si beau que j’ai envie de te l’offrir.

Cette inconnue tentait de se tenir grâce au rebord de la table de billard mais ses jambes étaient beaucoup trop enivrées pour résister à un tel sentiment d’amour artificiel. La bouche grande ouverte et n’ayant que d’yeux pour moi, je décidai de lui répondre avec un charmant sourire :

- Vous êtes vraiment gentille ! Je vais donc vous prendre une petite Sangria….

Et quelques ailes de poulets s’il vous plait ?
La jeune femme n’attendit pas et fonça vers la cuisine pour préparer un met digne d’être mangé par ce doux étalon qui venait de lui parler. Pour ma part, je camouflais un petit rire en pensant à toutes les belles choses que ce pouvoir mutant pouvait avoir parfois !

- Je devrais venir ici plus souvent !

J’attendis ma commande tout en terminant ma partie. Ce que j’ignorais cependant était que je n’étais pas le seul mutant à l’intérieur du bâtiment.

Invité

Il faisait noir, ce fut une soirée plutôt fraîche avec de la brume qui couvre les rues les moins éclairées et les moins populées de maisons et de bâtiments. Toute la journée a été humide et c'est maintenant qu'on en paie le prix. En fait, ce n'est pas vraiment les piétons qui en paient le prix, à moins d'utiliser les ruelles sombres et lugubres sans arrêt, mais les conducteurs. S'ils n'ont pas de phares anti-brouillards, ils éprouvent de la difficulté à rouler en sécurité et en confiance dans les rues de New York.

Comment peut-on avoir confiance en roulant en voiture? N'importe qui peut sortir de nulle part et sauter en avant de la voiture pour mettre fin à ses jours ou simplement parce qu'il a trébuché sans le faire exprès et l'impact peut s'avérer fatal. C'est la même chose avec les chats ou les chiens errants qui figent par la peur devant deux phares lumineux qui leur foncent dessus à haute vitesse. Les gens se sentent parfois coupable de l'accident, mais il faut se dire qu'un jour ou l'autre, la mort emporte toute vie qu'on le veuille ou non.

À travers cette brume épaisse, je marchais, habillée d'un noir total, de la tête aux pieds. J'avais un manteau fait d'un bon tissu qui me couvrait une grande partie du corps. J'avais le capuchon sur la tête par vieille habitude. Si je ne l'avais pas, c'était comme s'il me manquait quelque chose à quelque part...comme si j'étais nue de la tête. Parfois, il m'arrivait d'avoir froid au crâne alors qu'au reste du corps, la chaleur y est présente. Dans cette noirceur quasi-totale, on n'y voyait pas la lune, ni les étoiles dans le ciel.

Ce soir-là, je décidai de me rendre dans un lieu public où bien des gens y passent leur soirée pour relaxer ou jaser comme des amis. J'avais des faux papiers en main et je pouvais les utiliser à ma guise. Après tout, mon apparence ne me fait pas passer pour quelqu'un de douze ans... J'ai l'air plus vieille que mon âge réelle et je ne sais toujours pas pourquoi... Il y a des gens qui n'ont pas l'air de faire leur âge mais cela reste toujours un mystère.

Je traversai une rue en regardant des deux côtés et arrivai devant la porte d'entrée d'un bar qui s'appelle «Le lotus bleu». L'homme grand et batti à la porte d'entrée me demanda deux pièces d'identité valides pour me faire entrer. Je lui montrai deux cartes avec mes trucs avec une date de naissance qui ne m'appartient pas du tout. Il me laissa entrer en me souhaitant de passer une bonne soirée. Je lui renvoyai la pareille et pénétrai dans cet endroit.

Il y avait plusieurs personnes, mais pour la plupart, ils étaient assis en solitaires à diverses tables. Je me dirigeai vers le comptoir du bar et m'y assieds en enlevant ma capuche pour ne pas avoir l'air d'une voleuse. Le barman me demanda ce que je voulais, je lui répondis rien pour l'instant. La barmaid passa en vitesse pour servir un homme qui jouait au billard. Je ne portai pas attention à ce qu'ils disaient, mais la femme s'en alla plus rapidement dans les cuisines qu'elle s'était dirigée vers lui. Je poussai un soupir en mangeant les arachides gratuites sur le comptoir.

Je me levai ensuite d'un bond et marchai vers l'homme à la baguette de bois. J'avais un pas léger et décidé. J'attendis qu'il fasse son coup pour lui demander d'un ton plutôt sympathique et chaleureux:

Je peux me joindre à vous?

Je retirai mon manteau et le mit sur mon épaule pour avoir moins chaud...

Invité

Tabitha Smith était partie aujourd'hui de chez elle pour se reposer un peu. Il était très rare qu'elle soit aussi inquiète, elle avait maintenant deux choix possibles. Travailler dans une compagnie privée subventionnée par le gouvernement américain ou rentrer dans un groupe criminel de Suprématie mutante. Il n'avait pas une grande différence, quand même et Tabitha s'en foutait un peu, ce qu'elle l'intéressait est de survivre. Tabitha a été toujours une femme remplie de contradiction. Elle n'aimait pas voir les gens mourir, mais elle les tuait parfois. Elle était dans le Lotus bleu, un petit bar de Manhattan ouvert seulement le soir près de Chinatown. Elle avait déjà rentrer dans le bar pour prendre quelques bières pendant sa jeunesse. En tout cas, cela faisait assez longtemps. Elle ne voulait pas encore créer quelques controverses à cause de son pouvoir de mutant.

Elle s'était prise une table de billard pour elle, mais elle détourna rapidement le regard pour fixer son regard vers un homme. L'homme était en train de draguer Cynthie. Premièrement, c'est impossible de draguer Cynthie et deuxièmement, c'était une loi de la physique quantique. Cynthie s'était mariée avec un jeune entrepreneur, il y de cela quelques mois. Tabitha la connaissait assez bien, elle était très chrétienne et fidèle, malgré son travail. Cet homme ne va pas briser son mariage, il était hors question que ce petit truand de bas étage brise son mariage. Cynthie était beaucoup trop gentille pour se faire briser le cœur, c'était monstrueux de la part de celle-ci, de se faire draguer par un crétin sans colonne.

Tabitha décida d'intervenir, ce n'était pas temps de laisser Cynthie à faire des conneries avec un autre homme. Elle arrêta la jeune femme avec sa baguette, avant que celle-ci l'apporte à l'homme. Tabitha avait prise la commande de l'homme.

-Qu'est-ce qu'il se passe avec toi? Je croyais tu aimais vraiment bien John. Alors, va servir les autres clients et ne revient plus jamais le voir, je vais m'en occuper et te donner l'argent après.

Dit-t-elle doucement en prenant Cynthie par son collet. Elle se dirigea vers l'homme avec un regard de frustration. Elle n'était pas d'humeur avec ce genre d'homme.

-Cela fait six dollar! Et je te suggère de ne plus jamais t'approcher d'elle, sinon tu vas te retrouver dans un hôpital. Frustra Tabitha en regardant l'autre femme qui venait d'arriver. C'était un véritable coureur de jupon ou quoi? Tu peux baiser avec n'importe qui, sauf elle. C'est un manque total...

Tabitha qui était en train de faire un discours assez frustrant contre l'homme, était en train de ralentir. Tabitha était en train de tranquillement de changer son regard, un regard de questionnement envers le jeune homme.

Sujet: Re: Le lotus bleu (PV Melinda, Shawn et Tabitha) Lun 26 Oct 2009 - 15:03

Je croyais sincèrement avoir la tranquillité et la solitude ce soir. Par contre, une étrangère vint me rejoindre alors que j’étais en train de tenter un coup ricochet sur le rebord de la table afin que ma boule blanche vienne percuter la 9 et ainsi tomber dans le trou. Le dame me demanda s’il était possible qu’elle se joigne à moi. Sans même la regarder, je répondis sans hésiter :

- Non non ! Il n’y a pas de problèmes ! Ces lieux sont à tout le monde ! Vous faites ce que vous voulez, vous savez ?

Je tentai un nouveau coup au billard mais cette fois-ci, je rata bêtement mon coup, n’ayant pas fait les bonnes mesures de distance et d’angle. Ce coup malchanceux me fit aussitôt décrocher de la partie pour me tourner vers la dame qui m’avait précédemment parlée. En voyant son visage, je fus pétrifié. Son visage était si beau, si pur. Cette fille semblait à première vue si mystérieuse. Cependant, étant venu me demande de la compagnie, j’en déduisais qu’elle se cherchait quelqu’un à qui parler. J’avançai ma main afin de serrer la sienne :

- Au fait, je me nomme Shawn Spencer ! Et vous êtes ?

Je croyais qu’une très belle soirée allait s’annoncer quand soudainement, une autre fille aux cheveux blonds et au look sportif s’approcha de moi avec ce que j’avais commandé précédemment. Elle me tendit la Sangria ainsi qu’une assiette d’ailes de poulets en me dictant le cout de ce met. Mais ce n’était pas tout. Elle se mit à m’injurier, comme si je venais d’accomplir quelque chose d’horrible ! Mince ! Je ne voulais pas que cette fille vienne troubler cet instant. Je voulais qu’elle se calme. Peut être avait-elle mal interprétée ce qu’elle avait vu. Néanmoins, je ne voulais pas causer de guerre.

Étant un mutant, le gouvernement allait certainement se lancer dans une nouvelle chasse si une bataille allait être déclenchée en ces lieux. Si l’on venait à apprendre que j’étais l’un des élèves de l’institut Charles Xavier, c’en était fini pour la couverture d’un simple orphelinat. Mon devoir était de calmer les esprits de cette folle hystérique ! Je laissai donc évaporer quelques petites toxines dans les airs afin de lui calmer l’esprit.

L’esprit avait souvent tendance de se calmer lorsqu’on pouvait apercevoir l’amour que notre cœur avait choisi. Bien entendu, je venais jouer avec les émotions de deux pauvres victimes qui n,avaient pas demandés cela ! Mais, usant d’une infime dose, j’étais sur qu’elles n’allaient pas m’embrasser langoureusement. De toutes manières, à quoi bon ? J’étais déjà fidèle à une personne, soit ma douce Evelyn !

- C’est bon… je suis désolé ! Je ne voulais pas lui infliger de problèmes ! Je voulais seulement passer une commande et elle m’a proposée de payer à ma place ! Mais si vous dites que j’ai été irrespectueux, j’en suis vraiment désolé ! On fait la paix ?

J’en venais vite aux conclusions. Il fallait dire que je n’aimais pas m,attarder aux conflits, surtout si ceux-ci étaient basés sur des malentendus !

Invité

Je venais à peine d'arriver à la table de billard de l'homme que sans même me demander si je le dérangeais, je lui demandai si je pouvais le rejoindre. Il me dit, sans même poser un oeil sur moi, sans même savoir de quoi j'avais l'air, que je pouvais le rejoindre. Woah, c'est génial ça! Un mec sans préjuger. Et si par ma voix, reconnaissant que j'étais une femme, il voudrait me voir jouer et me reluquer plutôt que de se concentrer sur la partie? Bah, qu'il fasse comme il veut. Après tout, je ne compte pas le suivre jusqu'à chez lui ce soir. Enfin, peut-être jamais. C'est pas que ce n'est pas mon genre de mec, c'est seulement que je n'aurais jamais envie de le faire avec un pur inconnu...

J'observais l'homme en diagonale en train de jouer. J'attendis qu'il engage la partie pour le suivre. Juste en observant les gens jouer à ce jeu, j'ai appris à jouer sans y jouer. Il rata son coup et décrocha enfin ses yeux de la table pour me regarder. Je vis ses yeux présenter une expression qui était surprise, mais à la fois, comme si je l'intimidais. Je me contentais de sourire sans dire un mot. Par contre, lorsqu'il me présenta sa main et se présenta lui-même. Je continuais de sourire et me présenta à mon tour en lui serrant la main fermement:

Melinda Kuvotchiva. Ouais, ça fait plutôt étrange et peu commun comme nom de famille, mais il faudra vous y faire Monsieur Spencer!

Je ris un peu et garda mon magnifique sourire à portée pour détendre l'atmosphère. La soirée commençait plutôt bien. Je venais de faire une nouvelle connaissance plutôt sympathique. Enfin, il savait mon nom et je savais que je lui faisais peur juste en le regardant, donc... Je ne pense pas qu'il ne me veuille du mal, mais je devrai être prudente parce qu'on ne sait jamais sur qui on peut tomber.

Une femme plus âgée d'apparence que moi arriva, vraiment pas de bonne humeur et se mit à dire des bêtises à Shawn. Je me sentais mal à l'aise face à cette situation et je décidais de ne pas intervenir. Je savais que ce n'était pas la faute de l'homme puisque c'était la dame qui s'était jetée sur lui pour lui offrir ce qu'il voulait. Comment est-ce que je le sais? J'ai simplement vu la femme presque gambader jusqu'à lui, les yeux remplis d'amour alors que lui ne semblait pas avoir un regard si amoureux que ça envers elle. C'était plutôt bizarre tout ça... Enfin, Sherlock Holmes, taie-toi.

Il s'excusa sincèrement à la dame aux cheveux blonds. Elle semblait aussi se calmer, sa montée de lait était passée. Par contre, la femme me pointait presque du doigt comme si elle était certaine que je voulais coucher avec lui. Là, je mis un arrêt à ce qu'elle dit pour me défendre. Je n'allais pas me laisser faire aussi facilement, ça non!

Ah! Alors là! Si vous croyez que j'suis quelqu'un qui va se laisser emporter juste en parlant avec un mec, vous vous trompez!

Et en plus, de quoi elle se mêlait celle-là? Je soupirai et retournai à mon coin de bar pour ne pas faire une gaffe qui pourrait me coûter mon identité...

Invité

Tabitha avait un regard plus neutre depuis quelques minutes en ignorant complètement l'autre femme, elle trouvait l'homme séduisant? Il n'était pas certes le plus beau, il était même assez laid. Cheveux noir, air maigrichon avec un peu de fond de nigaud et compagnie de Jim Carey. Peut-être que c'était seulement son petit visage doux et inoffensif pour s'excuser, mais non. Pourquoi elle le trouvait si attirant ce petit jeune? Elle soupira quelques secondes pour seulement dévisager l'autre femme.

Elle ne voulait pas quand même pas briser une relation avec un homme d'Apollon comme celui-ci. En tout cas, elle décida de prendre son temps de répondre, elle semblait assez troublée, avoir un petit coups de foudre pour une saloperie pareille. Elle commenca à prendre quelques respirations avant de répondre.

-Euh... désolée, mais je suis très protectrice envers mes amies et je compatis vraiment envers leur valeur. Comme la serveuse est très chrétienne, se faire charmer par un mina... par un autre homme, c'est assez dégradant pour moi. Je suis vraiment désolée, en tout cas, je pense qu'on devrait recommencé à nouveau sans confrontation. Et je suis vraiment désolée pour vous aussi, mais soyons franc, cet homme ressemble à un coureur de jupon.

Dit-t-elle en riant un peu. Mais, elle était à la fois assez insultante et gentille en même temps, ce qui était assez étonnant, peut-être pas assez de gaz toxique. Tabitha avait quand même un sale caractère et les relations avec les hommes, était encore plus répugnant avec elle. L'un des seuls hommes qu'elle a aimé, était encore son père, malgré la violence que celui-ci avait donné à Tabitha pendant sa jeunesse. Sa famille était reconnue pour être une famille très religieuse et avec plusieurs dogmes. Donc, elle avait toujours des grandes valeurs chrétiennes pour les relations entre les personnes.

Sujet: Re: Le lotus bleu (PV Melinda, Shawn et Tabitha) Jeu 5 Nov 2009 - 15:09

Les présentations avaient été faites. La charmante dame fut présenté sous un nom fort complexe. Dépourvu de mémoire concernant les noms de familles, j’espérai de ne jamais avoir à le prononcer à voix haute. De toutes manières, cette Melinda Couvre-chef-va ne méritait pas que je massacre son nom. Mais la suite de l’histoire se mit à s’envenimer. Lorsqu’une inconnue aux manies extraverties et brusques vint interrompre ce doux moment en venant me menacer et en traitant celle qui venait tout juste de faire ma connaissance de femme facile.

En me tournant vers Melinda Couverte-Shiva, je pouvais aisément voir la crainte dans ses yeux. Celle-ci ne voulait pas être étiqueter à une telle mentalité. J’étais d’accord avec elle. Elle défendit donc ouvertement son point, niant qu’elle était venu me voir simplement pour une histoire d’une nuit. J’étais rassuré d’entendre cela car j’étais du même avis. Cette femme aux cheveux blonds étaient tombés trop rapidement aux conclusions et n’avait pas bien analysé ce qu’elle avait vu de ma rencontre avec la serveuse. Bien sur, je tentai tant bien que mal de cacher ce secret que j’étais légèrement responsable du comportement de la serveuse, qu’elle n’était qu’un sujet d’expérimentation.

J’en vint donc finalement au stade ou je tenta de calmer la nouvelle venue en laissant sécréter ce gaz charmeur que mon corps pouvait produire afin d’envahir le cœur des dames. Bien sur, je savais qu’une trop grosse dose allait faire craquer les deux filles présentes au point de tant désirer fonder une famille avec moi. Il était donc de mon devoir d jouer prudemment.

Mais, étrangement, la dose qui s’évaporait dans l’air ne semblait pas beaucoup influencer cet interlocutrice aux allures indépendantes. Par chance, ses sentiments s’étaient apaisés et en vint même à s’excuser pour son emportement. Par contre, elle ne s’empêchais pas de continuer à me dégrader en me traitant d’un grade dont je n’acceptait nullement de mettre le chapeau, celui de coureur de jupons !

Mon visage se crispa, entendant ces mots par mes oreilles. Lors de mon existence, il existait deux choses que je détestait entendre : Qu’il n’y avait plus de croustilles dans la salle à manger de l’institut et que j’étais traité de coureur de jupon, traitant ainsi la femme comme un objet.

Bien sur, mon don ne m’aidait pas vraiment. Néanmoins, je désirais un peu plus de respect auprès de la dame. Pour cela, j’étais prêt à monter un peu plus la dose de gaz qui nous entourait, espérant ainsi obtenir un comportement aimable de la part de cette petite inconnue.

- Il n’y a pas de mal ! Je pardonne assez facilement. Cependant, vous devriez surveiller vos mots. Comment avez-vous osé m’appeler ?

Le gaz continuait de s’éparpiller afin de faire craquer cette petite chipie qui n’avait pas la langue dans sa poche. Par contre, j’avais bêtement oublié que Melinda, étant tout près de moi, allait aussi subir les effets secondaires d’un don incontrôlable lorsqu’il était envoyé dans les airs.

Invité

Tabitha se sentait encore très étrange devant la présence du jeune homme, elle semblait assez résisté en passant sa main dans les cheveux, mais le gaz était beaucoup trop puissant. Comment peut-elle trouver un homme qui semblait aussi nigaud charmant? C'était une véritable blague pour elle de tomber amoureux aussi facilement d'un petit crétin qui se promène dans un bar. Elle avait quand même rencontrer de nombreuses personnes quand elle travaillait dans la prostitution. Des hommes très laids et des hommes très beaux, mais elle n'était jamais tombée amoureux d'un homme, même si celui-ci ressemblait à Tom Cruise ou Brad Pitt. Alors, pourquoi un jeune homme aussi minable que lui était capable de la déranger autant?

Il n'était pas vraiment musclé, trop jeune pour elle et il semblait très nigaud. En tout cas, elle commença à devenir un peu plus faible dans son caractère. La respiration de Tabitha semblait un peu accélérée et elle semblait visiblement assez stressée. Elle n'était même plus capable de se contrôler. En tout cas, peut-être elle était en train de devenir folle.

-Euh... je ne sais plus vraiment, euh... je suis un peu perdue, je suis désolée, mais je ne sais pas ce qu'il se passe. Je me sens très mal. Il ne fait pas plus chaud ou je suis devenue folle?

Demanda la jeune femme en passant sa main sur son front. Elle commença à baisser les yeux avec un visage assez déconcerté. Elle semblait très troublée par sa réaction avec cet homme. Elle semblait presque en larme, elle n'en pouvait presque plus. Elle commença seulement à s'asseoir devant l'homme.

-Vous savez que vous êtes vraiment charmants?

Qu'est-ce qu'elle venait de dire, son visage semblait dégouté après ces quelques mots. Elle n'en revenait pas qu'elle venait de dire ces commentaires à un simple homme dans un bar, qui a dragué l'une de ces meilleures amies.

La proie avait mordu à l’hameçon. Que dire de mieux ? Ses yeux envahis par l’admiration de ma personne ne pouvaient mentir sur ses propres sentiments. Elle avait succombée au gaz charmeur que j’avais envoyé. Cette méthode restait fort pratique lorsque j’essayais de passer inaperçu dans un lieu public. Pourquoi ? Dans le cas contraire, si je n’agissais pas, cette fille aurait certainement tout fait pour déclencher une guerre, ce qui aurait certainement donné du fil à retordre et peut être même amener un défaut de plus aux mutants qui étaient toujours traqués par le gouvernement ou par certaines escouades anti-mutant.

Je la voyais s’asseoir devant moi, à me dévoiler son attirance sur ma beauté quasi absente. Digne d’un personnage indifférent, je n’en profitai pas mais l’invita plutôt à se relever.

- On me le dit souvent mais j’essaie de ne pas y penser… allez relève-toi ! Je ne suis pas un dieu quand même…

Je lui tendis la main afin de la remettre sur ses deux pattes. Une fois levée, je retourna vers la table de billard ou mon baton m’attendait afin de terminer ma partie. Je m’empara de lui pour retourner à ce jeu qui allait certainement bientôt terminer après une dizaine de coups. Les boules étant très bien placées me facilitaient la tâche. Alors que je frappa la blanche afin qu’elle percute la boule rouge, je teta d’introduire une conversation afin de ne pas donner l’impression d’un homme solitaire. Agir de cette facon se résumait à renier ma propre nature.

- Au fait, je crois que nous ne nous sommes pas encore présentés. Je me nomme Shawn. Je viens de …. Hill Valley...

Me tenant souvent avec Lucifel m’avait appris une chose : toujours cacher certaines informations. Pour ce cas particulier, une information vague était nécessaire afin de cacher ma résidence à l’Institut Charles Xavier.

- Et toi ?

Invité

Tabitha se sentait vraiment bizarre devant cet homme, devant ce fameux Shawn. Elle commença seulement à suivre doucement les ordres de celui-ci. Habituellement, elle donne un bon coups de pied dans les couilles et elle s'en va après. Mais, c'était vraiment bizarre comme sensation pour un vulgaire américain. C'était seulement un simple américain qui réfléchit selon ces partis génitaux avant tout. Un petit républicain, selon elle sans aucun avenir. Elle recommença à respirer doucement, puis il recommença à jouer doucement.

-Euh... je me nomme Tabitha Smith, je viens non de loin de New York City. Pour vous servir...

On dirait qu'elle était sous un grand contrôle devant ce petit homme sans grande magnifique beauté. Tabitha était un peu étonné, elle venait de dire son vrai nom à cet homme avec un peu plus de commentaire pour être visiblement charmer par ce mec. Elle soupira quelques secondes en essayant de se reprendre. Elle décida seulement de bouger un peu pour aller aux toilettes. Elle semblait essayée de se reprendre pour finalement revenir.

Elle regarda brièvement la jeune femme à coté d'elle pour peu après prendre une autre boisson. Peut-être qu'avec moins d'alcools, elle va finalement trouver son bon sens. Mais, elle ne comprenait pas encore. Peut-être dans la drogue dans sa boisson pour la piéger. Peut-être un esprit malveillant, elle regarda un peu autour d'elle, stressée. Peut-être l'une des organisations criminelles qui la recherchent ou même peut-être des policiers.

-Je pense que je vais vous quitter, je n'ai vraiment pas beaucoup de temps... en tout cas... désolée de vous déranger...

Elle commença seulement à prendre son pied pour essayer de quitter les deux membres autour d'elle, si ceux-ci voulaient faire quelques choses ou lui dire quelque chose.

Chacune de mes sorties restaient uniques à chaque fois. Si ce n’était pas une histoire relié aux mutants, il s’agissait d’une rencontre avec une personne totalement bizarre dont je ne comprenais pas les manières. Tabitha faisait partie du lot. Après s’être présenté alors que je jouais, un certain stress s’empara d’elle, la motivant à laisser seul alors qu’elle accourut avec les toilettes. Étais-ce pour se mettre belle ? Pour se relooker ? J’en ignorais la cause. Une chose était sure : j’y étais pour quelque chose. Peut être que mon gaz n’était pas avantageux sur elle. Peut être faisait-elle une réaction allergique ? Si c’était le cas, je devais rester prudent à l’utilisation de mon propre don. J’ignorais certaines conséquences. Je savais cependant qu’un bon jour, ce charme pouvait finir par se retourner contre moi.

Je n’osa pas aller la rejoindre. Pourquoi ? La mention « Toilettes pour dames » m’y interdissait l’accès. Qui plus est, qu’allais-je dire une fois à l’intérieur ? « Bonjour ! Je suis Shawn Spencer, l’idiot qui se trompe de cabinet et qui aime entrer ou bon lui semble, hohoho ! » Non mais franchement ! Je n’étais pas aussi crétin pour risquer ma réputation dans un si grand malentendu auprès d Tabitha. J’attendis donc son retour une fois qu’elle sortirait.

Je termina de rentrer quelques boules dont la noire quand je vis du coin de l’œil Tabitha, cette énergique femme aux attitudes étranges, sortir de son repère. La moindre des choses fut d’aller la revoir. Mais, étrangement, elle me dévoila qu’elle devait partir, faute de temps. Ah bon ? Si vite ? Je n’eus à peine le temps de répondre quelque chose en retour qu’elle poussa la porte du bar pour enfin se retrouver à l’extérieur et ainsi me perdre de vue. Mes pouvoirs n’avaient désormais plus d’emprise sur elle. Cette porte vitrée était son nouveau pare-Shawn.

Que faire ? La suivre ? La torturer ? Rien de tout cela ! Cette fille avait suffisamment souffert. Loin de moi était cette pensée de continuer à la tourmenter. Et de toutes manières, ce don que je possédais n’était pas en moi pour tourmenter les gens mais bien pour aider la veuve et l’orphelin. Qui plus est, choisir de courir après Tabitha nécessitait un reniement de la morale des X-men : celle d’aider les gens et de montrer que certains mutants peuvent aider grâce à leurs pouvoirs.

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