Mission de sauvetage (toit de l’OC) [X team/OC]

Littéralement envoûté par les lèvres de Carmine, Rémy en oubliait le lieu, l'endroit, l'heure, fut-il l'instant de sa mort qu'il n'aurait su prendre peur, perdu dans les méandres des sentiments, il avait pourtant juré qu'on ne li reprendrait plus, ayant cru s'endurcir de la vie, mais de nouveau confronter à ce qu'il croyait enterré au plus profond de son âme. Rémy homme attirant, rarement attiré ce retrouvait aujourd'hui dans la position qui avait été celle de nombreuses femmes dans sa vie. Le contacte de sa peau avait transformé la gourmandise en addiction, ne pouvant détacher ses doigts de la douce qui faisait doucement tomber ses vêtements, dévoilant son corps tuméfier par le combat qui laissait apparaître bien d'autres cicatrices, la belle chérissant chacun de ses muscles l'étrennant fortement dans ses bras. Pauvre petite chose prise de cours, beau parleur sans belle phrase, qui de par des années d'échec et de nombreuses pertes, avait appris à aimer de façons rationnelles en ne jamais s'impliquant. Rémy avec les femmes était comme un gamin le soir de Noël qui voit un énorme cadeau rouge a pompon, il n'a qu'une hâte, courir et attraper la boite, mais va passer plus de temps à s'amuser avec le papier que le cadeau qu'il finira par oublier dans un coin de sa chambre.

Chambre, il n'y était pas, à ajouter à sa liste des endroits insolites. La position était confortable, mais difficile à tenir à la longue, relevant Carmine, attrapant délicatement sa cuisse la faisant doucement glisser contre lui et reculant jusqu'au mur, un bon appui est toujours préférable, embrassant ses lèvres glissantes jusqu'à son coup perdant la tête sur ses courbes en oubliant les gardes qui gémissent à coter, levant la tête au ciel et fixant les nuages qui semblaient filer à toutes vitesse, il profitait de l'étreinte dans un calme illusoire, de toute façon sa pendule à emmerdement pointait toujours sur minuit moins cinq alors autant profiter de toutes les minutes de plaisir qui lui étaient offertes, sans se poser de question ou plutôt sans pouvoir vraiment le faire.

Il existait deux types de manipulation à la connaissance de Rémy, la première séparait l'esprit pour qu'un tierce prenne le contrôle, le second, lui plus subtile plus profond et surtout celle qu'il jugée imparable, était l'influence de la psyché, il avait pris certaine disposition pour pouvoir empêcher cela, mais il n'aurait jamais crue qu'une troisième possibilité existait... Rémy voleur depuis de longue année avait souvent du tromper corrompre manipuler et de ce fait a souvent été considéré comme un traitre par ses alliés qui ne comprenaient pas toujours ses méthodes emprunter au monde des Voleurs, il avait rejoint les X-mens, des fins stratèges ne laissant rien au hasard, leurs chefs son chef spirituelle était le plus grand télépathe de la planète, un de ses hommes capables de vous lire comme un foutu bouquin, Ce dernier, Charles Xavier lui avait dit un jour que son esprit était fermé, comme s'il avait toujours cherché à enfermer au plus profond de lui-même ce qu'il savait. Ainsi il put toujours approcher les bonnes personnes sans crainte d'être démasqué, mais il n'aurait jamais crue qu'à l'aide de sa plus grande faiblesse on provoque sa plus grande peur. Influer sur le nerf optique pour contrôler une personne, l'inventeur était un génie pas de doute là-dessus, malheureusement pour lui, Rémy était particulièrement sensible à la lumière, il n'avait rien perdu de lui-même, il n'avait rien oublié, il savait pertinemment pourquoi il était là, mais c'était comme si tout cela était subjugués par ce qu'il ressentait pour Carmine

Il replongea ses yeux dans ceux de la belle, renouvelant son étreinte d'un long baiser langoureux, sabrant délicatement la jeune fille, la tenant par la taille, faisant vibrer son corps au rythme de ses coups de reins donnant toujours plus de force à chacun de leurs échanges souriant de ce air bêta qu'ont les hommes quand ils sont dans les bras d'une femme. Pour le voleur que tu découvres de ton désir irradiant pour les portes que tu lui ouvres, sur la tanière des dieux vivants pour le condamné que tu veilles à l'abbaye du monte en l'air, pour le rhum que tu lui conseilles et le mégot que tu lui sers. Merci.

Invité

Le sol était frais… et étrangement le calme régnait autour de Havok. Quelques secondes auparavant, il était confronté à un de ses amis, deux personnalités fortes aux pouvoirs tout aussi puissants qui croisaient le fer sans pitié. Il ne se souvenait pas de tous les détails, mais une chose était certaine, Gambit avait mal agit, et c’était tout d’abord pour cette raison qu’il s’était opposé à lui. Quelques bribes de souvenirs défilaient dans sa tête, sans trop savoir où les placer chronologiquement, sans trop comprendre où il était à cet instant précis… une série de questions qui commençait sérieusement à lui donner mal à la tête. Aussi étrange que cela puisse paraitre, la quantité d’énergie qu’il avait dépensée accentuait son état de légume dans lequel il se trouvait : Allongé sur le ventre, la pointe de ses doigts frôlant le sol, et un froid glacial parcourant son corps. Il ouvrit d’abord un œil, lentement… très lentement, comme apeuré par ce qui pouvait se trouver devant ses yeux. Les paupières étaient lourdes, et la lumière qui pénétrait dans ses yeux l’aveuglait complètement, dessinant sur son visage une grimace qui témoignait de son malaise. Le deuxième œil s’ouvrit, moins lentement mais aussi timidement, puis ses idées se remirent en place. Il souleva sa tête et guetta autour de lui, pour se situer dans l’espace : Il se trouvait non loin du poste de pilotage, dans le Black Bird. Le silence pouvait faire peur, et Havok était persuadé que toute cette histoire n’était pas terminée.

Il demanda un ultime effort à ses bras, pour le soulever et se remettre debout mais déjà les courbatures et les bleus se faisaient ressentir. Comme des coups de poings incessants, il porta une de ses mains aux abdominaux tandis que l’autre s’appuyait à l’une des parois du vaisseau. Les yeux fermés, il semblait souffrir le martyr et se concentrait pour s’habituer à ces douleurs. Il avait l’habitude, en tant que X-men il était préparé, mais cela n’empêchait pas son corps d’avoir besoin de temps pour s’en remettre. Son attention portée à son corps, il se releva et rumina quelques paroles incompréhensibles, tandis que dans sa tête lui revenaient des images de ce qu’il avait vécu. Puis son attention se détourna sur la passerelle fermée du Black bird. Un bruit sourd, atténué par le métal épais qui constituait la coque de l’appareil, venait de retentir à l’extérieur, et ce bruit rappelait vaguement quelque chose à Havok. Encore pas vraiment remis en état, Havok se rapprocha de la passerelle et essaya de l’ouvrir en appuyant sur les boutons directement reliés :

« Merde… Scott va me tuer ! »

Il prit un instant sa respiration, en mettant une main sur la paroi puis en portant l’autre à son front qu’il se mit à gratter comme pour se calmer et contenir ses nerfs. *Gambit… ça va trop loin là *
Serrant les dents et en continuant à marmonner, il se dirigea vers le pare-brise du sublime oiseau, et analysa la situation. En même temps qu’il jetait un œil à l’extérieur, toutes les scènes se rejouaient dans sa tête, il avait ainsi la vraie version de ce qu’il s’était passé. Plus les images défilaient, plus les nerfs montaient, mais le summum de la tension se fit ressentir lorsqu’il vit l’unique image qu’il ne fallait pas voir. Rémy était enlacé avec Carmine et le plaisir qui se lisait sur leur visage n’annonçait rien de sérieux pour la mission, ni même quelque chose de respectueux envers Havok qui n’en croyait pas ses yeux. Comme une scène au ralentit, les mouvements incessants des deux amants laissaient Havok bouche bée, incapable d’agir de n’importe quelle sorte, et c’est ce qui déclencha en lui une colère sans précédent. Bloqué dans le Black Bird, il était forcé de subir ces visions à la fois déplacées et gênantes… Carmine avait comme un dompteur réussit à dompter le fauve qui sommeillait en Gambit… ou étais ce le contraire. Leurs baisers respiraient le plaisir intense, et ce dernier pouvait se ressentir à la seule vision de la scène. Scott… Malicia… X-23…. Comment allait-il réagir à cela… Havok ne savait pas, et il ne savait pas non plus comment lui-même allait réagir face à cette situation… mais cela n’allait pas tarder.

Furieux, contre « il ne savait quoi », il cogna de ses deux poings sur le tableau de bord… qui jouait la mélodie des boutons secoués puis brisés. Il se releva et étira son dos douloureux, puis il s’approcha à nouveau de la passerelle. Il n’était pas encore sortir que ses rafales demandaient déjà de s’échapper. Il contenait au maximum son pouvoir, car il comptait bien finir ce travail une bonne fois pour toute et proprement. Il appuya sur un bouton censé ouvrir la passerelle, mais aucune réaction, si ce n’était un bruit qui retentissait sur le toit de l’immeuble. Il se résigna a donner des coup de pieds puissants, presque d’une force inconnu, mais incapable de bien réfléchir, il recula et envoya une salve propre et puissante qui ouvrit la passerelle après l’avoir légèrement endommagée (Enfin, pour Scott… tout était de trop) Il avança d’un pas décidé en direction des deux tourtereaux, en s’imaginant fendre le toit à chaque pas, puis sans prévenir il s’approcha particulièrement de Gambit, qui dans l’extase , ne devait pas s’être rendu compte de son arrivée.

La vitesse du poing de Havok ne devait plus pouvoir se chiffrer. Trop rapide, bien placé… Havok ne pouvait plus revenir en arrière, même s’il en avait vraiment envie.
La mâchoire de Rémy aurait pu se détacher, mais Havok n’était pas dans la capacité de niveler sa force. Les éléments qui constituaient la mission en cours étaient devenu bien trop illogique… plus rien ne semblait être sous contrôle et Havok détestait cela : vis-à-vis de son égo, mais surtout vis-à-vis de son frère à qui il allait devoir rendre des comptes.

Gambit s’étala ensuite sur le sol… laissant carmine seule devant Havok. Quelques gouttes de transpirations coulaient sur son visage… et sa respiration était difficile. Il n’était plus le même : poussé à bout il pouvait devenir incontrôlable. Il lui adressa alors la parole :

« Carmine…. Qu’est ce que tu as fais ? »

Il s’était retourné lentement, et le poing tremblant. Il ne voulait pas dire de bêtises et préférait lui parler en la regardant, en espérant qu’elle comprenne. Carmine s’éloignait de plus en plus de lui… et cela lui fendait le cœur… il espérait qu’elle revienne, mais cette scène qu’il avait vu lui avait fait monter les larmes aux yeux. Probablement attendrit par ce qu’il savait d’elle… il s’efforçait de rester sur ses gardes, malgré un cœur qui réclamait réconfort.

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