|
|
| Retrouvailles sous le signe du changement (PV : Énigma) | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Retrouvailles sous le signe du changement (PV : Énigma) Mer 3 Fév 2010 - 18:32 | |
| New-York, croisement d'une rue menant au parc, 13h20 Anéanti. Tel était mon état d'esprit en ce triste jour pourtant ensoleillé. Des jours, des semaines, des mois, je ne sais pas combien de temps il s'était écoulé depuis que je n'avais plus revu le regard de Lydia, que j'avais pu plonger mes yeux dans son regard envoûtant de beauté, caresser ses lèvres si tendres avec les miennes, entendre et me laisser bercer par le son de sa voix angélique, sentir sa peau si gracieuse et douce ne faire plus qu'un avec la mienne, toutes ces choses dans leur intégralité avaient sérieusement endommagé mon état mental, et je ne pouvais même pas me réjouir des derniers instants que j'avais pu passer avec elle, car ils n'étaient que désespoir, pleurs et fuite avec tout le calme d'un homme qui cède à la violence… Si j'avais rarement été frappé par l'addiction, plus encore que la drogue et l'alcool mélangés que je prenais auparavant, je n'étais pas retombé dans cette chute et la maladie d'amour était encore bien plus forte. Oui Lydia n'était pas défunte, heureusement, mais je me sentais comme l'ayant définitivement perdue. Durant de vaines tentatives j'étais allé faire un tour au parc, mais ma détresse m'avait empêché de me souvenir où c'était exactement, si bien que je finissais très vite par désespérer de plus belle, et heureusement… heureusement… Pendant la période, qui au fond n'était pas si longue que ça bien que je n'avais plus la moindre idée du temps, avant ce jour-ci que je conte, il s'en était passé des choses pour ma part. Hormis les deux rencontres que j'avais pu faire le soir-même et au cours de la nuit, qui m'avaient sensiblement bien aidé puisque les deux demoiselles m'avaient permis de fuir en quelque sorte mes problèmes, inconsciemment certes, mais tout de même. Non les sérieux changements se sont déroulés au cœur même du problème, qui était essentiellement un problème sentimental. Car mon incapacité à régler ces problèmes-là de moi-même avait obligé ces mêmes problèmes à se régler d'eux-même, et c'est encore une chance qu'une grande partie se soit réglée positivement. Mais le plus terrible avait été le lendemain où tout semblait s'être allié contre moi, ou bien que j'avais fait tourner tout le mal autour de moi, c'était une autre possibilité. En effet après cette nuit où j'avais réussi à m'évader quelque peu de tous ces ennuis perpétuels, je devais affronter les difficultés en face. Enfin, tel était ce que je devais faire après être sorti en vain, avec juste une lettre dans les mains que j'avais pu découvrir sur une table, l'appartement étant vide de vie en considérant que je n'étais presque plus qu'un cadavre ambulant. Voici la lettre en question, dont le premier mot m'arrachait déjà quelques maux : « Jonathan…, je crois non nécessaire de t'expliquer ce que j'ai pu enduré hier soir, j'ose encore croire que tu n'es pas assez bête pour l'ignorer. Mais j'ai été… terriblement surprise de te voir dans les bras de cette… fille. Tu comprendras j'espère que j'évite de te faire mal par des mots issus de mon esprit. Mais tu dois comprendre que tu es ce qu'il y a de plus important dans ma vie, quelque chose que je n'ai jamais eu mais que j'aurais aimé avoir au plus profond de moi, quelque chose que j'aurais voulu avoir depuis ma plus tendre enfance mais qui ne s'est éveillé qu'il n'y a qu'un an environ ou un peu plus. Peut-être que tu ne l'as pas remarqué, mais tu es mon modèle depuis quelques temps, et je ne me sens vraiment bien qu'en ta présence, et plus encore depuis que tu es sorti de l'hôpital. J'ai besoin de toi auprès de moi, je ne veux pas que tu me délaisses… » Curieusement dans toute cette lettre il n'y avait pas écrit une seule fois de « je t'aime », mais j'avais alors les idées trop embrouillées, emmêlées et désordonnées pour le remarquer. Peut-être deux jours après, elle est venue me trouver alors que je m'étais isolé si on peut le dire ainsi, ce qui m'étonna fort bien car je n'avais pas eu le droit à un seul mot depuis ce soir-là, ce qui était justifiable. Toutefois, le plus bizarre dans cette histoire, était surtout qu'elle ne laissait pas transparaître le moindre signe de colère ou de haine, la moindre détermination à mettre un terme à tout cela. Elle semblait presque avoir peur de ce qu'elle avait l'intention de dire. Après plusieurs secondes en la regardant bêtement, je finis par m'assoir et l'invitai à prendre place à côté de moi. Elle s'installa et me posa des questions sur la lettre, me demandant ce que j'en avais pensé, ce qui avait pu ressortir et ainsi de suite. Elle m'expliqua qu'elle l'avait écrite deux fois, pour l'avoir en deux exemplaires, de façon à ce que ce soit notre moyen d'être liés, ou bien un souvenir d'une utopie brisée, ce qui me fit très peur sous le coup. Et après lui avoir expliqué que chacune des deux filles était aussi importante pour moi l'une que l'autre, elle m'annonça qu'elle avait réfléchi à ce problème, et qu'elle en avait trouvé une solution. Je craignis le pire de prime abord, mais tout changea par la suite. Certes ce qui était dans la lettre n'était pas faux, bien au contraire, mais elle argumenta sur le fait que ces choses-là pouvaient se distinguer de deux façons, ou plutôt, qu'elles pouvaient être interprétés de deux manières. Certes c'était de l'amour, à n'en pas douter, mais quel amour ? Et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, elle termina en disant que je ne pourrais pas être la personne dont elle peut rêver, même si elle était apparue volontairement à de nombreuses reprises dans mes rêves, mais que j'étais plutôt le frère qu'elle n'avait jamais eu, celui qui veille sur elle et la protège en tout état de cause. Et à bien y réfléchir, elle avait sans doute raison, non pas que ce soit le fait qu'elle soit légèrement plus jeune que moi, mais c'était la complicité des années et son soutien presque fraternel qui s'étaient joué de moi. C'est de fait grâce à elle que j'étais encore en vie ce jour-ci, car j'étais beaucoup trop tenté par le suicide, aisément d'ailleurs puisque je pouvais le provoquer facilement, il me suffisait d'écrire quelque chose de totalement improbable, même si je pouvais naturellement tuer Lore ou Lydia à cause de cela. Mais quand bien même cela arrivait, je pouvais retenter de me suicider, indéfiniment avec cette arme du diable. Qui plus est, c'était elle qui m'avait empressé de me démener pour tenter de retrouver la femme que j'aimais, et il avait fallu de nombreuses heures pour qu'elle y parvienne. En fait, elle essayait surtout de m'y contraindre par l'humour, soulignant que si je ne le faisais pas, elle le ferait elle. Et malgré ma première opposition au départ en répliquant que de toute manière elle ne pouvait pas se rappeler son visage, elle m'expliqua qu'elle pouvait le voir pendant que je dormais, car elle savait s'immiscer dans mes rêves, ce qui me troubla profondément, car qui sait les rêves dont était possible un homme, ou une femme d'ailleurs, mais elle éclata de rire en me disant que ces rêves-là, elle me les laissait volontiers. Je devins rouge mais à force de me faire sourire ainsi elle me donna la force de me battre pour ce que j'aimais, ce qui explique donc que j'ai pu venir tenter de la trouver dans le parc près du lac. Comme en ce début d'après-midi. Ma volonté avait été encore ébranlée par les échecs précédents, mais elle me dit alors de suivre exactement le chemin qui m'avait mené du parc jusqu'ici, sans erreur de chemin. Et inconsciemment, c'est ce que je fis, même si mon attention était surtout porté sur le visage des filles, et nonobstant les fois où j'ai pu croire que c'était elle, la seule question que je me posais était : * Mais pourquoi faut-il qu'il y ait autant de filles aux cheveux bruns ? * Ce qui dans un sens pouvait être perçu comme une petite trace d'humour, ou bien alors son strict opposé. C'était au fond peut-être un mélange des deux, je ne le savais pas réellement. Le pire dans cette histoire, c'est que j'avais également l'air stupide à force de plisser des yeux pour essayer de déterminer au loin si ce n'était pas ma bien-aimée, et je risquais surtout de passer pour un pervers en observant minutieusement le visage de celle qui passaient à côté de moi. En espérant toutefois que, si par hasard Lydia empruntait le même chemin que moi, elle ne s'imagine pas que je sois à la recherche de quelqu'un pour la remplacer… - Spoiler:
[HJ] Finalement l'idée de base n'a pas pu être utilisée puisque l'institut ne se trouve pas dans la ville de New-York --_-- Merci Kurk' et Dimitri pour l'info quand même ^^[HJ]
|
| | | Enigma X-Time/Elève X-Men Expérimenté(e) Alpha
Nombre de messages : 2868 Autre(s) identité(s) : Lydia
Pouvoirs : retour dans le passé et dans l'avenir pouvoir sur le temps
Age du perso : 23 ans Date d'inscription : 10/02/2007
| Sujet: Re: Retrouvailles sous le signe du changement (PV : Énigma) Jeu 4 Fév 2010 - 22:48 | |
| Difficile de définir dans quel état d’esprit elle se trouvait vraiment. Depuis quelques temps, elle ne savait plus vraiment sourire, ce qui ne lui ressemblait guère, mais, à bien y regarder, elle n’était plus vraiment elle-même ces temps-ci. Son esprit était comme dans une sorte de brouillard…. Par moments, elle se sentait comme anesthésiée, vide de tout sentiment, de toute sensation. La douleur était trop importante, son cœur lui semblait broyé, mort à jamais. Comment était-il possible de souffrir autant par amour ? Certes, elle avait déjà eu des déceptions, et même, lors du départ de Mimic, bien plus que de la tristesse, qu’un sentiment d’abandon, parce que c’était la première fois qu’elle avait des sentiments pour quelqu’un, et que leur histoire, elle devait bien le reconnaitre, n’était tout de même pas ordinaire. Mais elle n’avait jamais ressentit une telle douleur, un tel désespoir. C’était comme si on lui avait enlevé une partie d’elle-même. Ses amis ne la reconnaissaient plus, elle qui était toujours souriante, enjouée… elle devait se reprendre ! Seulement voilà, elle ne pouvait pas, elle avait essayé, en vain. Il lui manquait terriblement, affreusement.. Pour la première fois, elle n’avait pas pu parler avec son amie, Angel n’était pas très présente en ce moment, elle passait beaucoup de temps avec Alex, et Enigma était vraiment heureuse, elle méritait de trouver enfin le bonheur… En fait, la seule personne avec qui elle avait pu parler un peu, c’était Max. Même si elle n’abandonnait pas l’idée qu’il cachait quelque chose qui, lorsqu’elle l’aurait enfin découvert ne lui plairait pas forcément, elle le considérait tout de même comme un ami, qui ne mâche pas ses mots et qui aime la contrer et la faire réfléchir…. En fait, la seule certitude qu’elle puisse avoir, c’est qu’elle n’arrivait pas à vivre sans lui, que plus jamais elle ne pourrait être heureuse. Pourquoi elle était partie ? Elle aurait dû rester, se jeter dans ses bras, lui dire qu’elle l’aimait et que rien ne pourrait jamais les séparer, non, pas même ELLE… Comme souvent ces derniers temps, les larmes se mirent à couler, sans qu’elle ne puisse rien y faire, et elle leva les yeux vers l’entrée du Parc, celui-là même qui avait été le témoin de leur rencontre et de leur « coup de foudre » réciproque. Depuis quelques jours, elle venait régulièrement dans le coin. Au fond d’elle-même, il lui restait comme une lueur d’espoir… Et si lui aussi revenait ici ? Si leur amour, toujours aussi vivant, pouvait se retrouver à cet endroit ? Elle ne pouvait pas aller chez lui, et ne savait pas comment le retrouver. Elle aurait tellement voulu pouvoir lui dire à quel point elle l’aimait, à quel point il lui manquait….. Quelquefois, elle avait cru l’apercevoir de loin et son cœur s’était alors mis à battre à une cadence infernale, et puis, lorsqu’elle s’approchait, sa déception était immense, elle se rendait compte à quel point ses espoirs étaient vains, à quel point elle voulait y croire !
D’ailleurs, à cet instant encore, elle sentait son cœur s’emballer de nouveau, mais, étonnement, une étrange sensation s’emparait de tout son être en même temps, son esprit semblait s’envoler et son corps ressentait un bien être étrange. Cette fois-ci ce n’était pas comme si ça pouvait être lui, c’était une certitude, son corps et son cœur l’avaient reconnu, avant même qu’il ne se retourne, elle le savait, elle l’avait retrouvé….. Il semblait chercher quelqu’un ?
- Jonathan ? C’est bien toi ?
Elle essuya les larmes qui coulaient toujours sur ses joues et son visage s’illumina….
Mais il ne se retourna pas.. pourtant ça ne pouvait être que lui...
- Jonathan ?
Elle cria preque
- Célar ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Retrouvailles sous le signe du changement (PV : Énigma) Dim 7 Fév 2010 - 2:30 | |
| Tant de visages défilaient devant mes yeux, tant de jeunes filles ou de jeunes femmes aussi jolies les unes que les autres… mais où pouvait bien être celle que je voulais parmi toutes les autres ? Et plus je scrutai les visages des passantes et plus je commençais à me sentir mal à l'aise, car à défaut de ne regarder que celles qui étaient seules, mon regard finissait par se porter également sur celles qui étaient en couple ou tout du moins accompagnées. Et j'attirai surtout le regard des hommes qui accompagnaient celles-ci, ou des femmes en fonction des groupes restreints, et il allait forcément venir un moment où quelqu'un parmi tous ceux-ci n'appréciera pas que je regarde ainsi sa compagne aussi fixement, et j'étais alors assuré de finir chez le médecin, ou pire de retourner dans cette horrible prison où je ne voulais plus jamais remettre les pieds, à part bien sûr, et malheureusement en même temps, si c'était pour rendre visite à une personne de mon entourage qui aurait eu quelques soucis. Et je ne voulais pas qu'il m'appelle, qu'ils m'écrivent ou quoi que ce soit d'autre, même si cela avait eu la possibilité de me rendre ma voix. Je m'étais habitué à être dans l'incapacité la plus totale d'émettre le moindre son, comment réagirais-je si je recouvrais ma voix ? Serais-je trop facilement tenté de dire tout ce qui me passe par l'esprit ? Ce serait un risque beaucoup trop grand… je ne voulais pas l'encourir. D'ailleurs, je devenais presque fou à force de voir autant de visages successivement et dans un effort de travail incessant depuis le début de ma marche. En sa présence le chemin semblait avoir été très court, mais désormais, il me paraissait bien plus long que la muraille de Chine à elle seule. Mes yeux commençaient à me faire délirer et mes pieds m'ordonnaient de m'assoir au plus vite, mais je ne voulais pas céder à la tentation d'abandonner mes projets ici et maintenant, j'étais plus déterminé que jamais en étant parti de chez moi, alors je ne devais pas tout jeter et repartir bredouille. Je devais marcher bizarrement à force de boiter comme un hurluberlu, mais je ne voulais pas le moins du monde détourner mon attention de tous ces visages qui pouvaient être celui que je désirais parmi les six milliards et demi qui peuplaient cette planète. Et là curieusement, je fus soudainement pris d'une interrogation qui ne m'avait jamais frappé l'esprit auparavant, quelle partie de son visage je pouvais le plus aimer ? Je dois bien admettre que c'était une question fort délirante, et pour cause je ne devais pas être très sain d'esprit à ce moment précis, mais je passai en revue tous les éléments qui formaient son visage et les dissociai les uns des autres, résistant à l'envie de répondre par une réponse stupide selon laquelle tout son visage et tout son être et son corps, enfin toute son identité, me balayaient toujours de joie lorsque j'en étais proche. Mais je crois que malgré la douceur infinie de ses lèvres, ce que je préférais c'était véritablement ses yeux, ses magnifiques yeux bleus qui m'avaient presque ensorcelé au premier regard et qui… me manquaient cruellement…
Mais cette question m'avait tellement étonné dans sa spontanéité que je ne faisais même plus attention à ce que je faisais en dehors de ma tête, ce qui signifie donc que je dévisageais plus les autres filles qui passaient près de moi, pour mon plus grand plaisir car de la sorte je ne risquais plus de me faire agresser par un homme ou une femme trop jaloux ou trop jalouse, ou vice-versa. Mais cela voulait également dire que toute ma tête ne se fixait plus que sur une seule chose, c'est à dire mes pensées, que mes pieds m'emmenaient machinalement vers le parc et plus exactement au bord du lac sans qu'ils ne sachent quelle rue prendre, et qui plus est, je n'entendais plus qu'un bruit de fond tout autour de moi, comme une station de radio qui n'était jamais précise et qui grésillait la plupart du temps, avec des bref moments où l'on pouvait discerner des bribes de paroles compréhensibles mais beaucoup d'autres dont on ne comprenait rien, et c'est dans ces courts intervalles où pourtant j'aurais dû prêté tout de suite attention. Un prénom qui me revenait sans cesse, enfin deux fois plus exactement, mais la probabilité que je sois la personne désignée par ce nom, qui était évidemment mon prénom sinon quoi ça ne m'aurait pas marqué, était tellement moindre, qu'il fallut attendre qu'une autre appellation vienne pénétrer mes tympans et frapper tels deux tambours mon cerveau. Je me figeai soudainement et me raidis presque en entendant ce très court mot qui était inventé de toute pièce, mais qui représentait tant. « Célar. » Ce ne pouvait pas être possible, il n'y avait plus de hasard, c'était vraiment à moi qu'on s'adressait, car il n'y avait qu'une seule personne de ce surnom, c'était moi. Intrigué et avec une certaine peur dans le creux de l'estomac, je me retournai, et je crus que je rêvai. Elle… elle se trouvait tout juste en face de moi, c'était un miracle ? J'avais combien de chances de la revoir en cette heure précise et en ce lieu exact ? Une chance sur un nombre incalculable, et pourtant, en ce moment là, ma chance était faramineuse. Tout le centre de mon existence m'était enfin revenu, je pouvais désormais recouvrir pleinement celui que j'étais, certes un esprit qui était indubitablement tourmenté quelques jours avant et qui ne devait à l'heure actuelle plus subir de combat intérieur pour tenter de déterminer quelle était la personne qui comptait le plus pour lui. Aujourd'hui je le savais, c'était bien elle qui comptait le plus, celle qui avait une valeur bien plus importante à mes yeux que n'importe quel diamant au monde. Sans doute que les deux saphir qui trônaient au milieu de son magnifique visage étaient les deux seuls pierres précieuses que je voulais tenir pour les meilleurs biens matériels de l'univers. J'ouvris très grand les bras et courus vers elle immédiatement, pour la serrer dans mes bras et ne plus jamais relâcher cette étreinte sulfureuse qui envahissait chacune de mes veines et mes artères pour leur redonner une énergie débordante. Naturellement cela ne pouvait égaler la première rencontre, qui avait été ce coup de foudre pour lequel je n'avais réellement cru avant la semaine passée, mais quel bien cela pouvait produire que de retrouver enfin la personne qui tenait dans ses mains la vie et la mort de soi-même, et qui pour le coup ne tenait plus que la vie ! Après une semaine plus qu'éprouvante qui eût été plus dure encore que de rester à la surface du Styx pendant que des piranhas squelettiques et démoniaques vous mangent la chair comme une viande pourrie. Mais cessons là ces images morbides pour le moment, tout ce qui importait, c'était que j'avais enfin ma précieuse Lydia de nouveau auprès de moi, si près de mon cœur, que je ne voulais plus jamais que cinq malheureux centimètres ne nous séparent, ne plus jamais l'abandonner, jour comme la nuit, bien que ce fut stupide de penser cela mais enfin bref… j'étais de nouveau un des hommes les plus heureux, et je me demandais si je le devais à Lore ou non en fin de compte… |
| | | Enigma X-Time/Elève X-Men Expérimenté(e) Alpha
Nombre de messages : 2868 Autre(s) identité(s) : Lydia
Pouvoirs : retour dans le passé et dans l'avenir pouvoir sur le temps
Age du perso : 23 ans Date d'inscription : 10/02/2007
| Sujet: Re: Retrouvailles sous le signe du changement (PV : Énigma) Dim 7 Fév 2010 - 21:25 | |
| Enfin, à cet instant, le jeune homme se retourna et ce fût alors comme un coup de poignard en plein cœur.. Elle avait l’impression que tout son corps s’arrêtait de fonctionner, son cœur, sa respiration…. Il était là, devant elle, enfin !! Et à l’instant même où elle revit enfin son visage, l’évidence la frappa de plein fouet : il était sa Vie ! Si elle n’avait pu le retrouver, elle aurait pu continuer son chemin, c’était certain, mais elle aurait toujours eu ce manque, cette déchirure au fond d’elle et elle n’aurait jamais pu être Heureuse, Sereine, comme lorsqu’elle se trouvait près de lui. Ce qu’elle pût lire dans ses yeux lorsqu’il la vit, la combla comme jamais elle n’aurait pu rêver de l’être et elle se précipita dans ses bras. Elle avait l’impression de rêver et avant même de pouvoir enfin retrouver la place qu’elle n’aurait jamais dû quitter, c’est-à-dire les bras de celui qu’elle aimait plus que tout au monde, plus qu’elle-même, les larmes se mirent de nouveau à couler le long de ses joues et elle ne pût empêcher son corps de trembler de tous ses membres. Cette semaine de séparation avait vraiment été un enfer, elle ne vivait plus mais survivait comme elle le pouvait, et cela faisait déjà quelques jours qu’elle venait le chercher régulièrement, sans savoir si elle le trouverait enfin, si elle aurait enfin l’occasion de lui dire à quel point elle l’aimait. Elle ne pouvait pas vivre sans lui, et même si elle devait le partager, et bien elle le ferait. Au fond d’elle-même, elle connaissait déjà la réponse au moment de leur séparation, elle savait qu’elle était prête à tout pour rester auprès de celui qu’elle aimait tant. Quand elle se trouva enfin dans ses bras, une immense chaleur envahit tout son corps.. Un bonheur indescriptible !! Elle avait posé sa tête juste sur le cœur de Jonathan et sentait les battements affolés de celui--ci, la pression de ses bras qui semblaient ne plus vouloir la lâcher…
- Mon amour, si tu savais comme tu m’as manqué. J’ai cru que je ne te retrouverai jamais.. Je t’aime tellement.. Tu es ma vie, je ne peux pas vivre sans toi !!
Elle aurait voulu que le temps s’arrête à cet instant, rester éternellement dans ses bras, contre son corps, son cœur, là où se trouvait sa place. Elle avait enfin retrouvé sa sérénité, sa joie et sa raison de vivre. Elle leva alors les yeux vers lui, elle avait besoin le voir pour être certaine de ne pas rêver. Et puis elle voulait voir ses yeux, pouvoir y lire ses émotions. Elle ne songea même pas à effacer les larmes qui coulaient toujours sur son visage… | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Retrouvailles sous le signe du changement (PV : Énigma) Lun 8 Fév 2010 - 17:00 | |
| S'il y a des moments, et j'aime autant qu'il y en ait beaucoup et très peu en même temps, où les larmes d'une femme sont insupportables et mettent au supplice la personne responsable de ce débordement d'émotion intense, il y a également ceux où l'on peut se considérer heureux d'en être l'origine même. Car les larmes de désespoir d'une femme sont les armes du tragique les plus aigües et les plus assassines, non pas qu'elles soient volontairement destructrices, mais si blessantes par leur sincérité et leur force désespérée d'une femme qui sentirait presque sa vie s'enfuir devant les actes mauvais d'une seule personne. Ou bien encore les larmes de joie, de bonheur qui peuvent gagner les yeux d'une femme sont les plus cadeaux qui puissent être donnés de voir, tant ces larmes sont difficiles à atteindre et qu'il faille avant tout être en mesure de ravir le cœur de ces belles déesses, celles-ci même qui malheureusement sont trop souvent abusées par un cœur mauvais, ou plutôt une âme cruelle qui n'aspire qu'aux joies primitifs charnels. Et pourtant, bien que la réponse fut la plus évidente au monde en ce moment précis, je ne parvenais pas à déterminer avec exactitude quelle était la nature de ce déversement ininterrompu de larmes, et tandis que je la serrai fort contre moi, presque au point de lui faire mal mais je l'évitais soigneusement tout de même, je ne savais pas si ses larmes étaient véritablement de joie ou de détresse… Car bien sûr puisqu'elle s'était précipitée sur moi pour m'étreindre de la même manière que je l'avais fait, ce ne pouvait être que pour se sentir de nouveau heureuse, mais au fond de moi, je ne pouvais pas détacher mon esprit du mal que j'ai pu lui causer, en lui apprenant que je n'étais pas seul dans ma vie, qui plus est que j'habitais avec cette fille, mais surtout de l'avoir lâchement abandonnée sur les marches au bas de l'appartement, tel un imbécile incapable de résoudre ses problèmes tout seul, ce que j'étais même après l'avoir retrouvée… Et tandis que la situation était en ma faveur ainsi qu'en la sienne, alors que mon visage se trouvait désormais dans son dos, je ne pouvais pas restreindre celui-ci d'afficher ce malaise persistant qui creusait mon estomac et morfondait mon esprit. La séparation n'est jamais chose facile, nous sommes bien d'accord, mais qu'en est-il justement lorsqu'on ne sait pas et qu'on imagine tout un tas de raisons plus farfelues les unes que les autres ? Qu'a-t-elle bien pu penser de moi après que je lui ai tourné le dos ? Que finalement elle ne me plaisait pas et qu'au fond il ne s'agissait que de quelque chose de purement physique ? Cette vile pensée m'arracha des frissons et me fit trembler de la tête aux pieds, je ne voulais pas risquer de me comparer à toutes ces aberrations qui profitaient de ce que la nature peut donner de mieux en termes de cadeaux, de soutiens, de cœurs aimants à chérir et à aimer. Pouvait-elle sinon penser que… qu'elle n'était qu'un passe-temps dans ma journée libre ? Et que comme ça n'avait abouti à rien de concret je la délaissai ? Non non non ! Ça n'avait aucun sens, pourquoi aurais-je sévèrement réprimé son geste alors qu'elle était presque entièrement dévêtue, ça n'avait pas de sens.
Puis, les paroles qu'elle prononça sans retenue par la suite finirent de m'assurer que je me perdais encore dans des raisonnements stupides et insensés. Tout autant elle pour moi que moi pour elle, nous avions perdu notre véritable moitié par mes actes inconsidérés, et nos retrouvailles étaient clairement le signe que nous ne pouvions pas nous passer l'un de l'autre, et ses mots me touchèrent au plus profond de moi, et j'aimerais tellement pouvoir lui répondre la même chose, mais je devais me contenter d'un simple outil informatique, elle n'avait jamais pu entendre le son de ma voix, et moi-même je n'avais plus aucun souvenir de celle-ci… Je tâtai rapidement une de mes hanches, puis l'autre, et j'écarquillais soudainement les yeux alors que ma précieuse Lydia voulut regarder au même instant au plus profond de mes yeux. Je vus son visage se crisper d'inquiétude de nouveau par ma faute, avec de nouveau une terrible crainte de ce qu'elle pourrait penser en me voyant avec un tel regard perdu. Je me desserrai gentiment de notre étreinte affective et je commençai à mettre main un peu partout sur mon torse, je cherchait quelque chose, une lanière que je ne trouvai pas. Je baissai la tête en signe d'humilité, j'étais vraiment tête en l'air parfois, j'avais oublié l'ordinateur à l'appartement… J'allais faire comment moi pour lui répondre, pauvre demeuré que j'étais ? Je restai immobile et en proie au doute pendant une bonne demi-minute, avant de me souvenir que, par réflexe surtout, j'avais toujours un calepin sur moi ainsi que plusieurs stylos de secours. J'avais quelque peu perdu l'habitude d'écrire à la main, puisque étant donné que l'hôpital m'avait fourni un ordinateur je pouvais aisément tout écrire plus vite. Mais bon, je devais m'acclimater à ce que j'avais sous la main, ainsi allait la vie pour moi, mais fort heureusement, ou malheureusement cela dépend bien évidemment du point de vue que l'on aborde, il y avait des cas bien plus désespérés que moi, comme les pauvres victimes d'accidents graves qui finissent tétraplégiques, ou tuées, ce qui était encore bien pire que moi. Je griffonnai alors ceci sur une page du calepin : « Lydia, ô ma Lydia, si tu savais à quel point je peux être démoralisé et incroyablement anéanti de t'avoir ainsi blessée alors que tu étais plus dévote à mon égard que n'importe quel membre de l'Église, peu importe son orientation religieuse. Je suis… non, je ne peux pas être désolé puisque je n'ai pas de pardon possible… » Puis sans qu'elle ne puisse le voir, je commençai à écrire sous la feuille en dessous, une écriture à peine lisible que j'avais moi-même certaines difficultés à relire parfois, et qui plus est en tout petit, si bien que j'étais véritablement le seul à pouvoir déchiffrer en cet instant-ci. Ces mots qu'elle ne pouvait cependant pas lire, à moins d'avoir des diplômes en sténographie ou je ne sais quoi, étaient ceux-là : « Et le bel ange tomba sous la pauvre âme en peine Et déversa son amour dans toutes ses veines » Puis voyant que je délaissai complètement ma précieuse Lydia, je lui donnai la feuille après avoir ajouté finalement, en ayant vu évidemment qu'elle me voyait écrire, que ce que j'écrivais alors était une surprise, et qu'elle allait devoir être sage si elle voulait savoir ce que c'était. Puis je lui offris un grand sourire et me risquai enfin, timidement certes car je n'avais pas oublié que je ne me pardonnais pas mes actes, de l'embrasser aussi tendrement que lors de cette première journée qui restera gravée dans ma mémoire et dans mon cœur, ainsi que dans le sien, j'en étais persuadé. Puis je la serrai de nouveau contre moi, respirant à plein nez la douce volupté qui émanait de son parfum à l'odeur exquise, même si j'étais certain que ce qui la rendait si voluptueuse c'était le fait que ce soit ma Lydia qui l'arbore, et que de n'importe quelle autre fille avec le même parfum ne se dégagerait pas cette sensation d'euphorie qui me gagnait à nouveau. |
| | | Enigma X-Time/Elève X-Men Expérimenté(e) Alpha
Nombre de messages : 2868 Autre(s) identité(s) : Lydia
Pouvoirs : retour dans le passé et dans l'avenir pouvoir sur le temps
Age du perso : 23 ans Date d'inscription : 10/02/2007
| Sujet: Re: Retrouvailles sous le signe du changement (PV : Énigma) Mar 9 Fév 2010 - 14:27 | |
| A l’instant ou je relevais la tête, je rencontrais enfin le regard de mon bien aimé, mais au lieu d’y lire tout l’amour que j’aurais voulu y trouver, il me semblait y voir de l’interrogation, il me semblait même que son regard s’égarait, qu’il était comme « perdu », dans le vague… Un affreux doute s’emparait alors de moi. Après tout, même si la joie de Jonathan l’avait jeté dans mes bras et que tout semblait porter à croire que je lui avais vraiment manqué et qu’il regrettait notre séparation, cela ne voulait pas pour autant signifier qu’il avait changé d’avis quant à sa décision de rompre. Tout à sa joie de le retrouver, j’avais un peu rapidement mis de côté le problème qui avait été à l’origine de toute cette douleur, et même si je savais que je pourrais tout accepter pour rester près de lui, peut être que lui n’y était pas prêt. Peut être préférait-il mettre une fin définitive à notre amour pour se consacrer à celle qui habitait son cœur jusqu’ici et qui, certainement, l’occupera encore et toujours. J’avais peur de lire dans son regard la réponse à mon. Et si il cherchait comment m’annoncer sa décision, comment m’expliquer que malgré nos sentiments réciproques, ce dont je ne doutes pas, nous ne pourrons pas rester ensemble, qu’il se doit de rester avec ELLE et qu’il faudra apprendre à vivre sans lui… Il me semblais qu’un étau me serrait le cœur et qu’il allait exploser, je commençais à avoir du mal à respirer, d’autant plus que Jonathan desserra son étreinte avant de commencer à chercher quelque chose… Il passait sa main partout sur son corps et semblait presque paniquer, quand, tout à coup, il sortit un calepin de sa poche et commença à écrire…. Aie, ça y est, le moment de vérité était arrivé !! Mon cœur battait de nouveau à cent à l’heure, je sentais mes mains trembler légèrement… Et si il me signifiait notre rupture définitive ? Et si je perdais l’homme que j’aime à tout jamais ? Comment pourrais-je le supporter, moi qui avais eu tant de mal à survivre pendant cette semaine atroce….Le temps semblait s’éterniser, c’était une véritable torture de le regarder écrire, d’autant qu’à présent il écrivait sur la feuille suivante… Alors il allait vraiment me quitter, c’était la raison d’une si longue explication….. Jonathan me fixa alors, ajouta quelque chose sur la première feuille et me la tendit… Je fermai un instant les yeux, juste un cours instant, inspirai profondément et me décidai à poser les yeux sur la feuille… - Citation :
- « Lydia, ô ma Lydia, si tu savais à quel point je peux être démoralisé et incroyablement anéanti de t'avoir ainsi blessée alors que tu étais plus dévote à mon égard que n'importe quel membre de l'Église, peu importe son orientation religieuse. Je suis… non, je ne peux pas être désolé puisque je n'ai pas de pardon possible… »
Il était désolé ? Il ne voulait pas me quitter alors ? Tout était si confus dans ma tête… Comment ça il n’avait pas de pardon possible ? Mais je n’avais rien à lui pardonner.. Après tout, nous étions tous les deux tombés dans les bras l’un de l’autre, tombés sous le charme, et nous avions, à cet instant, vécu ce « coup de foudre » dans notre bulle. Nous vivions notre amour sans songer au monde alentour, à tout ce qui nous entourait, à tout ce qui pourrait en découler. Il aurait pu choisir de me cacher son amour pour cette fille, de ne rien me dire. Au contraire, il avait été franc et me l’avait annoncé dès que l’occasion lui en avait été donnée. Et je devais bien reconnaitre, qu’à ce moment, je ne savais plus très bien ce que je devais penser, ni ce que je devais faire face à la situation qui était la nôtre. Non, je ne lui en voulais pas du tout, et, même si cette semaine avait été la pire de ma vie, elle m’avais fait réaliser à quel point mon amour pour lui était inconditionnel et que je ne pourrais plus vivre sans lui. A la suite de son message, Jonathan avait ajouté que ce qu’il avait écrit sur la seconde page était une surprise et que j’allais devoir être sage si je voulais savoir de quoi il s’agissait. Un sourire éclaira mon visage et il pouvait à présent y lire tout l’amour qu’il m’inspirait, tout le bonheur que j’éprouvais à être dans ses bras de nouveau. Célar se décida alors à m’embrasser, tendrement, comme lors de notre rencontre.. Comme il m' avait manqué !! J'avais l’impression de rayonner de bonheur et que toute personne qui nous croiserait à cet instant pourrait le voir rien qu’en nous regardant. D’autant qu’il me serrait de nouveau contre lui et que je savais à présent que c'était ma place et que ça le serait toujours. - J’ai cru un instant que tu allais me quitter définitivement. Je crois que je ne l’aurais pas supporté. Tu m’as tellement manqué.. Je t’aime plus que tout mon amour !!Mais ils n'allaient tout de même pas rester ici, au beau milieu de la rue.. et même si j'aurais voulu rester dans ses bras éternellement, je me reculais et lui prit les mains. - Il fait froid et je n'ai pas vraiment envie d'aller dans le parc. En fait, j'étais venue ici dans l'espoir de te retrouver et je remercie le ciel d'avoir pu y arriver... Je baissais les yeux un instant, j'allais lui proposer de m'accompagner à l'institut, mais je n'étais pas certaine de sa réponse.. Après tout, il ne vivait pas seul et il avait des comptes à rendre, peut être qu'il ne pourrait pas m'accompagner... Toutefois, il allait bien falloir aborder le sujet, même si devais bien admettre que j'aurais préféré, et de loin, ne pas avoir à en reparler, et qu'au fond de moi, j'aurais aimé faire comme si le problème n'existait pas, comme si son amour m'appartenait entièrement. - Voudrais-tu m'accompagner à l'institut ? Je pourrais te présenter mon amie et colocataire et on pourrait... discuter un moment. Je sais à présent que je ne pourrais pas vivre sans toi et que je suis prête à tout accepter, à tout pardonner.... mais il va bien falloir en discuter quand même.. Je tenais ses mains dans les miennes. Malgrè nos retrouvailles, je gardais toujours au fond de moi la crainte de le voir partir, de le voir me quitter de nouveau. Qui sait si un jour, il ne devrait pas choisir entre nous deux.. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Retrouvailles sous le signe du changement (PV : Énigma) Jeu 11 Fév 2010 - 4:20 | |
| J'étais vraiment heureux certes, cela allait de soi, mais j'étais surtout content de mon coup. Non pas que j'ai joué avec les sentiments de ma précieuse Lydia, j'ose espérer que mes écrits auparavant sont assez significatifs, mais j'étais très fier de mon effet de surprise avec cette seconde feuille. Mais surtout content de voir ce sourire éclatant découvrant ses dents magnifiques mais surtout qui révélait au grand jour la beauté même de son visage et la sincérité de son âme. Je perdais même petit à petit tous les secrets que je pouvais avoir, et je me trouvai alors au bord même de lui dire exactement ce qu'était cette seconde feuille mais je ne devais en aucun avoir cet accès de faiblesse-ci. J'avais écrit que c'était une surprise, je devais m'en tenir là et ne pas céder à la tentation, sinon elle perdrait tout son éclat et il ne subsisterait plus que le sujet de la surprise, qui même si à n'en pas douter cela lui procurerait une joie immense que d'avoir un bien quelque peu matériel mais réellement tiré de l'esprit, pour moi cela ne serait plus aussi profitable étant donné qu'elle saurait à quoi s'en tenir et à n'attendre plus que la concrétisation de ce qui serait alors devenu une promesse. Bien évidemment, une surprise reste la promesse d'un cadeau ou de quelque chose qui sera offert, mais si nous commençons à jouer avec les mots, nous ne nous en sortirions pas. Mais la plus grande joie que j'avais était de savoir désormais que je ne l'avais absolument pas perdue par mes actes irréfléchis et irresponsables. Je n'irais cependant pas jusqu'à dire que cette effroyable semaine en étant totalement privé de ma d… de ma chère Lydia ait été par conséquent une très bonne chose qui a ainsi permis à nos deux êtres de vérifier si notre amour était réel ou bien seulement le fruit d'une attirance physique de courte durée. Car cette semaine avait été des plus désastreuses, au même titre que lors du triste décès d'Éloïse, à la différence près que dès lors je savais qu'elle ne reviendrait jamais plus, tandis que pour mon nouvel et d'ores et déjà très cher amour je ne pouvais même pas certifier que je la reverrai un jour, et je me mortifiais de penser que je pouvais ne plus jamais la retrouver. Mais aujourd'hui elle était là, dans mes bras, devant moi puis dans mes bras encore une fois, et si devais décrire cette sensation le plus précisément possible, je dirais alors que c'est tout un mélange de sensations différentes. Prenons cependant le plus simple, bien que cette affirmation puisse être mitigée, ma tête. On dit que les sentiments viennent du cœur et non de la tête, c'est certes en partie vrai mais également faux, en tous cas dans mon cas. Dans mon crâne il y avait à la fois une sorte de vide spirituel, comme si plus aucune pensée ne le traversait, et en même temps je réfléchissais au bonheur en l'accroissant plus encore qu'il ne l'était déjà, comme si mon cœur à lui seul ne pouvait pas faire ce travail-là. Dans le fond, peut-être n'était-ce pas fondamentalement faux, allez savoir. En ce qui concerne mon corps tout entier, il y avait cette curieuse impression de légèreté, comme si j'étais tellement libéré de toute ma détresse, ma crainte et mes douleurs incessantes qu'il ne restait pour le moment plus rien, sauf de l'air, et que j'avais l'étrange sensation que si je lâchais ma précieuse Lydia j'allais m'envoler, portant par le léger vent qui caressait nos visages entre-mêlés. Je voulais presque hurler ma joie en même temps tellement cela me dépassait complètement, je ne savais même pas si un jour j'avais déjà ressenti cela, même lors de notre rencontre, tant cela avait été aussi fulgurant que la première fois mais lors de celle-ci je n'étais pas démoralisé, anéanti comme là quelques minutes plus tôt. Je voulais également serrer Lydia contre moi comme jamais mais c'était bien trop dangereux, je n'avais certes pas une force extraordinaire mais je pouvais lui faire mal, et si je lui faisais encore du mal je m'assurerais de souffrir bien plus qu'elle. Et j'eus quand même la force d'écrire ceci : « Ma précieuse Lydia, la seule perle assortie à mon cœur, combien ne puis-je te dire l'intensité de mon amour, car si les mots sont le seul moyen que j'ai de me faire comprendre, ils sont également ceux qui empêchent certaines choses d'être dîtes. Non pas qu'ils l'empêchent volontairement, mais certains n'existent pas, tout simplement. »
Je fus agréablement surpris lorsqu'elle me confia ensuite qu'elle était venue plusieurs fois au parc pour tenter de me retrouver, exactement comme je l'avais fait dans ce même but. Y avait-il une quelconque forme de magie qui ait fait qu'aujourd'hui précisément nous ayons eu la même idée au même moment ? Pour une fois la plume du destin ne prévoyait rien du tout sur son propre destin. Et cette ironie ne manquait pas de me faire sourire intérieurement. Mais à bien y réfléchir, elle n'avait pas mentionné qu'elle s'était rendue ici plusieurs fois pendant cette terrible semaine, ce qui était mon cas ce devait être la troisième fois peut-être que j'avais parcouru ce chemin pour tenter vainement de la retrouver, mais ce n'était un détail que je n'avais pas réalisé sur le coup, je n'avais réellement pris conscience de cela que lorsque j'avais de nouveau été seul, pour une raison sans aucune importance car totalement triviale. Pour le moment, il n'y avait que nos retrouvailles pures et simples, enivrées de cette nappe d'euphorie que nous respirions allègrement tels qu'on les ressent dans les poèmes romantiques ou dans les histoires de la même époque, qui comptaient par dessus tout. Encore que… Elle me parla subitement de la suivre à l'institut… mais pourquoi faisait-elle cela ? Et surtout, pourquoi le parler dès lors de l'institut ? D'accord on avait un problème à résoudre comme elle le disait par la suite, mais dans ce cas, pour quelle raison devions-nous allez à l'institut pour régler ce différend qui nous avait opposé cruellement ? Évidemment, elle n'était pas au courant que ceci était définitivement réglé chez moi, et ne pouvait pas le deviner outre mesure, par conséquent qu'elle propose d'en parler relevait de l'évidence même. Mais la question de l'institut me causait du tort désormais. Qu'elle m'invite à visiter l'institut n'était en soi pas quelque chose qui me dépassait dans le fond, car quitte à y rencontrer des gens partageant un idéal de paix entre les humains et les mutants, ce ne pouvait être qu'une bonne expérience dans le fond, et rencontrer les amis de mon amour, c'était une preuve intrinsèque qu'elle voyait sans doute déjà un avenir entre nous, ce qui m'enchanta de plus belle. Naturellement j'étais bien loin de la surprise qui m'y attendrait si j'avais l'envie d'aller voir cet institut. Je l'entraînais quelques pas plus loin sur un banc malgré la fraicheur de l'air, il fallait que je lui explique désormais ma situation, sans éviter de lui faire peur, donc je mettais de côté ce qui concernait l'institut. Je me préparai donc à écrire beaucoup, mais avant de lui causer la même peur que précédemment, je lui laissai une petite note lui expliquant que j'allais parler de cela, et enfin je commençai : « Mon amour, je suis entièrement d'accord avec toi sur le fait que nous devons discuter. J'espère que ton pardon aura su avoir raison de mon absence la plus totale de fidélité, mais écoute, ou plutôt lis, ce que j'ai à te dire. Il s'est passé beaucoup de choses cette dernière semaine, des choses qui nous touchent de plein fouet. Je passe les détails, mais tu dois savoir que cette fille est et demeure ma colocataire, mon amie, et une personne à qui je tiens. Cependant, et là comprend-le bien, l'affection que je porte pour elle étant certes forte, elle n'en est pas moins, après réflexion et discussion, que purement fraternelle. Elle a été là quand j'en avais besoin, et nous avons été bernés comme des enfants… Je suis désolé de t'avoir causé autant de mal pour rien… Mais… maintenant, tu es vraiment la seule et l'unique femme qui reçoit mon amour le plus total. Je t'aime Lydia, ma petite énigmatique Énigma. » Mais je ne devais pas m'arrêter là, sinon elle allait avoir peur pour l'institut. Je tentai de mettre des idées en place concernant cet établissement, ce que ça représentait et tout ce que ça englobait, et même si je refusai solennellement de m'impliquer dans cette guerre ouverte sur la position et le futur des mutants. Je voulais seulement vivre ma propre vie, rien de plus ni moins, et c'était parfois bien assez difficile pour moi. Lorsque soudain, quelques idées me concernant principalement me frappèrent. Serait-il possible qu'au sein de ce bâtiment il y ait des gens qui pourraient m'aider pour certains problèmes personnels ? Je l'espérais, et dans cette optique, j'écrivis alors : « Ma chérie, concernant l'institut, je serais ravi que tu me fasses découvrir là où tu vis, et surtout, de rencontrer tes amis. J'imagine qu'une personne aussi noble que toi ne peut avoir que des amis de la meilleure trempe, n'est-il pas ? Mais avant, il va falloir qu'on passe vite fait faire un tour chez moi, pour que je récupère mon ordinateur, parce que c'est épuisant d'écrire à la main, et ensuite nous irons faire un tour en ville avant d'aller à l'institut ? Cela te convient ? Nous devons profiter un temps soit peu de nos retrouvailles. » Puis je projetai mes lèvres en avant sur les siennes, l'empêchant d'une part de répondre et si officiellement c'était parce que je ne pouvais pas m'en empêcher, officieusement c'était pour appuyer mon argumentation par des moyens déloyaux, mais que veut-on, je ne suis qu'un homme follement amoureux ! - Spoiler:
[HJ]Voici ce que je propose, comme je veux faire durer ce topic tout de même, je te laisse le choix (que je n'ai jamais eu ^^) de faire la césure ou non après ces mots, et de repartir ensuite ainsi sur notre ballade en ville, une fois que j'ai mon ordinateur. Ensuite, pour des raisons peut-être administratives, je propose qu'on fasse en parallèle un rp dans l'appartement, où Lore ne serait pas là, pour des raisons évidentes. Cela évitera ainsi de boucler ce topic trop vite et de donner une raison à Kurk' de pas supprimer mon appart ^^[/HJ]
|
| | | Enigma X-Time/Elève X-Men Expérimenté(e) Alpha
Nombre de messages : 2868 Autre(s) identité(s) : Lydia
Pouvoirs : retour dans le passé et dans l'avenir pouvoir sur le temps
Age du perso : 23 ans Date d'inscription : 10/02/2007
| Sujet: Re: Retrouvailles sous le signe du changement (PV : Énigma) Jeu 11 Fév 2010 - 23:08 | |
| Mon tendre amour semblait avoir été plus ou moins prit de cours par ma demande.. Je pouvais ressentir comme une hésitation, et je ne pouvais m’empêcher de me demander si la cause en était mon invitation à l’institut, la présentation peut être un peu trop rapide pour lui à mes amis ou l’intention que j’avais de discuter du problème qui avait été la cause de tant de souffrance ? Il m’entraina alors vers un banc et me donna une courte note pour me spécifier qu’il allait m’expliquer la situation… L’attente était, quoi que bien sûrs moins douloureuse que celle endurée précédemment, puisque je savais maintenant qu’il n’avait pas l’intention de rompre, tout de même un peu stressante. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre quant à ce qu’il appelait la situation actuelle.. Enfin, le moment tant attendu arriva et je pus lire ce qui, je dois bien le reconnaitre, était une très agréable surprise, pour ne pas dire un vrai CADEAU… Amis, ils étaient et resteraient simplement des amis.. J’avais bien lu ? Oui, il n’y avait aucun doute. Une phrase resta imprimée dans ma tête et dans mon cœur : - Citation :
- ..maintenant, tu es vraiment la seule et l'unique femme qui reçoit mon amour le plus total. Je t'aime Lydia, ma petite énigmatique Énigma.
Je ne pourrais pas décrire le sentiment qui s’emparait alors de moi. En fait, je n’étais pas vraiment préparée à une telle réponse. J’étais passée d’un état de profonde déprime , à celui de joie intense de revoir celui qui avait volé mon cœur, puis à celui de doute quant à ses intentions, et à présent, je planais littéralement sur un nuage de bonheur, jamais je n’aurais imaginé éprouver un sentiment si profond, persuadée d’avoir à partager Jonathan avec une autre pour qui il éprouvait un amour, sinon plus intense, au moins aussi fort que pour moi.. Quant à mon invitation à me suivre à l’institut, il y répondit par l’affirmative, mais pas sans être passé chez lui auparavant, récupérer son ordinateur, et avoir profité d’un moment tous les deux en allant faire un tour en ville… ce à quoi je me préparais à répondre lorsque Célar posa ses lèvres de nouveau sur les miennes, ce dont je ne me plains aucunement. Je dois bien avouer qu’à chacun de ses baisers, j’étais transportée dans un autre monde auquel j’aurais voulu appartenir à tout jamais. Aussi, lorsqu’il s’éloigna de moi, je ne pus résister à l’envie de passer ma main derrière son cou pour l’attirer de nouveau à moi et goûter de nouveau à ses lèvres, sans toutefois le brusquer ou lui faire penser que je cherchais autre chose de plus charnel bien évidement. Mais il me fallait bien me résoudre à abandonner un moment ces doux échanges et répondre à mon tendre amour…. - Allons chercher ton ordinateur mon amour, et ensuite nous pourrons aller nous promener ou tu voudras. Tout ce que je souhaites, c’est pouvoir rester dans tes bras et profiter enfin de la liberté de pouvoir t’aimer librement… Ensuite, je te présenterai mon amie et colocataire, je suis certaine qu’elle te plaira, et puis je veux que tu puisses venir me voir quand il te plaira à l’institut !!Je lui donnais un léger baiser et me levais précipitamment, preque en sautant, avec un petit rire, j'attrapais ses mains et l’attirait à moi, ce qui me permit par la même occasion de me trouver de nouveau, pour un court instant, contre lui, de respirer son odeur et de sentir sa chaleur, puis il passa sa main autour de mon cou et voilà, nous étions partis en direction de son appartement. Je me sentais heureuse et légère, à tel point que j’aurais pu embrasser tous ceux qui croisaient notre chemin, la vie me paraissait de nouveau belle et j’avais maintenant hâte d’avancer avec Jonathan, dans la vie et dans notre relation. Mais, une fois arrivés au pied de son immeuble, une légère angoisse se fit sentir. En effet, son amie se trouvait peut être chez eux, et il serait certainement préférable, malgré tout, d’éviter toute tension inutile. Même si ils avaient mis les choses au clair et avaient découvert que ce qu'ils prenaient pour de l'amour n'était en réalité que de l'amitié, elle trouverait certainement étrange qu'il soit tombé amoureux d'une autre aussi rapidement. Tous à mon bonheur d'apprendre que j'étais son unique amour, je n'avais pas songé à demander à Célar si il avait évoqué leur rencontre. - Il serait peut-être mieux que tu montes seul, tu ne crois pas ? Ton amie pourrait se trouver chez vous, et comment tu lui expliquerais ma présence ?A vrai dire, je ne savais pas vraiment quelle réponse j'attendais.... | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Retrouvailles sous le signe du changement (PV : Énigma) | |
| |
| | | | Retrouvailles sous le signe du changement (PV : Énigma) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|