une journée gâchée ? [Caitlyn]

Cela faisait déjà trois longues heures que Rosalie travaillait à la bibliothèque de son quartier sur une recherche à faire pour un de ses nombreux cours de psychologie.Une fois onze heure arrivé, elle décida de se rendre au point de rendez-vous que sa meilleure amie avait fixé. Étant toutes les deux étudiantes, elles n'avaient pas beaucoup de temps pour se voir. Du moment que l'une des deux était libre, l'autre avait des cours ou bien trop de travaux à faire.Elle avait trouver un banc de parc innocupé.Heureusement pour elle, le ciel était ensoleillé et il n'y avait pratiquement aucun nuage dans le ciel Allant s'asseoir sur un banc de parc, elle se mit à penser à tout et à rien.Midi était enfin arrivé et son amie n'avait pas donné signe de vie. Rosalie pris donc son téléphone cellulaire pour ensuite appeler la retardataire.



"Allo ?"

"Salut Jenny, C'est Rosalie.."

"Ah! je suis vraiment désolée, je croyait avoir le temps de finir avant onze heure, mais je crois que j'en ait encore pour la journée.. es-ce qu'on pourrait remettre ça ?"

"... ça devra attendre à la semaine prochaine, c'est la seule journée de libre que j'ai cette semaine..."


" Je suis vraiment désolée... donc c'est d'accord pour la semaine prochaine?"

Rosalie soupira

"Oui..."

" Il faut que je te laisse,trop de travail, Bye"

Ce n'était pas la première fois qu'elle lui faisait le coup, et elle s'attendait à ce que ça ne soit pas la dernière...

Et voila! C'était sa seule journée de congé et une de ses meilleures amies l'avait planté là.... Enfin Bref, elle décida de faire un tour dans le parc pour se changer les idées. Elle se remis à penser à ce qu'elle pourrait faire aujourd'hui. Elle s'était fait planté là, ce n'était pas la fin du monde! Fallait bien trouver quelquechose d'autre, il y avait tellement de chose qu'elle pouvait faire en une seule journée! Encore une fois perdue dans ses pensées, elle fit un face à face avec une des rare personnes qui , comme elle, se promenait dans le parc. Rosalie se retrouva par terre, presque l'entièreté du contenu de son sac était étendu par terre. Elle se mit donc à ramasser les différents livres et autres trucs trainants par terre, s'excusant à la personne qu'elle venait de percuter...

"Je suis vraiment désolée, j'avais la tête ailleurs..."

T'aurais jamais voulu être un oiseau ? Comme le disait un chanteur la vue des oiseaux sur la mer ne lui évoquait d'habitude qu'une seule pensée métaphysique : ca doit être chiant d'être une mouette...très chiant. C'est donc pensive que Fuzzy se baladait dans le parc, mains dans le jeans et la tête levée pour regarder avec quelle dextérité ce qui lui semblait être un genre de pigeon , enfin un machin qui vole ! quoi !, décrivait des cercles dans le ciel. Ca lui faisait penser au gros mutant volant de l'autre jour, elle fini par se demander si lui aussi à l'instar de ses merveilleux oiseaux faisait ses besoins sur la tête des gens ou polluait les statues.
Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle heurta un individu.
Elle resta debout, légèrement contrariée. Pas de douleurs, rien à transformer : tannnnt mieux...elle aurait bien tenter d'électrocuter le pigeon sinon. La jeune fille s'excusa. Caitlyn d'abord la regarda une petite seconde...elle était mignonne et semblait avoir son age.
Les relations sociales et elle, ca fait deux. Impossible de garder un contact plus de 3 jours même si elle n'est pas ingrate en amitié, c'est juste qu'il faut savoir la cerner...elle et ses saute d'humeur. Elle décida de jouer ca. Pair, on est gentille, impair on latte. Elle leva les yeux et le premier chiffre qu'elle accrocha dans le décor était un 752. C'était plié. Elle lui sourit sincèrement et se baissa pour l'aider.


C'est ma faute..je regardais le ciel...tu devrais pas te balader avec autant de bordel dans ton sac..tu y as fourré presqu'autant en volume que ce que j'ai dans mon appart' !
Oui..c'est un très petit appartement...mais bon, la vie est chère, hein !!

Rosalie parut quelque peu surprise lorsque la jeune femme se baissa pour l'aider. Après tout, à New York, c'était assez rare de voir quelqu'un aider quelqu'un d'autre en pleine rue. La plupart se contentaient d'ignorer et de contourner... Ça lui faisait plaisir en quelque sorte de voir quelqu'un l'aider. Cela prouvait que le niveau de socialisation à New York était un peu plus présente qu'elle le pensait

"Merci "

En entendant ce que Caitlyn disait à propos de son appartement et du coût de la vie, Rosalie souria. En y pensant bien, c'était plus que vrai. Que ce soit un appartement, un véhicule ou bien un simple service, leurs coûts augmentaient d'année en années. Mais bon... Nous sommes à New York, non? Le message était très clair: Si tu ne rapporte pas gros, tu te débrouille tout seul. Il faut croire qu'il n'y avait pas que


"Oui, Trop chère à mon avis, j'ai l'impression qu'ils se fouttent de nous à mettre les prix aussi haut..."


Ayant fini de ramasser ses effets personnels , elle se releva Juste avant de se présenter. C'était la moindre des choses. après tout, elle lui avait rentré dedans, et la jeune femme avait même eu la gentilesse de l'aider à ramasser ses livres.

"Je m'appelle Rosalie, et toi?"

Un semblant de relation sociale ? Pourquoi pas ? Kyle avait insisté déjà auprès de la petite rousse sur l'importance du fait de laisser les gens venir à soi pour rompre la solitude, et bla et bla et bla...Bon certes depuis qu'elle connaissait Byron, les choses étaient bien mieux mais toujours extrêmement brumeuse dans sa tête. Comment fait-on pour ne pas avoir l'air conne ? Est-ce que finalement elle est faite pour vivre ici ? Est-ce qu'elle a un avenir ? oooh et puis de toute façon, la vie c'est pas comme si c'était quelque chose d'important et personne n'a dit que ca devait toujours être aussi sérieux, non ? Pour l'heure un nouveau météore venait de croiser le système solaire d'Elioth. S agirait-il d'une comète ou d'un nouvel astre ? Ca c'était autre chose !!

Salut ! moi c'est Caitlyn mais tu peux m'appeler Cait' ou comme tu l'sens du moment que...

"Fais gaffe à ce que tu dis parfois, Cait', tu pourrais passer à coté de personne intéressante à trop en dire et surtout avec la manière dont tu le dis" Oui certes, Byron avait raison parfois.

Cait' quoi... tu vis dans l'coin ?