X-men, le jeu de Rôle
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 Un vendredi soir, pas vraiment...

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MessageSujet: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeJeu 13 Mai 2010 - 22:55

    Une bonne semaine de travail à l’institut, et il était temps pour Ororo d’aller se changer un peu les idées. Sa dernière soirée tranquille remontait à il y a au moins deux semaine, car le week-end dernier elle avait été rappelée à l’institut en urgence pour finalement pas grand chose mais bon… Il était 18 heure et notre ravissante maîtresse du vent réfléchissait à ce qu’elle allait bien pouvoir faire ce soir. Un petit tour au bar pour aller rendre visite à un vieil ami, ou alors sortir et aller ou bon lui semblait… Elle ne savait pas vraiment, mais elle avait encore le temps de se décider, car il était encore que 18 heure. Elle rangea les différents papiers qui traînaient sur son bureau dans différents dossiers et autres afin de remettre tout en ordre. Elle n’avait pas beaucoup de temps pour elle en ce moment, la preuve, elle n’avait même pas eu le temps de ranger toutes ses affaires depuis le début de la semaine. Elle avait vraiment besoin d’une pause, de se changer les idées. Elle rangea le tout dans une armoire qu’elle ferma et elle quitta son bureau pour regagner sa chambre qui se trouvait un peu plus loin.

    Une fois dans sa chambre, elle s’allongea sur son lit, sur le dos et elle souffla un grand coup, tout en fermant les yeux. Finalement, elle ne savait toujours pas ce qu’elle allait faire ce soir. Ce qui était sur, c’est qu’elle ne resterait pas ici, elle avait décidé de sortir et ça, elle le ferait, maintenant il fallait juste qu’elle sache où aller. Elle aurait bien invité quelqu’un de l’institut, mais elle si prenait un peu tard, généralement, tout le monde était déjà prit un vendredi soir… Elle allait donc devoir se promener toute seule, après tout, elle n’avait pas besoin de qui que cela soit, mais c’était toujours sympathique d’aller boire un verre avec un ami… Et puis, elle eut une idée qui lui vient à l’esprit, pourquoi ne pas se les jouer Bad Girl ce soir, enfiler une combinaison en cuir noir, et aller faire un tour de mot en ville ?? Elle savait qu’il y avait un magnifique moto noir dans le sous-sol qui était là depuis quelques temps maintenant, et que personne n’utilisait. Si elle n’était à personne, alors Tornade allait se l’approprier, et puis si elle était à quelqu’un, elle était sûre que le propriétaire ne lui en voudrait pas…

    Notre ravissante maîtresse des vents se changea donc rapidement, quittant un joli petit tailleur, pour une combinaison en cuir très moulante et assez sexy. Une petite retouche maquillage, puis elle quitta sa chambre et prit la direction du sous-sol pour aller chercher son moyen de transport. Les portes s’ouvrirent les unes derrières les autres dévoilant ainsi le garage de l’institut ou reposait bien tranquillement tous les véhicules des membres de l’institut. Elle jeta un rapide coup d’oeil aux alentours, et elle ne vit personne... il manquait déjà un certain nombre de voiture, Tornade n’était donc bien pas la seule à avoir décidé de sortir ce soir. La moto qu’elle avait vu, il y a quelques temps, était toujours là, elle n’avait pas bougé d’un poil. Ororo s’en approcha et elle en fit le tour pour voir s’il n’y avait rien, pas de marques, de mot, ou de nom disant à qui elle appartenait. Rien, rien hormis une légère couche de poussière qu’elle allait rapidement faire disparaître en un clin d’oeil. Ororo fit un pas en arrière, et le deux roues fut prit dans un tourbillon d’air qui délogea la poussière qui s’était tranquillement installée sur le véhicule. Le tourbillon disparue ensuite et la poussière avec. Comme sur une bonne partie des véhicules qui étaient garés ici, les clefs étaient sur sur la moto, m’attendant plus qu’on les tournent d’un quart de tour pour démarrer l’engin. C’est donc ce que fit Tornade avant d’enjamber le deux roues, et de quitter la propriété de l’institut...

    A la vitesse à laquelle elle roula, Ororo serait bientôt arrivée dans le centre ville, mais pour l’instant, elle slalomait entre les voitures pour aller plus vite, une chose qui n’était vraiment recommandée... Devant, elle vit ensuite trois voitures de police, gyrophares allumés et tout ce qui allait avec. Ils étaient en train de poursuivre une voiture qui n’avait pas vraiment l’air de vouloir s’arrêter. En temps normal, Tornade aurait fait quelque chose pour les arrêter, mais là, elle n’en avait vraiment pas envi, elle était sortie pour se changer les idées, pas pour jouer les héros en ville... Elle resta donc derrière les trois voitures de flic, continuant son chemin sans leur prêter plus d’attention que cela, jusqu’au moment où des coups de feux commencèrent à être tirés. Ils visaient les pneus des autres véhicules afin de créer un accident assez important pour pouvoir prendre la fuite bien gentiment. A ce moment là, Ororo décida d’intervenir avant que cela ne finisse mal. Elle diminua dons les frottements avec l’air pour gagner de la vitesse et rattraper la bande de taré en voiture. Une fois à leur hauteur Tornade créa un tourbillon d’air chaud autours de la voiture en question, ce qui eut comme résultat de la faire léviter de cinquante centimètre au dessus de la route et ainsi de l’empêcher de continuer à rouler. Ne comprenant pas pourquoi la voiture n’avançait plus, le chauffard appuya encore un peu plus sur la pédale d’accélération, mais sans que cela ne change quoi que cela soit... Ororo se stoppa donc au milieu de la route et les voitures de police encerclèrent le véhicule en fuite avant qu’Ororo ne fasse brusquement disparaître le tourbillon d’air chaud et que la voiture ne retombe brusquement sur le sol. Les hommes en fuite étant contraints à se rendre descendirent de la voiture et Ororo repartit comme si elle ne s’était jamais arrêtée...

    Quelques minutes plus tard, elle arriva devant le bar d’un de ses vieux amis où elle avait décidé d’aller prendre un verre. Elle descendit donc de sa moto et entra comme n’importe qui l’aurait fait. A sa grande surprise, tout avait changé à l’intérieur, des murs au plafond, plus rien n’était pareil. Son regard se porta alors sur l’homme qui se trouvait de l’autre côté du bar, et Ororo découvrit sans surprise cette fois que ce n’était pas l’homme qu’elle connaissait. Tout portait à croire que les lieux avaient changé de propriétaire. Tornade s’approcha alors du bar pour commander un verre et en savoir un peu plus sur la situation.

      -Bonsoir, un whisky glace s’il vous plaît...


    Ça faisait bien longtemps qu’elle n’en avait pas bu un, tellement longtemps qu’elle ne savait même pas si elle aimait toujours ça. L’homme lui servit quasiment de suite et Ororo porta le verre à ses lèvres pour en boire un première gorgée.

      -Dites, vous avez changé la déco ou ça a changé de propriétaire ?


    Une façon simple de lancer la conversation et de savoir ce qui s’était passé ici... L’homme lui répondit que la décoration avait belle et bien changé, et que les lieux avaient également changé de propriétaire depuis plus d’un mois maintenant. L’homme hésita et Ororo plongea alors son regard dans le sien comme pour savoir ce qu’il hésitait à lui dire. Tout en rangeant des verres, il fit disparaître cette hésitation et continua à parler à Tornade, lui disant alors que l’ancien propriétaire était décédé des suites d’un braquage organisé par des mutants... A ces mots, le visage d’Ororo se figea et l’homme se stoppa en voyant cela. Il lui demanda alors si tout allait bien et elle lui répondit que oui, mais il comprit tout de suite que ce n’était pas vrai et il lui demanda alors si elle connaissait bien l’ancien patron. Bien évidemment qu’elle le connaissait et elle le connaissait même bien et ce fut ce qu’elle lui répondit. Tornade lui demanda ensuite si le ou les assassins avaient été attrapés et si il les connaissait. Il lui répondit que non, qu’ils couraient toujours tranquillement dans les rues, et que des rumeurs circulaient concernant un petit groupe de personne...

    D’autres clients arrivèrent alors et l’homme les servit laissant Ororo seule quelques instants, lui laissant le temps de se remettre des nouvelles qu’elle venait d’apprendre. Décidément, ce n’était pas vraiment la soirée qu’elle voulait, elle qui voulait se changer les idées, c’était raté. Une différence notable de température s’était faite sentir lorsque l’homme avait appris la mort de son ami à Tornade et le ciel s’était également probablement assombrit brusquement... Ororo but une nouvelle gorgée, puis elle fut emportée par ses pensées.


Dernière édition par Ororo Munroe le Lun 17 Mai 2010 - 16:12, édité 1 fois
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Daniel Hopes
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeJeu 13 Mai 2010 - 23:53

Ca n'arrêtera jamais n'est-ce pas ?

La voix était quasi un murmure, derrière ses lunettes teintées ses iris où luisaient des ombres étranges dansaient dans le vague se reflétant en vibrant sur le contenu de son verre qu'il serrait sans conviction dans ses mains posées sur le zinc du comptoir.
Depuis quelques temps, le professeur négligeait le rasage, sa relation consumante avec Ashe Lovelace le changeait irrémédiablement en un être plus froid que jadis et beaucoup moins jovial. Les bruits de couloir de l'Institut rapportait une mésentente quasi continue avec Ilianna, pas d'éclat de voix cependant...juste une sensation de flottement et d'abandon.
Hopes ne doutait pas de certaines choses, de son idéal pour les mutants, de sa place dans ce monde. Son intégrité par contre avait volée en éclats dans les bras de son bel ange ténébreux le forçant à rechercher la solitude plus que de coutume. Il restait toujours aussi élégant même si les couleurs sombres avaient sa préférence.
I déplaca lentement ses iris vers la Déesse.

Il la connaissait sans lui avoir réellement parlé, Charles l'avait présenté un soir qu'ils discutaient à propos de détails administratifs et de la charge qui lui incombait de recevoir les jeunes mutants en l'absence de Véga. Ils avaient échangés des banalités mais ils savaient tous deux pour être de la même trempe qu'ils n'en resterait pas là , ni l'un ni l'autre.
En consultant les archives mutantes à la recherche d'éléments intéressant pour constituer son projet d'équipe "officieuse" d'intervention secrète et ponctuelle, il avait remarqué que plusieurs X men avaient consulté sa fiche, il s'était empressé de manière malicieuse d'y ajouter ou corriger quelques éléments.
En tant que leader, Ororo devait être de ceux là. Il n'avait pas manqué lui même de consulter la fiche de la mutante avec attention.
Même s'ils ne lui accordaient que peu de regards, Daniel les connaissait tous , ils étaient au front, il restait en arrière faisant tourner la boutique et à sa manière préparant une nouvelle alternative avec l'aide de Charles et de la jeunesse prometteuse de l'institut.
Il se décida à rompre le silence.

Bonsoir, Ororo, je n'aurai jamais pensé vous rencontrer dans un endroit tel que celui ci...j'en serais aussi surpris que d'y croiser ce cher David...l'alcool n'y ai pas des meilleurs mais pour ce qu'on a à y noyer, c'est largement suffisant...

Il porta le verre aux lèvres et le vida d'un trait avant de le poser sur le comptoir et de lever un regard significatif au barman qui lui reversa le liquide ambré à nouveau.

Ce n'est guère l'endroit pour un comité pédagogique...je crois. A quoi buvons nous ?
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeDim 16 Mai 2010 - 12:35

New-York ville plein de vie, ville où toutes les ethnies se côtoyaient. New-York ville corrompue, ville affamée des nombreuses vie qui lui ont été sacrifiés. Saki commençait à connaitre cette ville, la jeune femme s'était habituée au rythme de cette ville. Mais elle n'était pas venue vivre dans cette ville, pour la qualité de cette dernière. Si elle vivait maintenant à New-York, ce n'était que pour le travail. Saki avait garé sa voiture non loin de la porte d'entrée, un autre véhicule était garé tout près de sa voiture, une moto. Saki l'admira un instant et laissa apparaitre un petit sourire en coin. La jeune femme regarda l'enseigne du Bar puis poussa la porte. Lorsque la jeune femme pénétra dans l'enceinte du Bar, la jeune femme observa la clientèle présente. Elle remarqua le couple que formait Ororo Munroe leader des X-men et surement un membre de l'institut. Saki se demanda un instant comment réagirait les autres clients, si ils savaient qu'il y avait trois mutants dans ce Bar. Surtout concernant l'une des tables se trouvant dans coin, à celle-ci se trouvait un trio de New-yorkais qui discutaient entre eux, tout en observant le belle femme qui était la leader des X-Mens. En tant que leader des X-mens, Ororo pouvait être connu de la population. Ce groupe de mutants étaient des plus médiatisés et Ororo Munroe ne cachait pas son visage, à la différence de certains de ses coéquipiers. Saki ne portait pas son habituel costume d'agent gouvernemental. La jeune femme ressemblait à n'importe qu'elle jeune femme de son age. Si ce n'était la présence d'une arme et d'une carte officielle sous la veste qu'elle portait.
Saki alla s'installer au bar, à quelques tabourets du duo de mutants. La jeune femme commanda un Russe Blanc, puis salua les deux mutants avec. Le salut fait, la jeune femme alla les rejoindre.


- Excusez moi, si je vous dérange.....(sourire)........

Saki ne se présenta pas, laissant les deux mutants se poser des questions. Elle avait bien compris que quelque chose n'allait pas. Mais Saki avait décidé de ne pas les aborder en tant qu'agent gouvernemental.

- ........mais j'ai apprécié votre récente intervention qui a permit aux forces de l'ordre de faire leur boulot avec moins de risque.....

Saki avait été informée qu'il y avait eu du mouvement au niveau de l'institut. La jeune femme avait donc décidé de s'y intéresser et avait suivit la moto qui avait quitté cet institut. Même si ne les abordait pas en tant qu'agent, Saki avait eu cet intention, mais la présence de l'homme au côté de la leader des X-men, l'avait fait changer son approche.
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeDim 16 Mai 2010 - 13:33

    Ce fut un moment de nostalgie qui l’emporta loin du bar où son corps était présent. Elle se remémorait les bons moments qu’elle avait passé avec cet homme. Cela faisait des années qu’ils se connaissaient et voilà qu’un un instant, tout venait de basculer, comme quoi on ne sait jamais ce que nous réserve la vie… Ce qui lui paraissait bizarre, c’était qu’il ait été braqué par un groupe de mutants, pourquoi par des mutants ? Il n’avait pourtant aucun pouvoir et aucune alliance avec des mutants quels qu’ils soient… Et puis pourquoi, il y avait des tas d’autres bars, pourquoi celui là plus que les autres ? Des questions auxquelles Ororo n’aura probablement jamais de réponse. Elle n’aura même pas pu lui rendre un dernier hommage le jour de ses obsèques, car elle venait seulement d’apprendre son décès. Une voix la ramena ensuite à la réalité, une voix qu’elle avait déjà entendue, mais à la quelle Tornade n’arrivait pas à mettre un visage derrière cette voix.

    Elle tourna alors la tête pour voir la personne qui venait de l’extirper de ses pensées. Cette personne était un de ses collègues de l’institut, Daniel Hopes, si ses souvenirs étaient exacts. Le professeur Xavier les avait présentés dans les jours qui suivait son arrivée à l’institut, le jour où le professeur lui expliquait ses différentes taches au sein de l’école de mutants… Ororo s’était un peu renseigné sur lui, comme elle avait l’habitude de le faire avec tous ceux qui entraient dans cette école. Néanmoins, la seule lecture d’une fiche ne lui avait pas permise de porter un quelconque jugement sur cet homme, mais la conversation qui allait s’installer entre eux maintenant allait peut-être lui permettre d’en savoir un peu plus sur lui.

      -Bonsoir Daniel…


    Un petit sourire, et elle passa la main dans sa longue chevelure blanche, ce n’était pas plus mal qu’il arrive à ce moment, il allait lui changer les idées, et espérons, lui faire oublier les nouvelles qu’elle venait d’apprendre, alors qu’elle était venue ici pour se faire plaisir…

      -Je serai tentée d’en dire autant, comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences…


    Elle but de nouveau une gorgée puis elle posa le verre vide sur le bar, s’accoudant ensuite contre pour faire face à son interlocuteur.

      -Il est vrai que l’alcool n’est pas des meilleurs, le quartier non plus d’ailleurs, mais j’avais un bon ami ici… Je venais d’ailleurs plus pour discuter que pour boire un verre, mais la vie en a décidé ainsi… Buvons donc à notre première soirée entre amis ?


    Tornade fit signe au barman, qui lui servit de nouveau un verre qu’elle leva pour trinquer avec Daniel. Une femme leva son verre en même temps qu’eux, mais Tornade n’y prêta pas plus d’attention que cela, ne sachant pas si cela leur était réellement adressé.

      -Et vous alors qu’est ce qui vous amène ici ? Vous commencez à prendre vos marques à l’institut ?


    Oui, arriver comme ça, en cours d’année, ce n’était pas toujours facile, il fallait rapidement s’adapter ou alors trouver quelqu’un pour se faire aider, car ce n’était certainement pas tous les jours faciles de recevoir de jeunes mutants encore un peu maladroit avec leurs pouvoirs… Mais avant même qu’il ne puisse répondre, la jeune femme qui avait levé son verre en même temps qu’eux, arriva à leur niveau avec un grand sourire, en leur disant qu’elle avait apprécié l’une de leurs dernières interventions… Par déduction, Ororo comprit qu’elle parlait d’elle en tant que X-men, car c’était la seule manière pour que cette jeune femme la connaisse, et les X-men avaient récemment fait une intervention qui avait permis aux forces de l’ordre de reprendre la situation en main… Cette jeune femme devait donc être de ceux qui avaient pris la suite… Tornade était une mutante reconnue et qui ne se cachait absolument pas, par conséquent il était tout à fait normal que cette femme l’ait reconnue.

      -Ohh merci…


    La maîtresse des vents était quelque peu gênée, car elle n’avait pas vraiment l’habitude d’avoir ce genre de remarque en général, c’était plutôt l’inverse, elle était plutôt traitée de monstre, de sale mutant et autre… De plus cela n’avait pas permis à Daniel de répondre. Néanmoins, Ororo voulait savoir à qui elle s’adressait et elle prit la liberté de lui poser la question.

      -Vous faites parti de ceux qui ont pris la suite de l’intervention ?
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeMar 18 Mai 2010 - 11:53

Ainsi l'homme qui venait de rejoindre la mutante au cheveux blancs et leader des X-Mens, était un membre de l'institut. Au vue de son age et du comportement de la mutante, déesse pouvant contrôler le climat, ce dernier devait être un professeur.
Le comportement de Saki semblait avoir mis l'ami de Tornade sur ses gardes, du moins il sembla se mettre en retrait. Peut être qu'il ne se sentait pas concerné par les actes du groupe auquel appartenait la mutante au nom de Tornade. Après tout l'institut servait aussi bien de base d'opération pour les X-Mens que d'école pour Mutant ou encore refuge pour certains. Ce David pouvait ne s'intéresser qu'au côté école de l'œuvre du Professeur Charles Xavier. Saki avait du respect pour ce que cet homme tentait de faire, après tout il fallait bien des rêveurs, des utopistes, pour faire évoluer une société. D'ailleurs Saki, ne pouvait s'empêcher de se demander si tous les membres de l'institut partageaient ce rêve, cette vision. Elle savait que les plus anciens parmi les X-Mens portaient en eux cet espoir, mais en était il pareil pour les autres. Peut être qu'elle aborderait ce sujet plus tard, même si cela pouvait paraitre mal venue aux yeux des deux mutants. Mais pour l'instant, Saki devait répondre à la question que la mutante à la chevelure blanche venait de lui poser. Saki offrit un sourire assez ambivalent à la mutante et à son ami, avant de répondre à la question.


- Non, je ne suis pas membre des forces de l'ordre de la ville. En fait je ne viens d'arriver en ville que depuis peu, avant j'habitais et travaillais à Washington.

Saki termina son verre et en commanda un autre, mais cette fois-ci un peu moins chargé en vodka, elle conduisait. Le ton avec lequel elle avait répondu à la leader des X-men avait été le même que celui avec lequel Saki avait commandé son verre. Elle avait dit cela avec banalité, mais toujours avec ce sourire ambivalent.

- Non je vous parlais d'une intervention plus récente. Vous auriez put ne pas intervenir, mais vous l'avez fait, au risque qui sait d'esquinter la magnifique moto qui se trouve dehors.

A peine venait elle de terminer sa phrase que Saki s'intéressa au dénommé Daniel qui était resté en retrait jusqu'à présent.

- Et vous, auriez vous prit ce risque afin d'aider des policiers à faire leur travail, tout en chevauchant un monstre mécanique, si vous en aviez la capacité ?

La jeune femme avala une gorgée de sa boisson et félicita le barman pour son dosage. Saki avait prit cette excuse afin de laisser aux deux mutants le temps de comprendre. Après tout le comportement de Saki pouvait, produire en eux un doute ou du moins un questionnement sur les intentions de la jeune femme qui venait de les aborder.
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeMar 18 Mai 2010 - 20:35

Daniel plissa légèrement les yeux à l'écoute des paroles de la dernière arrivante. Ce fut la seule manifestation visible de son mécontentement. Il n'aimait pas cela, pas du tout. Prôner le rapprochement Humain-mutant était une chose, s'enquérir sur des questions ne concernant que les x-men en était une autre. Ce qui se passait entre les murs de l'Institut ne devait en rien être exposé sur la place publique. En effet, l'opinion, sorte de glaise facilement modulable, pouvait être façonner par les mains expertes des médias ou des instances gouvernementales.
Ce n'était alors jamais une bonne chose de voir quelqu'un dont les motivations restaient floues tenir un discours analogue à la responsable d'une équipe d'intervention X men et l'une des personnes chargé d'encadrer les jeunes mutants à l'Institut.

Elle lui posa une question orientée.
De prime abord, elle semblait anodine cherchant l'ouverture sur l'interlocuteur afin d'en connaitre l'identité , voire les motivations.
Une seconde lecture relevait un piège plus finement tendu...que cherchait-elle : un discours lisse et officiel d'entraide à l'autorité établie ? Ou un avis plus partagé et argumenté ?
Le lissage la conforterait dans une vision "endoctrinante" de la façon de penser des X men, l'argumentation lui permettrait de glaner des informations.
Hopes jeta un regard entendu à Ororo, elle le connaissait pour le savoir patient et prudent mais grâce à la présence respectée de la Déesse, la jeune curieuse évita un discours plus expéditif que celui que la verve du professeur aurait pu teinter de mots cassant et définitifs.
Il nuança, optant cependant pour une voie lui appartenant.

Primo, je n'y étais pas, donc votre question n'a pas de sens.
Secondo, si capacités j'avais, je ne les présenterai pas tel un oriflamme pour égayer les conversations de bar...


Il laissa échapper un soupire, l'envie d'une Black Devils lui monta à la gorge soudainement. Par respect du lieu, il la refréna, se contentant de discrètement demander la même chose.
Il regarda le verre se remplir en commentant dans un demi sourire

J'ai la capacité en revanche d'emmagasiner une grande quantité d'alcool sans jamais en sentir les effets...ce qui fait de moi, le client rêvé de ce genre d'endroit...


vous voyez, à chaque mutant, sa place*


Il avait choisi le Français et une intonation basse pour rester dans une confidence que finalement il ne livrait qu'à lui même.
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeDim 23 Mai 2010 - 17:26

    Tornade ne se sentait pas vraiment à l’aise face à cette femme, son apparition soudaine ne lui inspirait pas vraiment confiance, néanmoins, elle n’était pas du style à avoir peur, si jamais cela venait à mal tourner, Ororo savait se débrouiller, elle l’avait encore démonté, il y a quelques minutes en venant ici… Lorsqu’elle lui demanda si elle faisait parti des personnes qui avaient pris la suite de l’intervention, la jeune femme lui répondit que non, et Ororo commença à avoir de plus en plus de doute à son sujet… Que cherchait-elle, ou que voulait-elle ?? Elle poursuivit en disant que cela ne faisait pas longtemps qu’elle était ici, et qu’elle était, il y a encore quelques temps, à Washington. Elle but ensuite le reste de liquide qui restait dans son verre, et elle reprit la parole en disant qu’elle parlait d’une intervention plus récente, qu’elle aurait pu tout à fait ne pas intervenir mais qu’elle l’avait fait, au risque d’abîmer sa belle moto… Ororo comprit alors. La jeune femme avait du la voir intervenir sur le chemin, néanmoins, comment pouvait-elle être sûre que c’était bien elle ?? Ororo n’avait rien fait qui puisse directement permettre de dire que c’était elle qui avait agit de sur sa moto, moto qui en plus n’était pas la sienne mais bon. Le seul moyen de savoir que c’était elle était de l’avoir suivi jusqu’ici, mais dans quel but, ça elle l’ignorait…

    Tornade resta silencieuse, et la jeune femme s’adressa alors à son ami, Daniel, lui demandant s’il aurait fait la même chose à la place d’Ororo, s'il en avait les capacités. Il fallait avouer que la question était tordue et qu’elle n’avait pas vraiment sa place, ce que Daniel ne manqua pas de lui rappeler, en lui disant qu’il n’y était pas et que même s’il en avait les capacités, il ne s’en servirait pas pour « égayer les conversations au bar »… Ceci fit sourire Ororo, il venait de remettre cette femme à sa place d’une manière qui la fit sourire. Daniel ajouta ensuite, après s’être fait resservir un verre qu’il avait en revanche la capacité d’emmagasiner une grande quantité d’alcool, sans en ressentir les effets. Une légère marque de provocation visant le fait que, dans son second verre, la jeune femme ait demandé un peu moins de Vodka… Bizarrement, Tornade sentait que la conversation allait tourner à l’orage et elle était assez bien placée pour en parler.

      -Moi j’ai tout de même une question, comment pouvez-vous être sûre que c’était moi sur la moto ??


    Oui, cette femme lui paraissait étrange, comme si elle cherchait quelque chose, ou à savoir quelque chose…
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeMar 25 Mai 2010 - 9:22

La tension entre Saki et les deux mutant étaient montée d'un cran. Saki devait reconnaitre que cela était en totalité de sa faute. Mais la jeune femme ne s'en soucia guère, il était bien l'ambiance tourne vers quelque chose de plus nette. D'ailleurs le barman après avoir servit un nouveau verre à Daniel s'éloigna d'eux préférant aller vaquer à ce que devait faire un barman dans l'attente d'une commande.

Saki souri à la remarque en Français que fit le dénommé Daniel et salua celle-ci de son verre et d'un sourire amical, avant d'y tremper ses lèvres. Puis vint la question que la jeune femme attendait. Si Saki s'était montré si maladroite, et ce pas forcement volontairement, s'était dans le but d'amener les deux mutants à s'interroger sur elle. Saki s'intéressa de nouveau à la leader du groupe de mutants connu sous le nom des X-mens et lui offrit un regard amical. Saki n'était pas là pour chercher querelle ou quoique se soit d'autre.


- Veuillez m'excuser pour mon comportement, j'aurais dû me montrer plus directe avec vous.

Saki posa son verre sur le zinc du Bar.

- Avant de répondre à votre question mademoiselle Munroe, laissez moi me présenter. Je suis l'agent Jonson, du ministère de la défense, Saki Jonson.

La jeune japonaise laissa une seconde s'écouler avant de reprendre la parole.

- En tant que leader des X-Mens, vous êtes une personnalité connue de tous. Votre équipe lutte contre la criminalité mutante, mais a aussi un rôle de porte parole pour une une certaine communauté mutante, communauté à laquelle j'appartiens. De ce fait vous êtes, pas vous personnellement, sous la surveillance du gouvernement.

Saki but une autre gorgée de son verre, avant de continuer à s'exprimer.

- Lorsque j'ai apprit que vous veniez de quitter l'institut j'ai décidé de vous suivre afin de faire votre connaissance. C'est à ce moment que je vous ai vu aider les forces de police lors d'une traque et ai pensé à me servir de cela pour vous aborder, mais il semble que je me sois montrée maladroite.

Saki se tourna alors vers Daniel et dans un français plus que correct.

- Acceptez mes excuses.....

avant de reprendre en anglais

-........si je vous ai demandé si vous auriez agit de la même manière que Mademoiselle Munroe, lors de son intervention, si vous en aviez les moyens, s'était dans l'objectif de savoir si tous les membres de l'institut créé par le professeur Charles Xavier avaient tous le même sens civique.

Saki finit sa phrase en regardant les deux mutants en face d'elle, son visage était amical et la jeune femme était des plus décontractée.
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeMar 25 Mai 2010 - 20:40

Daniel porta le verre aux lèvres son visage assez fermé, il n'aimait pas le Ministère de la Défense, la dénomination de ce ministère lui rappelait implicitement que le "problème mutant" pouvait être vu comme une menace "réelle" pour les autorités publique. Et il est vrai que le comportement de certains mutant extrémistes allait dans ce sens quand on y réfléchissait bien. La sincérité de la jeune femme n'entacha pas la méfiance du professeur et au contraire , elle redoubla, même si la mauvaise humeur était cette fois ci passé au second plan.

- Acceptez mes excuses.....

Elle faisait l'effort d'entrer dans son jeu et y jouait plutôt bien. Daniel était loin d'être un rustre et savait reconnaitre chez cet agent un courage certain et une dose de culot assez extraordinaire pour venir tenir des propos analogues tout en sachant qui ils étaient. Elle forçait si ce n'était l'admiration, au moins la courtoisie.

On ne s'excuse que lorsqu'on a fauté...vous n'avez rien fait qui puisse justifier cette démarche Mademoiselle Jonson.

Il lui adressa un sourire rassurant mais assez discret, comme si il signifiait que sa présence était tolérée mais toujours source d'une méfiance certaine.

-........si je vous ai demandé si vous auriez agit de la même manière que Mademoiselle Munroe, lors de son intervention, si vous en aviez les moyens, s'était dans l'objectif de savoir si tous les membres de l'institut créé par le professeur Charles Xavier avaient tous le même sens civique.

Cette fois, c'est l'humour du Time tricker qui prit le dessus, un rire sarcastique et bref répondit d'abord à la remarque de la jeune fille avant qu'il se tourne vers elle tout en plaçant ses doigts sous son menton. Son regard aiguisé voyagea d'abord pour trouver celui de sa collègue mutante avant de replonger plus froid dans celui de son interlocutrice.

Pauvre Amérique....le Gouvernement a aussi opéré des coupes drastiques dans le budget de la défense au point que le ministère éponyme n'ai plus les moyens de ses ambitions ? le Bureau des Affaires Mutantes n'a t-il déjà plus les moyens de ficher les mutants et d'analyser leur faits est gestes en cas de "mouvement hostiles"?
Par divers procédés officieux et officiels vous savez DEJA qui est à l'Institut et ce que pense chaque membres, sinon pourquoi vous paierait-on ?
Vous verrez agent Jonson, qu'un jour on ne vous affectera plus qu'aux questionnaires satisfaction....
Fichue crise économique....


Il inclina la tête avec un sourire malicieux.

Ce qui sauvera peut être cette nation, c'est le moyen de faire du fric sur la peur qu'engendre votre foutu "problème mutant".

Il soupira avec une vague impression d'avoir trop laisser passer de choses personnelles dans son propos.

Désolé...je ne parle pas au nom de l'Institut...juste en mon nom...je suis loin d'être utopiste, ni altruiste...j'ai 116 ans, ca force à un recul certain sur la politique.
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeSam 29 Mai 2010 - 23:44

    Ororo était assez bien placée pour le dire, la tension entre eux était bien montée d’un cran, elle était même devenue quasiment palpable pour Tornade. Elle qui ressentait toutes ses formes d’énergies, elle aurait très bien pu l’utiliser sous forme d’électricité… Bien heureusement Ororo s’en passa, cela était mieux pour tout le monde, pour eux, pour les autres personnes qui étaient présentes dans ce bar. Il suffisait d’un combat de mutants dans un bar pour le faire fermer en moins d’une semaine, c’est idiot, mais c’était la vérité. Si jamais l’information circulait chez les habitués de ce bar, ils en changeraient bien rapidement pour un autre… Tornade était toujours très attentive à ce que pouvait dire la jeune femme qui lui faisait face, elle ne lui inspirait pas beaucoup de confiance, et par conséquent, elle était très attentive à tous ce qu’elle faisait, afin de percer son jeu… Lorsque cette dernière reprit la parole, elle commença par s’excuser, disant qu’elle aurait peut-être dû être plus directe. Plus directe ?? Qu’entendait-elle par-là ?? Pour Tornade, le simple fait de débarquer comme sa au milieu de la conversation qu’elle tenait avec Daniel était assez directe…

    Ororo suivit le geste qu’elle fit de la main en posant son verre sur le bar, puis elle replongea de nouveau son regard dans celui de son interlocutrice, qui continua de parler, pour cette fois se présenter. Elle se prénommait Saki Jonson, et elle travaillait pour le ministère de la défense…A ce moment là, Ororo n’eut plus du tout confiance en cette femme, pourquoi un membre du gouvernement l’avait-elle suivie jusqu’ici, et pourquoi elle plus qu’un autre X-men ?? Tout un tas de questions auxquelles elle allait devoir trouver les réponses. Tornade croisa alors les jambes et elle reposa son verre sur la table, verre qu’elle avait pris quelques secondes auparavant. C’était comme une posture défensive, elle s’était redressée et légèrement éloignée par pure méfiance. Saki continua en disant que les X-men lutaient contre la criminalité, mais qu’ils avaient aussi le rôle de porte-parole d’une certaine communauté mutante à laquelle elle appartenait également… Tornade fut surprise sur le coup, elle n’aurait pas cru que cette femme soit elle aussi une mutante, quoi que en y réfléchissant, cela expliquait pourquoi elle parlait de pouvoirs mutants aussi facilement, si elle était elle aussi également concernée. Alors qu’Ororo avait soudainement relâché une fraction de seconde sa méfiance envers la jeune femme, celle ci revint immédiatement et de manière encore plus marquée. Les X-men étaient sous la surveillance du gouvernement !! Cette phrase fit frémir Ororo qui, si elle n’était pas aussi mature, aurait littéralement foudroyé la jeune membre du gouvernement…

    Ororo savait très bien que le bureau des affaires mutantes avait un bon nombre d’information sur eux, mais elle était loin d’imaginer qu’elle était sous surveillance, elle et les membres des X-men et de l’institut en général. Cette femme avait attendu qu’Ororo quitte l’institut pour la suivre en voiture jusqu’ici et faire sa connaissance, alors qu’elle l’espionnait toute la journée ?! C’était clairement ce qu’elle venait de dire, et si Tornade n’avait pas la peau mate, on l’aurait vue pâlire d’un seul coup… Elle respira alors profondément afin de garder son calme. Pendant ce temps, Daniel avait pris la suite de la conversation, mais il n’avait apparemment pas vu les choses sous le même angle qu’Ororo, pourtant, Mademoiselle Jonson l’avait dit très clairement, « Vous êtes sous surveillance »… Tornade n’en revenait pas. Comment les X-mens pouvaient-ils être mis sous surveillance, alors qu’ils aidaient généralement, dans un grand nombre de cas le pays contre de nombreuses attaques ?? Là Ororo ne comprenait pas… Elle venait encore à l’instant d’aider la police à arrêter des suspects, et elle était mise sous surveillance !! Elle avait du mal à le digérer.

    A ce moment là, la tension autour de Tornade était plus que palpable, elle était presque visible, son corps était presque parcouru de petits éclairs. Une goutte d’eau là dedans et tout explosait…

      -N’en dis pas plus Daniel, je ne suis pas sûr que tu aies bien fait attention à ses paroles, le gouvernement nous a mis sous surveillance, et cette femme m’a suivit jusqu’ici pour faire soit disant connaissance, ou plutôt pour recueillir des informations qui pourraient intéresser le gouvernement !!


    Elle avait peut-être été un peu dure, mais cela l’avait mis dans une rogne pas possible. Elle tourna ensuite la tête vers Mademoiselle Jonson et elle continua :

      -Si c’est pour me surveiller ou avoir des informations que vous êtes ici, je vous conseille vivement de partir et en vitesse, car ans le cas contraire, je pense que vous avez déjà suffisamment d’information sur moi pour savoir quels sont mes pouvoirs et de quoi je suis capable !!


    Ca avait au moins l’avantage d’être directe, et elle l’avait prévenue, elle ne pourrait donc pas dire le contraire. Elle qui était venue pour se détendre, c’était totalement raté…
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeDim 30 Mai 2010 - 11:59

Saki comprit rapidement que son intervention, ses mots avaient été mal interprété. Les deux membres, de l'institut de Charles Xavier, étaient encore plus sur la défensive qu'au début de la conversation. Le dénommé David se montrait sarcastique dans ses répondes. Bien sur il n'avait pas tords en signalant que le gouvernement possédait des nombreuses données sur certains mutants et en particulier sur l'institut.
Puis ce fut au tour du Leader des X-mens de réagir, cette dernière fut choquée d'apprendre que l'institut était sous surveillance. Saki pouvait même sentir la colère de cette dernière, l'expression qui parlait d'électricité dans l'air, était des plus vrais en ce moment. mais la jeune japonaise fut malgré tout surprise de cette réaction violente de la part de la jeune femme qui se tenait en face d'elle. Pourquoi la menaçait elle de la sorte et si directement.
Ce fut ce comportement plus que tout autre qui poussa instinctivement Saki à ce mette sur la défensive. La jeune femme laissa échapper sa tension dans une expiration, avant de reprendre la conversation d'une voie calme.


- Je ne suis pas en ce lieu afin d'acquérir quelques informations que ce soit. Je ne savais même pas que vous étiez là monsieur le professeur.

Saki essayait de rester aussi calme que possible, devant l'hostilité qu'elle pouvait ressentir. Pour ce faire elle se servait des exercices que lui avait enseigné son sensei. Elle ne voulait pas envenimer la situation et prenait donc sur elle. Mais elle ne pouvait s'empêcher sa colère de se faire présente dans ses mots lorsqu'elle s'adressa à l'une des rares personnes pour laquelle elle avait du respect.

- Vous êtes bien naïve, Tornade-sama, si vous pensiez que le gouvernement ne vous surveillez pas. Votre ami ici présent, semble mieux connaitre la nature humaine que vous. Bien sur que le gouvernement vous surveille, aussi bien pour votre sécurité que pour rassurer ces citoyens.


Saki avait englobé d'un geste les autres clients du Bar.

- Que penserez qu'il arriverait si ces gentils humains, apprenait que leur gouvernement ne les protégeait ou du moins ne faisait pas son maximum pour les protéger. Il existe un nombre incalculable d'ennemis, aussi bien dans notre communauté que dans celle des humains. Certains groupes de pression anti-mutants ont vu le jour et certains sont puissants. Sans une surveillance, des puissances telle que celle que vous représentez, ces lobbys s'en donneraient à cœur joie et feraient rapidement de nous des citoyens de secondes zones et nous priveraient de nos droits. Alors avant de de vous offusquer, vous feriez mieux de réfléchir à la bataille politique que se livre certains officiels afin de nous protéger de ces groupes de pressions. Si votre liberté s'en voie quelque peu réduite, dite vous que sans cela nous ne serions pas dans ce bar à pouvoir discuter tranquillement comme n'importe qu'elle citoyens.

Saki sentait une certaine tension la gagner, le comportement de Tornade à son égard, lui avait rappelé par certains points celui de son père. La méfiance qu'elle pouvait lire dans le regard, une méfiance teintée de colère, aurait pût la faire exploser quelques années auparavant, mais plus aujourd'hui.

- Mais vous n'êtes pas les seuls que le ministère de la Défense surveille, il en va de même pour ces lobbys.

Cette phrase avait été lancée avec une certaine colère. Saki finit son verre et sortit de quoi payer ses consommations et celles des deux autres mutants.


- J'étais venu dans ce bar afin de faire votre connaissance rien de plus. Mais vous montrez envers les autorités la même méfiance que celle qu'éprouve les humains face à nous. Je pensais sottement que ceux qui servaient un idéale tel que celui que représente l'institut, se montrerait plus sage que la majorité des moutons, qui se laissent guider par la peur et la rancœur.

Puis en se levant, la jeune femme s'adressa directement à la déesse au cheveux blancs.

- Je connais vos pouvoirs, mais aussi votre soucis pour la protection des innocents. Mais vous que connaissez vous de moi et de ce que je suis capable. Je ne suis pas un agent qui reste enfermé dans un bureau à faire de la paperasse ou des enquêtes de satisfactions.

La jeune femme posa ses mains à plat sur al table et regarda la leader des X-Mens droit dans les yeux.

- Je désirais connaitre un peu plus l'institut et savoir si je pourrais y trouver une maison que je n'ai plus, ou simplement des amis.

Le regard, les mots de Saki étaient sincères. Puis la jeune femme se redressa et se dirigea vers la sortie, avec l'intention d'effacer cette rencontre. La nuit était encore jeune et elle pouvait espérer trouver un club ouvert.
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeDim 30 Mai 2010 - 16:16

Daniel couvait du regard la scène, sentant Ororo prête à éclater. Il avait parfaitement compris les mots de la jeune japonaise mais avait ses raisons de ne pas relever. Il fallait voir plus loin que la colère sourde, surtout avec ces gens là. Ce fut au tour de Saki de manifester son mécontentement et de laisser éclater son ressentiment. Le time tricker se contenta de suivre d'un regard attentif les échanges. lorsque l'agent Jonson décida de quitter la scène. Il se décida parallèlement à agir. Il ne fallait pas que ca en reste là. Surtout pas !
Un bref battement de cil et son pouvoir se manifesta.
Le temps fut figé dans tout le café.
Daniel s'adossa à sa chaise en soupirant puis doucement se pencha sur le zinc en posant sa main sur celle de Tornade.
Doucement il commença à lui murmurer les mots qu'il connaissait à présent par cœur. Une longue litanie ou il percevait les moindres détails du réveil de l'âme de la Déesse. Son rythme cardiaque se calqua su le sien, peu à peu elle remontait guidé par la voix du voyageur. Un voyage unique dans le temps, la remonté d'une réalité temporelle à une autre. Elle émergea dans le temps alterné de Hopes, surprise, comme on s'éveille d'un long rève.
Daniel ne lui laissa pas le temps de se ressaisir, utilisant à son tour le tutoiement.


Du calme ! Ororo..surtout calme toi !
J'ai figé le temps dans un périmètre bien défini...je viens de te ramener dans ma réalité temporelle. Ils n'évoluent plus dans le même plan que nous...cette parenthèse temporelle n'est qu'à nous. Autrement dit...personne d'autres que nous pour écouter et agir.


Il s'assura qu'elle comprenne lui laissant le temps d'observer le temps figé autour d'elle, puis délicatement lui lâcha la main avant de continuer tout en regardant Saki figée en train d'ouvrir la porte.

Ne te met pas en colère..c'est logique que le gouvernement se méfie de nous....ce n'est pas d'hier. Je possède une entreprise un peu "particulière" a Londres qui a une branche occulte spécialisée dans les recherches clandestines...le renseignement, si tu préfères. J'ai de nombreux rapports me faisant état de "commissions occultes" au sujets du "problème mutant" souvent avalisées par le gouvernement et même signées du nom du Président. Les X men sont sous les feux des projecteurs, c'est notre lot d'inspirer la méfiance. Nous n'avons rien à nous reprocher, nous le savons..mais l'amalgame est un comportement bien humain...
C'est pourquoi..
Nous devrions peut-être ..


Il lui sourit légèrement tout en déplaçant son regard vers la jeune japonaise.

...profiter de la situation.
Je m'explique, ces mots ont l'air sincères et elle ne cache pas sa fonction. Elle n'est pas une ennemie, ne faisons pas en sorte qu'elle le deviennent. Nous savons de quoi il en retourne, il suffit de donner le change.
Il faut garder ses amis près de soi et ses ennemis encore plus près.
Jouons le jeu Ororo...le même jeu de dupe qu'elle essaye peut-être de jouer avec nous.
Essaye de calmer un peu ta colère et si tu éprouves le besoin de te défouler, je peu maintenir ce temps figé encore un peu ...le temps que tu..humm..évacue.
Nous ne risquons rien, mon amie, nous savons tous deux pourquoi nous agissons : pour la sauvegarde de l'Institut et de notre idéal.
On peut peut-être trouver..la voie du milieu plutot qu'un chemin extrême ?
Qu'en dis-tu Déesse des Tempêtes ?





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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeLun 7 Juin 2010 - 18:00

    Ororo s’était laissée emporter lorsque Saki avait dit qu’elle l’avait suivit jusqu’ici, et que le gouvernement auquel elle faisait parti, surveillait les X-men et de près. Si, elle savait très bien qu’ils avaient des informations sur l’institut, sur les X-men, sur leurs différentes interventions et bien d’autre encore, mais elle ne pensait vraiment pas être suivie toute la journée par quelqu’un, de plus, elle ne l’avait même jamais remarqué… Pourtant, cette femme venait clairement de lui dire, elle avait attendu que Tornade sorte pour la suivre jusqu’ici, elle l’entendait encore le dire : « Lorsque j'ai appris que vous veniez de quitter l'institut, j'ai décidé de vous suivre afin de faire votre connaissance. ». Elle l’avait bien dit, mais il n’était pas impossible que, sur le coup de la colère, elle ait entendu les parles de la jeune femme d’une manière différente de la sienne. Elle s’était peut-être mal exprimée et ne voulait pas dire cela ou faire comprendre cela, mais c’était ce que Storm avait compris.

    Saki lui rappela ensuite qu’elle était venue ici seulement pour faire sa connaissance, donc peut-être pour en savoir plus sur Tornade, mais c’était encore une preuve qu’elle l’avait bien suivi, elle était venue ici dans ce but… Elle lui expliqua ensuite que le gouvernement ne surveillait pas qu’eux, mais aussi les autres alliances ou groupes de mutants connus, elle trouva même que Ororo était bien naïve si elle pensait qu’ils n’étaient pas surveillés. Bien sûr que si elle savait qu’ils étaient surveillés, mais elle était loin e penser qu’ils étaient carrément espionnés, on aurait dit un film policier comme il en passait sans arrêt à la télévision. La suite du monologue de la jeune femme mit quelque peu une claque à Tornade, apparemment, elle avait bien mal compris ce que voulait dire Saki, elle était ici juste pour discuter un peu et connaître un peu Tornade, peut-être juste pour sympathiser. Malheureusement, la maîtresse des vents s’était laissée emporter par la colère qui l’avait aveuglée. Elle rétorqua à Tornade que elle, elle connaissait ses pouvoirs, mais que Ororo elle ne connaissait pas les siens, elle n’était donc pas vraiment effrayer par les « menaces » de Tornade. Elle était venue ici pour savoir si l’institut pouvait être la maison qu’elle n’avait plus, mais Storm s’était tellement laissée emporter qu’elle s’était levée et allait sortir du bar, pour sûrement ne jamais revenir discuter avec elle…

    Tornade était alors prête à se lever et à la rattraper, mais quelque chose d’étrange se passa alors, comme si le temps venait de s’arrêter, tout autours d’elle ne bougeaient plus… Elle entendit alors la voix de Daniel lui expliquer ce qui se passait, mais surtout lui dire de se calmer. Il lui expliqua un bon nombre de chose le concernant directement, en particuliers les actions d’une entreprise qui procédait une branche plus ou moins secrète d’après ce qu’elle avait compris, qui se préoccupait des actions du gouvernement vis-à-vis des mutants... Il pointa ensuite Saki du regard en lui disant qu’elle avait été sincère par rapport à ses fonctions, et que même si elle était une ennemie, il valait peut-être mieux la garder près de soi. Tornade savait qu’il avait raison, et ne fallait pas prendre un chemin trop extrême. Il lui demanda même son avis peut-être pour ne pas s’imposer ou imposer ses idées, mais il avait raison sur toute la ligne…

      -Ne t’en fait pas, je vais canaliser cette colère, et m’excuser auprès d’elle… Merci Daniel…


    Elle afficha un large sourire, puis elle se leva et au même moment le temps redevint ce qu’elle pouvait qualifier pour elle de « normal », ce qui ne l’était sans doute pas pour lui. Elle courut rattraper la jeune femme qui s’était engagée dans la rue pour rejoindre sa voiture alors qu’il pleuvait des cordes, et ça il ne fallait pas chercher bien loin pour savoir d’où ça venait.

      -Mademoiselle Jonson, attendez s’il vous plait… Je crois que je vous dois des excuses… Je crois que je vous ai mal compris et que je me suis laissée emporter un peu trop vite, même beaucoup trop vite et de façon bien trop agressive… Si vous acceptez mes excuses, je pense que l’on pourrait continuer à l’intérieur…
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeJeu 10 Juin 2010 - 10:51

La pluie s'abattait avec force et rage sur les rues de New-York. Saki ne s'était pas attendu à se retrouver sous un tel déluge et fut rapidement trempée. La jeune femme était d'une humeur assez similaire que le ciel, mais cette colère était en parti tourné contre elle. Elle s'était montrée stupide dans son approche des deux membres de l'institut Xavier. Surtout envers la leader du groupe de mutant l'un plus célèbre, les X-Men. Comment avait elle put commettre autant d'erreurs en si peu de temps. Elle avait presque insulté Ororo Munroe, du moins insulté le travail que cette dernière et ses compagnons faisaient jours après jours pour prouver aux humains qu'ils ne devaient pas craindre les mutants.
Saki avait souffert de la méfiance que sa nature avait engendré, chez ses proches. Et elle venait presque de laisser sous-entendre que le gouvernement considérait l'œuvre du Professeur Xavier, comme celle de Erik Lehnsherr connut sous le nom de Magnéto, leader de la Confrérie.

Saki n'entendit les pas qui arrivèrent derrière elle, qu'au dernier moment. Lorsqu'elle se retourna ce fut pour faire face à une jeune femme à la chevelure blanche. Saki n'était pas sur ses gardes, d'une part car elle savait pouvoir se défendre face à n'importe qu'elle voyou et de plus au vue du temps il n'y avait pas grand monde dehors. La jeune japonaise regarda, la leader des X-Men avec une certaine surprise. Celle-ci s'excusait de s'être emporté et lui proposait de reprendre leur discussion au sec. Saki était mal à l'aise devant ses excuses, elle qui n'était pas habitué à ce genre de comportement à son égard.


- Vous n'avez pas à vous excuser, je me suis montré maladroite. Vous subissez une pression perpétuelle, devant faire face aux regards des autres, gérer une équipe.

Saki regarda le ciel un instant, puis fixa de nouveau son attention vers la Déesse qui se tenait devant elle. Saki ne donnait pas à Ororo Munroe ce rang, mais la puissance de son pouvoir et sa beauté la mettait au même niveau que ces anciens dieux, surement des mutants eux aussi.


- j'accepte avec plaisir de vous suivre et espère pouvoir lever le mal entendu que j'ai posé sur notre rencontre.

Ce fut une Saki détrempée qui suivit la leader des X-men et qui pénétra de nouveau dans le bar. La jeune japonaise retourna à sa place observant la réaction de Daniel.
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeJeu 10 Juin 2010 - 11:24

Daniel observa depuis le bar l'échange muet des deux femmes à travers la vitrine de l'établissement. Il était soulagé de voir Ororo se ranger à son avis. La patience n'était pas son fort mais il savait par expérience que lorsqu'il s'agissait de question touchant les activités gouvernementale, il fallait mieux être prudent et plus que diplomate. Saki n'avait pas l'air d'être une mauvaise personne en soi. Peut être une idéaliste qui croyait encore au maintient d'un ordre de complaisance dans un Etat en liquéfaction. Il la couva du regard et adressa à Ororo un sourire complice.

Il fixa quelques instant l'Agent Jonson avant de laisser échapper un rire bref et amusé.

Excusez moi mais trempée comme ca, vous me faites penser à un petit chaton mouillé ! Ca vous donne un certain charme, c'est indéniable.

Daniel optait pour son rôle habituel, charmeur , désinvolte et malicieux. C'était évidement fait pour détendre l'atmosphère. Mais le professeur jouait à merveille la comédie tout en gardant l'esprit ouvert à la moindre faille, le jeu du chat mouillé et de la sourie trompeuse. Chaque mot avait à présent son importance, il fallait qu'il passe outre le fait qu'il ne faisait pas confiance à la jeune asiatique même si elle pouvait paraitre sincère.

Prenez quelque chose de chaud ou à défaut d'informations, c'est un rhume que vous ramerez ce soir à la maison...
Mesdemoiselles, je vous invite..c'est ma tournée.
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeVen 18 Juin 2010 - 17:28

    Face aux excuses de Tornade, Saki lui répondit qu’elle n’avait pas à s’excuser, que c’était elle qui avait été maladroite. C’était une chose qui amusait toujours Ororo, on s’excuse et la personne en face vous répond que l’on ne devrait pas, que c’est de sa faute à elle… Remarque, il valait mieux ça plutôt que la personne ne s’excuse pas du tout. Bref, la jeune femme accepta avec plaisir de poursuivre la conversation à l’intérieur, car même si elle n’était restée que quelques instants à l’extérieur, il pleuvait des cordes, et les deux jeunes femmes étaient totalement détrempées. Elles regagnèrent donc l’intérieur, et elles allèrent regagner leurs places auprès de Daniel qui les regardait rentrer mouillé de la tête aux pieds… Il fit un petit sourire à Ororo puis il ne put s’empêcher une petite remarque à l’intention des deux femmes qui lui faisaient face. Apparemment, elles lui faisaient penser à des petits chatons mouillés, ce qui leur donnait un certain charme. Il n’était pas sûr qu’elles soient du même avis et ça aussi c’était indéniable, mais peu importe. Sa seconde remarque était en revanche beaucoup plus réelle et sa proposition fut la bienvenue.

      -Pour ma part, c’est ne sont pas ces quelques gouttes qui vont m’apporter un rhume, on ne peut pas dire que la température ait beaucoup d’effet sur moi, mais puisque tu proposes si gentiment ce sera avec plaisir.


    Storm fit signe au serveur pour qu’il lui serve la même chose, puis son regard se tourna vers la jeune asiatique. Il fallait maintenant repartir sur de bonne base et oublier ce qui venait de se passer afin de ne pas faire un blocage, ou même de retomber dans la même situation que tout à l’heure.

      -Bien oublions tout ce qui vient de se passer et repartons sur de bonne base, je pense que ça vaut beaucoup mieux pour tout le monde…


    Ororo but une gorgée du verre que venait de lui servir le barman, puis elle continua.

      -Alors dites-nous ce qui nous vaut votre présence parmi nous…


    Oublier ce qui venait de se passer et surtout ce qu’elle venait d’apprendre n’allait pas être facile, mais il allait falloir qu’elle passe outre pour l’instant, elle aura tout le temps d’y repenser plus tard.
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeSam 19 Juin 2010 - 11:29

Saki avait suivit la Déesse aux cheveux blancs et était retournée dans le bar. Personne, parmi les clients n'avaient semblé faire attention à ce qui venait de se passer. Etait ce une forme de politesse, ou bien ayant reconnu la leader des X-mens et se disant que les trois personnes étaient des mutants, ils préféraient faire comme ci de rien n'était en espérant ne pas être impliqué dans une histoire qui les dépassait.

Lorsque les deux jeunes femme revinrent vers le bar, le seul homme du trio adressa à Saki une remarque humoristique que la jeune femme accepta de bonne grâce. Saki avait toujours adoré les chats et comparé à une de ces petites boules de poils, même mouillée, ne lui déplaisait pas.
Elle laissa Tornade accepter l'offre d'une boisson chaude et s'installa de nouveau à la place qu'elle avait quitté. Saki avait noté la pique que lui avait adressé Daniel, mais ne la relava pas. A la place elle commanda un chocolat, tout en essayant de chasser le plus d'eau de sa longue chevelure noire.

La jeune japonaise sourit devant la proposition de la belle africaine et inclina légèrement la tête en signe d'acceptation. Malgré tout la jeune femme attendit que sa commande lui soit servit avant de répondre directement à la question posée.


- J'ai rejoint les Etats-Unis suite au décès de mon père et au remariage de ma mère. D'ailleurs c'est ainsi que j'ai put avoir la nationalité américaine et ai put rentré au service de ce pays.

Saki savait que la question ne devait pas s'intéresser à ce sujet, mais au tant se montrer honnête sur qui elle était. Cette digression ne pouvait pas lui causer du tord et démontrait qu'elle était honnête envers les deux mutants à qui elle tenait compagnie. Avant de répondre réellement à la question de Tornade, Saki but une gorgée de son chocolat. Ce dernier n'était pas le meilleur qu'elle avait but, mais elle se trouvait dans un bar et non un salon de thé.

- Il y a plusieurs raisons qui m'ont amené à vous approcher. La première était mon désir de faire votre connaissance. Voyez vous, je ne côtoie et n'ai côtoyé que peu de mutants, à part ma mère. Vous êtes un symbole, tout autant que l'Institut dont défendez les valeurs. Mais outre le côté personnel de ma démarche, il est vrai qu'il y a aussi une part professionnelle dans celle-ci.

La jeune femme avala une autre gorgée de son chocolat. Il était clair qu'elle ne s'adressait qu'à Tornade et non à Daniel, mais elle rectifia le tir, même si le cynisme qu'elle sentait chez ce dernier ne le rendrait pas trop affecté par le comportement de la jeune femme.

- Sans vouloir vous offenser, Daniel, je ne vous connait pas, malgré votre supposition que tous les mutants présents à l'institut soient fichés et classés. Si tel est le cas, je n'ai pas accès à ces informations, après tout je suis moi même une mutante et de plus je ne suis qu'une exécutante, un agent de terrain.

Puis la jeune femme se concentra de nouveau vers Tornade.


- Les divers organismes gouvernementaux qui s'intéressaient à notre communauté, vont connaitre une mutation. Des rumeurs circulent à ce sujet, et ce fameux Bureau dont vous parlez va devenir officiel, on devrait pouvoir le comparer au FBI, mais concernant toutes les affaires impliquent des mutants et concernant ces derniers. Je tenais à vous en avertir, et vous dire que vous avez une alliée, voici pour le côté professionnel de ma présence parmi vous.

Saki laissa aux deux mutants le temps de digérer ce qu'elle venait de dire, même si Saki se doutait qu'elle n'avait fait que affirmer leurs craintes, du moins leur doutes concernant le gouvernement.
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeSam 19 Juin 2010 - 19:46

Daniel porta le liquide ambré dont l'amertume n'avait de pareil que la faiblesse du gout aux lèvres tout en écoutant attentivement les dires de Saki. Les éléments rapportés par la persévérance des équipes de TIMERS trouvaient leur conclusion dans cet épilogue convenu d'avance. Le Gouvernement suivait la mouvance de l'air de temps "Something big is gonna happens". C'était en marche. Hopes se passa la main dans les cheveux, geste qui trahissait chez lui une profonde lassitude.
Ses premières paroles furent à l'attention de sa collègue.


Hélas..ce que je craignais se concrétise..J'en avais parlé à Charles dernièrement, il faudra que nous ayons une conversation à la lueur de ces nouvelles information..Charles, Cyclope toi et moi..j'ai d'autres éléments à vous soumettre..Le Gouvernement se laisse tenter par l'amalgame, nous serons catalogués et jugés quoi que nous fassions...

Il se tourna vers la jeune asiatique avec un demi sourire navré.


Ce qui implique que si vous êtes réellement une mutante, vous serez inévitablement sur la sellette..mademoiselle..Comment pouvez-vous laisser se profiler de telles choses ? Vous ne voyez donc pas où cela va nous mener...nous finirons tous catalogué comme "terroristes" , vous n'y couperez pas..pourquoi ? Je n'arrive pas à vous comprendre ? Etes-vous réellement une mutante Saki Jonson ?

La tension dans la voix de Hopes était clairement percevable, cette fois ci, c'est bien lui qui perdait légèrement son calme. Il n'en voulait pas à la jeune fille seulement sa conduite le laissait perplexe et il détestait ne pas comprendre. Il laissa échapper un lourd soupir en baissant les yeux et se contenta de jouer avec son verre un instant, sa peine était palpable. Il croyait en l'idéal de Xavier et le voyait s'éloigner chaque jour un peu plus. Il se décida à répondre d'un ton assez monocorde choisissant tout de même ce qui devait être dit et devait rester de l'ordre de la "famille".

Vous ne me connaissez pas ...c'est normal...je fais en sorte qu'on ne me connaisse pas. Je suis le Professeur Hopes. Je défend l'idéal de Xavier comme Tornade. Je suis affecté à l'encadrement des jeunes et l'intendance de l'Institut. J'essaye..de tout mon cœur..de faire en sorte...de faire comprendre à ces jeunes qu'un jour où l'autre ils pourront sortir dans la rue sans être menacé par les humains à cause de leur différence. J'essaye de leur faire comprendre qu'ils doivent se montrer patient et compréhensif et surtout tolérant...
Mademoiselle Jonson, j'ai traversé plus de guerres et vu plus d'hommes mourir que vous ne sauriez en voir..j'étais a Verdun en 1916, a Berlin en 1945 à Tet au vietnam en 1968. Des morts...des morts..pour des idées, pour des concepts...des conneries...c'est la bêtise qui tenait les armes. la mutation génétique NE DOIT pas être le casus belli d'une boucherie nouvelle...pas encore.
Alors croyez moi..nous faisons tout ce que nous pouvons pour éviter de générer une haine Mutant/humain mais comprenez que de telles décisions ne feront qu'alimenter la rancœur dans une situation explosive.


il resta silencieux par la suite profondément troublé par ses pensés, son regard fixant avec tristesse un jeune couple qui s'embrassait dans le fond de la salle. Ses lèvres remuèrent légèrement.

Merde..*
Quel avenir pour eux ?
et quel avenir pour nous...?



* en français
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeVen 25 Juin 2010 - 17:22

    Après avoir posé sa question, Storm écouta de la manière la plus détendu possible la réponse de Saki, elle ne voulait surtout pas que la discussion reprenne une tournure déplacée. Elle apprit que la jeune femme avait perdu son père, et que d’une certaine manière le remariage de sa mère l’avait quelque arrangé car ainsi elle avait pu obtenir la nationalité américaine et même rejoindre les services du pays, ça elle l’avait bien compris… Ensuite, elle confirma ce qu’elle avait dit en second lieu tout à l’heure avant leur léger « accrochage ». Saki était bien ici pour faire connaissance avec eux et avec Tornade plus particulièrement, car elle était sans doute plus connue que l’était Daniel, qui venait, il y a peu, de rejoindre l’institut. De plus c’était un homme très discret, et qui aimait passer invisible certaines fois.

    Puis en continuant de l’écouter, Ororo sembla trouver ce qui était à l’origine de la petite mésentente de tout à l’heure… Saki n’avait apparemment pas eu l’occasion de rencontrer beaucoup de mutants, c’était peut-être la cause de ses quelques maladresses envers l’institut. Mais Tornade préféra ne pas trop se pencher sur la question, il fallait passer à autre chose et oublier. Pour Saki, l’œuvre du Professeur Xavier était un symbole, ce qui fit apparaître un tendre sourire sur le visage d’Ororo, elle était toujours contente d’entendre quelqu’un dire que les X-men représentaient un symbole pour eux. Storm faisait de son mieux pour mettre en avant les idées du Professeur et pour les défendre, allant même, comme ce soir, à aider les autorités sur ses heures personnelles. Néanmoins, Ororo se concentra de nouveau lorsque la jeune femme avoua qu’elle était tout de même ici pour des raisons professionnelles…

    Tornade resta calme et sereine, il ne fallait pas que les choses dérapent encore. Elle attendit donc que Saki apporte quelques précisions avant de dire quoi que ce soit, elle s’était déjà emportée une fois, il se devait de ne pas refaire la même erreur. Malheureusement, Ororo allait devoir attendre encore un peu pour avoir des précisions car Saki voyant que ses propos étaient plus tournés vers Storm que vers Daniel, elle ne s’adressa un court instant à lui. Ororo en profita pour finir son verre histoire de se changer les idées et de ne pas reprendre la mauvaise voie.

    Lorsque Saki se tourna de nouveau vers elle, Tornade écouta avec une grande attention ce que disait la jeune asiatique, et elle fut d’une certaine manière assez surprise… Son professionnalisme était envers l’institut et non envers elle-même, ce qui mit une bonne claque à déesse des vents. Comme quoi il ne fallait pas porter de préjugés sur les gens ! Quasiment juste derrière, Daniel reprit la parole en disant que c’était ce qu’il craignait et qu’il allait falloir qu’ils en discutent avec Charles et Scott… Storm resta sans voix en apprenant la nouvelle, elle écoutait Daniel tout en étant profondément plongée dans ses pensées. Elle était presque choquée par ce qu’elle venait d’apprendre, elle s’en voulait même d’avoir été aussi dure avec cette jeune femme qui ne voulait que les prévenir du danger qui les guettait. Sentant le ton monter du côté de collègue, Tornade revint à elle.

      -Daniel, doucement… Sans prendre sa défense, je doute qu’à elle seule elle puisse faire quoi que cela soit. Qu’elle approuve ou non l’idée, si elle s’oppose, elle perdra son travail, et je pense que tu sais tout comme moi qu’il n’ait pas facile pour des gens comme nous d’en trouver un… Néanmoins, je comprends ta réaction, si ce projet était accepté, tous nos efforts afin de vivre en harmonie avec le reste du monde seraient balayés un quelque mois.


    Daniel s’adressa de nouveau à Saki, puis il y eut un long silence, avant qu’il n’ajoute un mot en français… Même sans parler la langue, c’était le genre de mot que tout le monde connaissait. Il termina en posant deux questions auxquelles il n’attendait sûrement pas de réponse et pourtant, Ororo y répondit.

      -Pour eux, je n’en sais rien, mais pour nous, c’est à nous de faire nos choix si cela devait arriver. Pour ma part, je ne sais pas si j’arriverai encore à lutter à leurs côtés après tout ce que l’on a fait pour eux… Dans tous les cas Saki, sachez que si jamais il vous arrivait quelque chose, l’institut est ouvert à tous les mutants cherchant un refuge. De toute façon, si ce projet est voté, une guerre éclatera, c’est inévitable, qui voudrait vivre ainsi ?? Certainement pas moi…
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeSam 26 Juin 2010 - 11:05

Le dénommé Daniel se montra stressé devant les informations que venaient d'apporter Saki. Tornade quand à elle faisait un effort pour ne pas juger celles-ci. La jeune femme écouta les réactions de ces deux mutants. Elle laissa apparaitre un sourire lorsque l'homme, mis en doute sa nature. Mais ce sourire amusé, ne devint plus qu'une façade lorsque les deux mutants montrèrent la tournure que prenait leurs pensées et leurs mots.

Saki n'était pas une spécialiste des relations humaines, mais elle compris que les deux mutants qui lui tenaient compagnie s'inquiétaient. Saki pouvait le comprendre, elle savait que leur crainte pouvait être justifiée. Même si elle n'avait jamais vraiment été impliqué dans des affaires concernant les mutants, elle savait que la situation entre les deux communautés pouvaient dégénérer. Mais la jeune femme était convaincu que les plus hautes instances gouvernementales ne désiraient pas cela. Mais il était vrai qu'il existait des personnes semblables à son père, qui se laissaient conduire par leur peur.

Saki écouta donc les craintes qu'éprouvaient les deux mutants, mais décida de réagir lorsque ces craintes donnèrent naissance à des mots dangereux.


- Je ne comprend pas l'exagération vos réactions. En quoi le fait qu'un Bureau Fédéral, intégrant mutants et humains, afin de protéger tous les citoyens américains des criminels mutants est une menace.

Saki avala une autre gorgée de son chocolat qui avait perdu un peu de sa saveur. Tout en buvant sa boisson, Saki comprit que cette réaction était peut être de sa faute.

- Excusez moi, je viens de me rendre compte que j'avais oublié de parler de fait que ce bureau allez faire appel aussi bien à des mutants qu'à des humains.

Saki était vraiment mal à l'aise, elle n'avait pas voulut faire d'effets de manches ou inquiéter les deux mutants qui lui faisaient face. la jeune femme s'était presque inclinée en s'excusant, réflexe d'une vie qu'elle voudrait oublier.
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Daniel Hopes
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeMar 29 Juin 2010 - 6:03

Daniel soupira, les mots de Saki sonnaient juste et se voulaient rassurant mais la nature humaine était ainsi faire que les dérives étaient inévitable dans ce genre d'organisme et il le savait que trop bien.

Qu'importe qui est chargé de constituer ce nouvel organisme, les ordres sont toujours les même et proviennent toujours des mêmes personnes dont les caprices ne sont que des brindilles face au vent des désirs électoraux. Voyez vous Mademoiselle Jonson, pour avoir vu bien des empires s'écrouler comme des châteaux de cartes, je n'ai plus aucune dans la politique des hommes...quand à la justice divine..je nous crois malheureusement livrés seuls à nous même.

Hopes était cynique comme toujours mais il disait exactement ce que lui dictait sa pensée sans chercher à en adoucir la teneur. Il sourit malicieusement en voyant le jeune asiatique s'excuser à nouveau.

Il faudrait perdre cette fâcheuse manie de vous excuser pour un rien, vous êtes bien trop polie pour exercer un métier de la sorte, ca va vous jouer des tours un jour.

Il jeta un regard complice à Ororo.

Si nous changions de sujet, il me semble qu'à l'origine nous n'étions pas venu pour nous obscurcir un peu plus l'âme ce soir, non ?
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MessageSujet: Re: Un vendredi soir, pas vraiment...   Un vendredi soir, pas vraiment... Icon_minitimeMar 29 Juin 2010 - 19:52

    Apparemment la réaction d’Ororo, vis-à-vis de ce que venait de lui apprendre Saki, lui paraissait exagéré, ce que Tornade ne trouvait pas du tout, bien au contraire. Daniel répondit à la jeune mutante et Ororo appuya ces dires, car elle partageait ses idées. Quel que soit ce bureau, il serait dirigé par les même personnes que tous les autres ou du moins un minimum influencé pour ne pas pousser trop loin les choses.

      -Je suis d’accord avec toi Daniel, de plus le simple fait que l’Etat décide d’ouvrir une agence afin de protéger les citoyens de mutants criminels est une chose qui va contre notre lutte. L’institut souhaite parvenir à un monde sans distinction entre mutants et humains, afin qu’ils puissent vivre en parfaite symbiose, malheureusement, le fait qu’il spécialise une agence pour les mutants, éloigne ce rêve. Les mutants doivent être traités de la même manière que les humains, peut-être en faisant quelques distinctions vis-à-vis de leurs pouvoirs et donc créer certaines lois, mais ils ne doivent pas être vus comme une race différente, encore supérieure ou inférieure…


    Saki s’excusa ensuite pour avoir oublié de mentionner certaines choses, et elle fut vite reprise par Daniel qui lui conseilla de perdre cette habitude de s’excuser pour un rien, et il avait raison, car sinon, elle risquait de se faire « bouffer » par les autres dans son métier… La jeune mutante était beaucoup trop gentille et beaucoup trop bien élevée pour faire ce genre de métier, mais si cela lui plaisait, elle n’avait pas à donner son avis. Hopes fit par la suite une remarque très pertinente en disant qu’il fallait peut-être changer de sujet car ils n’étaient pas venus pour cela au départ.

      -Oui c’est vrai, laissons un peu toutes ses histoires de côtés, on est vendredi soir non, laissons le travail de côté, et faisons-nous plaisir…


    Tornade regarda ensuite discrètement l’horloge qui était accrochée au mur et fut surprise en voyant l’heure qu’elle affichait.

      -Le temps passe plus vite que j’en ai l’impression, je ne vais peut-être pas tarder à rentrer…
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