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 De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)

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Lorelei Schönherz
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MessageSujet: De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)   De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥) Icon_minitimeLun 17 Mai 2010 - 13:10

Quelque part au milieu de New-York, au cœur de Manhattan.

Le temps était long. Beaucoup trop long d'ailleurs que cela en devenait presque insupportable. Pourquoi cette civilisation se permettait-elle d'être autant en retard ? Pour moi qui viens d'un pays où la ponctualité est de rigueur, c'est inacceptable. Bon certes les rues de ma ville ne sont pas aussi bondées et puant les gaz d'échappement, mais tout de même, près d'une demi-heure d'attente cela devenait très clairement énervant. Enfin j'aperçus le véhicule jaune traverser la rue lentement, et j'allais enfin pouvoir exprimer mon soulagement mais celui-ci fila sans demander son dû: Je manquai de laisser place à la colère mais je me devais de rester prudente, depuis que ma tête était mise à prix, je devais faire gaffe au moindre de mes gestes et au moindre mot.
Finalement mon chauffeur arriva et ne prit même pas la peine de s'excuser. Je serrai le point à m'en ankyloser les phalanges mais je me devais de ne rien faire, après tout j'avais besoin de lui pour me mener à l'endroit où je voulais aller. Il m'annonça dès le début et sans aucune chaleur dans la voix le prix de base, sans compter la somme qui s'accumulerait au fur et à mesure des mètres parcourus. Je ne répondis rien, bien que ce ne fut pas l'envie qui me manqua. Seulement la distance parcourue n'était pas le seul critère pris en compte dans la valeur de la course, car il prenait bien son temps en faisant grimper le nombre. Ne pouvant finalement plus me contenir je lui lançai d'abord en allemand et réalisant que je l'injuriais en allemand, je me repris :

„Tu vas la bouger ta foutue caisse avant que je te fasse payer le prix avec des intérêts ? // Tu pourrais aller plus vite sinon tu auras que dalle à la fin de la course, si ce n'est un sommeil forcé.“
„Tu crois qu'tu m'impressionnes avec tes airs hautains et tes lunettes de soleil ? J'en ai déjà vues des pétasses comme toi, et des droguées violentes aussi, alors je te conseille de baisser le ton quand tu me parles si tu veux pas avoir d'ennuis.“
„Ah oui et tu vas faire quoi ? Appeler les flics ? Tu aurais peur de régler tes problèmes tout seul ?“
„Oh non, mais tu n'aimerais ce que je te ferais. J'en suis pas à mater une fille près.“
„Et moi je suis pas à un mec près à remettre à sa place, alors roule et la ferme.“

Puis quelques minutes après il enclencha son clignotant pour s'arrêter sur le bord d'un trottoir, et je serrai les dents en observant le nombre toujours croissant du montant de la course. J'allais immédiatement protester quand la porte tout juste à côté de moi s'ouvrit, me faisant sursauter. Je fis signe à la personne qui avait ouvert la porte de faire le tour, même si intérieurement je rageais contre cet homme qui se permettait de prendre deux clients pour une seule course. Je n'avais jamais vu cela auparavant, mais il faut dire aussi que j'avais assez peu pris un taxi, je préférais auparavant le bus mais désormais c'était proscrit, ma sécurité avant tout.
D'un rapide coup d'œil en coin je regardai la silhouette qui s'installa de l'autre côté de la banquette. Une femme, elle a de la chance, je ne l'agresserai pas sur le fait de ne pas avoir vu que j'étais assise là où elle avait voulu monter dans la voiture. Elle était loin d'être laide, c'était certain. Comme quoi il ne faut pas toujours viser les super stars pour espérer voir la beauté sous sa forme presque entièrement naturelle. Mais que dis-je, évidemment qu'il ne faut pas chercher uniquement chez les stars de la télé, cela ferait mal sinon. Mais je détournai vite la tête, l'énergumène derrière le volant s'accaparait toute mon attention, bien que désormais je ne pouvais plus lui donner son traitement à cause de la femme à côté de moi. Jamais je me ferais du mal volontairement et gratuitement à une femme, à moins d'y être forcée lors d'une mission, et encore, j'essaierais de ne pas la tuer si possible…
Curieusement l'homme ne lui annonça pas le prix de la course de la même manière qu'il l'avait fait pour moi, mais d'une voix plus chaleureuse, et il y avait à mon sens deux raisons : Soit il était relativement perspicace et vu tout de suite qu'il ne lui servirait à rien de me draguer et qu'il tente de se rattraper avec cette femme, ou alors cette femme lui disait quelque chose tout simplement. Ceci dit, le prix de la course ne changea pas, et il ne dit rien sur la manière de payer alors qu'il n'y avait pas de raison pour que cette femme ne paye pas. Intriguée, et particulièrement agacée, je dévisageai une seconde fois cette femme aux yeux....
„wunderbar“ [merveilleux] que je lâchai malgré moi. Je dois admettre, j'aurais été à la place du chauffeur j'aurais pu imaginer offrir la course, mais bref. Le plus curieux était surtout qu'elle me disait quelque chose, un visage pas méconnu et aperçu sur le vieux continent… mais dans le doute je ne dis rien, partagée entre l'envie d'envoyer balader le chauffeur et risquer de provoquer la colère de cette femme qui le prendrait sans doute mal. Ceci dit, le lieu où elle voulait aller elle aussi m'interpela car c'était le même que moi. Pour le coup, je ne pus m'empêcher d'engager la conversation :

„Tiens, vous allez vous aussi voir le spectacle de magie ? Parce que moi oui, j'aime beaucoup voir les artistes sur scène et leur jeu de mains et de scène, je trouve cela tellement bien organisé et orchestré, à chaque fois je suis toute émerveillée“ Je fis un petit sourire avec cela, sans me demander une seule fois si je n'avais pas l'air de m'imposer à elle.
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Claire Valentine
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MessageSujet: Re: De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)   De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥) Icon_minitimeLun 17 Mai 2010 - 15:02


    Malgré son surnom de ville lumière, New York était parfois un endroit morne et ennuyeux. Surtout les soirs de semaines à vrai dire, en effet durant la semaine le beau quartier de Soho, d’habitude si vivant l’été et durant les Week End sembler abandonné une fois Lundi arrivé. Oh cette situation étais assez logique, mais qui agacée particulièrement mademoiselle Valentine qui à défaut d’avoir un métier comme la majorité de ses voisins était obligée de mourir d’ennui dans son vieux Loft New Yorkais. Heureusement ce lundi la Claire avait trouvais un bon moyen pour oublier cette lassitude. Un de ses nombreux amis lui avait en effet conseillé un spectacle de magie et les bons commentaires de ce même ami au sujet de ce spectacle l’avaient poussé à quitter son salon et son chat gris pour s’aventurer dans un autre quartier en début de soirée. La jeune femme aux yeux bleus avait en effet envie de voir ce que donner ce fameux magicien et disons qu’elle avait surtout envie de rire et de s’amuser un petit peu pour bien débuter cette semaine qui s’annoncer assez longue et assez difficile pour l’ancienne parisienne. Qui chose rare avait décidée de quitter son paisible quartier de SoHo pour s’aventurer dans cette jungle de bêton qu’était New York City. Et c’est donc d’un pas décidé que Claire ce dirigea vers la salle de spectacle l’itinéraire bien en tête et le sourire aux lèvres. M’enfin ce beau sourire dessiné sur les lèvres de la p’tite chanteuse française semblait presque naturel, on aurait même peu pensé que l’européenne était née affublée de cette éternelle joie de vivre. Et qui sait !? C’était peut être le cas et cela ne dérangé pas du tout Claire qui voyait plutôt ça comme une vraie bénédiction, un vrai don. Malheureusement après une bonne heure, la belle ce rendit compte qu’elle c’était beaucoup trop surestimée et que cette fameuse salle de spectacle était beaucoup plus loin que ce qu’elle ne pensait. Et oui… Comme quoi même une fille que tout le monde considère comme parfaite peut elle aussi faire des erreurs.

    Enfin heureusement ce n’était pas une erreur fatale et Claire décida de regarder la route et d’appeler un taxi qui passait par là avec un geste assez élégant. Peut-être même trop élégant… Puisqu’elle n’eue pas à attendre bien longtemps pour qu’un de ces vieux taxis jaunes s’arrête juste en face d’elle. Oh, la belle avait du charmer le chauffeur qui après avoir baissé sa vitre ce mit à parlé à l’européenne avec un ton amicale, presque mielleux, celui-ci ne pouvait d’ailleurs presque pas détacher son regard de la jeune poupée de porcelaine qui était pencher vers sa voiture. Néanmoins Claire était loin d’être une fille facile ou d’être et après avoir remercié l’homme avec un sourire et un hochement de tête elle tourna le dos au chauffeur, qui en profita pour contempler les épaules de la française qui portait un ensemble noir et blanc… Enfin pour être honnête je ne suis pas sur qu’il ne faisait que regarder le dos de Claire, son regard était plutôt dirigée vers une partie du corps ce situant un petit plus bas, mais la n’est pas la question. Puisque après seulement un ou deux pas Claire ouvrit la portière arrière du véhicule pour enfin s’assoir… Elle s’y engouffra assez rapidement. Mais quel ne fut pas son étonnement lorsqu’elle ce retrouva en face d’une belle jeune femme. Jamais elle n’aurait imaginée qu’il y avait déjà un client ou plutôt une cliente dans ce Taxi, d’ailleurs elle ne savait pas même qu’un Taxi pouvait prendre deux courses en même temps. Peut-être était elle trop naïve, ou alors peut-être qu’elle ne connaissait pas assez le business des Taxis dans la Grosse Pomme. Claire était d’ailleurs assez gênée par une telle situation et telle un petit animal apeurée la française cligner des yeux rapidement et balayer l’espace avec son magnifique regard bleu. Et c’est en regardant à gauche à droite que la petite chanteuse croisa le regard de la belle inconnue qui ce trouvait accoudée à cotée d’elle. Cet échange fut d’ailleurs suivit d’un mot en allemand prononcé par l’illustre inconnu qui regarder Claire avec un certain intérêt… Ce mot Allemand interpella Claire qui lâcha un petit :

    « Pardon ? »

    On pouvait faire difficilement plus bref, mais Claire ce sentait presque intimidée par cette damoiselle aux lunettes noir et sa phrase ou plutôt son mot fut ensuite suivit par un sourire gênée qui révélée parfaitement ce qu’elle recensait heureusement il ne fallut qu’une phrase de cette mystérieuse allemande pour la décrisper et pour la rendre un petit peut moins… Peureuse ? En effet celle-ci semblait apprécier la magie ce qui ravie Mademoiselle Valentine qui ce tourna ensuite vers elle avant de dire :

    « Vous n’êtes pas la seule dans ce cas là Miss. En effet je suis une grande fane de magie, mon père lui-même était un grand magicien et même après une dizaine d’année je suis toujours aussi fascinée par la prestidigitation. En tous cas j’ai l’impression que le hasard fait bien les choses… »
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Lorelei Schönherz
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MessageSujet: Re: De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)   De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥) Icon_minitimeMar 18 Mai 2010 - 10:30

Sa première réponse ne me parvint pas immédiatement et je dus attendre d'avoir fini ma première tentative de communication pour réaliser que j'avais prononcé à haute voix ce qui m'était passé par la tête en découvrant le regard hypnotique et hautement charmeur de cette demoiselle. Je n'irai pas jusqu'à dire que son regard pénétrant fut le plus beau que j'avais pu voir au cours de ma petite vingtaine d'années d'existence, ce serait inexact mais surtout déplacé, on ne peut faire un classement subjectif et esthétique sur les différences de regard de chacun, tout simplement parce qu'il faudrait au préalable établir une nomenclature des critères, et puis bon, si je devais faire bien plus simple pour expliquer la raison du pourquoi je ne considère pas son regard comme le plus „wunderbar“ tel que je l'ai nommé, c'est tout simplement parce qu'à mes yeux chaque regard est magnifique, même parmi les yeux bruns et les yeux noirs des asiatiques. Ceci dit les yeux bleus, c'était toujours magnifique. D'ailleurs je me demande même si les miens auraient le même effet sur elle, sans doute non. Je n'avais pas mis de lentilles ce jour-là, donc peut-être que mes yeux vairons lui feraient peur, ou pire lui ferait croire de fausses choses.
Puis je sortis quelque peu de ce léger sortilège d'admiration qui m'avait subitement assailli pour reporter toute mon attention sur cette femme, oubliant totalement le chauffeur, à qui j'espérais bien avoir ôté l'occasion de s'adresser à cette charmante demoiselle. Je l'écoutais me bercer de son accent étrange, qui n'était pas totalement anglais et dont la sonorité me paraissait familière, je l'avais déjà entendue quelque part mais où, c'était là une grande question à laquelle je n'obtenais guère de réponse malgré mes efforts. Peut-être que cela finirait par me revenir tôt ou tard, ainsi j'aurais par cette occasion le moyen de détendre la situation qui avait visiblement mal commencé, après avoir remarqué, je ne sais comment d'ailleurs vu que j'avais été totalement captivée, une légère impression d'effroi ou d'inquiétude dans ses yeux. Je la laissai discourir tout le long, me perdant quelque peu dans ses mots qui pourraient passer pour ceux prononcés par une personne avide de reconnaissance mais pour une raison qui m'échappe je la tenais pour quelqu'un qui ferait plier un gouvernement par sa sincérité.

Lorsqu'elle eut terminé avec une remarque sur le destin, je posai délicatement le bout de ma main sur son bras après avoir retiré mes lunettes afin d'avoir une allure plus convenable à mon goût, et toujours en souriant je tentai de m'excuser :


„Je suis vraiment désolée si je vous ai offensée en m'exprimant en allemand, mais parfois mes pensées dépassent ma réflexion et je parle dans ma langue. J'espère que vous n'avez pas cru à une insulte ? Car ce n'est pas cela du tout. Je ne préfère pas vous expliquer ce que ca veut dire, ce serait un peu stupide, mais je vous prie de me croire que cela n'a rien de méchant.“

Je fis un sourire un peu plus grand pour espérer ainsi lui retirer l'envie de me demander de m'expliquer plus avant sur ce détail, car si cela n'avait rien de méchant, je n'avais donc aucune raison de ne pas lui dire, sauf que dans le cas présent, si bien sûr. J'attendis un petit moment et je réalisai que ma main était encore à frôler le tissu de son vêtement, et je la retirai vivement dans une excuse de confusion. Puis je regardai vivement le chauffeur qui, à moins d'être un brillant comédien, ce que je refuserais d'admettre, s'était totalement désintéressé de nous. Puis je reposai mes yeux et plongeai mon regard dans celui de cette femme, et je poursuivis alors :

„Dîtes-moi mademoiselle… ? Vous venez de parler de votre père dans des termes… tristes puisque vous avez utilisé le passé… Oh pardonnez-moi, je dois être un monstre de faire du détail là-dessus. Comment s'appelait votre père ? Car je ne suis pas forcément une fine connaisseuse du monde de la magie ou de la prestidigitation mais peut-être que son nom saurait me rappeler quelque chose. Enfin si cela ne vous est pas trop indiscret. Ceci dit, je dois vous accorder ce point sur le destin, il est parfois, ou trop souvent, tragique, mais heureusement qu'il y a des moments où l'on a la chance de le voir nous sourire.“

Je venais de parler avec une certaine difficulté, non pas à cause de la barrière de la langue, mais plutôt parce que je voulais me garder une certaine réserve et ne pas paraître vraiment embarrassante. Car même si effectivement je trouvais que l'instant présent était un véritable plaisir, je ne pouvais décemment pas le lui dire, éventuellement lorsque nous finirons par prendre congé l'un de l'autre mais avant c'est impossible, ce n'est pas de bonne coutume. Je regardai à l'extérieur, mais je ne connaissais pas suffisamment la ville pour reconnaître où l'on se trouvait exactement. Cela me rendait plutôt sceptique, car lorsque nous serions arrivées à destination, nous nous séparerions et c'en serait fini de notre conversation, et je risquai de ne plus jamais avoir la chance de pouvoir continuer à bavarder. Cette idée me terrifia également mais je chassai ces vilaines pensées de ma tête et reportai à nouveau mon attention sur cette demoiselle, souriant un peu moins mais toujours captivée et repris :

„Hum, je ne suis pas sûre d'avoir bien compris ce que vous avez dit,mais vous avez parlé de dix ans. Vous faîtes vous-même de la magie ? Si c'est cela, et j'ose gentiment espérer que oui, j'aimerais si possible vous voir à l'œuvre, tout le monde n'a pas la chance d'être choisi pour être au plus proche de ce moment presque angoissant où tout se déroule devant ses yeux et où pourtant on ne comprend absolument pas ce qu'il se passe. Enfin si cela ne vous dérange pas. Sinon c'est pas grave, il me reste l'espoir que le magicien que nous allons voir me choisira, haha.“
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Claire Valentine
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MessageSujet: Re: De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)   De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥) Icon_minitimeJeu 20 Mai 2010 - 22:39

    Wunderbar ? Claire était vraiment intriguée par ce mot qu’elle avait à peine entendu. En éternelle curieuse elle voulait savoir ce qui voulait dire et la rapide excuse de la caucasienne n’avaient fait qu’attiser son immense curiosité et maintenant la petite française voulait absolument savoir ce que voulais dire ce mot barbare prononcé par une si belle plante elle ce pencha donc en avant et approcha son visage de celui de l’inconnue, seulement quelques centimètres séparer le front des deux jeunes femmes et la parisienne pouvait presque ressentir le souffle saccadé de l’allemande s’écraser sur son cou et sur le bout de son fin menton. Lentement un petit sourire malicieux ce dessina sur le visage blanc de Claire qui plongea ses yeux dans ceux de sa voisine dans l’espoir d’avoir une réponse concrète de la germanophone. Inconsciemment la chanteuse ce disait peut-être que son magnifique regard bleu pourrait avoir le même effet qu’un syndrome de vérité, mais apparemment pour l’instant ce regard sembler plus agir comme une potion d’amour ou du moins d’admiration. Dans un geste à la fois beau et sensuel Claire pencha lentement sa tête vers la gauche sans pour autant quitter la brune du regard. La jeune femme aux cheveux d’ébène lâcha ensuite un petit ricanement bref et furtif qui fut suivit par une prise de parole :

    « Vous savez, le fait que ce soit une insulte ou non ne me dérange pas du tout. Disons que ce genre de choses ne me font ni chaud, ni froid. Néanmoins vous avez réveillez ma curiosité et j’aimerais bien savoir ce quel est le mot que vous avez dit en allemand tout à l’heure, si cela ne vous dérange pas trop bien sur. »

    Cette phrase dit sur un ton assez enjoué et amusée fut rapidement suivit par un regard et un sourire amicale qui étaient la pour mettre Lore dans la confiance et pour lui montrer qu’elle était tout sauf agressif ou sérieux. L’expression de joie qui recouvrait la sublime frimousse de l’artiste disparu l’espace d’un instant lorsque sa voisine évoqua le cas de son père qui avait quitté ce monde depuis déjà six ans et demi. Cependant l’européenne était loin d’être le genre de fille qui ce laissait abattre par de simple souvenirs et elle chassa donc toutes ces mauvaises idées en passa sa main de gamine dans ses longs cheveux noirs, comme pour cacher ce sentiment de tristesse qui avait traversé son petit corps tout frêle l’espace d’un instant. Claire ricana ensuite pendant quelques secondes. Ce ricanement avait t’il un sens ? Un but ? Probablement pas, mais en tous cas il avait permit à la parisienne de ce vider de toutes ses mauvaises pensée et de répondre à l’allemande avec un ton doux, presque angélique :

    « Oh, apparemment nous partageons le même vice My Lady… Oui apparemment nous sommes toutes les deux très curieuses. En tous cas… La réponse à votre question oui. Et le nom de mon père était Paul Valentine. Ah d’ailleurs… Mon petit nom à moi… C’est Claire, Claire Valentine bien évidement. »

    Oui Claire ne l’avait pas encore remarquée jusqu'à maintenant, mais elle ne c’était même pas présentée. Elle fit ensuite un sourire avant de poser légèrement et prudemment sa main sur le genou de l’inconnue. Ce geste assez étrange pour la petite française était surtout la pour rapprocher les deux femmes qui ce connaissaient à peine. Néanmoins Claire ne peut pas s’empêcher d’éclater de rire lorsque l’allemande lui demanda un tour de magie. On ne lui avait pas demandé une telle chose depuis des mois voir même depuis des années et cette question venait de lui rappeler l’époque ou elle enchainée tours de magies sur tours de magie avec son père. D’ailleurs en repensant à tout cela une idée lui vint à l’esprit… Oui… Son coté d’eternel enfant reprit le dessus et d’un geste aussi surprenant que rapide elle passa sa main droite dans les cheveux de l’inconnu avant d’en sortir une fleure en papier des cheveux de la jeune femme… Oh, évidement cette fleure ne sortait pas de nulle part Claire l’avait souvent sur elle pour s’amuser à surprendre quelques amis, mais… Par contre.. Je ne vous dirais pas comment cette belle plante de papier est arrivée dans les cheveux de la voisine de Claire qui reprit la parole :

    « Ce genre de tour de magie ? »

    La jeune femme ce mit ensuite à rire sans même attendre la réaction de l’allemande.

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MessageSujet: Re: De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)   De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥) Icon_minitimeVen 21 Mai 2010 - 22:15

Plus la conversation avançait, et plus cette femme me mettait mal-à-l’aise outre la stupéfaction que j’éprouvais à la contempler. Ce n’était pas tant dans ses paroles qu’elle me perturbait, et encore moins par des gestes outrageants, toutefois, lorsqu’elle approcha son visage du mien à une distance que j’aurais formellement interdite, surtout vu l’étrange bouleversement qui tendait vers le sentimental qu’elle insufflait sans doute inconsciemment dans tout mon être, j’avais de plus en plus de mal à résister à son regard hypnotique et charmeur, malgré elle ou non. Nos yeux n’étant plus séparés que par quelques centimètres seulement, je me noyai littéralement, et mon cœur n’allait pas tarder à suivre le mouvement si elle persistait à piquer au vif mon faible que j’avais pour elle et dont j’espérais encore seulement qu’elle ne le voyait pas. Je soutenais pourtant son regard, clignant parfois plusieurs fois de suite lorsque mes yeux me rappelaient que je devais les humidifier, et de temps à autre mes yeux descendaient légèrement le long de son visage frappé par toute la grâce permissible de la perfection, et j’espérais secrètement qu’elle ne soit pas perfectible, en tous cas pas physiquement, sinon quoi elle risquait de s’en mordre les doigts fort longtemps la pauvre. L’on dit que l’on ne peut rivaliser avec Aphrodite, j’avais sous mes pauvres yeux de mortelle une preuve tangible que c’était une remarque faussée.
Ainsi lorsque mes yeux descendaient légèrement sur cette figure angélique, ils s’arrêtaient sur les fines lèvres délicates et terriblement attrayantes, et s’il fallait trouver une image le plus rapidement possible pour comparer ce spectacle sans précédent, je choisirais personnellement le fruit défendu du paradis. Celui qui est plus tentant encore que son propre partenaire, dont on ne doute pas un seul instant du délice qui pourrait se dégager du simple fait de porter ce fruit aux lèvres, et plus exquis encore de le mettre en bouche. Il fallait absolument que je détourne mes yeux de cette tentation insoutenable et pourtant je ne pouvais que conserver ces lèvres devant moi, comme si ses yeux avaient auparavant jeté un sort de paralysie presque générale. Finalement je ne parvins à vaincre le mal que par le mal, et à défaut de fixer ses lèvres alors qu’un désir ardent d’y poser les miennes me rongeait, je revins plonger dans ses yeux océan, sentant non pas les vagues de la mer mais les vagues d’euphorie me submerger au fur et à mesure que ses yeux ne me quittaient plus et que son parfum fort délicieux transporta mon sens de l’odorat. Je suis bien consciente, alors que je suis en train de raconter ce petit moment de ma journée, que je ne fais que tenter de traduire ce que j’ai pu réellement ressentir, et c’est avec grande peine que je me rends compte que je suis encore loin de la vérité.

Seulement le véritable malaise qui brisa littéralement cet enchantement s’abattit sur moi lorsqu’elle eut l’audace de me demander et avec une volonté implacable ce que signifiait ce mystérieux mot en allemand qu’elle ne pouvait pas connaître si elle n’avait jamais étudié ma langue. Peut-être pourrais-je proposer de la lui enseigner ? Ce serait super ! Mais pas de joie prématurée, je ne lui ai jamais demandé cela, donc il ne fallait pas commencer à rêver. De toute manière, vu le nombre de personnes volontaires pour apprendre l’allemand, je pouvais m’inscrire à un organisme de chômage, bien que je ne connaisse pas ceux des États-Unis, s’il y en a. J’étais désormais confrontée à elle, et bien qu’elle semblait, à l’écoute de ses paroles, me laisser le choix, je savais dans le fond qu’elle ne lâcherait pas et qu’à n’importe quel moment elle essaierait d’obtenir la réponse à son interrogation fatidique. Mais puisque je ne pouvais pas l’éviter, que faire ? Lui mentir ? Ce serait abominable, elle ne le méritait pas, ou tout du moins c’était l’impression qui me restait dans la tête, elle m’offrait sa beauté gratuitement, pourquoi ne devrais-je pas l’en remercier ? Cela aurait été égoïste de ma part rien que d’y penser.
Je me mordis les lèvres et aurais souhaité par-dessus tout que cette question ait pu être évité mais hélas, la vie ne va pas toujours comme on souhaiterait, et puis au final, aurais, a posteriori, préféré que cela ait été différent ? Vraisemblablement que non. Le problème qui se posait désormais était que je n’arrivais pas à lui dire, je ne parvenais pas à me lancer dans une explication à cœur ouvert si je puis dire, je ne voulais en aucun cas l’effrayer ou lui faire prendre ses distances par rapport à moi, car même si elle était perturbante, je n’aspirais qu’à prolonger indéfiniment sa proximité. Je tentai de respirer lentement, mais cela ne faisait qu’accroître mon rythme cardiaque, qui battait déjà à tout rompre. À peine j’ouvrais la bouche qu’aucun son ne parvenait à sortir… seigneur ce qu’elle a dû me prendre pour une folle, j’en étais rouge de honte, c’était certain. Finalement je fermai les yeux, et je pus commencer ma réponse en balbutiant méchamment :


« Eh bien, pour tout vous avouer… non ce n’est vraiment pas une insulte et en fait, je suis désolée si ça vous gêne mais… je voulais dire que je trouvais vos… que je trouvais vos yeux… ma… magnifiques… » Et voilà, le gros mot était lâché et je sentais les vaisseaux sanguins de mes joues au bord de l’explosion. J’étais désormais tellement tendue qu’une balle aurait rebondi sur moi en claquant l’air durement. Je n’osais même plus la regarder, par crainte de devoir affronter son regard, son jugement. Moi qui aimais tellement me sentir aussi forte que les gens dans le sens où je maîtrise suffisamment mes émotions pour qu’elles ne transparaissent pas, là j’avais tout faux. « Je suis vraiment désolée, je vous assure, d’habitude je ne suis pas comme ça… Je le pense bien sûr mais… ça ne se fait pas, excusez-moi… »

Couverte de honte de la tête au pied, je détournai mon visage pour regarder à l’extérieur, sans doute pour cacher des rougeurs qu’elle n’avait que trop bien vues. Dans l’état où j’étais, le chauffeur aurait même pu faire quelque remarque acerbe que je n’aurais même pas été dans la capacité de répliquer quoi que ce soit. Je la sentais toujours proche de moi et j’eus l’impression qu’elle était la grande déesse vengeresse, me jugeant de son regard sur l’atteinte que je venais de lui faire, d’ailleurs, par la vue circulaire détenue par l’être humain, j’aperçus un mouvement rapide et imposant provenir de cette femme, son bras, et je crus qu’elle allait sévir de son courroux divin. Cependant le coup tant redouté ne vient pas et elle regagna mon attention par un rire étrange, dont je ne saisis pas véritablement l’utilité mais elle devait avoir une très bonne raison pour ceci. Je tournais la tête donc vers elle et je découvris un visage plein de tendresse, enfin pas nécessairement, mais en tous cas loin de l’image décrite ci-dessus. Lors des quelques mots prononcés par cette femme au visage divin, il m’aurait été quelque peu amusant de lui répondre, alors qu’elle parlait du vice : « Si seulement tu savais ma pauvre quel vice s’est emparé de moi… » Mais je tus cette remarque jugée trop déplacée.
Par contre, je restai sans voix, enfin encore plus évidemment, lorsqu’elle annonça son nom, non pas parce qu’elle venait de le donner, mais dans l’accent qu’elle venait d’utiliser, qui n’avait rien d’américain du tout, elle donnait très clairement son origine, à savoir le fameux Hexagone. Je sentis la vague d’émotion me gagner de plus belle en réalisant qu’elle était française. Le nom de son père ne me dit absolument rien, mais j’étais de nouveau captivée par l’expatriée du vieux continent. De plus, son nom était fort joli, enfin, en comparaison avec les prénoms allemands, ça n’avait rien de surprenant. Mais j’aurais dû remarquer plus tôt que sa grâce égalait voire surpassait le préjugé sur les françaises, qualifiées de chics. Et je n’avais de cesse de me remémorer ma petite plume de laquelle je n’avais pas de nouvelles depuis des lustres, je me demande bien ce qui avait pu lui arriver depuis mon arrivée ici.
Mais revenons-en à Claire, tandis que j’étais de nouveau émerveillée par la pureté et l’éclat bleuté émanant de ses yeux, je manquai de peu de sauter par la fenêtre à cause d’un sursaut lorsque je sentis sa main se poser sur mon genou, alors qu’elle souriait toujours aussi chaleureusement. Quelle sublime sensation que ce toucher même contre mon jean, savoir que ce n’était pas moi qui avais osé réitérer le contact physique. Puis son éclat de rire, quelle douce et mielleuse voix elle pouvait bien avoir même dans son rire, ne manqua pas de faire tomber la tension qui s’était installée juste avant, enfin chez moi plus que chez elle apparemment. Puis, au comble de cela, elle fit effectivement le tour de magie que je lui avais demandé, à mon grand étonnement, car il avait été improvisé totalement, sans crier gare ou autre. Elle était simplement magique cette femme, plus grande que Merlin, et un million de fois plus belle. Toutefois, j’aurais eu envie de lui demander de me refaire ce tour, ne serait-ce que pour sentir à nouveau sa main dans mes cheveux, et j’aurais volontiers attrapé sa main pour la couvrir de baisers… avant de remonter le long de son bras et… ah mince, là ça va trop loin. Les yeux brillant par l’émotion, je lui répondis en lui attrapant effectivement la main et en en embrassant le dos :


« Enchantée mademoiselle Valentine. Je m’appelle… je m’appelle Lorelei. Pas besoin de donner mon origine n’est-ce pas, vous devez connaître ne serait-ce que par l’accent mon pays. Je suis agréablement surprise de rencontrer une authentique française ici, et le destin dont vous avez parlé, je crois qu’il m’aime aujourd’hui. Concernant votre tour de magie, bravo, je n’ai rien vu venir. Pas même l’envie de le faire d’ailleurs. Vous devriez aller sur scène avec celui que nous allons voir, vous feriez un malheur. D’ailleurs, je suis déjà une de vos fans. » Tant de phrases au sens volontairement amoindri, même si à vrai dire elle était en pleine mesure de se douter de l’effet attractif de son être sur le mien. Par chance je n’étais alors pas suffisamment consciente pour réaliser que je ne dévoilais pas ouvertement ces sentiments naissant à son égard, un geste que peut-être j’ai regretté lors de la séparation, mais qui peut dire que c’eût été meilleur si je l’avais fait ? « Vous savez Mademoiselle Claire, je n’ai pas autant de talent que vous, mais vous me faîtes penser à Ilse, une sorte de fée des eaux, dont on apprend l’existence selon un livre de Heinrich Heine, qui est capable de faire oublier les problèmes des gens à l’aide de ses propres talents magiques. Je pense que vous aussi vous avez ce pouvoir de libérer les gens de leurs maux. » Naturellement, je ne divulguai là qu’une partie seulement du contenu d’un des poèmes, l’autre l’invitant bien plus à l’amour qu’à une simple cure spirituelle. « Oh mais regardez , nous arrivons bientôt. Me ferez-vous l’honneur de m’accompagner ? Nous pourrions poursuivre notre conversation ainsi. À moins que vous ayez déjà votre place… » J’aspirais secrètement à ce qu’elle accepte ma compagnie, l’idée seule d’être éloignée d’elle m’effrayait et me révulsait et me blasait ! Mais mon destin était désormais entre ses mains…

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Claire Valentine
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MessageSujet: Re: De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)   De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥) Icon_minitimeMar 25 Mai 2010 - 17:21

    La nature avait offert à Claire un corps d’une déesse grec, un corps qui avait le don de faire baver n’importe qu’il homme, le conducteur de ce taxi en était d’ailleurs la preuve vivante. Néanmoins dieu avait oublié de donner de la « Confiance en soit » à la jeune femme qui avait systématiquement tendance à ce rabaisser et son passé trouble n’avait rien fait pour arranger cela et la remarque de la belle Lorelei l’avait vraiment… Mise mal à l’aise. Elle n’avait pas l’habitude d’avoir de tels compliments… Enfin, disons que son père n’arrêtait pas de lui dire qu’elle avait de beaux yeux, mais elle n’avait jamais pris cela au sérieux car pour elle tous les pères étaient gaga lorsqu’ils étaient en compagnie de leurs jeunes enfants, mais cette fois-ci ce n’était pas son défunt père qui venait de la complimenté c’était une allemande au corps et aux cheveux somptueux qui venait de lui dire qu’elle avait des yeux magnifiques et en entendant ça phrase les joues de la française qui étaient généralement blanche comme de la porcelaine ce mirent à rougir rapidement. Ce genre de situation n’étais pas très rare chez l’européenne qui était une fille très émotive et d’ailleurs pour dissimuler cette gêne qui la déranger elle ne changea pas vraiment ses habitudes et comme lors de sa rencontre avec le rabin David Haller. Elle bougea donc sa nuque assez rapidement pour dissimuler ce rouge qui avait recouvert ses joues, elle respira un bon coup pour tenter de ce sortir de cette situation assez délicate, sans pour autant passé pour une fille complètement stupide … Néanmoins elle n’avait que peut d’espoir, puisqu’au vu du geste qu’elle venait de faire elle ce disait que la belle allemande qui la trouvais magnifique il y a encore quelques minutes devait maintenant la prendre pour une folle furieuse ou du moins pour une gamine de 14 ans qui vient de découvrir que le plus beau garçon de sa classe est amoureux d’elle. Toute fois Claire est loin d’être une fille qui s’enfuis ou qui ce caché à la première erreur ou à la première humiliation et elle respira donc calmement durant une petite fraction de seconde avant de bouger une nouvelle fois la nuque pour replacer ses cheveux. Elle esquissa ensuite un petit sourire dont elle avait le secret.

    Claire espérait que ce sourire blanc immaculé allait faire oublier à l’allemande sa gaffe de tout à l’heure et qu’elle allait une nouvelle fois trouver ses yeux magnifiques et peut-être même lui refaire un compliment et elle ce ficher qu’il soit dit en allemand, en anglais ou même en chinois. Tous ce que Claire voulait c’était savoir si elle n’avait pas perdue l’estime de cette germanophone qui lui sembler très sympathique…

    « Et bien… Je dois avouer que je ne m’attendais pas à un tel compliment… Je suis toute chamboulé la… En tous cas merci… Je dirais même plus, merci beaucoup ! »

    Ouf… Ca c’étais une bonne excuse. En tous cas Claire était presque sure que cela avait fonctionné et c’est donc avec une certaine admiration qu’elle planta une nouvelle fois son regard dans celui de Lore. La scène pouvait paraitre assez comique, puisque les jeunes femmes semblaient presque intimidées par l’autre… En tous cas la parisienne trouver que la brune avait vraiment un certain charisme et qu’elle aurait même peut faire une excellente actrice et ce malgré son accent allemand qui la rendait plus ou moins rude et froide. Mine de rien la chanteuse n’étais elle pas dérangée par son accent, d’ailleurs il ne pouvait pas être plus ridicule que le siens. En effet son accent de petite parisienne faisait souvent rire ces amis qui aiment la taquiner sur ses origines et sur quelques fautes de prononciations. Néanmoins son petit accent français plaisez aussi à quelques américains qui étaient attirée par les française… Ah ces américains… Après quelques échanges Claire ce contenta d’écouter parler l’allemande avec des yeux tous rond, elle était presque hypnotiser par les mots que l’allemande aux cheveux bruns prononçaient. Et ce même si la fameuse Lorelei sembler assez gêner devant les grands yeux bleus de l’européenne qui afficher un grand sourire quasi angélique. Après cela Claire passa sa langue le long de ses lèvres rouges avant de dire :

    « Vous savez le « Mademoiselle » n’est pas très utile Claire suffit amplement. Et nous pouvons aussi nous tutoyer ma chère Lorelei… »

    Après ces mots le sourire de Claire était tellement rayonner qu’on avait presque l’impression qu’il était capable d’éclairer toute le taxi, mais ce sourire irrésistible disparu rapidement lorsque Lorelei compara la française à une fée des eaux et surtout à un personnage de poème. C’était surement l’un des plus beaux compliments qu’on ne lui avait jamais fait et elle qui n’avait pas l’habitude de ce genre de compliments et elle en était resté bouche bée… D’autant plus qu’elle était assez, voir même très contente d’entendre une telle comparaison. Ses yeux étaient presque émerveillés par tout cela et après la phrase de Lore, la jeune française ne peut s’empêcher d’exploser de rire et de poser sa main manucurée sur l’épaule de Lore avant de ce pencher un petit peut vers elle et de dire avec une voix amusée :

    « Avec tous ces compliments … Mes chevilles vont finir par exploser Lorelei. Vous ne pouviez pas me faire plus beaux compliments…. Et oui, ce serait un plaisir de m’assoir à coté de toi. Nous venons à peine de faire connaissance alors pourquoi nous séparé aussi vite ? C’est complètement stupide non . D’autant plus que je ne fais pas de tour de magie à tous les passagers de taxi… »

    Dit-elle en ricanant un petit peut. Elle et Lorelei avaient apparemment eux la même idée au même moment et Claire ne pouvait que s’en réjouir puisqu’elle n’allait pas être seule durant cette représentation de magie. Au même moment le Taxi qui sembler être régler comme du papier à musique s’arrêta nette et le chauffeur leurs annonça qu’ils étaient arrivé à bon port. Claire prit Lorelei de cours et ce dirigea directement vers l’avant du véhicule alors que sa comparse ou du moins alors que la jeune femme qu’elle venait de rencontrer quitter le véhicule et quelques secondes plus tard Claire ce tourna vers Lore avant de lui dire :

    « J’ai pris l’initiative de payer ton voyage… Tu ne m’en veux pas trop ? »
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Lorelei Schönherz
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MessageSujet: Re: De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)   De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥) Icon_minitimeMer 26 Mai 2010 - 15:08

Curieusement, j’étais fort loin d’avoir correctement deviné l’issue de mon explication quant à ce compliment qui s’était grossièrement glissé et qui avait d’ailleurs joué l’intermédiaire entre cette demoiselle époustouflante par sa beauté et la figure bien plus sobre et frôlant le banal que je pouvais représenter. Mais cela avait été le danger, on n’obtient pas de couronnes de lauriers en allant éliminant le maire d’une grande ville, et il ne fallait par conséquent pas s’attendre à ce que les gens vous applaudissent en vous voyant vous promener tranquillement dans la rue. Aussi les vêtements un peu plus chic ou luxueux dont j’aurais pu parfois me faire plaisir grâce à l’argent de la confrérie étaient désormais prohibés, et je pouvais jurer faire tache face à cette ravissante française. Néanmoins ce seul petit mot ainsi que sa traduction accompagnée de sa signification dans le contexte avait l’effet d’une vraie bombe, colorant joyeusement et malheureusement honteusement le joli minois de cette sublime créature, et c’est avec une très grande stupéfaction que je réalisai qu’elle n’en avait visiblement pas l’habitude, de ce qui était fort étrange d’ailleurs car une personne aussi resplendissante qu’elle ne pouvait pas déambuler tranquillement dans les rues sans être admirée de partout voire même sifflée. Ou alors peut-être que le problème venait justement de ceci ? La beauté pouvait-elle devenir une source de complexe à qui ne l’acceptait pas ? Cela ne devait pas être des plus improbables, car être envoyée au devant de la scène par un physique tout simplement à couper le souffle, ce ne devait pas être des plus évidents à supporter. Déjà que lorsque c’est un costume de scène mettant en avant les attributs féminins qui ne manquent jamais – le plus souvent uniquement parce que c’est un moyen comme un autre de vendre en se vendant soi-même – de suggérer plus que cela ne devrait être mais aussi plus que ce que cela n’est réellement, mais alors pour un exemple de bénédiction comme celle-ci, il y avait de quoi se sentir mal.
Ce qui était étonnant c’est que donc mon compliment la mettait totalement hors d’elle, de la manière que mon propre compliment m’avait rendu toute chose lorsque j’avais dû avouer son sens. Mais fort malheureusement je n’eus pas le temps de pouvoir admirer ses teintes rougeâtres qui coloraient son magnifique visage blanc, car elle secouait la tête pour faire disparaître de ma vue sa gène, mais si elle espérait ainsi faire disparaître l’attraction qu’elle causait sur moi, c’était raté, car ses cheveux s’agitant en même temps, cela donnait une image somme toute rayonnante par son animosité. Mais mes yeux restaient concentrées sur et dans les siens, car malgré le fait qu’elle secoua la tête plusieurs fois, nos yeux respectifs ne se quittaient que rarement, et pour ma part c’était la chose la plus aisée au monde que de l’expliquer, je ne répondais plus vraiment aux actions entreprises par mon corps et par mon cerveau, je n’étais plus maître de mes pensées, elles s’enchaînaient selon leur bon gré, cessaient de proliférer lorsque l’envie leur en prenait, se mélangeaient délicatement aux sentiments toujours croissant au fond de mon cœur pour ne former finalement plus qu’un bloc indivisible mais également incompréhensible tant dans sa globalité que dans sa multiplicité d’éléments fondateurs. À vrai dire il n’y avait plus qu’une seule chose qui régissait mon être en ce moment-là, et cette chose en question, ce concept, c’était Claire. Totalement hypnotisée par son visage d’ange, elle m’aurait ordonné de lui baiser les pieds que je me serais très certainement exécutée sur-le-champ. C’est une révélation absolument consternante à n’en pas douter, mais ô combien véridique cependant. Me dire que tout ce qui fait ma personne appartenait et appartient encore à cette femme et que ses seules mains décideraient de mon destin était effroyable, et pourtant jamais je n’ai lutté contre.

Lorsqu’elle secoua de nouveau la tête, mon regard se portait en différents points de son visage, comme s’il eût voulu trouver la moindre trace possible d’une légère imperfection à laquelle se raccrocher, et il finit enfin par se hasarder sur les lèvres moult fois plus tentantes que le plus délicieux des mets, et je ne m’explique même pas en repensant à cette scène comment j’ai pu lutté contre moi-même pour ne pas venir déposer mes lèvres contre les siennes et lui avouer par des gestes ce que mes mots ne parviendraient jamais à lui faire comprendre. Son sourire parfaitement éclatant continua lui aussi à me séduire de plus belle, et si j’avais eu la possibilité ne serait-ce que quelques secondes de trouver la force nécessaire pour lui intimer quelque ordre précis, cela aurait très certainement été celui de la prier de cesser sur-le-champ d’être aussi enchanteresse sinon quoi j’allais exploser intérieurement et lui causerait mon arrêt cardiaque sur la conscience, une idée seule dont je me refusais d’imaginer les conséquences tant l’affront serait trop énorme. Relevant enfin les yeux, j’aperçus une petite mèche rebelle qui venait caresser son front tendre pour épouser la forme de l’arrête nasale. D’une main légère, je vins retirer cette mèche en parcourant la longueur du front de gauche à droite, puis constatant qu’elle revenait s’insurger contre l’harmonie qui se dégageait d’elle, de droite à gauche, mais face à la résistance déterminée de cette mèche je décidai de placer mes lunettes sur le sommet de la tête et bloquer ainsi cette mèche contre son gré. Je n’avais pas le moins du monde réfléchi à la manière dont elle prendrait ce geste, ni si elle jugerait cela déplacé de lui faire porter quelque chose d’aussi grossier alors qu’elle n’avait absolument aucun artifice de plus à mettre pour agrémenter son charme pourtant déjà divin.
N’ajoutant aucun commentaire à ce geste, je me contentai plutôt d’offrir un large sourire, enfin toujours le même ceci dit depuis le début si ce n’était que je basculai la tête sur le côté en plissant légèrement les yeux. Puis la première vague de paroles avança lentement, comme retenue sans cesse par des digues de gène bâties très vite, qui n’étaient certes pas insurmontables mais qui toutefois entravaient la fluidité du discours. Le plus rassurant était principalement qu’elle ne m’avait pas envoyée promener après que j’ai finalement lâché la bête noire, qui ne l’était pas tant dans le sens mais plutôt dans la forme. Au contraire elle marqua plutôt son contentement voire son ravissement face à cette situation dont elle n’avait vraisemblablement pas été témoin des plus souvent, ce qui était une honte pour le reste l’humanité qui aurait dû lui tenir de tels propos mille et une fois appréciables. Le beau romantisme de ma chère plume n’était plus au goût du jour, ce qui était bien malheureux dans une société où la « beauté » du corps et plus particulièrement d’une partie bien loin des yeux semblait avoir une part beaucoup plus importante que ces deux pépites que l’on qualifie de miroirs de l’âme. Étrangement, je posai un doigt sur ses lèvres comme pour lui conseiller de se taire, puis toujours du plus beau sourire que j’avais pu faire jusque là, je la repris, en un français moins aisé mais plus forcé :


« Chut, si vous remerciez trop le compliment, il va partir en emmenant tout avec lui, et ce serait dommage qu’il décide de partir avec la bonne humeur, non ? Même si j’en ai beaucoup à vous donner en cas de besoin. Il faut savoir se soutenir, n’est-ce pas ? Et puis de toute façon, je ne ferais que vous rendre ce que vous me donnez. »

Je craignais durement de m’être embrouillée dans tout ce que je venais de dire car puisque c’était une conversation dans une langue étrangère pour moi mais pas pour elle, je tâchai au mieux de parler vite mais ce n’était pas une chose très facile d’autant plus que depuis que j’étais arrivée ici aux États-Unis je n’avais pas eu l’occasion de converser en français, avec personne ce qui était regrettable. Et encore moins en allemand d’ailleurs mais là je n’y comptais pas du tout. En fait, j’étais plutôt certaine qu’elle ne comprendrait pas vraiment ce que j’avais pu vouloir dire, à savoir que si j’étais de bonne humeur à l’heure actuelle c’était uniquement grâce à elle, que je serais là quoi qu’il arrive en cas de coups durs et puis éventuellement d’autres choses qui avaient pu me passer par la tête. Honnêtement je parviens moi-même difficilement à me souvenir de ce que j’ai vraiment voulu dire. Par contre je me souviens très bien l’avoir vu passer sa langue sur ses lèvres presque aussitôt que j’ai retiré mon doigt ; devais-je y voir là quelque sous-entendu grivois ? Je préférais ne pas me l’imaginer, cela aurait détruit l’image que j’avais d’elle, emportant avec elle toute forme possible de sentimentalité existante chez moi, celle-là même qui intervenait à chaque fois dans l’attribution ou non d’une seconde chance en cas de faux pas. Et si je ne voulais en aucun cas avoir à passer par-là, il fallait d’abord que je ne commence pas par imaginer Claire fautive de telles suggestions, sinon quoi je me désignerais coupable avant elle de les avoir pensées.
Par contre la suite me laissa relativement perplexe, je ne savais pas trop sous quel angle il me fallait écouter ses dires. Certes le mademoiselle Claire, je l’avais volontairement utilisé pour donner une tonalité bizarre à la phrase, de la même manière que ma plume le faisait parfois lors de ses jeux bien étranges, et que par conséquent le tutoiement en découlait presque de source, sinon quoi on n’utiliserait pas le prénom de la personne évidemment, mais la suite de sa phrase mit un temps fou à rentrer tant elle m’avait frappé durement. Non pas que ses mots furent durs, bien au contraire, mais toute l’ambigüité tenait dans un seul mot en réalité, à savoir ce « chère » auquel je n’arrivais à donner un sens exact, ou tout du moins je ne comprenais pas l’intensité ou la faiblesse de celui-ci. N’était-ce là qu’une simple remarque respectueuse telle qu’on les emploie dans les lettres adressées à des chefs d’entreprise ou bien était-ce une vraie marque d’affection particulière ? Je ne savais pas quoi en penser, je voulais que ce soit plutôt la seconde solution mais en même temps je ne voulais pas trop m’avancer, au risque de dire des choses absurdes par la suite et la faire fuir. De plus, elle avait dit plus précisément « ma chère » ce qui ne faisait que rendre les choses que plus confuses, et si elle ne me faisait pas l’effet de multiples médicaments j’en aurais eus de ces maux de tête. Cependant je ne répondis que par un hochement de tête et un sourire assez léger, comme celui d’une petite fille qui ne trouve pas ses mots.

Toutefois, il semblait que nos sourires respectifs disparaissaient quand l’autre se montrait, surtout après que j’ai fait mention de cet extrait de Heine, et j’eus la terrifiante idée de l’avoir effrayée par cette image qu’elle ne connaissait sans doute pas, car très peu de gens en dehors de ceux qui connaissent réellement la germanistique ne s’intéressent beaucoup à la littérature allemande, quand bien même l’écrivain était assez lié à la France. Mais la prochaine vague de mots dissipa instantanément toutes les appréhensions que j’avais alors contractées, car elle ne laissa rien glisser à mes oreilles qui put me blesser. Au contraire il y avait là de quoi être encore plus transporté de joie que dans les instants précédents, car elle me rassura en m’avouant qu’elle allait rester auprès de moi pendant la représentation et que ce serait bête de prendre congé l’un de l’autre aussi vite, ce qui de mon point de vue devait avoir été encore plus rapide que pour elle car je n’avais plus vraiment conscience de quoi que ce soit si ce n’était d’elle et de l’attrait que j’avais pour elle. Ce qui était drôle à mon sens ceci dit, c’était qu’alors même qu’elle voulait me demander de cesser ces compliments incessants et pas des moins bénins, je voulais continuer à en donner, mais d’un autre côté je risquais d’en faire beaucoup trop et à la place je dis :


« Et bien tu sais, si tes chevilles devaient exploser, je voudrais réparer ma faute en te portant sur mon dos partout où tu iras. Que ce soit pour te mener en courses, t’aider à monter des marches, n’importe quoi ! Je serais coupable de tout le mal qui te serait causé et pour ceci il n’y aurait aucun pardon possible, même si tu me disais que ce n’était pas grave alors que si ! On ne fait tout simplement pas de mal à une personne aussi agréable que toi. Je la regardai un petit moment en réfléchissant un peu, yeux dans les yeux. Et puis, comme ça je pourrais voir à tout moment l’immensité de ton talent de magicienne. Et pas seulement dans ce taxi ! »

Je tus un « qui a déjà fait ses preuves tant je donnerais mon cœur pour toi » ou un « tu devrais tester la magie du cœur » mais les faits étaient bien là, ces mots-là je les pensais réellement. Puis le taxi s’arrête et le chauffeur nous sépara, sans doute en y prenant un malin plaisir, mais je me sentis déchirée lorsque les yeux de Claire quittèrent les miens, et qu’elle paya la course. Dépitée, je sortis du taxi la première, désemparée par cette brusque rupture entre le lien qui unissait nos prunelles. Lorsqu’elle sortit à son tour, elle s’excusa indirectement d’avoir payé les deux courses, même si j’étais certaine qu’elle n’avait, au fond, payé que la mienne mais ce n’était pas grave. Je lui répondis toute contente de la retrouver à côté de moi comme si un gouffre avait eu le malheur de se glisser entre nous :

« De mémoire, même cette Ilse ne prenait pas la peine de payer la course du pauvre malheureux à qui elle vient en aide. Tu es vraiment quelqu’un d’unique Claire, si tout le monde pouvait être comme toi, je ne serais plus jamais aussi choquée des misères qui frappent notre monde. Mais hélas la magie n’est que fictive dans ses effets, bien que l’art en lui-même soit des plus beaux, bien souvent comme ceux qui la pratiquent. »

Je lui fis un clin d’œil et désignai rapidement ses chevilles sur un éclat de rire, puis lui proposai mon bras à la manière d’un gentleman, ou d’une gentlewoman même si ça n’existait pas vraiment dans ce sens-là. Nous entrâmes dans le théâtre qui servait exclusivement pour le spectacle de magie. Je ne connaissais rien à l’architecture et ne pouvais décemment pas dire de quelle époque elle datait, malgré la jeune histoire des États-Unis, cependant il était absolument majestueux, et je me dis que si jamais j’ai l’occasion un jour d’y retourner, ce serait avec grand plaisir, seule ou non, bien que dans le présent je préfèrerais que ce soit accompagnée de Claire. Mais enfin on ne peut tout avoir et il faut faire des choix, des compromis, et ainsi de suite. Nous étions en avance, le temps de trouver des places convenables, puis de discuter quelque peu avant que le spectacle ne commence vraiment.

« Ah je suis toute excitée, j’espère que ça va être grandiose. Même si je persiste à dire que ce serait mieux si tu étais sur scène mais bon, que tu sois sur scène ou à côté de moi, les deux sont une bonne chose hahaha. »
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MessageSujet: Re: De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)   De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥) Icon_minitimeMer 2 Juin 2010 - 11:16

    La française sembler vraiment gênée par l’admiration que l’allemande semblait avoir pour elle. En effet Claire n’était pas vraiment habituée… Quoi que… Si, mais disons qu’elle avait toujours niée la chose ce considérant comme une moins que rien et comme une laideron et ce surement à cause de toutes les remarques désobligeantes de sa mère et de son entourage. Mais actuellement avec les multiples compliments de cette femme magnifique qui ce trouvait à coté d’elle. Malgré une phrase prononcée plus tôt Claire était comme hébétée par un tel éloge, d’autant plus qu’elle ne connaissait cette femme que depuis une grosse poignée de minutes. Néanmoins cela ne la dérangée pas vraiment car malgré cela, Claire avait l’impression de connaitre sa voisine depuis des années, tant celle-ci était gentille avec elle. L’européenne fut même surprise par l’attitude de la fameuse Lorelei lorsque celle-ci aperçu une mèche rebelle sur le crâne de Claire, en effet elle s’efforça de le faire disparaitre, mais en vain, Claire était assez gênée par une telle situation, elle n’avait en effet pas l’habitude de ce faire toucher ainsi et le fait de sentir les doigts de Lorelei sur son crâne l’avait presque transformé en statut de marbre. Au bout d’une poignée de seconde Lorelei parvint à mater cette fameuse mèche rebelle en posant sur la tête de la brunette qui fit encore une fois surprise par un telle geste, néanmoins elle était agréablement surprise par une telle attention aussi douce, ce geste quasi maternelle faisait une nouvelle fois rougir Claire, mais cette fois-ci la belle ne dissimula pas son visage derrière sa chevelure d’ébène et elle ce contenta d’esquisser un grand sourire plein de reconnaissance. Certes ce geste n’était pas exceptionnel, loin de là, mais avec Claire tout prenait une dimension hors du commun. C’était surement le trait le plus marquant de son caractère, c’était peut-être aussi l’une des choses qui fait que Claire est un être exceptionnel et envoutant. Ce grand sourire fut suivit par un ricanement, celui-ci n’avait rien de moqueur, bien au contraire, disons que ce rire était tout simplement la pour exprimer la joie de Mademoiselle Valentine, une joie qui avec elle était souvent, voir même toujours contagieuse, surement à cause de son fameux sourire et de ce rire aussi clair que l’eau de la plus belle des rivières. Après ce petit rire plein de gaieté Claire passa rapidement sa main dans ses cheveux qui venaient frotter ses épaules de manière à remettre ceux-ci à leurs places. Après ce geste basique elle plongea une énième fois son regard dans celui de Lorelei avant de dire toujours avec un grand sourire :

    « Oh, mais tu sais ce n’était pas la peine… J’aurais peux m’en occupé moi-même. Néanmoins le geste était loin d’être désagréable… Non au contraire… »

    Claire ce mit une nouvelle fois à ricaner pendant quelques secondes, plus son sourire radieux et joyeux disparu pour laisser place à un autre sourire, plus gamin, oui disons que ce sourire ressembler à celui d’une petite fille espiègle qui s’apprêter à faire ou à dire une bêtise et ce fut le cas, puisqu’après seulement quelques petites secondes de silence Claire approcha un petit peut son visage de celui de Lorelei et dit avec une voix amusée :

    « Je dirais même que c’était… Wunderbar. Oh, non attention je ne dis pas ça pour me moquer de toi, je suis sérieux, on aurait presque dit ma mère… Ah… Non, qu’est ce que je raconte, même ma mère n’a jamais étais aussi douce avec moi… »

    Tout cela pouvait sembler caricatural voir même moqueur, mais c’était réel. Puisque la mère de Claire était loin d’être une mère poule et elle n’avait jamais pris le temps de coiffer sa fille ou même de l’habiller. D’ailleurs la mère de l’européenne avait toujours refusé d’enlacer Claire pour l’embrasser ou autre. Et lorsque Claire n’était encore qu’une enfant Anna sa mère la tenait avec un certain dégout, elle ne la tenait que par obligation. D’ailleurs ces quelques souvenirs firent disparaitre le sourire de la magicienne pendant quelques instants, heureusement cette petite baisse de morale qui prouvait néanmoins que Claire ne racontait pas de bêtises, disparu rapidement pour laisser une nouvelle fois sa place à un petit sourire de jeune fille. Elle ce mit ensuite à rire lorsque Lorelei reprit la parole, cette jeune femme sembler vraiment excentrique, ou du moins c’est l’impression qu’elle donner à Claire. Bien heureusement la petite chanteuse n’avait rien contre les personnes excentriques, au contraire étaient comme attiré par ces gens si étranges. Peut-être parce qu’elle était elle-même spéciale. En tous cas Lore amusait beaucoup la brune qui dès quitta sa place dès l’arrêt du Taxi pour aller payer le voyage à sa voisine. Oui, c’était une manière comme une autre de remercier la germanophone pour sa gentillesse durant le voyage dans ce Taxi et surtout c’était pour la remercié de tous les compliments qu’elle avait peut lui faire dans l’automobile jaune qui s’éloigna après avoir remplit sa caisse de quelques billets verts. Claire jeta ensuite un petit coup d’œil sur Lorelei qui s’approcha de Claire, les deux belles jeunes femmes étaient en avances de quelques minutes et ce n’était pas un mal puisqu’elles allaient pouvoir discuter un petit peut et surtout trouver de bonnes places proches de la scène.

    Le Bâtiment qui abriter la scène était assez vieux, il devait dater des années 1920 et son architecture était typiquement américaine, les murs mêlant l’acier et le bêton. Claire s’approcha encore un petit peut de Lorelei et cette fois-ci l’allemande pouvait sentir le doux parfum de la française, un parfum à la fleure de prunier blanc.

    « Je crois bien que tu va devoir me porter jusqu'à chez moi avant la fin de cette soirée, car à ce rythme la mes chevilles ne tiendrons jamais. Et ne t’inquiète pas je suis certaine que ce spectacle sera génial. »

    Claire fit quelques pas en avant pour rentrer dans la salle.
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Lorelei Schönherz
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MessageSujet: Re: De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)   De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥) Icon_minitimeVen 4 Juin 2010 - 15:36

Nous entrâmes dans le théâtre bras dessus bras dessous, comme deux amies qu'un nombre important d'années n'aura pas réussi à séparer, deux complices que la police n'aurait pas réussi à attraper pour les empêcher de se voir plus souvent. Pour quel motif ? Un amour trop puissant qui deviendrait nocif pour la société peut-être… Non pour être plus sérieuse, il est vrai que bien que nous ayons fait connaissance il y a quelques moments à peine, une sorte de pacte scellant notre entente s'était invité et c'est de celui-là même que je tirais la force de lui faire prendre des dimensions accrues, que j'en exploitais toutes les fibres et les étirais pour en faire un doux manteau capable de recouvrir la surface intenable de mon cœur. Oui, il y avait bien, j'en suis certaine désormais, une affection anormale qui s'était installée entre nous, mais qui à mon grand désarroi ne s'était tournée que d'un seul côté. Car oui, si Claire semblait sincèrement m'apprécier, pour ma part je me devais de lui cacher ce que j'avais réellement, faire taire ce désir brûlant de lui montrer ce qui consumait mon cœur et bientôt mon être, cet amour grandissant qui bientôt me rendrait instable et rendront mes heures plus longues que d'ordinaire, plus stressantes que les reproches de Fatale peuvent l'être.
Pour ce faire, j'évitais soigneusement de croiser trop longtemps son regard, je regardais tantôt par terre ou tantôt la décoration extérieure puis intérieure de cet édifice, somptueux comme jamais, à l'image de l'opéra de Dresde, le Semperoper. Ou bien, si je puis encore me permettre une comparaison, comme la ravissante personne qui me tenait le bras actuellement. Je pouvais admirer l'intérieur de cet édifice avec toute la notion d'art que je disposais, c'est à dire pas énormément. En fait, je pouvais plutôt apprécier l'art écrit que l'art visuel, cela me parlait bien mieux. Toutefois ça n'empêchait évidemment pas d'admirer la beauté quand j'en saisissais l'étendue, quand je la comprenais. Des sièges aux dossiers finement brossés de soie et aux bordures légèrement dorées, formant des rangées courbées autour de la scène telles les vagues qui s'agitent dans la mer. Je me dis que faire une hola pour les personnes sur scène devait produire un effet perturbant, car l'on pourrait croire que la vague du public irait s'écraser contre le mur en un fracas assourdissant. Du bas du théâtre nous voyons peu les loges supérieures qui surplombent de plusieurs mètres les dernières rangés ainsi que les côtés. Des fresques gravées représentant l'héritage culturel de la ville ornent également les balustrades.

Mais nous n'étions pas suffisamment en avance et la salle était déjà fort bien chargée, une ressemblance avec les amphithéâtres dans les universités attractives. D'un rapide coup d'œil je tentai de trouver une double place, enfin deux places libres et côte à côte plutôt, mais le public était tout aussi organisé que les étudiants, refusant de se placer à côté de gens qu'ils ne connaissent pas. Un peu d'ordre que diable ce n'est pas une denrée rare pourtant ! Sentant encore l'énervement m'emporter, je regardai Claire droit le yeux alors que j'évitais du mieux que je pouvais sans l'alerter afin de retrouver mon calme et ce sentiment euphorique dont elle ne pouvait qu'ignorer être la source. Puis enfin, par une poussée soudaine d'humour, et tentai de détendre l'atmosphère :


„Tu sais, tu disais qu'il allait falloir que je te porte si je continuais, mais ce sera peut-être plus tôt que prévu. Parce que si on ne trouve pas de place, tu vas devoir t'assoir sur mes genoux. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus confortable, mais au pire on alternera.“

Je partis dans un éclat de rire de petite fille qui avait plutôt l'air stupide qu'autre chose mais tant pis. Bien sûr c'était des paroles absolument en l'air car il y avait des places libres, et je les voyais qui plus est. Mais bon, c'était histoire de plaisanter un peu avant de faire silence plus tard lorsque ce rideau noir se dissiperait et que notre homme en sortirait. Puis, Claire toujours accrochée à mon bras, je fis se pousser certaines personnes situées tout près des allées, les mêmes qui dérangent tout le monde, cependant alors que mon bras glissa le long de celui de Claire pour faciliter les déplacements sans la lâcher toutefois, je me raidis brusquement et arrêtai de marcher, parcourue de tremblements le long du bras et de la tête. Les yeux plus tournés vers l'intérieur de ma tête que vers l'extérieur, ne voyant plus que des mots dessinant mes pensées à la place des spectateurs assis, et je serrai fort le bras de Claire sans savoir le moins du monde que j'allais lui faire mal, totalement dépassée par les évènements. Un mot, bien qu'il ait été en anglais avait tonné à mes oreilles de la plus désagréable des manières, une voix particulièrement acerbe et surtout masculine. C'était fort préjudiciable si je venais à laisser exploser ma rage ici, d'autant que je suis déjà recherchée, mais je ne voulais surtout pas montrer le sombre côté que je suis obligée de cacher en permanence sauf à mes victimes. Je fis un rapide tour de la salle des yeux pour enfin tomber sur celui qui avait osé manifester son homophobie ouvertement. Je lui lançai un regard noir, plein de haine mais je me contrôlais encore suffisamment pour ne pas asphyxier tout le monde sous cinq mètres. Passant outre, je fis encore quelques pas et m'installa sur une chaise, Claire à côté de moi, les nerfs à vif et les muscles tendus de la tête aux pieds, ce qui signifiait donc un dos étrangement droit. Sans doute pire encore que de recevoir de l'eau glacé entre le T-Shirt et la peau du dos. Pour le coup j'étais devenue totalement silencieuse, aux aguets et en même temps prête à bondir sur ce type s'il recommençait une seule fois à prononcer le mot gouine. Enfin, ce ne serait qu'une réponse crue, le reste l'attendrait à l'extérieur, lorsque je pourrai cacher cela à Claire.

„Alors dis-moi, raconte-moi tout, combien de temps as-tu pratiqué toi-même la magie ? Et dans quels coins de France ? Peut-être que j'y suis déjà allée. Mais bon je n'y crois pas trop, je n'ai déjà pas beaucoup visité l'All… mon pays natal. Oui j'évite d'en parler, disons que le passé s'oublie un peu plus difficilement depuis cette moitié de siècle écoulée, enfin tu dois être la mieux placée pour en parler, tu dois malheureusement tout comme moi avoir de la famille qui a été impliquée… À moins que tu sois un miracle à part entière ?“

Je lui fis un large sourire jusqu'à ce qu'un bruit similaire à celui de quelqu'un qui s'étouffe mais de façon beaucoup trop perceptible et surtout cela sonnait faux. Je me mordis la lèvre fermement à la bleuir bien que j'espérais tout de même que Claire ne remarquerait rien, mais il si je résistais beaucoup trop longtemps sans rien dire, il allait finir par nous provoquer ouvertement et devant tout le monde, révélant très certainement à Claire ce que je ne voulais vraiment pas qu'elle devine, je n'avais pas besoin de ça mais alors vraiment pas. Je ne voulais pas ébranler à la fois la population encore une fois en mon nom, car même si Claire ne connaissait que mon prénom, il n'y a sans doute pas trente-six Lorelei recherchées dans tout le pays, et encore moins connues comme étant mutantes… et encore moins ébranler mes relations sentimentales avec elle, c'était hors de question…
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MessageSujet: Re: De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)   De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥) Icon_minitimeLun 14 Juin 2010 - 1:11

    Parfois Claire ce demandait pourquoi la vie n’était pas un Comte de Fée. Pourquoi elle ne vivait pas dans un monde stéréotypé remplit de bonshommes gentils et de beaux princes charmants aux cheveux blonds, parfois elle ce demandait pourquoi les gens qui l’entouraient n’étaient pas doux et tolérants comme dans tous les dessins animées qu’elle regardée durant son enfance. Car alors qu’elle était entrain de vivre un moment exceptionnelle aux cotés d’une belle allemande aux cheveux bruns une voix bourrue vint briser ce cadre idyllique. Cette voix c’était celle d’un homme assis à quelques mètres des deux jeunes femmes et apparemment ceux-ci semblait gêné par un couple… Un couple d’homosexuelles. Oh, Claire ne savait pas de qui il parlait, peut-être que cette remarque lui était destinée à elle et sa nouvelle amie, puisque depuis leurs arrivées dans la salle de spectacle elles étaient vraiment proche et elles marchaient la main dans la main. En tous cas Claire espérait que ce ne soit pas le cas, elle espérait aussi que cet homme, ce gros lard au cerveau aussi insignifiant qu’une cacahouète allait s’arrêter pendant le spectacle pour qu’elle puisse pleinement en profiter pleinement du spectacle de magie qui allait bientôt débutée. Elle décida donc d’ignorée les propos profondément homophobes de l’autre imbécile… Ignorer… C’était une chose qu’elle savait faire à la perfection et généralement ce genre de comportement marcher à la perfection, confirmant ainsi le dicton qui dit que l’ignorance est le plus grand des mépris. Néanmoins la brunette qui accompagnée Claire ne sembler pas connaitre ce dicton et contrairement à la belle la colère commençait à l’envahir lentement et la française peut ressentir cette colère sur son bras. Plus les secondes passaient et plus Lorelei serrer le bras de la petite chanteuse de quartier qui tenta tant bien que mal de cacher la douleur, néanmoins au bout de quelques secondes Claire décida enfin d’ouvrir la bouche, pour la première fois depuis son arrivée dans cet espèce d’amphithéâtre :

    « Excuse moi Lorelei, mais euh… Tu me fais mal au bras… Désolée »

    Dit-elle assez gênée… A quoi servait ce « désolée », Claire elle-même devait l’ignorée, mais bon elle était comme ça et elle avait le don de s’excuser pour un rien. D’ailleurs cette attitude avait le don soit d’énerver les gens, soit de les rendre complètement gaga et j’espère pour Claire que Lorelei fait partit de cette seconde catégorie de personne. En tous cas une fois assise, Lorelei qui avait apparemment lâcher le bras de sa nouvelle muse était toujours aussi droite qu’un piquet. La petite brune aux yeux océans était apparemment tombée sur une sanguine, mais elle espérait de tout cœur que la jeune femme allait ce calmer, que la colère allait la quitté…. D’ailleurs elle espérait que tout cela ce passe rapidement… Et c’est pour cela qu’elle esquissa un énorme sourire lorsque Lorelei brisa enfin son silence pour s’adresser à Claire et pour lui parler du passé, de la France, de l’Allemagne, mais aussi de la seconde Guerre Mondiale. Une guerre qui n’avait pas épargnée la famille Valentine ou du moins elle n’avait pas ratées les hommes de la famille puisque la guerre avait fauchée trois de cinq grand Oncles. Les deux qui avaient survécus avaient eux fait partis des FFL et ils avaient bercées l’enfance de la française en lui racontant des histoires de batailles ou de guérilla plus romanesques les unes que les autres. Ce petit souvenir, fit de nouveau sourire l’européenne qui ce tourna donc vers son interlocutrice pour répondre à sa première question :

    « Oh, tu sais j’ai grandi à Paris. Dans le quartier de Montmartre, tout prêt du Sacrés Cœur. C’est vraiment un quartier magnifique remplit d’artistes, de peintres de rues… D’ailleurs je pense qe même si tu n’y ai jamais allée tu as déjà du voir quelques images. Ce quartier est mondialement connu ! »

    Elle s’arrêta quelques secondes, tout en gardant son sourire angélique sur les lèvres. A chaque fois qu’elle parlait de ce quartier, elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire, de ce rappelé tous les bons souvenirs passaient dans les rues de ce quartier au milieu des toiles et des artistes… Enfin bref, elle reprit rapidement ses esprits et continua sans attendre avec une voix douce :

    « Oh et bien… Disons que la guerre ne nous à pas épargnée. Mon père à perdu trois de ses oncles. Néanmoins deux d’entres eux ont survecus… Ils étaient tous les deux résistants. D’ailleurs l’un d’entre eux prétend avoir connu Jean Moulin, après je ne serais pas te dire si c’est vrai ou si il inventé ça pour m’épatée. J’opte pour la deuxième solution en faite… Je crois aussi que du coté de ma mère les pertes ont étaient nombreuses, mais disons qu’eux n’ont jamais fait partis de ma famille… »

    Et oui… Même si Claire était parfois l’incarnation de l’amour et de la tolérance, elle n’était pas tendre avec la branche maternelle de sa famille, tout ça à cause de sa mère… M’enfin… On peut la comprendre la petite… Enfin bref…. Alors que les deux femmes semblaient avoir oubliées les insultes homophobe de tout à l’heure, mais comme par hasard le gros lard qui devait ce trouvait un ou deux rangs derrière elles remit ça en hurlant encore plus fort ce qui fit soupirer Claire…

    « Il y a vraiment des gens qui n’ont aucune tenue, des gens qui ne connaissent pas la politesse, ni même la tolérance. »

    Claire prit soupira pendant quelques instants avant de reprendre la parole, avec cette fois-ci une voix complètement blasée, une fois de femme exaspérée :

    « Et si on changée de place ? »
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MessageSujet: Re: De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)   De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥) Icon_minitimeVen 18 Juin 2010 - 14:52

Les tremblements me gagnaient lentement, mes dents commençaient à devenir douloureuses à force de se serrer et la chaleur du bras de Claire gagnait ma main au fur et à mesure que je le lui broyais involontairement. Je voyais tellement rouge que j'en étais à me demander si ce n'était pas même des vaisseau sanguins qui avaient éclaté. Enfin, en admettant que cette expression fut concrète. Mais je revins brutalement à moi lorsque les mots de Claire traversèrent mes tympans pour percuter de plein fouet mon esprit, réveillant durement la raison et faisant résonner le glas des remords. En constatant avec horreur les marques que j'avais laissées sur ce doux bras, je fus saisies d'horreur devant le mal que je venais de faire et je tentai en vain de balbutier quelque chose en anglais ou même en français mais je crois que même en allemand je venais de dire un truc incompréhensible. Me retournant pour affronter le regard de Claire alors que le mien traduisait la gêne et la consternation la plus totale, je finis par baisser les yeux vers sa peau martyrisées et de ma main libre je caressai la douleur comme une mère le ferait avec son enfant, en répétant plusieurs fois le mot « Pardon » en français. Je me serais volontiers jetée à ses pieds pour lui implorer son pardon mais je l'aurais effrayée plus qu'autre chose et serais passée pour une folle.
Je ne savais plus que faire ! M'excuser, m'enfuir, me morfondre, me faire petite et discrète, la prier de m'excuser, lui dire ce que je pensais et ressentais, l'étreindre ? Trop de propositions qui se bousculaient sans scrupule en un chaos démentiel ! Finalement je m'assis rapidement, sans un mot, les muscles du dos encore tendus au maximum. Je plongeai ma tête dans mes mains, fermant les yeux et laissant la douleur qu'elle avait éprouvée me détruire l'âme plus encore, à la fois sous le coup des remords mais aussi comme une punition que je m'infligeais pour avoir osé faire du mal à une personne innocente, et plus encore cette femme qui représentait déjà beaucoup de choses. Une amie, une proche, une fausse sœur, une aimée ? Allez savoir ! Moi-même je ne le savais pas ou plus, comment pouvais-je encore mériter ou aspirer à une sympathie à son égard alors que je suis nuisible pour ceux que j'aime ? Évidemment moi j'aurais accepté la situation inverse, je lui aurais pardonné sa violence si elle en avait fait preuve, j'aurai oublié une saute d'humeur tant que cela pouvait me permettre de la revoir rayonnante comme toujours, mais mérité-je moi de recevoir ce précieux cadeau qu'est l'absolution émanant d'elle ? Je me mis à me parler à moi-même, et en allemand donc, puis à un moment je repris en français, m'adressant à la tendre Claire mais aussi à moi-même, sans la regarder ni avoir esquissé le moindre mouvement :


« Mais que je suis c**** ! Y a-t-il une personne aussi débile que moi pour commettre une telle chose et faire du mal aux personnes qui lui sont chères ? As-tu déjà vu une cinglée pareille qui blesse inutilement mais surtout sans raison une personne dont la compagnie lui est d'une grande joie ? Non bien sûr que non, et je n'espère même pas que tu m'en excuses, je ne le mérite même pas… »

Puis je la laissais discourir sur son passé et principalement sa petite enfance. Le quartier Montmartre, oui je le connaissais mais de nom uniquement, ce qui était dommage, ce doit être plus qu'intéressant à visiter. Une petite pensée futile me traversa, dissipant les sombres pensées précédentes, à savoir que je m'imaginais me promener en compagnie de Claire dans ce quartier, me laissant bercer par le doux son de sa voix m'expliquant ce que l'on pouvait voir ci et là. Ah que de douces espérances pouvait procurer cette charmante demoiselle dans un esprit aussi perturbé que le mien. Je voulus surenchérir sur ce qu'elle venait de dire en m'extirpant de mes petites rêveries et en la regardant de nouveau pour tomber encore en extase devant son visage d'or mais elle enchaîna immédiatement sur la seconde guerre, beaucoup moins jubilatoire pour le coup. Mais cela me fit plonger dans un état pensif et j'étais en proie aux doutes, car elle parla d'un de ses oncles qui aurait sans doute étoffer son passé, voire même l'avoir embelli, et je ne pouvais m'empêcher de me remémorer les lettres de mon géniteur, confrontées au silence forcé de ma mère à son sujet, ou alors elle n'en parlait que pour le mettre plus bas que terre. D'ailleurs, cela me fit penser que j n'avais pas pu entendre d'histoires à propos de ma famille, maternelle en l'occurrence. Je connaissais certes quelques bribes de l'enfance de ma mère, mais des générations antérieures, très peu de choses je dois admettre. D'ailleurs, les relations avec ses propres parents n'étaient pas au mieux avant que je ne parte, voire quasi inexistantes. Sans doute la séparation entre ma mère et sa famille lors de sa fuite de la RDA y était pour beaucoup. Cependant, je répondis à cette noble demoiselle :

« En ce qui me concerne, je connais presque rien de ma famille sur la période de guerre. Mais à vrai dire, je ne connais pas beaucoup plus son histoire vis-à-vis de la guerre froide. C'est un sujet que ma mère a toujours évité, étant donné que cela parle de mon père, que je n'ai jamais connu d'ailleurs, puisque ce l1ache a fui devant ses responsabilités de père. La seule chose que j'ai de lui ce sont des lettres, dont je ne peux même pas vérifier la véridicité du contenu. C'est bête, hein ? En tous cas, si j'avais pu j'aurais été ravie d'entendre les histoires de ta famille, elles doivent être très intéressantes, et puis, même si ton grand oncle avait exagéré un peu sur la résistance, eh bien cela aura au moins été une bonne distraction. Enfin, il n'aurait pas fallu qu'il connaisse ma nationalité, c'est sûr. »

Puis nous fûmes de nouveau dérangées par cet abruti qui fit entendre plus fort ses pensées profondément blessantes mais cette fois je me contins, bien que l'envie de lui faire tâter le bois des sièges ne me manqua pas, parce que je devais montrer à Claire que je pouvais être au-dessus de tout ça, enfin surtout m'efforcer de lui cacher la véritable Lorelei qui sommeille mais dont les sens étaient actuellement éveillés. Sa remarque m'aurait presque fait rire si elle n'avait pas été prononcée par elle, car des gens sans aucune tenue, j'en connaissais plus d'un, dont au moins deux avaient fini à la morgue, l'un pour avoir tenté de me violer et l'autre pour proxénétisme. Mais là encore je ne fis pas de commentaire sur cela précisément, pour ne pas éveiller le moindre soupçon. J'avais déjà la chance de ne pas être connue pour mes idéaux similaires dans leur forme à l'ancien dictateur marquant de mon pays… Puis sa question me fit revenir à moi, et je lui répondis avec une voix douce contrastant avec la sienne :

« Mais je te suis moi, partout où tu iras même. Enfin, non, si tu vas sur scène là je ne te suivrai pas, j'ai pas envie de voir mes joues encore plus rouges qu'elles le sont déjà. Ou alors, il faudrait vraiment que tu y tiennes beaucoup, mais ça ne changerait rien à la gêne occasionnée. Mais sinon, si cet idiot continue à nous embêter sur des raisons infondées, tu m'autorises à aller régler le problème de moi-même ? »

Je lui fis un grand sourire, dont la majeure partie était provoquée par la notion « d'infondée ». Car si dans les faits rien ne justifiait une telle appellation puisque nous ne formions en aucun cas un couple, si cela avait été dit d'une autre manière qu'à visée diffamatoire, j'aurais très certainement été flattée et d'une certaine manière heureuse d'avoir été considérée l'espace de quelques instants comme telle. Avant que cette joie ne retombe très vite évidemment car cela ne peut durer éternellement, à moins d'être physiquement séparé de la personne en question, dans quel cas on peut faire se prolonger le rêve, quand bien même le savoir irréel continue à faire mal. Nous asseyant enfin quelques rangs plus devant, le prestidigitateur fit son entrée, saluant le public qui continuait encore à arriver par petits groupes, voire en solitaire. Fort bien, cela allait pouvoir commencer, même si sa magie ne saurait jamais m'impressionner autant que celle qui m'avait charmé depuis le taxi.
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MessageSujet: Re: De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)   De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥) Icon_minitimeDim 4 Juil 2010 - 13:15

    Derrière son sourire et ses compliments Lorelei semblée vraiment être une jeune femme assez complexe, j’irais même jusqu'à dire que c’était une fille très spéciale. Néanmoins cela ne dérangé pas vraiment Claire, qui n’avait en aucun cas peur des gens différents, tous simplement parce qu’elle se trouvait elle-même différente du commun des mortels. En tous cas l’attitude de l’allemande faisait sourire Claire qui en oubliée presque son bras douloureux. Lorsque Lorelei s’excusa au prêt de la française, celle-ci esquissa un énorme sourire, quasi angélique et remplit d’honnêteté. Après tout pourquoi Claire en voudrait-elle à Lorelei ? D’autant plus qu’il était presque impossible de la blâmer ou même de la bouder après de tels excuses surtout pour une fille qui a le cœur sur la main comme Claire, d’ailleurs en voyant toute la gêne de Lorelei elle lâcha un petit soupire totalement inaudible pour l’allemande qui ce trouvée juste à quelques centimètres d’elle et qui caresser son bras, comme pour faire disparaitre la douleur. Alors que Lorelei était toujours entrain de parler pour ensuite la fixée avec ses beaux, ses magnifiques yeux bleus, un nouveau sourire se dessina alors sur les lèvres :

    « Chut. Pas la peine d’en dire plus, tu sais je ne vais pas mourir, d’ailleurs tu sais la douleur à déjà disparu, arrête donc de toujours te rabaisser je déteste ça. »

    Des mots doux et réconfortants qui furent accompagnés par un grand sourire. Un sourire que l’on aurait presque peut qualifier de rédempteur au vu de la phrase prononcée quelques secondes avant. Les deux européennes se dirigèrent ensuite jusqu'à un siège, mais alors que Lorelei et Claire étaient entrain de parlaient du passé de leurs deux familles. Le gros lard qui devait être assis tous prêt d’eux continua à dire tout haut ce qu’il pensait tous bas et alors que le rideau commençait à monter Claire, d’habitude si patiente et tolérante commença à craquer, toutes ses remarques commençaient à l’agacer et elle voyait très bien que Lorelei elle était sur le point d’exploser sur place. D’ailleurs l’européenne se demandée ou cet homme avait bien peut être élevé ? Surement au milieu de Cowboys Texans intolérants ou dans une famille américaine classique… Enfin bref Claire fut heureuse lorsque la magnifique Lorelei avec qui elle était venue, accepta de la suivre pour changer de siège et pour s’éloigner de se gougea sans cervelle, elle regarda donc Lorelei dans les yeux une nouvelle fois avant de lui dire avec une voix plus sérieuse, mais toujours douce et enjoué :

    « Tu sais que depuis que je t’ai rencontré je n’arrête pas de me demander si tu n’es pas un ange tombé du ciel ? Car je peux te dire que j’ai rarement vu de belles femmes aussi gentille et aussi douce. Je dirais même que j’ai rarement vue quelqu’un être aussi gentil avec moi… »

    Cela était peut-être un petit peut gros et un petit peut précipiter, mais c’est le sentiment qu’avait Claire depuis le début de sa rencontre avec Lorelei. L’allemande ayant fait preuve d’une amabilité à toute épreuve avec elle et Claire lui en était énormément reconnaissante. Néanmoins elle soupira lorsqu’elle entendit la fin de la phrase de Lorelei, elle ne voulait pas avoir d’histoire, encore moins avec un homophobe, raciste et sans cervelle… Oh… Je pense que c’est un pléonasme m’enfin bref passons. Claire s’approcha un petit peut de Lorelei et elle passa ses deux petits bras autour du bras gauche de Lorelei avant de s’approcher d’elle et de lui dire à l’oreille :

    « Non, a partir de maintenant je ne te lâcherais plus le bras. Maintenant on inverse les rôles et c’est moi qui vais te tirer par le bras… Enfin bref, évite de répondre à ses provocations les gens comme lui ne cherchent que ça donc… Oublie tu seras gentille. »

    Claire resta proche de l’oreille de Lorelei qui pouvait sentir le doux souffle de Claire sur sa nuque, mais l’européenne bougea rapidement la tête pour déposer un baiser sur la joue gauche de l’allemande. Elle s’éloigna ensuite de Lorelei avec un énorme sourire aux lèvres et elle la traina jusqu'à deux sièges en contre bras et les deux européennes posèrent leurs fesses sur le fauteuil. Au même moment le rideau se leva et un magicien à la peau noir commença son spectacle, sortant d’abord des oiseaux de son chapeau et des lapins de son pantalon… Il enchaina avec quelques tours de magies et Claire approcha une nouvelle fois sa bouche de l’oreille de l’Allemande pour dire :

    « Mon père était meilleurs magicien, mais ce spectacle est quand même exceptionnel tu ne trouve pas ? »

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MessageSujet: Re: De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)   De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥) Icon_minitimeLun 4 Oct 2010 - 22:39

Fatals furent les mots de la jeune française lorsqu'elle répondit sèchement, en tous cas pas au ton de la voix mais au contenu des paroles, aux multiples pardons que j'avais implorés. Elle avait détesté ma réaction, et je me sentais presque mal d'avoir basculé dans la mauvaise façon de réagir. Comment avais-je pu être aussi idiote au point de commettre un tel affront ? Ah ! Comme j'aurais voulu disparaître plutôt que d'avoir eu à entre ce lourd reproche, qui bien qu'en réalité ne l'était pas ! Mes son regard envoûtant m'apaisa délicatement, il fallait que je me ressaisisse, et sur-le-champ. Cela restait difficile cependant car la moindre contrariété que je causais chez Claire, je la subissais bien plus violemment encore, sans doute pas au point de me détester, mais ce n'en était pas loin. J'aurais voulu me nicher contre elle et me taire jusqu'à ce qu'elle m'autorise de nouveau à prendre la parole, mais je réalisa que cela aurait contribué au même résultat néfaste, bien que j'eusse profité de ce contact, sans aucun doute là-dessus. Mais il ne fallait pas non plus abuser des bonnes choses et profiter plutôt de ce qu'on a plutôt que de tenter le diable et de risquer de le perdre en en exigeant encore plus
Ceci dit, après notre discussion concernant l'histoire en général mais surtout celle de sa famille, les paroles qu'elle prononça me me scièrent, non pas littéralement encore que je devais bien avoir un bout de cerveau qui s'était détaché en entendant l'image qu'elle avait de moi. Ainsi elle me voyait comme un ange, quelle ironie en sachant la nature profonde qui sommeillait en moi, et j'ose imaginer qu'elle me tournerait le dos si elle l'apprenait, malgré toute la bonté de son âme et de son cœur. Juste le fait d'apprendre que j'appartiens À la confrérie suffirait à me séparer d'elle, pire encore en connaissant mes projets qui jusqu'alors sont demeurés secrets. Mais il y eut un détail qui me frappa tout de même, c'était surtout lorsqu'elle annonça qu'elle n'avait jamais côtoyé de femme aussi attentionnée à son égard ; comment pouvait-on ne pas rendre la pareille à cette jolie française ? Les français ont-ils cette face cachée que je ne connais pas, qui les pousse à être cruels envers les personnes les plus louables ? Je dois admettre que cette impression m'effraie, d'autant plus que j'y suis pourtant déjà allée en France et que jamais je n'ai ressenti de telles choses… Enfin, pour masquer cette inquiétude, je poursuivis :


„Eh bien Claire, je ne me serais qualifiée d'ange personnellement, mais si c'est l'image que tu as de moi, alors me laisses-tu me mettre à ton service ? Les anges sont supposés être les fidèles serviteurs des dieux, non ?“

Quelle joie que de glisser des compliments incroyablement forts, et sincères malgré leur exagération visuellement perceptible même pour un aveugle ! Bien sûr je ne m'attendais pas non plus à ce qu'elle prenne ceci au pied de la lettre, cela aurait été trop gros, même dans un film hollywoodien. Mais nous étions au théâtre pour nous amuser, alors autant ne pas gâcher le spectacle par des discours sérieux, nous aurions par ce fait raté les tours du magicien. Même si, il faut l'admettre, je ne manquai pas de perdre mon sang-froid et d'aller souffler des mots à l'oreille du gros tas situé quelques rangs derrière nous et qui avait décidé de nous pourrir la journée. D'ailleurs, Claire ne sembla pas particulièrement apprécier mon envie d'en finir une fois pour toute avec cette immondice crasseuse et graisseuse. Enfin, toujours est-il qu'elle décida de me dissuader par la seule force de sa gentillesse, bien une chose que je n'aurais jamais su faire, seule en tous cas. Et sentir la chaleur de la rage se métamorphoser en une douce caresse chaleureuse apaisante. Naturellement, cela dissipa la colère pour faire revenir la personne calme qui pouvait encore demeurer en moi. Je manquai de peu de me cogner contre elle en me tournant vers elle, juste avant de réaliser qu'elle approchait son visage du mien.
Je l'écoutais comme le peuple allemand avait écouté un ancien politicien avare de promesses, à la différence que je savais que la belle française était sincère, elle était loin d'avoir l'allure d'une belle menteuse. Bien qu'elle montrât une autre facette de sa personnalité, visiblement, elle ne montra aucun signe de contrainte, à croire que sa seule voix permettait de rallier des gens à sa cause. Ou alors ce n'était que moi, ce qui était le plus probable. Je me retins de lui répondre que s'il me cherchait, il me trouverait, et son prochain rendez-vous serait avec sa famille penchée au-dessus de lui, couché dans une boîte en sapin. Ou encore ouvert de haut en bas sur la table d'un médecin légiste. Je tournai alors la tête vers elle pour tenter de lui sourire aussi aimablement qu'elle le faisait elle-même , bien qu'elle soit inégalable. Je me délectai des mouvements de ses lèvres et de l'éclat de ses yeux, et finalement je lui répondis avec une voix qui aurait paru forcée, bien que de fait j'avais retrouvé l'âme d'une petite fille en quelque sorte :


„Oh mais tu sais, tu n'as pas besoin de me tirer par le bras pour que je te suive. Mais je ne vais pas m'en plaindre, comme ça on ne va pas se perdre de vue. Et puis heureusement que tu es là, sinon je n'aurais pas pu profiter de cette journée. Mais su tu veux tirer les rennes, alors vas-y, je suis très docile tu sais.“

Je fus surprise cependant lorsqu'elle se pencha suffisamment pour déposer un baiser dans le creux de ma joue. Mes yeux s'ouvrirent en grand sous l'effet de la surprise, et pourtant j'avais le cœur qui ne cessait d'accroître sa vitesse, alors même que j'avais la faculté de la ralentir. Comme quoi même une mutante ne pouvait pas demeurer continuellement au-dessus de l'humanité, ainsi le grand chef pouvait se tromper parfois. Je ne bougeais plus d'un poil, de crainte de briser cet enchantement merveilleux. Mais elle le brisa elle-même lorsqu'elle se leva pour me mener à quelques rangs devant, et décalés sur le côté. Ainsi cette espèce de pourriture ne pouvait plus du tout nous nuire, une chance pour lui, et sans doute une chance pour moi car j'aurais été obligée de dévoiler mon vrai visage aux yeux de ma nouvelle amie. En m'asseyant, je fis semblant de perdre l'équilibre pour déposer ma tête contre l'épaule de cette merveilleuse femme. Un sourire quelque peu amusé en la regardant de nouveau, je laissai néanmoins ma tête contre Claire une petite dizaine de secondes, jusqu'à ce que le rideau se lève en somme.
Je fus surprise de voir un homme noir diriger le spectacle, mais seulement parce que c'était peu commun, rien de raciste du tout. Ses premiers numéros étaient tout ce qu'il y avait de plus basiques et presque sans aucun intérêt d'ailleurs. Je me sentais déçue car on avait dit du bien de ce prestidigitateur, or il ne faisait guère mieux que ce qu'un enfant était en mesure de faire. Par chance ce n'était qu'un avant-goût car très vite il démarrait des numéros de lévitation, ce qui avait déjà un impact bien plus grand. Et là au moins, je ne comprenais pas les astuces des tours. D'accord ce n'était pas du Copperfield, mais ça ne manquait pas de talent. Il avait dû sentir que l'ambiance ne bougeait pas car il évita soigneusement les tours classiques avec les corps soi-disant tranchés en deux. Puis Claire reprit très vite la parole pendant le spectacle, louant le magicien. J'acquiesçai sans la regarder vraiment, plutôt subjuguée que j'étais par le tour qui se déroulait sous nos yeux. Des illusions de cadenas ouverts par la force de l'esprit ou des vis qui se tournent d'elles-mêmes. À la fin de ce tour-ci je détournai les yeux vers Claire et continuai :


„Je ne doute pas un seul instant que ton père ou même toi ayez des talents au moins égalables à cet homme, mais c'est vrai qu'il est plutôt talentueux. J'admire tous les détails qui font partie de la mise en scène pour capter l'attention du public et leur faire croire des choses qui, si on s'y connait, sont d'une simplicité presque blâmable. Enfin, le monde du spectacle a toujours été fascinant.“

Puis après quelques tours des plus complexes cette fois, il salua le public qui avait été en émoi devant la maîtrise de son art, et les invita même à se laisser bercer par la magie, à laisser s'effondrer les limites de la raison. Cela me rappelait vaguement un spectacle du même genre qui avait dégénéré. Enfin j'avais seulement lu quelque chose à ce sujet, je n'en avais pas été témoin. En sortant, je prenais garde à ne pas tomber sur ce balourd hideux car je pouvais très bien craquer royalement pour finir. Mais il semblait avoir disparu totalement, grand bien nous fasse. Prenant Claire par le bras en croisant le mien à l'intérieur du sien, nous sortîmes en symbiose parfaite. Là dehors, je pris la parole la première, alors que nous marchions un peu sans but réel :

„Eh bien, il semblerait que la journée se termine, mais la soirée quant à elle ne l'est pas encore. Je te proposerais bien de venir bavarder… chez moi, mais, c'est un peu trop le chaos pour que j'accepte de te laisser y aller. Je suis désolée. Tu veux boire quelque chose quelque part ? Ou visiter un musée, ou je ne sais pas. Mais il serait trop dommage de nous séparer si vite, non ?“
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Claire Valentine
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MessageSujet: Re: De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥)   De bien étranges coïncidences (PV Claire ♥) Icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 23:18

    Une fois l’incident du supposé texan homophobe passé, le spectacle de magie se déroula sans encombre et d’ailleurs celui-ci était réellement à la hauteur de sa réputation. En effet après des débuts assez poussifs le niveau des tours, alla crescendo et le magicien à la peau noir que Claire surnomma rapidement et affectueusement « Baron Samedi » à cause de sa manière de parler et de son style tout droit sortie d’une histoire de Vodou. Même en étant captivée par ces tours de magies plus exceptionnels les uns que les autres la belle française aux cheveux d’ébènes, ne pouvait s’empêcher de penser à sa nouvelle amie. Cette jeune fille allemande qu’elle avait croisée dans le taxi quelques heures voir même quelques poignées de minutes plus tôt. La fameuse Lorelei semblait si maladroite, si peu sure d’elle que Claire avait été prise d’une sorte d’amour maternelle envers cette jeune fille… Assez étrange lorsque l’on connait le niveau de naïveté de la petite princesse française au cœur fragile. Claire se demandait toute fois comment une femme aussi belle et élégante que Lorelei pouvait autant manquer de confiance en elle… Peut-être était-elle comme Claire ? Ou peut-être pas… Peut-être qu’elle ne disposait pas de la même force de caractère que Claire. Cette force de caractère qui avait permis à la jeune fille aux yeux clairs de surmonter toutes sortes de situations et de devenir le petit bout de femme qu’elle était aujourd’hui. Une fois le spectacle terminé Claire se leva pour applaudir le prestidigitateur tout en regardant assez discrètement si l’homophobe de tous à l’heure n’était pas dans les parages et heureusement, celui-ci semblait s’être totalement volatilisé, il semblait avoir disparu au milieu de cette foule immense. Après la standing ovation la fille de magicien resta debout et elle tendit sa main vers Lorelei en souriant avant de lui dire avec un ton amusé et gamin :

    « Attention je te préviens Lorelei…. Si jamais tu dis que mes mains sont douces, parfaites, humides, angéliques…. Enfin… N’importe quoi…. Je les utiliserais pour entourer ton magnifique petit cou d’allemande puis pour t’étrangler ! »

    Une fois cette phrase terminée l’européenne fit une mine plus ou moins autoritaire avant de poser une main sur ses cotes et de rire d’une manière totalement gamine et innocente. Après avoir aidé la belle sirène allemande à se relever elle esquissa un nouveau sourire angélique avant de quitter le petit théâtre en compagnie de celle que Claire voyait comme une sorte d’Ange Gardien. Se faufilant dans les méandres de la foule, les deux nouvelles amies arrivèrent enfin à l’air libre sans trop d’encombres. Une fois à l’extérieur du vieux bâtiment Claire lâcha un énorme soupire de soulagement, un soupire assez bruyant qui attira l’attention de quelques passants qui la dévisagèrent en se demandait ce qui pouvait bien lui arriver. Comme à son habitude la beauté française ignora les regards indiscrets avant d’aller s’assoir sur l’un des bancs qui faisait face à la salle de spectacle. Elle fixa ensuite la germaine puis l’écouta parler attentivement. Apparemment celle-ci souhaitait prolonger sa journée avec Claire qui lui adressa alors un grand sourire radieux pour lui montrer son approbation. Cependant en écoutant les propositions que Lorelei lui fit, Claire ne pu s’empêcher de bouger sa tête de droite à gauche pour dire que ses idées ne lui plaisaient pas tellement. Après plusieurs minutes de silences l’européenne se leva d’un trait avant de se rapprocher de sa nouvelle amie… Elle lui adressa un sourire avant de dire :

    « Hum je n’ai pas vraiment envie de rester en ville et je n’ai pas non plus envie de te laisser… Je suis sure que l’on a beaucoup de choses à se dire toutes les deux et ce serait vraiment bête de se séparer si tôt dans la journée. Donc je voulais te proposer de venir faire un tour chez moi, certes ce n’est pas très bien rangé, mais c’est très grand et je suis sure que l’on trouvera bien quelque chose à faire ma belle Lorelei… »

    Après ce sympathique petit compliment Claire repensa à un vieux Sketch que son père lui avait montré… Un Sketch qu’elle devait encore avoir enregistré sur une vieille VHS et qui risquait d’intéresser et de faire rire la sirène à cause du sujet dont elle traiter. La brune reprit donc la parole assez rapidement :

    « Et bien je crois que je viens de penser à une chose qui risque de t’intéresser si jamais tu n’es pas trop susceptible ou autre. Il s’agit d’un petit « Sketch » fait par des amies à mon père… Et le sujet principal de ce Sketch c’est ton pays natal la belle Allemagne. »

    Après ça Claire changea brutalement d’attitude et tel un auguste elle se mit à faire la pitre devant Lorelei en marchant au pas cadencé comme un militaire. Elle sortie ensuite un stylo puis elle le posa entre ses narines et sa bouche de manière à en faire une sorte de moustache postiche du pauvre. La gamine aux yeux bleus s’approcha ensuite de Lorelei avant de dire avec un accent allemand :

    « En vérité il parle d’une assemblée de soldats teutons au 13e siècle, une assemblée ayant pour signe distinctif un brassard rouge avec un rond blanc au milieu duquel on peut lire les initiales « SS » soit les Soldats Sympas en français ! Mais je n’ai pas envie de tous te raconter… Je te laisserais découvrir par toi-même. »


    Claire explosa ensuite de rire, tombant par la même occasion dans les bras de sa nouvelle amie…
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