Commande spéciale [pv Lucifel]

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Depuis sa libération, Lisbeth demeurait enfermé. Elle avait du mal à digérer de s'être fait capturer, et elle avait encore plus de mal avec le fait qu'elle est eut besoin d'être secouru. Elle avait toujours sut s'en sortir seule, et admettre avoir besoin d'aide passait relativement mal. Force est de constatée qu'elle n'était pas assez équipé. Se battre contre des petites frappes, ou s'infiltrer, aucun problème. Mais les armes à feu dans un monde de mutant n'était pas toujours efficace. Elle ne pouvait décemment se promener avec un arsenal militaire, premièrement elle ne pourrait pas le porter, secondement la discrétion restait un de ses atouts, et elle n'était pas prête d'y renoncer. Elle n'avait fait aucune vague depuis que les X-men l'avaient ramené, elle avait fait trop de zèle, elle avait eut sa leçon. Il fallait apprendre de ses erreurs. Et elle avait appris, il lui fallait de l'équipement.

Quelque chose qui passerait partout, dont la plupart des gens ne se méfierait pas trop. Mais qui reste dissuasif. Elle songea tout d'abord à un chien d'attaque, un de ces chiens qui faisait le bonheur des faits divers. Un rottweiller. Mais soyons honnête, ce genre de chien serait efficace dans un monde composé d'humains normaux, mais c'était des mutants qu'elle côtoyait. Elle attrapa son lap top, et se connecta sans difficulté à la base de donné de l'Institut. Cherchant parmis les noms et les fiches des élèves qui pourraient l'aider. Elle savait ce qui lui fallait, un androïde, un chien androïde. Et pour se faire il lui fallait un petit génie de la mécanique. Elle crut se souvenir, d'un nom, Alex. Elle pianota plus vite sur son clavier. Alex Harvey, compréhension et invention mécanique. C'était lui qui lui fallait.

Comme tous les élèves il résidait dans les chambres de l'institut, Lisbeth pouvait bien patienter jusqu'à ce qu'il se décide à sortir, ou à rentrer dans sa chambre. Ce n'était que le début d'après midi, elle clapa son ordinateur, et s'étira longuement. Un coup d'œil par la fenêtre lui apprit qu'il faisait beau, mais elle n'avait aucune envie d'aller se balader. Elle sortie de la salle de détente, son ordinateur ranger dans une pochette prévue à cet effet, qui pendait à son épaule. Elle au couloir de l'étage des garçons. Elle avait observé une photo elle savait qu'elle le reconnaîtrait. Adossé contre le mur, les bras croisés, elle observait le vas et vient incessant des élèves, agacé de se faire observer, elle activa son pouvoir et se fit oublier de l'esprit de chacun, dorénavant il passerait sans la voir, sans même l'apercevoir. A trop attendre, elle ressassa une fois sa capture, et sa stupidité. Dorénavant son nom était connu, son pouvoir également, elle devrait redoubler de vigilence. En outre, elle avait décidé qu'elle ne s'attarderait plus très longtemps à l'Institut, elle se forgerait une nouvelle identité, et elle changerait d'endroit.

Elle sorti de ses rêveries lorsque, passa devant elle la personne pour qui elle attendait. Elle se redressa et cessa de maintenir son pouvoir d'oubli. Cependant elle ne bougea pas se contentant de l'interpeller d'une voix neutre.

« Alex Harvey ? »

Une fois qu'elle fut certaine d'avoir son attention, elle poursuivit sans tourner autour du pot, ce genre de chose l'agaçait, et elle n'aimait pas faire de manières.

« C'est pour une commande. »

La journée avait été mauvaise depuis le début. Un réveil précipité alors que le soleil venait tout juste de poindre à l'horizon, un entraînement stopper net par des douleurs aux poumons, et un cour avec Hank d'annulé. J'avais la poisse cette journée la et j'avais la certitude que ça ne faisais que commencé. À la base, j'avais décidé d'aller à la bibliothèque mais j'ai remarqué au même moment, qu'un jeune homme que j'avais rencontré quelques semaines auparavant y allait aussi. Je n'avais pas du tout envie de risquer une conversation avec un des élèves qui avaient combattus à mes côtés le robot immense qui c'était déchaîné dans le gymnase. Une amère défaite en ce qui me concerne d'ailleurs. Après la victoire toute théorique de l'Italie. J'en étais venu à me demander si je m'étais ramollis avec le temps. Cela, ou j'avais été trop loin ces derniers temps, comme semblait le croire Véga, et j'étais sur le point d'affronter quelque chose de trop gros pour moi. Quoiqu'avec la Team Alpha qui finirait bien par se mettre au travail, j'imagine que je n'étais pas sur le point de retourner aux missions faciles.

J'allais donc plutôt retourné dans ma chambre pour jeter un oeil aux quelques livres que j'avais mis de côté pour des études postérieur sur les nanotechnologies. L'idée de la miniaturisation m'avais toujours attiré et là, c'était le summum du domaine présent. Je tournai le coin du couloir en direction de ma chambre quand j'entendis un nom. Je soupirai avant de me retourner vers ce qui m'avait interpellé. Je confirmai ainsi que je ne l'avais pas rencontré auparavant. Mes lunettes étant dans ma poches, je ne pouvais malheureusement pas avoir une confirmation faciale de la personne a qui je faisais face. J'avais pourtant une idée de ce qu'elle devait me vouloir. Soit elle venait m'annoncer que l'équipe Alpha allait en mission d'urgence, auquel cas elle n'.aurait pas l'air aussi détendu, soit elle venait a son tour me demander de l'aide technologique. Mais qu'es-ce qu'ils avaient tous à vouloir devenir des cobayes de mes expériences? Ne savaient-ils pas que je n'était pas un professionnel comme Forge et que par conséquent ils affrontaient le risque d'avoir un objet défectueux ou de me demander quelque chose qui m'était irréalisable avec mon niveau de connaissance? Il faut croire qu'ils trouvaient le risque acceptable. Heureusement pour eux que jusqu'à maintenant, mes créations étaient sensiblement réussi. Même si mon bras m'avait causé quelques problème de poids.

-Il y un casse-croute avec de bonnes frites à 15 minutes à l'ouest, si vous préférez les burgers, nord-nord-est, 9 minutes. En vol évidemment. Bonne commande.

Non, je ne me trouvais pas particulièrement marrant mais, c'était devenu un standard pour moi de commencer par un refus et je n'avais pas l'intention de me mettre à changer mes habitudes pour une pauvre fille qui voulait une « commande ». Et puis, comment les élèves pouvaient-ils ne pas encore s'être rendu compte que je n'étais pas un être sociable a qui l'.on demande gentiment l'heure sans recevoir comme seule réponse un grognement agacé. Je n'étais peut-être pas aussi aggressif que Wolverine, mais après un moment ici, j'aurais imaginé que l'on me foutrait un peu la paix. JE devrais demander à Véga des trucs contre le harcèlement d'autrui.

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Un comique. Génial. Lisbeth leva les yeux au ciel et retint un soupire las. Elle n'était pas spécialement connu pour son tact, et elle étouffa la réplique amer qui lui brulait la langue. Ce n'était pas le moment de se faire un nouvel ennemi. Elle avait trop besoin de ses compétences. La jeune femme croisa les bras, le visage fermé. Apparemment, son interlocuteur ne désirait pas lui faciliter les choses, grand bien lui fasse. Agacer Lisbeth n'était jamais bon pour personne. Lorsqu'elle reprit la parole, la contrariété perçait très nettement dans le ton de sa voix. Mais elle n'avait pas envie de relever la pique, ce n'était pas le moment de s'engager dans une joute verbale, ses gamineries de l'amusaient pas.

« Maintenant que je sais que tu connais tous les fast food de la ville, on peut peut être parler sérieusement. »

C'était ça quand on traitait avec des amateurs et non avec des professionnels. Mais elle n'avait pas vraiment le choix. Habituellement lorsqu'elle commandait une arme, elle la faisait venir d'ex union soviétique. Lors de la course aux armements ils avaient construits, innové, stocker une quantité d'arme qui servait de nos jours dans les dictatures africaines. Lisbeth n'avait pas d'état d'âme, fournir de l'argent aux trafiquants ce n'était pas son problème direct. Les échanges se faisaient rapidement, sans discussion, seul le langage de l'argent comptait. Lisbeth pouvait payer. Mais là, il semblait que son vis à vis se moque éperdument du business. Une fois encore elle se rendit compte à quel point l'institut n'était pas son univers. Qu'aurait-elle dut faire ? Commencer par gentiment se présenter, parler de la pluie et du beau temps, de la gentilesse de Xavier et du méchant Magnéto. Ce n'était pas du tout son genre.

« Tu as des capacités de compréhension et d'invention qui m'interresse, et j'ai un compte en banque très bien fournis. Tu penses qu'on peut faire affaire ? »

Elle avait essayer de se montrer la moins sarcastique possible. Chose peu aisée pour elle. Se montrer aimable une fois dans sa vie ne pourrait pas lui faire de mal, surtout que c'était pour une bonne cause. La sienne. Elle était bel et bien décidée et elle voulait son chien, si il acceptait, il faudrait qu'elle réfléchisse à son nom. Un nom mythique, un nom qui inspirait la terreur, ou encore un nom parfaitement ironique. Il faudrait qu'elle y songe sérieusement. Elle décida qu'il était peut être temps de se présenter pour de bon. D'ici quelques temps elle se forgerait une nouvelle identité, en attendant ça ne servait à rien de mentir sur son nom, quitte à plus tard l'effacer de sa mémoire.

« Je suis Lisbeth Salander. »

Elle ne fit aucun geste, pas de poignet de main, elle ne fit même pas semblait de s'interroger sur son identité. Il ne fallait pas le prendre pour un idiot, et de toute façon quelle idée de poser une question dont on connait la réponse, elle savait de lui, chaque chose qui était inscrite sur sa fiche. Ah l'informatique, quel merveilleux outil.

Je doute que j'aurais pu retenir ce petit sourire en coin. J'aimais bien les personnes qui allaient directement au but, comme le faisais aussi Scott par ailleurs. Ça faisais changement des idioties répétées de Spencer. Je jetai un oeil à ma montre. Il était encore tôt alors, quoi que je décide, il serait toujours possible de faire une première rencontre avec la jeune femme. Je croisai mes bras à la mention de son compte en banque. J'étais moi-même encore millionnaire. Ce n'était pas suffisant pour me procurer tout ce que je voulais auprès de l'Olympe Corporation, quoique que si j'acceptais d'y travailler à contrat, j'aurais peut-être droit à des rabais. Il n'empêche que mettre un peu d'argent de côté, ça me plaisais bien. Et puis, je ne prévoyais pas de nouvelle invasion sur un autre continent, pas dans l'état encore moyen que j'étais. Restais quand même à savoir ce que représentais pour elle « un compte en banque bien fourni » et ce qu'elle voulait avoir. Les technologies peuvent varier de prix très rapidement. Elle me donna son nom, sans tendre sa main. Pas de contact physique? Je peux très bien vivre avec ça.

-Lucifel. J'apprécie les personnes directe alors je suis enclin à vérifier les possibilités de travailler sur une création pour toi, mais pas dans les couloirs. Viens, quand à être aussi près de ma chambre, aussi bien s'y rendre.

Je n'attendis pas sa réponse avant de me retourner et me diriger vers la chambre que je partageais avec 2 colocs qui n'y étaient à peu près jamais. À me demander s'il y avait vraiment quelqu'un qui habitait avec moi. Peut-être qu'ils étaient mort et que personne n'avait encore réclamé leurs biens. J'entrai dans la chambre de taille moyenne. Juste à droite de la porte se trouvait mon lit, devant un bureau avec des tas de bidules mécaniques et à gauche les lits et autres meubles appartenant à mes colocataire possiblement décédés. Je tendis mes mains à l'intérieur de mon grand manteau blanc, laissant la porte ouverte derrière moi, et j'en sortis deux armes de poings que je déposai sur mon bureau dans une petite zone libre sur la droite. Je pointai une chaise au pied de mon lit pour qu'elle se mette à l'aise. Je doute que j'aie besoin de lui signifier de fermer la porte, c'était en soit assez évident que si je nous faisais quitter les couloirs, je n'avais pas l'intention de laisser une porte ouverte vers celui-ci. Je tirai moi même une chaise de mon bureau de travail sur laquelle je m'assis.

-Bon, alors directement au but nous disions. Je dois savoir ce que tu veux. Une description aussi complète que possible. Je prendrai ensuite les idées les plus plausibles et ferai ce que je peux. Je vais faire autant que possible ce que tu demande mais je t'avertis tout de suite que je me garde une certaine, disons, liberté artistique. Elle provient principalement de détails technique que le commun des mortels n'a pas conscience mais qui rend des désirs impossible. Ensuite, je veux savoir à ton avis combien es-ce que cela peut valoir. Je vais te dire oui ou non, mais je ne te dirai pas de prix, oublie ça. Alors vas-y, lance toi.

Calé contre le dossier de mon siège, les bras croisés contre mon torse, je semblais relativement sobre alors qu'au fond, et cela devait se voir un peu dans mes yeux, j'étais excité à l'idée de me remettre dans le bain de la création. Restait à voir comment j'allais faire pour la construction. Je n'aimais pas que l'on me voit en pleine transe. Peut-être que je pourrais simplement me convaincre que ce n'est pas une faiblesse puisque de toute façon, je n'entre pas stupidement en transe en plein milieu d'une mission. Sauf quand je me bat contre un gros robots. Mais je vais essayer de m'arranger pour que ça n'arrive plus.

Invité

Il parut plus enclin à l'aider, lorsqu'il se rendit compte qu'elle était franche. Admettons, pour une fois qu'on ne lui reprochait pas d'être trop cru, trop franche. Elle appréçiait aussi. Lisbeth n'avait pas non plus l'intention de parler de ce qu'elle voulait en pleins couloir. Trop d'oreilles indiscrètes, il était hors de question que de potentiels ennemis, ou espions entendent sa requête. Depuis sa libération, elle était on ne peut plus sur les nerfs. Elle avait l'impression constante qu'elle était surveillée, que quelqu'un allait lui tomber dessus. Et c'était pour ça qu'elle avait besoin du chien. Besoin de quelque chose qui la défense avec lequel elle se sente protéger. Elle suivit Alex jusqu'à sa chambre mais ne s'assit pas préférant rester debout les bras croisés. Il lui demanda exactement ce qu'elle voulait, et elle le savait.

« Un chien robotisé, qu'il paraisse le plus réaliste possible, il doit passer inaperçu, je veux qu'il soit fort, résistant, du vibradium si possible, qu'il puisse détecter les mutants, qu'il soit armé. Je le veux full option. »

C'était concis, elle se moquait des moyens qu'il utiliserait, tant qu'il le réalisait. C'était sa le plus important, de plus en plus elle vivait dans la peur. Elle avait toujours été paranoïaque, mais là c'était encore pire. Elle osait à peine sortir. Ne contactant le monde extérieur qu'à travers son lap top. Elle finit par rajouter.

« Et dans un délais le plus court possible »

Quand au prix elle réfléchit un instant. Elle avait plusieurs comptes à travers le monde, différentes devises, tous avec des noms différents. Tous très bien fournis. Un prix, qu'il soit raisonnable ou non elle n'était pas, à son sens, en mesure de négocier c'était trop pressant. Au vue de la technologie qu'il devrait exploiter, et des matériaux, du temps et de la main d'oeuvre. Le million serait dépassé, sans aucun doute.

« Je te donnerai les codes bancaire d'un de mes comptes en banque. Tu auras quelques millions dessus, s'il faut plus j'approvisionnerai. Je t'enverrai un mail dans une heure avec ce qu'il faut. Tu pourras me recontacter si tu veux par celui-là, pour me dire quand il est prêt. D'ici là, ce n'est sans doute pas la peine que je précise que personne ne doit être au courant. »

Elle attendit un signe d'accord, puis se décida à partir. Elle ne voulait pas qu'on se doute de quoique se soit. Lisbeth savait qu'elle devait paraître agité, et légérement bizarre, mais son enlèvement lui avait porté un sacré coup, et elle avait beaucoup de mal à se remettre d'avoir servis de souris de laboratoire.

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