Waylon Talker Humain
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Age du perso : 35 ans Date d'inscription : 23/01/2010
| Sujet: Description de la suite d'hôtel Ven 11 Juin 2010 - 13:35 | |
| Un héritage colossal entraîne forcément des goûts de luxe, à moins de faire une croix sur les biens matériels, ce qui n'est pas le cas de Waylon, bien loin de là. Notre homme vit dans le luxe, et bien qu'il ne s'y complait pas nécessairement à chaque modification de sa personnalité, il est en règle générale très heureux de pouvoir jouir de ces fonds qui semblent ne pas être la caractéristique propre aux puits ordinaires mais qui se rapprochent de ceux merveilleux : des puits sans fond en somme. En d'autres termes, il bénéficie d'une fortune dont personne ne sait comment elle est véritablement alimentée, peut-être sa mère même si cette idée est officiellement réfutée par la justice, son compte en banque à son nom ayant été clôturé, malheureusement pour eux après que l'argent ait été transféré sans qu'aucune trace du transfert n'ait été conservée, et donc aucune banque ne peut retrouver d'où provient les transactions sur les nouveaux comptes. Mais venons-en à l'essentiel.
Le couloir qui mène à sa suite est décoré par quelques tableaux, certains sont des copies et d'autres des originaux, mais tous nécessitent une expertise pour en connaître la vraie valeur et chacun des tableaux est relié à un système d'alarme en cas de tentative de vol. Qui serait presque poussé à l'extrême si l'on s'en approchait à moins de vingt centimètres. Ces tableaux sont en majeure partie tirés de la période de l'expressionnisme. Quelques colonnes servent également de décoration mais ne sont en aucun cas des piliers soutenant l'édifice. Une fois passée la porte d'entrée qui est de fait une double porte aux poignées dorées et les cadres de cette même porte en bronze plaqué or, on reconnaît facilement la construction en forme de fleur de lys, car les pièces s'étendent sur le côté après une légère courbe tandis que tout juste en face de la porte se dresse un escalier menant à l'étage. Le rez-de-chaussée est constitué de trois pièces principales, qui sont la salon, la salle à manger et la cuisine. La salle à manger ainsi que la cuisine se situent, dès que l'on pénètre dans la suite, directement sur la gauche pour le salon et la droite pour la cuisine, et épousent la forme de la fleur de lys depuis l'extérieur du symbole en lui-même. La cuisine est entièrement aménagée et équipée des derniers modèles ou presque disponibles sur le marché, très souvent des modèles européens voire français du fait de l'architecture relativement curieuse et singulière. La cuisine est éclairée par deux fenêtres, l'une assez petite mais donnant sur le lever du soleil, tandis que la seconde, très large, permet à la brise de rentrer lorsqu'on l'ouvre en grand. La salle à manger située à l'opposé est parsemée de deux tables amovibles en fonction des besoins de la clientèle, si elle reçoit des invités ou non par exemple. Ainsi elles peuvent se lier ou se détacher. Les nappes qui les couvrent son à l'effigie de la cape de louis XIV, dont les bordures sont de couleur dorée, tandis que les chaises elles-même sont traitées avec le plus grand soin, sans compter les chaises de décoration plutôt anciennes pillées par les allemands lors de la seconde guerre et rapatriées ici à défaut d'avoir eu quiconque pour les réclamer. Ceci donne presque l'impression de se trouver dans une salle réservée au roi pour traiter des sujets politiques avec ses sujets. Le salon quant à lui occupe une superficie très étendue et se compose d'un divan incroyablement large, pouvant très certainement accueillir une petite dizaine de personnes sans trop de difficultés, et également pliable, ceci à la demande du client. Ce divan est fort confortable, si bien qu'on croirait presque mieux dormir dessus que sur un lit, mais ainsi c'est pratique en cas de soirée particulièrement arrosée. Les rideaux qui filtrent la lumière sont toutes à fleur de lys ainsi que de petits aigles communs à de nombreuses civilisations avec un fort pouvoir militaire. La pièce est également équipée des appareils très luxueux et dernier cri notamment les télévisions à écran géant et ainsi de suite. Un bar soigneusement ancré dans un mur ce qui le rend pas trop visible permet de stocker les assortiments à vaisselle pour les grandes occasions, dans un style ancien mais fameux, ainsi que certaines bouteilles d'alcool normalement, bien que ce soit rare, pour ne pas dire jamais, qu'il reçoive de la visite. Pour l'heure, ces alcools servent surtout à Waylon de tests pour voir lesquels peuvent avoir un bon goût en les mélangeant, ou bien ceux qui peuvent saouler une personne en un temps record, ce qui peut toujours être utile. Une grande table basse disposée étrangement en étoile à six branches permet quant à elle d'y réunir un petit comité lors de soirées jeux, permettant ainsi à chacun son espace et les accoudoirs formés sur les côtés des gens permettent d'y poser des boissons dans des encastrements prévus à cet effet.
L'escalier en colimaçon contre le mur permet d'accéder à l'étage supérieur sous des lampes qui laissent suggérer à des projecteurs de scène, bordé de chaque côté par une rambarde dorée et laissant selon les besoins de la clientèle une fente où y intégrer des appareils pour monter ces escaliers grâce à des fauteuils élévateurs. L'étage supérieur est comme son inférieur bâti selon le modèle de l'emblème de Louis XIV. Sur la gauche se situe une salle de bain peut-être un peu plus spacieuse que d'ordinaire étant donné la grande baignoire et une cabine de couche imposante, mais en dehors de cela il y a peu de place. Une chose fort étrange d'ailleurs mais bon, passons. En face se trouve une pièce pas nécessairement grande bien que suffisante, aménagée par les soins de Waylon pour une utilité propre mais nous y reviendront plus tard. La chambre située un peu plus loin est gigantesque par rapport à celles que l'on a l'habitude de voir dans d'autres hôtels ou encore même dans des chambres de maison restant dans la norme. Composée de deux lits king size – il a préféré situer la chambre d'ami dans la même chambre que la normale pour dégager l'espace de l'autre pièce – et de sortes de mini commodes comme tables de chevet, sur lesquels trônent deux lampes magnifiques et à l'éclairage pouvant se révéler nocif pour les yeux. En dessous, des tapis différents par leurs motifs mais similaires par leur thèmes de couleur quadrillent le sol, mais dont l'intérêt de le quadriller morceau par morceau, avec des bouts de tissus plus ou moins longs, reste un grand mystère. Les murs sont parsemés de fresques de tout genre, historique, artistique et ainsi de suite. Des meubles de rangement tapissent également les murs, que ce soit des armoires, des étagères, mais il y a peu de choses dessus, si ce n'est parfois un ou deux costumes qu'il a mis jadis sur scène et qui demeurent des souvenirs de son enfance. Il y a également au plafond un grand lustre doré que l'on peut faire basculer de droite à gauche à la manière d'un pendule, ce qui peut être utile pour s'endormir, mais qui est fort déconseillé sous l'emprise de l'alcool. Parfois il y a quelques objets décoratifs, des petites statuettes, des armes d'exposition, enfin tout un bazar inutile mais évitant de mettre à nu la suite. La seule chose d'utile vraiment est l'ordinateur haut-de-gamme sur le bureau, une bureau avec divers tiroirs tous fermés à clé. A-t-il vraiment des choses à cacher ? Possible, toujours est-il que pour celui qui les ouvrira, il tombera nez-à-nez avec un tas d'énigmes qui mèneront soi-disant à des secrets noirs. Intéressé ?
Mais revenons-en à cette pièce mystérieuse, sa pièce mystérieuse. C'est dans celle-ci qu'il passe le plus clair de son temps, délaissant parfois même sa chambre pour dormir dans celle-ci, où il a fait apporter un clic clac, parfait lorsqu'il a besoin de souffler un peu entre deux travaux. Mais quels travaux exactement ? Eh bien un peu de tout ce qui est nécessaire à son hobby, le théâtre, le subterfuge, les faux rôles. C'est précisément dans cette pièce qu'il confectionne ses costumes, ses déguisements, qu'il fait ses moulages de masque. Ainsi cette salle contient une machine à coudre de taille impressionnante, un four pour cuire les masques et ainsi les durcir, divers instruments pour tordre le fer, le plastique, des perceuses industrielles et tout ce qu'il a pu stocker encore afin de s'en servir. Cela donne au final une salle limitant de beaucoup les mouvements mais en fait une véritable salle à conviction si l'on peut dire, car un inspecteur quel qu'il soit ferait rapidement le rapprochement entre les croquis des costumes empilés sur la table dans un fouillis pas possible et les récents évènements qui peuvent parfois frapper New-York tel celui de la Saint-Valentin même s'il n'aura pas fait beaucoup de bruit. On pourrait très bien se demander pourquoi il ne les efface pas, mais lui-même na pas de réponse précise, peut-être une fierté personnelle, allez savoir. | |
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