Morne balade a Central Park [ PV Dana McDuff ]

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Cela faisait déja 3 semaines que Vlad n'avait plus d'emploi, suite a un incident qui avait failli couté la vie a un client. Encore une fois, il n'avait pas pu garder son sang-froid et contrôler son pouvoir. Ce pouvoir qu'il pensait maitrisé, asservi a sa volonté, pouvait se déchaîner a tout moment, a chaque colère, a chaque coup de blues ou de stress. Ajouté a la perte de son job, cela minait considérablement Vlad, qui se sentait mal dans sa peau. Ce pouvoir était pour lui une véritable calamité, un fléau, une punition qui lui avait été attribué injustement.

Les multiples entreprises auxquels Vlad avait posté un C.V le refusèrent catégoriquement : un passé douteux, une nationalité russe, un casier judiciare plus trés vierge, etc... Sont autant de raisons pour que les patrons n'acceptaient pas. Pourtant Vlad se refusait a utiliser ses dons pour persuader les patrons, craignant d'être vu comme un monstre. Mais cette réticence s'estompait peu a peu a mesure que la date du payement du loyer approchait.

Comme a chaque jour depuis une semaine, Vlad venait a Central Park pour changer un peu d'atmosphère, pour se ressourcer. Il était vétu comme a son habitude de son vieux costard gris et de sa chemise délabré sans cravate. Un cigarillo avait pris la place du cigare habituel, qu'il n'avait plus les moyens d'acheter. Il avait mauvaise mine, les rides se faisant trés marquées.
Il faisait trés beau, un ciel bleu sans nuage illuminait Central Park. Vlad était assis seul sur un banc au milieu d'une pelouse fraîchement coupée, encore mouillée de la rosée du matin. Il observait les gens qui passaient, qui vaquaient a leurs occupations. Certains faisaient du footing, d'autres jetaient des morceaux de pain aux canards du lac, d'autres lisaient leur journaux, d'autres encore s'embrassaient et se câlinaient. Des gens qui avaient l'air insouciants, qui prenaient le temps de vivre et qui n'avaient apparemment aucun problèmes financiers. Cela ressourçait Vlad autant que ca le rendait triste. Qu'avait il fait pour mériter de tels châtiments tout au long de sa vie ? Il avait déja trop enduré, trop souffert, il aspirait a vivre calmement et fonder un foyer. Mais que faire sans argent dans le pays du capitalisme ? Il ne pouvait pas non plus retourner en Sibérie, ou il serait traqué comme une bête par le gouvernement pour avoir déserté ses fonctions... Non, il fallait vraiment un miracle, ou quelque chose y ressemblant...

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Dana n’aimait pas vraiment Central Park. Elle considérait cet endroit comme un zoo humain, composer plusieurs types de personnes… Des vieux retraités qui parlent aux canards et aux pigeons, des hommes frimeurs exhibant leurs muscles en faisaient leurs footings ou encore des groupes de jeunes mères bavardes promenant leurs enfants. En bref Dana et son amabilité légendaire n’était pas très à son aise au milieu de cette tache verte perdue au beau milieu de cette jungle d’acier qu’est New York City. Marchant aux milieux des allées de Central Park, elle était simplement venue ici pour remplir son sac à main de quelques portes feuilles. La Pic Pocket avertie avait en effet prit l’habitude de finir ses fins de mois dans cette grande étendue de verdure. Les visiteurs toujours distraient par les multiples attractions du parc ne prêtant jamais vraiment attention à leurs bourses ou même à leurs porte feuille et leurs chéquiers. Marchant d’un pas assez lent, la MacDuff enchainait les larcins un petit sourire dessiné aux lèvres. C’était presque trop facile, il n’y avait presque aucun mérite à voler ses honnêtes citoyens venus ici pour ce changer les idées et voir un petit peut de verdure. Néanmoins Dana ne disait jamais non à un petit peut d’argent facile et donc encore moins avec beaucoup d’ailleurs cette attirance pour l’argent venait peut-être de ses gênes juives, après tous on a toujours dis que le peuple élu avait une certaine relation avec l’argent. En tous cas même si tout cela n’était peut-être qu’un mauvais préjugé Dana elle était elle bien et bien prête à tout pour remplir un petit peut plus ses poches ou son compte en banque. Après avoir remplit son blouson de cinq portes monnaie, Dana esquissa un petit sourire en voyant marcher un homme en costard. Son poignet décoré par une montre de marquer fit sourire Dana, ce type avait tout du mec frimeur. Vous savez le genre de mec qui ne ce balade qu’avec du liquide pour épater les filles qu’il drague. Le genre d’homme que Dana détestait en sommes…

La brune à la peau blanche s’approcha lentement de ce drôle de bonhomme blond. Vêtue d’un jeans noir et d’une veste en cuire de la même couleur elle s’approcha doucement de lui… Il n’y avait maintenant plus que quelques mètres entre elle et sa futur « proie » et elle accéléra un petit peut avant de feindre un évanouissement devant le pingouin en costard. Profitant de cette occasion pour jouer les sauveurs le bonhomme l’attrapa avant qu’elle ne tombe ce qui permit à l’écossaise de passer sa main dans la poche du costard de ce bonhomme. Après cela elle ce remit droite, en expliquant au bonhomme qu’elle avait juste eu un moment d’étourdissement…. Malgré quelques demandes Dana envoya paitre le jeune homme et elle ce retourna avec un petit sourire aux lèvres. Néanmoins quel ne fut pas son étonnement lorsqu’en ce retournant elle ce rendit compte qu’un homme assis sur un banc avait vu toute la scène. Son étonnement fut encore plus grand lorsqu’elle ce rendit compte que ce voyeur, ou plutôt que ce témoin était resté stoïque devant le spectacle qui venait de ce jouer sous les yeux et alors que l’homme en costard s’éloigner Dana s’approcha de celui qui était assis sur le banc et c’est encore avec une attitude très sociale qu’elle aborda l’inconnu :

« Ce n'est st pas mon style de dire ça, mais merci Action Man...»

Dit-elle avec un fort accent écossais reconnaissable à des kilomètres. Allez savoir pourquoi, mais la confrériste était intriguée par cette armoire à glace assisse sur ce banc prêt de la marre à canard….

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Vlad fut coupé dans ses pensées par un événement assez particulier : une jeune femme s'évanouie juste devant lui, manquant de tomber a terre car elle fut rattrapée de justesse par un homme blond tout proche d'elle.
"tssss.... Il a le même costard que moi cet amerloc..." marmonna t-il sur le bonhomme avant de détourner le regard et de se replonger dans ses pensées. Mais il fut surpris lorsque la femme, très discrètement, piocha le portefeuille du gars en se relevant. Ce dernier ne s'apercu de rien et tenta même quelques avances a la demoiselle, qui s'empressa de lui dire au revoir. Il partit, alors qu'elle se relevait, esquissant un petit sourire. Loin d'être troublé par la scène, qu'il observait comme une scène banale et quotidienne, il fut néanmoins intrigué par cette "créature". C'était une jeune femme a la longue chevelure brune et aux yeux verts profonds et perçants. Son visage était de toute beauté et malgré qu'elle ne soit pas habillé de manière trés féminine, on pouvait aisément deviner les atouts physiques de ce bel oiseau. Cela faisait longtemps que Vlad n'avait pas vu de charmantes dames. Habitué a côtoyer des hommes dans ses activités professionnelles, il resta trés intrigué. Celle ci remarqua Vlad, qui était toujours assis sur le banc, observateur stoïque et qui manifestement avait vu toute la scène. Après un petit moment d'hésitation, elle s'approcha de lui.

« Ce n'est pas mon style de dire ça, mais merci Action Man...»

Elle avait un fort accent européen, Anglo-Saxon ou Celte, que Vlad n'arrivait pas a repérer précisément. Cela lui ajoutait a son charme. Néanmoins il ne comprit pas pourquoi elle l'appela 'Action Man' (* Oui, il n'y pas d'Action Man en Sibérie ^^ *) et surtout pourquoi elle le remerciait. Pour ne pas la dénoncer ? Pour ne pas avoir empêcher le vol ? Ou est ce que ca avait un rapport avec ce "Action Man" ? Cette femme était réellement intrigante. Néanmoins Vlad ne voulait pas cautionner son acte, il voulait se donner bonne conscience en lui faisant la morale. Il lui dit, avec un accent russe :

"Ton style c'est plutôt de voler les gens qui viennent t'aider, hein ?"

Mais il savait qu'il n'était pas trés crédible. Ce rôle de "tonton" moralisateur ne lui allait pas, surtout connaissant son passé et son caractère. Son visage trahissait sa véritable nature, et l'on pouvait aisément voir qu'il n'était pas plus innocent que la jeune femme. Il soupira un bon coup, comme vaincu par son incrédibilité, fixant la jeune femme, et sur un ton plus décontracté lui demanda :

"Comment t'apelle tu, jeune demoiselle ?"

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« Tu sais Raspoutine, il ne m’est pas vraiment venu en aide. Puisque je vais très bien, je lui juste emprunté son porte monnaie sans lui demandé la permission c’est tout. »

« Dana Kerr pour vous servir… Et à qui ai-je l’affaire ? »

« Et toi Raspoutine ? Que fais-tu ici ? Tu enquête pour le KGB ? Enfin, tu sais la guerre froide est terminée maintenant hein… »

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La voleuse ricana a plein nez lorsque Vlad lui parla. Etait-ce dû a son accent, a sa voix, ou a sa remarque désobligeante ? Peu importe, et inutile de s'énerver, surtout en sachant que la jeune femme n'avait pas meilleur accent que lui.

« Tu sais Raspoutine, il ne m’est pas vraiment venu en aide. Puisque je vais très bien, je lui juste emprunté son porte monnaie sans lui demandé la permission c’est tout. » 0

Raspoutine ? Raspoutine ? Parlais elle de Grigori Efimovitch Raspoutine, le sorcier sibérien, mort il y a prés d'un siècle ? Décidément ces Américains, ou ces Européens dans ce cas, avaient de drôles de références pour qualifier un russe. Cela étonné fortement Vlad. Voyant que la jeune femme se jouait des remarques qu'il lui faisait, il décida de ne pas continuer dans cette voix la. Il lui demanda alors son nom.

« Dana Kerr pour vous servir… Et à qui ai-je l’affaire ? »

Dana Kerr, un nom typiquement Irlandais ou Ecossais. Le flair de Vlad ne l'avait pas trompé. La femme s'assit a côté de lui et s'alluma une cigarette dont la fumée rejoignais celle du cigarillo bien entamé du russe. Il la regardait, l'analysait plutôt, cherchant tous les détails sur ce visage angélique, tout en tirant de grosses bouffées de son tabac qui formait un brouillard autour des deux protagonistes. Manifestement elle n'avait pas de défauts physiques, et son visage envoutant réduisait la méfiance de Vlad a son égard. Il s'apprêtait a lui dire son nom, lorsqu'elle prit d'abord la parole.

« Et toi Raspoutine ? Que fais-tu ici ? Tu enquête pour le KGB ? Enfin, tu sais la guerre froide est terminée maintenant hein… »

Mais quel vision avaient les occidentaux de la mère patrie ? KGB, guerre froide, Raspoutine, etc.... Pour eux c'était sans doute une grande terre froide et vide, dirigé par un tyran anti capitaliste et dont les rares habitants étaient surveillés et martyrisés par une police politique. Quel vision horrible ! Bon, certes, c'était le cas de la Russie il y a quelques années de cela, mais ca choquait tout de même Vlad, trés patriotique. Mais il savait qu'elle ne disait ca que pour le titiller, qu'elle ne connaissait de la guerre froide que ce que l'on enseigne dans les livres d'histoires : c'est à dire une version édulcorée et loin de la réalité. Il le savait, car sinon elle ne tiendrait pas le même discours moqueur. Vlad, méfiant par nature, mais intrigué par Dana lui révéla son vrai nom, chose qu'il ne dit quasiment jamais, se cachant sous différentes identités.

"Je ne m'apelle pas Raspoutine Dana, je m'apelle Vassili Miroslav Levinski de mon vrai nom, mais on me nomme Vlad en général. Je ne suis pas la caricature du communiste borné et ignare que tu imagine. Je l'ai peut être été, au cours de ma vie, mais c'était il y a bien longtemps.
. Je suis ici a Central Park parce que.... J'ai besoin de penser a autre chose. Avant, j'était videur dans une boîte de nuit chic de Brooklyn. Bien la seule d'ailleurs.... Il y a trois semaines j'ai eu un.....petit incident" Vlad ne voulait pas dévoiler son pouvoir, ne sachant pas si Dana était humaine ou mutante.
"Depuis, je suis sans le sou. D'ailleurs tu n'aura rien a dérober sur moi,, lui dit il d'un ton ironique.
Je viens ici pour me changer les idées, pour sortir un peu de cette jungle urbaine. Peut être aussi pour rencontrer des gens, même des gens comme toi...."

Vlad parlait comme a un psychologue. Il s'exprimait, délivrait ses pensées, et ca lui faisait du bien. Et même si c'est une voleuse, il sentait qu'il pouvait lui faire un minimum confiance. Il prit une grosse bouffée de fumée et reprit :

"Et toi alors, mademoiselle Kerr. Que vient tu faire ici, sans ton kilt et ta cornemuse ? Je présume que tu doit pas être bien riche non plus, excepté si tu vole pour le plaisir...."

Souriant ironiquement, a son tour.

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« C’est bien triste tout ça Vissili, Vitali, Vase…. Gorbatchev. »

« Un petit accident ? Je vois tu es du genre loubard toi. A moins que tu sois l’un de ces nombreux mutants… Le genre qui n’est pas fichu de contrôler correctement son pouvoir… »

« Pauvre ? Non ça fait un moment que je ne suis plus pauvre. Et non je ne vol pas pour le plaisir, en tous cas je ne vol pas de simples portes monnaies pour le plaisir. Alors tu dois te demander pourquoi je vol ? Et bien c’est simple, je vol pour être plus riche, pour avoir plus… En vouloir plus, encore et encore… C’est un comportement bien humain non ? Humain ou mutant… »

« Tiens Michel Strogoff, je pense que tu en auras plus besoin que moi… Et puis entre mutant il vaut mieux s’entre aider… »

» Balade Photographique dans Central Park [PV:Rory Quinn]
» Central Park le jours(ouvert)
» Mission MISSING (central park Est)