Rencontre Aléatoire (libre)

Le café Saint Paul est l'un dès bar les plus en vue des hommes d'affaire et avocat de la ville. Il a ce chic, cette élégance, cette classe à la française. Peu de bars en ville peuvent se prévaloir d'un tel raffinement. Il faut dire que les prix prohibitifs sont dissuasifs. La sélection par le prix, le meilleur moyen de faire le tri sur la clientelle. Seule la bonne société new-yorkaise peut se prévaloir de pouvoir se payer un verre dans un tel cadre. C'était élitisme, discriminatoire tout ce que Lucas avait fini par adorer.

C'est dans l'un de des grands fauteuils rouges que Lucas était venu boire un bourbon hors de prix. Il s'était installé à sa table habituelle au fond de la salle. La lumière y était la plus tamisé, ce qui lui permettait d'observer la pièce sans qu'on le remarque.
Sa journée d'avocat ne s'était pas passé comme il l'aurait désiré. Il venait de perdre son affaire, ce qui lui arrivait rarement. Ce qui l'agaçait c'est qu'il avait vu le naufrage ce profiler. Il n'arrêtait pas de ressasser intérieurement. Son Visage était impassible et son regard magnifique scrutait la salle, tout en sirotant des petites gorgées du délicieux nectar comme si tout aller pour le mieux.
Moi, congédié, pauvre abrutit, si tu m'avais écouté pauvre type tu t'en serais prix pour dix ans, mais non tu as voulu aller au procès plutôt que de négocier, voilà le résultat trente ans dont vingt années incompressibles. Il espérait quoi que je fasse un miracle. Et cet ahurit de procureur qui s'en n'est donné à cœur joie, depuis le temps que je lui fais la nique. Là il jubile pour une fois qu'il arrive à gagner. Laisse tomber, toute façon idiot client il a payé. Tiens à sa santé.
Il joignit le geste à sa pensée en buvant une bonne rasade de sa boisson. Ce que Lucas ne supportait pas c'est qu'on lui avait résisté et qu'il avait perdu. C'était le jeu, il ne pouvait pas aller contre la volonté de ses clients. Il détestait être mis en porte à faux. Il était dans ce lieu pour se ressourcer, Lucas aimait ce cadre, mais surtout le fait qu'il n'y avait aucun mutant à l'horizon. En ces périodes de polémique, Lucas aimait pouvoir vivre le plus normalement possible. Loin de ses agitations qu'il trouvait tellement puéril.
Faut croire que tous ses mutants n'ont que ça à foutre de leur journée à s'entre-tuer. Moi qui je croule sous les dossiers. Tiens voila le juge Bower, je crois qu'il a encore grossi depuis la dernière fois. On dirait une baudruche. Il va finir par éclater!
D'un geste de la tête, Lucas le salua, tout en affichant un petit sourire en coin. Il fallait bien donner le change.
Machinalement Lucas regarda sa montre, c'était bientot les sorties du bureau d'ici peu le café serait envahit de toute part.

Lucas tournait machinalement les glaçons dans son verre comme s'il cherchait une réponse qui allait soudainement s'imposer. C'était un geste machinal, rien ne semblait vouloir casser l'invariabilité de ces lieux, du moins jusqu'à ce que Kara arrive.

Le regard de Lucas fut instinctivement sollicité par la nouvelle venue. Ce n'était pas spécialement la jeune fille qui l'avait attiré dans un premier temps, mais plutôt l'aura qui émanait d'elle. Cette lumière si significative qui lui faisait prendre conscience à chaque fois qu'il y avait des êtres différents dans ce monde.
Certes Lucas avait pris l'habitude d'être assailli par ce genre de luminosité de temps en temps, mais dans ce bar c'était l'une des premières fois. C'était l'une des raisons qui avait poussé Lucas à venir ici. Il était capable de repérer les mutants au premier coup d'œil. C'était bien pratique, des fois. Au début il tiqua un peu, il affichait un air méfiant. Il était toujours soupçonneux envers ses congénères. Jusqu'à ce que la jeune fille par son attitude lui indique qu'elle était là pour prendre un verre.
Tiens tiens voilà une petite brebis perdu, que viens tu faire ici mignonne. Le petit chaperon-rouge vient de se jeter dans la gueule du grand méchant loup.
Il était clair que la jeune femme ne faisait pas parti de ce milieu, elle n'avait pas la prestance d'une jeune femme d'affaire ou d'une jeune fille de bonne famille qui viendrait rejoindre son papounet chéri. C'était pour cela que tous les regards se portaient vers elle. Lucas n'était pas le seul à avoir repéré cette proie de choix, puisqu'elle était indéniablement belle.
Les requins sont en train de flairer le sang.
Un sourire presque carnassier apparut sur le visage du jeune homme quand il vit sa tête quand on lui présenta la note. Il ne perdait rien de ce qui se déroulait dans l'enceinte du bar. C'était une réaction si spontané, c'était tellement rare de voir une personne si fraiche sans chichi dans ce lieu.
Et oui ma belle, cela fait mal! Tu n'es pas dans ton bui-bui de la fac. ça va faire mal au portefeuille, j'en connais une qui va manger des pâtes pendant un mois.
Toujours dans son coin, Lucas fit un signe de la main au Barman puis il désigna d'un petit geste de la main la jeune fille au bar, il fit un signe d'accord de la tête.
Le barman comprit immédiatement ce que cela signifiait. Il prépara une nouvelle boisson et il la posa devant Kara.

"C'est offert par ce Monsieur!"

Puis il lui désigna tranquillement Lucas avant de retourner à ses occupations. Lucas était bien calé dans son fauteuil, tout au fond du bar, son regard envoutant posé sur Kara.
Alors comment va réagir notre biche, va t'elle prendre la fuite en voyant le chasseur? où va t'elle oser l'affronter?
Il aimait bien titiller son monde, la réaction des personnes pouvaient être si différentes. Elle l'intriguait un peu. Cette jeune mutante avait piqué suffisamment sa curiosité. Son physique avantageux n'était pas pour lui déplaire. Il voulait savoir si elle s'était égarée de son plein grès.

Marchant paisiblement, sans destination exacte et précise a aller, Jaws sillonner les rues de New York, après avoir fait une petite chasse sous-marine au fond des mers pour son déjeuner copieux. Ce dernier était excellent à son gout, de délicieux saumons ayant croisé malencontreusement la route de la prédatrice des mers qu'était Peggy, avant de se faire embrocher par sa lance de chasse en granite. Aujourd'hui, il pleuvait abondamment en cette saison d'été, les nuages pluvieux recouvraient tout le ciel pour ne rien laisser d'autre qu'un temps grisâtre, mais qui n'empêche point la chaleur d'été envahir l'atmosphère. D'ailleurs en parlant d'elle, celle-ci avait un fort taux de chaleur et d'humide assez élevée, on avait la sensation que le climat tempéré de New York aurait faite place a celui de l'Amazonie, c'était quand même drôle. Mais cela ne gêner guère la femme-requin qui était de sang-froid, la température de la journée était également celle de son corps. La pluie apportée un pincée de bien être dont celle-ci offre une bonne douche délicieuse. Elle ne s'inquiète pas de l'état de ses vêtements qui sont de toute façon étanches avec cette matière similaire à du latex qui constitue ses fringues.

Elle portait une mini jupe moulante accompagnée d'un top sans manche, un accoutrement qui fait, limite, prostituée. Ainsi qu'un long manteau noir associé avec un long foulard en latex qui cachent la moitié de son visage, chaque fois qu'elle se balade en ville, de jour comme de nuit. Ce dernier cache son collier respirateur d'eau, lui permettant de rester hors de l'eau jusqu'à une durée supérieure a 2 heures. Sans son gadget, elle ne pourrait rester plus de cette heure-ci sans devoir retourner dans l'eau au risque de mourir asphyxié, l'un des défauts majeurs de son hybridation, bien entendue, elle ne s'en plaint pas loin de la. En ce moment, elle était plongée dans ses pensées, le regard rivé vers le sol a 45 degrés. Peggy repensait à sa dernière mission qu'elle avait faite avec l'agent dao, une agente des forces secrète Chinoise à laquelle elle devait collaborer avec elle pour la réussite d'une mission. En général cela était confié pour l'Asiatique uniquement, mais ces supérieurs ont préféré faire appel aux services du CRIM pour que cette mission soit un succès total. Apparemment, leurs agents devaient avoir de grosse difficulté pour l'accomplissement des missions en milieu marin. Peggy ne se moquer pas de son incompétence en milieu aquatique étant donné qu'elle a aussi des inconvénients qui ne se limite pas exclusivement pour son besoin de porter son collier respirateur d'eau durant des missions terrestres pouvant durer 2 heures au minimum, le milieu terrestre n'est pas son terrain de prédilection à cause de certains détaille morphologique comme ses pieds palmés qui est un vrai fardeau pour ce qui est de courir vite avec, mais au fil du temps qui passe, le poids de ce fardeau diminue, mais reste encore présent.

Alors que son regard visé a présent les buildings défilés devant elle et non le sol bétonné du trottoir qu'elle marchait, sa marche s'arrêta devant un bar à l’allure presque luxueuse, mais qui intéressa la jeune requine, surtout en voyant la liste des cocktails inscrits sur un tableau posé sur le long bar en acajou faisant dans les 6 mètres de long par la. C'est au même moment qu'elle eux l'idée de boire de douce boisson succulente par pur plaisir. Une fois entrée après avoir incliné la tète de 20 cm vers le bas, étant donné qu'elle avait une taille immense et que certaines entrées de lieux publics était trop petite pour elle, bah ouais ! Ce n’est pas tous les jours que l'on voit des gens dépassant les 2 mètres de haut. Elle avança jusqu'au bar avec son beau déhanché de ses jambes cachées par son long manteau, tout en faisant un bref balayage du lieu par un regard semi-circulaire. En ce moment il y avait peu de clients en ce moment, seulement 5 en tout, ce qui arrangeant l'hybride requin. Au même moment qu'elle posa ses fesses sur le tabouret de bar du même style que le Silent. Ses vêtements était encore trempée, du coup il y avait une petite flasque d'eau autour de ses bottes new-rock, heureusement que le sol est en carrelage, cela facilitera le nettoyage. le barman s'approcha de la mutante avec un sourire accueillant, tout en nettoyant l'intérieur d'un verre avec une serviette, mais qu'il la regardait de façon étonnée quand il était prêt de l'immense dame qui se dressait contre lui.

" Bien le bonjour Madame...Que désirez-vous prendre comme boisson ? "

" Un bon cocktail juteux a la fraise s'il vous plait !...Et sans trop trainer si possible " dit t'elle d'une voix chaude

" Bien madame, je vous l'apporte aussi vite que je peux " dit t'il avant de marcher de façon effrénée vers la porte de derrière, laissant Peggy en attente.

Après une petite attente de 10 min, le barman apporta un grand verre contenant le cocktail commandé, mais lorsqu'il posa le ticket de paye qui afficher le prix hallucinant pour un cocktail, Peggy haussa son sourcil droit de façon pessimiste genre *mhuum...c'est tout ?*. En effet elle se foutait complètement du prix qu'elle payerait, de toute façon elle possède de nombreux million de dollars sur son compte bancaire et puis elle passe la plus grande majorité de ses journées dans les fonds marins de la mer New Yorkaise dont elle s'éclate beaucoup, après il y a bien des journées ou elle s'ennuie et décide donc de se changer l'air en allant se balader a New York. Elle sortit son porte-feuille de la poche interne de son long manteau noir descendant jusqu'au pied, sortit 2 billets parmi des dizaines, les posa sur le comptoir qui fut pris immédiatement par le Barman qui les rangea dans la caisse enregistreuse. Elle prit le verre dans ses doigts palmés qui n'étaient pas camoufler, mais ne s'inquiétant pas de ce petit détaille, puis dégusta une fine gorgée de ce cocktail existant, en soulevant légèrement le voile en latex qui caché son museau de requin, exposant de peu sa bouche garnie de dent de requin terrifiante, peu discret mais elle n'eut guère le choix si elle voulait boire. Cela exciter beaucoup ses papilles gustatives plus développées que les humains, offrant une sensation de bien-être l'envahir. Le calme était à son rendez-vous en ce moment, mais cela ne sera que de courte durée, car elle sentit des vibrations de pas se rapprochant rapidement ici. Puis quelque instant plus tard, ce fut une bonne dizaine d'hommes en costard cravate débarquèrent comme un troupeau de moutons. Peggy fronça les sourcils de mécontentement, elle qui aimait tant le calme paisible qui régner dans ce lieu, celui-ci fut brisé en un instant pour laisser place a une inondation de conversation ennuyeuse ayant comme sujet, des statistiques, des chiffres, du bizness, bref ! C'était la foire au fonctionnaire. Elle remarqua très tôt la présence d'une jeune femme blonde assise à côté d'elle, à sa droite. Très vite, elle se tourna de nouveau en face de sa boisson, elle engloutit une bonne gorgée, ne laissant que la moitié du verre, puis son regard fut ailleurs et de nouveau l'air pensif, le regard sérieux, cherchant le type d'équipement qu'elle allait s'acheter prochainement. Cependant, elle avait du mal à rester concentrée, à cause de certains voyeurs qui lui jetèrent des regards presque pervers, en particulier ceux de sa gauche où elle aperçut une p"tite bande de jeunes hommes d'affaires entre 25 et 30 ans, leurs regards visés surtout sa forte poitrine et ses cheveux. Mais un simple regard menaçant suffit a leur faire détourner le regard d'un geste lent de la tête, leurs visage exprimer une peur profonde, comme si ils avaient en face d'eux un monstre......et il avait raison.

Tel un loup qui rôde dans l'ombre avant de dévorer sa proie Lucas ne quittait pas des yeux Kara. Il leva à son tour son verre pour trinquer de loin.
c'est déjà cela, la biche, apprécie au moins le geste.
Alors qu'il appréciait sa contemplation et qu'il se questionnait sur Kara de nouveau une lumière attira son regard, cette fois-ci c'était visiblement une seconde femme qui paraissait immense.
Houlà c'est pas vraiment le style de la maison.
S'il n'avait été en public il aurait fait une grimace, mais Lucas savait se contrôler. Être avocat lui avait au moins appris à savoir se tenir.Ce qui le dérangeait surtout c'était de voir une seconde mutante arriver. Comme à son habitude il avait la critique facile.
Punaise, comme ose t on sortir avec des fringues pareilles. C'est pas possible tous les autres bars de New-York sont fermés pour que les mutants décident de scoïter le mien. Elle sait que c'est pas Halloween. Non mais je te jure! Va falloir que j'en touche deux mots au patron, faut qu'il foute un vigile devant la porte. Elles se sont données rendez-vous ou quoi?
Il décida de rester sur ses gardes n'aimant pas voir deux mutants débarquer dans son endroit préféré. Toutes les hypothèses étaient possibles.
Bon visiblement elles ne se connaissent pas. L'autre duduche qu'est-ce qu'elle est grande! Elle est vraiment mais vraiment pas couleur locale, punaise ça va pas le faire.

C'est à ce moment-là que la porte s'ouvrit de nouveau laissant s'engouffrer tous les hommes d'affaires qui se retrouvaient ici après le boulot ! Certain faisant un léger signe de la main à Lucas étant un habitué des lieux. Celui-ci leur répondit machinalement, mais il était très axé sur les deux filles au comptoir.
Merde les sorties bureaux! et bien ça va être rock'n'roll. Bingo ils n'ont pas perdu de temps! En même temps quand c'est la foire aux monstres pourquoi s'en priver après une journée de labeur.
Peggy avait déjà attiré l'attention sur elle!
Visiblement elle sait y faire pour garder les hommes à distance, c'est qu'elle mordrait la bougresse.
Il n'avait pas échappé à Lucas que sa blonde venait dans sa direction. Tiens fuite ou repli stratégique. L'air assuré il écouta ses remerciements.

"Ce n'est rien, tout le plaisir est pour moi, je vous en prie prenez place."

D'un geste de la main, il l'invita à prendre place. Lucas remarqua quelques regards de clients ayant l'air abattu de voir la jolie poupée déjà en bonne compagnie.
Et oui chasse garder les mecs.Il eut un léger rictus malicieux.
Brisons la glace pas la peine de laisser s'installer un silence malsain. Surtout que ma foi pour une mutante elle est ravissante.

"Je me nomme Lucas, qui me fait l'honneur de me tenir compagnie?"

Il voulait en savoir plus sur elle et il voulait s'assurer que c'était bien le hasard qui avait guidé ces deux mutantes dans ce lieu.

"Est ce la basketteuse où cette horde de costard cravate qui vous a effrayé?"

En même temps je te comprends dans les deux cas il y a de quoi avoir peur.
Lucas se sentait préoccupé, pas l'esprit aussi libre qu'à l'habitude. Il avait peur que cela dégénère avec la seconde mutante, puisque dans ce bar on ne pouvait pas dire qu'il avait l'habitude de voir des mutants enfin de façon si visible. Lucas entendit deux trois réflexions pas très fine qui était destiné plus ou moins à Peggy.
Qu'est ce qu'ils sont cons quand ils s'y mettent. Si Peggy avait tenu en respect les plus jeunes, un mec d'une bonne quarantaine d'année s'approcha d'elle.

"Qu'est ce qu'elle sirote la petite Dame?"

Par réflexe Lucas porta un instant son attention vers le bar. Il ne pouvait pas entendre ce qui venait de ce dire avec le fond sonore qui était devenu plus bruyant avec l'arrivée en masse de clients.
casse-toi mon vieux laisse ! laisse la tranquille, je pense que cela faudrait mieux pour tout le monde !
Dans son fort intérieur il avait peur que cela dégénère. Il espérait se tromper, mais par expérience ses congénères ne lui avait jamais montré qu'il était rempli de bonnes intentions. Du coup deux mutantes inconnues il sentait la catastrophe se pointer.

Après avoir pris les deux verres en mains pour rejoindre l’inconnu qui m’en a payé un, il m’invite à prendre place à sa table et c’est ce que je fais, je m’installe juste en face de lui.

« Je vous remercie, c’est très gentil à vous. »

Oui, je m’adresse de façon polie car après tout, je le suis avec les personnes que je ne connais pas car j’ai reçu une bonne éducation et je lui adresse un petit sourire. Lucas, c’est un joli prénom et il me demande de me présenter à mon tour. Chose que je fais sans attendre tout en lui tendant la main droite.

« Kara… Ravie de vous connaître Lucas. »

Je ne m’attends pas à devoir répondre à la question suivante du jeune homme et sur le coup, je ne sais pas quoi lui dire car je n’ai pas envie qu’il se moque de moi. Je n’ai peur de personnes et surtout pas de cette femme où ce groupe d’hommes d’affaires mais il faut une réponse.

« Je dirai les deux… Je crois que je suis plus à l’aise ici que là-bas… car je n’aime pas avoir tous les regards braqués sur ma personne… »

Je sirote le premier verre, marquant un petit silence dans mes paroles et j’en profite pour regarder autour de nous pour voir que la jeune femme au bar se fait aborder par un homme plus âgé qu’elle.

« Pour être honnête avec vous, c’est la première fois que je viens en ce lieu suite à des échos, j’ai voulu vérifier par moi-même si les dires étaient fondés concernant les prix des boissons de ce bar. Cela fait longtemps que vous venez ici ? »

Oui, c’est à mon tour à lui poser une question alors que je sirote à nouveau mon verre avant de lui adresser un sourire alors que je porte mon attention à nouveau sur la jeune femme au bar qui semble être très agacée par l’homme. D’ailleurs, elle le lui fait comprendre d’une façon un peu brutal et là, sur le coup, je me lève de mon siège pour m’écarter un peu de la table de Lucas.

« Je crois que je vais devoir intervenir…car je crains pour la vie de cet homme. » A voix basse et à peine audible.

Avançant de quelques pas, je vois la jeune femme lâcher l’individu et ce dernier en profite pour fuir du bar en courant. Je pousse un petit soupir d’aise avant de me retourner vers Lucas et il faut que je trouve une petite excuse pour avoir réagi de cette façon.

« Vous pouvez me dire où se trouve les toilettes s’il vous plait ? »

Légèrement mal à l’aise suite à cela, j’ai l’impression qu’il a remarqué que j’étais sur le point d’intervenir sur la petite altercation entre la jeune femme et l’inconnu.

Tout en observant discrètement la mutante au bar, Lucas décida de s'intéresser un peu plus à la jeune femme qui l'avait rejoint. Après tout il était là avant tout pour passer une bonne soirée et oublier ses petits tracas. Un bon point elle me donne son prénom! La biche n'est donc pas farouche, elle répond avec franchise. Et bien que de qualité ma belle. Avec un air très décontracté, sur un ton très charmeur il décida de lui rendre son hommage.

"De même enchanté de faire votre connaissance Kara!"

Il écouta ce qu'elle avait à lui dire, très curieux de connaitre sa réponse. Rapidement un léger petit sourire apparut sur son visage angélique, vu qu'il avait lui-même envisagé la même réponse. Il connaissait les attentions des hommes dans ce bar. Il était lui même l'un des prédateurs.

"Il n'y a pas de mal à être le point de mire de toutes les attentions, enfin cela dépend des circonstances."

Il marqua un temps de pause puis il leva les yeux au ciel, avant de faire un léger signe de la tête dans la direction de Peggy. Oui, car elle aussi attire le regard sur elle, mais pas vraiment pour les mêmes raisons, elle donne un pitoyable spectacle. Il n'aimait pas son attitude.

"Je crois qu'elle vous a éclipsé dans une certaine mesure, à tord bien-sur."

Tu parles vu son attitude, on ne voit plus qu'elle ! Quoi qu'il en soit Lucas apprécia le fait que son interlocutrice lui parle assez franchement. Lui qui était habitué aux faux-semblant et au palabre. C'était assez nouveau, mais très agréable. Cela changeait de son petit jeu habituel.Ma pauvre, tu ne tombes pas forcément sur le meilleur jour.

"Alors ce bar est il à la hauteur de vos espérances ? Pour ma part, je suis un habitué des lieux. J'y viens depuis deux mois, souvent après le travail, pour me détendre. J'aime leur gamme de cocktail, mais surtout leur bourbon qui est divin! Vu les prix j'y vais carrément à la bouteille c'est moins couteux qu'au verre."

Il est clair qu'il s'offrait le luxe d'avoir une bouteille en permanence. Le rapport qualité prix était quand même plus rentable.

"Jusqu'à présent l'ambiance était assez bonne."

Il posa son regard immédiatement sur Peggy, comme s'il présentait le drame se profiler. Jusqu'à ce que les mutants polluent mon espace vitale et commence à ruiner l'atmosphère de ce bar.

"Mais peut-être que je vais devoir changer de crémaillère si l'endroit devient trop glauque."

Tout en lui disant cela il lui sourit, mais à peine avait il finit de parler que Peggy se montra agressif avec l'homme qui l'avait accosté et qui prit la fuite assez rapidement. Il régna dans le bar un silence de la mort, la scène n'avait échappé à personne. Tous les regards étaient maintenant braqués sur la femme requin. Comme si le temps s'était figé pendant un instant. Sa démonstration de force avait de quoi choqué l'assemblée plutôt habitué à d'autre traitement. Punaise elle y est pas allé de main morte, toi tu as de la chance d'être dans un lieu où je suis connu !
Soudain contre toute attende Kara se leva, Lucas changea immédiatement de tête qui fit place à l'étonnement. Ne me dit pas qu'elle va s'en meler? avec les mutants on ne sait jamais à quoi s'attendre! Ah non ok c'est autre chose! Dans son fort intérieur il sentait monter en lui un état de stress.

"Oui c'est au fond à gauche."

Lucas fit en même temps un geste de la main pour lui indiquer l'endroit. Pendant ce temps l'ambiance dans le bar était montée d'un cran. Les clients n'avaient pas spécialement apprécié l'attitude de la requine. Les remarques fusaient de toute part.

"Mais pour qui elle se prend celle-là..
Les Mutants un vrai fléau...
Qu'est ce qu'il lui à fait ce pauvre type pour mériter cela...
Ils ne sont pas capable de vivre en société on devrait les parquer...
Si elle est pas contente elle a cas rester terrer avec les siens..."

Visiblement les esprits étaient en train de s'échauffer. Même si ces remarques n'étaient pas destinées à Lucas, cela ne faisait guère plaisir à entendre. Ses sourcils se froncèrent pendant un instant.
Voilà pourquoi je n'aime pas mes congénères, ils n'ont rien dans le crane pour agir de la sorte. Donner un tel spectacle en public faut vraiment être pitoyable! Calme toi, elle mériterait une bonne leçon à ma façon, et pourquoi pas! Lucas se leva, puis de sa voix d'orateur comme quand il plaidait à la cour, il prit la parole distinctement.

"Mes amis, du calme, ne généralisait pas, ce n'est pas parce qu'une pomme est pourrie qu'il faut mettre le feu à tout le verger. Non ! laissons là, seule puisque c'est son souhait et passons une agréable soirée, Le mépris est la forme la plus subtile de la vengeance alors délaissons là et reprenons le cour de nos vies."

Et toc dans les dents! Dans son fort intérieur Lucas était assez satisfait de son petit discourt. Il espérait que ses paroles fassent leurs petits effets sur la clientèle.

Ce qui allait arriver arriva, tout le monde excepter quelque personnes, braquer leurs regards sur la femme-requin comme si elle était un monstre. Haalala !....Décidément, ou qu'elle aille, elle ne peut pas être en paix ne serais-ce qu'un instant. Quoique non, excepter certains endroits dont elle se souvient ou elle était en paix, comme le Silent par exemple. Peggy n'était pas tombée sur le bon endroit a s'arrêter pour boire, n'empêche qu'ils distribuer des cocktails délicieux. Elle se tourna de nouveau vers le barman qui venait de sortir à peine de la porte par où il passe pour faire les boissons, l'air surpris pour l'agitation que faisaient certaines personnes.

" Dite moi Madame...Pourquoi ces persones ont leurs regard tourné ver vous ? Il c'est passé quelque chose ? " dit t'il d'un air étonné

" Non monsieur, juste un petit truck de rien du tout. Enfin bref tenez, voila 500 dollars. Donnez moi 10 verre de cocktails s'il vous plait, j'adore votre boisson, elle a un gout tellement....délicieuse. " dit t'elle d'un ton décontracter

" OKay pas de problème madame " dit t'il d'un ton respectueux Sur ceux il retourna aussitôt par la porte à côté de lui, allant préparer sa commande spécial. Peggy était légèrement impatiente d'avoir ses délicieuses boissons onctueuses, surtout que cela lui détend l'esprit et l'aider même a trouver des solutions a ses questions posées a elle-même. Pendant ce temps, le petit monde derrière elle commençait a ce la ramener avec leurs commentaires a la noix genre "pour qui elle se prenait, blablabla ". Peggy tenta d'oublier ce qu'ils disaient, mais pour brailler ils braillaient et son ouïe de requin surdéveloppée ne l'aide pas non plus. Peggy était calme et patiente dans certains moments, mais il y en a d'autre dont elle a plus de mal a se calmer, ce moment-ci, Peggy y assister en ce moment même. La femme-requin reposa de nouveau ça tète sur la paume de sa main droite comme avant, essayant tant bien que mal a ne pas faire attention aux remarques de ces parasites soulants. Quelque instants plus tard, petit à petit, d'autre prenait la partie tout en balançant quelque insulte a son égard. Cette fois ! La bouilloire était sur le point d'entrer en éruption dans sa tète et croyais que ça va faire des dégâts lorsqu'elle sera en pleine éruption. C'est alors qu'un inconnue se leva devant tout le monde, exactement comme un politicien qui se lève afin que les députés puissent prêter attention a lui. Après une phrase sortant de la bouche d'un orateur remarquable, tout le monde s’est brusquement calmé, ôtant leurs regards méprisables de la femme-requin. * whouaa ! Quelle orateur * se dit t'elle dans sa tête en faisant volte-face. Ses mots ont collé une bonne beigne en pleine tronche de ces p'tits bouffons se trouvant derrière elle et ça, sa lui faisait du bien. Après avoir esquissé un léger sourire sous son écharpe en latex noir, elle put se concentrer sur ce qu'elle pensait. Et justement ça tomber bien, le barman revenait avec un plateau de 10 cocktails servi sur plateau qu'il posa devant elle, Peggy s'en lécher déjà les babines. Elle sortir 5 billets de 100 dollars de son porte-feuille qu'elle tendit vers le serveur qu'il prit dans sa mains, puis rangea dans sa caisse enregistreuse. Elle ne le voyait pas, mais pas mal de gens étaient surpris qu'une personne comme elle pouvait se payer autant de verre comme ça, vu la façon dont elle a sorti ses billets, on ait dit que les boissons hors de prix étaient données pour elle. Sans plus attendre, elle prit un verre parmi les 10 puis versa lentement le liquide jaune vanille dans sa bouche, après avoir légèrement soulevé de nouveau son écharpe.

" Mhuuum....quelle délicieuse boisson. Faudrait que je vienne plus souvent ici. " dit t'elle en affichant un sourire satisfait

En effet, même après les remarques pénibles des clients dont la plus grande majorité étaient des fonctionnaires de bureau, Peggy comptait bien revenir ici souvent. Elle ne pouvait résister au gout succulent de ces cocktails, le barman qui les fabrique et un pur génie en la matière. Elle se replongeant dans ses pensées, reprenant l'idée de chercher du bon matos qui lui serrait d'une grande utilité. Mais cette fois, elle voulait du super higt tech comme on n'en trouve pas dans l'armurie du coin de la rue, mais bien un équipement purement futuriste. Elle attrapa un catalogue montrant d'innombrables magasins tous aussi insignifiants les uns que les autres, excepter un qui attira grandement l'attention de la jeune requine, l'Olympe corporation, fabriquant d'armement de haute technologie dernière génération. Peggy en a déjà entendu parler auparavant, venant de mercenaires déserteur discutant au coin d'un feu de camp, durant une mission qui consister a les tuer. Si cette entreprise et si connue pour ses produits haut de gamme en matière d'armement, de gadget, et de technologie de pointe, alors ce sera là-bas ou elle irait. Seul problème, elle ne sait pas ou elle se trouve, elle sait bien que c'est en plein cœur de New York mais ou pour être plus précis ? Telle et la question qu'elle se pose. Elle n'a pas l'habitude de se balader souvent dans cette immense ville qui recouvre des kilomètres entiers, elle a plus tendance a roder en mers, qu'a NY. Elle eut l'idée d'aller se renseigner auprès de cette orateur ayant calmé la tempête humaine qui s'abattait sur elle, maintenant reste à savoir s’il acceptera de l'aider. Une fois ses cocktails terminer, elle se leva de son siège puis marcha en direction de l'inconnue, la jeune blonde qui était a coté d'elle était également prêt de lui.

" Excusez-moi de vous déranger, vous savais ou je peux trouver cette entreprise ? " Dit t'elle en pointant l'index droit sur l'image d'un grande tour de siège

Kara n'avait donc pas assisté au petit discourt de Lucas qui avait calmé la clientèle. L'ego de Lucas était flatté, il était assez fier de son coup. Pour l'avocat c'était une chose assez simple de parler en public.
Une bonne chose de faite, un peu de calme cela ne fera pas de mal à personne. Toute une histoire à cause de cette mutante. Partout ou qu'il passe il faut qu'il sème le trouble, c'est plus fort qu'eux punaise. Lucas, reprit sa place tranquillement et s'installa confortablement pour attendre le retour de Kara qui ne se fit pas attendre. Au cours de la conversation il n'avait pas non plus infirmé ou confirmé les propos de Kara sur sa richesse. Son visage était resté impassible préférant laisser plainer le doute. Il trouvait qu'il était trop tôt encore pour entrer dans ce genre de détail sur sa vie. La curiosité un vilain défaut à ce qu'on dit mignonne. Serait elle mercantile ?
Il se méfiait des jeunes femmes qui pouvaient trainer dans ce genre de lieu. Il connaissait des beautés fatales qui usaient de leur charmant pour arriver à leur fin auprès d'homme fortuné. Lucas n'était pas tombé de la dernière pluie et plus rien ne l'étonnait. Il ne perdait jamais cela de vu. Surtout quand vous possédez de l'argent, il savait que les vautours pouvaient roder tout près et que profiter d'autrui par tous les moyens ne les dérangeaient pas. Même s'il ne considérait pas Kara comme une menace puisque c'était lui qui l'avait abordé. Maintenant que le climat était plus serein Lucas pouvait reporter toute son attention vers Kara. Il n'eut cependant pas le temps de dire quoi que ce soit que la femme requin bougea en sa direction. Ce qui ne lui échappa pas.
Qu'est ce qu'elle veut ? Est-ce en rapport à mes mots ? La pauvre chérie elle n'a pas aimé ce que j'ai dis.
Lucas eut un instant de recul à son approche, se méfiant de la mutante et de sa réaction. Puis il leva un sourcil, sa demande le surprenait quelques peu. y a pas d'autre couillon dans ce bar, non faut que ce soit sur moi que cela tombe. Cela m'apprendra peut être à la fermer.
Lucas tendit la main pour récupérer la photo. Son regard magnifique se posa un instant sur le document. Il posa son index sur le menton le temps de prendre quelques secondes de réflexion.
On dirait le bâtiment non loin du cabinet. Je me suis toujours demandé ce qu'il magouillait dedans. Pourquoi cette femme s'intéressait elle à ce lieu ? Il avait donc un lien avec les mutants.
D'une voix neutre!

"Ce bâtiment se trouve dans le centre du quartier d'affaire, il est juste en face de la banque Wells Fago!"

Lucas lui rendit la photo. Voilà satisfaite, tu as ce que tu veux! La curiosité de Lucas avait été émoustillé.

"J'aurais une petite question, puis-je savoir ce qu'ils font dans cet immeuble, pour qu'une femme telle que vous le recherche?"

Je voulais me renseigner un peu et du coup en savoir plus! Après tout si j'envoyais cette mutante dans un lieu, j'espérais que ce n'était pas pour un futur carnage.

Le mystérieux interlocuteur attrapa le catalogue de Peggy avant de se plonger dans la réflexion, voir si cette tour de siège lui disait quelque chose. Son regard persuasif était fixé sur la photo parmi les dizaines se trouvant sur la même page. Quelque instant plus tard, ça réponse fut positive, cette tour en question ce trouve donc en plein centre du quartier des affaires, en face d'une banque nommée Wall Fago. La femme-requin mémorisa de manière correcte ces précieuses informations capitales, tout compte fait elle a bien fait de se renseigner auprès de cette orateur remarquable. A présent, elle n'a plu qu'a suivre le plan de la ville rangée dans son porte-feuille, en cherchant le meilleur raccourcie possible pour arriver a l'Olympe corp plus vite. Mais son humeur satisfaite changea brusquement en méfiance lorsqu'il lui posé la question sur ce qu'ils fabriquer pour qu'elle s'intéresse autant a eux. Rhaah ! Faut vraiment qu'il pose une question pareille, mais Peggy savait que ce genre de question puisse sortir de sa bouche. Elle ne compte pas lui dire la vérité pour la simple et bonne raison qu'elle ne fait jamais confiance aux personnes qu'elle ne connait pas, ce n'est pas ses rencontres précédentes avec Tazer et autres personnes rencontrées qui vont baisser sa garde.

" Bof !..juste des équipements électronique que j'aurais besoin pour ma salle a manger " dit t'elle d'un ton amical

Reste a savoir maintenant s'il la croira sur parole, elle ne compte pas avoir des parasites qui viennent compromettre ses intérêts personnels, surtout que son interlocuteur et loin d'être né de la dernière pluie. Cela n'a rien voir avec de la paranoïaque, quand Peggy et sur ses gardes de façon sérieuse, c'est toujours pour une très bonne raison et de manière consciente. La méfiance et la vigilance font partie des nobles vertus fondamentales que tous mercenaires expérimentés doivent savoir. C'est également de même pour la jeune fille qui se trouve prêt de lui, Peggy c'est déjà confronté a des situations similaires a celle-ci, sauf que ça ce passer dans des lieux plus....mal fréquenter et la plupart des interlocuteurs avec qui elle parler, cacher souvent un couteau de combat dans leur manche, attendant qu'elle ait le dos tourné pour la poignarder sournoisement, ce qui ait peu de chance que cela arrive dans un endroit comme celui ou elle se trouve. Sur ceux, elle réajusta son échapper et son long manteau en latex, elle pouvait voir que l'eau qui trainer sur ses vêtements se sont asséché.

" Bon sur ceux...je vais devoir m'en aller...et merci beaucoup pour les informations " dit t'elle avec un ton calme

Elle fit un demi-tour avant de quitter les lieux.

Ce bâtiment ne m’était pas inconnu mais je ne me souvenais plus où il se trouvait donc je ne lui mentais pas en lui disant que je ne savais pas où se trouvait cette usine. J’observais le jeune homme qui prenait la photo à son tour pour la détailler et ce dernier semblait très bien connaître l’endroit exact où il se trouvait. Il l’annonçait à la jeune femme qui semblait ravie sur le coup et après lui avoir rendu la photo, Lucas lui demandait ce qu’ils faisaient là-bas pour qu’une femme telle qu’elle voulait s’y rendre. La jeune femme annonçait qu’elle avait besoin d’équipements électroniques pour sa salle à manger et j’avouais que sur le coup, je restais perplexe.

Pour la simple et bonne raison qu’il y avait d’autres magasin très bien fourni en équipement pour qu’elle puisse trouver son bonheur. Pour moi cela cachait quelques choses, je n’avais aucun doute là dessus mais je ne faisais aucune remarque là dessus, je n’avais pas envie d’attirer la foudre de cette grande femme. C’est alors qu’elle remerciait Lucas avant d’annoncer son départ et elle tournait les talons pour quitter les lieux.

« Bonne journée. » Lui annonçais-je d’une petite voix tout en la suivant du regard.

Une fois que la jeune femme était sortie du bar, je me retournais vers Lucas car je me posais énormément de question et j’étais certaine qu’elle nous avait menti. Je prenais une nouvelle gorgée de ma boissons, ce qui terminait mon premier verre et il m’en restait encore un.

« Je suis persuadée qu’elle ne nous a pas vraiment dit la vérité… Car il y a beaucoup de magasins de ce genre en ville… mais peut-être que je suis dans l’erreur et qu’elle préfère se rendre à celui là. Personnellement, je ne le connais pas donc je ne peux pas vraiment dire quoi que ce soit et je remarque également que je me mêle de choses qui ne me regardent pas… »

Suite à cela, je reprenais une nouvelle gorgée avant de poser le verre sur la table et je portais à nouveau mon attention sur Lucas pour changer de sujet de conversation.

« Etes-vous marié ? »

Là, c’était la question qui tuait, oser demander une telle chose, où avais-je la tête encore ?

Lucas resta de marbre devant la réponse de la mutante pourtant dans son fort intérieur, il n'en pensait pas moins. Mais bien sûr prend moi pour un demeuré ! Je passe devant ce bâtiment tous les jours et c'est pas vraiment ce style de magasin.
Lucas pestait intérieurement , il n'aimait pas être pris pour un abruti. Il détestait qu'on lui mente ouvertement. Surtout qu'avec son métier d'avocat il avait fini par développer un peu un sixième sens. Il fallait bien pour savoir quand un client ne jouait pas franc jeu. Il devait savoir quand il allait défendre un client si ce dernier lui disait ou pas la vérité. Il n'y avait rien de plus terrible que lors d'une mise en accusation d'apprendre par la partie adverse que son client vous a mené en bateau. Surtout que dans ce cas-là il pouvait voir toute sa plaidoirie réduit en fumée. Il n'allait pas la supplier de lui dire la vérité. Ah quoi tu t'attendais tu oublie sa nature, vraiment c'est pitoyable. Très respectueusement elle prit congé. Oui c'est cela bye bye! au non plaisir de te revoir et j'espère ne pas voir demain dans les faits divers que tu as ravagé l'immeuble. Il se leva pour lui dire au revoir.

"Bonne fin de journée et bon courage dans vos démarches."

Aussitôt qu'elle s'éloigna, Lucas se réinstalla, tout en gardant son regard si profond sur elle jusqu'à ce qu'elle est quittée le bar. Elle peut aller en enfer si cela lui fait plaisir! Quoi qu'il en soit il n'était pas le seul à ne pas avoir été dupé par la femme requin puisque la charmante blonde exprima ses doutes.

" Je suis d'accord avec vous, je connais bien les lieux. Un magasin d'électroménager qui n'a pas de façade visible et qui ne fait pas de publicité, c'est plutôt louche. Au vu du prix de mètre carré, il faut que cela rapporte et puis ce n'est pas vraiment le style de magasin dans ce type de quartier si vous voyez ce que je veux dire. "

Lucas était très perspicace, il ne faisait aucun doute que cela caché autre chose, mais après tout ce n'était pas ses affaires. Il devait admettre qu'il était content de la voir partir. Il n'était pas assez curieux pour savoir ce qu'elle allait faire là-bas et surtout il prendrait ses renseignements par lui-même en temps voulu. Au moins elle lui avait donné une piste que cela devait magouiller sec là-bas. Il pouvait maintenant reporter toute son attention sur Kara qui montra beaucoup de retenu et des bonnes valeurs. C'est rare un tel raisonnement. Toi tu es vraiment unique dans ton genre, en général les gens aiment fouiner dans les poubelles. Il décida de parler franchement.

" Tout ce que j'espère c'est que j'envoie pas un fléau à des pauvres malheureux, mais après tout à chacun sa destinée. "

Il était réaliste. Je ne vais pas suivre cette folle furieuse pour savoir ce qu'elle a dans la tête. Lucas n'avait pas l'âme d'un sauveur du monde, surtout en ce qui concernait les mutants. Après tout c'était peut-être son destin à lui d'envoyer ce monstre faire sa besogne là-bas.
Il prit une rasade de son bourbon, tout cela lui avait donné soif. Il n'avait plus à se soucier de cette mutante, mais plutôt à ce re-centrer sur la charmante demoiselle qui lui tenait compagnie. Après tout il lui avait offert un verre dans l'optique d'en savoir un peu plus sur elle. Et bien, elle ne perd pas le nord. Elle venait de lui poser la question fatidique, ce qui le fit franchement sourire. Tu t'assures que la marchandise est libre.

" Non, je suis célibataire! Je n'ai pas encore eu la chance de trouver la bonne personne."

Mariage, mariage, faudra peut être que s'y songe un de ses jours ! Cela n'avait jamais été sa préoccupation première et puis il fallait encore qu'il soit amoureux ce qui ne lui était pas arrivé depuis des années.

" Que voulez-vous je n'ai pas trop mal réussi professionnellement, on ne peut pas gagner sur tous les tableaux. Et pour vous, je ne peux pas croire qu'une charmante demoiselle n'ai pas trouvé l'élu de son cœur ! "

Lucas supposait qu'elle était elle aussi célibataire. Sinon pourquoi venir seule dans un bar quand on a trouvé chaussure à son pied, mais bon on ne sait jamais. A mon tour d'en connaitre un plus.

"Puis-je savoir ce que vous faites dans la vie?"

Il avait au moins un avantage sur elle, il connaissait sa nature. A part être une ravissante mutante qui peut être terrorise des pauvres humains. Lucas savait qu'il fallait se méfier des apparences ! Il n'en oubliait pas qu'elle pouvait être tout aussi redoutable de la femme qui venait de quitter les lieux. Même si son visage angélique lui inspirait confiance il fallait toujours se méfier de l'eau qui dort.

Le jeune homme confirmait mes paroles car il m’avouait qu’un magasin d’électro-ménager qui n’avait pas de façade visible et qui ne faisait pas de publicités, était très louche. Il avait effectivement raison et d’ailleurs, j’aimerai m’y rendre là-bas pour voir ce que la mutante comptait faire mais je ne pouvais pas abandonner Lucas comme cela surtout qu’il était très mignon ainsi que gentil. D’ailleurs, il ne me laissait pas indifférente, je ne pouvais pas le nier et ensuite, mes pensées se tournaient de nouveau vers le magasin. Que pouvait-on vendre dans ce genre d’endroit ? Une idée me traversait l’esprit et si ils vendaient des armes, cela serait parfait dans ce genre d’endroit, non ? Si c’était le cas, que comptais faire la femme mutante ? Un attentat où bien autre chose de plus grave encore et je serrais lentement mes mains sous la table car ça me stressait de la savoir dans un tel lieu.

D’ailleurs Lucas annonçait qu’il espérait ne pas avoir envoyer un fléau à des pauvres malheureux et je me doutais qu’elle ne ferait rien à ses marchands vu l’argent que la jeune femme possédait, d’ailleurs je me rappelais des verres qu’elle avait commandé.

« Je vous avoue que je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour ses personnes… Malgré la beauté de cette femme, je pense que c’est un être très cruel qui n’hésitera pas à écraser son prochain pour arriver à ses fins. »

Houlà, pourquoi me mettais-je à lui parler de cette façon ? A présent, on avait changé de discussion et il me répondait à la question que je lui avais posé, à savoir si il était marié. La réponse était négative et c’était peut être un bon point pour moi vu qu’il me plaisait, d’ailleurs, je ne pouvais m’empêcher de rougir légèrement. Prenant rapidement mon verre pour en boire une gorgée, je tentais de cacher ses tâches de rousseur qui étaient apparus sur mon visage.

Il m’expliquait ensuite qu’il ne pouvait pas réussir tout dans la vie, il avait un bon travail mais encore personne dans sa vie. Peut-être était-ce un signe du destin que nous nous rencontrions aujourd’hui ? Ils me demandaient si j’avais trouvé l’élu de mon cœur et bien, cela allait être négatif aussi vu que j’étais seule.

« Disons que je n’ai pas vraiment eu le temps de m’intéresser aux hommes ces temps-ci mais je compte bien me rattraper aujourd’hui. »

Je lui adressais un tout petit sourire avant de boire une nouvelle gorgée de mon diabolo, cette boisson était tellement bonne que je prendrai des tas de verre mais il ne fallait pas abuser surtout vu les prix en ses lieux. Ensuite, il me posait une question car il voulait savoir ce que je faisais dans la vie et sans y réfléchir, je lui avouais avec de nouveau un sourire.

« Je suis étudiante dans une université en droit. »

[hj: désolée pour le retard, j'étais très occupée avec le travail ]

Visiblement Kara partageait les soupçons de Lucas. Ce n'était pas bon signe, mais qu'est ce qu'il devait faire ? Ce n'était vraiment son genre de se poser ce genre de questions. On ne va toute de même pas la suivre. Non n'y songe même pas ce n'est pas tes affaires. A chacun ses problèmes, cela ne te regarde pas. Cruel c'est un euphémisme, elle a failli décalquer ce pauvre mec. Non franchement, ce n'est pas une sainte. Zappe, oublie la. Tu ne te mêles pas jamais des affaires de mutants ce n'est pas aujourd'hui que cela commencer. Lucas se rendait compte que chaque fois qu'il était en contact avec ses congénères sa vie prenait une tournure qui ne l'enchantait guère. Il y avait cependant quelques exceptions. Les déductions de Kara n'était pas forcément les bonnes. Lucas voulait se montrer rassurant, après tout cela ne servait à rien de se traumatiser.

" Je ne crois pas qu'elle va leur faire du mal, elle n'est pas folle de demander ce lieu puis d'aller commettre un carnage. Elle serait facilement identifiable du moins par nous. La nature humaine est faite ainsi à vouloir tout détruire sur son passage. Nous ne pouvons pas changer le monde. "

Il esquissa un petit sourire. Cela lui paraissait tellement logique. Il ne la pensait pas assez bête pour commettre un tel acte. Visiblement Kara se faisait plus du souci pour autrui.
Est-ce dans ses habitudes de se soucier des autres ainsi ? Est elle vraiment altruiste où est-ce juste une simple apparence en société ? Laisse toi guidé, tu te prends trop la tête.
Bon il fut satisfait d'entendre qu'elle était aussi célibataire. Elle avait été très occupé par sa vie privée elle aussi. Trouver la bonne personne n'était pas une chose facile. Elle laissa supposer qu'elle voulait remédier à la situation. C'est toujours bon à savoir. S'accorder du bon temps était important, Lucas n'avait jamais perdu cela de vu. Son regard fut plus perçant quand elle lui dit qu'elle faisait des études en droit. Nous avons un point commun supplémentaire.

"Vous êtes en quelle année de droit ? Vous avez déjà pensé à votre spécialité ? Je connais bien ce domaine, j'ai fait mes études à Harvard en droit criminel !"

Il avait même été très bon puisqu'il était sorti troisième de sa promotion. Ce qui lui avait valu dès sa sortie de l'université d'être repéré par des grandes firmes.

[hj: pas souci, je comprends tout à fait]

Lucas était arrivé à ses fins, que Kara ne pense plus ou du moins ne parle plus de cette mutante. Il jugeait qu'elle avait été déjà trop le centre d'attention et qu'il était grand temps de passer à son sujet favori lui. Lucas était conscient qu'il avait un ego sur dimensionné, mais après tout il n'était pas un de ses petits avocats gagnent misèrent. Depuis qu'il était sur New-York il avait été propulsé en tant que numéro trois du cabinet. Ce qui lui donnait certes beaucoup de travail, mais lui permettait également de gagner confortablement sa vie. Ce qui lui assurait une vie confortable et surtout il pouvait se permettre de vivre dans un certain confort qui jugeait digne de sa personne.
Il fut surpris que la jeune femme lui demande son travail, puisqu'il lui avait clairement dit quelle avait été ses études.Si j'ai fait du droit criminel je ne suis pas information ma belle. Quoi que je pourrais être un simple juriste. Il se dit qu'elle voulait peut-être la confirmation, après tout même si tous les chemins mènent à Rome les routes peuvent être différentes d'une personne à une autre. Il aurait pu finir procureur sans aucune difficulté, mais l'appât du gain avait réussi à le détourner de ce projet.

"Et bien je suis avocat, je travaille pour un gros cabinet. Je m'occupe de toute la partie pénale au sein de notre firme de New-York. J'ai sous mes ordres trois autres confrères dans la même spécialité. Cela se résume essentiellement à beaucoup de paperasses et aussi à traiter les petits délits concernant surtout les forces de l'ordre. Et de temps en temps quelques crimes passionnelles. En tant normal ce n'est pas la branche qui rapporte le plus, disons que j'ai la chance d'être dans un grand groupe qui aime avoir une palette d'avocat spécialisé et qui offre à leurs clients un choix d'avocat selon leurs besoins."

C'était là la force de Smith et Carter de pouvoir proposer selon la situation un groupe d'avocat toujours d'attaque. Il fut intrigué qu'elle ne sache pas ce qu'elle veuille faire. Nous avons au moins cette grande différence ma belle, c'est que moi j'ai rapidement choisi ma voie. Est un manque d'assurance ou bien le fait de faire un choix est il compliqué pour elle? Quoi que au pire je la prendrais bien comme stagiaire à faire le café, rien que pour le plaisir des yeux.
Il esquissa un léger rictus. En effet dans son métier il savait qu'il valait mieux être avocat d'affaire voir en droits familiaux, car les divorces de riche pouvaient rapporté gros. Je n'ai pas à me plaindre, je suis resté dans ma filière et je me fais du fric.

"Vous voyez donc le bout du chemin dans vos études. New-York est une ville qui déborde d'avocat. Vous avez peut-être des loisirs des passions autres que le droit?"

Il était temps de creuser un peu plus en profondeur, voir si les points communs s'arrêtaient là ou pas.

A présent que la mutante n’était plus le sujet de notre conversation, je pouvais me calmer et me concentrer sur le jeune homme qui était en face de moi. Des petits sourires avaient été échangés entre nous et j’étais plutôt ravie que le courant passe bien. Visiblement la question que je venais de lui poser concernant son métier, l’avait surpris et sur le coup, je me mordais légèrement la lèvre inférieure car je savais parfaitement ce qu’il faisait. Une bourde de ma part donc et je n’aimais pas en faire. Il fallait que je mette cela sur le fait qu’il me troublait vraiment et je me contentais donc de sourire à nouveau alors qu’il prenait la parole pour répondre à ma question.

J’écoutais le moindre détail de ses paroles, me décrivant parfaitement ce qu’il faisait ainsi que les trois hommes qu’il avait sous ses ordres. C’était visiblement très passionnant et il devait être très doué dans le domaine pour arriver à un tel niveau. Cela me faisait penser d’ailleurs que bientôt des stages allaient pointer leur bout du nez et c’était une bonne occasion pour moi de lui demander si je pouvais les faire là où il travaillait. Je ne lui demandais pas de suite, préférant le laisser poursuivre ses paroles en m’avouant que je voyais le bout de mes études et il me demandait ensuite si j’avais des loisirs où des passions autre que le droit. Tout d’abord, je lui parlais de mes stages.

« Je trouve cela très intéressant et j’aimerai vous demander si il était possible pour moi de faire mes stages chez vous ? Si vous ne voulez pas, il n’y a pas de soucis à cela et je ne vous en tiendrai pas rigueur. »

Prenant le verre en main, je buvais une autre gorgée de cette fameuse boisson que j’aimais tant avant de reposer le verre sur la table. A présent, il était temps de lui parler de mes loisirs vu qu’il souhaitait en apprendre un peu plus sur moi.

« Oui, j’ai des passions et la première est la danse classique. J’en pratique depuis que je suis toute petite et je vous avoue que je ne m’en lasse pas du tout. La deuxième, il s’agit de mon chat. » Je ne pouvais m’empêcher de rire sur le coup. « Il est très gentil et très adorable, il est toujours là quand je ne vais pas bien. »

Le bar était redevenu relativement calme. Il faut dire qu'après l'épisode de la femme requin les habitudes avaient repris le dessus. Petit à petit le café était en train de se vider après avoir connu sa période d'influence. Les hommes d'affaire du quartier retournant bien tranquillement au train train de leur vie. Cet endroit ne vivait réellement que quelques heures par jour, surtout le matin avant d'aller au boulot et le soir après la journée de travail.
Lucas avait toujours les yeux rivés sur la mutante. Sa présence ne le laissait pas indifférent. Pour une fois qu'une de ses congénères n'avait pas l'air d'être une psychopathe c'était agréable. Il se laissait guider au fil du dialogue sans trop vraiment savoir ou la conversation allait le mener. Même si dans son fond intérieur il avait bien une idée en tête peu avouable.
Il sirotait tranquillement sa boisson par petite gorgée savourant le précieux nectar, écoutant ainsi ce que lui disait la jeune femme. Il leva cependant un sourcil quand Kara lui demanda de pouvoir effectuer un stage au sein de sa firme. * et bah la petiote elle perd pas le nord. Enfin des fois il faut avoir du culot dans la vie pour arriver à ses fins.*
La démarche ne l'avait pas choqué en soi juste surpris, mais il savait que dans la vie il fallait sauter sur les occasions qui se présentait. Il était conscient qu'un stage au sein du cabinet pouvait s'avérer être très fructueux.

"Envoyez une lettre de motivation, ainsi qu'un cv et je verrais ce que je peux faire pour vous. Nous sommes trois décisionnaires pour les demandes de stage, nous avons des critères assez strict. Si vous avez le profil vous aurez peut-être une chance de décrocher un entretien."

Il prit sa mallette et l'ouvrit. Dans une pochette à l'intérieur il sortit une carte de visite, à son nom avec l'adresse du cabinet et le numéro de téléphone du standard. Avec un magnifique stylo Montblanc il inscrivit au dos de la carte un nom Hamer ainsi qu'un numéro de téléphone et une adresse mail.

"Adressez votre courrier au secrétariat de Monsieur Hamer, spécifier bien dans votre lettre que vous désirez faire du pénal. Puisque ce n'est pas notre domaine de compétence première et que par conséquent la plus part des stagiaires qui nous écrivent sont là pour le droit des affaires. Vous arriverez peut-être à vous distinguer ainsi. Je vous ai noté ma ligne directe, cela vous permettra de passer le barrage de ma secrétaire ainsi que mon mail personnel. Si cela peut vous aider."

Il esquissa un léger rictus. Il savait qu'il n'était qu'une petite roue de carrosse dans cette machine infernale, mais il avait le champ libre dans son boulot. Après tout il dirigeait la section pénal. *Dommage, cela va être compliqué de sortir avec toi ma poulette.*
Lucas ne se voyait pas entamer une relation avec elle, surtout si elle devenait sa stagiaire. Il n'aimait pas mélanger travail et plaisir. Il savait que ce cocktail pouvait s'avérer explosif. Il ne voulait pas qu'on pense qu'elle avait pu bénéficier d'un passe droit. *C'est jeu mon pauvre, pour une fois que tu trouves une donzelle pas trop mal, voilà qu'elle veut bosser avec toi. Au moins je pourrais toujours profiter de ses charmes quand elle feras le café ou l'archivage.*

"A vous de jouer, mais la sélection est rude"

Le cabinet était extrêmement exigeant avec les stagiaires. Il avait beaucoup de demande ,mais très peu d'élu. C'était la rançon du sucés.

Elle lui parla ensuite de ses passions. Lucas voulait en apprendre un peu plus sur elle. *Cela explique donc sa taille de guêpe.* Il ne fut pas surpris quand elle évoqua sa passion pour la danse, elle en avait toute la grâce. Il trouvait que cette activité était en parfaite adéquation avec ce qu'il avait sous les yeux.

"Comment s'appelle donc ce chat qui vous tient compagnie."

Lucas n'avait guère de préférence pour les animaux de compagnie. Il n'aimait pas les chiens de petite taille, il avait une prédilection pour les chiens de garde comme les dobermans qu'il trouvait très beau. Quand au chat leur coté indépendant était pour lui plaire. Il n'avait jamais songé réellement à faire l'acquisition de l'un ou de l'autre.

Visiblement la jeune mutante avait apprécié l'aide de Lucas. Ce n'était pas grand-chose pour lui et il y était sûr qu'il y trouverait son compte d'une façon ou d'une autre. Après tout il pourrait toujours un jour lui demander un retour d'ascenseur. Lucas savait placer ses pions quand il le fallait et quand il estimait que la personne en valait le coup. Surtout si celle-ci pouvait s'avérer utile dans un futur proche. Après tout aider une jeune avocate en devenir n'était pas dénouer de tout intérêt.
Rien ne le préparait à ce qui allait suivre; il n'était pas au bout de ses surprises.
Il trouva le nom du chat fort mignon, tout en pensant.* Pourquoi donne t on des noms toujours ridicules à nos animaux de compagnie? Note à moi même si un jour j'ai un truc à poil, trouver un patronyme digne de ce nom.* Il préférait quand même ce genre de sobriquet, que de donner un véritable nom d'une personne à un animal. Il avait horreur de ceux qui considéraient leurs animaux de compagnie comme des véritable être humain. Cela le choquait encore plus, après tout ce n'était qu'une bête. Même s'il pouvait comprendre au fond qu'on puisse avoir un profond attachement pour ces petites créatures.

Il ne s'était pas rendu compte qu'il avait changé d'attitude vis-à-vis de Kara. Ce coup-ci il eut un air médusé quand elle lui parla franchement. Il n'avait pas vu le coup venir. *Là mon gars tu as mal joué ta partie de poker.* Il resta quelques secondes silencieux. Il était perplexe sur l'attitude à adopter. Il ne s'attendait pas vraiment à cela. En général c'est lui qui faisait les premiers pas et qui menait la danse. *et bah elle est surprenante dit donc... Elle n'y va pas quatre chemins. Punaise va falloir que je fasse gaffe elle lit en moi comme un livre ouvert... Ah moins que...

Lucas n'avait pas l'habitude de perdre la main, ni la face devant qui que ce soit, même pour la drague. Il se demandait si c'était du au pouvoir de Kara ou pas. Comme elle l'avait percé à jour il préféra jouer franc jeu. Cela ne servait à rien de la baratiner.

"Effectivement, je mélange rarement vie privée et vie professionnelle. Vous comprendrez aisément que si je pistonne quelqu'un avec qui j'ai une relation cela risque par la suite de lui attirer de l'embarra."

Il posa son coude sur la table et reposa légèrement son menton sur son poing fermé.

"Ce n'est pas pour mon image, mais les cancans iront bon train. Le milieu des avocats au sein d'une firme est pire qu'un banc de requins affamés.
*Tient on en revient au requin décidément cette journée et marqué par les dents longues.* Se serait donc vous jeter en pâture à cette bande d'affamé. Ma position au sein du cabinet a attisé la convoitise et la jalousie de certains de mes collègues."

En effet Lucas avait été nommé à ce poste depuis le siège social, alors que certains de ses collaborateurs avaient espéré avant son arrivée avoir son poste. Lucas avait du s'imposer. Au fur et à mesure il avait montré qu'il n'avait pas démérité. Les propos de Kara tranchait clairement avec ce monde impitoyable * Au moins ce n'est pas une de ces petites arrivistes de première. *

"Votre franchise est touchante, je crois que plus d'un homme sur cette terre serait heureux d'entendre prononcer ses mots de votre bouche."

Il lui adressa un petit regard malicieux.

"Je serais fou de dire que vos charmes me laisse totalement indifférent, bien au contraire. Mais je respectais votre choix de vouloir effectuer votre stage chez Smith and Carter. Ce n'est pas tous les jours qu'une telle opportunité peut se présenter. Après si vous faites du pénal, vous serez directement sous ma responsabilité. Je ne crois pas que ce genre relation soit très souhaitable. Si vous faites du droit familial ou d'entreprise les choses seront différentes. Après ce n'est pas les cabinets d'avocat qui manque. Cela pousse comme des champignons à New-york."

Il eut un petit rire. Visiblement le choix de la demoiselle était tout fait. Ce qui flattait son ego de bellâtre. Il décida de voir jusqu'où elle irait dans sa franchise maintenant qu'elle avait fait le premier pas. Après tout elle lui avait omis un petit détail qui lui sautait aux yeux.

"Oh moins cette mutante, nous aura rapproché. Tient en parlant de cela que pensez-vous justement des mutants en général ?"

Dit il tout à fait naturellement. *Hop le piège se referme !* Il était satisfait de sa transition, ni vu ni connu. Il attendait maintenant de voir la réaction de la jeune femme.

Lucas resta de marbre aux déclarations de la jeune femme, elle était ravissante, mais il ne voulait pas lui donner de faux espoirs. Clairement le jeune homme n'avait pas l'attention ce soir de se caser pour du long terme, juste profiter de sa soirée avec la belle. *Elle ne perd pas le nord la petite, elle n'a pas froid aux yeux.* Certes Lucas la trouvait délectable, elle était entreprenante ce qui n'était pas pour déplaire à l'avocat de se faire clairement draguer par une telle femme. Elle était prête à passer à côté d'une belle occasion pour lui, c'était plutôt flatteur pour sa personne. Lucas n'avait aucun complexe à tirer avantage de la situation, surtout que les cabinets d'avocat étaient légion sur New-York.

"Il faut savoir être persévérant dans la vie et ne pas perdre de vue ses désirs."

Lucas savait que le métier d'avocat pouvait être très gratifiant. Il en était l'exemple même, il gagnait confortablement sa vie tout en étant pas dans le droit d'entreprise. Quant à la jalousie, cela ne l'atteignait plus. Il en avait pris son parti et puis Lucas se sentait pratiquement intouchable, il savait qu'il était extrêmement compétent dans son domaine et que la firme ne pouvait pas aisément se passer de lui. *En tout cas la petite elle sait ce qu'elle veut. Passer un bon moment dans ma chambre sans nul doute que oui.*
Lucas lui non plus ne perdait pas le nord, il savait prendre les occasions que lui tendait la vie surtout quand elle se manifestait sous la présence d'une jeune femme aussi ravissante que Kara. Son regard se posa sur la jeune femme quand celle-ci lui fit du rentre dedans ouvertement. Il y avait longtemps qu'une femme ne l'avait pas ouvertement dragué. En général c'était plus Lucas le prédateur et non pas la proie. Lucas dans son fort intérieur s'amusait de la situation. *La pauvre chérie si elle savait à qui elle avait à faire.* Il n'était pas contre le fait d'aller approfondir leur relation ailleurs. Lucas pouvait aisément tirer avantage de la situation, il l'aurait sans doute fait si un évènement troublant n'était pas survenue. En effet le verre que tenait la jolie blonde de brisa dans sa main pour une obscure raison qui sur le coup échappa à l'avocat. Ce dernier afficha sur son visage un air décontenancé, puis vient une légère inquiétude.

"Vous vous êtes pas blessée ?"

Il espérait qu'elle ne se soit pas coupé la main, il savait que le verre pouvait aisément faire une belle entaille.