rencontres et petits plats [libre]

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Taskmaster avait rejoint la confrérie depuis peu, mais il avait put constater une chose, personne ne semblait se soucier de la qualité des repas. Taskmaster avait été surpris de ce fait, une bonne alimentation permettait d'être en forme. De plus il avait découvert avec surprise qu'il appréciait faire la cuisine, presque autant que tuer.
Le mutant allemand avait opté pour un costume des plus adapté pour le contrat qu'il avait décidé de mener à bien. Taskmaster ne portait de son costume que son masque et sa ceinture, le reste avait été remplacé par une tenue civile des plus décontractée. Par dessus la chemise blanche, Taskmaster portait un tablier de cuisinier "hello Kitty", ainsi qu'une toque de chef sur la tête.
Taskmaster jonglait avec les divers couteaux et ustensiles de cuisine. Divers plats donnaient une touche assez chaotique à la cuisine du réfectoire. De la viande attendait de connaitre le baiser froid de la lame d'un couteau au tranchant des plus affuté. Tout en préparant un vrai repas, Taskmaster écoutait du rock, du bon vieux rock et suivait le rythme de la musique.
Le mutant percevait les divers émotions, des membres de la confrérie qui passaient à porté, mais il avait apprit à ne pas y faire attention. Taskmaster était concentré sur ce qu'il faisait, c'est à dire la cuisine, jongler et danser au rythme du rock qu'il écoutait à l'aide de son lecteur MP3.

[Je sais que c'est court, mais c'est une mise en bouche ><]

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L'heure du repas, un moment à la fois attendu et redouté par tous les membres de confrérie possédant un estomac. D'un côté, le déjeuné constituait une pause salvatrice dans une journée de durs labeurs, de l'autre, la qualité des plats évoluait entre l'immangeable et l'empoisonné. Pas étonnant que plusieurs mutants préféraient diner en ville, se faire ses plateaux repas ou chassé les animaux cachés dans la forêt entourant la confrérie. Alors qu'il entrée dans le réfectoire, l'un des membres de la confrérie décida d'utiliser une quatrième méthode. Cet homme masqué, torse nu et à la démarche étrange observait les différentes personnes présentent dans la salle en reniflant. Son but ? Chaparder de la nourriture aux membre plus récent que lui ou des ingrédients pas encore détruit par le cuisinier. Avec trois ans d'ancienneté dans la confrérie, ce mutant répondant au pseudonyme d'Anaconda, adoré voler ou chasser sa nourriture, satisfaisant ainsi ses instincts de prédateur.

Après une observation générale de la pièce, Anaconda prit la décision de se diriger vers les fourneaux. Là-bas, il était sûr de trouver de la nourriture et d'être près d'une source de chaleur. En effet, le mutant masqué aimait avoir chaud, sûrement à cause de son côté reptilien. D'un pas tranquille, il passa la porte battante menant aux cuisines. Par chance, il était encore assez tôt. Les cuistots n'étaient pas tous là et la nourriture fraîche abondée. En se collant contre un mur, Anaconda regarda les personnes présentes. Il n'y avait que deux cuisiniers qui travaillaient. Le premier était un type à quatre bras qui avait l'habitude de cracher dans les plats pour, soit disant, les signer. Le second était un homme imposant que le mutant masqué n'avait encore jamais vu. Tout en jonglant avec des ustensiles de cuisine en se déhanchant sur de la musique sortant de son MP3, portait avec fierté un masque et un tablier "Hello Kitty". Subjugué par ces derniers détails, Anaconda voulu s'en prendre à sa nourriture sans se faire remarquer, histoire de s'entraîner en s'amusant.

Etant dans le dos de ce nouveau venu, Anaconda avança vers lui avec discrétion et rythme. Il suivait le mouvement des épaules et des pieds du danseur, donnant l'impression de danser sur la même musique que lui, mais sans l'entendre. Une fois à quelques centimètres du dos de l'ami des chats, le mutant mexicain plia l'un de ses bras et ouvrit le main en direction d'un bon gros morceau de viande crue. Faisant bien en sorte de rester dans le dos du cuistot, il attendit le moment opportun pour rapidement déplier son bras et saisir sa proie. Une fois le morceau de viande dans sa main, Anaconda recula en saut périlleux arrière et s'assit sur un meuble non loin de là. Le morceau de viande dans les mains, il le regarda avec un grand sourire. Visiblement satisfait de sa chasse, il cria :

"BON APPÉTIT !"

Il avala ensuite une grande bouchée de sa proie encore crue, regardant droit devant lui.

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Cherry était de sale humeur. Le carburateur de sa moto était encrassé à cause de ses stupidités d’hier, lorsqu’elle voulut à tout prix fermer son clapet à un mutant de la confrérie qui l’avait provoquée en la pensant trop chochotte pour faire une course sur les petites routes campagnardes des alentours, alors que des trombes d’eau transformaient ces routes en marécages de boue. Sa gueule de bois n’arrangeait pas les choses. Chaussée de ses bottes de cuir et d’un mini short en jean laissant apparaître ses jambes blanches et lisses, cachant juste assez le seul indice qui pouvait indiquer que ses jambes étaient mécaniques, elle déboula dans le réfectoire du fracas de ses talons sur le sol, croyant sans doute faire trembler toute la pièce afin d’exprimer sa colère. Elle saisit avec hargne son plateau et vint se placer devant le personnel de service en tendant son assiette. Cherry avait la langue pâteuse, elle avait besoin d’ingurgiter quelque chose afin de chasser les relents de suc gastrique alcoolisé qui remontait le long de son œsophage, quitte à ce que ce soit du ragout de putois infect, elle n’était pas d’humeur à prêter attention aux saveurs subtiles des plats servis.

Levant les yeux par-delà la personne qui remplissait son assiette d’une énorme louche du ragout, elle aperçut un individu tentant de subtiliser de la viande aux cuisiniers.

« Mais qui c’est ce gugus à moitié à poil qui se tortille comme un ver ? » se demanda-t-elle en jaugeant l’individu de bas en haut. « Non mais c’est quoi ce masque ridicule ??? Il ressemble à un bonobo à renifler la viande comme ça ! » se moqua-t-elle intérieurement.

Le cuisinier avait l’air absorbé par ce qu’il écoutait au vu de ses mouvements de bassins cadencés, il n’avait même pas remarqué le bodybuildé qui mimait un primate affamé dans son dos. Celui-ci avait réussi à s’emparer d’un steak et s’employait à dévisager le morceau de viande de ses yeux globuleux assis en haut d’un meuble.

« Non mais quel abruti celui-là ! Pour qui il se prend là ! », s’exclama-t-elle. « Eh ! Toi ! Tu crois que ça sert à quoi les couverts et les plateaux-repas ? A jouer à la dinette en attendant d’être servi ?! », cria-t-elle en s’adressant à l’homme masqué. Puis saisissant sa fourchette et son couteau, elle les envoya se planter dans le morceau de viande que l’homme dénudé tenait dans ses mains, et qu'il entamait déjà.

« Tiens l’homme-singe, tu reconnais ce que c’est ? On va voir de qui tu es le plus proche entre le singe et l’humain ! », ricana-t-elle en lui lançant un regard de défi.

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Taskmaster préparait le repas, il ignorait totalement le mutant qui lui aussi semblait avoir décidé de préparer le repas. Malgré ses quatre bras, ce dernier était loin de maitriser l'art culinaire. Taskmaster le lui aurait fait remarquer si il avait seulement eu quelque chose en foutre.
Le mutant allemand avait perçut l'arrivée furtive du confrériste, mais les émotions de ce dernier n'étaient nullement tournées vers lui, mais plutôt vers la nourriture.
Taskmaster vit le bras se détendre et attraper un morceau de viande, mais il ne fit rien pour arréter celui-ci. Surtout qu'il percevait l'arrivée d'une autre personne. Il nota malgré tout le "bon appétit", lancé par le voleur de viande. la personne qui pénétra dans la cuisine semblait de mauvaise humeur, elle irradiait cette émotion tout autour d'elle et il aurait fallut être sourd pour ne pas le ressentir. La tension qui émanait de la jeune femme, ne déconcentra pas Taskmaster qui termina de préparer quelques plats de sa composition, dont l'un à base de viande crue coupée en fine lamelle. Les deux arrivants allaient lui servir de gouteur, de cobaye. Il avait vu lors d'une émission télé sur la cuisine, le chef préparer ces plats. Taskmaster se retourna donc et vint placer les divers plats préparés par ses soins sur une table non loin du voleur de viande et de la jeune femme en colère. On aurait put croire qu'il avait fait cela toute sa vie, tellement la vitesse et la précision du service avait été parfaite. Puis il leva le bas de son masque et prit place.

- Venez manger au lieu de vous disputer et essayons de faire connaissance.

La phrase dite d'un ton neutre presque froid s'adressait aux deux mutants. On pouvait percevoir une partie d'une cicatrice dû à vilaine brulure. Mikha n'était pas la personne la plus sociale qui existait, mais il devait faire un effort si il voulait pouvoir travailler avec les divers personnes vivant et servant les préceptes de la Confrérie. D'ailleurs on ne percevait aucun réel désir de se lier dans sa proposition.

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Toujours perché sur le bord de son meuble, Anaconda se délectait de sa chasse. Chaque morceau de viande cru était plus succulent que le précédent, pourtant la viande venait toujours du même fournisseur dont les rumeurs courraient qu'il faisait les poubelles des grandes surfaces pour remplir ses stocks. La seule différence qui pouvait expliquer une tel changement dans le goût perçu par le mutant masqué, c'était qu'il l'avait, en quelque sorte chassé. Pour un vrai prédateur, la nourriture est toujours meilleurs quand il la chasse lui-même, même si, dans ce cas précis, la chasse se réduisait à un simple chapardage.

Alors qu'Anaconda savourait, une voix plus ou moins féminine se fit entendre. Même si le cri lui était directement adressé, le mutant masqué ne réagit pas. Après tout, ça criait tout le temps dans la Confrérie. Que ce soit avant de dire qu'on a les pouvoirs les puissants, pour faire des concours d'insultes ou simplement pour demander le sel, tout était prétexte à gueuler dans cette base. En tout cas, le mexicain était trop occupé à manger pour chercher à savoir si une femme s'adressait à lui. Tellement occupé qu'il en vit même les couverts se planter dans son morceau de viande. Quand, il les découvrit, il eut l'air agréablement surpris, mais, n'ayant rien écouté des hurlements de la jeune femme, ni même entraperçu son regard défiant, il se demanda qui avait bien les lui envoyer. Il se tourna alors vers les cuisines et remercia le premier venu, à savoir l'autre homme masqué de la pièce :

"Merci mec."

Sur ces mots, Anaconda rangea la fourchette dans sa poche. En effet, il n'avait que de main et tenait de la viande dans l'une d'entre elles. Il en pouvait donc utiliser qu'un seul couvert et il opta pour le couteau, gardant la fourchette pour s'entraîner un peu plus tard. Tandis qu'il commençait à couper des petits morceau qu'il portait à sa bouche, l'autre homme masqué enleva une partie de son masque et fit la proposition à la jeune crieuse et Anaconda de venir manger avec lui pour faire connaissance. Malheureusement, le ton peu amical de cette phrase pouvait donner l'impression d'être un ordre chez certaines personnes en manque de provocations. Anaconda, lui, se contenta de descendre du meuble avant de répondre :

"Primo mec, moi je me dispute avec personne, à moins que ce soit sur moi que le caché d'aspirine s'égosille depuis tout à l'heure. Secundo, il y a beaucoup trop de chats à nœuds sur ton tablier pour que je m'assied à la même table que toi. Donc je vais plutôt resté près des fourneaux."

Après tout, Anaconda n'allait pas partir d'un endroit où il avait de la nourriture à voler en abondance et la chaleur des fourneaux si agréable pour son organisme. Cependant, il resta pas loin de la table, histoire de pouvoir entendre le mutant cuistot et la jeune femme si jamais il avait envie de causer, ou de hurler. De toute façon, il était assez tôt et le réfectoire assez peu rempli, plus facile pour mener une conversation. Tranquillement, le mutant masqué s''appuya contre un meuble et continua à manger son morceau de viande.

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L’homme-singe l’avait complètement ignorée. Rebecca en était furieuse. Elle se sentait insultée, provoquée car le mutant masqué osait ne lui prêter aucune attention. Les couverts de métal plantés sur son morceau de viande ne l’avaient qu’à peine surpris et l’individu avait même remercié la mauvaise personne, c’est-à-dire le cuistot qui avait fait cuire la viande suscitée. Ce-dernier n’avait d’ailleurs pas eu de réaction vis-à-vis du vol de la part de l’homme au costume outrancier. Il avait même proposé de partager sa table et son repas.

« Ce type a pas de c**illes ou quoi ?! » s’insurgea la jeune femme en son for intérieur. « Moi je lui aurais déjà infligé une bonne correction dont il en aurait le souvenir jusqu’à sa mort ! » continua de penser Rebecca.

Elle aperçut l’homme sans gêne descendre du meuble sur lequel il était auparavant perché et l’entendit s’exclamer en s’adressant au cuistot :

« Primo mec, moi je me dispute avec personne, à moins que ce soit sur moi que le caché d'aspirine s'égosille depuis tout à l'heure. Secundo, il y a beaucoup trop de chats à nœuds sur ton tablier pour que je m'assied à la même table que toi. Donc je vais plutôt resté près des fourneaux. »

« Cachet d’aspirine ?! CACHET D’ASPIRINE !! », répéta Rebecca dans sa tête, abasourdie par l’injure qu’elle venait d’entendre. La jeune femme exhibait avec orgueil la pâleur de sa peau telle une vertu, signe d’une beauté pure et non artificielle. Que ce trait physique serve de critique pour l’homme-singe au masque de luchador lui était insupportable. Elle n’avait plus que ça en tête dorénavant, lui faire payer très cher son audace. Le coup des couverts plantés sur son repas ne lui avait pas suffit en guise d’avertissement, il aurait donc droit à quelque chose de plus significatif. La perspective d’une vengeance la galvanisait. Déjà les battements de son cœur accélérés faisaient circuler son sang à plus grande vitesse. Ses tempes battaient la chamade et sa respiration devenait plus profonde. Son visage autrefois blanc comme le yaourt prenait une teinte des plus écarlates. Son cou gonflait à vue d’œil prêt à exploser de fureur. Les délicieuses effluves qui émanaient des petits plats préparés par le cuistot la tiraillaient, la tentation de les déguster se manifesta fortement. Mais l’offense avait été trop forte. Sa colère allait se déchaîner sur le carnivore antipathique, tanpis pour les petits plats, ils attendraient. Elle ferait ça vite pour ne pas risquer qu’ils refroidissent.

« Si tu veux bien m’accorder une petite minute pour éliminer ce nuisible, je serai toute à toi mon chou … » susurra-t-elle à l’encontre du cuistot désormais démasqué d’une voix faussement suave, dont elle tentait tant bien que mal de dissimuler la moquerie qui l’habitait lorsqu’elle dévisageait le tablier ridicule qu’il portait.

Rebecca sauta sur le comptoir de service du réfectoire. « Prépare-toi à pisser dans ton costume charogne ! ». Lorsqu’elle eut prononcé ces mots, elle saisit ses deux revolvers contenus dans ses cuisses et sauta en direction du mutant masqué façon coup de pied de ninja, la jambe gauche repliée et la droite tendue, ses cheveux bouclés virevoltant au vent, tout en s’écriant, avec la grâce subtile de Wonder Woman :

BOUCHERIE !!!!!!

Je dors mal. Je dors mal et peu ce qui n'arrange pas mon humeur.
Il n'est véritablement pas amusant de se réveiller avec l'impression d'avoir une enclume sur la tête. tout le monde a connu ca. Généralement c'était les lendemains de cuite pour ma part. Le fait est que de cuite je n'en avais que le souvenir.
La vie nocturne et ses travers me manque, la fumée, les filles, l'argent facile...l'enfer urbain : on ferait tout pour y échapper et lorsqu'on en est privé, on galère grave.
Si Mewen ne m'avait pas ramené ici suite à mes esclandres New Yorkaise, je serai mort, point final. Au moins ici j'étais en sécurité, reclus, mais en sécurité.
Merde ca me fait atrocement chier d'être enfermé ici mais c'est d'une logique implacable qu'on on passe du statu d'arnaqueur professionnel à criminel terroriste. Je m'en fous, je ne m'arrêterai pas là, je les ferais tous payer : ces cons d'humains et ces abrutis de mutants qui se foutrons devant ma route. Ils crèveront et c'est tout.
Je ne voyais pas grand monde depuis mon arrivée, quitte à passer pour un autiste, je déambulais en fantôme.
J'avais envie de voir personne, Mewen à la rigueur, les autres, je m'en foutais.
Mal rasé et en débardeur, je fis mon entrée dans la cuisine pour assister à une scène grotesque de combat de camarades de chambré. D'un œil éteint, je m'engageai et évitant soigneusement le couple hystérique et snobant le gars qui mangeait.
Arrivé devant le frigos je grimaçais déjà sous l'effet de l'accentuation de mon mal de crane du aux cris des belligérants. Ils me fatiguaient déjà, mes "collègues". P.. ! je déteste ce mot aussi. Comment je me suis foutu dans cette galère ?
La porte du frigo ouverte je constatais qu'il n'y avait pas de jus d'orange.
Merde ! déjeuner avec une clope, tu parles d'une loose :
je ne voulais pas passer pour un angry junky mais y'a des matins où ca veut pas.
A la limite, je prendrais un café.
Monde de merde.

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