Colloque de Roman's Robotics [PV. Harry Myrhe]

Un grand intérêt restait toujours relatif je dois l'admettre mais la présentation des modèles restaient des plus intéressantes. Depuis mon combat raté contre l'espèce de robot tueur que nous avions réveillé avec Lydia, Bryan et Scott ainsi que la création du chien robotique de Lisbeth malheureusement rendu inutile par sa mort, c'était le genre de création auxquelles je m'étais intéressé ces derniers temps. Un être comme celui-là pouvait être créé pour accomplir plus efficacement que n'importe qui une tâche précise, voir plusieurs, et si les risques de l'intelligence artificielle ne manquait pas de faire réagir les bonze du cinéma, je n'étais pas aussi alarmiste qu'eux. Enfin, par sur ce point en tout cas. L'homme qui faisait la présentation commença par les détails inintéressants à propos de chiffre d'affaire et a uqel point son industrie faisait sans cesse d'immense percées technologique auxquelles personne n'avait jamais pensée. Finalement, on présenta les modèles.

Premier modèle, espion. Ce prototype très petit devais à peine faire plus de la taille d'une tête et pouvait voler à 120 kilomètre heure. Le présentateur expliqua que les deux bulbes atroces au dessus de sa tête était des système à énergie solaire pour lui permettre de posséder de l'énergie de façon beaucoup moins limités. Avec une autonomie maximale d'une heure, ce n'était pas du luxe d'ailleurs. Le modèle possédait un arc électrique et une petite torche lui permettant d'entrer par des portes de métal légère ou par des fenêtre sans se tirer stupidement dessus. Il possédait aussi une petite caméra dans son œil centrale, les deux petits étant des lampes-torches. Intéressant certes, mais pas très utile en ce qui me concernait.

Second modèle, utilitaire. Équipé d'une « vision » extrêmement précise et de bras qui l'étaient tout autant. Les pinces, torches et autres outils utiles en constructions équipées repoussaient les limites de la nanotechnologies. S'il n'était pas très rapides, le niveau de précisions, dont le nombre de 0 après la virgule en millimètre était impressionnant, il se montrerais utile pour un constructeur d'équipements médicaux et informatique entre autre. L'achat de ce genre de système venait avec un très grand nombre d'accessoire possible pour l'utilisation maximum. Pour moi, cela représentait la possibilité de maximiser la place à utilisé dans mes inventions. Mon bras pourrait être 5 à 6 fois plus petit avec ça, ou plutôt 5 ou 6 fois plus chargés, un bras plus petit serait affreusement déformant.

Troisième modèle, lourd. Je ne trouve pas de meilleur mots. Équipé de pinces puissantes et d'outils de forages, il serait principalement utilisé dans les mines et dans la construction. Les deux masses arrières étaient les sources énergétiques et sur son dos, ou sa tête ce n'est pas très clair, un grand conteneur. La bête faisait 3 mètres et faisait trembler le sol en marchant. Plutôt lent pour avancer. Les outils semblèrent eux atteindre une vitesse très appréciables. Contrairement à l'impression première, ce modèle était capable d'un niveau de précision d'un centimètre, ce qui était très appréciable pour ce genre de Mamouth, il ne restait plus qu'à le voir en action.

Heureux de ces présentations. L'homme en costard au milieu de la place s'exprima sur la beauté de ce que représentait ses machines, dévoilant qu'il avait pourtant une dernière petite cachette ;a dévoilés au monde dans la place. La merveille qui dépassait toutes les autres et qui allaient révolutionner le monde de la guerre, rien de moins. Il leva le bras en direction de sa droite, encore une fois, le sol trembla légèrement, mais moins que pour le dernier modèle.

Quatrième modèle, guerrier. Beaucoup plus rapide sur ses deux pieds que les derniers modèles, bien que moins que l'espion volant évidemment, il se déplaça avec un certain niveau de facilité. Se retourner pour faire face à la foule lui sembla plus pénible toutefois. À sa main droite, un large canon devait tirer des missiles de faible capacité. À ses côtés, la bouche d'un lance-grenade laissai envisager ses capacités de démolition, même face à un char d'assaut. Sur le dessous, une bouche qui semblait infime à côtés des deux autres tiraient avec presque autant de force qu'une mitrailleuse Gatling. À l'autre main, une scie circulaire très rapide permettrait de couper des blindages lourds comme si ce n'était qu'une feuille de papier... en théorie. La lame n'était pas installée et l'armement aucunement présent. Pourtant, le présentateur le présenta comme une arme mortelle quand même grâce à sa force impressionnante. Du au de ses 2 mètres, il était effectivement plutôt impressionnant.

Concentré dans l'admiration des détails de toutes ces œuvres, je ne me rendis pas tout de suite compte de ce qui semblait être une sorte d'énervement chez le robot espion. C'est a peine si je relevai le fait que le Guerrier se retourna vers le commentateur en relevant son bras armés de fusils. Ce qui me fit véritablement détourner le regard, c'était l'apparition d'un tâche foncée dans les pantalons beiges du présentateur. Quelque chose n'allait pas bien du tout, évidemment.

L'intelligence artificielle m'a toujours semblé être un domaine particulièrement dangereux et autant intéressant, voir captivant. Je rêvais d'arriver à maîtriser cette technologie mais il y avait trop de risque reliés. Une impression passagère me demanda si ma peur des technologies n'était pas relié a celle-ci plus particulièrement. C'était de loin, à mon avis, la moins stables de toutes les recherches possibles. Après tout, même si des règles étaient mise dans la programmation pour empêcher le robot de s'attaquer a des humains, voir exclusivement a son maître, n'était-il pas possible pour ce robot de modifier son programme et ainsi se permettre cette action si cela lui semblait potentiellement plus profitable? Cela étant en admettant que le robot puisse avoir conscience de cette possibilité, combiner à un désir de changer et donc, à une vision ouverte sur le futur. Restait à savoir si un programme d'intelligence artificielle était capable de développer ce genre de phénomène. Autrement dit, étions nous prêt à prendre le risque ou non.

Une chose est certaine, eux avaient décidés qu'ils le pouvaient, et ils c'étaient plantés royalement. La question étant si c'était le programme de base qui c'était modifié ou si quelqu'un l'avait piraté. Sauf que j'avais autre chose en tête en ce moment. Comme stopper ce massacre gratuit en action. Je retirai une de mes armes de poings en courant en direction du robot espion, me retrouvant dans une poche plus libre de civils, je pus braquer mon arme et tiré en direction de ce robot. Malheureusement, ce fus une seconde trop tard, la commande pour les portes ayant déjà été activé. Le robot était toutefois très léger et peu protégé. Mes balles détruisirent la majeure partie des systèmes et le firent tomber au sol, perdant toute forme d'utilité. Ce qui me troublait dans l'évènement actuel était la coordination des ennemis, ils devaient s'être établis sous une forme de réseau qui leur permettait d'échanger leurs données à très grande vitesse. C'était mauvais pour moi car j'étais seul contre trois et je n'avais moi-même aucun moyen de me connecter au réseau en question, j'évitais le wifi comme la peste.

Ceci dit, le quart des effectifs éliminés était extrêmement loin d'une réussite. Je décidai de laisser de côté le robot utilitaire, tant que je ne m'approcherais pas de lui, je ne courrais pas grand risque. Le robot guerrier était le plus problématique d'entre tous. Le problème était que je n'avais pas grande chance face à lui, en particulier si je dois simultanément gardé un oeil sur les deux autres. Et puis, je n'avais que l'équipement le plus léger. Ce qui revenait a dire qu'il ne me restait plus que 37 balles d'arme de poing. Pas de quoi tenir un siège. Je me décidai donc sur la prochaine cible. Se servir d'un ennemi pour en tuer un autre était après tout la base même de la stratégie militaire. Le centre de la pièce était plutôt vide et si le robot guerrier continuait à frapper des hommes d'un côté de la pièce, l'automate sur qui j'avais l'œil n'était pas encore arrivé à la foule. Je partis à la course à toute vitesse, remerciant le ciel d'avoir retrouvé la forme depuis l'Italie. Après avoir déployés mes ailes à leurs maximum, je poussai vers le sol, me permettant ainsi de faire un saut de 10 mètre de long. Au sommet de ma courbe, j'atterris sur le dos du monstre. Rendu à destination, il me restait déjà un autre grave problème à réglé.

Mais ou était cet enfoiré de centre de contrôle!!! Tout objet doit être, d'une façon ou d'une autre, accessible au réparateur. Il fallait bien un moyen de le remettre en marche. J'espérais simplement que ça ne se retrouvais pas sur son torse, malgré qu'il était flagrant que ce serais une mauvaise idée. Tout d'un coup je remarquai l'indication sur le dos de l'être cybernétique sur lequel je m'étais fait un petit nid personnel. Les pieds appuyés sur ses articulations de jambe, je sortis un petit tournevis plat d'une pochette accroché à ma ceinture. Je gardais toujours une trousse de base sur moi au cas ou mon bras me lâcherais. Je me poussai sur la droite, ne tenant plus qu'à une main et un pied le robot alors que sa pince puissante passait au travers l'endroit ou je me trouvais une seconde plus tôt. En faites, il m'aurait eu la tête mais rien de plus, il ne se rendait pas suffisamment loin. Je me remis en position dans son dos, en restant plus bas cette fois là, et je me remis au travail. J'ouvris le panneau en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, après tout ce n'était pas ma première vis. Je me retrouvait alors le nez dans un tas de circuits... noir.

Noir. Noir. Noir. Pas une lumière. Pas une once. Pas même une lueur reflété par les néon du plafond. Rien du tout. Niet. Nada. C'était impossible. Un circuits en fonctions émets de la lumière. C'est le courant électrique. Et c'était biens la moindre des choses pour aider à retrouver un problème que de réussir à voir à l'intérieur. Il n'existait aucune bonne raison au monde pour ne pas y mettre de la lumière. Sauf si les circuits n'étaient pas allumés et ça c'était...

Le choc plaqua mon corps contre la paroi métallique puis me fis perdre pied à la renverse. Ce qui c'était passé sembla obscure dans ma tête pendant quelques minutes. Le bourdonnement agressif autour de moi me donnait envie de vomir tous le contenu de mes tripes. La douleur était importante mais le choc lui même avait probablement fait plue de dommage. Je me retrouvai sur le dos contre le froid béton du sol avec l'impression que je n'allais pas m'en sortir. Encore. J'en avais ras le bol de mourir. Sauf que je n'étais pas encore mort. Encore « Encore ». La vision encore un peu engourdis, je me roulai sur le sol. Sur le ventre, je remarquai le morceau de béton frappant le sol de béton, coinçant mes lunettes entre les deux. Non mais ils ne savaient pas quel était le prix de ce petit bijoux ces foutus morceaux de béton? Euh je voulais dire, ce foutu robot avec un morceau de béton dans la pince et euh... bah c'est tout. Je ne pouvais quand même pas blâmer le sol d'être le sol. Ceci étant dit, je n'étais pas au bout de mes peines. Je me remis sur les pieds à toute vitesse pour éviter un autre coup de la bête.

J'évitai à quelque reprise, puis je me retournai pour voir que le robot guerrier semblait avoir pris une toute nouvelle attention à ma personne. Ça ne venais pas au bon moment du tout. Décidé à prendre un risque que je voyais comme le seul moyen potable de réussite, je passai rapidement derrière le véhicule peu maniable. Ce coup-là, je n'attendis pas une seule seconde a jeter un oeil. J'enfonçai simplement mon bras gauche dans les entrailles de la bêtes cybernétique et je lui fis faire la découverte d'une puissante dose électriques. Restait qu'à espérer que sa change quelque chose. Et surtout que mes blessures internes me laisseraient le temps d'en finir avec ces machines.