Tyler Edwards

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NOM : Edwards PRENOM : Tyler ALIAS ET SURNOM : Ty – "Diplo" – "Ecoboy" / Aucun alias AGE : 19 ans DATE DE NAISSANCE : 27/02/1991 M ETIER: Etudiant en toxicologie option botanique au Collège Médical de New York NATIONALITE : Américaine GENRE : Masculin CLAN : Neutre

Pouvoirs :

• Description :
  – Phytoanthrope (Passif) : Le corps de Tyler est devenu partiellement celui d'une plante. Pas n'importe quelle plante mais un mélange de toutes les espèces existantes sur Terre. Son ADN contient tous les codes génétiques de toute la flore terrestre. Il bénéficie donc d'un corps à la fois humain et végétal, ce qui lui confère quelques atouts et désavantages. De la chlorophylle est répandue dans ses tissus et molécules, sans pour autant lui donner un aspect verdâtre, elle permet entre autre au mutant de photosynthétiser. La photosynthèse dont Tyler peut bénéficier est pour lui comme un second souffle. C'est indépendant de sa volonté, son corps décide lui-même de passer d'un système à l'autre pour subvenir aux besoins du corps du jeune homme. En effet s'il doit courir, ses besoins d'oxygène en tant qu'humain lors du passage du système aérobie en anaérobie lactique pourront être évités. Avec la respiration végétale, il pourra courir à vitesse moyenne sans être essoufflé tant que son corps sera sous les rayons du soleil. Une plante ne peut se passer d'oxygène la journée grâce à la luminosité, c'est donc quasi automatiquement que Ty changera de ventilation. S'il court la nuit, il restera avec son seul organisme humain car celui végétal ne photosynthétisera plus. Devenu autotrophe, il produit ainsi sa propre matière. Mais lorsqu'il utilise cette caractéristique végétale, la matière créée pour la course doit être évacuée. Tyler n'ayant pas d'autre solution que de vomir la matière créée après chaque retour en système hétérotrophe. Pour une heure de course en mode végétal, il devra régurgiter l'équivalant d'un litre de liquide semblable à de la sève très diluée. Il peut respirer sous l'eau environ dix minutes, selon le même principe de photosynthèse, mais il doit par contre nager dans une eau très froide car riche en oxygène et être à la lumière du soleil, la moindre ombre sur l'ensemble de son corps le basculerait immédiatement en système respiratoire humain et l'obligerait à rejeter la matière créer. Si le temps passé à l'ombre n'excède pas trente secondes, il pourra retrouver son système végétal de respiration sinon il devra cesser toute nage.
  En cas de blessure partielle, les cellules totipotentes de son corps stoppent toute hémorragie assez rapidement et son rétablissement sera supérieur à la moyenne humaine sans être instantané. En effet, ces cellules sont capables de devenir n'importe quoi : cellules de foie, de peau, globules rouges,… En cas de perte de peau, Tyler pourra la reconstituer mais cela lui prendra du temps et le mettra dans un état de fatigue continuel jusqu'à la fin de la régénération. La quasi inactivité de son corps accroit la régénération de ses cellules. Ce qui impose au mutant de trouver un endroit suffisamment sûr pour rester une longue période sans pouvoir bouger.
  Vient ensuite le sang du mutant qui est parcouru par un poison unique et mortel. Un litre de son sang empoissonné en contact avec la peau conduit à une mort dans les heures qui suivent alors que par ingestion, il ne faut que quelques minutes pour que l'individu passe de vie à trépas avec seulement quelques gouttes. En retour, Tyler est insensible à toute toxine, virus ou maladie humaine ou végétale. En effet son organisme humain lutte contre les nuisibles végétaux et son organisme végétal contre ceux humains que l'autre organisme ne parvient pas à détruire. Les toxines sanguines terrassent toutes molécules étrangères même non organiques. Le système circulatoire sanguin ou lymphatique de Ty est à la fois humain et végétal, si son corps détecte une anomalie, le cerveau du garçon use à la fois des moyens humains qu'il dispose mais aussi de ceux végétaux qu'il contrôle. Ainsi il fera s'agglutiner des substances toxiques pour supprimer une potentielle intrusion dans le corps du mutant. Ceci étant totalement hors de contrôle pour l'instant de Tyler.
  
  – Phytokinésiste (Offensif) : Second pouvoir du mutant, il s'agit pourtant du premier don que Tyler ait pu identifier. Concrètement, il peut manipuler les plantes qu'il crée. Déplacement ou maniement, rien ne lui est interdit. Il parvient même à faire léviter de faibles masses (spores, feuilles, fleurs,…). Par simple volonté cérébrale, il s'impose aux éléments végétaux qui bougent à une vitesse moyenne selon les désirs de leur maître. Mais si Tyler emploie les mains, les végétaux agissent quasi instantanément. La mobilité de la flore qu'il anime n'a de limite que son imagination et sa concentration. Potentiellement infini, l'accroissement des plantes ne pose donc aucune limite aux souhaits du mutant qui peut manipuler allègrement les végétaux. Étant lui-même une plante, son corps est capable de générer des cellules souches pour toute plante qu'il veut créer. Á lui seul, il est une base de données de toutes les plantes terrestres disparues ou existantes. Pour cela une condition : qu'il soit en appui sur quelque chose. Une plante n'ayant pas besoin de terre pour vivre, Tyler emploie cette capacité pour faire démarrer ses pousses n'importe où du moment que les racines peuvent être fixées à un endroit. Par contre, le garçon comprit avec le temps qu'il fallait mieux trouver à ses création de la terre pour qu'elles durent plus de quelques minutes. Ainsi Edwards peut engendrer des ronces, lianes, troncs, spores, etc… La limite de ses créations est en lien avec la quantité d'eau qui réside dans le corps du mutant. Chaque plante créée nécessite un besoin en eau que fournit le corps végétal de Tyler. Un peu comme si Ty fournissait un super engrais chargé en nutriments pour les plantes créées afin de leur permettre de bouger et croitre selon ses désirs. Une fois la réserve de nutriment consommée, le mutant ne pourra plus faire croitre la plante, seulement la faire se mouvoir. Bien sûr, il est toujours à même par simple contact avec une partie du végétal de le fournir en eau pour recommencer mais c'est plus éprouvant de recharger une plante que de directement la créer. La dose d'eau personnelle qu'il injecte à ses créations dépend de la plante qu'il désire créer, ce taux n'étant pas limité. Actuellement son maximum de dépense pour une seule création sans ressentir une gêne correspond à l'utilisation d'un quart de son eau. Ainsi, le mutant peut générer une forêt tempérée décidue d'une acre et demie. Cependant, il préfère utiliser moins d'eau car son corps déshydraté l'affaiblit trop pour qu'une telle utilisation soit bénéfique. Outre les plantes en elles-mêmes, Edwards peut simplement utiliser des éléments de celles-ci. Ecorce, bois, racine, baies… Souvent il emploie l'écorce comme bouclier et une ronce comme fouet. Dans ses mains il a la possibilité de générer des fruits de diverses plantes. Son pouvoir, indépendamment de Tyler, rend les plantes utilisées plus résistantes et fortes qu'à leur état originel. Les mouvements qu'induit Edwards aux plantes peuvent atteindre ceux d'un service au tennis (entre 200 et 290 km/h) mais plus la vitesse est grande et moins la précision est élevée. Quelque soit la dimension de la plante à faire mouvoir, si le mutant désire exploser une voiture, rien de plus simple pour lui de lancer à toute vitesse un tronc ou une ronce. Cependant, s'il doit envahir un conduit d'aération sans se faire repérer, il va devoir prendre son temps pour bien diriger les végétaux. Cela lui est possible car toute plante que Tyler génère fait en quelque sorte partie de lui, même s'il ne ressent pas physiquement les dégâts causés, il est mentalement connecté aux plantes créées, éprouvant tout ce qu'une plante peut ressentir : humidité, toucher, pression, etc… Même si un végétal ne souffre par car il ne dispose pas d'organe d'interprétation, Tyler lui a un cerveau qui interprète les agissements des plantes créées pour les retourner à son créateur. Ainsi, même les yeux fermés, Edwards pourra diriger des végétaux dont il est le géniteur et ressentira une légère douleur cérébrale quand la plante sera coupée. Dernière découverte en date, il peut modifier les plantes qu'il crée : changer leur parfum, faire pousser des épines, etc. D'ici peu il arriva à agir de la même sorte avec la flore environnante. Il s'est du reste amuser à se le faire à lui-même. Il peut modifier la coloration de ses cheveux avec une très grande facilité mais en ce qui concerne sa peau et ses iris, il a beaucoup de mal et quand il y arrive cela dure environ une minute. Alors que pour sa chevelure c'est tout simplement comme si ses cheveux avaient toujours étaient roses, bleus ou fuchsias.
  En ce qui concerne les plantes après leur utilisation, plusieurs possibilités sont envisageables : Ty redonne à la plante son aspect originel. Souvent il laisse en l'état après ses actions, il considère que la nature a repris ses droits, allant de pair avec ses idéaux. Il agit de la sorte quand il sait que la ou les plantes pourront survivre. S'il pour des besoins particuliers il a fait pousser un baobab à Central Park, il sait très bien que l'arbre ne survivra pas ou si la quantité de nutriments nécessaire aux nouvelles dimensions de la plantes ne suffiront pas, alors il claque des doigts pour fragmenter la plante et laisser derrière lui un tapis de feuilles ou de gazon ce qu'il avait généré ou modifier.
  
  
• Niveaux de maitrise: Le mutant dispose d'un niveau de maîtrise correct qui s'explique par son intelligence supérieure, les huit années passées à explorer ses pouvoirs et surtout par les études qu'il a entreprit. Cependant son potentiel actuel atteint à peine la moitié des capacités de sa mutation. La maîtrise de ses pouvoirs va de paire avec les connaissances qu'il engendre. Tel un cercle vicieux, plus il en apprend sur le monde végétal plus il maîtrise ses dons et réciproquement l'inverse. Parfois Edwards a du mal à savoir s'il s'agit d'un effet de son pouvoir primaire ou secondaire.
  Néanmoins, ses pouvoirs font qu'il forme un tout. Il ne peut agir indéfiniment ou faire son gros bourrin. D'un car il n'en pas envie, de deux il finirait par en mourir et enfin souffrirait plus à faire ainsi qu'à y prendre plaisir. Résolument, Tyler agit avec parcimonie en ce qui concerne ses pouvoirs sauf en cas de besoins. Il n'a pas encore conscience de l'étendue de ses pouvoirs et du potentiel qui est à sa disposition. Sa puissance interne évolue plus vite que celle externe. Bientôt il sera capable de contrôler les plantes environnantes car tout ce qu'il peut faire avec les plantes qu'il génère, il pourra le faire avec celles qu'il manipulera simplement. Outre l'aspect primaire de l'accroissement, Tyler pourra concevoir un poison ou un parfum mortel ou handicapant à ses végétaux. Créer des plantes mutantes : telles les fameuses plantes carnivores d'une super vilaine mondialement connue. Il arrive à peine à rajouter des particularités à certaines plantes (épines par exemple) mais il a conscience de ces capacités. La création de divers monstres plantes lui sera un jour possible mais il est encore très loin d'atteindre cet état. Il pourra aussi communiquer avec la flore, devenant par endroit omniprésent. D'ailleurs, l'essence du Green cherche désespérément à le contacter. Par contre, il n'est pas du tout au fait avec les phéromones et autres substances sécrétées par les plantes pour modifier le tempérament des autres. Ne pensant même pas à cette option, il ne serait pas impossible que Tyler ignore toute sa vie cette caractéristique qu'il pourrait un jour développer. Concernant l'évolution des capacités de Tyler, elle est assez moyenne. Rapide au début, comme toute tige qui perce sa graine, cette croissance est la cause de nombres de ses fatigues. Maintenant que la base semble être stable, les pouvoirs des mutants plutôt que d'évoluer tendent à s'encrer en lui. Mieux maîtriser ce qu'il sait faire avant de passer à autre chose. Un peu comme si avant de faire un large tronc, Tyler étendait ses racines et ses feuilles pour être sur de survivre. Concrètement ça se traduit par une utilisation de plus en plus réduite d'eau pour créer des plantes avec toujours les mêmes effets.
  Fraîchement, le mutant s'est posée la question, qu'en écartant l'hypothèse du meurtre, la durée de vie d'une plante peut être largement supérieure à celle d'un homme. Si cela s'avère être vrai, il aura tout le temps d'explorer l'éventail des potentialités de ses pouvoirs, si son organisme végétal subvient au besoin de celui humain. Il n'a encore rien prouvé mais cela l'amuse de penser qu'il pourrait devenir un vieil homme arbre, sage parmi les sages.
  Dans le cadre d'une utilisation normale ou soutenue de son pouvoir, Edwards gère la situation sur une durée d'environ une vingtaine de minutes. Sans dommage hormis ceux causés par des tiers. Pour ce qui est d'une utilisation extrême de ses capacités ou alors sur une durée excédant la demi-heure, Tyler montre des signes de fatigue, allant de l'essoufflement à la perte de connaissance. Néanmoins, seul son cerveau est rendu inconscient, son organisme végétal ira de suite chercher de l'eau pour se régénérer plus vite.
  
  
• Lien entre les Pouvoirs: La mutation de Tyler l'a rendu végétal et apte à contrôler cet élément. Etant une plante à cerveau, la flore a fait de lui son dirigeant, capable d'être et de contraindre la nature. Plus scientifiquement, c'est la compréhension cérébrale de l'hybride homme-plante qu'il était qui a rendu possible à Ty de rentrer en symbiose avec la flore. Son encéphale a acquis des données végétales dont seul Edwards est possesseur. Ce même schéma qui permet à "Ecoboy" de bouger est induit aux plantes pour qu'elles suivent la volonté du mutant. Et inversement, son second pouvoir lui permet d'agir sur le premier : la toxicité de son sang, les changements de couleurs,…
  
  

Description Physique :

• Apparence : Tyler est un post-adolescent se situant entre l'ordinaire et le sublime. Il a un certain charme qui va de paire avec son charisme. Physiquement, il est parfait dans le sens où les toxines de son corps se chargent de purifier sa peau. Telle fut sa surprise lorsqu'adolescent il perdit son tatouage qui disparut en moins d'une semaine. De ce fait, Edwards a une peau irréprochable, pas un bouton d'acné n'est venu à son insu le défigurer les jours de photos de YearBook. De même, il n'a pas de poils hormis les sourcils, pubis et cheveux. Pour ce qui est de sa pigmentation, il s'agit d'un autre problème. Telle une plante qui devient rose, jaune ou rouge, le mutant peut modifier, grâce à son second pouvoir, la teneur des cellules de son corps pour changer la couleur de ses cheveux, yeux ou peau. Néanmoins, si pour les cheveux cela ne lui pose pas de problème, en ce qui concerne les yeux et la peau cela est plus difficile. Si les pétales changent de couleur, jamais la tige ou le pistil se décolorent, si ce n'est à leur mort. Demandant trop d'investissement pour ne rester que temporairement, Tyler effectue très peu de modification épidermique ou oculaire. Naturellement, c'est un blond aux yeux bleus. Il a les oreilles légèrement décollées et cela le complexe un peu. Son nez assez long et large tranche avec sa bouche pulpeuse mais petite. Ses yeux et ses sourcils lui donnent un regard des fois mystérieux mais souvent neutre voir sans expression. D'un naturel peu expressif, il est rare que Tyler sourit dans la rue. Il dispose d'un cou assez long, jeune on l'appelait "Diplo" mais aujourd'hui il a apprit à faire avec. Sinon il est finement musclé sans excès mais une fois de plus le poison dans son corps brûle toutes les graisses jugées inutiles par le cerveau d'Edwards. Ainsi le mutant pensant être constitué comme cela ne se doute pas que c'est grâce à sa mutation qu'il peut manger tout ce qu'il désire sans jamais grossir.
  Niveau vestimentaire, Tyler dispose de deux catégories d'habits : ceux d'étudiants, bien rangés : costumes, cravates et gilet à écusson. Le pantalon qui tombe parfaitement sur ses chaussures en cuir. Bretelles et lunettes, bref l'attirail du petit intello de banlieue snobinarde, fils à papa qui peut se payer les derniers Gucci pour frimer devant ses camarades. Puis le style plus cool, voir underground. Jean, basket et chemise… Toujours de marque mais dans un esprit plus libéré et beaucoup moins conventionné que sa garde-robe d'étudiant bling bling.
  Tyler a toujours avec lui des gants en cuir. Ces derniers lui servent en cas de conflit pour éviter comme il le dit si bien lui-même : ne pas avoir du sang sur les mains. Longtemps, le garçon à pratiquer la lutte, l'escrime et le karaté. De ces pratiques il garde un corps souple, prompt à réagir au quart de tour et une grande mobilité.
  
  
• Signes Particuliers : Il n'a pas de poils sauf au pubis, sourcils et cuir chevelu. Sa peau répare tous les dégâts qu'il a subit, il n'a donc aucune marque, grain de beauté ou cicatrice. Il peut modifier la pigmentation de ses cheveux aisément (comme des pétales), très difficilement sa peau et ses yeux.
  
  

Caractère :

• Mental : Tyler est une personnalité aux allures froides et sérieuses. Pourtant derrière ce masque se cache une personne assez explosive suivant les circonstances. Assez souvent dans l'exagération, il en devient très rapidement comique. Sa maladresse aussi développée que son intelligence font de Tyler une personnalité contrastée qui peut rapidement plaire ou gonfler. Edwards est avant tout un homme d'action, il passe soit son temps à étudier soit à bouger. Cependant, sa mutation aidant, son mode de vie en fait un très gros dormeur. Très souvent en retard à ses cours ou aux rendez-vous, allié à cela un sens de l'orientation des plus douteux, Tyler semble être toujours le dernier au courant de ce qui arrive. Mais une fois qu'il est mis au parfum, ses neurones rattrapent le temps perdu. Vif d'esprit et de corps, le garçon semble pourtant parfois se moquer du monde ou plutôt de ses rivaux. Par rival, Ty désigne celui qu'il veut dépasser, il ne s'agit en rien d'un ennemi. De part son enfance, il a souvent connu la compétition et aujourd'hui c'est pour lui d'un mode d'évolution comme un autre. Il est obligé de choisir le meilleur pour en faire son challenger et tenter de l'écraser. Cependant, il conserve toujours une grande estime pour tous ceux qui ont des compétences et malgré ses remarques parfois douteuses, il reste une personne très respectueuse.
  Peu influençable, si Tyler se fait manipuler c'est qu'il le désire car il est très lucide sur les situations qui se proposent à lui et s'il choisit de jouer le mouton c'est dans ses propres intérêts. Fidèle en amitié plus qu'en amour, le garçon est ce qu'on pourrait nommer un produit consommable ou plutôt un produit consommant. A l'inverse de ses plantes, il ne s'accroche pas à la terre qu'il a fertilisée car il ne désire pas être une fleur prisonnière d'un pot.
  Finalement Tyler est un homme assez banal à première vue, fixer sur son objectif qui le pousse à se surpasser. Il peut montrer un certain degré de ténacité pour atteindre son but. Ce-dernier consiste à se faire un nom dans la communauté scientifique. Après que se soit en tant que créateur du vaccin général ou du poison ultime, ça il n'a pas encore décidé. Ceci concerne la partie visible de ses idéaux, en profondeur il souhaiterait que la nature retrouve un peu plus de respect vis-à-vis des humains. Sans virer terroriste écologiste, cela ne le dérange pas de tapisser un parking de pelouse et de fleur, ensevelissant les voitures sous des ronces. Il est conscient que l'homme ne pourra revenir au temps des cavernes mais il espère qu'il pourra calmer les folies technologiques anti-écologiques. Et pour cela Tyler est décidé à employer la diplomatie, l'argent ou la force.
  Plus profond encore dans sa psyché, Tyler a pris goût au combat. Ce jeu de violence l'excite réellement. Non pas qu'il aime taper mais au fil des années à grandir en silence avec son pouvoir, il s'est rendu compte que les "Ecoboy" comme lui sont moins pris au sérieux que des bourrins comme la boîte de conserve rouge de la Confrérie. D'ailleurs une des raisons du caractère psychotique d'après lui d'une super vilaine phytokinésiste comme lui vient du fait que leurs pouvoirs sont mésestimés. Il nourrit donc le désir de prouver au monde que la nature n'est pas à prendre à la légère. Ainsi lorsqu'il enfile ses gants pour un combat, c'est qu'il estime que son adversaire est coriace et l'honore ainsi en donnant le maximum de lui-même. Ce symbole met de suite Ty en condition : il doit gagner pour prouver que lui et ses pouvoirs sont les meilleurs. Le côté bagarreur du jeune homme est récent et purement du à sa vie New Yorkaise.
  Pour ce qui est de sa situation sociale, il vit très bien le fait d'être un bourgeois bénit de l'utérus. C'est-à-dire qu'il a eu la chance de naître de sa mère alors qu'il aurait pu sortir d'une boulangère. Il profite surtout car il a conscience que l'argent ça va ça vient. Alors autant en jouir tant qu'on en a. Pour ce qui est de sa mutation, ça le stimule plus qu'autre chose. Il en a fait en quelque sorte son crédo. D'ailleurs le fait d'avoir deux styles d'habits montre bien le genre que se donne Tyler. Cette sorte de double identité qu'il matérialise par ses tenues. Souvent lorsqu'il erre dans les rues le soir, il se prendrait pour Batman. Et ça il adore. Le danger ne lui fait pas peur et à défaut ses pouvoirs tentent à lui faire croire qu'il peut se mettre en danger aisément. Son intelligence le pousse aussi à entrer dans des situations foireuses pour en sortir toujours victorieux. Constamment à se lancer des défis!
  N'ayant pas forcément une éthique très prononcée, sans être ingénu, Edwards n'a pas peur de fréquenter les deux milieux, bon ou mauvais. Autant en société qu'en mutants. Il va là où c'est le plus prolifique pour lui. Ty a aujourd'hui rencontré peu de mutants, il en connaît beaucoup de par leurs exploits retransmis à la télévision. Le peu qu'il fréquente sont majoritairement des voyous qui se rencontrent pour se mettre sur la tronche. Lui-même n'est pas connu dans le milieu mutant et cela ne le dérange pas tant que ça. Être exposé, en pâture devant tout le monde. Il préfère sa vie tranquille de bourgeois déluré. Pour ce qui est de ses relations avec les autres mutés, le jeune garçon n'est pas farouche mais pas niais non plus. Soit ça passe soit ça casse. Même si souvent il l'a ferme, il a le défaut de vouloir péter la gueule à tous les manipulateurs de feu ou d'insectes. Encore en lien avec son désir caché de montrer la puissance de la nature au monde. Pour les autres, ceux qu'ils n'a pas foncièrement envie d'étaler au sol, il se comporte normalement même malgré déformation physique. Il ne juge pas et attend de voir de quoi est capable celui qui est face à lui avant de prendre une décision. Rival, ennemi ou allié. L'option un forcera le mutant rencontré à côtoyer nombre de fois Tyler qui va rester coller tant qu'il n'aura pas surpassé ce-dernier. Pour ce qui est de l'ennemi pas besoin de faire un dessin. L'allié lui aura plus de chance, car Edwards est très fidèle et s'il désigne une personne comme étant son ami ou son allié alors il lui sera loyal peu importe la situation dans laquelle il devra se mettre. Il n'est donc pas attiré ni par l'Institut ni par la Confrérie. Conscient de leur atouts et contraintes respectifs, il préfère rester en dehors pour l'instant. Néanmoins, il estime plus les actions du Professeur que Magneto. La destruction pour être le maître du monde, il trouve cela stupide. Il est plus facile de bouger quand on n'est pas pris en compte parmi les pions de l'échiquier.
  

Histoire :

• Talents Particuliers : Moléculairement, Tyler est une base de données en tout ce qui concerne la flore terrestre. Intellectuellement, il en connaît beaucoup sur les végétaux, toxines et autres éléments de la flore. Il sait parler français. Il manie l'épée et la rapière avec élégance, a des notions en lutte et karaté. Il est toujours étudiant, faisant parti du peloton de tête de sa promotion.
  
  
• Possessions : Il détient plutôt un patrimoine fictif et symbolique que réel. Néanmoins dans un avenir proche, il pourra avoir accès à une assez grande quantité d'argent. Sa famille lui paye un appartement à New York, son Audi TT, ses habits. Bref c'est un fils à papa. Il possède tout en apparence mais aucun chèque ne voit figurer sa signature.
  
  
  
• Biographie : Mon histoire ne se résume pas qu'à ma simple vie. Cela serait incompréhensible pour vous. Pour comprendre pourquoi je suis ainsi, il faut remonter plus loin de deux générations. Durant le siècle dernier, mon grand-père Edwin Edwards s'est illustré en étant quatre fois gouverneur de Louisiane et ma grand-mère, Elaine Edwards fut sénatrice du même état. Autant dire qu'avec une pareille famille, j'étais parti pour connaître les joies de la politique et de l'argent. Edwin et Elaine ont eu quatre enfants, deux filles et deux garçons. Je passe les deux premières, de vraies dindes, moches en plus, qui ne sont bonnes qu'à parler de leurs malheurs, et présentement de leur ménopause. Stephen, l'avant dernier, c'est mon père puis il y a David qui est un drogué notoire d'après papa mais qui est le préféré de papi. Arrivé dans la maison familiale des Edwards, tout comme mes cousins et cousines, j'allais agrandir la portée de mes parents. 1 + 1 + 1 + 1 + moi = 5 emmerdeurs!
  Souffrant d'être le cadet de la fratrie, j'ai toujours eu le rôle de cinquième roue avec des bosses. Ce fut ceci pourtant qui déclencha chez moi l'envie de dépasser mes frères. Il y avait aussi papa qui voulait reprendre "l'entreprise" familiale et donc voyait en nous le futur vivier qui lui permettrait de choisir son successeur. Et quel choix :
  Tout d'abord il a Cody, de 8 ans mon aîné, le Mister Muscle de la maison ou "Rocky" comme il nous imposait de l'appeler. Toujours le dernier debout suite à une baston. Il apprenait à frapper sans que ça ne se voit. Père ne pensait pas qu'il pourrait un jour être représentant de l'état mais qu'il pourrait faire un homme de main, cela il n'en doutait point. Pour ma part, je faisais toujours très attention à ne jamais regarder Cody dans les yeux car comme les chiens, il se sentait de suite agressé et frappait.
  Puis venait Leo, 5 ans de plus que moi, où la "Tapette" pour nous. Favori de maman, Leo était très doué pour coudre, cuisiner, enfin ce genre de chose. Toujours avec grand-mère à l'heure du thé, premier à pleurer et surtout premier à cafter. Ce cafard n'avait de loyauté qu'envers sa tirelire (un cochon blanc avec des fleurs) que je me faisais une joie de vider de temps à autre en me débrouillant de faire accuser Cody.
  Après il y avait Jeremy, plus âgé de 3 ans, "Maestro" comme on l'appelait souvent, il ne pouvait s'empêcher de faire de bruit. Musique ou autre, il avait toujours la bougeotte ou les vers, on n'a jamais vraiment su. Enfin, il était gentil mais après une heure à l'entendre soit parler soit taper avec n'importe quoi, on avait envie de le noyer. C'est pour ça d'ailleurs que maman l'envoyait souvent chez mamie, elle était sourde (merci les années) et appareillée. Sans sonotone, mon frangin pouvait faire tout ce qu'il voulait tandis que mamie lisait Vogue. Facile pour elle de garder Jeremy si elle trichait!
  Enfin Kevin à peine 1 an plus âgé que moi, il était le chouchou du paternel. Surdoué, "Biglouche" comprenait tout deux fois plus vite que les autres. Et si ses neurones carburaient au Coca, ses muscles n'en étaient pas pour autant minuscules. Mais il avait une sale tête et des lunettes, il devait tirer cela des sœurs de papa. On ne pouvait pas tout avoir dans la vie. Indirectement, je suppose que son intelligence fit que très tôt il comprit qu'il avait la tronche à Quasimodo et nous en fit baver en nous retournant la cervelle.
  Et pour compléter le quintette Edwards : moi. Mes crétins de frères me surnommaient "Diplo" parce que d'après eux j'avais un long cou. Mamie me disait toujours qu'un long cou supportait toujours une tête bien remplie mais Kevin rajoutait toujours que si elle était trop lourde elle tomberait sur le côté. D'un tempérament optimiste, j'ai pourtant du souvent me la fermer face aux plus grands et subir. Apprendre à ne rien montrer mais lorsque je devais passer à l'offensive, être sur de réussir était primordial sinon j'allais prendre cher!
  Voilà donc en quelques mots mon entourage direct. A oui, les parents. Papa ou Stephen Edwards est un homme à la silhouette simple, la quarantaine lui grisonnant les tempes. Fier de son nom, c'est un manipulateur né. Détestant son cadet, plus doué que lui, il n'est que l'ombre de son père et semble être voué à le rester malgré ses efforts. Idolâtré par sa mère, il est vrai qu'à le voir, on ne pourrait nier son charme. C'est d'ailleurs purement pour sa beauté et son argent que Kirsten, maman, l'a épousé. Née Lafargue, illustre vieille famille, les prétentions nobles de maman m'ont toujours amusées. Elle parlait français de part sa mère et lorsqu'elle s'adressait à nous, elle utilisait toujours la langue de Molière. Remarque quand elle insultait papa aussi mais ça n'avait plus rien de Molière tout en restant très comique. C'est de maman que je dois tirer ma verve si percutante, même si comparer à elle je ne suis rien. Elle était belle, bien moulée dès la naissance d'après ses parents, jalousée par ses sœurs, elle était la chef des cheerleaders de son lycée, c'est pour dire. Maman était vénale, il fallait dire qu'elle avait dix ans de moins que mon paternel et passaient du temps avec nous signifiait pour elle faire les magasins. Bref la mère idéale quoi. En clair, l'un et l'autre ne cachait pas leur attachement à l'argent mais le couple parental tient malgré tout le choc des années. Qui a dit que l'amour était le meilleur ciment du couple?
  
  
  C'est donc dans ce monde là que je suis arrivé, un jour de février. D'après maman, le fait que je sois Poisson influence fortement ma personnalité. Sensible au corps flasque. Moi je préfère la version de mamie qui dit que je suis Héros réincarné en friture pour échapper au Siphon. Aujourd'hui quand je relis le mythe, je me dis que j'étais crétin! Enfin moi je m'en moque mais pour maman c'est important. Remarque tout est important pour maman du moment que ça sert à rien. N'est-ce pas le luxe des nobles? Se payer à prix d'or l'inutile.
  Je grandis donc entouré de toute cette bande dans laquelle j'ai du me conformer, me confronter et me consoler. Papi était certes le grand manitou de l'état mais papa n'avait pas les mêmes moyens que lui. Alors notre maison était très, très simple. En façade on croirait la Maison Blanche, mais qu'en façade. L'intérieur était beaucoup plus gris et sombre. Les trois quart des pièces étaient sans mobilier et on dormait par deux dans les chambres. Et c'est d'ailleurs pour ça que les autres me détestaient tant, j'avais ma chambre à moi. Ok, elle faisait 16m² avec un lit et une lampe mais j'avais ma chambre. J'y étais pour quelque chose si maman ne voulant plus ressembler à une vache ordonna à papa de se faire stériliser, franchement je me demande comment aurait été ma vie si j'avais eu un petit frère? Ou une petite sœur… non un petit-frère, plus facile à taper! En tout cas, pour les enfants que nous étions la maison et les jardins étaient des aires de jeux interminables. Même si je me perdais à chaque fois, on s'amusait bien. Bon d'accord souvent quand on jouait à cache-cache je finissais par m'endormir et tout le monde mettait une après-midi à me retrouver. Après je mettais une journée avant de pouvoir me rassoir. Et les jardins, des labyrinthes d'au moins cinq cents mètres carrés. Haut comme ça, avec pleins de plantes partout! Tout le monde s'y perdait, sauf papa, maman, Cody, Leo, Jeremy et Kevin. Mais tous les autres! Toujours sur les jardins, maman avait payé, enfin couché, avec le jardinier pour qui lui fasse le devant de la maison. Mais le reste, ce que personne ne pouvait voir derrière, c'était aussi beau qu'un marécage labyrinthique. D'ailleurs je me demande si c'était convenu comme ça avec le jardinier ou maman qui n'avait pas assez payé.
  On passait toutes nos vacances chez grand-mère car elle avait divorcée de papi deux ans avant ma naissance, alors elle se sentait seule. D'un côté ça arrangé maman, mamie et papa. Nous on se retrouvait à cinq dans une chambre à partager trois lits. En bref, Cody, Kevin et Leo dormait dans des lits, Jeremy avait le tapis et moi le plancher. Mais tous les matins, Cody me soulevait comme une peluche pour me jeter dans son lit avant que mamie ne rentre et si j'avais le malheur de montrer quoique se soit qui aurait pu mettre mamie au courant, je pense qu'aujourd'hui je ne serais pas là. Mais finalement ça m'a endurci mentalement et dorsalement. Peut être est-ce la raison de mon goût pour les matelas dur?
  Alors qu'on aurait pu continuer à vivre à peu près tranquillement, Papi fit de la résistance. Ce catholique ne l'était que de religion car comme tout bon homme politique, il mettait de côté des sous pour subvenir à ses besoins. D'ailleurs à 83 ans, il est toujours en prison le vieux. Autant dire qu'on est coriace dans la famille.
  
  
  Mais de là tout parti en cacahuète. Papa vit ses rêves brisés car notre nom avait été sali et jamais il ne pourrait gagner à des élections. Lui qui n'avait rien fait d'autre que de suivre les pas de son père pour faire comme lui, ben en plus d'être au chômage il était sans espoir de carrière. D'ailleurs il perdit même deux fois d'affilé les élections pour être maire, vous voyez la honte. Si les rêves de papa coulaient, ceux de maman encore plus. Elle sombra dans le désespoir des femmes de bonne famille qui font tout pour paraître parfaite mais qui ne sont au final qu'un reflet dans un miroir. La colère anima son visage d'ange à peine flétri par les rides. On n'avait plus le droit de parler ni de jouer à la maison. Ma mère ne faisait que crier ou que pleurer. Elle alla même jusqu'à renouer avec son père pour qu'il lui prête un peu d'argent. Du haut de mes cinq ans, je ne comprenais pas tout mais largement pour être conscient de la déchéance de ma famille. Tout ça parce que papa buvait. Enfin ça tout le monde le savait mais ce soir là, il avait fini par mettre sa main dans le pif d'un flic. On frappa à la porte, ma mère hystérique hurla d'entrer, appelant celui qu'elle croyait être son mari par tous les noms d'oiseaux qu'elle avait l'habitude de lui donner en français. Entra donc dans notre maison le Sergent Smith. Un brave petit flic qui venait d'être muté. Il tomba un peu des nues en voyant l'intérieur de notre bicoque. Mais il resta carrément cloué quand il fut confronté à ma mère qui l'insultait toujours dans une langue que le pauvre policier ne comprenait pas. Persuadée qu'elle pourrait encore rattraper son (enfin ses) outrage(s) en offrant sa viande à l'homme de loi, elle se trouva fort déconvenue quand elle rejoint son éponge d'époux au poste. Puis tout alla très vite. Papa derrière les barreaux, maman chez les anonymes, les services sociaux vinrent chez nous et nous fûmes séparés. En quelques mois le tribunal statua sur notre famille. Avec la réputation de papi et l'âge de mamie, le juge décida de nous placer en famille d'accueil. La seule chose merveilleuse qui éclaira mon quotidien à cette période fut le départ de Cody. Car ne pouvant se permettre d'héberger cinq monstres en même temps, le tribunal divisa nos rangs. Cody finit chez des gens avec un si bon cœur que dès qu'ils purent, ils l'envoyèrent à l'école militaire dans le Dakota du nord.
  Leo et Jeremy finirent chez d'honnêtes personnes. Les Smith, si je me souviens. Ils étaient assez aisés et ils aidèrent de leur mieux mes frères. Leo se dirigea vers des études d'esthétique et finit coiffeur. Et quel coiffeur… Toutes les femmes étaient folles de lui et celles qui n'étaient pas des femmes étaient folles qu'en même. Dingue! Jeremy trouva à occuper ses mains en intégrant la session cinéma du collège, il avait découvert sa voix : bruiteur de cinéma.
  Quant à moi, je me retrouvai avec Kevin chez les Fergusson. Exilés à Bâton Rouge, ces derniers nous accueillirent dans leur maison avec tout l'amour et la gentillesse de parents normaux. Pourtant ils n'avaient pas pu avoir d'enfants. A croire qu'être parent ne signifie pas mettre au monde. Jesse et Kate étaient des gens cultivés, strictes mais aimants. Du fait de notre proximité d'âge, Kevin et moi étions dans la même école. Et les Fergusson n'avaient rien trouvé de mieux que de comparer sans cesse nos notes et pousser même le vice jusqu'à nous inscrire aux mêmes activités. Même si Kevin avait toujours une longueur d'avance le fait que je ne sois jamais très loin sans être un génie l'énervait au plus haut point. Mais cela me motiva pour lui mettre la raclée de sa vie. Papa et maman avaient un droit de visite accordé par le juge toute les deux semaines. Si papa n'en avait que pour Kevin, maman était un peu obligée de porter son attention sur moi. Elle m'offrait donc des habits. Au fond, je savais qu'elle avait mis tout son cœur dans l'achat de ces vêtements. Un peu comme si la veste en pelure de chat voulait dire : "Oh mon chéri, que je t'aime". Ou alors était-ce "Tiens et ferme-la", mieux vaut ne pas savoir. Mais les Fergusson refusaient que je porte les habits que ma mère m'offrait.
  Je grandis et gravis les étapes de l'école sans trop de soucis. Même si toutes les éloges illuminaient le visage de Kevin, mon aura étonné malgré tout les enseignants. Les Fergusson étaient ravis de nos ascensions scolaires, Kevin était toujours premier et moi second ou troisième. La maison se remplissait des divers trophées que chacun de nous gagnait. Avec le temps, je pus enfin exprimer à Jesse mon souhait de ne plus pratiquer de sport avec Kevin. Et là mon frère vit à côté de ses médailles en or, les miennes. Un été, ils avaient voulu nous inscrire chez les scouts. Kevin s'en fichait mais moi j'étais content, je voulais faire mes preuves. Après une semaine dans la forêt, notre chef des Taupinets à Hupette péta un plomb. Chaque fois que je sortais en forêt je me perdais. Et au grand désespoir de mon supérieur cela ne me dérangeait nullement car je n'avais pas conscience de mon erreur. On a tous le droit de se tromper! Depuis ce jour Kevin s'est moqué de moi en de disant que la droite était la gauche ou que la gauche était la gauche, se faisant je ne savais plus où était la droite de la gauche. Et je l'avoue… j'ai un très bon sens de l'orientation! Pas latéralisé mais très dirigé.
  Alors que j'allais entrer au collège et qu'enfin la vie d'adolescent s'offrait à moi, un évènement modifia mes projets. Et oui, ma mutation mais ça, je suis le seul à le savoir. Comment je m'en suis rendu compte, à vrai dire je me doutais que quelque chose clochait chez moi. J'en avais parlé à Kate qui après m'avoir longuement regardé me conduisit chez le médecin. Mon médecin était un chinois émigré qui avait son certificat en hiéroglyphe. Autant dire que j'avais confiance en lui comme en Leo. Le Dr Jack Ling Pei Lei Chang Pi Yong m'ausculta sous toutes les coutures et après examen, il me demanda de sortir pour parler avec ma mère d'accueil. Patientant dans la salle d'attente, seul, je regardais dehors le jardin du chinois. Tout en me demandant si Jack était son vrai prénom, ce qui me mit la puce à l'oreille, fut l'envie de mettre une fleur dans le seul vase pourri qui orné la salle d'attente. Quand je vis sortir de moi et tranquillement se mouvoir une plante pour aller finir dans le sordide récipient que je compris de quoi il retournait. A la télévision j'avais vu à plusieurs reprises des reportages sur les mutants, à ce sujet les Fergusson étaient plutôt cool, ils se foutaient bien de savoir qui étaient qui. Ils aimaient tout le monde. La preuve ils ont pris dans leur maison deux enfants catholiques parlant le français. Autant dire que pour un américain moyen cela relevait de l'exploit social. Je reliai rapidement la haie mouvante avec un potentiel don mutant. Le lien avec ce qui m'arrivait et les désastres causés par une super vilaine, une mutante, très connue ayant les même pouvoirs, fut facile. Mais devant Dr "Sushi Wok Sauce Yakitori" je ne dis rien. Il m'aurait sûrement autopsié avec des baguettes. Derrière ses lunettes épaisses comme mon doigt, le médecin m'expliqua que mes problèmes étaient d'ordre psychologique du à un changement hormonal et que je devais aller en parler avec une personne plus compétente. Bref la galère quoi mais pour ce qui était de la compétence j'étais tout à fait d'accord. Plutôt que de m'éclater durant les vacances, je devais maintenant parler de ma vie à un inconnu. Kevin ne perdait aucune occasion pour me rabaisser et dire que j'étais un taré comme maman. Ce fut pour moi une fin d'année difficile. Deux semaines avant la rentrée au collège, le psychologue convoqua les Fergusson. D'après lui j'avais le mal du pays. Bien voyons.
  
  La semaine suivante, je faisais mes bagages pour retourner chez mamie. Quelle fut heureuse de pouvoir à nouveau avoir son petit-fiston à la maison. Entre-temps, Leo s'était installé chez son copain plus âgé que lui dans un appart près de Lafayette. Aux dernières nouvelles Cody était maintenant en Alaska. Tant mieux. Jeremy semblait vivre en Californie mais rien n'était sûr. Quant à papa et maman avaient touché le fond. Jusqu'au 12 juillet 2002! J'avais fait ma première année au collège, j'avais de nouveaux amis et même si j'étais un collégien avec une cravate, j'ai su imposer mon style et bientôt une petite bande de potes se forma autour de moi. Il y avait Shawn, un rageux qui avait peur des souris. Nathan, Dark Vador, je le surnommais comme ça car quand il respirait on aurait dit le seigneur Sith. Glenn et Garry les jumeaux qui partageaient un cerveau. Naomi qui si elle avait le double de son âge, aurait couché avec tous les garçons du collège voir du quartier. Bref ma bande à moi, des dingues. C'était Dark Va… enfin Nathan qui pensait être le chef mais bon il l'était juste parce qu'il avait de gros muscles mais la tête pensante c'était moi. Grâce à eux, je pu bien m'amuser durant mes années collège. Je connus ma première clope, les heures de cours séchée, les vols de jeux, le sexe. Enfin la vie d'un adolescent quoi. Bon j'avoue j'étais encore puceau à cet âge… Et j'ai jamais rien volé ni fumé! Mais revenons à ce fameux jour! Un des ex compagnon de papi avait mis la main sur un petit banquier véreux qui avait filé à l'english avec pas mal de blé. Le compagnon de régiment de papi connaissait le sens du mot fidélité. Il retourna donc voir mamie pour lui remettre les sous. Et oui, papi était en prison… Ma grand-mère ne pouvant accepter cet argent sale, lui indiqua le nom de ses enfants. C'est ainsi que j'entendis à nouveau parler des mes tantes ménopausées et de David. Lors de la remise des sous, papa et maman pleuraient. Moi aussi d'ailleurs car enfin le tribunal m'autorisa à retourner chez eux. Je pus rentrer à ma maison. Les autres refusèrent, les pauvres personne ne leur avait dit pour l'argent… Oups. De reste, à l'exception de Cody, ils avaient tous demandé à être adopté par leurs nouveaux parents. La donne venait de changer : 5 - 3 = 2 héritiers chanceux!
  La maison était un peu mieux fournie mais ce n'était pas encore Byzance. Trois années passèrent durant lesquelles je continuais à explorer mon pouvoir, commençant à comprendre le lien qui s'offrait à moi et à la nature. La veille de mes quatorze ans, papa se lança dans l'investissement. Je ne sais pas comment il a eu ou il a pu, mais mon cher père paria aux chevaux et il gagna! Alors qu'on venait de redevenir riche, à présent on était encore, encore et encore plus riche. Folle de joie, maman avait acheté une tenue pour chaque jour de l'année. Une pièce entière servait à conserver ses tenues par saison. Il y avait donc quatre pièces rien que pour les habits de maman. Comme quoi le hasard de la vie… Effectivement, l'été de cette même année, une prénommée Katrina dévasta toute la Louisiane, notre maison y compris. Je survécu au cataclysme en faisant pousser un baobab pour y rester réfugié deux jours. Ce n'était pas l'eau qui manquait pour alimenter l'arbre tropical que j'avais fait pousser de mes mains. Une fois hors de danger, je fus rapatrié chez mamie qui habitait en hauteur. Lorsque je revis notre maison plus rien n'était pareil. A croire que jamais elle n'avait été bâtie. Financièrement mes parents s'en fichaient mais moi sentimentalement j'y tenais. Dès qu'il le pu, papa acheta une immense baraque qui était trois fois plus immense que l'ancienne. Maman n'avait pas eu besoin de coucher avec une entreprise de pépiniéristes pour que tous les jardins de la propriété soient resplendissants. Des meubles brillants surchargeaient chaque pièce. Janice, la bonne et Norman, le majordome firent leur intrusion dans mon entourage. Très gentils, ils dormaient respectivement dans les anciennes chambres de mes frangins. Etant le seul marmot qui avait daigné leur montrer un succédané d'amour, leurs billets verts finirent rapidement sur des comptes à mon nom. Ma garde-robe changea, maman qui avait du racheter 365 robes n'avait plus rien de neuf à acquérir et dépensa pour ma pomme. Voulant faire de moi un parfait petit noble, elle continuait à me vêtir comme un snob mais moi ça ne me dérangeait pas. Quant à papa qui était devenu rentier et qui grillait les cigares, il vint un jour dans ma chambre pour me parler d'homme à homme. Je fus assez surpris de cette discussion mais j'en garde un bon souvenir. Il m'expliqua que ma mère avec ses idées d'aristocrates non guillotinés en 1789 allait me rendre encore plus gay que Leo. Il fallait que je vive ma vie comme je l'entendais. En gros que je fasse des conneries pour ensuite devenir un homme responsable. Parfois la logique de mon père me surprenait mais au fond je compris qu'il voulait que je sois heureux. En gros c'était sa manière de m'éduquer… Il voulait donc que je pimente mon existence. Si c'était du piment qu'il voulait il allait être servi. La semaine d'après, Naomi et moi nous nous étions faits tatouer sur le poignet nos prénoms respectifs, histoire de rendre mère un peu folle. Fallait bien rigoler, cela faisait un moment qu'elle n'avait plus sorti d'insultes en français. Et oui, j'avais enfin couché avec elle, bon ce n'était pas comme si j'avais couché avec une vraie fille mais bon j'avais au moins une idée de la mécanique à suivre. Mais voilà, quelques jours après plus de tatouage! En plus de ma capacité à faire bouger la flore, quelque chose dans mon corps n'était pas nette. Il me fallut prétexter une allergie à l'encre de tatouage pour faire croire à Naomi que j'avais du en urgence me faire opérer. Elle ne m'a sans doute jamais réellement cru mais qu'importe. Mon état mutant se confirma très rapidement. Lors de la prise de sang annuelle au collège, lorsque mon sang atteint le plastique de la seringue, celui-ci était violet faisant fondre légèrement le plastique. Alors l'infirmière gracieuse comme un Pitbull qui me faisait super mal à m'enfoncer son épée dans ma veine, faillit faire un malaise. Lorsque le docteur arriva, je mentis en prétextant une blague que j'avais faite. Mais le médecin, qui n'avait rien du chinois de chez les Fergusson, releva de mon sang. Ce salaud découvrit mon secret et comme il était au courant de la fortune de mes parents, il me convoqua pour me faire chanter. Mon sang contenait des toxines encore jamais découvertes. Et puis dans une même goutte de sang plusieurs poisons semblaient se côtoyer. L'effroyable Dr Hamilton avait compris que j'étais un mutant. Que faire? Le laisser le dire à tout le monde? Le tuer et entrer dans la digne lignée de papi… Finalement ce fut grand-mère qui arrangea tout. Celle que je prenais pour une vieille morue desséchée passionnée de tisane et rockeuse du macramé était elle aussi une mutante. Télépathe en plus… A partir de là, j'entretins avec elle des relations beaucoup plus familiales et empruntent de sentiments réels. Je ne pouvais plus lui mentir. Il fut facile pour elle de sonder mon subconscient et de savoir de quoi il retournait. Elle m'expliqua les modifications de mon corps et les grandes lignes qui allaient modifier ma vie. Elle me fit promettre de garder cela secret, chose que je fis et à laquelle je tiens toujours d'ailleurs. Elle m'aida dans mon évolution et dans ma compréhension de mon nouveau moi.
  Parallèlement et en dépit de mes facultés, je me mis à exploser tous les scores en biologie. Naturellement me diriez-vous mais bon. Le lycée fut pour moi plus calme que mes années collège. Ma troupe de joyeux drilles toujours à mes côté excepté Naomi qui à présent était maquée. Toujours prêt à me lancer des défis pour prouver que j'étais le meilleur, je pariai avec Nathan que je coucherais avec plus de filles que lui dans l'année. Bingo! Photos à l'appui! Puis vint la fin du lycée, arrivant aussi vite qu'un battement de cil. Remarque j'ai sauté une année scolaire… ça explique que mon séjour au paradis fut écourté. J'étais bien, les profs m'aimaient, mes parents me noyaient d'argent et mamie m'aidait. J'avais des potes avec lesquels je faisais n'importe quoi du moment qu'on pouvait déconner. Hélas cela du prendre fin, mais quelle happy ending! Ashley, la plus belle plante du bahut me voulut comme cavalier pour le bal. Comment lui refuser, avec elle j'atteindrais les cent conquêtes! Et que des belles! Si on oublie celles d'après cuites… Le soir du bal, ma mère m'avait offert un costume de folie! On aurait dit un marié! Peut être avait-elle abusé. Ce même soir, je fus sacré à ma plus grande surprise Roi. Derrière tout ça papa avait payé la majorité des lycéens de manière détournée pour que je gagne. Même si j'ignore ce fait, cela m'a donné énormément confiance en moi. Enfin les vacances d'été se finirent après deux mois d'éclate avec mes potes à Las Vegas
  J'intégrai avec un an d'avance l'université de Louisiane à Monroe dans le cursus Pharmacologie, Toxicologie. A ce moment là, je pris réellement mon pied à être étudiant et mutant. C'était génial de pouvoir allier savoir et pouvoir. Mes profs parlaient d'un poison constitué de ça et ça et bim, mon corps l'analysait. Tricherie… c'est vous qui voyez. Antidote ou poison, j'avais les formules dans ma tête. J'étais comme le disait grand-mère la plus grande encyclopédie botanique du monde. Je développais toujours mes pouvoirs, possédant plus de matière végétale à la fois. A côté, mes parents me pourrissaient de cadeaux. Bling bling, voitures, fringues, bijoux,… J'avais tout! Et j'assumais pleinement. Bon j'avais plus mes amis mais qu'importe. La fraternité de Monroe était sympa et les filles toujours aussi irrésistibles. Ce fut d'ailleurs à ce moment que je décidai d'exploiter ma double identité. Snobinard la journée et rebelle la nuit. Mes premières bastons réelles eurent lieu à cette période. J'utilisais que très peu mes pouvoirs. Tout d'abord, grand-mère m'avait dit que d'autres mutants pouvaient me rechercher. Ensuite je ne voulais pas foutre ma vie en l'air parce que j'avais tué une personne avec mes pouvoirs. Mais bon, traîner à Monroe c'était pas bien méchant. Le goût du risque et l'envie de grandiose m'animaient.
  J'exprimai mon souhait de partir à New York. Maman s'en moquait éperdument car au moment où je commençai à parler, elle découvrit que Calvin Klein sortait une série de sac à main en peau de morse. Papa eut un petit pincement au cœur mais mamie arrangea tout ça. Pour ma troisième année à la faculté, j'avais été admis sur dossier (rempli de billets verts) au Collège Médical de New York. Mes excellentes notes en plus des quelques pots de vin facilitèrent mon transfert.
  
  
  Je voulu renouer contact avec mes frères lorsque je fus à New York. Ce fut la première fois que je me retrouvais seul à vrai dire et cela me faisait un peu peur. Cody était mort en Afghanistan. Pour la première fois une mauvaise nouvelle qui le concernait ne me réjouissait guère, je ne pu jamais en toucher un mot à mes parents. Leo agrandissait son salon de coiffure pour que son nouveau petit copain puisse installer son salon d'esthétique. Il était trop occupé pour entretenir une conversation avec moi par téléphone ou autre mais il était content que je sois à New York loin des parents. Il ne savait toujours pas qu'ils étaient richissimes. Jeremy ne répondit pas mais après plusieurs recherches, il fut confirmé que ses études s'avérèrent être un fiasco et qu'il est devenu professeur de musculation. J'ai d'ailleurs vu une photo sur le site de la salle de sport c'est impressionnant, merci les protéines! Kevin me retourna ma lettre avec le prospectus d'Harvard. Comprendre qu'il avait été admis à cette université ne fut pas un souci et qu'il ne voulait pas entendre parler de moi ne l'était pas non plus. Ma fratrie avait bel et bien explosée. Ma famille qui n'avait existait que par l'argent subsistait sans réellement être une famille.
  Cette amertume et aigreur de la vie transparaissait sur mon attitude générale. Les gens disent de moi que je suis froid et distant. Pourtant le peu d'étudiants que je fréquente savent que je peux être quelqu'un d'explosif. Je reste néanmoins solitaire, tel un loup portant le poids de ses mensonges. Pour mon entrée dans la grosse pomme, j'ai décidé de changer de look. Grâce à mes pouvoirs j'ai pu modifier la couleur de mes cheveux. J'arbore fièrement une teinture platine qui surprend tout mon entourage. Quoi de mieux pour se faire remarquer en cours. Tous les profs savent qui je suis de par ce fait! Et bam, c'est qui qui marque des points?
  Alors que je mène une vie d'étudiant branché plutôt sobre, l'ivresse et le danger des nuits New Yorkaises ont eu raison de moi. De par mes connaissances en botanique et à cause des milieux que je fréquente, je suis devenu un fournisseur, petit, de stupéfiants. Facile pour moi de cultiver des plantes alors autant vous dire que c'était un plaisir! A côté de ça, j'offre mes service à l'hospice en tant que bénévole. Préparateur de médicaments. Le gentil et chic Mr Edwards qui va aider la veuve et l'orphelin pour pas rond. C'est sur que des sous j'en ai pas besoin mais qu'en même, quelle grandeur d'âme non? C'est surtout obligatoire au vu de mon cursus. Bref je navigue sur les deux tableaux, exagérant ma double identité. Cela me grise. Chaque jour je semble découvrir une nouveauté sur mes capacités et chaque jour ici est différent. L'immensité macrocéphalique de la métropole absorbe la vie de ses habitants. Moi aussi je me suis laissé entraîner par cette chaîne infernale qui est ordinaire à New York. C'est d'ailleurs là que j'ai eu mes premiers combats de mutants. Perdant un peu le goût de l'aventure, j'ai réussi par une connaissance à la faculté, à intégrer un cercle de mutants qui organise des combats clandestins. Surnommé "Ecoboy" par les ploucs du groupe, j'ai étalé nombres de poltrons. Inversement, j'ai mordu aussi le bitume mais par chance ma peau me permet de rapidement effacer les bleus et autres hématomes. Une seule fois, un enfoiré avait transpercé mon avant bras et lécha le sang qu'il avait sur sa main. Parfois les gens font des choses débiles pour se la jouer! En gros l'idiot se mit seul à terre. J'ai du foncer à l'université pour lui fabriquer un antidote. Je n'ai pas encore décidé d'être un tueur! Si grand-mère le savait, papa et maman stopperaient leurs chèques et je deviendrais un rat sans rien. Bref, c'est grâce à cet épisode qu'un mutos m'a rencardé auprès d'humains pour leur fournir des substances diverses. Cela arrondi mes fins de mois mais je le fais plus pour le fun que pour le besoin. En plus grâce à mes pouvoirs, je change de couleur de cheveux et je fais pousser des feuilles sur mon visage. Je suis donc incognito! Ils pensent tous que j'ai une tronche de géranium et les cheveux bleus. J'ai été approché par un mutant à lunette monoculaire qui voulait que j'intègre l'Institut. Encore une secte de béni oui oui qui est persuadé que la paix sera effective si mutants et humains arrêtent de se haïr. Déjà que les humains entre eux et les mutants entre eux s'entretuent… J'ai aussi entendu parler de la Confrérie de Lehnsherr mais là aussi je ne suis pas intéressé. Devenir un méchant pour quoi? Euh je suis un méchant parce que je déteste les humains. Je préfère le tact et la douceur des pratiques plus James Bondienne. Genre bim tu manges une baie de muguet et paf tu sombres et direct hôpital. J'adore. C'est ce que Mlle Dawson a subit lorsqu'elle a refusé d'accepter mon dernier retard. Un an que je vis à New York et j'arrive toujours pas à me repérer. Toutes les rues se ressemblent, elles sont droites!
  
  
  

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Avalon

De retour parmis nous ! Et avec un perso masculin !

Bienvenu !

Bon retour, Carmine.

Temps de chien !!! Ah ca oui !
Depuis les fenêtres de la ZuzuHome, je contemplais d'un œil morne et relativement triste les hardes de pluie qu'un ciel rageur déversaient sur le plat pays qui était presque le mien. Mon esprit vagabondait à déterminer avec un choix que j'espérais judicieux à quoi j'allais bien pouvoir occuper ma pauvre carcasse veille d'une jeunesse comptant trop d'heures déjà. Alors que j'avais enfin arrêté une décision concernant l'encodage complet de mes Lives et Bootlegs rares du groupe R.E.M depuis 1981 (Pile de Cd qui me regarde toujours depuis la table basse d'ailleurs jetant en ma conscience la honte d'un travail numérique non fait), le téléphone vint titiller mes pauvres pavillons esgourdiens de sa sonnerie rageuse.
Je décidé de deviser dans le combiné afin de connaitre l'identité de mon mystérieux empêcheur d'encoder en rond.
Damned ! Perditions et autres foutreries ! L'ignoble chose verte qui me sert de boss me distilla ouvertement son venin dans la face.

- Hinhinhin...Popom ! OOOoOooyyyyyoooyoooyooo ! Zuzuuuuuu devine ce que j'ai dans la main ???

- Si ca tient dans deux, téléphone à vortex !

Lui glissais-je avec toute la joyeuse impertinence qui faisait ma renommée.

- Non Crétin !!! C'est une fiche à modérer ! Va bosser sale glandeur ou je donne ton Facebook dans le règlement intérieur !!!

- Mais la zuzumobile est en révision ! la clim marche plus !

- Le zuzupedestre, tu connais ? Non ? ben l'essayer c'est l'adopter : fous le camp !

- Mais t'as vu ce qui tombe dehors, sois humain quoi !

- Et tu vas voir ce qu'il va te tomber si tu modères pas, Oyoooyoyoyooooo ! Mets ta capuche et sorts.

Il me raccrocha au nez partant dans un rire proche de la démence..son rire s'éteignit dans le lointain..ou alors il était tombé de la pile de botins sur lequel il était perché pour atteindre le combiné de son téléphone...qu'en sais-je et peu me chaut.

A contre coeur j'enfilais mon superbe KWay et munit d'un parapluie "mickey" rapporté par Vermine d'une excursion à Eurodisney, j'allais affronter la fureur terrifiante des éléments en sanglotant.

C'est sous un arbre que je trouvais un drôle de bonhomme tout chelou...il m'expliqua qu'il était le croisement entre Matrix et Discor des Monstroplantes dans Jayce et les conquérants de la lumière.
Son discours n'avait ni queue ni tête et l'idée me vint qu'a défaut de rester de bois, c'était pas le gazon qu'il avait du fumer...
Kurk m'avait filé un sacré Bouleau et ca sentait le sapin...mais il savait que j'etais pas du genre à jouer la plante verte et qu'en rateau, j'egalais Nicolas le jardinier !

En route, je te modère sous le zuzuparapluie.


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POUVOIR :

Phytoanthrope.

Rien que du détail en fait parce que mine de rien, t'as fait un boulot remarquable !
La non teinte de la peau en vert, ca me froisse, ou alors faut trouver une explication logique comme une augmentation de mélanine constituant la peau.
Si il opère une photosynthèse il absorbe du CO2 donc ? Peut -il servir de purificateur d'air ? En gros il fonctionne comme un moteur hybride.
Du coup contrôle t-il parfaitement le passage de mode A en mode B ? Est-ce instinctif ou doit-il le "penser" pour y parvenir ?
Pour le mécanisme ca me va.
Ca se corse un peu pour le sang.
Rendre le sang "dangereux" ca me parait un peu...humm..tout Much ?
Surtout si tu développe par la suite un autre pouvoir. On en arrive vite à ..3.
- Modification de l'approvisionnement en énergie du corps par photosynthèse.
- Contrôle du sang de manière offensive.
- Contrôle sur les plantes.
M'est avis que le contrôle du sang est de trop comme sa dangerosité me semble aussi trop létale. Ce n'est pas du billisme , mais peut être un peu trop poussé pour un effet "secondaire".
De plus je ne vois pas comment il peut contrôler le sang qui n'est pas en lui et qui est donc hors de son corps, par un lien psionique ? Là on entre vraiment dans le "trop".
Que tu le rendes dangereux et mortel à forte exposition de manière globale et passivement, c'est un effet secondaire largement suffisant à mon avis.

– Phytokinésiste (Offensif)

Oulllàaaa

Tu t'emballes, on a a nouveau une tonne de pouvoirs, va falloir se restreindre un peu là.
"Déplacement ou croissance, rien ne lui est interdit. Il parvient même à faire léviter de faibles masses (spores, feuilles, fleurs,…) et également son sang."
Déplacement et manipulation, on est d'accord.
Croissance accélérée : heuuu non.
Une plante a besoin de nutriments et d'éléments pour vivre, elle ne peut pas sous un effet psychique se mettre à vivre sa vie en accéléré.
Une fois de plus il suffit de lire pour voir le problème : ton paragraphe a deux pôles : Création de plantes (où je n'ai rien à dire en fait) et contrôle des plantes en général.
On est de nouveau devant 2 pouvoirs distincts.

En définitif, question pouvoir, c'est bien pensé mais c'est trop.
Pour des évolutions futures, pourquoi pas ?
Mais pour un démarrage, il va falloir choisir entre deux pouvoirs bien définit et s'y tenir même si en toute logique j'avoue que tous les pouvoirs que tu expliques sont logiques et se tiennent.


NIVEAU DE MAITRISE

"Le mutant dispose d'un niveau de maîtrise assez élevé qui s'explique par son intelligence supérieure, les huit années passées à explorer ses pouvoirs"

Il a commencé à maitriser à 11 ans ? Il a commencé un peu tôt non ?

PHYSIQUE

"il perdit son piercing à l'oreille et que le trou fait pour se reboucha en deux jours"
On est encore dans le 'trop' c'est quasiment de la régénération à ce niveau...

"Telle une plante qui devient rose, jaune ou rouge, le mutant peut modifier, grâce à son second pouvoir, la teneur des cellules de son corps pour changer la couleur de ses cheveux, yeux ou peau. Néanmoins, si pour les cheveux cela ne lui pose pas de problème, en ce qui concerne les yeux et la peau cela est plus difficile"

Pas expliqué dans POUVOIR ca...pourtant ca en faisait partit à mon avis...

PSYCHO.

Tres bonne partie , ma préférée je pense.
J'aurai aimé un "plus".
Son rapport à sa mutation est décrit mais pas son rapport aux autres mutés.

BIOGRAPHIE

Une des meilleurs que j'ai lu. Y'a un style et de l'intelligence d'une jeunesse désabusée. On sent le personnage, c'est du très bon.
C'est long mais on s'y accroche, un réel plaisir de lecture et déjà un personnage qu'on va adorer détester ou aimer tant il ne laisse pas indifférent.

En résumé.
Une très belle fiche, une très belle prose.
et sans doute, un grand désir d'en faire trop coté pouvoir, pas dans le sens Billesque (c'est à dire le mauvais) mais dans le sens de pluralité.
Laisse toi le temps d'expliquer et de faire évoluer, on a tant à découvrir tant l'emballage parait si jolie...


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Ce n'était pas l'Homme à Tète de Choux cher à Gainsbar, non non...c'était pas le géant vert non plus. Je suis sur de l'avoir vu jouer dans Weeds en fait..c'est pour ca qu'il a l'air stone.
Quoiqu'il en soit, je lui donne mon quitus et je profite de l'accalmie pour me tirer (j'allais pas prendre racine non plus, héé !)
Je retourne à mes CDs

Naméoh© !

Mahahahaha tu déformes page de présentation! sacrilège!!!

Euh, effectivement presque Billesque.
J'ai donc supprimé tout le folklore autour du sang. Au départ je voulais laisser le sang tel quel après tout les plantes toxiques existent. Mais cela ne faisait plus un pouvoir passif mais offensif, d'où la psychose du sang poison qui n'était pas poison tant que le second pouvoir, lui offensif, n'entrait pas en jeu... (j'explique juste où je vais chercher mes idées)
Juste manipulation des plantes créées, les autres viendront plus tard.
Plus de piercing, explication des échanges possibles avec les mutos. Petite phrase dans la partie pouvoir sur le changement de couleur.
Euh je crois ne rien avoir oublié.

Sinon merci pour les compliments sur ma fiche et mon histoire. J'estime qu'il s'agit de la meilleure que j'ai eu faite à ce jour. ^^

J'ai pris connaissance des modifications.
C'est parfait pour moi, t'as mon feu vert.

Tu me connais.



Tu me redoute.


La nuit tu fais parfois des cauchemars.


Je suis la, petite chose innommable, responsable de ces angoisses.


Kurkaru.

Le nain vert ...


Tremble car je vais te modérer !


Popom, allons y !

Description :

– Phytoanthrope (Passif) :S'il choisit est une sorte de plante, il peut s'auto contrôler pour se faire faire des mouvements étranges ou pas ? Se faire lui même grandir ? Il est capable de détecter la présence de spores ou de poisons d'origine végétale ? Est il sensible aux désherbants et autres produits ciblant spécifiquement les plantes ? J'imagine que vu ce que tu as mis sur les produits toxique la réponse est non, mais sait on jamais. Es ce qu'il peut subir des périodes de ralentissement d'activité, comme les arbres en automne et en hiver ?

– Phytokinésiste (Offensif) : Il peut ressentir les plantes jusqu'a quel distance ?

Sinon... bein j'ai rien à dire.

Corrige ça et ce sera ok pour moi. ><

Bon courage ^^"

Alalala...

Phytoantrope : Son corps reste humain et s'il décide de s'agrandir, il va se déchirer la peau et les organes. Donc même s'il le peut, il ne le fera jamais!
La détection végétale ira avec sa future évolution donc pour le moment non.
Effectivement il ne craint pas ce qui atteindrait les plantes car ses toxines viennent à bout des substances nuisibles, d'ailleurs il ne pourra jamais être saoule par le même principe.
Etant toutes les plantes en une seule avec une part d'humanité, il ne souffre pas des affres du climat, car il peut adapter sa partie végétale à n'importe quelle température humainement supportable.

Pythokinésie : Le maximum de l'étendue de son pouvoir, une acre et demi, soit un rayon d'action de 50m.

Vilà, Monsieur

Ok, fiche validée, neutre alpha. Bon rp parmi nous !

N'oublie pas d'aller te recenser sur la liste des avatars , si la liste des pseudo et sur la liste des pouvoirs.

S'il s'agit d'un double compte, pense aussi à poster sur la liste des multi comptes.

S'il s'agit d'un personnage marvel, n'oublie pas te signaler sur cette liste.

Si tu veux qu'un joueur joue quelqu'un que tu as évoqué dans ta fiche, merci de remplir le formulaire que l'on trouve ici.

D'avance merci.